Le commerce extérieur de biens en 2019

Les Etats membres de l’Union européenne, et plus spécifiquement de la zone euro, ont constitué les principaux partenaires commerciaux de la République tchèque (respectivement 74% et 57% de ses échanges).

Parmi ces Etats, l’Allemagne a été le premier client de la République tchèque avec 31,8% de ses exportations en 2019. S’en sont suivi la Slovaquie (7,6%), la Pologne (6%) et la France (5,1%). Inversement, l’Allemagne a conservé son rang de premier fournisseur de la République tchèque (24,9% en 2019). On retrouve, ensuite, la Chine (15%), la Pologne (7,6%), la Slovaquie (4,4%), l’Italie (4,1%) et enfin la France (3,1%). La République tchèque a bénéficié, en conséquence, d’excédents commerciaux avec l’Allemagne (17 Mds EUR), la Slovaquie (6 Mds EUR) et la France (4,1 Mds EUR) et enregistré des déficits avec la Pologne (1,3 Md EUR) et la Chine (21,7 Mds EUR). Au final, la République Tchèque a dégagé, en 2019, un excédent commercial total de 19,5 Mds d’euros (+14,8% par rapport à 2018).

Sont principalement exportés les machines et équipement de transport (58,9%) puis les autres produits manufacturés (26,3%). Les importations se composent de la même manière de machines et équipement de transport (47,8%), des autres produits manufacturés (27,6%) et de produits chimiques et de leurs dérivés (11,4%).

Les échanges commerciaux de la République tchèque sont le reflet de l’importance de son industrie (35% du PIB) et du poids particulier du secteur automobile (9% du PIB). Ils sont concentrés géographiquement (l’Allemagne est le premier partenaire et de loin de la République tchèque (28,5% de l’ensemble des échanges commerciaux) et sectoriellement (le secteur automobile représente 23% de l’ensemble des exportations tchèques). En 2019, ils ont représenté 153% du PIB, contre 88% en 2000, les exportations équivalant à 80% du PIB.

 

  • L’Union européenne au cœur des échanges de la République tchèque

En 2019, les principaux clients de la République tchèque ont été l’Allemagne qui a absorbé 31,8% des exportations tchèques, la Slovaquie (7,6%), la Pologne (6%) et la France (5,1%). Les principaux fournisseurs ont été l’Allemagne (24,8%), la Chine (15,2% contre seulement 6,5% en 2010), la Pologne (7,6%), la Slovaquie (4,4%), l’Italie (4,1%) et la France (3,1%).

L’an dernier, l’excédent commercial de la République tchèque est resté élevé (19,5 Mds EUR, +14,8% par rapport à 2018), notamment avec ses partenaires européens (24,5 Mds EUR, +20,3% par rapport à 2018).

Plus précisément, les excédents commerciaux les plus importants ont été enregistrés avec l’Allemagne (17 Mds EUR, +5,8% par rapport à 2018), la Slovaquie (6,5 Mds EUR, +25% par rapport à 2018) ainsi que la France (4 Mds EUR, +15,6% par rapport à 2018). Les échanges ont été déficitaires avec la Chine (21 Mds EUR, -9,1% par rapport à 2018) et la Pologne (-1,3 Md EUR, -17,9% par rapport à 2018).

 

  • Des échanges commerciaux concentrés dans les machines, les équipements de transports et les autres biens manufacturés

En 2019, les deux premiers postes des exportations tchèques furent les machines et équipements de transport (105 Mds d’EUR, +5% par rapport à 2018) et les autres biens manufacturés (46,5 Mds d’EUR, -0,4% par rapport à 2018). Depuis 20 ans, les machines et équipements de transport ont vu leur importance, au sein des exportations, augmenter, passant de 44,5% à près de 59% des exportations. Dans une moindre mesure, les produits agroalimentaires (5,5 Mds d’EUR, +3,7% par rapport à 2018) ainsi que les produits chimiques et leurs dérivés (11,6 Mds d’EUR, +8,9% par rapport à 2018) sont des postes significatifs d’exportation (cf. annexe 7).

Cette concentration résulte de l’industrie puissante de la République tchèque et plus précisément de son secteur automobile (23% des exportations tchèques et 9% du PIB de la République tchèque en 2019). De nombreux acteurs importants sont implantés en République tchèque : des constructeurs tels Skoda, Hyundai ou encore Toyota-Peugeot-Citroën. Mais aussi des équipementiers comme Valeo, Faurecia, Benteler, Continental, Bosch, Sekurit, AGC, etc. La République tchèque est ainsi pleinement intégrée dans la chaîne de valeur européenne, en atteste les échanges importants de produits semi-finis majoritaires avec l’Allemagne ou encore la Pologne. (cf. annexe 8).

La structure des importations est similaire à celle des exportations avec les machines et équipements de transport (75 Mds, +1,6% par rapport à 2018), les autres biens manufacturés (43,7 Mds d’EUR, -0,8% par rapport à 2018) et les produits chimiques et leurs dérivés (18 Mds d’EUR, +4,7% par rapport à 2018).

Les échanges de biens industriels, notamment automobiles, ont été excédentaires, tandis qu’ont été déficitaires ceux d’hydrocarbures (5,4 Mds d’EUR, +2,1% par rapport à 2018) et de produits chimiques et leurs dérivés (6,4 Mds d’EUR, +11% par rapport à 2018).

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