Un pic de croissance a été observé en avril et en mai avec une hausse du PIB respective de 7,8% et 6,4% du fait de la forte demande externe, d’une demande interne soutenue, de la hausse de l’investissement public (+ 20%) et d’un effet de base. Les secteurs de la pêche, de la manufacture et de l’agroalimentaire sont les plus dynamiques. Il s’agit, malgré les difficultés persistantes sur le front institutionnel, d’une récupération économique généralisée. Toutefois le rythme de croissance devrait ralentir au cours du deuxième semestre, autour de 3,5%, avec une demande extérieure moins soutenue, dans un contexte de guerre commerciale qui risque d’accentuer le repli des prix des matières premières (dont le cuivre) et de pousser à la hausse les taux d’intérêt. Les élections régionales et municipales dans l’ensemble du pays le 7 octobre prochain auront aussi comme effet un frein sur l’investissement public en fin d’année.