World Wildlife day : la riche biodiversité du Cameroun fait face à plusieurs menaces

A l’occasion du World wildlife day, le Cameroun révèle qu’il se classe cinquième pour la diversité de la faune et quatrième pour la flore en Afrique. Mais la prolifération de la consommation de viande de brousse et le commerce international des espèces sauvages font que plus de 630 espèces de flore et de faune du Cameroun sont inscrites comme menacées sur la Liste rouge de l'UICN. Les forêts tropicales du Cameroun, réparties sur 22 millions d'hectares, sont une partie vitale de l'écosystème forestier du bassin du Congo. On estime qu'il existe environ 10 000 espèces de plantes tropicales dans le bassin du Congo, dont 30% sont uniques à la région.

Au Niger, les disponibilités alimentaires sont bonnes

A la faveur d’une production de cultures de rente (niébé, arachide, sésame, oseille…) et de produits animaux et maraichers au-dessus de la moyenne, les disponibilités alimentaires sont bonnes, alors que le pouvoir d’achat des ménages est renforcé par les contributions des activités de main d’œuvre agricole et pastorale et d’auto-emploi dans la majorité des zones de moyens d’existence. Dans la zone pastorale, la production fourragère est globalement excédentaire, et suffisante pour les animaux jusqu’en avril 2021.

Nigéria: Dangote Sugar Refinery a enregistré une hausse de 33% de son chiffre d'affaires en 2020

Dangote Sugar Refinery est le principal producteur du sucre et également la plus grande raffinerie d’Afrique subsaharienne. En 2020, ses activités ont affiché une bonne résilience aux chocs liés à la pandémie de coronavirus, avec un chiffre d'affaires de 214,3 milliards de nairas (562 millions $) au terme de cette année, soit 33% de plus qu’un plus tôt. Il s’agit de la première fois que les revenus passent à la barre des 200 milliards de nairas depuis 2018. Pour rappel, DSR compte plus de 60% des parts de marché dans le sucre au Nigeria. La compagnie possède une raffinerie d'une capacité de production de 1,44 million de tonnes par an installée à Apapa (Lagos).

Nigéria : lancement de nouvelles variétés de graines de manioc et d’aliments biologiques

L'Institut international d'agriculture tropicale (IITA) et SANO Food Limited se sont associés pour lancer de nouvelles variétés de graines de manioc et des aliments biologiques. Une partie de l'accord consiste à sensibiliser sur les variétés de manioc nouvellement commercialisées et à attirer l'attention des consommateurs sur la disponibilité d'aliments nutritifs et fabriqués localement conçus pour lutter contre la malnutrition. Selon l'IITA, les nouvelles variétés ont des rendements supérieurs à 20 T/ha, contrairement aux variétés locales qui donnent moins de 10 T/ha. Le Dr Mercy Diebiru-Ojo, experte en production de semences végétatives à l'IITA GoSeeed, a déclaré que certaines des variétés nouvelles ont une teneur très élevée en vitamine A.

Au Nigéria, création de nouvelles zones économiques pour l'agriculture et le textile

Le gouvernement fédéral a approuvé l'expansion des zones de libre-échange (ZLE) existantes, ainsi que l'activation de celles existantes pour répondre aux exigences de l'Accord sur la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) et de la pandémie COVID-19. Ces nouvelles zones économiques devraient inclure Funtua FTZ Katsina pour le textile et le coton, Lagos FTZ pour le médical, ainsi que Kwara pour l'agriculture.

Au Nigéria : 2,5 millions de tonnes de déficit en poisson

Bien qu'il soit le plus grand producteur de poisson en Afrique, le Nigéria enregistre actuellement un déficit de 2,5 millions de tonnes de poisson, une situation qui pourrait avoir mis en péril l'apport en protéines des Nigérians. Le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Alhaji Sabo Nanono, a déclaré que la production totale de poisson au Nigéria était d'environ 1,123 million de tonnes tandis que la consommation annuelle était d'environ 3,6 millions de tonnes, le poisson étant la forme de protéine la moins chère. Le ministre a également déclaré que le Nigéria est ouvert aux investissements dans le développement de la culture en cage marine pour la production de poisson, un aspect qui reste largement inexploité mais qui présente un retour sur investissement potentiel élevé.

