Bien que chacune des sept questions posées ait reçu un soutien à plus de 99%, la consultation populaire anti-corruption, organisée à l’initiative notamment de l’ex-candidate écologiste aux élections présidentielles Claudia Lopez et soutenue par la quasi-totalité de la classe politique, n’est pas parvenue à atteindre le quorum d’un tiers de l’électorat (11,7 M de votants contre 12,1 nécessaires). Les propositions portaient notamment sur la baisse des salaires des hauts fonctionnaires et des parlementaires (à 25 salaires minimum, soit environ 5.700 euros, contre 40 salaires minimum actuellement), l’obligation de publication des déclarations d’impôts des élus, la limitation à trois du nombre de mandats des parlementaires, la suppression de l'assignation à résidence au lieu de la prison pour les faits de corruption et  l’impossibilité pour des entreprises condamnées pour corruption de signer des contrats avec l’Etat. L’exécutif compte désormais présenter ses propres mesures anti-corruption devant les parlementaires.