Lancé en 2008 par le Comité Central du Parti communiste chinois, le programme « 1 000 talents » vise à attirer des chercheurs de haut niveau à venir travailler en Chine.

Initialement réservé aux « Chinois d’outre-mer », il s’est depuis ouvert à tout expert étranger, ainsi qu’aux entrepreneurs. Parmi les principaux secteurs ciblés : les biotechnologies et sciences du vivant, les industries high-tech et les technologies de l’information. Si certaines études pointent vers un succès réel en matière de recrutement de « talents » à destination de l’industrie, le bilan apparaît plus mitigé en matière de recrutement de profils académiques, même si certains pans de la recherche chinoise ont été presque intégralement « importés » depuis l’étranger via ce programme (c’est par exemple le cas du quantique). Par ailleurs, depuis 2018, le programme est accusé par les autorités américaines de favoriser les transferts de propriété intellectuelle non sollicités vers la Chine. Le schéma consistant à recruter des « talents » pour de courtes durées chaque année, tout en les autorisant à conserver leur poste dans leur institution d’origine, fait désormais l’objet de contrôles aux États-Unis.