Ce séminaire a abordé le problème de la concurrence dans le secteur de la santé.

Largement considérée comme un bien public, la santé nécessite la garantie d’un accès universel aux soins. Ce secteur est donc soumis à une forte régulation, qui se concrétise entre autres par un système d’assurance maladie obligatoire couvrant l’ensemble des patients et dans la fixation des prix de certaines prestations de soins et de médicaments. Pour autant, la concurrence peut s’exercer dans de nombreux domaines, notamment à travers le choix par le patient de son prestataire de soins ou d’un organisme complémentaire d’assurance maladie (OCAM), de façon plus indirecte par la présence sur le marché de médicaments génériques face au princeps, ou encore à travers la constitution de réseaux de soins.

Questions clés abordées lors du séminaire

  • Le développement de la concurrence dans le secteur de la santé est-il bénéfique compte-tenu des imperfections de  marché qui le caractérisent ? La concurrence permet-elle de les diminuer ?
  • Quelle place pour la concurrence selon les différents marchés de la santé : médicaments, prestations de soins ? A quels  niveaux de la chaîne de l’offre et par quels agents ?
  • Quelles sont les pratiques susceptibles d’être mises en oeuvre par les réseaux de santé, et leur impact sur l‘organisation  concurrentielle des prestations de soins? Comment les autorités de concurrence peuvent-elles les appréhender ?

Intervenants :

  • Jérôme Philippe, Avocat au barreau de Paris, avocat associé chez Freshfields Bruckhaus Deringer
  • Laurent Flochel, Vice-président du cabinet de conseil en économie CRA Charles River Associates

 


Le débat a été animé par Anne Perrot, Vice-présidente de l’Autorité de la concurrence.