Candidature "communauté French Tech" en Israël

Une candidature de communauté French Tech a été soumise en Israël. Celle-ci capitalise sur le réseau de plus de 400 membres créé et animé par l’ancien French Tech hub de Tel Aviv, tout en renouvelant significativement l’équipe qui sera chargée de sa coordination (board). La proposition s’inscrit bien dans les objectifs de l’appel à projets et fournit une bonne perspective de poursuite et renforcement de la dynamique engagée depuis 3 ans.  

1. Les membres du réseau French Tech Tel Aviv se sont mobilisés afin de soumettre une candidature à l’appel à projets « communautés French Tech » lancé le 14 janvier et clos le 11 février. L’ingrédient central de la candidature est la constitution d’une nouvelle équipe (« board »), qui sera chargée de piloter et d’animer la communauté, ainsi que d’élaborer et sélectionner les projets qui feront l’objet d’une demande de financement au « community fund » French Tech qui sera mis en place par la mission French Tech.

Ce nouveau board est constitué de 13 personnes, dont 10 créateurs ou dirigeants de startups technologiques, deux entrepreneurs de l’écosystème et un investisseur. L’équipe accueille une variété satisfaisante de profils et constitue un renouvellement significatif par rapport au board du French Tech hub (seul reste Cyril Cohen-Solal, fondateur d’une startup, ex-CEO de Keyrus Israël et par ailleurs CCEF). Seules deux femmes y sont présentes, tant en raison d’un manque de candidatures que de la sous-représentation générale des femmes parmi les fondateurs ou CEO de startups (moins de 8% en Israël).

Les membres du nouveau board ont également élu un président, Jean-Émile Rosenblum, entrepreneur expérimenté et investisseur, notamment connu pour avoir créé et dirigé le site de vente en ligne Pixmania, cédé 2006 à Dixon Retails pour 366 M€. Il sera assisté d’un vice-président, Dan Brahmy, jeune fondateur et CEO de Cyabra, startup israélienne spécialisée notamment dans la détection de fake news. La complémentarité de ce duo permettra tant d’assurer une représentation crédible de la communauté que la disponibilité nécessaire à son animation régulière.

2. La nouvelle équipe a également défini, via un vote et de manière provisoire, quelques axes prioritaires pour son plan d’actions, en vue de s’inscrire dans les objectifs à l’international de la nouvelle French Tech :

1.     organiser de manière autonome en Israël un événement de haut niveau entre les techs française et israélienne, focalisé sur des thèmes qui correspondent aux points forts des deux écosystèmes et à leurs complémentarités (cybersécurité, IA, etc.) ;

2.     organiser un business tour en France pour des startups israéliennes (optique attractivité) ;

3.     participer de manière significative à la présence française dans l’un au moins des grands événements tech israéliens (Ecomotion, Biomed, Cyber Week, DLD, etc.) ;

4.     encourager les échanges de startups entre les deux pays en s’appuyant sur les accélérateurs de part et d’autre (avec un accent sur l'objectif d’attirer des startups israéliennes au sein d’accélérateurs français).

Ces quatre axes préfigurent les projets qui seront élaborés par la communauté French Tech et auront vocation à faire l’objet d’une demande de financement.

3. La dynamique suscitée par l’appel à projets est encourageante. Le résultat paraît également à la hauteur des attentes qui y sont formulées et donne d’intéressantes perspectives. Le poste continuera à accompagner le board, avec notamment les points d’attention suivants :

  • la nouvelle équipe doit capitaliser sur ce que le French Tech hub a accompli depuis sa création en 2016. Il est essentiel de continuer à animer et à faire croître le réseau de plus de 400 membres que le hub est parvenu à constituer ;
  • la communauté doit être capable de prise d’initiatives : si l’accompagnement par les équipes de l’ambassade s’est avéré nécessaire dans un premier temps pour faire converger la proposition dans le délai imparti, la nouvelle équipe a le potentiel de déployer son action de manière autonome ;
  • la communauté doit soumettre des projets pertinents au regard de la feuille de route French Tech globale et trouvant leur place dans un environnement déjà riche d’initiatives et d’acteurs ;
  • la communauté doit structurer son propre fonctionnement et assurer sa durabilité.

 

Publié le