Trésor-Info - Publications Internationales de la direction générale du Trésor - Trésor-EcoFlux de publication de la direction générale du Trésor - Trésor-EcoFluxArticlesPageInternationale-tresor-ecoCopyright 20242024-03-26T00:00:00+01:00/favicon.pngDirection générale du Trésorhttps://localhost/sitepublic/contact@dgtresor.gouv.fr8cb7e378-554b-4a27-a1cc-cb887d6eb5b8La conduite de la politique monétaire en zone euro et aux États-UnisLes politiques monétaires de la Fed et de la BCE ont toutes deux grandement évolué depuis la crise financière de 2008. Les deux banques centrales ont dû s’adapter à des chocs récurrents (notamment, dernièrement, crise sanitaire et choc inflationniste) en faisant évoluer leurs instruments, dans le but de remplir leurs mandats respectifs. Après une période de taux bas et d’accroissement des bilans, la Fed et la BCE ont entamé, à partir de mi-2022, un resserrement monétaire de grande ampleur.2024-03-26T00:00:00+01:00<p>La politique monétaire recouvre les décisions prises par une banque centrale en vue d'influencer le coût et la disponibilité de la monnaie dans une économie. La Banque centrale européenne (BCE) a pour mandat principal d'assurer la stabilité des prix tandis que la Réserve fédérale américaine (Fed) vise à la fois la stabilité des prix et le plein emploi. En matière de stabilité des prix, les deux banques centrales se sont fixé une cible d'inflation de 2 % à moyen terme.</p>
<p>Traditionnellement, les taux directeurs constituent l'instrument principal utilisé par une banque centrale pour mener à bien son mandat. Les taux directeurs sont les taux d'intérêt appliqués par les banques centrales aux prêts qu'elles octroient aux banques commerciales et aux dépôts qu'elles reçoivent. Les taux directeurs agissent sur l'économie réelle via plusieurs canaux : par les taux d'intérêts, les prix des actifs et le taux de change.</p>
<p>Depuis une quinzaine d'années, la Fed et la BCE ont fait évoluer la conduite de leur politique monétaire pour faire face aux différentes crises : crise financière en 2008, crise des dettes souveraines en Europe en 2010, crise sanitaire en 2020 et, enfin, choc inflationniste en 2021 amplifié par l'invasion de l'Ukraine par la Russie en 2022.</p>
<p>Pour lutter contre les conséquences de ces crises et remédier aux limites du taux plancher zéro (<em>zero lower bound</em>), la BCE et la Fed ont développé une panoplie d'outils, dits non conventionnels, tels que des programmes de rachat d'actifs (assouplissement quantitatif – <em>quantitative easing</em>) pour agir aussi sur les taux longs, la communication pour influer sur les anticipations de taux (<em>forward guidance</em>), les opérations de refinancement de long terme pour soutenir le crédit bancaire, ou encore les taux de dépôt négatifs.</p>
<p>L'orientation des politiques menées par la Fed et la BCE a été proche depuis 2008, sauf entre 2015 et 2019, période au cours de laquelle la Fed normalisait sa politique en remontant ses taux tandis que la BCE maintenait une politique de taux bas. La BCE a eu tendance à réagir plus tardivement que la Fed aux premières crises, mais a adapté ses instruments tout aussi rapidement et vigoureusement face à la pandémie.</p>
<p>L'envolée de l'inflation en sortie de pandémie, qui se situe depuis 2022 à des niveaux très supérieurs à la cible de la Fed et de la BCE, a conduit les deux banques centrales à procéder à un fort resserrement monétaire (<em>cf.</em> Graphique).</p>
<p> </p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="TE-340" src="/Articles/8cb7e378-554b-4a27-a1cc-cb887d6eb5b8/images/30ffb14b-cf26-41c4-9b92-19e9f9a6be79" alt="TE-340" /></p>
<p> </p>
<p> </p>
<p> </p>
<h4><strong>+ Télécharger l'étude complète <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/8cb7e378-554b-4a27-a1cc-cb887d6eb5b8/files/f0d13f3b-36bb-4fbb-a204-9442c8c79f15" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Trésor-Éco n° 340>></a><br /></strong></h4>
<h4><strong>+ Autres publications à consulter sur le sujet :</strong></h4>
<ul>
<li><strong> Banque centrale européenne (juillet 2021), <a href="https://www.ecb.europa.eu/home/search/review/html/ecb.strategyreview_monpol_strategy_overview.en.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Déclaration de stratégie de politique monétaire à l'issue de la revue stratégique</a>.<br /></strong></li>
<li><strong> Federal Reserve (janvier 2012), <a href="https://www.federalreserve.gov/monetarypolicy/files/FOMC_LongerRunGoals.pdf" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Déclaration de stratégie de politique monétaire</a>. </strong></li>
<li><strong> Blot C., Bozou C. et Creel J. (2022), <a href="https://www.cairn.info/l-economie-europeenne-2022--9782348074387-page-36.htm#:~:text=La%20r%C3%A9vision%20propos%C3%A9e%20en%20juillet,%C2%BB%202%20%25%20%C3%A0%20moyen%20terme." target="_blank" rel="noopener noreferrer">« La révision de la stratégie de la BCE »</a> dans <em>L’économie européenne 2022, </em>OFCE<em>, </em>La Découverte.<br /></strong></li>
<li><strong> Mishkin F. (1995) <a href="https://pubs.aeaweb.org/doi/pdfplus/10.1257/jep.9.4.3" target="_blank" rel="noopener noreferrer">“Symposium on the monetary transmission mechanism”, </a><em>Journal of economic perspectives</em>, n° 4, pp. 3-10.</strong></li>
</ul>
<h4><strong>+ Voir toute la collection des études Trésor-Éco : <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/tags/Tresor-Eco" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Français</a> / <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/tags/Tresor-Economics" target="_blank" rel="noopener noreferrer">English</a></strong></h4>
<h4>+ S’abonner à la collection Trésor-Éco : <a href="https://login.newsletter-dgtresor.fr/users/subscribe/js_id/78ml/id/1" target="_blank" rel="noopener noreferrer">bit.ly/Trésor-Eco</a></h4>f400245c-4954-4cf5-8359-e9282702803bPerspectives mondiales au printemps 2024, une croissance modérée et inégaleSelon les prévisions de la DG Trésor, l’économie mondiale progresserait de 3,1 % en 2024 et 3,2 % en 2025. Ce rythme est légèrement plus élevé que prévu à l’été mais reste inférieur à la moyenne pré-crise, ce qui reflète l’impact du resserrement monétaire et les incertitudes géopolitiques. La croissance serait modérée dans les économies avancées, avec de fortes disparités entre les pays, et soutenue dans les pays émergents, malgré un ralentissement en Chine. 2024-03-19T00:00:00+01:00<p>La croissance mondiale atteindrait +3,1 % en 2024, un rythme similaire à celui de 2023, avant d'augmenter légèrement en 2025, à +3,2 %. Ce scénario est légèrement plus favorable que ce qui était prévu à l'automne 2023. Malgré l'allègement des contraintes sur la production et le reflux confirmé de l'inflation, l'activité resterait freinée par les effets du resserrement monétaire et les incertitudes géopolitiques. Le rythme de croissance de l'économie mondiale serait ainsi un peu inférieur à sa moyenne de la fin des années 2010.</p>
<p>Dans les économies avancées, la croissance resterait modeste, avec de fortes disparités entre les pays. En 2024, l'activité serait dynamique aux États-Unis et en Espagne, mais morose dans les autres grandes économies avancées, notamment au Royaume-Uni et en Allemagne. En 2025, les taux de croissance se rapprocheraient, avec une accélération de l'activité en zone euro et un ralentissement aux États-Unis, sous l'hypothèse d'un retour progressif du taux d'épargne vers sa moyenne historique.</p>
<p>L'activité ralentirait d'abord en 2024 dans les grandes économies émergentes (Inde, Turquie, Brésil) avant de rebondir en 2025. En Chine, l'activité poursuivrait son ralentissement, faute de rééquilibrage de son modèle de croissance vers la demande interne. <br />Après s'être contracté en 2023, le commerce mondial se redresserait en 2024 et en 2025. La demande mondiale adressée à la France serait moins dynamique que le commerce mondial, ce qui reflète l'activité moins allante en zone euro : elle devrait timidement rebondir en 2024 avant d'accélérer plus franchement en 2025 (<em>cf.</em> Graphique).</p>
<p>Les incertitudes géopolitiques, le calendrier et l’ampleur de la baisse des taux directeurs, et l'évolution des comportements de consommation constituent les principaux aléas entourant ce scénario.</p>
<p> </p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="TE-339" src="/Articles/f400245c-4954-4cf5-8359-e9282702803b/images/7168195c-1e72-42a5-9d8c-5a733cc1108f" alt="TE-339" /><br /> </p>
<p> </p>
<p> </p>
<h4><strong>+ Télécharger l'étude complète <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/f400245c-4954-4cf5-8359-e9282702803b/files/b0c7e971-ebc7-4f8b-8e36-e30f1f2e677a" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Trésor-Éco n° 339>></a><br /></strong></h4>
<h4><strong>+ Autres publications à consulter sur le sujet :</strong></h4>
<ul>
<li><strong> Geoff Barnard et Patrice Ollivaud (2024), "<a href="https://oecdecoscope.blog/2024/02/29/whither-excess-household-savings-a-key-known-unknown/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Whither excess household savings? A key known unknown</a>", OECD Ecoscope</strong></li>
<li><strong> Commission européenne (février 2024), "<a href="https://economy-finance.ec.europa.eu/economic-forecast-and-surveys/economic-forecasts/winter-2024-economic-forecast-delayed-rebound-growth-amid-faster-easing-inflation_en" target="_blank" rel="noopener noreferrer">A delayed rebound in growth amid faster easing of inflation</a>"</strong></li>
<li><strong> FMI (janvier 2024), « <a href="https://www.imf.org/fr/Publications/WEO/Issues/2024/01/30/world-economic-outlook-update-january-2024" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Le recul de l’inflation et la stabilité de la croissance ouvrent la voie à un atterrissage en douceur</a> », Mise à jour des perspectives de l’économie mondiale</strong></li>
<li><strong> OCDE (février 2024), « <a href="https://oecd.org/perspectives-economiques/fevrier-2024/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Consolider les fondements de la croissance</a> », Perspectives économiques</strong></li>
</ul>
<h4><strong>+ Voir toute la collection des études Trésor-Éco : <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/tags/Tresor-Eco" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Français</a> / <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/tags/Tresor-Economics" target="_blank" rel="noopener noreferrer">English</a></strong></h4>
<h4>+ S’abonner à la collection Trésor-Éco : <a href="https://login.newsletter-dgtresor.fr/users/subscribe/js_id/78ml/id/1" target="_blank" rel="noopener noreferrer">bit.ly/Trésor-Eco</a></h4>607ecef8-8a92-43bc-956c-88d776cf4d0eLe marché unique européen, un vecteur d'intégration économique et commercialeLe marché unique est le plus grand marché développé au monde, au sein duquel les relations économiques entre les États membres sont très étroites. Il a permis de favoriser l'innovation, la hausse de la productivité, celle du PIB ainsi que la convergence dans l'Union européenne. Le marché unique n’a par ailleurs pas conduit à une hausse de la spécialisation relative des États membres de l’UE. Entre 1984 et 2019, leurs structures d’exportations de biens vers le reste du monde se sont rapprochées.2024-03-05T00:00:00+01:00<p>Le marché unique se trouve au cœur de l'intégration européenne, avec pour objectif la stabilité politique et la prospérité économique de ses États membres. En 2023, il regroupe 27 pays, 23 millions d'entreprises et près de 450 millions d'habitants, ce qui en fait le plus grand marché développé au monde, au sein duquel les relations économiques et financières entre les États membres sont très étroites (voir carte ci-contre).</p>
<p>Le marché unique a permis de favoriser l'innovation, la hausse de la productivité et la convergence dans l'Union européenne (UE), comme attendu lors de sa création. Le renforcement des relations économiques internes et la convergence économique permis par le marché unique ont ainsi contribué à une hausse substantielle des revenus et des niveaux de vie des États membres de l'UE.</p>
<p>Entre 1984 et 2019, les structures des exportations de biens des économies européennes vers le reste du monde se sont rapprochées, reflétant vraisemblablement le développement du commerce intra-branche. Le marché unique n'a donc pas conduit à une augmentation de la spécialisation relative des États membres, où chacun se serait spécialisé dans des secteurs différents.</p>
<p> </p>
<p style="text-align: center;"> <br /><img class="marge" title="TE-338" src="/Articles/607ecef8-8a92-43bc-956c-88d776cf4d0e/images/6ad16c73-8919-4425-8532-032c755f4ebb" alt="TE-338" /> </p>
<p> </p>
<p> </p>
<h4><strong>+ Télécharger l'étude complète <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/607ecef8-8a92-43bc-956c-88d776cf4d0e/files/2e933859-a8b7-44bb-8dd0-d1f73b34899a" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Trésor-Éco n° 338>></a><br /></strong></h4>
<h4><strong>+ Autres publications à consulter sur le sujet :</strong></h4>
<ul>
<li><strong> Cecchini P. (1988), "<a href="https://aei.pitt.edu/99590/1/1992_benefits.pdf" target="_blank" rel="noopener noreferrer">The European Challenge. 1992: The Benefits of a Single Market</a>”. <br /></strong></li>
<li><strong> Mayer T., Vicard V. & Zignago S. (2018), "<a href="https://academic.oup.com/economicpolicy/article-abstract/34/98/145/5486061?redirectedFrom=fulltext&login=false" target="_blank" rel="noopener noreferrer">The cost of non-Europe, revisited</a>", <em>Economic Policy </em>34(98), pp. 145-199.</strong></li>
<li><strong> Felbermayr G., Groeschl J. & Heiland I. (2022), "<a href="https://www.econstor.eu/bitstream/10419/273443/1/1852580127.pdf" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Complex Europe: Quantifying the cost of disintegration</a>", <em>Journal of International Economics, </em>138.<br /></strong></li>
<li><strong> Bighelli T., Di Mauro F., Melitz M.J. & Mertens M. (2023), "<a href="https://www.econstor.eu/bitstream/10419/233622/1/1756257841.pdf" target="_blank" rel="noopener noreferrer">European firm concentration and aggregate productivity</a>", <em>Journal of the European Economic Association, </em>21(2), pp. 455-483.<br /></strong></li>
</ul>
<h4><strong>+ Voir toute la collection des études Trésor-Éco : <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/tags/Tresor-Eco" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Français</a> / <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/tags/Tresor-Economics" target="_blank" rel="noopener noreferrer">English</a></strong></h4>
<h4>+ S’abonner à la collection Trésor-Éco : <a href="https://login.newsletter-dgtresor.fr/users/subscribe/js_id/78ml/id/1" target="_blank" rel="noopener noreferrer">bit.ly/Trésor-Eco</a></h4>92074a41-9bfd-4643-9bf3-8f3fb952c244La mobilité intra-européenne des personnesL’Union européenne (UE) établit un marché commun et une citoyenneté européenne, sur le principe de libre circulation. L’extension de l’UE a permis une hausse de la mobilité intracommunautaire. La réduction des barrières à la mobilité a soutenu la productivité du travail au sein de l’UE et l’intégration économique de ses membres. Des obstacles à la mobilité persistent néanmoins, comme les différences linguistiques ou culturelles et la reconnaissance des qualifications sur le marché du travail.2024-02-27T00:00:00+01:00<p>L'objectif de l'Union européenne (UE) est de construire un marché économique commun et de faire émerger une citoyenneté européenne, fondés sur un principe de libre circulation des personnes, des marchandises, des services et des capitaux. Concernant les personnes, si les textes européens s'adressaient d'abord à la mobilité des travailleurs, ils se sont ensuite élargis aux autres motifs migratoires, en particulier les études par le biais du programme Erasmus+.</p>
<p>Dans les statistiques internationales, un immigré est défini comme une personne vivant en dehors de son pays de naissance (ce qui exclut donc les déplacements touristiques ou les trajets domicile-travail transfrontaliers). À la faveur notamment de la levée graduelle des barrières légales, la part moyenne des immigrés dans la population des pays européens a plus que doublé depuis 1960, passant de 4,5 % de la population des pays de l'UE27 à plus de 11 % en 2019. En 2019, sur ces 11 %, 3,7 % des habitants de l'UE étaient des immigrés originaires d'un autre pays de l'UE (<em>cf.</em> Graphique). Ces immigrés intracommunautaires sont en moyenne plus qualifiés et plus souvent en emploi que les immigrés extracommunautaires.</p>
<p>L'adhésion d'un pays à l'UE se traduit par une forte baisse des barrières institutionnelles pouvant entraver la mobilité des personnes depuis et vers ce pays. L'adhésion s'accompagnerait ainsi d'une baisse immédiate des frictions formelles et informelles affectant la migration des autres Européens vers ce pays, qui seraient réduites de près d'un tiers 10 ans après l'intégration.</p>
<p>Cette réduction des barrières à la mobilité intracommunautaire des personnes contribue au bon fonctionnement économique du marché intérieur, en ouvrant aux entreprises et aux travailleurs de nouvelles possibilités d'appariement, ce qui favorise la productivité de l'UE. Cet effet est particulièrement bénéfique, tant à l'échelle régionale que nationale, quand les compétences des travailleurs immigrés sont complémentaires à celles des travailleurs natifs du pays, ou lorsque les immigrés répondent à des besoins non pourvus dans certains secteurs des pays d'accueil.</p>
<p>En dépit de la levée des barrières de jure à la mobilité intracommunautaire, des obstacles de facto demeurent, comme les barrières linguistiques ou culturelles, les problèmes de reconnaissance des compétences sur le marché du travail, ou l'hétérogénéité des systèmes de sécurité sociale.</p>
<p> </p>
<p> </p>
<p style="text-align: center;"> <img class="marge" title="TE-337" src="/Articles/92074a41-9bfd-4643-9bf3-8f3fb952c244/images/6df211cb-c3f1-4193-b11e-a12607a60a0a" alt="TE-337" /></p>
<p> </p>
<p> </p>
<h4><strong>+ Télécharger l'étude complète <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/92074a41-9bfd-4643-9bf3-8f3fb952c244/files/32c36874-bda7-4292-8915-6457b6a8e339" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Trésor-Éco n° 337>></a><br /></strong></h4>
<h4><strong>+ Autres publications à consulter sur le sujet :</strong></h4>
<ul>
<li><strong> Batut C. (2023), “<a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2024/02/27/barriers-to-migration-in-the-european-union-does-joining-the-union-lead-to-lower-barriers" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Barriers to Migration in the European Union: Does Joining the Union L</a></strong><strong><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2024/02/27/barriers-to-migration-in-the-european-union-does-joining-the-union-lead-to-lower-barriers" target="_blank" rel="noopener noreferrer">ead to Lower Barriers?</a>”, <em>Document de Travail de la DG Trésor</em>, n° 2023/1 x</strong></li>
<li><strong> Insee, « <a href="https://www.insee.fr/fr/statistiques/6793391" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Immigrés et descendants d’immigrés en France</a> », <em>Insee Références</em>, édition 2023 </strong></li>
<li><strong> Batut C., Rachiq C. (2021), « <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2021/11/16/discriminations-sur-le-marche-du-travail-comment-les-mesurer-quel-cout-economique" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Discriminations sur le marché du travail : comment les mesurer, quel coût économique ?</a> », <em>Trésor-Éco</em>, n° 293 <br /></strong></li>
<li><strong> Bara Y.-M., Brischoux M., Sode A., (2015), « <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2015/02/03/tresor-eco-n-143-quelle-mobilite-du-travail-pour-l-europe" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Quelle mobilité du travail pour l’Europe ? </a>», <em>Trésor-Éco</em>, n° 143 <br /></strong></li>
</ul>
<h4><strong>+ Voir toute la collection des études Trésor-Éco : <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/tags/Tresor-Eco" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Français</a> / <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/tags/Tresor-Economics" target="_blank" rel="noopener noreferrer">English</a></strong></h4>
<h4>+ S’abonner à la collection Trésor-Éco : <a href="https://login.newsletter-dgtresor.fr/users/subscribe/js_id/78ml/id/1" target="_blank" rel="noopener noreferrer">bit.ly/Trésor-Eco</a></h4>4a59bcb1-59a6-462d-bc17-89fa8ad3b119How Dependent Are Emerging Market Economies on China's Growth?Emerging economies, especially Asian countries and commodity exporters, are the most vulnerable to the structural slowdown in Chinese growth, due to their high degree of trade and financial dependence on China (loans, FDI). They are expected to be affected by falling Chinese demand and the resulting impact on commodity prices, as well as by gradual, ongoing cuts to Chinese financing.2024-01-30T00:00:00+01:00<p>China is now the top export market for many emerging countries, as its average share of exports from these economies rose from 4% in 2002 to 12% in 2022. Additionally, the growth of outbound Chinese tourism has created new forms of dependence, especially for certain Asian countries.</p>
