Agriculture et agroalimentaire

Contexte agricole et relations internationales

tableau

 

Ce qu’il faut retenir
  • L’Italie est un pays dont la population est âgée et diminue. Sur le plan économique, pénalisée par une faible productivité et un endettement public élevé, elle fait face à une croissance fragile et à un taux de chômage qui reste important.
  • La péninsule connaît des conditions naturelles (sols et climats) variées avec un relief très marqué. Un tiers seulement de la surface agricole utile (SAU) se trouve en zone de plaine.
  • 4ème pays agricole européen après la France et juste derrière l’Allemagne et l’Espagne sur la base de la valeur de la production (52,1 Md€) en 2018, l’Italie occupe la 1ère place s’agissant de la valeur ajoutée (32,2 Md€).
  • Les structures de production italiennes sont petites et nombreuses. La surface moyenne des fermes, bien qu’en augmentation, n’est que de 12 ha (2013). La population agricole reste relativement importante. Les disparités entre le Nord (plus structuré et plus productif), et le Sud et les îles (plus extensifs et moins organisés) sont marquées. Le revenu agricole, en baisse entre 2013 et 2017, a connu une amélioration en 2018.
  • Le secteur des industries alimentaires affiche des résultats économiques positifs, tiré notamment par ses très bonnes performances à l’export.
  • L’Italie occupe la 1ère place européenne en matière de productions sous signes de qualité (AOP, IGP ou STG). Elle est également l’un des leaders de l’agriculture biologique en UE (15,4 % de la SAU italienne en bio en 2017).
  • Tous secteurs confondus, l’Italie bénéficie d’une balance commerciale positive (+44 Md€ en 2018 pour les biens et services), notamment avec la France. En 2018, elle a contribué à 8,6 % du déficit commercial français.
  • En 2018, la France était le 2ème partenaire commercial de l’Italie (2ème fournisseur et 2ème client) derrière l’Allemagne. Inversement, l’Italie était le 4ème client (derrière l’Allemagne, les USA et l’Espagne) et le 3ème fournisseur (derrière l’Allemagne et la Chine) de la France.
  • L’Italie est déficitaire pour les produits agricoles (-7,7 Md€ en 2018). Elle est ainsi le 1er client de la France pour ces produits (2,2 Md€ en 2018, soit 15 % du total des exportations françaises). L’Italie est en revanche excédentaire pour les produits alimentaires transformés (+4,8 Md€ en 2018).
  • Forces du secteur agricole italien : renommée mondiale de nombreux produits emblématiques, capacité à valoriser l’origine italienne, importance culturelle de la gastronomie et de l’alimentation.
  • Faiblesses du secteur agricole italien : prix du foncier élevé, structures à moderniser, manque d’organisation des filières, forte exposition aux risques naturels, exploitation illégale de la main-d’œuvre dans certaines régions. 

 

Production agricole

1.   Contexte : territoire, population et situation économique

 La superficie de l’Italie est inférieure de près de deux fois à celle de la France métropolitaine. Le territoire italien est majoritairement collinaire (42 %), tandis que les montagnes en représentent plus du tiers (35 %) et que moins du quart (23 %) se trouve en plaine. La densité moyenne italienne, de 201 habitants/km², est deux fois plus importante qu’en France. Sur le plan démographique, l’Italie se caractérise par une population en diminution (depuis 2015) et dont l’âge moyen est très élevé (45,7 ans, deuxième pays le plus âgé au monde derrière le Japon). Enfin, 8,3 % des résidents italiens sont étrangers. Les communautés étrangères les plus importantes vivant en Italie sont celles en provenance de Roumanie (23 %), Albanie (9 %) et Maroc (8 %).

Par ailleurs, le territoire italien est fortement exposé aux risques naturels : sismique, climatique et volcanique dans certaines zones.

