Le mot de la Cheffe du Service économique

 

Mesdames, Messieurs les représentants de sociétés françaises,

 J’ai le plaisir de m’adresser à vous, en ce milieu d’année 2022 dominé par les débats sur le budget 2022-2023 de la Présidente Samia Suluhu Hassan, ayant succédé il y a désormais un an au Président Magufuli. Les grandes lignes du « plan stratégique Tanzanie 2025 » sont mises en œuvre et les grands travaux d’infrastructures se poursuivent, mais certaines priorités de développement se confirment : accès à l’eau, électricité rurale, agriculture, éducation, santé… Afin que ces projets puissent être accompagnés d’investissements, la Présidente a assoupli la gouvernance politique pour restaurer la confiance et améliorer le climat des affaires.

L’économie tanzanienne s’est montrée plutôt résiliente face à la pandémie de Covid-19. La croissance annuelle de 6,4% en moyenne entre 2000 et 2018 s’est réduite à 5,6% sur la période 2019-2021 du fait de la crise sanitaire et de la perte de revenus touristiques. Les conséquences de la guerre en Ukraine comme partout ailleurs sont là et se traduisent par des tensions sur les marchés de céréales et une hausse des prix des carburants, du transport et des marchandises. Pour autant, la Tanzanie conserve une croissance positive et les indicateurs macro-économiques demeurent satisfaisants. Sur l’année, la croissance devrait se situer à 4,8% et converger vers 5,5% à moyen terme, soutenue par les grands chantiers d’infrastructures en cours.

Les visites bilatérales, celle du ministre Franck Riester en octobre 2021 en Tanzanie et la venue de la Présidente Samia Suluhu Hassan en France en février 2022 ont relancé une dynamique dans la relation bilatérale franco-tanzanienne, porteuse de projets pour les entreprises françaises. En mai 2022, une mission conjointe en Tanzanie d’entreprises emmenées par MEDEF International, Bpifrance et Business France, reçue par la présidente elle-même, a confirmé l’ouverture du pays aux investissements internationaux et aux projets menés par les entreprises, PME-PMI et grands groupes.

Ainsi donc, des opportunités se présentent pour les entreprises françaises désireuses de participer aux projets structurants du gouvernement : traitement et gestion de l’eau, urbanisation durable, développement des services, moyens et infrastructures de transports (routières, aéroportuaires, portuaires), génération d’énergie (renouvelable en particulier), santé, agriculture, tourisme et sécurité-défense…

 Equipe 2022

Le Service économique de Dar es Salam est à votre disposition.

                                                                                                  Annie Biro

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