<p>Emerging economies are also financially dependent on China through commercial and sovereign loans. The main recipient sectors (energy, mining and transport) and regions (Asia and Africa for almost 60% of the loans) are in line with China’s strategic priorities, particularly in terms of its supply needs. China’s total outward foreign direct investment (FDI) flows remain low in relation to loans, but Chinese FDI accounts for a significant share of the FDI stock of several countries (Pakistan, Angola, South Africa and Thailand).</p>
<p>China’s slower medium-term growth – which the IMF has projected will fall to 4% over the next few years, down from 8% in the 2010s – will affect emerging economies through two primary channels. On the trade side, slower Chinese growth will result in (i) a decline in domestic demand and imports, and (ii) price and volume effects on commodities. On the finance side, China’s slowdown will play a role in the continued push, which began in 2015, to reduce the flow of its financing (loans and FDI) to emerging economies (see Chart), and in the country’s geographic and sectoral refocusing, as already reflected in the shift in the official stance regarding the Belt and Road Initiative (BRI). Asian countries and commodity-exporting countries are expected to be the most vulnerable to China’s structural slowdown due to their close trade ties with Beijing.</p>
<p> </p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" src="/Articles/4a59bcb1-59a6-462d-bc17-89fa8ad3b119/images/09610113-052a-4f8b-9043-e85bf55ea385" alt="Visuel TE-336en" /></p>a3f6fbf2-d16e-4e68-a271-4d4503040377Les dépendances des économies émergentes à la croissance ChinoiseLes économies émergentes, plus particulièrement les pays asiatiques et exportateurs de matières premières, sont particulièrement exposées au ralentissement structurel de la croissance chinoise, en raison de leurs fortes dépendances à la Chine sur le plan commercial et financier (prêts, IDE). Elles devraient ainsi être affectées par la baisse de la demande chinoise et ses effets sur les prix des matières premières, ainsi que par la réduction progressive des financements chinois, déjà à l’œuvre. 2024-01-30T00:00:00+01:00<p>La Chine est désormais le 1er marché à l'export de nombreux pays émergents : sa part moyenne dans les exportations des pays émergents est passée de 4 % en 2002 à 12 % en 2022. Le développement du tourisme international chinois crée également de nouvelles dépendances, plus particulièrement pour les pays asiatiques.</p>
<p>La dépendance des émergents à la Chine est également financière, à travers des prêts commerciaux et souverains. Les principaux secteurs (énergie, mines, transport) et régions (Asie et Afrique pour près de 60 % des prêts) récipiendaires reflètent les priorités stratégiques chinoises notamment en matière d'approvisionnement. Les flux d'investissement directs étrangers (IDE) chinois totaux restent modestes par rapport aux prêts, mais représentent une part importante des stocks d'IDE de plusieurs pays (Pakistan, Angola, Afrique du Sud, Thaïlande).</p>
<p>Le ralentissement de la croissance chinoise à moyen terme (de 8 % à 4 % selon le FMI) affectera les économies émergentes via deux principaux canaux. Sur le plan commercial, le ralentissement chinois se traduira par une baisse de sa demande interne et de ses importations, mais aussi par des effets prix et volume sur les matières premières. Sur le volet financier, il contribuera à la poursuite de la baisse des financements chinois (prêts et IDE) à destination des économies émergentes, entamée depuis 2015 (cf. Graphique), et à leur recentrage géographique et sectoriel, d'ailleurs déjà reflété par les mutations du discours officiel concernant la<em> Belt and Road Initiative</em> (BRI). Les pays asiatiques et les pays exportateurs de matières premières seraient les plus exposés au ralentissement structurel de la Chine en raison de leurs liens commerciaux étroits avec la Chine.</p>
<p> </p>
<p> </p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" src="/Articles/a3f6fbf2-d16e-4e68-a271-4d4503040377/images/c42fadbe-1dc8-4146-8093-50913b932c16" alt="Visuel 1 TE-336" /></p>
<p> </p>
<p> </p>
<p> </p>
<h4><strong>+ Télécharger l'étude complète <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/a3f6fbf2-d16e-4e68-a271-4d4503040377/files/80a301cc-f9d3-4422-a059-14544c555070" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Trésor-Éco n° 336>></a><br /></strong></h4>
<h4><strong>+ Autres publications à consulter sur le sujet :</strong></h4>
<ul>
<li><strong> Dumond J., Landais M. et Offret P. (2018), « <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2018/10/11/tresor-eco-n-229-les-nouvelles-routes-de-la-soie" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Les nouvelles routes de la soie</a> », <em>Trésor-Éco</em>, n° 229.</strong></li>
<li><strong> International Monetary Fund (IMF). 2023. “<a href="https://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=&ved=2ahUKEwiswe-cyNeDAxViTKQEHbkFBKIQFnoECBsQAQ&url=https%3A%2F%2Fwww.imf.org%2F-%2Fmedia%2FFiles%2FPublications%2FREO%2FAFR%2F2023%2FOctober%2FEnglish%2Fchina-note1.ashx&usg=AOvVaw3sGtF_y6SueK_zyF1JBizp&opi=89978449" target="_blank" rel="noopener noreferrer">At a Crossroads: Sub-Saharan Africa’s Economic Relations with China</a>” <em>In Regional Economic Outlook: Sub-Saharan Africa—Light on the Horizon? Washington</em>, DC, October.</strong></li>
<li><strong> OCDE (2023), “<a href="https://www.oecd-ilibrary.org/economics/oecd-economic-outlook/volume-2023/issue-1_1f628002-en" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Interim Report September 2023: Confronting Inflation and Low Growth</a>”, <em>OECD Economic Outlook</em>. </strong></li>
<li><strong> Morvillier F., Perego E. (2023), « <a href="https://theconversation.com/la-chine-principal-creancier-mondial-une-fragilite-de-plus-pour-les-pays-emergents-et-en-developpement-209983" target="_blank" rel="noopener noreferrer">La Chine principal créancier mondial, une fragilité de plus pour les pays émergents et en développement</a> », CEPII.</strong></li>
</ul>
<h4><strong>+ Voir toute la collection des études Trésor-Éco : <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/tags/Tresor-Eco" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Français</a> / <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/tags/Tresor-Economics" target="_blank" rel="noopener noreferrer">English</a></strong></h4>
<h4>+ S’abonner à la collection Trésor-Éco : <a href="https://login.newsletter-dgtresor.fr/users/subscribe/js_id/78ml/id/1" target="_blank" rel="noopener noreferrer">bit.ly/Trésor-Eco</a></h4>faff8dc8-6266-4922-a9c9-c372d2770f25Italy and its Demographic ChallengeItaly could see a 20% decline in its population by 2070 as a result of its severe natural decrease. A dwindling and ageing population is hampering GDP growth and putting public finances and public debt sustainability under pressure. Measures – whose outcomes are as yet unclear – have been taken to mitigate the impact of unfavourable demographic trends, while the changes to the pension system for 2024 have yet to be determined. 2023-10-24T00:00:00+02:00<p>Italy is the third most populous country in the European Union. After reaching a peak of 60 million in 2014, Italy’s population fell to 59 million in 2022 and could drop to 47 million by 2070. In 2022, while Italy recorded fewer than 400,000 births – the lowest figure since the country’s unification in 1861 – it posted more than 700,000 deaths, the highest level since the 2020 COVID-19 pandemic. Immigration can no longer offset this stark natural decrease.</p>
<p>Italy has a rapidly ageing population: life expectancy, which now stands at 83, has increased by three years since 2000. According to the World Bank classification, Italy has had a “very old population” since 2007, falling into this category three years after Japan and 11 years before France. Ahead by a few years, Italy’s declining population is a harbinger of the EU’s own depopulation by 2030 according to Eurostat projections.</p>
<p>A dwindling and ageing population is hampering GDP growth given changes in (i) the workforce and labour market participation and (ii) investment and productivity in an economy largely formed by family-owned VSEs and SMEs faced with the issue of their hand over.</p>
<p>This “longevity shock” puts pressure on public finances, since it increases the proportion dedicated to pensions, healthcare and long-term care expenditure in the budget. While the percentage of over-65s is growing, that of the workforce is shrinking, raising the risk to the sustainability of public debt which stood at 141.7% of GDP in 2022.</p>
<p>Measures – whose outcomes are as yet unclear – have been taken to mitigate the impact of unfavourable demographic changes: pronatalist policies, labour market reform and selective immigration. Changes to the pension system for 2024 have yet to be determined. </p>
<p> </p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" src="/Articles/faff8dc8-6266-4922-a9c9-c372d2770f25/images/32395d14-de10-464d-9591-d5c9373676e1" alt="Visuel TE 335en" /></p>3ad6b88c-826a-444d-a989-6f30e8b0557bL'Italie face au défi démographiqueL’Italie pourrait perdre 20 % de sa population d'ici 2070 en raison d’un solde naturel nettement négatif. Dépopulation et vieillissement limitent les ambitions de croissance du PIB et mettent sous pression les finances publiques et la soutenabilité de la dette publique. Des mesures aux effets encore incertains sont prises pour atténuer l’impact des évolutions défavorables de la démographie, alors que l’évolution du système de retraites en 2024 reste à définir. 2023-10-24T00:00:00+02:00<p>L'Italie est le 3ème pays le plus peuplé de l'Union européenne. Après un pic à plus de 60 millions en 2014, la population italienne s'élève à 59 millions en 2022 et pourrait diminuer à 47 millions d'ici 2070. En 2022 la Péninsule a enregistré moins de 400 000 naissances, son niveau le plus bas depuis l'unité du pays en 1861, contre plus de 700 000 décès, son niveau le plus haut après le choc pandémique de 2020. L'immigration ne permet plus de compenser son ample solde naturel négatif.</p>
<p>Le pays vieillit rapidement. L'espérance de vie, désormais à 83 ans, a progressé de plus de 3 ans depuis 2000. Suivant les classifications de la Banque Mondiale, l'Italie est, depuis 2007, une « société très âgée », catégorie qu'elle a rejointe 3 ans après le Japon et 11 ans avant la France. Le déclin de la population italienne préfigure, avec quelques années d'avance, la diminution de la population de l'Union européenne à l'horizon 2030, selon les projections d'Eurostat.</p>
<p>Dépopulation et vieillissement limitent les ambitions en matière de croissance du PIB du fait de l'évolution de la population active et de la participation au marché du travail, d'une part, et de l'investissement et de la productivité, d'autre part, dans une économie caractérisée majoritairement par des TPE-PME familiales confrontées au défi de leur transmission.</p>
<p>Le « choc de longévité » met sous tension les finances publiques, puisque la part des dépenses de retraite, de santé et de dépendance s'alourdit dans le budget. La part des plus de 65 ans augmente, alors que celle des actifs diminue. Ceci augmente le risque sur la soutenabilité de la dette publique qui s'élève à 141,7 % du PIB en 2022.</p>
<p>Des mesures aux effets encore incertains sont prises pour atténuer l'impact des évolutions défavorables de la démographie : politiques pro-natalité, réforme du marché du travail, immigration élective. L’évolution du système de retraites en 2024 reste encore à définir.</p>
<p> </p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="TE-335" src="/Articles/3ad6b88c-826a-444d-a989-6f30e8b0557b/images/f1341beb-cc71-440f-83cf-ad98a9377d48" alt="TE-335" /></p>
<p> </p>
<p> </p>
<h4><strong>+ Télécharger l'étude complète <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/3ad6b88c-826a-444d-a989-6f30e8b0557b/files/e4e78f94-8725-4630-bdaf-4ae90479fa15" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Trésor-Éco n° 335>></a><br /></strong></h4>
<h4><strong>+ Autres publications à consulter sur le sujet :</strong></h4>
<ul>
<li><strong> Fonds Monétaire international (2023), "<a href="https://www.elibrary.imf.org/view/journals/002/2023/274/article-A001-en.xml" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Population Aging in Italy: Economic Challenges and Options for Overcoming the Demographic Drag</a>"<em>, IMF eLibrary</em>. </strong></li>
<li><strong> Charles Goodhart et Manoj Pradhan (2020), "<em><a href="https://www.imf.org/external/pubs/ft/fandd/2021/03/book-review-the-great-demographic-reversal-goodhart-pradhan.htm" target="_blank" rel="noopener noreferrer">The Great Demographic Reversal : Ageing Societies, Waning Inequality, and an Inflation Revival</a></em>"<em>, IMF Finance & Development.</em></strong></li>
<li><strong> PA Imam (2013), "<a href="https://www.imf.org/en/Publications/WP/Issues/2016/12/31/Shock-from-Graying-Is-the-Demographic-Shift-Weakening-Monetary-Policy-Effectiveness-40916" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Shock from Graying: Is the Demographic Shift Weakening Monetary Policy Effectiveness</a>", <em>IMF Working Paper.</em></strong></li>
<li><strong> Bastardie M., Fatton H., Genem S. et Ponton C. (2023), « <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2023/03/09/a-quoi-servent-les-plans-de-relance-mis-en-place-apres-la-crise-du-covid-19" target="_blank" rel="noopener noreferrer">À quoi servent les plans de relance mis en place après la crise du Covid-19 ?</a> », <em>Trésor-Éco</em>, n° 324. <br /></strong></li>
</ul>
<h4><strong>+ Voir toute la collection des études Trésor-Éco : <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/tags/Tresor-Eco" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Français</a> / <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/tags/Tresor-Economics" target="_blank" rel="noopener noreferrer">English</a></strong></h4>
<h4>+ S’abonner à la collection Trésor-Éco : <a href="https://login.newsletter-dgtresor.fr/users/subscribe/js_id/78ml/id/1" target="_blank" rel="noopener noreferrer">bit.ly/Trésor-Eco</a></h4>ec72ac87-7440-4257-83a8-4d44f487670eInterest Rates, Growth and Public Debt SustainabilityThe trajectory of public debt as a percentage of GDP depends on the accumulation of annual primary public balances and the spread between interest rates and growth rates. Historically, in France and in the major advanced countries, this gap has been highly volatile, alternating between positive and negative periods. Analysis of the conditions that have enabled debt ratios to be reduced in the past shows that, in general, a negative spread is not sufficient in the absence of a primary surplus.2023-10-17T00:00:00+02:00<p>The sustainability of public debt depends on its long-term trajectory. This trajectory depends in turn on fiscal policies (i.e. the accumulation of annual primary balances) and the differential between the interest rate (<em>r</em>) and the growth rate of GDP (<em>g</em>).</p>
<p>If the primary balance is zero, the ratio of debt as a percentage of GDP increases, if the interest rate is greater than the growth rate (<em>r–g</em>>0) and it decreases in the opposite case. In the case of a primary deficit, the effect is more ambiguous: a positive<em> r–g</em> differential accelerates the increase in the debt ratio, while a negative differential contains the increase in the ratio and may even reduce it in some cases.</p>
<p>For France, and other major advanced countries, the interest rate-growth differential has been very volatile and positive over long periods (see Chart). Since the end of the 1990s, the interest rate-growth differential has narrowed for structural reasons, notably with excess savings at the global level which lowered risk-free interest rates, and even became negative in the past decade.</p>
<p>As measured by nominal borrowing rates, the differential could turn positive again in certain advanced economies as soon as 2023-2024, given the factors impeding growth and the surge in interest rates. As measured by the implicit interest rate, meaning the average cost of debt, the differential should remain negative in the medium term.</p>
<p>Caution is called for when using the observed interest rate-growth differential as a fiscal policy indicator, since it is impossible to foresee its future values. Furthermore, a negative interest rate-growth differential is not, generally speaking, sufficient to contain government debt in the presence of a primary deficit.</p>
<p>History shows that the link is not one-way, because the interest rate-growth differential is affected by the debt ratio: the greater the increase in the debt ratio, the greater the increase in the <em>r–g</em> differential.</p>
<p> </p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" src="/Articles/ec72ac87-7440-4257-83a8-4d44f487670e/images/cc7cfc73-fa4b-4a97-829a-a131b56a25ff" alt="Visuel TE 334en" /></p>3658fd90-1ddd-492b-884e-56818aa86b2fTaux d'intérêt, croissance et soutenabilité de la dette publiqueLa trajectoire de la dette publique en pourcentage du PIB dépend de l’accumulation des soldes publics primaires annuels et de l’écart entre taux d’intérêt et taux de croissance. Historiquement en France et dans les grands pays avancés, cet écart a été très volatil et a alterné de longues périodes en positif comme en négatif. L’analyse des conditions qui ont permis par le passé de réduire les ratios de dette indique qu’en général un écart négatif ne suffit pas en l’absence d’excédent primaire.2023-10-17T00:00:00+02:00<p>La soutenabilité de la dette publique dépend de sa trajectoire à long terme. Celle-ci dépend à son tour des politiques budgétaires (c'est-à dire de l'accumulation des soldes primaires annuels), et de l'écart entre le taux d'intérêt (<em>r</em>) et le taux de croissance de l'activité (<em>g</em>).</p>
<p>À solde primaire nul, le ratio de dette en pourcentage du PIB augmente si le taux d'intérêt est supérieur au taux de croissance (<em>r–g>0</em>) et diminue dans le cas contraire. En cas de déficit primaire, l'effet est plus ambigu : un écart<em> r–g</em> positif accélère la hausse du ratio de dette, tandis qu'un écart négatif permet de contenir cette hausse, voire dans certains cas de faire baisser le ratio de dette.</p>
<p>Pour la France comme dans les grands pays avancés, l'écart entre taux d'intérêt et taux de croissance a été très volatil et positif pendant de longues périodes (<em>cf.</em> Graphique). Depuis la fin des années 1990, l'écart entre taux d'intérêt et taux de croissance a baissé pour des raisons structurelles, notamment l’excès d’épargne mondiale qui abaisse les taux d'intérêt sans risque, jusqu'à devenir négatif durant la dernière décennie.</p>
<p>Mesuré avec les taux d'emprunt nominaux, l'écart pourrait redevenir positif dans certaines économies avancées dès 2023-2024, compte tenu des aléas baissiers affectant la croissance et de la forte remontée des taux. Mesuré avec le taux apparent, c'est-à-dire le coût moyen de la dette, l'écart devrait rester négatif à moyen terme.</p>
<p>L'impossibilité de prévoir les valeurs futures de l'écart entre taux d'intérêt et taux de croissance invite à la prudence dans l'utilisation de l'écart observé comme indicateur pour la politique budgétaire. De plus, un écart négatif entre taux d'intérêt et de croissance ne suffit pas en général à maîtriser la dette publique en présence d’un déficit primaire.</p>
<p>Enfin, historiquement le lien n'est pas univoque, car l'écart entre taux d'intérêt et taux de croissance est lui-même influencé par le ratio de dette : plus le ratio augmente, plus <em>r–g</em> augmente aussi.</p>
<p>.</p>
<p> </p>
<p style="text-align: center;"> <img class="marge" title="TE-334" src="/Articles/3658fd90-1ddd-492b-884e-56818aa86b2f/images/bdb7dc79-981b-411f-b97f-121d429ded4a" alt="TE-334" /></p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<h4><strong>+ Télécharger l'étude complète <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/3658fd90-1ddd-492b-884e-56818aa86b2f/files/ac5fd22a-eff1-4cbe-989f-e1f7c75db1ba" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Trésor-Éco n° 334>></a><br /></strong></h4>
<h4><strong>+ Autres publications à consulter sur le sujet :</strong></h4>
<ul>
<li><strong> Blanchard O. (2019), <a href="https://www.aeaweb.org/articles?id=10.1257/aer.109.4.1197" target="_blank" rel="noopener noreferrer">"Public debt and low interest rates"</a>, <em>American Economic Review</em>, vol. 109.4, pp. 1197-1229. </strong></li>
<li><strong>Eichengreen B. J., El-Ganainy A., Esteves R. & Mitchener K. J. (2021), <a href="https://global.oup.com/academic/product/in-defense-of-public-debt-9780197577899?cc=fr&lang=en&" target="_blank" rel="noopener noreferrer">“In defense of public debt”</a>, Oxford University Press.</strong></li>
<li><strong> Mian A., Straub L. et Sufi A. (2022), <a href="https://www.nber.org/system/files/working_papers/w29707/w29707.pdf" target="_blank" rel="noopener noreferrer">"A Goldilocks Theory of Fiscal Deficits"</a>, <em>NBER Working Papers</em> 29707, National Bureau of Economic Research. <br /></strong></li>
<li><strong>Lian W., Presbitero A., et Wiriadinata U. (2020), <a href="https://www.imf.org/en/Publications/WP/Issues/2020/07/24/Public-Debt-and-r-g-at-Risk-49586" target="_blank" rel="noopener noreferrer">"Public Debt and r-g at Risk"</a>, <em>IMF Working Paper</em> n° 137.</strong></li>
</ul>
<h4><strong>+ Voir toute la collection des études Trésor-Éco : <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/tags/Tresor-Eco" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Français</a> / <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/tags/Tresor-Economics" target="_blank" rel="noopener noreferrer">English</a></strong></h4>
