Des exportations françaises qui fluctuent au rythme des grands contrats.

Nos échanges avec ce pays se sont élevés à 72,9 M EUR sur l’année 2017, soit une diminution de 44% par rapport à 2016. Le commerce extérieur turkmène s’est par ailleurs sensiblement redressé, après une très forte contraction en 2016 (+22,5% pour les exportations bénéficiant du rebond des cours des hydrocarbures, +1,35% pour les importations).

En 2017, nos exportations se sont élevées à 68,5 M EUR, en repli de 31% par rapport à 2016. Ce recul s’explique principalement par l’absence de nouveaux grands contrats, moteur traditionnel de nos échanges avec le Turkménistan. Nos ventes fluctuent ainsi régulièrement au gré des contrats et des retombées des chantiers de construction réalisés par nos groupes de bâtiment et travaux publics.

Les importations françaises sont également très variables : elles se sont effondrées à 4,4 M EUR en 2017, soit un recul de 86,1% par rapport au pic enregistré l’année précédente. Ces variations s’expliquent en totalité par les fluctuations de nos achats d’hydrocarbures en provenance du Turkménistan.  

 

graphique échanges commerciaux

Un solde commercial traditionnellement excédentaire en faveur de la France.

Les échanges avec le Turkménistan dégagent régulièrement un solde excédentaire en faveur de la France. Avec +64,08 M EUR en 2017, celui-ci est toutefois en léger  recul de 5,06% par rapport à 2016, en raison d’une baisse de nos exportations en valeur.

La France est un fournisseur secondaire du Turkménistan.

Selon les statistiques officielles turkmènes , avec une part de marché de 1,6% en 2016, la France est le 10ème fournisseur du Turkménistan (elle était 11ème en 2015). La Turquie (35,6%) est de loin le premier fournisseur du pays et est présente dans l’ensemble des secteurs clés.