Le 11 octobre 2019, le Service économique régional a organisé un Atelier dédié à l’Internet des Objets. Regroupant une dizaine de partenaires (Total-Saft, Dassault Systèmes, Legrand, EDF, Scaleo Medical, Sigfox, Corial, CCIFR, Nauka Innov...), cet événement a permis un partage d’informations sur l’évolution du secteur (d’un point de vue économique, réglementaire, technologique) et de débuter un mouvement de structuration de l’offre française en la matière.

Les questions réglementaires ont été largement évoquées – notamment en ce qui concerne la gestion du spectre ou des données personnelles.

L’enjeu est important étant donné la croissance très importante de ce marché en Russie : selon les prévisions du cabinet IDC, le marché total de l’IoT en Russie est estimé à 5 Mds USD mais pourrait presque doubler d’ici 2021 (9 Mds USD), pour atteindre 21 Mds USD à l’horizon 2025 – soit une part de 0,52% du marché mondial (évalué à 4.000 Mds USD, selon une estimation basse de McKinsey Global Institute).

La structuration de l’offre française permettra de répondre de façon plus coordonnée aux besoins des partenaires russes, avec une offre complète alliant développeurs, fournisseurs et intégrateurs de solutions IoT.

Par ailleurs, le Service économique et le Service pour la science et la technologie ont rappelé leur disponibilité à mieux intégrer les acteurs français dans les rendez-vous bilatéraux – que ce soit dans les groupes de travail du CEFIC ou les coopérations en matière de R&D.

 

Définition et enjeux

L’Internet des objets, ou IdO (en anglais Internet of Things, ou IoT) est l’interconnexion entre Internet et des objets, des lieux et des environnements physiques. L’appellation désigne un nombre croissant d’objets connectés à Internet permettant ainsi une communication entre nos biens dits physiques et leurs existences numériques. L’information issue de ces mégadonnées devra de plus en plus être filtrée par des algorithmes complexes, ce qui fait craindre une moindre protection des données personnelles, une information des personnes et de la société de moins en moins autodéterminée notamment en cas d’appropriation exclusive de filtres numériques par des entités (gouvernementales ou privées) qui pourraient alors manipuler les décisions.