La sortie de la procédure pour déficit excessif, l’amélioration de la notation de la dette souveraine par les agences internationales et la vigueur de la reprise économique ont permis au Portugal de réduire depuis ce printemps son coût de financement de manière beaucoup plus importante que la plupart des autres pays européens. Cette tendance s’est accentuée avec le relèvement de la notation par l’agence Standard & Poor’s en septembre et devrait être confortée par celui de deux crans publié par l’agence Fitch le 15 décembre.
Cependant, l’importance de la dette publique portugaise (126,2 % du PIB en 2017) comme celle de la charge correspondante (3,9 % du PIB en 2017) continue de constituer un enjeu majeur pour les finances publiques et un facteur de risque en cas de retournement des marchés de la dette souveraine et/ou de la conjoncture économique internationale. Dans ce contexte, l’Institut de Gestion du Trésor et de la Dette Publique (IGCP) met en œuvre une gestion de la dette reposant sur trois piliers : le préfinancement du besoin de financement d’une année sur l’autre, la gestion du profil des échéances de remboursement des titres de dette et la diversification de la base d’investisseurs.