Affectée par la pandémie, en 2020, la prévision de croissance gouvernementale du PIB est de -9%. La croissance (+0,3% en 2019) est en-deçà de celle de la zone euro (1,2%). Le taux de chômage reste élevé (9,7% au troisième trimestre 2020), particulièrement chez les jeunes (28,9% en juillet 2019). En dépit des réformes structurelles mises en œuvre depuis 2012, la croissance économique est contrainte par la faiblesse de sa productivité, en stagnation dans le secteur industriel et en baisse dans l’agriculture.

2.   Agriculture

 La SAU italienne représente 13,1 Mha, dont un tiers seulement en zone de plaine. Le nombre d’exploitations agricoles en Italie est plus important que dans de nombreux autres pays européens (1,5 million en 2015). Elles sont essentiellement individuelles et familiales, avec un nombre de jeunes agriculteurs faible : seuls 4,5 % des chefs d’exploitations avaient moins de 35 ans en 2013 (contre 8,8 % en France). La taille moyenne des exploitations s’accroît (de 8,0 ha en 2010 à 12,0 ha en 2013) mais reste inférieure à la moyenne européenne (16,1 ha).

Les terres agricoles sont chères (20 000 €/ha en moyenne nationale), avec des niveaux de prix très élevés pour les terres en zone de plaine (31 000 €/ha en moyenne, dont 44 000 €/ha dans le Nord-Est).

L’Italie est le quatrième pays agricole de l’Union européenne après la France, l’Allemagne et l’Espagne (valeur de la production agricole de 52,1 Md€ en 2018). Mais l’Italie se distingue ces dernières par sa capacité à dégager une forte valeur ajoutée. Elle occupe sur ce plan la première place européenne, avec (32,2 Md€ en 2018, soit une valeur ajoutée par hectare plus de deux fois supérieure à celle de la France.

Globalement, la valeur de la production et la valeur ajoutée du secteur agricole suivent une tendance à la hausse depuis 2009. Mais l’indice de revenu agricole ne suit pas une tendance aussi linéaire : en progression entre 2010 et 2013, il a reculé entre 2014 et 2017, puis a augmenté de nouveau en 2018.

Près des deux tiers du chiffre d’affaires agricole de l’Italie provient des productions végétales.

L’Italie est le 1er producteur européen de riz (1,6 Mt en 2018). Elle produit également du maïs (6,2 Mt de maïs grain et 22,0 Mt de maïs ensilage en 2018) ainsi que du blé en quantité relativement plus limitée (2,8 Mt de blé tendre et 4,3 Mt de blé dur en 2018). En 2018, l’Italie a produit également 1,9 Mt de betteraves à sucre et 1,3 Mt de pommes de terre.

Le pays est également, avec l’Espagne, le principal producteur européen de fruits (10,2 Mt en 2017) et le deuxième producteur de légumes (11,8 Mt en 2017) derrière l’Espagne. Sa gamme inclut toutes les productions continentales et méditerranéennes.

L’Italie consacre près de 10 % de sa SAU à la production de légumes, fruits frais, agrumes et fruits à coque. Les productions de légumes les plus importantes en volume sont les tomates (6,1 Mt en 2018), les melons et pastèques (1,2 Mt en 2017), les choux (0,7 Mt en 2017), les carottes (0,5 Mt en 2017) et les courgettes (0,5 Mt en 2017). En ce qui concerne les fruits, les productions principales étaient les pommes (2,5 Mt en 2018), les pêches et nectarines (1,3 Mt en 2018), les agrumes (2,8 Mt), le raisin de table (0,9 Mt en 2017), les kiwis (0,6 Mt en 2017).

Avec 55 Mhl de vin produits en 2018 (et 46 Mhl estimés pour 2019), l’Italie est selon les années le 1er ou 2e producteur mondial en volume derrière la France, fortement positionnée à l’exportation notamment sur le marché américain. Premier poste à l’export, le vin a représenté 15 % de la valeur des ventes agroalimentaires italiennes en 2018. Mais le prix moyen des vins italiens à l’export reste inférieur à celui des vins français. De plus, la hausse des exportations italiennes au cours des dernières années a été tributaire du succès du Prosecco.

