Après un mois de confinement, le gouvernement autorise les entreprises à appliquer la « suspensión perfecta de labores » à partir du 15 avril et le temps l’Etat d’Urgence sanitaire (jusqu’au 9 juillet). Il consiste en la suspension, jusqu’à 3 mois, de la prestation de travail que le travailleur doit fournir, ainsi que sa rémunération, tout en conservant le lien (contrat) de travail.

Après un mois de confinement, le gouvernement autorise les entreprises à appliquer la « suspensión perfecta de labores » à partir du 15 avril et le temps l’Etat d’Urgence sanitaire (jusqu’au 9 juillet). Il consiste en la suspension, jusqu’à 3 mois, de la prestation de travail que le travailleur doit fournir, ainsi que sa rémunération, tout en conservant le lien (contrat) de travail. L’application de la « suspensión perfecta » doit être justifiée et utilisée comme dernier recours si le télétravail, les licences rémunérées ou autres accords entre l’employé et l’employeur ne sont pas possibles. Faute de quoi l’entreprise est passible de sanctions (jusqu’à 112 300 PEN ou 33 000 USD) suite à une inspection. En revanche, l’Etat financera les cotisations à l’Assurance Sociale (Essalud) et les travailleurs affectés par cette mesure de chômage partiel conserveront le droit d’y accéder. Ces derniers pourront également disposer de leur fonds AFP à hauteur de 2 000 PEN (586 USD) et de leur compte épargne chômage (normalement accessible qu’en cas de chômage) à hauteur d’un salaire brut par mois.