Relations bilatérales et commerce extérieur

Reykjavik

 

RELATIONS COMMERCIALES BILATÉRALES

Le volume total des échanges commerciaux bilatéraux de biens (603 M€ cumulés) est en augmentation en tendance depuis dix ans. 2022 a été une année exceptionnelle pour les échanges bilatéraux liée au rattrapage post-Covid. 2023 confirme la tendance à la hausse depuis 10 ans même si les échanges bilatéraux ont été un peu moins dynamiques qu’en 2022.  En 2023, la France a importé 385 M€ de biens d’Islande, ie env. 30% de plus que la moyenne de 300M€ enregistrée de 2015 à 2020. Et elle a exporté 218M€ de biens vers l’Islande, ie +118% par rapport à la moyenne d’env. 100M€ enregistrée chaque année entre 2015 et 2021 (sauf en 2017 et 2022).

Si les échanges depuis ou vers l’Islande occupent une place faible pour le commerce extérieur français, la France est un partenaire important pour l’Islande.

En 2023, la France est son 4e pays partenaire pour ses exportations et son 10e fournisseur en termes d’importations. À l’inverse, l’Islande n’est que le 80ème fournisseur de la France (provenance des importations) et le 108ème débouché pour nos exportations (source DGDDI).

Dans le secteur des biens, les échanges sont concentrés dans un nombre réduit de secteurs (principaux produits échangés : matériel électrique, machines et équipements d’usage général, produits de la construction automobile (véhicules et pièces détachées)).

Le solde commercial est déficitaire pour la France (- 167 M€), mais connaît une certaine amélioration ces dernières années (à titre de comparaison, le déficit commercial bilatéral était de -217M€ en 2018 et -308M€ en 2021 par exemple).

LE COMMERCE EXTÉRIEUR, MOTEUR ESSENTIEL DE LA CROISSANCE ISLANDAISE, RESTE DOMINÉ PAR LE TOURISME, LA PECHE ET L’ALUMINIUM

En raison de facteurs géographiques et de la taille de sa population, l'économie islandaise est fortement tributaire du commerce extérieur.

En 2023, les exportations et les importations islandaises de biens et de services ont ainsi représenté 86,9% du PIB (soit environ 25 Mds€), les exportations représentant 46% du PIB (13,2 Mds €) et les importations 44% (12,6 Mds€).

Les sources de revenus du pays restent concentrées autour de quelques secteurs. Le tourisme, la pêche et la production d’aluminium représentent 70% des exportations totales de l’Islande, malgré les efforts déployés pour diversifier l’économie. On note toutefois en 2023, en plus du noyau dur du commerce extérieur islandais représenté par le triptyque tourisme/ pêche / aluminium, les bons résultats à l’export des services informatiques, des services scientifiques et techniques et des services culturels/loisirs.

Les échanges sont dynamiques et en augmentation constante ces dernières années, même si on a pu constater une rupture temporaire dans la tendance à la hausse, tant des importations et que des exportations, en 2020 et en 2021, sous l'effet d'une contraction des services relatifs aux voyages et des services de transport.

En 2023, le tourisme représentait à lui seul 30% des exportations et 7,8% du PIB. L’industrie du tourisme emploie plus de 30 000 personnes avec un personnel à plus de 40% issu de l’immigration.

Au total, l’Islande a enregistré en 2003 un excédent courant de 1,0% du PIB, solde positif qui constitue une tendance de long terme depuis 2017 même si la balance des paiements courants islandaise avait été exceptionnellement déficitaire en 2021 (-2,7% du PIB) et 2022 (-1,7% du PIB). Ce solde résulte d’un déficit commercial de -6,8% du PIB pour le commerce des biens, d’une balance des services excédentaire (+6,7% du PIB) et d’un solde positif du poste des revenus (primaires et secondaires) et transferts (+1,1% du PIB).

 

 

 

 

 

Publié le