Selon l’Office ghanéen des statistiques repris par l’agence Bloomberg, le PIB du Ghana aurait crû de 9,3% au cours du T3 2017, après 6,3% au T1 et 9% au T2. Le secteur gaz/pétrole continuerait de porter la croissance, suite au report en 2018 de la fermeture de la plateforme Turret et au lancement avancé en juillet dernier de la production des champs gaziers de Sankofa-Gye-Nyame. Une part de la croissance attendue pour 2018 devrait donc finalement intervenir en 2017 (le FMI prévoyait en septembre dernier une croissance de 9% en 2018 tandis que l’Office ghanéen des statistiques l’estime désormais à 6,8%). Cette conjoncture devrait permettre au gouvernement de réaliser ses objectifs annuels de croissance (6,3%) et de réduction du déficit public (-4,8% du PIB), bien que la croissance hors pétrole et le montant des recettes fiscales demeureraient plus faibles qu’escomptés. Après avoir connu en 2016 son plus faible taux de croissance depuis 25 ans (+3,5%), 2017 apparait ainsi comme une année de sortie de crise pour le Ghana. Un contexte favorable s’offre désormais au gouvernement pour consolider davantage les finances publiques du pays,  dans le cadre du programme FMI qui court jusqu’en décembre 2018.