<h4>+ S’abonner à la collection Trésor-Éco : <a href="https://login.newsletter-dgtresor.fr/users/subscribe/js_id/78ml/id/1" target="_blank" rel="noopener noreferrer">bit.ly/Trésor-Eco</a></h4>37ecbd8c-dcfc-4689-b063-663a3c19a90dThe Dual Income Tax System in SwedenSweden was the first country to adopt a dual income tax system, with the progressive taxation of earned income and the flat-rate tax for capital income, under the 1991 tax reform. This reform, which set out to lower taxes and broaden tax bases, has had a positive long-term impact on business investment and labour supply. It was then followed by a significant cut in aggregate tax and social security contributions over time2023-09-21T00:00:00+02:00<p>For quite some time Sweden has stood out for its high level of aggregate tax and social security contributions, but over the past twenty years the tax burden has significantly lightened. Households are the hardest hit by the Swedish taxation system. Most general government revenue is generated by indirect taxation and personal income tax, with the latter financing local authorities to a large degree and its marginal rate exceeding 50% in the higher brackets. Tax on personal assets is low. </p>
<p>Most notably, Sweden was the first country to introduce a dual income tax system, with the progressive taxation of labour income and the flat-rate tax for capital income, as part of a major reform in 1991. With a view to bolstering competitiveness, there has also been a constant effort to cut rates and broaden the tax base. The corporation tax rate has been gradually lowered to 20.6%, matching the EU average.</p>
<p>The moderate level of social security contributions is partly attributable to the pension system’s strong reliance on capitalisation. Generally speaking, taxation of the labour factor nevertheless remains relatively high as a result of the general payroll tax.</p>
<p>The 1991 reform resulted in a foreign direct investment boom and a pick-up in the pace of total factor productivity growth. Over the long term, Sweden has one of the highest business investment rates in the EU, but taxation of the labour factor is accompanied by structurally high unemployment.</p>
<p> </p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" src="/Articles/37ecbd8c-dcfc-4689-b063-663a3c19a90d/images/fcc64020-cb00-4a6b-a2ce-74d69d454ab6" alt="Visuel 1 TE 333en" /></p>2253719f-f1fc-4657-87a2-da3d33af6367La fiscalité " duale " en vigueur en SuèdeLa Suède a été le premier pays à adopter dès 1991 un régime fiscal dit « dual » de taxation progressive des revenus du travail et de taxation proportionnelle des revenus du capital. Cette réforme, qui a visé une réduction des taux et un élargissement des assiettes, a eu un impact positif de long terme sur l’investissement des entreprises et sur l’offre de travail. Elle a également été suivie, dans la durée, d’une nette réduction des prélèvements obligatoires.2023-09-21T00:00:00+02:00<p>La Suède se distingue de longue date par un haut niveau de prélèvements obligatoires, mais la pression fiscale s'est nettement réduite au cours des deux dernières décennies. La fiscalité suédoise pèse avant tout sur les ménages. L'essentiel des recettes des administrations publiques provient en effet de la fiscalité indirecte et de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. Ce dernier finance en grande partie les collectivités locales et son taux marginal dépasse 50 % pour les tranches supérieures. L'imposition du patrimoine est quant à elle faible.</p>
<p>Surtout, la Suède a été le premier pays à introduire un système dit « dual » de taxation progressive des revenus du travail et de taxation proportionnelle des revenus du capital, lors de la réforme majeure de 1991. Dans un souci de renforcer la compétitivité, un objectif de réduction des taux et d'élargissement de l'assiette a par ailleurs été poursuivi de manière constante. Le taux de l'impôt sur les sociétés a été progressivement ramené à 20,6 %, soit un niveau équivalent à celui de la moyenne européenne.</p>
<p>Le niveau modéré des cotisations sociales s'explique en partie par le fait que le régime de retraites repose fortement sur la capitalisation. Globalement, la taxation du facteur travail demeure cependant relativement élevée, compte tenu de l'existence d'une taxe généralisée sur les salaires.</p>
<p>La réforme de 1991 a été suivie d'un boom des investissements directs étrangers et d'un accroissement du rythme de progression de la productivité globale des facteurs. La Suède affiche sur longue durée un des taux d'investissements des entreprises les plus élevés de l'Union Européenne, mais la fiscalité appliquée sur le facteur travail va de pair avec un chômage structurellement élevé.</p>
<p> </p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="TE-333" src="/Articles/2253719f-f1fc-4657-87a2-da3d33af6367/images/cce6e59d-06c4-4287-82bb-ceec5fd03def" alt="TE-333" /><br /> </p>
<p> </p>
<p> </p>
<h4><strong>+ Télécharger l'étude complète <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2253719f-f1fc-4657-87a2-da3d33af6367/files/9437350e-a7a2-4837-8830-fea4dc9ea049" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Trésor-Éco n° 333>></a><br /></strong></h4>
<h4><strong>+ Autres publications à consulter sur le sujet :</strong></h4>
<ul>
<li><strong> Agell J., Englund P. et Södesten J. (1995), “<a href="https://www.government.se/contentassets/a636760acb0d49c3be629673e7d8298d/jonas-agell-peter-englund--jan-sodersten-introduction" target="_blank" rel="noopener noreferrer">The Swedish Tax Reform: An Introduction”</a>, <em>Swedish Economic Policy Review</em> 2, 219-228.</strong></li>
<li><strong> Bureau D. (2013) <a href="https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/CEDD%20-%20Ref%20026.pdf" target="_blank" rel="noopener noreferrer">« Fiscalité verte et compétitivité : la démonstration suédoise </a>», Conseil Économique pour le Développement Durable, <em>Références Economiques</em> N°26.</strong></li>
<li><strong> Edmark K., Lian C-Y, Mörk E. et Selin H. (2012), “<a href="https://www.ifau.se/globalassets/pdf/se/2012/wp12-01-evaluation-of-the-swedish-earned-income-tax-credit.pdf" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Evaluation of the Swedish earned income tax credit”</a>, <em>IFAU Working Paper</em> 2012 :1, Insitute for Labour Market Policy Analysis.</strong></li>
<li><strong> Fuest C., Neumeier F., Stimmelmayr M. et Stöhlker D. (2019), “<a href="https://www.svensktnaringsliv.se/bilder_och_dokument/bkyvm6_snl_rapport_ifo_2pdf_1136066.html/SNL_Rapport_IFO_2_1.pdf" target="_blank" rel="noopener noreferrer">The Economic and Fiscal Consequences of a Capital Income Tax Reduction in Sweden</a>”, Study on behalf of Svenskt Näringsliv, IFO Institute.</strong></li>
</ul>
<h4><strong>+ Voir toute la collection des études Trésor-Éco : <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/tags/Tresor-Eco" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Français</a> / <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/tags/Tresor-Economics" target="_blank" rel="noopener noreferrer">English</a></strong></h4>
<h4>+ S’abonner à la collection Trésor-Éco : <a href="https://login.newsletter-dgtresor.fr/users/subscribe/js_id/78ml/id/1" target="_blank" rel="noopener noreferrer">bit.ly/Trésor-Eco</a></h4>11075c73-19b9-4d0e-bd13-f1433f9c4a32World Economic Outlook in Autumn 2023: The Economy is Holding Out Against Rising Interest RatesGlobal economic activity should hold up better in 2023 than forecast in the spring, but growth should be below its pre-crisis average in both 2023 and 2024. While activity in some economies should continue to benefit from catch-up effects, growth in advanced countries should be held back by the rise in financing costs. In the emerging countries, economic activity is likely to remain dynamic, despite a more limited rebound in China than expected.2023-09-12T00:00:00+02:00<p>Global growth is expected to slow to 3.0% in 2023, down from 3.5% in 2022. This is primarily due to the tightening of monetary policy to cut inflation. In 2024, the world economy should grow at the same pace (3.0%) which will still be below its pre-COVID average, as the continuing slowdown in advanced countries is being offset by more robust growth in certain emerging ones.</p>
<p>In advanced economies, economic activity held up better than projected during the first half of 2023. In Europe, the supply of energy this winter has been secured and the supply-chain problems facing businesses have eased. The slowdown in growth in 2023 and 2024 is chiefly the result of monetary tightening and its effect on investment. Each country’s growth path is also contingent on its residual catch-up capabilities following the COVID-19 pandemic, especially as regards consumption, which are greater in the euro area than in the United States, and on the extent of its exposure to world trade which is putting a drag on Germany in particular.</p>
<p>In emerging economies, growth is set to remain vibrant overall in 2023 but could show the first signs that it is running out of steam. As an example, China should experience a more limited recovery (+5.0%) than first forecast, due to the weak upturn in consumption and little support from the authorities against the backdrop of the real estate crisis. In 2024, it is estimated that most emerging economies will benefit from a reduction in inflationary pressure and the relaxing of monetary policies.</p>
<p>It is projected that world trade will slow significantly in 2023 in the wake of the severe contraction in trade during winter 2022-2023, before returning to normal levels in 2024. World demand for French exports (see Chart) should fall slightly in 2023 due to lower imports in advanced countries before bouncing back in 2024, driven by faster growth in the euro area.</p>
<p>The main risks to this scenario are changes to inflation and the effect of monetary policy on economic activity and on the financial sector.</p>
<p> </p>
<p> </p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" src="/Articles/11075c73-19b9-4d0e-bd13-f1433f9c4a32/images/181b1570-dbe4-4c19-989d-f306c1182c83" alt="Visuel TE-332en" /></p>
<p> </p>
<p> </p>e4dc66f6-9d82-4c81-be9c-b94b9a2f683aPerspectives mondiales à l'automne 2023 : l'économie résiste à la montée des tauxL’activité mondiale résisterait mieux en 2023 que prévu au printemps, mais connaîtrait un rythme de croissance inférieur à sa moyenne pré-crise en 2023 comme en 2024. Si l’activité de certaines économies bénéficierait encore d’effets de rattrapage, la croissance des pays avancés serait freinée par la hausse des coûts de financement. Dans les pays émergents, l’activité resterait dynamique malgré un rebond en Chine plus limité qu’anticipé.2023-09-12T00:00:00+02:00<p>L'activité mondiale ralentirait en 2023 à +3,0 % (après +3,5 % en 2022). C'est en grande partie une conséquence du resserrement monétaire pour réduire l'inflation. En 2024, l'économie mondiale croîtrait au même rythme toujours inférieur à sa moyenne pré-covid (+3,0 %), la poursuite du ralentissement dans les pays avancés étant compensée par une croissance plus soutenue dans certains pays émergents.</p>
<p>Dans les économies avancées, l'activité a mieux résisté que prévu au premier semestre 2023 : le ravitaillement en énergie cet hiver a été maintenu en Europe, et les entreprises ont bénéficié du relâchement des tensions d'approvisionnement. Le ralentissement de l'activité en 2023 et 2024 reflète en premier lieu le durcissement monétaire et son impact sur l’investissement. La trajectoire de croissance de chaque pays dépend aussi de ses capacités de rattrapage résiduelles après la crise sanitaire, notamment en termes de consommation, plus importantes en zone euro qu'aux États-Unis, et de son degré d'exposition au commerce mondial, qui pèse particulièrement sur l'Allemagne.</p>
<p>Au sein des économies émergentes, l'activité resterait globalement dynamique en 2023, mais présenterait des premiers signes d’essouflement. En particulier, la Chine connaîtrait un rebond (+5,0 %) plus limité qu’initialement anticipé en raison de la faible reprise de la consommation et d’un soutien limité des autorités dans le contexte de la crise immobilière. En 2024, la plupart des économies émergentes bénéficieraient de la baisse des pressions inflationnistes et de la détente des politiques monétaires.</p>
<p>Le commerce mondial ralentirait fortement en 2023, traduisant la forte contraction des échanges à l'hiver 2022-2023, avant de se normaliser en 2024. La demande mondiale adressée à la France (cf. Graphique) baisserait légèrement en 2023, en lien avec la contraction des importations dans les pays avancés, avant de rebondir en 2024, portée en particulier par l’accélération de l'activité en zone euro.</p>
<p>L'évolution de l'inflation et les effets de la politique monétaire sur l'activité et sur le secteur financier constituent les principaux aléas pesant sur ce scénario.<br /> </p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="TE-332" src="/Articles/e4dc66f6-9d82-4c81-be9c-b94b9a2f683a/images/2a2a4371-cf87-4975-a3e7-6dd7bb79fec9" alt="TE-332" /></p>
<p> </p>
<p> </p>
<h4><strong>+ Télécharger l'étude complète <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/e4dc66f6-9d82-4c81-be9c-b94b9a2f683a/files/7bf029e3-5215-4b68-b988-296de38b6ce0" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Trésor-Éco n° 332>></a><br /></strong></h4>
<h4><strong>+ Autres publications à consulter sur le sujet :</strong></h4>
<ul>
<li><strong>IEA (2023), « <a href="https://www.iea.org/commentaries/europe-s-energy-crisis-what-factors-drove-the-record-fall-in-natural-gas-demand-in-2022" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Europe’s energy crisis: What factors drove the record fall in natural gas demand in 2022</a>? »</strong></li>
<li><strong>Commission européenne (septembre 2023), « <a href="https://economy-finance.ec.europa.eu/system/files/2023-09/ip255_en.pdf" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Prévisions économiques de l'été 2023 </a>».</strong></li>
<li><strong> FMI (juillet 2023), « <a href="https://www.imf.org/fr/Publications/WEO/Issues/2023/07/10/world-economic-outlook-update-july-2023#:~:text=R%C3%A9silience%20%C3%A0%20court%20terme%2C%20difficult%C3%A9s%20persistantes&text=La%20hausse%20des%20taux%20directeurs,5%2C2%20%25%20en%202024." target="_blank" rel="noopener noreferrer">Résilience à court terme, difficultés persistantes </a>», Mise à jour des perspectives de l’économie mondiale. </strong></li>
<li><strong>OCDE (juin 2023), « <a href="https://www.oecd-ilibrary.org/sites/4d811166-fr/index.html?itemId=/content/publication/4d811166-fr" target="_blank" rel="noopener noreferrer">La route est encore longue </a>», Perspectives économiques.</strong></li>
</ul>
<h4><strong>+ Voir toute la collection des études Trésor-Éco : <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/tags/Tresor-Eco" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Français</a> / <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/tags/Tresor-Economics" target="_blank" rel="noopener noreferrer">English</a></strong></h4>
<h4>+ S’abonner à la collection Trésor-Éco : <a href="https://login.newsletter-dgtresor.fr/users/subscribe/js_id/78ml/id/1" target="_blank" rel="noopener noreferrer">bit.ly/Trésor-Eco</a></h4>9adce41f-5a39-4876-9586-d8c2ef901fbcThe Market for Safe AssetsThe holding and market of certain so-called safe assets play an essential role in financial stability. The definition of these assets is not consensual, as various qualities can contribute to the safety offered by a financial security: countercyclicality, liquidity, credit quality and stability. The study identifies a set of securities that play the role of safe assets according to these criteria and proposes an analysis of supply and demand for them over the last twenty years.2023-08-29T00:00:00+02:00<p>The holding of so-called “safe” assets, and the market for these securities more broadly, play a key role in maintaining financial stability. Yet there is no consensus as to how these assets are defined because the “safety” of a security depends on a number of different characteristics such as its stability, counter-cyclicality and liquidity, how transparently it is valued, and how solid its fundamentals are. The relative importance of these aspects varies according to investor preferences and financial-market conditions.</p>
<p>By examining how different asset classes perform against different safety criteria, it is possible to identify a universe of assets that can be considered “safe”, and to analyse developments in the market for these assets over the past two decades.</p>
<p>The supply of safe assets grew sharply in the 2010s, owing in part to sovereign bond issues. However, these assets became less readily available as central banks, especially in Europe, embarked on bond-buying programmes as part of a broader package of unconventional monetary policy measures. Despite increased supply, safe assets remained hard to come by throughout this period, as demand surged in both Europe and the United States, owing largely to the introduction of tighter prudential requirements in the wake of the 2008 financial crisis.</p>
<p>Globally, the market imbalance caused by these opposing forces has been partly redressed since the COVID-19 crisis of 2020, owing in large part to sovereign debt issues intended to fund pandemic support packages, which have had the effect of bringing the supply of safe assets into closer alignment with demand.</p>
<p>Looking ahead, the market could be affected by a number of major structural trends. Factors that could impact supply include the reshaping of the safe assets landscape amid the green transition, debt sustainability issues, rating downgrades and reform of the international monetary system. Meanwhile, demand could be influenced by developments such as the roll-back of unconventional monetary policy measures and changes to regulatory standards, especially those relating to non-bank financial institutions (NBFIs).</p>
<p> </p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" src="/Articles/9adce41f-5a39-4876-9586-d8c2ef901fbc/images/d10e57f6-5d7b-4ef8-8f67-f7725ed8d321" alt="Visuel TE 331en" /></p>
<p> </p>
<p> </p>
<p> </p>
<p> </p>
<p> </p>
<p> </p>
<p style="text-align: center;"> </p>cffbc2e0-1cd5-4377-a6cf-228ea8a40a60Le marché des actifs sûrsLa détention et le marché de certains actifs dits sûrs jouent un rôle essentiel en matière de stabilité financière. La définition de ces actifs n'est pas consensuelle, car diverses qualités peuvent contribuer à la sécurité offerte par un titre financier : contracyclicité, liquidité, qualité du crédit, stabilité. L'étude identifie un ensemble de titres jouant le rôle d'actifs sûrs selon ces critères et propose une analyse de l’offre et de la demande de ceux-ci depuis une vingtaine d’années.2023-08-29T00:00:00+02:00<p>La détention et le marché de certains actifs, dits sûrs, jouent un rôle essentiel en matière de stabilité financière. La définition de ces actifs n'est cependant pas consensuelle, car différentes qualités peuvent contribuer à la sécurité offerte par un titre financier : stabilité, contracyclicité, liquidité, solidité des fondamentaux, transparence de la valorisation, etc., et l'importance relative de ces différentes dimensions varie selon les investisseurs et la situation des marchés financiers.</p>
<p>On peut mesurer l'apport de différentes catégories de titres aux différentes dimensions de la sécurité. Cela permet d'identifier un ensemble de titres jouant le rôle d'actifs sûrs et d'analyser l'évolution de leur marché depuis une vingtaine d'années.</p>
<p>Sur la décennie 2010, l'offre d'actifs sûrs a fortement augmenté, via notamment les émissions obligataires des différents Trésors, mais leur accessibilité a été réduite par les achats de titres par les banques centrales dans le cadre des politiques monétaires non conventionnelles, notamment en Europe. Malgré l'accroissement de l'offre, une pénurie d'actifs sûrs a persisté au cours de cette période dans la mesure où la demande d'actifs sûrs a significativement augmenté en Europe comme aux États-Unis, résultant principalement d'un durcissement des exigences prudentielles mises en place en réponse à la crise financière de 2008.</p>
<p>Au niveau mondial, le déséquilibre de marché résultant de ces dynamiques divergentes s'est en partie résorbé depuis la crise sanitaire en 2020. L'augmentation très rapide de l'offre globale d'actifs sûrs, tirée en grande partie par les émissions de titres souverains pour financer les plans de soutien public déployés en réponse à la crise sanitaire, a permis une convergence entre offre et demande.</p>
<p>À terme, plusieurs tendances structurelles importantes pourraient avoir un effet sur le marché, à la fois <em>via</em> l'offre – recomposition de l'univers des actifs sûrs avec la transition écologique, soutenabilité de certaines dettes et dégradation de notations, évolution du système monétaire international – et <em>via</em> la demande – normalisation des politiques monétaires non conventionnelles, évolution des normes réglementaires en particulier concernant les institutions financières non bancaires, etc.</p>
<p> </p>
<p> </p>
<p style="text-align: center;"> <img class="marge" title="TE-331" src="/Articles/cffbc2e0-1cd5-4377-a6cf-228ea8a40a60/images/b5c14e4f-70b1-4807-9419-50044b0bb19c" alt="TE-331" /></p>
