La crise sanitaire a fortement affecté les performances économiques de l’Arabie saoudite au premier semestre 2020. Un rebond d’activité est attendu dès le second semestre 2020. Pour 2020, le ministère des Finances prévoit une contraction du PIB de -3,8%, avec une perspective de rebond de +3,2% en 2021 et de 3,4% en 2022. Le déficit budgétaire pourrait être contenu à 12% du PIB en 2020. Il est à 5,1% du PIB en 2021, avec une réduction les années suivantes et un objectif d’équilibre en 2023.

La crise sanitaire a fortement affecté les performances économiques de l’Arabie saoudite au premier semestre 2020. Un rebond d’activité est attendu dès le second semestre 2020. Pour 2020, le ministère des Finances prévoit une contraction du PIB de -3,8%, avec une perspective de rebond de +3,2% en 2021 et de 3,4% en 2022. Au plan budgétaire, le déficit pourrait être contenu à 12% du PIB en 2020. Le niveau de déficit prévu pour 2021 est de 5,1% du PIB, avec une réduction les années suivantes et un objectif d’équilibre en 2023. La stratégie des finances publiques s’inscrit dans une trajectoire de réduction progressive et d’une plus grande efficacité des dépenses. Côté recettes, la diversification des sources de revenus sera poursuivie. L’Arabie saoudite dispose des capacités pour financer temporairement un niveau élevé de déficit. L’évolution des cours du pétrole restera déterminante pour le retour à l’équilibre budgétaire. Au niveau des comptes extérieurs, le solde courant, traditionnellement excédentaire, devrait être légèrement déficitaire en 2020 à -1,5% du PIB. Les réserves en devises de la Banque centrale devraient ainsi légèrement diminuer, sans remettre en question la solidité de la position extérieure du pays.