Le commerce extérieur du Kenya en 2018

En 2018, le Kenya a enregistré un déficit commercial de 11,4 Mds USD soit 12,9 % du PIB, soit un creusement de 438 MUSD par rapport à 2017 (+4,0 %). Ce léger creusement du déficit s’explique d’abord par une hausse des importations de pétrole (+590 MUSD), imputable à l’augmentation des prix du baril de pétrole (+ 27 % sur l’année 2018), et plus modestement celle des machines industrielles (+140 MUSD). A l’inverse, les importations alimentaires enregistrent une forte baisse (- 653 MUSD) pour retrouver leur niveau antérieur à 2017 – année marquée par une forte hausse des importations alimentaires liée aux mauvaises récoltes, conséquence de la vague de sécheresse qui a sévi de septembre 2016 à fin 2017. De leur côté, les exportations enregistrent une hausse de 305 MUSD, portée notamment par celle des produits horticoles (+ 108 MUSD).

La structure des échanges commerciaux du Kenya reste la même : les deux premiers postes d’exportations – thé et horticulture – représentent la moitié des exportations totales du Kenya alors que le pays importe principalement des intrants industriels et des machines, postes qui constituent encore la moitié des importations totales du pays.

Depuis les années 2000, la part de marché de l’Union Européenne est en recul au profit des économies émergentes. Les principaux fournisseurs du Kenya restent la Chine et l’Inde avec respectivement 21 % (3,7 Mds USD) et 10 % (1,8 Mds USD) des importations totales, suivis par l’Arabie Saoudite (1,7 Mds USD). La sous-région est-africaine demeure la première destination des exportations kényanes, suivie par l’Union Européenne. A lui seul, l’Ouganda reçoit 10 % des exportations kényanes.

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