<p> </p>
<p> </p>
<h4><strong>+ Télécharger l'étude complète <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/cffbc2e0-1cd5-4377-a6cf-228ea8a40a60/files/fb2716fb-5a15-4f0a-89d3-a95a237498b8" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Trésor-Éco n° 331>></a><br /></strong></h4>
<h4><strong>+ Autres publications à consulter sur le sujet :</strong></h4>
<ul>
<li><strong> Del Negro M., Giannoni M., Giannone D. et Tambalotti A. (2017), "<a href="https://www.brookings.edu/wp-content/uploads/2017/08/delnegrotextsp17bpea.pdf" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Safety, liquidity, and the natural rate of interest</a>", <em>Brookings Papers on Economic Activity.</em> </strong></li>
<li><strong>Faubert V. et Sode A. (2013), « <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/e6ab8797-3cc6-49ef-95c8-ceb179464813/files/a6aea43b-bfef-4c33-bd00-3965030fabe0" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Raréfaction des actifs " sans risque " : estimations et perspectives </a>», <em>Trésor-Éco</em>, n° 117.</strong></li>
<li><strong> Golec P. et Perotti E. (2017), "<a href="https://econpapers.repec.org/paper/ecbecbwps/20172035.htm" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Safe assets: a review</a><em>", ECB working paper series</em>, n° 2035. </strong></li>
<li><strong> Krishnamurthy A. et Vissing-Jorgensen A. (2012), "<a href="https://econpapers.repec.org/article/ucpjpolec/doi_3a10.1086_2f666526.htm" target="_blank" rel="noopener noreferrer">The Aggregate Demand for Treasury Debt</a>", <em>Journal of Political Economy</em>, vol. 120, n° 2, pp. 233-267.</strong></li>
</ul>
<h4><strong>+ Voir toute la collection des études Trésor-Éco : <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/tags/Tresor-Eco" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Français</a> / <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/tags/Tresor-Economics" target="_blank" rel="noopener noreferrer">English</a></strong></h4>
<h4>+ S’abonner à la collection Trésor-Éco : <a href="https://login.newsletter-dgtresor.fr/users/subscribe/js_id/78ml/id/1" target="_blank" rel="noopener noreferrer">bit.ly/Trésor-Eco</a></h4>b294838e-33cf-4f8a-adda-e8fcc8ea6046Article Brèves économiques de Turquie, d'Azerbaïdjan, de Géorgie et du Turkménistan n°342Toute l'actualité économique et financière hebdomadaire de la Turquie, de la Géorgie, de l'Azerbaïdjan et du Turkménistan.2023-08-15T00:00:00+02:00<p><span style="text-align: justify;">Les Brèves économiques de Turquie, d'Azerbaïdjan, de Géorgie et du Turkménistan (BETAGT) rassemblent et synthétisent les informations économiques et sectorielles essentielles de la semaine.</span></p>7a14010e-b295-475e-97b2-5790b6aca7dcPublic Deficit on Target in 2022 Despite the Energy CrisisThe 2022 public deficit stood at 4.7% of GDP, which was similar to the target stipulated in the 2022 Budget Bill drafted in the third quarter of 2021. This Bill could not foresee either the scale of the 2022 energy shock nor that of the measures implemented to support households and businesses. On the other hand, the capacity to revise forecasts rapidly and determined adherence to deficit commitments made it possible to meet the initial target, despite revenue and expenditure shocks.2023-07-28T00:00:00+02:00<p>The 2022 public deficit published by the National Institute of Statistics and Economic Studies (INSEE) on 31 May 2023 stood at 4.7% of GDP. This figure is close to the 5.0% of GDP target set out in the 2022 Budget Bill, as revised on 22 October 2021, and upheld in the two 2022 Supplementary Budget Acts.</p>
<p>However, an imported inflation shock of more than 4 percentage points in 2022 had a strong impact on revenues and expenditure through several channels.</p>
<p>Spontaneous growth of taxes and social security contributions outstripped GDP growth by a wide margin. This major stylised fact was incorporated into the forecasts in the first 2022 Supplementary Budget Bill in July 2022. It stemmed primarily from the components of growth, the strength of wage growth and the large increase in taxable corporate profits in 2021, which has a lagged impact on government revenues.</p>
<p>The inflation shock affected expenditure in two main ways: (i) the indexation of certain expenditure; (ii) the measures implemented since the end of 2021 to protect businesses and households from inflation.</p>
<p>In the fourth quarter of 2021, it was impossible for the Budget Bill to foresee the scale of the energy shock or the measures that would be introduced to support households and businesses. However, the capacity for rapid revisions of forecasts to allow proportionate discretionary tax measures and resolute commitments to the deficit target made it possible to attain a deficit that was close to the original target, despite the shocks affecting revenue and expenditure (see Chart).</p>
<p> </p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="Visuel 1 TE-330en" src="/Articles/7a14010e-b295-475e-97b2-5790b6aca7dc/images/040ec29b-15ed-4d1c-adfd-fac846b93ca5" alt="Visuel 1 TE-330en" /> </p>
<p> </p>
<p> </p>
<p> </p>cda76104-b01b-47cc-b436-bca788608e3eUn objectif de déficit public tenu en 2022 malgré la crise énergétiqueLe déficit public 2022 s’est établi à -4,7 % du PIB, proche de l’objectif défini par le projet de loi de finances (PLF) à l’automne 2021. Le PLF ne pouvait pourtant prévoir ni l’ampleur du choc énergétique de 2022 ni les mesures de soutien aux ménages et aux entreprises mises en place. En revanche, la capacité à réviser rapidement les prévisions et la fermeté des engagements de solde ont permis d’atteindre la cible initialement fixée, malgré le choc sur les recettes et les dépenses.2023-07-28T00:00:00+02:00<p>Le déficit public 2022 publié par l'Insee le 31 mai 2023, à –4,7 % du PIB, est proche de l'objectif de –5,0 % du PIB défini par le projet de loi de finances (PLF) pour 2022, tel que révisé le 22 octobre 2021 et réitéré dans les deux lois de finances rectificatives.</p>
<p>L'année 2022 a pourtant été marquée par un choc d'inflation importée de plus de 4 points, qui a fortement affecté les dépenses et les recettes par plusieurs canaux.</p>
<p>En recettes, le dynamisme spontané des prélèvements obligatoires a été nettement supérieur à celui de l'activité. Ce fait stylisé important a été intégré aux prévisions dès le premier projet de loi de finances rectificative pour 2022 (juillet 2022). Ceci est surtout dû à la composition de la croissance, au dynamisme de la masse salariale, et à la forte croissance du bénéfice fiscal des entreprises en 2021, qui joue avec retard sur les recettes.</p>
<p>En dépenses, le choc a joué par deux canaux principaux : (i) l’indexation sur l’inflation d’une partie des dépenses ; (ii) les mesures mises en place progressivement à partir de l’automne 2021 pour protéger les entreprises et les ménages des conséquences de l’inflation.</p>
<p>À l'automne 2021 le PLF ne pouvait prévoir ni l'ampleur du choc énergétique ni les mesures qui seraient mises en place pour soutenir les ménages et les entreprises. Cependant, la capacité à réviser rapidement les prévisions, afin d'assurer un dimensionnement cohérent des mesures nouvelles, et la fermeté des engagements de solde ont permis d'atteindre un solde proche de la cible initialement fixée malgré les chocs sur les recettes et les dépenses (<em>cf.</em> Graphique).</p>
<p> </p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="TE-330" src="/Articles/cda76104-b01b-47cc-b436-bca788608e3e/images/14ea75f2-f364-4d97-abff-16f7de9cb5e2" alt="TE-330" /><br /> </p>
<p> </p>
<h4><strong>+ Télécharger l'étude complète <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/cda76104-b01b-47cc-b436-bca788608e3e/files/6af1e37a-8dbd-4d64-89f4-22d39cf500ac" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Trésor-Éco n° 330>></a><br /></strong></h4>
<h4><strong>+ Autres publications à consulter sur le sujet :</strong></h4>
<ul>
<li><strong> Clavères G. (2022), « <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/c2ce3f56-6bee-43fa-ab63-22889e5682f1/files/6d949f45-8d2d-44fa-b62b-11b2071fce89" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Répartition des pertes dues à la dégradation des termes de l'échange énergétiques</a> », <em>Trésor-Éco</em>, n° 318.</strong></li>
<li><strong> Dubois E. (2023), « <a href="https://www.hcfp.fr/sites/default/files/2023-02/Note%20m%C3%A9thodologique%20HCFP%202023-1.pdf" target="_blank" rel="noopener noreferrer">L’élasticité des prélèvements obligatoires au PIB</a> », HCFP, <em>Note méthodologique</em>, n° 2023-01. </strong></li>
<li><strong> HCFP (2022), <a href="https://www.hcfp.fr/sites/default/files/2022-07/Avis%20HCFP%20n2022-2%20PLFR%201%202022-03-07-2022_0.pdf" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Avis n° HCFP-2022-2 relatif au premier projet de loi de finances rectificative pour 2022</a>.</strong></li>
<li><strong> Copin P., Dalbard J. (2022), « <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2022/01/13/la-strategie-d-emission-de-la-dette-souveraine-francaise" target="_blank" rel="noopener noreferrer">La stratégie d'émission de la dette souveraine française</a> », <em>Trésor-Éco</em>, n° 297.</strong></li>
</ul>
<h4><strong>+ Voir toute la collection des études Trésor-Éco : <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/tags/Tresor-Eco" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Français</a> / <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/tags/Tresor-Economics" target="_blank" rel="noopener noreferrer">English</a></strong></h4>
<h4>+ S’abonner à la collection Trésor-Éco : <a href="https://login.newsletter-dgtresor.fr/users/subscribe/js_id/78ml/id/1" target="_blank" rel="noopener noreferrer">bit.ly/Trésor-Eco</a></h4>a1d75cc2-a21f-4180-8511-6741de6fb3b5What Factors Could Drive the Reorganisation of Global Value Chains?While recent crises have been interpreted as signalling the end of globalisation, trade continues to grow and goods are travelling as far as before. Globalisation is, however, taking on a new form: the composition and geography of trade have changed. These changes are likely to intensify owing to companies’ strategies to secure their supply chains, climate change, various government policies and geopolitical tensions. 2023-07-27T00:00:00+02:00<p>After an exceptional expansion in trade in the 1990s and 2000s, globalisation experienced a slowdown between the financial crisis of 2008 and the COVID-19 pandemic, largely due to the rebalancing of China’s economic growth (see Chart).</p>
<p>The pandemic led to tensions, or even shortages, in certain value chains, revealing supply vulnerabilities in some countries. These disruptions raise the question of how resilient the global production organisation is and if globalisation is built to last. After the shock from the pandemic in 2020, the scale of global trade has exceeded its 2019 level, and the distance travelled by goods is as large as before.</p>
<p>However, the structure of trade has evolved. Exports of goods returned to their pre-pandemic level by December 2020, compared to September 2021 for services. The quick recovery in trade particularly benefitted China, which increased its trade surplus due to its exports.</p>
<p>Changes in the organisation of value chains in the years to come will depend on several factors. Geopolitical tensions and Russia’s invasion of Ukraine have led to trade diversion, which could increase in the context of new sanctions and businesses seeking out more secure ways to conduct trade. Climate change could affect certain production lines, particularly due to a decrease in agricultural yields and the relocation of agricultural production. Governments could encourage or even require businesses to adjust their value chains to reinforce their resilience and sustainability, or respond with protectionist measures.</p>
<p>Owing to these different factors, some particularly concentrated value chains are showing initial signs of diversification. Manufacturers of semiconductors, which have mostly been based in Korea and Taiwan up to now, have announced large-scale investments in production capacity in Japan, the United States and Europe.</p>
<p> </p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" src="/Articles/a1d75cc2-a21f-4180-8511-6741de6fb3b5/images/4ea91221-6214-4f34-96b6-deecfc44980d" alt="Visuel TE-329en" /></p>
<p> </p>
<p style="text-align: center;"> </p>10b15671-f665-448d-8a3e-070b5696fb69Quels facteurs de reconfiguration des chaînes de valeur mondiales ?Alors que les crises récentes ont pu être perçues comme annonçant la fin de la mondialisation, le commerce continue d’augmenter et les biens parcourent une distance toujours aussi importante. Néanmoins, la mondialisation prend une nouvelle forme : la composition et la géographie des échanges ont évolué. Ces évolutions devraient s’accentuer sous l’influence des stratégies de sécurisation des entreprises, du changement climatique, de différentes politiques publiques ou des tensions géopolitiques.2023-07-27T00:00:00+02:00<p>Après une expansion commerciale exceptionnelle dans les décennies 1990 et 2000, on observe entre la crise de 2008 et celle du Covid-19 un ralentissement de la mondialisation qui s'explique essentiellement par le rééquilibrage de la croissance en Chine (<em>cf.</em> Graphique).</p>
<p>La pandémie a conduit à l'apparition de tensions dans certaines chaînes de valeur, voire des pénuries, révélant des vulnérabilités d'approvisionnement dans certains pays. Ces perturbations posent la question de la résilience de l'organisation mondiale de la production et de la pérennité de la mondialisation. Pour autant, après le choc de la pandémie en 2020, l'intensité des échanges commerciaux mondiaux a réaugmenté pour dépasser son niveau de 2019, et les biens parcourent une distance toujours aussi importante.</p>
<p>La composition des échanges a toutefois évolué. Les exportations de biens ont retrouvé leur niveau d'avant crise dès décembre 2020, contre septembre 2021 pour les services. La reprise rapide du commerce a particulièrement bénéficié à la Chine qui a vu son excédent commercial augmenter, porté par ses exportations.</p>
<p>L'évolution de l'organisation des chaînes de valeur dans les années à venir dépendra de plusieurs facteurs. Les tensions géopolitiques et notamment l'invasion russe en Ukraine ont conduit à une réorientation des échanges qui pourrait se poursuivre avec de nouvelles sanctions et la recherche par les entreprises d'une sécurisation de leurs échanges. Le changement climatique pourrait affecter certaines productions, en particulier <em>via</em> une baisse des rendements et une relocalisation des productions agricoles. Les pouvoirs publics pourraient inciter ou contraindre les entreprises à ajuster leurs chaînes de valeur par des mesures en faveur de leur résilience et de leur durabilité, ou réagir par des mesures protectionnistes.</p>
<p>Sous l'effet de ces différents facteurs, des chaînes de valeur particulièrement concentrées présentent des premiers signes de diversification. Les constructeurs de semi-conducteurs, jusqu'ici essentiellement produits en Corée et à Taïwan, ont annoncé des investissements massifs dans des capacités de production au Japon, aux États-Unis ou en Europe.</p>
<p> </p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="TE-329" src="/Articles/10b15671-f665-448d-8a3e-070b5696fb69/images/4752f9f5-7472-4e33-8623-654fec73154e" alt="TE-329" /><br /><br /></p>
<p> </p>
<h4><strong>+ Télécharger l'étude complète <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/10b15671-f665-448d-8a3e-070b5696fb69/files/d008115f-8432-41b8-8089-bf684ef47c83" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Trésor-Éco n° 329>></a><br /></strong></h4>
<h4><strong>+ Autres publications à consulter sur le sujet :</strong></h4>
<ul>
<li><strong> Ruta M. (Ed.) (2022), “<a href="https://documents1.worldbank.org/curated/en/099750104252216595/pdf/IDU0008eed66007300452c0beb208e8903183c39.pdf" target="_blank" rel="noopener noreferrer">The Impact of the War in Ukraine on Global Trade and Investment</a>”, World Bank. </strong></li>
<li><strong> Jaax A., Miroudot S. & van Lieshout E. (2023), “<a href="https://www.oecd-ilibrary.org/docserver/b15b74fe-en.pdf?expires=1687510127&id=id&accname=guest&checksum=4C10B2B83B1C262E16E3CD068CD5E90F" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Deglobalisation? The reorganisation of global value chains in a changing world</a>”, <em>OECD Trade Policy Papers</em>, n° 272, OECD Publishing, Paris.</strong></li>
<li><strong> Jean S. (2023), « <a href="https://legrandcontinent.eu/fr/2023/05/18/destabilisation-et-debordement-la-mondialisation-en-desordre/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Débordement : la mondialisation en désordre</a> », <em>Le Grand Continent</em>. <br /></strong></li>
<li><strong> Bhatt G. (Ed.) (2023), “<a href="file:///C:/Users/mdossantos/Downloads/FD0623.pdf" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Trade, Disrupted</a>”, FMI, <em>Finance & Development</em>. <br /></strong></li>
</ul>
<h4><strong>+ Voir toute la collection des études Trésor-Éco : <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/tags/Tresor-Eco" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Français</a> / <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/tags/Tresor-Economics" target="_blank" rel="noopener noreferrer">English</a></strong></h4>
<h4>+ S’abonner à la collection Trésor-Éco : <a href="https://login.newsletter-dgtresor.fr/users/subscribe/js_id/78ml/id/1" target="_blank" rel="noopener noreferrer">bit.ly/Trésor-Eco</a></h4>1d05edb6-027b-4238-9469-e91f3de61ca7Emerging Economies and Climate ChangeDespite being less responsible for climate change, emerging countries are more vulnerable to its effects than their advanced counterparts. Countries located in tropical areas will be more impacted by the physical effects of climate change, while the sectoral structure of African and Asian countries is set to amplify their economic sensitivity. Adaptive capacity varies from country to country and international cooperation is critical to reducing the impacts of climate change.2023-06-15T00:00:00+02:00<p>The economic effects of climate change are becoming increasingly consequential as the pace of long-term environmental changes accelerates and extreme weather events increase in frequency and intensity. Vulnerability to climate change has become central to identifying and assessing potential risks to the growth trajectories of emerging economies. A country may be considered vulnerable due to its physical exposure to climate change, the sectoral composition of its economy or its adaptive capacity.</p>
<p>Most of the major emerging economies are low contributors to global warming, yet they are much more vulnerable to its consequences than advanced economies, albeit to differing degrees of exposure (see chart on this page). The countries most exposed to environmental changes (rising sea levels, desertification) and extreme weather events are those in tropical areas in sub-Saharan Africa, Asia and Latin America.</p>
<p>The sectoral and geographic structure of some emerging economies increases their vulnerability to climate change. Those particularly dependent on rain-fed agriculture are expected to suffer lower crop yields (sub-Saharan Africa and Southern Asia), whereas countries where most of the economic activity is in coastal regions will have to contend with rising sea levels (Southeast Asia). Arid and semi-arid regions (North Africa and the Middle East) could see disastrous consequences from water stress.</p>
<p>Not all emerging economies have the same adaptive capacity to cope with these changes, and the variation between them is closely tied to their level of development. The lack of infrastructure or medical professionals, for example, could significantly exacerbate the consequences of climate change in numerous countries. International cooperation is both needed and warranted to reduce the impacts of climate change on these economies and the associated side effects.</p>
<p> </p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" src="/Articles/1d05edb6-027b-4238-9469-e91f3de61ca7/images/c7d91095-aa36-4c1f-86e6-9e91a0b88f13" alt="Visuel1 TE-328en" /></p>
<p> </p>1ad3508f-2656-42c7-b267-305424ce6306Les économies émergentes face au dérèglement climatiqueLes pays émergents sont plus vulnérables au dérèglement climatique que les pays avancés, alors que leur responsabilité est moindre. Les pays situés en zone tropicale seront plus touchés par les effets physiques du réchauffement climatique tandis que la structure sectorielle des pays d’Afrique et d’Asie accentue leur sensibilité économique. La capacité d’adaptation est hétérogène selon les pays et la coopération internationale est cruciale pour réduire les effets du dérèglement climatique.2023-06-15T00:00:00+02:00<p>Les effets du dérèglement climatique sur les économies sont de plus en plus prégnants avec l'accélération des mutations environnementales de long terme et l'intensification et la multiplication des évènements climatiques extrêmes. La vulnérabilité au changement climatique est devenue centrale pour analyser et identifier les risques qui peuvent peser sur la trajectoire de croissance des pays émergents. Cette vulnérabilité résulte de leur exposition physique aux dérèglements, de la composition sectorielle des économies, et de leurs capacités d'adaptation.</p>