Le Nigéria et le Maroc approuvent un protocole pour une usine d'engrais

Le gouvernement nigérian a signé mardi un pacte avec OCP Maroc, l'un des principaux fournisseurs mondiaux de phosphate et de ses dérivés, pour soutenir la deuxième phase de l'Initiative présidentielle nigériane pour les engrais (PFI) au Maroc. Le protocole d'accord devrait utiliser le gaz nigérian et le phosphate marocain pour produire des engrais ammoniacaux et phosphates d'ici 2025. Le pacte signé par la délégation nigériane conduite par le ministre d'État au Pétrole, Timipre Sylva, et des responsables de la Nigeria Sovereign Investment Authority (NSIA), vise à stimuler la production locale d'engrais dans l’Etat d’Akwa Ibom.

En 10 ans, les éleveurs togolais ont amélioré leurs revenus de 50%, grâce au PASA

Exécuté entre 2011 et 2020, le Projet d’appui au secteur agricole (PASA) a considérablement impacté le développement du sous-secteur de l’élevage au Togo, aussi bien au niveau de la production, que des conditions de vie des acteurs. En tout, près de 80 000 éleveurs ont vu leurs revenus augmenter de 50% en l’espace d’une décennie. Pour atteindre ce résultat, des actions ont été menées en faveur de l’amélioration de la santé animale. Ainsi, neuf campagnes de déparasitage et de vaccination contre la maladie de Newcastle et la peste de petits ruminants ont été en tout initiées, ramenant le pourcentage d’exposition aux maladies des animaux, de 14% à 4% en six ans.  En outre, des espèces de géniteurs améliorés de petits ruminants (3679) et de volailles (5300) ont également été distribuées. Résultat, les effectifs d’animaux au niveau des bénéficiaires directs du projet, sont montés à près de 400 000 volailles (250 000 initialement prévus) et plus de 105 000 ruminants (87 000 envisagés au départ).  Un autre crédit est à mettre à l’actif du programme, celui de la structuration et de la professionnalisation du sous-secteur. Les mécanismes d’accompagnements financiers et techniques mis en place ont impulsé l’émergence de 482 fermes commerciales, et la construction de plus de 6000 bergeries et poulaillers améliorés. 

Togo : le gouvernement soutient l’eau et l’assainissement

Le gouvernement togolais a lancé récemment un projet visant la fourniture de l’eau potable et des services d’assainissement dans les régions des Savanes et de la Kara au nord de la capitale Lomé. La mise en œuvre de ce projet financé par l’AFD a été confiée à un groupement d’entreprises composé de Vergnet Hydro et ECM. La valeur du nouveau contrat remporté par Vergnet Hydro au Togo est de 756 millions de FCFA (1,1 million d’euros). La filiale togolaise de l’entreprise française s’est ainsi engagée auprès des autorités locales à réaliser 300 forages équipés de pompes à motricité humaine. Ces équipements approvisionneront 120 000 personnes dans plusieurs villages des régions de la Kara et des Savanes. Passco 2 nécessitera un investissement global de 6,58 milliards de franc FCFA, soit plus de 10 millions d’euros.

Le Togo et le Ghana se préparent à la réouverture de leur frontière commune

Les deux pays renforcent la surveillance épidémiologique, notamment de la Covid-19, aux points d'entrées communs : il s'agira d'améliorer les méthodes de surveillance des voyageurs et de former le personnel en poste aux frontières aux procédés de dépistage. “L’amélioration de ces dispositifs aux points d’entrée permettra de détecter précocement les voyageurs malades, de les isoler et de les prendre en charge efficacement”, a précisé le secrétaire général du ministère de la santé du Togo, Kokou Wotobe. A la date du 03 mars, le Togo compte 7086 cas confirmés de Covid-19 pour 85 décès. De son côté, le Ghana qui a récemment reçu des doses de vaccin, grâce à l’initiative Covax, a enregistré 84 023 cas positifs pour 607 décès.

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