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Nous avons besoin de mettre en place ou d’adapter les dispositifs, d’instaurer ou d’ajuster les signaux qui permettront de mobiliser davantage les capitaux privés et de les orienter vers l’investissement de long terme dans la transition écologique. Financer la transition écologique peut être une opportunité. .

Comme l'a rappelé Ramon Fernandez en introduisant le séminaire « Nous avons besoin de mettre en place ou d’adapter les dispositifs, d’instaurer ou d’ajuster les signaux qui permettront de mobiliser davantage les capitaux privés et de les orienter vers l’investissement de long terme dans la transition écologique. Financer la transition écologique peut être une opportunité. Avec une intervention publique adaptée et ciblée, investir dans la transition écologique peut être rentable, pour la société comme pour l’individu, qu’il soit investisseur institutionnel, investisseur particulier, intermédiaire financier, épargnant salarié ou chef d’entreprise. »

 La journée s’est articulée autour de cinq tables-rondes 

  • Éléments de cadrage & de contexte : périmètre de la transition écologique et identification des besoins
  • Rôle des critères extra-financiers et de l’investissement socialement responsable dans le financement de la transition écologique
  • Mécanismes de financement innovants au service de la transition écologique : exemples territoriaux
  • Mécanismes de financement innovants au service de la transition écologique : exemples étrangers 
  • Quels signaux les pouvoirs publics peuvent-ils donner pour mobiliser les capitaux privés en faveur du financement de la transition écologique ?  

Ce séminaire est le premier  jalon de l’initiative « Financement de la transition écologique » portée par le ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie et le ministère de l’Économie et des Finances et pilotée conjointement par le Commissariat général au développement durable et la direction générale du Trésor. Plus de 250 experts issus de la sphère financière, du monde de l’entreprise, d’organisations internationales et d’ONG se sont réunis à l’invitation de Dominique Dron, Commissaire générale au Développement durable, et de Ramon Fernandez afin d’identifier les besoins liés à la transition écologique et les dispositifs utiles à son financement. Les recommandations issues de ces travaux prendront la forme d’un livre blanc qui sera présenté à l’automne 2012. 

La notation extra-financière

Le troisième numéro du dossier des Cahiers de l'évaluation consacré à la notation=évaluation a été présenté à cette occasion. Il traite de la notation extra-financière.

Les agences extrafinancières sont dites aussi, parfois agences « éthiques ». Elles fournissent une évaluation des risques environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) portés par les multinationales, à l’intention des investisseurs souhaitant intégrer des critères extra-financiers dans leurs choix.

Les notations ESG (environnement, social, gouvernance) peuvent répondre à une demande multiforme, guider les investisseurs sensibles à ces problématiques (motif altruiste), mais aussi servir à d’autres investisseurs, de manière plus opportuniste, d’indicateurs des risques portés par les entreprises. Même si elles gagnent en influence, elles n’ont pas à ce stade un caractère aussi systémique que la notation financière. Les moyens qui y sont consacrés ne sont pas non plus comparables : le chiffre d’affaire des agences de notation extra-financière ne représente que de 1 à 2% de celui des agences de notation financière.