Relations bilatérales

Le commerce bilatéral entre la France et le Burundi est négligeable, et est en diminution quasi-constante depuis 2016 pour atteindre son plus bas de la décennie avec un total échangé de 10,9 MEUR en 2019. La France bénéficie d’un excédent structurel, en moyenne de 11,2 MEUR sur la décennie, qui se réduit donc à 4,3 MEUR en 2019. Le Burundi est le 188ème client de la France (7,6 MEUR), et son 179ème fournisseur (3,3 MEUR). Selon les données CNUCED en 2019, la France avait 1,4 % de part de marché sur le total des importations burundaise (8,5 MUSD), et représente aussi un client marginal avec 1,2 % du total exporté (2,7 MUSD).

En 2019, les exportations françaises vers le Burundi diminuent de 33 % pour atteindre 7,6 MEUR. Ce volume d’exportation est le plus faible depuis 2011, et représente une baisse de 65 % par rapport au pic de 2016 (21,6 MEUR). Les principaux postes d’exportations sont les équipements mécaniques, matériel électrique, électronique et informatique (28 %), les produits chimiques, parfums et cosmétiques (21 %) et le matériel de transport (15 %).

Au 1er semestre 2020, les exportations françaises vers le Burundi s’effondrent en comparaison au 1er semestre 2020 (-54 %), passant de 5,6 MEUR à 2,6 MEUR. Le principal poste d’exportation touché est « produits chimiques, parfums et cosmétiques » qui chutent de 1,3 MEUR à 0,3 MEUR (-76 %).

Après 2 années de baisse, les importations françaises en provenance du Burundi augmentent, de 1,8 MEUR en 2018 à 3,3 MEUR en 2019 (+80 %), mais reste marginales et inférieures à la moyenne décennale (3,5 MEUR). Cette hausse est portée par la nette augmentation des importations de produits agricoles (+71 %), qui représente 90 % de nos importations depuis ce pays.

Au 1er semestre 2020, les importations françaises depuis le Burundi augmentent en comparaison au 1er semestre 2019 (+37 %). Cette hausse est toujours portée par les produits agricoles (+20 %), passant de 1,7 MEUR à 2,3 MEUR.

 

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