Nos échanges commerciaux avec la Bosnie-Herzégovine augmentent depuis 2007 et représentent 228,73 M EUR  (+4,4% en g. a.) mais nos exportations restent très limitées principalement sous la forme de traitement en perfectionnement passif, et affichent une baisse de 10, 7 % en 2018, où elles ont atteint 84,12 MEUR. Les échanges entre les deux pays sont, pour partie, constitués de biens exportés en Bosnie-Herzégovine pour y être perfectionnés, avant leur réimportation en France.

Nos exportations ont baissé en 2018 atteignant selon les douanes françaises 84,12 M EUR (10,7% en GA). Les seules postes d’exportations en hausse en 2018 ont été  les produits chimiques, parfums et cosmétiques (24,2%), les produits de l’industrie agroalimentaire (+12,9%) et le bois, papier et carton (+10,7%) pour le TPP.  Les principaux postes d’exportations françaises en baisse en 2018 ont été les machines  industrielles et agricoles, les machines diverses (-11,3%), les produits pharmaceutiques ( -18,4%) et les  textiles, habillement, cuir et chaussures (-6,8%) probablement pour le TPP.

Nos importations ont  augmenté en 2018 s’élevant, selon les douanes françaises à 144,60 M EUR (+16,4% en g.a.). 52,3 % de nos achats à la Bosnie-Herzégovine concernent des textiles, de l’habillement, du cuir et des chaussures (housse de siège automobile, vêtements de dessous, articles chaussants etc… ; l’emballage en bois, papier et carton (10,1%) et des équipements mécaniques, matériel électrique, électronique et informatique  pour 5,6%.

Depuis 2015, la France affiche un solde commercial négatif avec la Bosnie-Herzégovine. Le déficit commercial  atteint le  niveau record de 60,48 M EUR en 2018 pour un volume d’échanges global de 228,73 M EUR.

commerce bilat

 

Le stock d’IDE français en Bosnie-Herzégovine est faible et représentait 10,7 M EUR en 2017, soit 0,15 % du total du stock des IDE dans le pays selon les données de la Banque Centrale de Bosnie-Herzégovine. Toutefois, notre présence réelle est plus visible car certains investissements de marques françaises sont réalisés par l’intermédiaire de  filiales régionales (ex : croates).

IDE français en BH

 

Le principal investisseur « français » est le groupe laitier Lactalis. Toutefois cet investissement ayant été réalisé par sa  filiale croate Dukat, il n’est pas comptabilisé dans le stock d’IDE français. L’autre groupe significatif est le groupe d’ingénierie pétrolière et gazière Technip qui détient une participation à hauteur de 33 % dans le capital de Petrolinvest.

Il existe également dans le pays une dizaine de filiales françaises (Sanofi-Aventis, Groupe Seb, l’Oréal, Schneider Electric, Suez environnement (Safège), Pernod Ricard, AGS  etc.). Une vingtaine d’autres sociétés sont présentes par le canal d’agents/distributeurs : Renault, Michelin, Peugeot, Citroën, Publicis, Yves Rocher, Bic, Legrand, Sogal, Lafuma, Orchestra, L’Occitane, Okaïdi, Naf-Naf … Ces implantations à vocation purement commerciale ne représentent, toutefois, qu’un volume d’investissement limité.

A noter que des investisseurs provenant d’Etats du Moyen-Orient ont permis l’arrivée du groupe ACCOR en Bosnie-Herzégovine qui a signé 4 accords de franchise-management d’hôtels en 2017. Le premier projet est un contrat de franchise (avec un groupe koweitien) pour le complexe touristique de luxe 5* MGallery by Sofitel Tarcin Forest Resort & Spa situé aux alentours de Sarajevo. Il s’agit d’un nouveau « resort », situé en forêt et montagne. Le second est situé à Sarajevo, dans l’une des constructions «modernes» les plus emblématiques de la capitale bosnienne (le Suisseôtel). Le troisième concerne un Novotel, hôtel déjà existant. Le quatrième contrat concerne un hôtel Ibis à Sarajevo.

  1. principalement sous la forme de traitement en perfectionnement passif, et affichent une baisse de 10, 7 % en 2018, où elles ont atteint 84,12 MEUR.