AFRIQUE DU SUD

Le commerce extérieur de l’Afrique du Sud a progressé de +4,3 % en g.a en 2017 après +3,6 % l’année précédente. Historiquement, le commerce est soutenu par une hausse simultanée des exportations et des importations, phénomène qui se vérifie encore cette année (respectivement +7,9 % et +0,7 % en g.a). Leurs rythmes de progression restent très dépendants de paramètres extérieurs : les exportations sont conditionnées par le cours du rand ainsi que celui des matières premières (ralentissement de la croissance de 7,7 % à 3,5 % en g.a en 2015) tandis que les importations sont tributaires du dynamisme de l’activité économique (leur rythme de progression en 2017 est quasiment similaire à celui de la croissance du PIB).

Du côté des exportations, le pays vend principalement (1) des produits miniers notamment des produits minéraux (+25,1 % du total des exportations en 2017), des pierres précieuses (+16,7 % du total) et des métaux de base (+11,8 % du total), (2) des véhicules automobiles, aéronautiques et équipements de transport (+11,9 %) et (3) des machines et appareils électriques (+8,0 %). Du côté des importations, le pays achète en majorité des (1) machines et appareils électriques (23,4 % du total des importations en 2017), (2) des produits minéraux (+15,1 % du total) et (3) des produits des industries chimiques (+10,9 %). La structure du commerce extérieur de l’Afrique du Sud reste peu diversifiée, les exportations et les importations étant toutes deux centrées autour de 5 postes qui totalisent respectivement près de ¾ total des ventes et 2/3 des achats.

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Comme en 2016, la Chine, les Etats-Unis et l’Allemagne sont les trois premiers clients et fournisseurs de l’Afrique du Sud. La Chine occupe le premier poste aussi bien en termes d’exportations que d’importations. Les Etats-Unis et l’Allemagne sont tous les deux en perte de parts de marché depuis les années 2000, notamment en raison de l’émergence de pays asiatiques comme la Chine ou l’Inde. En 2017, les Etats Unis étaient le 2^ème client (7,5 % des ventes) et 3^ème fournisseur (6,6 % des achats) de l’Afrique du Sud et inversement pour l’Allemagne (7,1 % des ventes et 11,5 % des achats).

Du côté des soldes commerciaux, l’Afrique du Sud enregistre ses plus importants excédents bilatéraux avec les même pays d’Afrique australe qu’en 2016 : le Botswana est toujours en tête (excédent de 3,1 Mds EUR), suivi de la Namibie (2,4 Mds EUR) et de la Zambie (1,8 Mds EUR). A l’inverse, les principaux déficits bilatéraux du pays sont avec la Chine (-5,9 Mds EUR), l’Arabie Saoudite (-3,1 Mds EUR) et l’Allemagne (-2,9 Mds EUR).

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En 2016, la France était le 2^ème fournisseur européen et 7^ème fournisseur global de l’Afrique du Sud avec une part de marché d’un peu plus de 3 %. Bien que celle-ci n’est que légèrement diminuée (à +2,5 %) l’an passé, elle est désormais le 10^ème fournisseur global et le 4^ème européen, derrière l’Allemagne, le Royaume-Uni et l’Italie.  Elle se positionne néanmoins dans les 10 premiers fournisseurs de l’Afrique du Sud sur 10 des 22 grandes lignes de produits répertoriés par le Department of Trade and Industry, sa part de marché la plus importante étant dans le secteur des « produits de l’industrie chimiques » avec +6,7 %.