Lait, miel, porc, bœuf, poulet : le Cameroun recherche des partenaires pour le montage de cinq unités de transformation

Le Cameroun veut accroître sa contribution à l’approvisionnement de la demande locale en produits des chaînes de valeur de la viande, du lait, du miel. L’un des objectifs visés est de réduire la facture des importations alimentaires. Grâce aux financements de la Banque mondiale dans le cadre du Projet de développement de l’élevage (Prodel), le gouvernement entend cofinancer la mise en place de ces unités de transformation avec des privés. Les financements publics oscillent entre 150 et 350 millions FCFA, représentant 60% du budget global du plan d’affaires. En plus de pouvoir booster la valorisation des produits tels que le miel blanc d’Oku, labellisé par l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (Oapi), la réalisation de ces projets aura un impact notable sur la balance commerciale du Cameroun, dans laquelle les importations des produits laitiers et autres saucissons et fromages pèsent d’un poids certain.

Cameroun : le prix kilo de cacao chute suite à la baisse de la demande des exportateurs

En raison de la pandémie du coronavirus, les exportateurs subissent les conséquences de la baisse de la demande mondiale et ralentissent leurs achats. Plusieurs industriels européens et américains ont ainsi rééchelonné leurs livraisons de fèves d’octobre-décembre 2020 sur la période janvier-mars 2021. Entre le 7 et le 13 janvier 2021, le prix minimum du kilogramme du cacao dans les bassins de production du Cameroun a baissé de 75 FCFA, selon les chiffres compilés par le système d’information des filières.

Niger : Important investissement pour améliorer l’accès à l’eau potable

Dans le cadre du Programme de Renaissance, le volet hydraulique et l’assainissement a connu des progrès substantiels dans le département de Goudoumaria. Les indicateurs liés au taux de couverture en eau ont été améliorés en passant de 44% en 2010 à 52% en fin 2020. Les réalisations enregistrées au cours de cette période peuvent se scinder en deux parties : l’hydraulique villageoise composée de Mini-AEP (poste d’eau autonome) ; les forages équipés de pompes à motricité humaine et l’hydraulique pastorale (des puits cimentés et de certaines stations de pompage pastorales). Selon le directeur départemental de l’Hydraulique et de l’Assainissement de Goudoumaria, M. Bagalé Kiarimah, l’ensemble des ouvrages installés ont couté à l’Etat près de 3 Mds FCFA. Toutes ces réalisations s’inspirent de deux documents stratégiques nationaux à savoir le Programme Sectoriel Eau, Hygiène et Assainissement (PROSEHA) et la Stratégie Opérationnelle de Promotion à l’Hygiène et à l’Assainissement de Base (SOPHAB).

Nigéria: la production nationale de blé toujours aussi faible alors que la consommation augmente

D’après USDA, le blé est le deuxième produit le plus importé par le Nigéria aux deuxième et troisième trimestres 2020, alors que la production locale, principalement dans les États de Borno, Bauchi, Yobe, Kano, Jigawa et Zamfara, couvre 2% (soit 60T) de la consommation. Les données montrent qu'entre 2010 et 2020, le pays a compensé l’augmentation de la consommation en important davantage, pas en produisant davantage de blé, utilisant ainsi toujours plus de devises étrangères. Le niveau de consommation est passé de 3582 tonnes en 2010 à 4900 tonnes en 2019. Il a légèrement baissé à 4760 tonnes en 2020.

Le Nigéria se lance dans la production de carburant alternatif

L'Institut nigérian de technologie des transports (NIIT) a acquis 84 hectares de terres dans l'État de Kaduna pour la création d'une plantation de Jatropha comme source alternative de carburant. Des installations de transformation et de formation sont également prévues. Le développement des biocarburants a reçu le soutien du ministre fédéral des Transports, Rotimi Chibuike Amaechi.

Au Togo : la production de mangues en hausse, mais de nombreux défis persistent

Au Togo, les mangues sont cultivées sur un peu plus de 1 500 hectares au total, les variétés les plus cultivées étant les Kent, Palmer, Eldon et Somnole. La production nationale de mangues est passée de 340 000 tonnes en 2018 à 370 000 tonnes en 2019 (une augmentation de 8,8%). Sur la période, le rendement à l'hectare est passé de 3,7 à 4,5 tonnes. A la fois exporté et consommé localement, le fruit est également transformé malgré d'importants progrès à faire : il n'y a que 10 unités de transformation dans le pays. En 2019, le Togo a transformé 2200 tonnes de mangues, en hausse de 22% par rapport à l'année précédente (1800 tonnes). Cependant, le secteur est toujours aux prises avec de nombreux défis, notamment un faible niveau de formation des agriculteurs, des difficultés d'accès aux facteurs de production, de fortes pertes de production, un stockage insuffisant et un manque d'équipements appropriés pour la transformation. Ceci, malgré la disponibilité de terres pour la production, un marché local existant et une forte demande extérieure (notamment pour les mangues greffées).