<p>Les principales économies émergentes sont, dans leur majorité, de faibles contributeurs au réchauffement climatique, mais elles y sont bien plus vulnérables que les économies avancées quoiqu'inégalement exposées (<em>cf.</em> Graphique). Ce sont les pays situés en zone tropicale, d'Afrique subsaharienne, d'Asie et d'Amérique Latine, qui seront les plus exposés aux mutations environnementales (montée des eaux, désertification) et aux évènements extrêmes.</p>
<p>La structure sectorielle et géographique de certaines économies émergentes renforce leur vulnérabilité au dérèglement climatique. Les économies particulièrement dépendantes d'une agriculture pluviale, en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud devraient pâtir de la baisse des rendements agricoles, alors que les pays ayant la majorité de leur activité sur la côte seront confrontés à la montée des eaux (Asie du Sud-Est). Dans les zones arides ou semi-arides d'Afrique du Nord et du Moyen-Orient, c'est l'intensification du stress hydrique qui pourrait avoir des conséquences désastreuses.</p>
<p>Face à ces évolutions, les économies émergentes disposent de capacités d'adaptation hétérogènes, dépendant étroitement de leur niveau de développement. Ainsi, le manque d'infrastructure ou de personnel médical, par exemple, pourrait amplifier considérablement les conséquences du dérèglement climatique dans de nombreux pays. La coopération internationale est ainsi nécessaire et justifiée pour réduire les effets du dérèglement climatique sur ces économies et les effets de bord qu'il pourrait provoquer.</p>
<p> </p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="TE-328" src="/Articles/1ad3508f-2656-42c7-b267-305424ce6306/images/16ed823b-11d1-4775-9fdc-8ce1cd12530e" alt="TE-328" /></p>
<p> </p>
<p> </p>
<h4><strong>+ Télécharger l'étude complète <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/1ad3508f-2656-42c7-b267-305424ce6306/files/7b4d33ab-358b-4fb4-9f55-815cb3d6fbcd" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Trésor-Éco n° 328>></a><br /></strong></h4>
<h4><strong>+ Autres publications à consulter sur le sujet :</strong></h4>
<ul>
<li><strong> University of Notre Dame Global Adaptation Index (2015), <em><a href="https://gain.nd.edu/assets/254377/nd_gain_technical_document_2015.pdf" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Country Index Technical Report</a></em> </strong></li>
<li><strong> Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (2022) <em><a href="https://report.ipcc.ch/ar6syr/pdf/IPCC_AR6_SYR_SPM.pdf" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Synthesis report of the IPCC Sixth assessment report (AR6)</a></em> </strong></li>
<li><strong> Cevik S. et Tovar Jalles J. (2020), “<a href="https://www.imf.org/en/Publications/WP/Issues/2020/06/05/This-Changes-Everything-Climate-Shocks-and-Sovereign-Bonds-49476" target="_blank" rel="noopener noreferrer">This Changes Everything: Climate Shocks and Sovereign Bonds</a>”, FMI, <em>Working Paper</em>, n° 2020/079. <br /></strong></li>
<li><strong> De Brandt O. & Jacolin L. (2021), “<a href="https://www.banque-france.fr/sites/default/files/medias/documents/wp822_0.pdf" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Climate Change in Developing Countries: Global Warming Effects, Transmission Channels and Adaptation Policies</a>”, Banque de France, <em>Working Paper</em> n° 822. <br /></strong></li>
</ul>
<h4><strong>+ Voir toute la collection des études Trésor-Éco : <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/tags/Tresor-Eco" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Français</a> / <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/tags/Tresor-Economics" target="_blank" rel="noopener noreferrer">English</a></strong></h4>
<h4>+ S’abonner à la collection Trésor-Éco : <a href="https://login.newsletter-dgtresor.fr/users/subscribe/js_id/78ml/id/1" target="_blank" rel="noopener noreferrer">bit.ly/Trésor-Eco</a></h4>5a131e23-8ec0-4f38-8d38-aab2c3b1e7a7China's Public Finances: Short-Term Risks and Structural IssuesChina’s public finances are organised in a complex and opaque manner, and are structured into various accounts with unclear scopes, along with off-balance sheet commitments. The important role of public investment in China's growth has resulted in high debt levels for local governments. In the wake of the COVID-19 pandemic, local finances are at risk, which has made far-reaching reforms all the more necessary. 2023-05-23T00:00:00+02:00<p>Public finances have been a major driving force behind China’s growth, not least through public investment at the local level particularly since the 2008 crisis. In 2019, China’s public spending amounted to 24% of GDP according to official statistics, versus the 36% and 41% figures reported by the IMF and the OECD respectively. </p>
<p>Analysing China’s public finances is hindered by the lack of clarity in the definition of the prerogatives of various administrative levels (central, provincial, prefecture, county, city) in the Constitution of the People’s Republic of China and Chinese law, as well as by the fact that national laws often merely outline principles which are subsequently implemented at local level with significant leeway. The structure of public accounts is also based on opaque and complex methodology, lacking clarity on what spending falls within their scope, and the line between local and central government sometimes being blurred.</p>
<p>Public accounts structurally post a high level of deficit and debt. These two indicators have considerably worsened over the past few years, particularly as a result of the COVID-19 pandemic (see Chart). The situation at local level now emerges as a financial stability issue, with 57% of total government debt incurred at this level – according to official data – in a relatively <br />opaque way.</p>
<p>While local financial risks are high, a short-term systemic crisis seems unlikely given the guarantees granted by the central government and the fact that a large portion of the debt is held by major banks and local government entities.</p>
<p>Over the long term, imbalances and risks relating to public finances hamper growth and its necessary rebalancing, implying a shift from investments to domestic consumption. Despite the proactive stance of the authorities and the repeated recommendations of international observers, implementation of the reforms – a designated priority since 2013 – is still a slow and piecemeal process.</p>
<p> </p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="Visuel 1 TE-337en" src="/Articles/5a131e23-8ec0-4f38-8d38-aab2c3b1e7a7/images/fd29ad48-15f0-4b89-bed7-7705b7444a7d" alt="Visuel 1 TE-337en" /></p>b551bd69-f30e-4d76-bfcb-814d8b7d140bLes finances publiques chinoises : risques conjoncturels et enjeux structurelsLes finances publiques chinoises reposent sur une organisation complexe et opaque, structurée en différents comptes aux périmètres flous, auxquels s’ajoutent des engagements hors bilan. L’importance de l’investissement public dans la croissance chinoise a favorisé un endettement important pour les gouvernements locaux. Après la pandémie, les finances locales sont en situation de risque, rendant d’autant plus nécessaires des réformes d’ampleur.2023-05-23T00:00:00+02:00<p>Les finances publiques ont beaucoup contribué à la croissance chinoise, notamment à travers l'investissement public mis en œuvre au niveau local, en particulier depuis la crise de 2008. En 2019 les dépenses publiques chinoises représentent 24 % du PIB selon les statistiques officielles, mais 36 % selon le FMI, contre 41 % pour l'OCDE. </p>
<p>La lecture des finances publiques chinoises est compliquée par le fait que la Constitution et la loi ne fixent qu'à grands traits les prérogatives des différents niveaux administratifs (centre, provinces, préfectures, comtés, villes) et que bien souvent les lois nationales se contentent d'énoncer des principes, déclinés ensuite localement avec une grande marge de manœuvre. Par ailleurs, les comptes publics sont structurés selon une méthodologie opaque et complexe, le périmètre de ce qui relève ou non de l'action publique étant flou, et les distinctions entre échelons locaux et central parfois malaisées.</p>
<p>Les comptes publics enregistrent structurellement un niveau important de déficit et d'endettement. Ces deux mesures se sont singulièrement aggravées ces dernières années, en particulier sous l'effet de la crise du Covid-19 (<em>cf.</em> Graphique). La situation au niveau local apparaît désormais comme un enjeu de stabilité financière, cet échelon concentrant officiellement 57 % de la dette publique totale, contractée dans une relative opacité.</p>
<p>Si les risques financiers locaux sont élevés, une crise systémique à court terme paraît peu probable, compte tenu de la garantie de l'échelon central et de la détention d'une grande partie de la dette par les grandes banques ou des entités locales publiques.</p>
<p>À long terme, les déséquilibres et les risques liés aux finances publiques constituent un frein à la croissance et à son nécessaire rééquilibrage, des investissements vers la consommation intérieure. Malgré la posture volontariste des autorités et les préconisations réitérées des observateurs internationaux, la mise en œuvre des réformes à l'agenda depuis 2013 demeure lente et fragmentaire.</p>
<p> </p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="TE-327" src="/Articles/b551bd69-f30e-4d76-bfcb-814d8b7d140b/images/e75c36c2-aea8-4686-b3a0-772d5c5b4971" alt="TE-327" /></p>
<p> </p>
<p> </p>
<h4><strong>+ Télécharger l'étude complète <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/b551bd69-f30e-4d76-bfcb-814d8b7d140b/files/f82fc5d0-58ae-4745-856b-8bf5eb7ea788" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Trésor-Éco n° 327>></a><br /></strong></h4>
<h4><strong>+ Autres publications à consulter sur le sujet :</strong></h4>
<ul>
<li><strong> Zhang Y.S et Barnett S. (2014), "<a href="https://www.imf.org/external/pubs/ft/wp/2014/wp1404.pdf" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em>Fiscal Vulnerabilities and Risks from Local Government Finance in China</em></a>", FMI, <em>Document de travail </em>n° 14/4. </strong></li>
<li><strong> Wingender P. (2018), "<a href="https://www.imf.org/en/Publications/WP/Issues/2018/04/13/Intergovernmental-Fiscal-Reform-in-China-45743" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em>Intergovernmental Fiscal Reform in China</em></a>", FMI, <em>Document de travail</em> n° 2018/088.</strong></li>
<li><strong> LIN S. (2022), "<a href="https://www.cambridge.org/core/books/chinas-public-finance/734E446DD14D3A6E9D2715BE5F9375C0" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em>China’s Public Finance: Reforms, Challenges and Options</em></a>", <em>Cambridge University Press</em>. <br /></strong></li>
<li><strong> Études économiques BNP Paribas (2021), « <a href="https://economic-research.bnpparibas.com/html/fr-FR/Chine-maquis-finances-publiques-22/09/2021,43512" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Chine : le maquis des finances publiques</a> », <em>Eco Conjoncture</em> n° 7. <br /></strong></li>
</ul>
<h4><strong>+ Voir toute la collection des études Trésor-Éco : <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/tags/Tresor-Eco" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Français</a> / <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/tags/Tresor-Economics" target="_blank" rel="noopener noreferrer">English</a></strong></h4>
<h4>+ S’abonner à la collection Trésor-Éco : <a href="https://login.newsletter-dgtresor.fr/users/subscribe/js_id/78ml/id/1" target="_blank" rel="noopener noreferrer">bit.ly/Trésor-Eco</a></h4>1ba7ac6d-863f-4e13-9a8b-819ba989c342Japan's Growth DriversJapan’s growth, which was very strong until the 1990s, is now being reined in by ageing capital and a shrinking population. The country is addressing these issues and is banking on an increase in productivity to reignite growth. In this respect, it has significant headroom both as regards the digital transition and in terms of structural changes to the labour market.2023-04-27T00:00:00+02:00<p>After a dazzling economic catch-up in the post-war years, Japan has been experiencing low growth levels since the noughties – which distinguish it within the OECD – despite the efforts of successive governments to generate fresh momentum. Although it posted the highest GDP per capita growth in the G7 until the end of the 1990s, Japan, together with Italy, is the country in which growth has fallen the most on average since then (see Chart).</p>
<p>Initially buttressed by a rapid rise in capital stock, Japan’s growth has only been sustained by the workforce and total factor productivity since 2010, and this leverage is now weakening. The population is ageing and declining, and hourly labour productivity is growing meekly, especially in SMEs which are predominant in the manufacturing base and are less productive than large enterprises. Too much investment is earmarked to offset capital depreciation – a sign that this factor is poorly allocated. Potential growth, which stood at around 4.0% in 1990, is now estimated at less than 0.5%.</p>
<p>“Abenomics”, which were unveiled in 2013, aimed to expand the workforce and improve working conditions but they were only partly successful. Subsequent governments have focused on investments for the future to boost supply and lastingly lift productivity, through the digital transformation and the low-carbon transition initiated as from 2020, followed by the plan promoting a “new capitalism” which was introduced in 2021 and puts priority on entrepreneurship and vocational training.</p>
<p>Japanese growth will continue to be hampered by demographic trends and this calls for continued support for the employment of older workers, immigration and the birth rate by means of bold structural reforms. Japan also has headroom for improving the allocation of capital and the rollout of new technologies, a sector with strong growth potential.</p>
<p> </p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="TE-326en" src="/Articles/1ba7ac6d-863f-4e13-9a8b-819ba989c342/images/3ffb1eaa-3021-4035-b957-136bbbb80925" alt="TE-326en" /></p>20c06b2e-81db-4c77-8a6c-fb1e01b8f87bQuels moteurs de croissance pour le Japon ?La croissance japonaise, très dynamique jusqu’aux années 90, est aujourd’hui contrainte par un capital vieillissant et une population déclinante. Le pays s’attaque à ces problématiques, et mise sur une hausse de la productivité pour retrouver le chemin de la croissance. Il dispose pour cela de marges de manœuvre conséquentes, aussi bien en matière de transition numérique qu’en termes de changements structurels du marché du travail.2023-04-27T00:00:00+02:00<p>Après un rattrapage économique fulgurant dans la période d'après-guerre, le Japon connaît depuis les années 2000 une croissance faible, qui le démarque au sein de l'OCDE, malgré les efforts des gouvernements successifs pour créer une nouvelle dynamique. Alors qu'il avait connu la croissance de PIB par tête la plus forte du G7 jusqu'à la fin des années 1990, le Japon est, avec l'Italie, le pays dont la croissance a le plus diminué en moyenne depuis (<em>cf.</em> Graphique).</p>
<p>Initialement soutenue par une hausse rapide du stock de capital, la croissance japonaise ne repose plus depuis 2010 que sur la main-d'œuvre et la productivité globale des facteurs. Or ces leviers sont aujourd'hui défaillants. La population vieillit et décline, et la productivité horaire du travail croît faiblement, notamment dans les PME, prépondérantes dans le tissu productif et moins productives que les grandes entreprises. Une trop grande partie de l'investissement est destinée à compenser la dépréciation du capital, témoignant d'une mauvaise allocation de ce facteur. La croissance potentielle, d'environ +4,0 % en 1990, serait désormais inférieure à +0,5 %.</p>
<p>Les « Abenomics », lancées en 2013, ont voulu élargir la population active et améliorer les conditions de travail, mais n'ont atteint leurs objectifs que partiellement. Les gouvernements suivants ont mis l'accent sur les investissements d'avenir pour soutenir l'offre et relever durablement la productivité, avec les transformations numériques et la transition bas-carbone lancées à partir de 2020, puis la priorité accordée à l'entrepreneuriat et à la formation professionnelle dans le cadre du plan promouvant un « nouveau capitalisme » formulé en 2021.</p>
<p>La croissance japonaise restera contrainte par les tendances démographiques, ce qui justifie de poursuivre la promotion de l'emploi des séniors, de l'immigration et de la natalité par des réformes structurelles ambitieuses. Le Japon dispose aussi d'une marge de manœuvre dans l'amélioration de l'allocation du capital et le déploiement des nouvelles technologies, un secteur à fort potentiel de croissance.</p>
<p> </p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="TE-326" src="/Articles/20c06b2e-81db-4c77-8a6c-fb1e01b8f87b/images/9f71fbd9-b8e7-4787-ad18-205464fd4e61" alt="TE-326" /></p>
<p> </p>
<p> </p>
<h4><strong>+ Télécharger l'étude complète <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/20c06b2e-81db-4c77-8a6c-fb1e01b8f87b/files/479ad9c1-fb6f-4286-bf42-1317ec9a1ace" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Trésor-Éco n° 326>></a><br /></strong></h4>
<h4><strong>+ Autres publications à consulter sur le sujet :</strong></h4>
<ul>
<li><strong> Colacelli M. Hong G. L. (2019), “<a href="https://www.imf.org/en/Publications/WP/Issues/2019/07/01/Productivity-Drag-from-Small-and-Medium-Sized-Enterprises-in-Japan-46951" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Productivity Drag from Small and Medium-Sized Enterprises in Japan</a>”, <em>IMF Working Papers</em> n° 2019/137.</strong></li>
<li><strong> Bergeaud A., Cette G. et Drapala S. (2023), « <a href="https://www.insee.fr/fr/statistiques/6791188" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Télétravail et productivité avant, pendant et après la pandémie de Covid-19 </a>», INSEE, <em>Statistiques et études.</em></strong></li>
<li><strong> Hosono K. Takizawa M. Yamanouchi K. (2020), “<a href="https://www.rieti.go.jp/jp/publications/dp/20e001.pdf" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Firm Age, Productivity, and Intangible Capital</a>”, <em>RIETI Discussion Paper Series,</em> 20-E-001. <br /></strong></li>
</ul>
<h4><strong>+ Voir toute la collection des études Trésor-Éco : <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/tags/Tresor-Eco" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Français</a> / <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/tags/Tresor-Economics" target="_blank" rel="noopener noreferrer">English</a></strong></h4>
<h4>+ S’abonner à la collection Trésor-Éco : <a href="https://login.newsletter-dgtresor.fr/users/subscribe/js_id/78ml/id/1" target="_blank" rel="noopener noreferrer">bit.ly/Trésor-Eco</a></h4>1a308483-d21f-4cdc-b966-b157909abfddWorld Economic Outlook in Spring 2023: The Economy Reaches Its TroughThe economy is facing mixed prospects in the international environment: while buoyed by recovery plans in Europe and falling commodity prices, it also has sticky core inflation and an uncertain geopolitical climate to contend with. World growth is projected to slow in 2023 and rebound moderately in 2024. With the exception of the United Kingdom, advanced economies should avoid a recession, and emerging economies can expect strong economic growth, driven by a rebound in China.2023-03-21T00:00:00+01:00<p>The world economy is expected to grow by 2.8% in 2023, down markedly from 3.4% in 2022 due to the effects of high inflation and substantial key rate hikes by the major central banks, despite support from the reopening of China's economy. A slightly higher 3.0% is projected for 2024 as monetary policies ease.</p>
<p>Positive growth is forecast for advanced economies in 2023, with the exception of the United Kingdom, which is set to enter a recession brought on by 2022's strong inflation and persistent Brexit-related weaknesses in its economy. Over our forecast horizon (2023 and 2024), European economies should continue to be supported by the NextGenerationEU recovery plan, particularly Italy and Spain. In 2024, we expect the United States to benefit from a rebound in investment fuelled by a revival of industry policy.</p>
<p>In emerging economies, we anticipate strong economic growth overall, led by China and India, with slowdowns in Brazil and Turkey. China is set for a rebound in 2023, driven by a faster reopening of its economy than expected and a recovery in household spending. In Turkey, the aftermath of the 2023 earthquakes is likely to put a damper on growth.</p>
<p>World trade is expected to slow significantly in 2023 due to weaker economic activity before rebounding in 2024. Growth in world demand for French exports (see Chart on this page) should follow the same trend but lag behind global trade growth over the two-year period.</p>
<p>The main downside risks to this scenario include inflation developments, financial risks, the war in Ukraine and potential natural disasters.</p>
<p> </p>
