Agriculture

En mai 2019, le Bangladesh a reçu 350 000$ de la part de la FAO pour mettre en œuvre un projet d’un an de lutte contre la propagation d’un papillon qui menace la production de maïs. En 2018, la présence de la noctuelle américaine du maïs (Spodoptera Frugiperda) a été détectée dans 70 sous-districts, principalement au nord et à l’est du pays. 46 hectares auraient été endommagés d’après l’USDA.

Cette menace est prise très au sérieux par le gouvernement étant donné l’importance croissante de la production de maïs dans le pays. L'arrivée précoce de hautes températures, condition favorable à la culture du maïs, ainsi qu'un rendement plus élevé et des coûts de production plus faibles poussent les agriculteurs à choisir de plus en plus la culture du maïs plutôt que celle du blé ou du riz, cultures historiques. Le maïs est ainsi devenu la deuxième céréale la plus cultivée, toutefois loin derrière le riz. Pour l’année fiscale 2017-2018, le pays a ainsi produit 3,29 millions de tonnes de maïs sur près de 400 000 hectares alors qu’il n’en produisait que 10 000 tonnes en 2000.

Entre 2009 et 2019, la production locale a progressé plus rapidement que la demande permettant ainsi de diminuer la dépendance aux importations. Alors que le maïs bangladais représentait 38% de la consommation en 2008-2009, il atteint 57% en 2018-2019. Toutefois, les importations en valeur restent importantes et augmentent continuellement pour atteindre 2,0 millions de tonnes pour 2018-2019, portées par  les besoins croissants de l’élevage.