L’huile d’olive est une autre production emblématique du pays, avec une production de 430 000 t en 2017. Néanmoins, la production subit depuis 2011 une diminution tendancielle et est désormais soumise à une très forte variabilité annuelle (-50 % en 2014, -60 % en 2016). L’année 2018 a été particulièrement mauvaise, avec une production limitée à 175 000 t en raison notamment de conditions climatiques défavorables. La région des Pouilles, qui concentre la moitié de la production nationale, est également confrontée depuis 2013 aux effets de la présence de la bactérie Xylella fastidiosa. L’Italie est également une plaque tournante de l’huile d’olive puisque les marques italiennes utilisent de grandes quantités d’huiles importées, tant pour la consommation interne à l’Italie que pour la réexportation. Elle importe des volumes supérieurs à sa consommation intérieure : ses principaux fournisseurs sont l’Espagne, la Tunisie et la Grèce.

Les produits issus de l’élevage représentent en valeur environ le tiers de la production agricole italienne, avec la production de viandes (20 %) suivie du lait (environ 10 %) et des œufs (2 à 3 %). Ces trois secteurs sont fortement concentrés dans les exploitations intensives du Nord de l’Italie : les régions Piémont, Lombardie, Vénétie et Emilie-Romagne regroupent 70 % du cheptel de bovins-viande et trois quart de la production de lait de vache. Le pays est largement déficitaire pour ces trois productions, en particulier le lait et la viande (taux d’auto-approvisionnement de seulement 52 % en 2017 pour la viande bovine et de 76 % pour le lait).

En production de viande bovine, l’Italie se caractérise par l’activité principale d’engraissement de jeunes bovins importés très majoritairement de France (81 % en 2017, avec plus de 650 000 animaux). Alors que le nombre de têtes de bovins abattus en Italie a diminué d’un quart entre 2006 et 2015, les années 2016 et 2017 (2,65 M de têtes) ont vu une légère reprise.

L’Italie importe également directement de la viande, essentiellement en provenance d’autres pays européens. En 2017, la France était le 2ème fournisseur de viande bovine en Italie (20 %), devancée par la Pologne (21 %).

L’Italie est donc un client stratégique de la filière viande bovine française. En 2018, près d’un tiers de ses exportations en volume y était destiné.

Le lait de vache produit en Italie (12,1 Mt en 2018, soit moitié moins qu’en France) est destiné pour moitié à la fabrication de fromages sous appellation d’origine, le reste étant transformé par l’industrie (30 %) ou consommé sous forme de lait frais (10 %). Le prix moyen du lait à la production en Italie est systématiquement supérieur à la moyenne européenne, reflétant l’importance de la valorisation permise grâce à la transformation fromagère mais également le haut niveau des coûts de production. La production de lait d’ovins et caprins était de 464 000 t en 2017, dont 86 % était destiné à la production de fromages (la moitié sous indication d’origine).

En 2018, la France était le premier débouché pour les exportations italiennes de fromages (20 % de la valeur des exportations italiennes). Inversement, elle était le deuxième fournisseur de lait (21 % de la valeur des importations italiennes) derrière l’Allemagne (35 %).

Dans le secteur de la pêche, l’Italie occupe la deuxième place européenne en nombre de navires, derrière la Grèce, mais la capacité de la flotte italienne diminue selon un rythme régulier. En 2017, l’Italie comptait 12 250 navires, pour une puissance de 1 M de kW. Le volume de capture était de 192 000 t, plaçant l’Italie seulement à la huitième place européenne. La Sicile (19 %), les Pouilles et les Marches (13 %) sont les régions qui enregistrent le plus de captures. Les principales espèces pêchées sont le merlu, l’anchois, les crevettes roses et rouges, la seiche et l’espadon.

La valeur ajoutée du secteur de la pêche représente moins de 0,1 % du PIB italien. Le pays connait un déficit commercial important pour les produits de la mer : en 2017, le volume des importations était de 1,1 Mt, contre seulement 123 000 t d’exportations. Les principaux fournisseurs de l’Italie sont l’Espagne, la Suède, la Grèce et la France.