<p> </p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="TE-325en" src="/Articles/1a308483-d21f-4cdc-b966-b157909abfdd/images/583af705-8068-4086-a630-d087e53c6b18" alt="TE-325en" /></p>d51536dc-30de-4ae8-83fd-f630a214061bPerspectives mondiales au printemps 2023 : l'économie au creux de la vagueL’économie mondiale subit des forces contraires : elle bénéficie des plans de relance en Europe et de la baisse des prix des matières premières, mais doit composer avec un resserrement monétaire, une inflation sous-jacente persistante et un contexte géopolitique incertain. L’activité mondiale ralentirait en 2023 et accélèrerait légèrement en 2024. Les pays avancés échapperaient à la récession (sauf le Royaume-Uni) et l’activité des émergents serait dynamique, portée par le rebond en Chine.2023-03-21T00:00:00+01:00<p>En 2023, la croissance de l'économie mondiale serait de +2,8 % (après +3,4 % en 2022), en nette baisse en raison des effets de l'inflation élevée et d'une forte remontée des taux directeurs des grandes banques centrales, malgré le soutien de la réouverture de l'économie chinoise. L'activité mondiale accélérerait légèrement en 2024 (+3,0 %), avec la détente des politiques monétaires.</p>
<p>La croissance des économies avancées resterait positive en 2023, à l'exception du Royaume-Uni qui subirait une récession en raison de la forte inflation enregistrée en 2022 et d'une économie encore fragilisée par le <em>Brexit</em>. À l'horizon des prévisions (2023 et 2024), les économies européennes continueraient de bénéficier du plan de relance européen (<em>Next Generation EU</em>), en particulier l'Italie et l'Espagne. En 2024, les États-Unis profiteraient d'un rebond de l'investissement favorisé par un renouveau de la politique industrielle.</p>
<p>Au sein des économies émergentes l'activité serait globalement dynamique, portée par la Chine et l'Inde, tandis qu'elle ralentirait au Brésil et en Turquie. Le rebond chinois en 2023 serait porté par la réouverture de l'économie plus rapide qu'anticipée et la reprise de la consommation des ménages. En Turquie, la croissance serait affectée négativement par les conséquences des séismes en 2023.</p>
<p>Le commerce mondial ralentirait fortement en 2023 en raison de l'affaiblissement de l'activité, puis il rebondirait en 2024. La croissance de la demande mondiale adressée à la France (<em>cf.</em> Graphique) suivrait le même profil. Sur les deux années, elle resterait cependant inférieure à la croissance du commerce mondial.</p>
<p>L'évolution de l'inflation, les risques financiers, le conflit en Ukraine et la survenue de catastrophes naturelles constituent les principaux aléas pesant sur ce scénario.</p>
<p> </p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="TE-325" src="/Articles/d51536dc-30de-4ae8-83fd-f630a214061b/images/266b4841-abf9-483a-a664-cbeb426528ce" alt="TE-325" /><br /> </p>
<p> </p>
<p> </p>
<h4><strong>+ Télécharger l'étude complète <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/d51536dc-30de-4ae8-83fd-f630a214061b/files/6a4ce3d9-9282-43a8-a59d-5024bfb4f80c" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Trésor-Éco n° 325>></a><br /></strong></h4>
<h4><strong>+ Autres publications à consulter sur le sujet :</strong></h4>
<ul>
<li><strong> Clavères G. (2022), « <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2022/12/07/repartition-des-pertes-dues-a-la-degradation-des-termes-de-l-echange-energetiques" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Répartition des pertes dues à la dégradation des termes de l'échange énergétiques</a> », <em>Trésor-Éco</em>, n° 318.</strong></li>
<li><strong>Caceres C. (2019), “<a href="https://www.imf.org/en/Publications/WP/Issues/2019/05/24/Analyzing-the-Effects-of-Financial-and-Housing-Wealth-on-Consumption-using-Micro-Data-46920" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Analyzing the Effects of Financial and Housing Wealth on Consumption using Micro Data</a>”, IMF, <em>Working papers</em> n° 115. </strong></li>
<li><strong> Aladangady A. (2017), “<a href="https://www.aeaweb.org/articles?id=10.1257/aer.20150491" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Housing Wealth and Consumption: Evidence from Geographically-Linked Microdata</a>”, <em>American Economic Review</em>, vol. 107, n° 11. </strong></li>
<li><strong> FMI (2023), “<a href="https://www.imf.org/en/Publications/WEO/Issues/2023/01/31/world-economic-outlook-update-january-2023" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Inflation Peaking amid Low Growth</a>”, <em>World Economic Outlook update</em>. <br /></strong></li>
</ul>
<h4><strong>+ Voir toute la collection des études Trésor-Éco : <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/tags/Tresor-Eco" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Français</a> / <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/tags/Tresor-Economics" target="_blank" rel="noopener noreferrer">English</a></strong></h4>
<h4>+ S’abonner à la collection Trésor-Éco : <a href="https://login.newsletter-dgtresor.fr/users/subscribe/js_id/78ml/id/1" target="_blank" rel="noopener noreferrer">bit.ly/Trésor-Eco</a></h4>8f418c25-5262-4eaa-b226-a3f84813d385The Expected Benefits of the European Recovery Plans Introduced in the Wake of the COVID-19 PandemicEuropean Union Member States agreed on an unprecedented joint response based on common debt to support the post-COVID-19 recovery. The European recovery is expected to foster the convergence in living standards within the EU, and support innovation, productive potential and the reduction of structural unemployment. It will also help take up the challenge of the green and digital transitions.2023-03-09T00:00:00+01:00<p>Following the COVID-19 pandemic and the emergency measures implemented to mitigate the loss of income for households and safeguard businesses, European Union (EU) Member States agreed on the NextGenerationEU (NGEU) package which is an unprecedented joint response to support the recovery, making over €800bn available to Member States.</p>
<p>The European recovery plan is financed by common debt for the first time in EU history and by national resources (see chart). The Recovery and Resilience Facility (RRF), NGEU’s centerpiece, funds the Recovery and Resilience Plans (RRPs) comprising reforms and investments determined by the Member States.</p>
<p>European recovery plans are expected to foster the convergence in living standards within the EU since a significant share of RRF funds are allocated to countries with low levels of GDP per capita.</p>
<p>Recovery plan reforms and investment will underpin innovation and productive potential, thereby enhancing potential growth, and bring down structural unemployment, especially in those countries that had larger structural weaknesses prior to the pandemic. The European recovery plan will help take up the challenge of the green and digital transitions to which national recovery plans have to devote a minimum amount of green and digital investments.</p>
<p>The plans of some countries with current account deficits focus on supply-side measures. However, narrowing external imbalances within the EU and the euro area would have been more effective with better coordinated implementation of the European recovery plan: countries with large current account surpluses could have concentrated their plans more on demand-side measures. In this respect, bolstering the macroeconomic imbalances procedure (MIP) could contribute to improved coordination of economic policies in the EU.</p>
<p> </p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" src="/Articles/8f418c25-5262-4eaa-b226-a3f84813d385/images/95b671f7-20b6-4474-ad74-ac0fbe530feb" alt="Visuel1 TE-324en" /></p>
<p> </p>
<p style="text-align: center;"> </p>668e9ccc-98e0-417c-a4e3-819575378723À quoi servent les plans de relance mis en place après la crise du Covid-19 ?Les pays de l’Union européenne se sont accordés sur une réponse commune inédite basée sur un endettement commun pour accompagner la reprise après la crise du Covid. La relance européenne devrait favoriser la convergence des niveaux de vie dans l’UE, soutenir l’innovation, le potentiel productif, ainsi que la baisse du chômage structurel. Elle contribuera aussi à relever le défi de la transition verte et numérique. 2023-03-09T00:00:00+01:00<p>Après la crise sanitaire liée à l'épidémie de Covid-19 et les mesures d'urgence déployées pour limiter les pertes de revenus des ménages et des entreprises, les États membres de l'Union européenne (UE) se sont accordés sur une réponse commune inédite pour accompagner la reprise, le plan NextGenerationEU (NGEU), qui met à disposition des États membres un peu plus de 800 Md€.</p>
<p>Le plan de relance européen repose sur un financement par endettement commun ainsi que sur des ressources nationales (<em>cf.</em> Graphique). Sa pièce maîtresse, la Facilité pour la reprise et la résilience (FRR), finance les Plans nationaux de relance et de résilience (PNRR) composés des réformes et des investissements définis par les États membres.</p>
<p>Les plans de relance européens devraient favoriser la convergence des niveaux de vie dans l'UE. En effet, la répartition des fonds de la FRR favorise les pays présentant de faibles niveaux de PIB par habitant.</p>
<p>Les réformes et les investissements des plans de relance devraient soutenir l'innovation et le potentiel productif, et ainsi renforcer la croissance potentielle et faire baisser le chômage structurel, en particulier dans les pays qui souffraient de faiblesses structurelles plus importantes avant la pandémie. La relance européenne contribuera aussi à relever le défi de la transition verte et numérique, auxquelles les plans de relance doivent consacrer une part dédiée.</p>
<p>Les pays en déficit courant ont orienté leur plan vers des mesures d'offre. Toutefois, la réduction des déséquilibres externes au sein de l'UE et de la zone euro aurait bénéficié d'une plus grande coordination dans la mise en œuvre du plan de relance européen : les pays présentant de larges excédents courants auraient ainsi pu orienter davantage leurs plans de relance vers la demande. À cet égard, un renforcement de l'outil de surveillance macroéconomique européen pourrait favoriser une meilleure coordination des politiques économiques.</p>
<p> </p>
<p style="text-align: center;"> <img class="marge" title="TE-324" src="/Articles/668e9ccc-98e0-417c-a4e3-819575378723/images/dd950a96-da19-4145-8fc4-62cf02f56444" alt="TE-324" /></p>
<p> </p>
<h4><strong>+ Télécharger l'étude complète <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/668e9ccc-98e0-417c-a4e3-819575378723/files/56b8cde4-595a-46f7-821e-eab36aefab73" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Trésor-Éco n° 324>></a><br /></strong></h4>
<h4><strong>+ Autres publications à consulter sur le sujet :</strong></h4>
<ul>
<li><strong> Bankowski K. <em>et al.</em> (2022), "<a href="https://www.ecb.europa.eu/pub/pdf/scpops/ecb.op291~18b5f6e6a4.en.pdf" target="_blank" rel="noopener noreferrer">The economic impact of next generation EU: A euro area perspective</a>", <em>ECB Occasional Paper</em>, No. 291. </strong></li>
<li><strong> Pfeiffer P., Varga J. et J. in ’t Veld (2021), "<a href="https://economy-finance.ec.europa.eu/system/files/2021-07/dp144_en.pdf" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Quantifying Spillovers of NGEU investment</a>", <em>European Economy Discussion Papers</em>, n° 144.</strong></li>
<li><strong> Commission européenne (2022), <a href="https://commission.europa.eu/system/files/2022-03/com_2022_75_1_fr.pdf" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Premier rapport annuel sur la mise en œuvre de la facilité pour la reprise et la résilience</a>, 1<sup>er</sup> mars 2022.</strong></li>
<li><strong> Commission européenne, <a href="https://ec.europa.eu/economy_finance/recovery-and-resilience-scoreboard/index.html?lang=en" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Recovery and Resilience Scoreboard</a>.</strong>
<p><strong> </strong></p>
</li>
</ul>
<h4><strong>+ Voir toute la collection des études Trésor-Éco : <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/tags/Tresor-Eco" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Français</a> / <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/tags/Tresor-Economics" target="_blank" rel="noopener noreferrer">English</a></strong></h4>
<h4>+ S’abonner à la collection Trésor-Éco : <a href="https://login.newsletter-dgtresor.fr/users/subscribe/js_id/78ml/id/1" target="_blank" rel="noopener noreferrer">bit.ly/Trésor-Eco</a></h4>3f1fda4f-3d3e-4b89-ac07-23f27e67271aHow Does the European Union’s Carbon Market Impact Firm Productivity?The European Union Emissions Trading System (EU ETS) was created in 2005 to reduce greenhouse gas emissions from emitting sectors in the EU. Its impact on productivity is unclear, however, as it imposes constraints on production processes. This paper shows that the EU ETS was not detrimental to firm productivity from 2005 to 2017, despite heterogeneous effects depending on factors such as a firm’s initial productivity, size, financial constraints, sector and country (France, Italy, Spain).2023-02-14T00:00:00+01:00<p>The European Union Emissions Trading System (EU ETS) was introduced in 2005 to reduce greenhouse gas (GHG) emissions from the electricity and heat generation sectors, energy-intensive industry sectors (e.g. refineries, metals, cement, chemicals, glass, polymers, paper, cardboard) and intra-EU commercial aviation. It lowers GHG emissions in a cost-effective manner, without favouring a particular technology. Installations regulated by the EU ETS are required to obtain allowances (either purchased on the market or allocated for free) that match their actual emissions, incentivising them to invest in decarbonising their production processes.</p>
<p>Our paper seeks to examine the effect of the EU ETS on the productivity of firms regulated by the system. In the short term, it is reasonable to expect a negative effect, with the carbon price signal increasing costs, particularly for the production of emissions-intensive goods. However, the EU ETS also changes firms’ investment plans by encouraging investment in low-carbon technologies. In the medium- to long-term, emissions costs can thus ultimately be reduced and firms’ performance improved.</p>
<p>The empirical literature on the subject offers inconclusive results which vary depending on the phases examined (e.g. the pilot phase of the EU ETS, which was relatively unrestrictive in terms of the price of the allowances compared with the most recent, more ambitious phase, see Chart to the right) and from country to country. An examination of manufacturing firms in France, Italy and Spain shows that the EU ETS was not detrimental (insignificant aggregate effect) to average productivity over the 2005 to 2017 period.</p>
<p>Nevertheless, the system’s effects are heterogeneous. Among the EU ETS-regulated firms we examined, its effects on productivity were more positive overall for firms close to the technology frontier or financially unconstrained firms, i.e. those best positioned to invest in decarbonisation.</p>
<p> </p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="TE-323en" src="/Articles/3f1fda4f-3d3e-4b89-ac07-23f27e67271a/images/9671cbc9-1945-4917-9d73-01387a00b57f" alt="TE-323en" /></p>5e2dc030-70c9-461d-8106-5bb9cbdc1836Quel effet du marché carbone européen sur la productivité des entreprises ?Le système européen d'échange de quotas d'émission a été créé en 2005 afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre des secteurs émetteurs de l’UE. Son effet sur la productivité est cependant ambigu car il contraint les processus de production. Nous démontrons que le SEQE n’a pas nui à la productivité des entreprises de 2005 à 2017, malgré des effets hétérogènes selon la productivité initiale, la taille, les contraintes financières, le secteur et le pays (France, Italie, Espagne).2023-02-14T00:00:00+01:00<p>Le système européen d'échange de quotas d'émission (SEQE) a été introduit en 2005 pour réduire les émissions de gaz à effet de serre des secteurs de la production d'électricité et de chaleur, de la grande industrie (raffineries, métaux, ciment, chimie, verre, polymères, papier, carton) et de l'aviation intra-européenne. Il permet de réduire ces émissions de manière efficace en termes de coûts, sans favoriser de technologie particulière. Les installations assujetties doivent disposer de quotas (achetés sur le marché ou reçus à titre gratuit) correspondant à leurs émissions effectives, ce qui les incite à investir pour décarboner leur processus de production.</p>
<p>Nous avons cherché à évaluer l'effet du SEQE sur la productivité des entreprises couvertes. À court terme, on pourrait s'attendre à un effet négatif, le signal-prix mis sur le carbone augmentant les coûts, notamment pour la production de biens à forte intensité en émissions. Cependant, le SEQE modifie aussi les plans d'investissement des entreprises, encourageant les investissements dans des technologies bas-carbone. À moyen et long terme, le coût des émissions peut donc être réduit et la performance des entreprises pourrait être améliorée.</p>
<p>La littérature empirique sur le sujet présente des résultats peu concluants, variables en fonction des phases étudiées (par exemple, phase de lancement du SEQE peu contraignante en termes de prix des quotas versus dernière phase plus ambitieuse, voir Graphique) ou des pays. L'étude des entreprises manufacturières en France, en Italie et en Espagne, indique que le SEQE n'a pas été préjudiciable (effet agrégé non significatif) à la productivité moyenne sur la période 2005-2017.</p>
<p>Les effets sont néanmoins hétérogènes. Parmi les entreprises étudiées et soumises au SEQE, les effets du SEQE sur la productivité auraient été globalement plus favorables parmi les entreprises proches de la frontière technologique et peu contraintes financièrement, c'est-à-dire celles qui étaient le mieux placées pour investir dans la décarbonation.</p>
<p> </p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="TE-323" src="/Articles/5e2dc030-70c9-461d-8106-5bb9cbdc1836/images/86b718e5-0338-407f-af6c-b02313a5458c" alt="TE-323" /></p>
<p> </p>
<p> </p>
<h4><strong>+ Télécharger l'étude complète <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/5e2dc030-70c9-461d-8106-5bb9cbdc1836/files/7038348a-80b6-408a-b767-59674e6c90bb" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Trésor-Éco n° 323>></a><br /></strong></h4>
<h4><strong>+ Autres publications à consulter sur le sujet :</strong></h4>
<ul>
<li><strong> Albrizio S., Kozluk T. et Zipperer V. (2017), "<a href="https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0095069616300602?via%3Dihub" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Environmental policies and productivity growth: evidence across industries and firms</a>", <em>Journal of environmental economics and management</em>, 81, 209-226. </strong></li>
<li><strong> European Commission (2015), "<a href="https://cedelft.eu/wp-content/uploads/sites/2/2021/04/ex-post_investigation_of_cost_en.pdf" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Ex-post investigation of cost pass-through in the EU ETS</a>". </strong></li>
<li><strong> Löschel A., Lutz B. et Managi S. (2019), "<a href="https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0928765516303785?via%3Dihub" target="_blank" rel="noopener noreferrer">The impacts of the EU ETS on efficiency and economic performance-an empirical analysis for German manufacturing firms</a>", <em>Resource and Energy Economics</em>, 56, 71-95.</strong></li>
<li><strong> Kozluk T. et Zipperer V. (2014), "<a href="https://www.oecd.org/economy/growth/Environmental-policies-and-productivity-growth-a-critical-review-of-empirical-findings-OECD-Journal-Economic-Studies-2014.pdf" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Environmental policies and productivity growth: a critical review of empirical findings</a>", <em>OECD Journal: Economic Studies</em>, 2014/1. <br /></strong></li>
</ul>
<h4><strong>+ Voir toute la collection des études Trésor-Éco : <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/tags/Tresor-Eco" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Français</a> / <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/tags/Tresor-Economics" target="_blank" rel="noopener noreferrer">English</a></strong></h4>
<h4>+ S’abonner à la collection Trésor-Éco : <a href="https://login.newsletter-dgtresor.fr/users/subscribe/js_id/78ml/id/1" target="_blank" rel="noopener noreferrer">bit.ly/Trésor-Eco</a></h4>2ea63cd7-d723-43f0-b9d1-5be902f70297Unequal Access to Day Nurseries and Related Economic Issues Formal childcare for young children before they start nursery school (école maternelle) has a dual objective: to support parents’ professional activity and to foster children’s cognitive development. Whilst the current shortfall in the childcare offering in France hampers the reduction of social and gender inequality, a number of measures are increasing recourse to childcare in day nurseries (crèches) and with child minders.2023-01-26T00:00:00+01:00<p>Government policies for childcare for the under-threes are two-pronged: to support parents’ professional activity and to foster children’s development until they start nursery school (<em>école maternelle</em>). They encompass all postnatal leave arrangements, financial support to cover the cost of formal childcare with a child minder or in a day nursery (<em>crèche</em>), and the provision of a day nursery service.</p>
<p>In the first few months of a child’s life, care by the parents is the most beneficial, all the more so when it is provided by both parents. However, after the first year, formal childcare, particularly in a collective childcare, is preferable for the child, especially if they are from a disadvantaged background. In the long term, funding childcare places for young children enables them to develop their abilities and human capital in general, and helps reduce social inequalities.</p>
