ESPAGNE

En 2023, le déficit commercial de biens diminue pour s’établir à 40,6 Md€. Les exportations (-1 %) et les importations (-7,6 %) sont à la baisse pour la 1ère fois depuis la crise sanitaire de 2020 (-9,4 et -14,1 % respectivement). Hors secteur énergétique, le déficit commercial atteint 7,5 Md€.

 

 

 

 

 

Dans les deux sens, les deux secteurs impactant le plus la baisse des exportations et des importations sont l’énergie (-18,4 % en exportations et -26,9 % en importations) et les biens d’équipement (-10,8 et -11,9 % respectivement). Les seuls secteurs enregistrant une évolution positive sont les produits alimentaires (+4,1 % à l’export et +1,9 % à l’import), le secteur automobile (+10,1 et +5,1 %) et le biens semi-manufacturés (+20,5 et +15,3 %).

 

 

Les principaux clients de l’Espagne sont la France, l’Allemagne, l’Italie, le Portugal et le Royaume-Uni. La France représente un partenaire central pour l’Espagne, mais elle perd des parts de marché par secteurs. Si avant la France était le premier pays de destination des exportations espagnoles dans tous les secteurs, hormis l’ensemble des « autres marchandises » (1er Royaume-Uni), la Chine est dorénavant le premier client de l’Espagne en termes de matières premières et l’Allemagne son premier client automobile.

 

Les principaux fournisseurs de l’Espagne sont l’Allemagne, qui récupère la 1ère place, la Chine, la France, l’Italie et les Etats-Unis. La Chine reste le 1er fournisseur de produits manufacturés, de biens de consommation durable et de biens d’équipement. La France se positionne sur des secteurs variés (1er fournisseur en produits alimentaires et matières premières) mais est devancée par l’Allemagne notamment dans les secteurs des biens semi-manufacturés, et de l’automobile.