Le 21 janvier, TechLeap a dévoilé sa stratégie pour renforcer, rendre plus attractif et accélérer l'écosystème Tech néerlandais. Le Prince Constantijn, frère du Roi et envoyé spécial pour les startups, avait en effet exigé la professionnalisation de TechLeap ainsi qu'une forte augmentation ses crédits avant d’accepter un nouveau mandat. L'institution avait reçu une dotation de 50 millions d’euros lors de sa transformation en juin 2019.

Les principaux défis identifiés auxquels TechLeap souhaite apporter une solution sont l'accès aux capitaux,  aux talents, à la  diversité et  au marché. La plateforme a ainsi formulé les objectifs suivants, pour 2023 :

  • Doubler le nombre de start-ups/scale-up dans la deep tech, au nombre de 1290 actuellement.
  • Augmenter de 15% le nombre de scale-ups à l’international.
  • Multiplier par 10 les investissements en capital-risque et atteindre un budget de 10 milliards d’euros par an à travers des financements publics et privés.
  • Diminuer le nombre de postes difficiles à pourvoir de 25%. En effet, 46% des postes de développeurs de software sont vacants pendant plus de 60 jours.
  • Accélérer 250 scale-ups, qui auront été préalablement identifiées.
  • Améliorer l'accès au financement pour les entrepreneurs féminins. Grâce au soutien de TechLeap, 25 investisseurs néerlandais ont déjà signé l’initiative Fundright les engageant à ne financer plus que des start-ups dont l’équipe de management est composée d’au moins 35% de femmes.

L’ambition du gouvernement est de faire des Pays-Bas le 1er   écosystème en Europe, et le 5ème  au monde. Le pays est actuellement classé 15ème.

L’approche néerlandaise du développement des startups s'inspire de l’approche française de la French Tech, ce qui est de bons augures pour la coopération bilatérale entre nos deux pays.