<p>The unequal day nursery offering throughout France sometimes hinders access to formal childcare and limits the parents’ ability to work, in particular in single-parent households. In addition, the net cost of formal childcare restricts its use by low-income households. Childcare by parents is mostly provided by mothers and it distances them from the labour market when it lasts too long. As a result, it exacerbates social and gender inequality.</p>
<p>Improved governance by defining a leader from among the many stakeholders is required in order to expand the day nursery childcare offering. In addition, bringing the net cost for childcare by a child minder, which is incidentally less costly for the public purse, more into line with that for childcare in a day nursery, as provided for by the 2023 Social Security Budget Act, would spur recourse to formal childcare by low-income households.</p>
<p> </p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" src="/Articles/2ea63cd7-d723-43f0-b9d1-5be902f70297/images/e3b836e2-a469-4024-a2a9-b1f1f077ef5c" alt="Visuel TE-322en" /></p>7122319a-0453-4405-b9eb-20c21056b7a8Les inégalités d'accès aux crèches et leurs enjeux économiquesL’accueil formel des jeunes enfants avant leur entrée à l’école maternelle sert un double objectif : soutenir l’activité professionnelle des parents et favoriser le développement cognitif des enfants. Tandis que le déficit actuel d’offre de garde en France constitue un frein à la réduction des inégalités sociales et des inégalités femmes-hommes, différents leviers permettent d’augmenter le recours à la garde en crèche et auprès d’assistants parentaux. 2023-01-26T00:00:00+01:00<p>Les politiques publiques d'accueil des enfants de moins de 3 ans poursuivent un double objectif : soutenir l'activité professionnelle des parents et favoriser le développement des enfants jusqu'à leur entrée à l'école maternelle. Elles regroupent l'ensemble des dispositifs de congés post-naissance, de soutien financier pour couvrir les frais de garde formelle auprès d'un assistant parental ou en crèche, et d'offre de services en crèche.</p>
<p>Lors des premiers mois de l'enfant, c'est la garde par les parents qui est la plus favorable à son développement, surtout lorsqu'elle est exercée par les deux parents. Mais après la première année, l'accueil formel, particulièrement en structure collective, devient plus favorable à l'enfant, surtout s'il est issu d'un milieu modeste. À long terme, le financement de places d'accueil des jeunes enfants permet ainsi de développer leurs capacités, le capital humain en général, et de réduire les inégalités sociales.</p>
<p>L'offre d'accueil en crèche inégalement répartie sur le territoire rend parfois difficile l'accès à la garde formelle et limite la capacité des parents à exercer un emploi, en particulier dans les familles monoparentales. De plus, les restes-à-charge liés à la garde formelle en limitent le recours chez les familles modestes. La garde par les parents, essentiellement exercée par les mères, les éloigne de l'emploi lorsqu'elle est prolongée trop longtemps et vient ainsi nourrir les inégalités sociales et de genre.</p>
<p>Le développement de l'offre d'accueil en crèche nécessite d'en améliorer la gouvernance, en définissant un chef de file parmi les nombreux acteurs concernés. En outre, rapprocher le reste-à-charge de la garde par un assistant parental, par ailleurs moins coûteuse pour les finances publiques, de celui de la garde en crèche, comme prévu par la loi de financement de la sécurité sociale 2023, permettra de favoriser le recours des ménages modestes à la garde formelle.<br /> </p>
<p> </p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="TE-322" src="/Articles/7122319a-0453-4405-b9eb-20c21056b7a8/images/69b440b6-a8bb-436f-89a9-71ffedfc6987" alt="TE-322" /><br /> </p>
<p> </p>
<p> </p>
<h4><strong>+ Télécharger l'étude complète <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/7122319a-0453-4405-b9eb-20c21056b7a8/files/1f6e9647-caac-47e4-9554-4e9c8c62c17f" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Trésor-Éco n° 322>></a><br /></strong></h4>
<h4><strong>+ Autres publications à consulter sur le sujet :</strong></h4>
<ul>
<li><strong> Berger L. M. <em>et al.</em> (2021), “<a href="https://www.ined.fr/fichier/s_rubrique/30325/working_paper_2020_254_childcare_collective.childcare.fr.pdf" target="_blank" rel="noopener noreferrer">The Impact of Center-Based Childcare Attendance on Early Child Development: Evidence from the French Elfe Cohort</a>”,<em> Demography.</em></strong></li>
<li><strong> OCDE (2017), « <a href="https://www.oecd-ilibrary.org/docserver/9789264300491-fr.pdf?expires=1665762056&id=id&accname=ocid35103460&checksum=5FBA0D4901D6FBFD12CCF3D838E2CA7A" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Petite enfance, grands défis 2017 : Les indicateurs clés de l’OCDE sur l’éducation et l’accueil des jeunes enfants</a> », <em>OECD Publishing</em>. </strong></li>
<li><strong> Périvier H. et Verdugo G. (2021), « <a href="https://www.ofce.sciences-po.fr/pdf/pbrief/2021/OFCEpbrief88.pdf" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Cinq ans après la réforme du congé parental (PreParE), les objectifs sont-ils atteints ?</a> », <em>Policy Brief de l’OFCE</em> n° 88. </strong></li>
<li><strong> Collombet C. <em>et al. </em>(2017), « <a href="https://www.strategie.gouv.fr/sites/strategie.gouv.fr/files/atoms/files/na-56-creche-web_0.pdf" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Places en crèche : pourquoi l’Allemagne fait-elle mieux que la France depuis dix ans ?</a> », <em>Note d’analyse de France Stratégie</em> n° 48. <br /></strong></li>
</ul>
<h4><strong>+ Voir toute la collection des études Trésor-Éco : <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/tags/Tresor-Eco" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Français</a> / <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/tags/Tresor-Economics" target="_blank" rel="noopener noreferrer">English</a></strong></h4>
<h4>+ S’abonner à la collection Trésor-Éco : <a href="https://login.newsletter-dgtresor.fr/users/subscribe/js_id/78ml/id/1" target="_blank" rel="noopener noreferrer">bit.ly/Trésor-Eco</a></h4>e7473e7a-5abc-4fc8-899c-1621d9b72d1dCompetition in the French Electronic Communications MarketHaving been traditionally operated by monopolies, telecom networks were gradually and successfully opened to competition as from the 1990s. In 2022, there are four major fixed and mobile operators competing fiercely with each other on the consumer market in France. This situation means that prices are amongst the lowest in Europe with huge investments being made. Competition is not as strong on the business market. 2023-01-17T00:00:00+01:00<p>Historically operated by public or private monopolies, electronic communications networks were gradually opened up to competition across Europe from the 1990s onwards. In order to coordinate this process and ensure that incumbent monopolies do not abuse their position to disadvantage new entrants, a regulatory framework was established in each European country. In France, the regulatory framework was expanded in the early 2010s to prepare for the rollout of new fibre optic networks so as to maintain the competitive dynamics in place.</p>
<p>As of 2022, four major fixed and mobile operators share the highly competitive French consumer electronic communications market. This intense competition is reflected in prices that are among the lowest in Europe. Furthermore, operators have been making significant investments (€14.9bn in 2021, excluding mobile licences) that have surged over the past few years, despite stable revenues (41% of turnover in 2021 versus 26% in 1998), due to the rollout of fibre optics in fixed networks. The investments made by these operators are some of the most robust on a European level.</p>
<p>Competition is not as intense in the business market, despite its essential role in ensuring the digitalisation and competitiveness of companies. In 2022, just one operator held a vast majority of the market share. One of the regulator’s priorities is to increase the competition of this market which is structurally slower to develop given major barriers to switching operators.</p>
<p>Opening telecoms networks up to competition has broadly been a success in France and Europe. This has not prevented incumbent European operators from maintaining a significant foothold in new networks: in late 2021, Orange retained over 56% of fibre optic fixed access deployments in France.</p>
<p> </p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" src="/Articles/e7473e7a-5abc-4fc8-899c-1621d9b72d1d/images/8ee05c15-a762-4433-8db1-1af44897e688" alt="Visuel TE-321en" /></p>0dde341d-bca6-4e4c-9e02-370257811d4eLa concurrence dans le marché français des communications électroniquesHistoriquement opérés par des monopoles, les réseaux télécoms ont été progressivement ouverts à la concurrence avec succès à partir des années 1990. En 2022, quatre grands opérateurs fixe et mobile sont ainsi en forte concurrence en France sur le marché grand public. Cette situation se traduit par des prix parmi les plus bas d’Europe et des investissements conséquents. Sur le marché des entreprises, la concurrence n’est pas aussi forte.2023-01-17T00:00:00+01:00<p>Historiquement opérés par des monopoles publics ou privés, les réseaux de communications électroniques ont été progressivement ouverts à la concurrence en Europe à partir des années 1990. Un cadre de régulation a été mis en place dans chaque pays européen pour organiser cette mise en concurrence et veiller à ce que les monopoles historiques n'abusent pas de leur position vis-à-vis des acteurs entrants. En France, le cadre de régulation a été complété dès le début des années 2010 pour encadrer en amont le déploiement des nouveaux réseaux en fibre optique, afin de maintenir la dynamique concurrentielle existante.</p>
<p>En 2022, le marché grand public des communications électroniques en France se partage entre quatre grands opérateurs fixe et mobile, en forte concurrence. L'intensité concurrentielle se traduit par des prix parmi les plus bas d'Europe. En outre, les opérateurs effectuent des investissements conséquents (14,9 Md€ en 2021, hors licences mobiles), en forte hausse depuis plusieurs années malgré des revenus stables (41 % du chiffre d’affaires en 2021 contre 26 % en 1998), en lien avec déploiement de la fibre sur les réseaux fixes. Ces investissements des opérateurs sont parmi les plus dynamiques en comparaison européenne.</p>
<p>La concurrence n'est pas aussi forte sur le marché des entreprises, pourtant essentiel à leur numérisation et leur compétitivité. En 2022, un seul opérateur détenait une grande majorité des parts de marché. Une des priorités du régulateur est de rendre plus concurrentiel ce marché structurellement plus lent à évoluer à cause d'importantes barrières au changement d'opérateur.</p>
<p>L’ouverture à la concurrence des réseaux télécoms est globalement un succès aux niveaux français et européen. Cette ouverture n’empêche pas les opérateurs européens historiques de conserver une empreinte significative dans les nouveaux réseaux : Orange garde ainsi plus de 56 % des déploiements des accès fixes en fibre optique en France à fin 2021.</p>
<p> </p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="TE-321" src="/Articles/0dde341d-bca6-4e4c-9e02-370257811d4e/images/60e3b165-45aa-458f-9936-070acde46de7" alt="TE-321" /></p>
<p> </p>
<p> </p>
<p> </p>
<h4><strong>+ Télécharger l'étude complète <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/0dde341d-bca6-4e4c-9e02-370257811d4e/files/dc125446-d750-4c24-ab6c-76adfe9880cd" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Trésor-Éco n° 321>></a><br /></strong></h4>
<h4><strong>+ Autres publications à consulter sur le sujet :</strong></h4>
<ul>
<li><strong> Marc Bourreau, Yutec Sun et Frank Verboven (2021), "<a href="https://ideas.repec.org/a/aea/aecrev/v111y2021i11p3459-99.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Market Entry, Fighting Brands, and Tacit Collusion: Evidence from the French Mobile Telecommunications Market</a>", <em>American Economic Review</em>, American Economic Association, vol. 111(11), pages 3459-3499, Novembre. </strong></li>
<li><strong> Cave Martin, Genakos Christos et Valletti Tommaso (2019), “<a href="https://www.researchgate.net/publication/331366635_The_European_Framework_for_Regulating_Telecommunications_A_25-year_Appraisal" target="_blank" rel="noopener noreferrer">The European Framework for Regulating Telecommunications: A 25-year Appraisal</a>", <em>Review of Industrial Organization</em>, 55. 10.1007/s11151-019-09686-6.</strong></li>
<li><strong> Autorité de régulation des communications électroniques, des postes, et de la distribution de la presse (2022), <a href="https://www.arcep.fr/cartes-et-donnees/nos-publications-chiffrees/observatoire-des-marches-des-communications-electroniques-en-france/marche-des-communications-electroniques-en-france-annee-2021-resultats-definitifs.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Marché des communications électroniques en France - Année 2021 - Résultats définitifs</a>. </strong></li>
<li><strong> Faquet R. et Malardé V. (2020), « <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2020/11/26/numerisation-des-entreprises-francaises" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Numérisation des entreprises françaises</a> »<em>,</em> <em>Trésor-Éco</em> n° 271. <br /></strong></li>
</ul>
<h4><strong>+ Voir toute la collection des études Trésor-Éco : <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/tags/Tresor-Eco" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Français</a> / <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/tags/Tresor-Economics" target="_blank" rel="noopener noreferrer">English</a></strong></h4>
<h4>+ S’abonner à la collection Trésor-Éco : <a href="https://login.newsletter-dgtresor.fr/users/subscribe/js_id/78ml/id/1" target="_blank" rel="noopener noreferrer">bit.ly/Trésor-Eco</a></h4>413d0206-837d-4c52-853d-d06170d4ec48Measurement of Government Consumption and Its Impacts on Output in 2020 and 2021Public consumption encompasses the services provided to households by government departments. In the first half of 2020, it fell significantly in France and the United Kingdom while remaining stable or rising in Germany, Italy and Spain. These divergences are essentially due to different manners of measuring public service activity during the lockdowns. They argue in favour of prudent interpretation of the differences in growth between European countries in 2020 and 2021.2023-01-12T00:00:00+01:00<p>Government final consumption expenditure (GFCE) is a component of final demand in the national accounts. It covers services provided to households by public administrations, including both the direct production of public services by central government, local government and social security bodies (such as education and defence) and expenditure incurred by government bodies for services provided by the private sector (such as healthcare reimbursements).</p>
<p>GFCE stood at 23% of GDP in France in 2019, at a level similar to the other leading European countries.Growth in GFCE is therefore an important component of GDP growth, but it is harder to measure than other components mostly because of the absence of market-based prices.</p>
<p>The French National Institute of Statistics and Economic Studies (INSEE) and its UK counterpart the Office for National Statistics (ONS) reported a sharp decline in the output of public services during the first lockdown in the spring of 2020. The national statistics institutes in the other leading European countries (Germany, Italy and Spain), however, considered that the production of public services had not dropped.</p>
<p>INSEE and the ONS used additional indicators, such as the loss of teaching activity, whereas the other institutes kept their usual methodology.</p>
<p>The national statistics institutes estimated that the drop in GFCE in 2020 depressed GDP growth by -0.9 pp in France and -1.4 pp in the UK, whereas it contributed 0.8 pp to GDP growth in Germany and 0.7 pp in Spain.</p>
<p>The fact that these differentials reflect at least in part the different methodological choices made to measure output in 2020 suggests that differences in GDP growth between European countries in 2020 and 2021 should be interpreted with caution. These choices cease to affect GDP growth from 2022 onwards.</p>
<p> </p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" src="/Articles/413d0206-837d-4c52-853d-d06170d4ec48/images/1b9bbf49-3437-409c-8806-3624d4c169c2" alt="Visuel1 TE-320en" /></p>
<p> </p>7d1a3e3f-1e36-4f7e-ad87-9167a4a3c753La mesure de la consommation publique et ses enjeux pour l'activité en 2020 et 2021La consommation publique comprend les services fournis aux ménages par les administrations publiques. Elle a nettement reculé au 1er semestre 2020 en France et au Royaume-Uni, alors qu’elle était stable ou en hausse en Allemagne, en Italie et en Espagne. Ces écarts reflètent surtout des choix différents pour mesurer l’activité des services publics lors des confinements. Ils plaident pour une lecture prudente des différences de croissance entre pays européens en 2020 et 2021.2023-01-12T00:00:00+01:00<p>Dans la comptabilité nationale, la consommation publique est une composante de la demande finale, qui regroupe les services fournis aux ménages par les administrations publiques. Elle recouvre à la fois la production directe de services publics par l'État, les collectivités et les organismes de sécurité sociale (comme l'éducation ou la défense) et la prise en charge par la collectivité de services fournis par des acteurs privés (remboursement de soins par exemple).</p>
<p>La consommation publique représentait 23 % du PIB en France en 2019, un ordre de grandeur similaire à celui des autres grands pays européens. L'évolution de la consommation publique est donc une composante importante de la croissance du PIB, mais elle est plus difficile à mesurer que d'autres composantes, en l'absence notamment de prix de marché.</p>
<p>Pendant le premier confinement au printemps 2020, l'Insee et l'ONS (Office for National Statistics, son équivalent britannique) ont estimé que la production dans les services publics avait nettement diminué. Dans les autres grands pays européens (Allemagne, Italie et Espagne), les instituts statistiques ont au contraire considéré que l'activité des services publics n'avait pas baissé.</p>
<p>L'Insee et l'ONS ont en effet mobilisé des indicateurs complémentaires, en notant par exemple qu'une partie des cours dans les établissements d'enseignement n'avait pas pu avoir lieu, alors que les autres instituts ont conservé leur méthodologie habituelle.</p>
<p>En 2020, selon les instituts statistiques nationaux, la baisse de la consommation publique a pesé à hauteur de –0,9 pt sur l'évolution du PIB en France et de –1,4 pt au Royaume-Uni, alors qu'elle était un facteur de soutien pour 0,8 pt en Allemagne et 0,7 pt en Espagne.</p>
<p>Dans la mesure où ces écarts reflètent au moins pour partie des choix méthodologiques différents pour la mesure de l'activité en 2020, ils plaident pour une lecture prudente des différences de croissance du PIB entre les pays européens en 2020 et 2021. Ces choix n'affectent plus la croissance du PIB en 2022.</p>
<p> </p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="TE-320" src="/Articles/7d1a3e3f-1e36-4f7e-ad87-9167a4a3c753/images/96900d71-0fc6-4d76-8bfe-fb51c18084dd" alt="TE-320" /></p>
<p> </p>
<p> </p>
<h4><strong>+ Télécharger l'étude complète <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/7d1a3e3f-1e36-4f7e-ad87-9167a4a3c753/files/fadbd6e9-19df-4c48-a272-130f3ed7015f" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Trésor-Éco n° 320>></a><br /></strong></h4>
<h4><strong>+ Autres publications à consulter sur le sujet :</strong></h4>
<ul>
<li><strong> Insee (2020) <a href="https://blog.insee.fr/sante-education-services-administratifs-la-difficile-mesure-des-activites-non-marchandes-en-temps-de-crise-sanitaire/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">« Santé, éducation, services administratifs : la difficile mesure des activités non marchandes en temps de crise sanitaire »</a>.</strong></li>
<li><strong> OCDE et ONS (2022), « <a href="https://www.oecd-ilibrary.org/economics/international-comparisons-of-the-measurement-of-non-market-output-during-the-covid-19-pandemic_301f1306-en" target="_blank" rel="noopener noreferrer">International comparisons of the measurement of non-market output during the COVID-19 pandemic</a> », <em>OECD Statistics Working Papers</em> n° 03. </strong></li>
<li><strong> ONS (2021) « <a href="https://www.ons.gov.uk/economy/economicoutputandproductivity/output/methodologies/internationalcomparisonsofthemeasurementofnonmarketoutputduringthecoronaviruscovid19pandemic" target="_blank" rel="noopener noreferrer">International comparisons of GDP during the coronavirus (COVID-19) pandemic</a> ». <br /></strong></li>
</ul>
<h4><strong>+ Voir toute la collection des études Trésor-Éco : <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/tags/Tresor-Eco" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Français</a> / <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/tags/Tresor-Economics" target="_blank" rel="noopener noreferrer">English</a></strong></h4>
