Avec un taux d’ouverture de 39,5 % en 2017, Oman apparaît très ouvert aux échanges commerciaux, reflet en
large partie de la petitesse de son marché intérieur (4,6 millions d’habitants) et du faible développement relatif
de son industrie. La structure de ses échanges reste fortement biaisée par le poids toujours prépondérant des
hydrocarbures (58,3 % des exportations totales). L’importance des exportations pétrolières en volumes et
l’étroitesse du marché intérieur favorisent une balance commerciale structurellement excédentaire. Dans le
contexte de remontée des cours du baril de pétrole, de 40,1 USD en moyenne en 2016 à 51,3 USD en 2017,
Oman a vu son solde commercial rebondir à 8,8 Mds USD l’an dernier, représentant 12,2 % du PIB. Malgré
tout, restant très inférieur à son niveau de 2014 (31,7 % du PIB), l’excédent commercial n’a pas permis de
réduire le déficit courant, toujours particulièrement élevé (-15,5 % du PIB en 2017). Si la Chine reste, de loin,
le 1er client du pays avec 34,4 % des ventes totales (absorbant notamment 69,6 % des ventes d’hydrocarbures),
le principal fournisseur d’Oman demeure les Emirats arabes unis (42,8 % des importations) compte tenu du
rôle de plateforme assuré par ces derniers. La France est passée du 14ème rang en tant que fournisseur d’Oman
en 2016 au 13ème rang l’an passé, avec une part de marché de 1 %.