En zone euro, les PMI industrie (définitifs) augmentent en février (+1,3 pt à 49,2). Cette hausse s’explique toutefois pour une part importante par l’allongement des délais de livraison, signe de difficultés d’approvisionnement, mais qui sont valorisés positivement dans la construction de l’indice agrégé. Ainsi, le PMI industrie allemand progresse-t-il de +2,7 pts (à 48,0), respectivement +1,9 pt (à 50,4) pour l‘Espagne tandis qu’il reste globalement stable en Italie (48,7). Ce même effet de construction joue au Royaume-Uni (+1,7 pt à 51,7). Les PMI services évoluent quant à eux en ordre dispersé en Europe (quasi-stable pour la zone euro à 52,6) face aux reculs allemand (−1,7 pt à 52,5) et britannique (−0,6 pt à 53,3), à la progression italienne (+0,7 pt à 52,1), et à la stabilisation espagnole (52,1). En zone euro, l’IPCH (flash) diminue en février (+1,2 % après +1,4 %) et le taux de chômage se stabilise à 7,4 %, de même qu’il reste stable en Italie (à 9,8 %). La contraction du PIB italien est confirmée au 4e trimestre 2019 (−0,3 % après +0,1 %) tandis que les ventes au détail se stabilisent (+0,1 % après +0,5 %) en janvier. Outre-Rhin, les ventes au détail rebondissent en janvier (+0,9 % après −2,0 %) de même que les commandes à l’industrie (+5,5 % après −2,1 %). En Espagne, l’indice de production industrielle rebondit timidement en janvier (+0,2 % après −1,2 %). Aux États-Unis, l’ISM manufacturier se replie (−0,8 pt à 50,1) à un niveau bas tandis que l’ISM services progresse (+1,8 pt à 57,3) en février. Par ailleurs, le déficit commercial diminue en janvier (à 45,3 Md$ après 48,6 Md$). Toujours outre-Atlantique, les créations d’emploi demeurent très dynamiques en février (+273 000 comme en janvier), le taux de chômage s’établissant à 3,5 % (après 3,6 % en janvier).

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PIB Italie