Alors que la levée des sanctions renforcées intervenue le 16 janvier 2016 n’avait pas eu le temps de produire ses effets sur l’année budgétaire 2015/2016 (21 mars 2015 / 20 mars 2016) qui s’est achevée sur une croissance négative (-1,6%), l’année 2016/2017 a été celle du rebond. D’après les dernières estimations du FMI, la croissance du PIB en volume s’est en effet établie à 12,5 % au terme de cet exercice. Ce net regain de l’activité est essentiellement imputable à la reprise plus rapide qu’attendu de la production et des exportations de pétrole brut qui ont quasiment retrouvé leur niveau d’avant sanctions. Il devrait se traduire, dans un contexte de hausse du prix du baril, par une consolidation de l’excédent du compte courant et par une réduction du déficit budgétaire d’ici la fin de l’exercice 2017/2018. L’inflation a poursuivi son mouvement de reflux amorcé en 2013 et est demeurée sous la barre des 10% en 2016/2017.