Relations économiques bilatérales

Relations bilatérales

 

Avec 43,3 Md£ d’exportations vers la France et 51,2 Md£ d’importations en 2022[1], la France est le 5ème partenaire commercial du Royaume-Uni. Le Royaume-Uni est également un partenaire commercial important pour la France : pour les biens, il est son 6ème client, derrière l’Allemagne, l’Italie, les États-Unis, la Belgique et l’Espagne et son 8ème fournisseur[2].

Le Royaume-Uni était, en 2022, le deuxième excédent commercial français (5,5 Md€) derrière Singapour (6,6 Md€). Si les flux bilatéraux ont été affectés par le départ du Royaume-Uni de l’Union européenne et les conséquences économiques de la crise sanitaire, les liens commerciaux avec le pays se rétablissent progressivement et demeurent puissants. En 2022, la France a exporté 34,2 Md€ de biens vers le Royaume-Uni et 32,5 Md€ de services. Sur la même année, les importations en provenance du Royaume-Uni ont représenté 28,8 Md€ pour les biens et 27,8 Md€ pour les services.

Outre leurs liens commerciaux, le Royaume-Uni et la France sont des investisseurs réciproques importants. Avec un stock d’investissements de 102 Md€ (+ 13% par rapport à 2017), le Royaume-Uni était le 4ème investisseur étranger en France en 2021, derrière les États-Unis, l’Allemagne et la Suisse.

 

Avec 43,3 Md£ d’exportations vers la France et 51,2 Md£ d’importations en 2022[3], la France est le 5ème partenaire commercial du Royaume-Uni, après les États-Unis, l’Allemagne, les Pays-Bas et l’Irlande. Dominés par les échanges de biens (respectivement 60% des exportations britanniques et 69,5% des importations), les flux commerciaux avec la France représentent 5,5% du commerce total du Royaume-Uni, une proportion en légère baisse par rapport à 2019 (6,1%).

Le Royaume-Uni est également un partenaire commercial important pour la France. Pour les biens, il est son 6ème client, derrière l’Allemagne, l’Italie, les États-Unis, la Belgique et l’Espagne et son 8ème fournisseur[4]. Le Royaume-Uni était d’ailleurs, en 2022, le deuxième excédent commercial français (5,5 Md€, en repli de 20% par rapport à l’année précédente), derrière Singapour (6,6 Md€) et devant Hong Kong (4,8 Md€). Cette contraction de l’excédent commercial français s’explique par une reprise des importations plus importante que celle des exportations, notamment en raison de la hausse des flux énergétiques. Au sein de la région Europe, le Royaume-Uni est le 5ème client de la France, son 6ème fournisseur et son 1er excédent. Il représente 8,8% des exportations dans la région Europe.

Si les flux bilatéraux ont été affectés par la crise sanitaire et ses conséquences économiques, les liens commerciaux avec le Royaume-Uni se rétablissent progressivement et demeurent puissants. Le commerce de biens entre la France et le Royaume-Uni est caractérisé par des échanges intra-branches. Par ordre d’importance, les échanges concernent les biens des constructions aéronautiques et spatiales, de la construction automobile ainsi que les produits pharmaceutiques et chimiques. Le panorama général des échanges bilatéraux a toutefois été affecté par la guerre en Ukraine. En effet, en 2022, les flux énergétiques ont connu une forte croissance. Les importations françaises d’électricité depuis le Royaume-Uni ont bondi, passant de 298 M€ à 3,7 Md€, en raison de la fermeture de certaines centrales nucléaires en France. De manière similaire, les flux d’hydrocarbures naturels ont augmenté de 1,2 Md€, soit une hausse de 31% par rapport à 2021. Les exportations françaises de produits raffinés ont progressé de 170,6% (passant à 496 M€ contre 183 M€ en 2021).

En matière de services, le niveau des échanges s’est rétabli à son niveau pré-Brexit. Les exportations et les importations françaises vers/depuis le Royaume-Uni ont respectivement progressé de 13,5% et 11,3% en 2022 par rapport à 2019 (s’élevant à 32,5 Md€ et 27,8 Md€). Les principaux échanges concernent les services professionnels divers, les services financiers, les services de voyage et de transport, ainsi que les services de télécommunications et d’information.

Outre les liens commerciaux, le Royaume-Uni et la France sont des investisseurs réciproques importants. Détenant 126 Md€ d’investissement au Royaume-Uni, soit 5% de l’ensemble des investissements directs étrangers (IDE), la France est le 5ème investisseur dans le pays en 2021. Pour 2022, la tendance s’infléchit, avec un stock d’IDE en baisse de 5% par rapport à l’année précédente (120 Md€).

Réciproquement, avec un stock d’investissements de 102 Md€ (+13% par rapport à 2017), le Royaume-Uni était le 4ème investisseur étranger en France en 2021, derrière les États-Unis, l’Allemagne et la Suisse. En 2022, le Royaume-Uni était à l’origine de 176 projets d’investissement en France, correspondant à un flux d’investissement de 5,2 Md€.

 



[1] Prix courants, non corrigés des effets de l’inflation.

[2] Commerce des biens uniquement

[3] Prix courants, non corrigés des effets de l’inflation.

[4] Commerce des biens uniquement

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