3.   Industries agroalimentaires

L’Italie est le deuxième pays industriel d’Europe derrière l’Allemagne, tous produits confondus. S’agissant des industries agroalimentaires (IAA), l’Italie occupe le deuxième rang européen derrière la France sur la base du nombre d’entreprises (20 %) et le troisième rang derrière l’Allemagne et la France s’agissant du chiffre d’affaires (11,6 %).

Au sein du secteur manufacturier italien, les IAA (y compris boissons) occupent une place prépondérante (11 % de la valeur ajoutée et 12 % des emplois en 2018). Avec un chiffre d’affaires de 120 Md€ en 2017 (+21 % par rapport à 2011), les IAA italiennes ont particulièrement bien résisté à la crise et à l’atonie de la consommation intérieure et elles constituent l’un des moteurs de l’économie nationale.

Le secteur agroalimentaire italien se caractérise par un nombre important d’entreprises, de taille relativement limitée (7,4 employés par entreprise contre 9 pour la France et 16 en moyenne dans l’UE-28), souvent familiales et artisanales. Les IAA sont très majoritairement situées dans le Nord du pays. La Lombardie et l’Emilie-Romagne concentrent ainsi 42 % du chiffre d’affaires et 38 % de la valeur ajoutée du secteur.

Les principaux groupes industriels alimentaires sont, par ordre décroissant de chiffre d’affaires réalisé en Italie : Parmalat, controlé par le groupe Lactalis ; Cremonini, leader de la production de viande bovine et actif dans distribution de produits alimentaires et la restauration rapide ;  Barilla ; Veronesi, producteur de viande et charcuteries ainsi que d’alimentation animale ; Ferrero ; Lavazza ; Casillo, actif dans la transformation et la commercialisation du blé ; Gesco, dont la marque principale est Amadori, qui produit des plats préparés à base de viande ; Nestlè ; Lactalis Italia.

D’autres spécialités de l’agroalimentaire italien telles que, par exemple, certains jambons (Prosciuto di Parma, San Daniele…) ou fromages à pâte dure (Parmigiano Reggiano, Grana Padano…) sont fabriquées par une multitude d’entreprises économiquement indépendantes mais fédérées autour du produit au sein d’un consortium support.

L’Italie occupe la première place européenne en matière de productions sous signe de qualité. Elle compte le plus grand nombre d’appellations d’origine protégée (AOP), d’indications géographiques protégées (IGP) et de spécialité traditionnelles garanties (STG) : 299 hors vin et spiritueux, 526 en vin et 38 en spiritueux fin 2018.

L’Italie est également l’un des leaders de l’agriculture biologique dans ‘Union européenne, tant du point de vue de la production (15,4 % de la SAU italienne en bio en 2017) que de la consommation (troisième marché européen). De grandes marges de développement existent néanmoins puisque les produits bio ne comptent encore que pour moins de 5 % de la consommation alimentaire totale.

 

 Politique agricole  

La coordination entre les Régions et le gouvernement national a lieu au sein d’une instance appelée la « conférence État-Régions » qui comporte des sous niveaux sectoriels, comme c’est le cas pour l’agriculture. Les grandes décisions liées à l’application de la politique agricole commune (PAC) sont ainsi prises conjointement entre l’État et les Régions au sein de cette instance.

Au sein de l’exécutif régional, est désigné un « assessore » à l’agriculture, qui conduit l’application de la législation nationale et communautaire, prépare et exécute les lois régionales, notamment celles qui concernent l’application de la PAC.

Avec une enveloppe de plus de 37,5 Md€ (prix courants) pour la période 2014-2020, l’Italie est le 4èm bénéficiaire de la PAC (derrière la France, l’Allemagne et l’Espagne). Avec 27 Md€ prévus, le budget des aides directes du 1er pilier représente 72 % du financement européen reçu par l’Italie au titre de la PAC pour l’ensemble de la période. En raison d’un niveau d’aides directes par hectare très supérieur à la moyenne européenne, l’Italie est l’Etat membre qui a le plus contribué au processus de transfert des aides entre Etats membres (« convergence externe ») pendant la période 2014-2020.

