Le succès de la campagne de vaccination sera-t-il une condition suffisante à la reprise de l’activité économique après un troisième confinement ?

Alors qu’Israël se dirige vers une quatrième élection législative en deux ans, la Banque d’Israël (BOI) et le Fonds Monétaire International (FMI) anticipent une reprise de la croissance plus rapide que dans la plupart des pays de l’OCDE. Il est donc de plus en plus probable qu’Israël fera l’économie d’un plan de relance et que la réduction du déficit budgétaire (11,7% du PIB en 2020 contre un objectif annuel de 3%) sera la priorité du prochain gouvernement.  En faisant la course en tête à la vaccination mondiale et en visant l’immunité collective d’ici la fin mars, Israël ambitionne de relancer les secteurs d’activité les plus affectés et, par la même occasion, réduire le taux de chômage qui pourrait à nouveau s’élever à plus de 20% à la fin janvier, date de sortie du troisième confinement. En renouvelant leurs appréciations avec perspective stable, les agences de notation envoient quant à elles un signal positif et contribuent à la vive appréciation de la devise israélienne qui s’est traduite le 14 janvier dernier par une intervention de la BOI. Au-delà de la dégradation du déficit budgétaire, cette crise amplifie les défis sociaux structurels qui incombent à l’Etat Hébreu.

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