Situation macroéconomique de l'Irak

Structurellement dépendante des activités pétrolières, l’économie irakienne enregistre des performances très volatiles : récession en 2024 (-2,3%) et croissance quasi nulle en 2023 (0,9%) faisant suite à une croissance de 7,7% en 2022. Le FMI anticipe une croissance de 3,1% en 2025 et une croissance annuelle moyenne autour de +3,8% d'ici à 2030. Ces variations importantes de l’activité résultent des évolutions de la production et des cours du baril de pétrole. La trajectoire d’endettement public, qui représente aujourd’hui 47,2% du PIB, apparaît insoutenable à moyen terme. Selon le FMI, la dette publique pourrait s’élever à 77,6% du PIB en 2030 en l’absence de réformes structurelles ambitieuses. La politique budgétaire est aujourd’hui expansionniste, avec des dépenses de fonctionnement portées par la hausse de la masse salariale publique. Point positif, l’inflation est globalement maîtrisée et le dinar irakien s’est stabilisé sur le marché des changes.

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