L’État et les Régions ont fait preuve d’un certain conservatisme dans l’application de la PAC 2014-2020 et les différents leviers qu’offrent les textes européens ont été utilisés de manière à mettre en œuvre une convergence limitée des aides au niveau national.

L’enveloppe attribuée à l’Italie au titre du développement rural pour la période 2014-2020 est de 10,4 Md€ (+16 % par rapport à la période 2007-2013). Le 2nd pilier de la PAC est mis en œuvre à travers 21 programmes régionaux et 4 programmes nationaux, pour les questions liées à la gestion des risques, de l’irrigation, de la biodiversité et du réseau rural. Pour le 2nd pilier également, la nouvelle répartition entre régions est avant tout basée sur des critères historiques, auxquels ont été ajoutés quelques correctifs pour tenir compte de la capacité de dépense de chaque région, qui s’est révélée très hétérogène pendant la période 2007-2013. .

Au niveau national, le gouvernement italien entré en fonction en septembre 2019 a, dans le volet agricole de son programme, mis l’accent sur les enjeux environnementaux. Ainsi, les premières priorités concernent le développement de la filière biologique et des bonnes pratiques agronomiques, la maîtrise de l’artificialisation des sols et la préservation des cultures traditionnelles ainsi que de l’agriculture paysanne dans les zones « marginales ». L’accent est également mis sur la recherche agricole notamment concernant la durabilité des productions et la lutte contre les changements climatiques, l’utilisation efficace et durable des ressources hydriques et la diffusion accrue de l’agriculture de précision. Le programme prévoit aussi le renforcement de la règlementation relative à la protection des animaux.

En matière économique et structurelle, le gouvernement italien souhaite inciter l’activité des jeunes agriculteurs, développer les « mécanismes coopératifs » et renforcer les filières à tous les niveaux. La défense du « Made in Italy » reste un axe fondamental de l’action du gouvernement dans le secteur agroalimentaire, via le renforcement des règles européennes en matière d’étiquetage et de traçabilité des aliments ainsi que la lutte contre les agro-mafias et les fraudes alimentaires.

L’Italie devrait bénéficier de 36,1 Mds € au titre de la PAC 2021-2027 (25,4 Mds € pour le 1er pilier et 10,1 Mds € pour le 2d pilier), soit une baisse de 1% par rapport à 2014-2020. Cependant, l’agriculture italienne devrait bénéficier également de fonds issus duplan de relance Next Generation EU, au travers du plan de relance et de résilience.

 

 Échanges commerciaux

 L’Italie bénéficie depuis 2012 d’une balance commerciale positive (+53 Md€ en 2019). Tous secteurs confondus, le déficit commercial de la France avec l’Italie s’est fortement creusé au cours des dix dernières années, s’établissant à -5,7 Md€. En 2019, la France était le 2ème partenaire commercial de l’Italie (2ème fournisseur et 2ème client) derrière l’Allemagne. La France absorbe par ailleurs 10,5 % des exportations italiennes. Inversement, l’Italie était en 2019 le 2ème partenaire commercial de la France : 3ème client et 3ème fournisseur.

Les principales destinations des exportations de produits alimentaires italiens, par ordre décroissant l’Allemagne (16,7 %), la France (11,3 %), les Etats-Unis (10 %) et le Royaume-Uni (8,1 %).

L’excédent agricole et agroalimentaire de la France a été divisé par 2 depuis 2011 (1,2 Md€), sous l’effet conjugué d’un repli des exportations (5,7 Md€, -2% par rapport à 2018) et d’une progression des importations (4,6 Md€, +39%). Depuis 2015, le volume d’échanges de produits agricoles et agro-alimentaires a crû de 13% (à 10,3 Md€ en 2019, dont 72% de produits de l’industrie agroalimentaire). Au 1er trimestre 2020, les exportations ont baissé de 2% en g.a (à 602 M€ contre 614 M€) et les importations de 0,5% en g.a (à 461 M€ contre 473 M€).

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