Ces plateformes, qui opèrent comme intermédiaires sur un marché comprenant plusieurs versants, rassemblent une grande variété d’acteurs : ceux qui offrent un service à des utilisateurs tout en offrant une visibilité aux annonceurs de publicité (ex : Google), ceux qui facilitent les transactions (ex : Blablacar) et bien d’autres encore. Toutes ces plateformes ont cependant en commun de se caractériser par des externalités de réseau liées à l’intérêt pour chaque utilisateur d’être en contact avec beaucoup d’autres utilisateurs sur les différentes faces du marché. Elles procurent des services de grande valeur à leurs utilisateurs et, dans de nombreux cas, ont amélioré la fluidité des marchés. Toutefois, les externalités de réseau favorisent la concentration des marchés et mènent parfois à des situations de quasi-monopole, quoique l’innovation rapide qui caractérise fréquemment ces secteurs pourrait jouer contre le maintien de ces positions dominantes.

Animation et intervenants

  • Jérôme Philippe, économiste, avocat associé chez Freshfields Bruckhaus Deringer
  • Jacques Crémer, professeur d’économie à la Toulouse School of Economics, membre du Conseil National du Numérique
  • Le débat a été animé par Étienne Pfister, chef du service économique de l’Autorité de la concurrence.