<h4>+ S’abonner à la collection Trésor-Éco : <a href="https://login.newsletter-dgtresor.fr/users/subscribe/js_id/78ml/id/1" target="_blank" rel="noopener noreferrer">bit.ly/Trésor-Eco</a></h4>f56f8490-a891-4b87-a9c9-d081ad7de5e5The Development of Chinese Financial Markets Since the 1990s, China has experienced a strong development of its equity and bond markets, structured around the Shenzhen and Shanghai markets. However, their liberalisation and opening to foreign capital remain incomplete. In recent years, Chinese financial markets have undergone a series of reforms, with the dual objective of financing innovation and the ecological transition on the one hand, and limiting risks and their lack of transparency on the other.2022-12-20T00:00:00+01:00<p>Since the 1990s, Chinese financial markets have expanded very significantly. Shanghai and Shenzhen are now respectively the world’s third and sixth largest stock exchanges by market capitalisation (see Chart on this page). In the past, China relied on its large State-run banks to finance its economy and these banks still wield substantial influence today. However, the need for modern and efficient capital markets is well acknowledged by the Chinese authorities, in order to meet the challenges of innovation and greening. In addition, the development of investment opportunities for households and businesses represents a lynchpin for economic and financial stability in light of the high level of savings.</p>
<p>Although the expansion of financial markets has been rapid, it is not yet complete. Their functioning is impeded by major State intervention, inefficient structuring and the fact that they are still relatively unsophisticated. Some of these problems are in the process of being rectified through structural and prudential reform, including opening up the markets internationally.</p>
<p>Despite persistent capital control measures, the opening of the markets is ongoing but in a conservative and limited manner. Hong Kong, where Mainland Chinese firms account for 80% of the market capitalisation, is still paramount for both international investors’ access to Chinese markets and Chinese access to global markets. Concurrently, mainland China is becoming increasingly accessible for foreign investors.</p>
<p>The Chinese authorities were shaken by the 1997 Asian crisis, the 2008 financial crisis and the 2015 stock market crash. The two keywords are therefore modernisation and regulation as the authorities are looking to structure credit, rate and operational risk management, and make the markets more transparent and less procyclical. </p>
<p> </p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<p style="text-align: center;"> <img class="marge" src="/Articles/f56f8490-a891-4b87-a9c9-d081ad7de5e5/images/afed887e-a07a-4191-854d-a0ebf42d5189" alt="Visuel TE-319en" /></p>
<p style="text-align: center;"> </p>5b6fbae8-1bd6-4f9d-b01c-5f43152d8c8aÉvolution des marchés financiers chinoisDepuis les années 1990, la Chine connait un fort développement de ses marchés action et obligation, structurés autour des places de Shenzhen et Shanghai. Leur libéralisation et leur ouverture aux capitaux étrangers demeurent cependant incomplètes. Depuis quelques années, les marchés financiers chinois connaissent une série de réformes, dans le double objectif de financier l’innovation et la transition écologique d’une part, et de limiter les risques et leur manque de transparence d’autre part.2022-12-20T00:00:00+01:00<p>Les marchés financiers chinois ont connu un très fort développement depuis les années 1990 : Shanghai et Shenzhen sont aujourd'hui respectivement les 3e et 6e capitalisations boursières mondiales (Graphique). Historiquement, pour financer son économie, la Chine s'est appuyée sur ses grandes banques publiques, qui restent très puissantes. Pour autant, face aux enjeux de l'innovation et du verdissement, la nécessité de marchés de capitaux modernes et efficients est bien comprise dans ce système « socialiste aux caractéristiques chinoises », et le développement de possibilités de placements pour les ménages et entreprises constitue un enjeu de stabilité économique et financière, eu égard au niveau élevé de l'épargne.</p>
<p>Quoique rapide, le développement des marchés financiers reste inachevé. Leur fonctionnement est marqué par des distorsions liées à la présence importante de l'État, une structuration inefficiente, et une sophistication encore balbutiante. Ces tendances sont toutefois en cours de correction grâce à des réformes tant structurelles que prudentielles, ce qui inclut l'ouverture internationale des marchés.</p>
<p>Malgré le contrôle des capitaux toujours en vigueur, l'ouverture des marchés progresse, quoique de façon prudente et limitée. Hong-Kong, où 80 % de la capitalisation boursière est d'origine chinoise, joue toujours un rôle majeur pour l'accès des investisseurs internationaux aux marchés chinois comme pour l'accès des Chinois aux marchés internationaux. Dans le même temps, la Chine continentale est aussi de plus en plus accessible directement aux investisseurs étrangers.</p>
<p>La crise asiatique en 1997, la crise financière de 2008 ou le krach boursier de 2015, ont marqué les autorités chinoises. Modernisation et régulation vont donc de pair, les autorités souhaitant structurer la gestion des risques (de crédit, de taux, opérationnel, etc.), et rendre les marchés plus transparents et moins procycliques.</p>
<p> </p>
<p style="text-align: center;"> <img class="marge" title="TE-319" src="/Articles/5b6fbae8-1bd6-4f9d-b01c-5f43152d8c8a/images/6e8e545d-707e-4ff1-9405-47c9fee65274" alt="TE-319" /></p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<p> </p>
<p> </p>
<h4><strong>+ Télécharger l'étude complète <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/5b6fbae8-1bd6-4f9d-b01c-5f43152d8c8a/files/99a3551d-8fd4-4cc6-b72d-d958bc7b394c" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Trésor-Éco n° 319>></a><br /></strong></h4>
<h4><strong>+ Autres publications à consulter sur le sujet :</strong></h4>
<ul>
<li><strong> Zhe Geng et Jun Pan (2019), “<a href="https://www.nber.org/system/files/working_papers/w26575/w26575.pdf" target="_blank" rel="noopener noreferrer">The SOE Premium and Government Support in China’s Credit Market</a>”,<em> NBER, Working paper </em>26575.</strong></li>
<li><strong> Emilia Jurzyk et Cian Ruane (2021), “<a href="https://www.elibrary.imf.org/view/journals/001/2021/075/article-A001-en.xml" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Resource Misallocation Among Listed Firms in China: The Evolving Role of State-Owned Enterprise</a>”, <em>IMF Working paper</em> WP/21/75. </strong></li>
<li><strong> M. Livingston <em>et al.</em> (2018), “<a href="https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0378426617302352" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Are Chinese credit ratings relevant? A study of the Chinese bond market and credit rating industry</a><em>”,</em> <em>Journal of Banking and Finance</em> 87 (2018) 216–232. <br /></strong></li>
<li><strong> Carre T. <em>et al. </em>(2022), « <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2022/08/30/la-dependance-de-la-croissance-chinoise-au-secteur-immobilier" target="_blank" rel="noopener noreferrer">La dépendance de la croissance chinoise au secteur immobilier</a> », <em>Trésor-Éco</em> n° 311.</strong></li>
</ul>
<h4><strong>+ Voir toute la collection des études Trésor-Éco : <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/tags/Tresor-Eco" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Français</a> / <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/tags/Tresor-Economics" target="_blank" rel="noopener noreferrer">English</a></strong></h4>
<h4>+ S’abonner à la collection Trésor-Éco : <a href="https://login.newsletter-dgtresor.fr/users/subscribe/js_id/78ml/id/1" target="_blank" rel="noopener noreferrer">bit.ly/Trésor-Eco</a></h4>c2ce3f56-6bee-43fa-ab63-22889e5682f1Répartition des pertes dues à la dégradation des termes de l'échange énergétiquesEn 2022, la hausse des prix énergétiques provoque une perte substantielle de revenu réel pour la France, importatrice nette d’hydrocarbures. Dans cette étude, la DG Trésor présente un chiffrage brut de ce choc, avant diffusion et adaptation des comportements. Les différents canaux qui peuvent l’atténuer et les mesures de soutien pour y faire face sont discutés, ainsi que la répartition des pertes entre État, entreprises et ménages.2022-12-07T00:00:00+01:00<p style="text-align: center;"><iframe title="YouTube video player" src="https://www.youtube.com/embed/-wN6fc3Nhtw" width="560" height="315" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p>
<p> </p>
<p>En 2022, la hausse des prix énergétiques et la dépréciation de l'euro impliquent pour la France une détérioration des termes de l'échange, c'est-à-dire du rapport entre les prix des exportations et des importations. La France étant importatrice nette d'hydrocarbures, la hausse de leur prix relatif entraîne mécaniquement une perte de revenu réel du pays – qui représente le pouvoir d'achat de la nation – qui pourrait atteindre 85 Md€ en 2022, soit environ 3 points de PIB par rapport à 2019 (situation avant la pandémie).</p>
<p>Cette estimation est obtenue dans un cadre statique ex ante afin d'isoler le choc énergétique avant diffusion et adaptation des comportements. Dans un cadre dynamique, les volumes importés peuvent diminuer en conséquence de la hausse des prix, expliquant que la dégradation effective de la facture énergétique de la France mesurée par les douanes soit plutôt de l'ordre de –2 ½ pts de PIB. Les entreprises peuvent également en partie répercuter la hausse de prix sur leurs exportations : en incluant la variation des prix des exportations et des importations hors énergie, le choc de termes de l'échange serait ramené à environ –1 ½ pt de PIB.</p>
<p>Via les mesures de soutien, l'État prendrait en charge plus de la moitié des pertes de revenu réel en 2022. Les ménages supporteraient en direct 6 % des pertes restantes estimées, et les entreprises 42 %, mais les entreprises ayant la capacité de transmettre en partie les hausses de prix des intrants aux consommateurs, transmission relativement élevée et rapide, le reste à charge des ménages serait augmenté d'autant.</p>
<p>Ces mesures de soutien ont été efficaces pour contenir l'inflation en France (la plus basse des pays de l'UE en octobre 2022), préserver le pouvoir d'achat des ménages et le tissu productif. Elles doivent cependant être complétées par des mesures de sobriété efficaces pour ne pas bloquer l'ajustement de la consommation d'énergie.</p>
<p>Financées aujourd'hui par endettement, les mesures prises reportent le coût de la facture énergétique sur les générations suivantes. Si un lissage dans le temps est justifié vu l'ampleur du choc, la compensation ne peut être permanente.</p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="TE-318" src="/Articles/c2ce3f56-6bee-43fa-ab63-22889e5682f1/images/e92d7405-e5d1-40a3-a6d7-570add41bcb1" alt="TE-318" /></p>
<p> </p>
<p> </p>
<h4><strong>+ Télécharger l'étude complète <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/c2ce3f56-6bee-43fa-ab63-22889e5682f1/files/6d949f45-8d2d-44fa-b62b-11b2071fce89" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Trésor-Éco n° 318>></a><br /></strong></h4>
<h4><strong>+ Autres publications à consulter sur le sujet :</strong></h4>
<ul>
<li><strong> Amoureux V., Carnot N. et Laurent T. (2022), « <a href="https://blog.insee.fr/termes-echange-revenu-interieur-et-pouvoir-d-achat/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Termes de l’échange et revenu intérieur réel : mesurer le pouvoir d’achat de la nation</a> », Blog de l’Insee, septembre. <br /></strong></li>
<li><strong> Bourgeois A., Lafrogne-Joussier R. (2022), « <a href="https://www.insee.fr/fr/statistiques/6524161" target="_blank" rel="noopener noreferrer">La flambée des prix de l’énergie : un effet sur l’inflation réduit de moitié par le bouclier tarifaire </a>», <em>Insee Analyses</em>, n° 75.</strong></li>
</ul>
<h4><strong>+ Voir toute la collection des études Trésor-Éco : <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/tags/Tresor-Eco" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Français</a> / <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/tags/Tresor-Economics" target="_blank" rel="noopener noreferrer">English</a></strong></h4>
<h4>+ S’abonner à la collection Trésor-Éco : <a href="https://login.newsletter-dgtresor.fr/users/subscribe/js_id/78ml/id/1" target="_blank" rel="noopener noreferrer">bit.ly/Trésor-Eco</a></h4>d3fd6334-bb1e-4169-80b6-7384bf070387The Distribution of Losses Caused by the Energy Terms of Trade ShockIn 2022, the rise in energy prices caused a significant loss of real income for France, a net importer of oil and gas. In this paper, the Directorate General of the Treasury estimates the gross cost of this shock prior to its propagation and behavioural changes. The various channels that can be used to mitigate real income loss and the support measures to address it are discussed, as is the distribution of losses between the government, businesses and households.2022-12-07T00:00:00+01:00<p>In 2022, the rise in energy prices and the depreciation of the euro caused a deterioration in France’s terms of trade, defined as the ratio between export and import prices. As France is a net importer of oil and gas, the increase in their relative price automatically reduces the country’s real income, i.e. its purchasing power. At the end of 2022, this loss in real income could reach €85bn, representing around 3 percentage points of GDP compared to 2019 (pre-pandemic levels).</p>
<p>This estimate is obtained in a static ex-ante framework in order to isolate the energy shock prior to its propagation and behavioural changes. In a dynamic framework, import volumes may decline when prices increase, which can explain French Customs’ slightly lower projection that the country’s energy costs will cause GDP to fall by 2.5 percentage points. Businesses may also pass on some of the price increases to their exports: when taking into account price changes of non-energy imports and exports, the terms-of-trade shock declines to around 1.5 percentage points of GDP.</p>
<p>With support measures, the French government is expected to shoulder more than half of real income losses in 2022, while households and businesses would directly bear 6% and 42% of the remaining estimated losses, respectively. As businesses would be able to pass on some of the rise in input prices to consumers relatively quickly and massively, it would add as much to the cost burden on households.</p>
<p>These support measures have been effective at curbing inflation in France – which in October 2022 had the lowest rate of inflation of all European Union (EU) Member States, – protecting household purchasing power and preventing bankruptcies. However, effective energy-saving measures are also needed in order to facilitate changes to energy consumption behaviour.</p>
<p>Currently funded by debt, the measures transfer the cost burden of France’s energy expenses on tomorrow’s generations. Although smoothing the cost over time is warranted given the magnitude of the shock, this offsetting cannot be a permanent solution.</p>
<p> </p>
<p><img class="marge" src="/Articles/d3fd6334-bb1e-4169-80b6-7384bf070387/images/eb42a633-e66b-4739-846f-87111d4b1f6d" alt="Visuel TE-318en" /></p>e3efda02-dd3d-4b00-83ec-ab3a780eb721An indicator of the financial cycle in France since the beginning of the 2000sThe financial crisis of 2008-2009 underlined the importance of preserving financial stability, highlighting the need for new indicators to better understand the evolution of financial risks. Regulators and academics have developed the concept of the financial cycle to measure these vulnerabilities. In this study, DG Treasury presents indicators describing the evolution of the financial cycle for France.2022-11-29T00:00:00+01:00<p>The 2008-2009 financial crisis accentuated the focus on financial stability and highlighted the need to develop new tools and indicators, particularly in terms of macroprudential policy, to better understand the development of financial risks.</p>
<p>Economic authorities – central banks, national Treasuries, market authorities, etc. – along with the academic community acknowledged the role of the financial cycle as an important proxy of these weaknesses. An indicator of the cycle can help understand its current state and the corresponding level of financial risk, based on the evolution of the variables underlying it. Yet, a number of different techniques can be used to develop this indicator.</p>
<p>The Directorate General of the Treasury developed two indicators to measure the financial cycle in France, with one covering short cycles (2 to 8 years) and the other covering longer cycles (8 to 25 years). This approach is used to analyse the build-up or reduction of financial risks over different timeframes and provide insights into the various factors driving the cycle, such as credit to corporates and households, share and housing prices and bond yields.</p>
<p>As an example, the 2-to-8-year French financial cycle indicator hit a high between end-2007 and early 2008, driven by mortgages, residential housing prices and the equity market (see Chart). Their downturn and subsequent swift plunge into negative territory coincided with the subprime crisis in the United States, which then spread to Europe. After a low in late 2009 and a clear recovery until 2011, there was a relatively stable period that included the sovereign debt crisis in 2011-2012. The short-cycle indicator staged a clear rebound from 2021, fuelled by mortgages and housing prices.</p>
<p> </p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" src="/Articles/e3efda02-dd3d-4b00-83ec-ab3a780eb721/images/3fd3bbc6-e025-4aa5-9b4d-18d40bf6a06f" alt="Visuel TE-317en" /></p>
<p> </p>
<p> </p>34bdf142-a47c-4450-bcc6-d9303ced01f9Un indicateur du cycle financier en France depuis le début des années 2000La crise financière de 2008-2009 a souligné l’importance de préserver la stabilité financière, mettant en lumière la nécessité de nouveaux indicateurs permettant de mieux comprendre l’évolution des risques financiers. Les autorités de régulation et le monde académique ont développé le concept de cycle financier pour mesurer ces vulnérabilités. Dans cette étude, la DG Trésor présente des indicateurs décrivant les évolutions du cycle financier pour la France.2022-11-29T00:00:00+01:00<p>La crise financière de 2008-2009 a renforcé l'intérêt accordé à la stabilité financière, mettant en lumière le besoin de nouveaux outils – notamment la politique macroprudentielle – mais aussi de nouveaux indicateurs, afin de mieux comprendre l'évolution des risques financiers.</p>
<p>Les autorités économiques (banques centrales, Trésors nationaux, autorités de marché, etc.) et le monde académique ont identifié le cycle financier comme un baromètre important de ces vulnérabilités. Un indicateur de la position dans ce cycle peut permettre de caractériser différentes phases marquant divers niveaux de risques, selon l'évolution des facteurs qui l'expliquent. Pour autant, différentes techniques peuvent être retenues pour le modéliser.</p>
<p>La construction de deux indicateurs du cycle financier en France par la DG Trésor, l'un portant sur les cycles courts (2 à 8 ans) et l'autre sur les cycles plus longs (8 à 25 ans), permet d'analyser l'accumulation ou la réduction des risques financiers à différentes échelles de temps. Elle permet également de comprendre les différents facteurs du cycle financier (crédit aux entreprises et aux ménages, cours des actions, taux obligataires), ainsi que leur orientation.</p>
<p>À titre d'exemple, l'indicateur du cycle financier français sur 2/8 ans avait atteint un point haut entre fin 2007 et début 2008, tiré par le crédit à l'habitat, le prix de l'immobilier résidentiel et le marché des actions (<em>cf.</em> Graphique). Leur retournement puis leur chute accélérée en territoire négatif coïncident avec l'éclatement de la crise financière des subprimes aux États-Unis, qui s'est ensuite propagée en Europe. Après un point bas fin 2009 et un net rebond jusqu'en 2011, on observe une période atone qui comprend la crise de la dette souveraine en 2011-2012. À partir de 2021, l'indicateur de cycle court connaît un rebond marqué, porté par le crédit à l'habitat et le prix de l'immobilier.</p>
<p>.</p>
<p> </p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="TE-317" src="/Articles/34bdf142-a47c-4450-bcc6-d9303ced01f9/images/68547589-3789-4c59-8b37-88224c0ac9f0" alt="TE-317" /></p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<p> </p>
<h4><strong>+ Télécharger l'étude complète <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/34bdf142-a47c-4450-bcc6-d9303ced01f9/files/8a900be8-7ca7-4b64-99c2-60e766f86d9f" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Trésor-Éco n° 317>></a><br /></strong></h4>
<h4><strong>+ Autres publications à consulter sur le sujet :</strong></h4>
<ul>
<li><strong> Couaillier C. et J. Idier (juillet 2018), <em><a href="https://blocnotesdeleco.banque-france.fr/billet-de-blog/les-quatre-saisons-du-cycle-financier-et-le-coussin-contracyclique" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Les quatre saisons du cycle financier et le coussin contracyclique</a></em>, <em>Banque de France</em>. <br /></strong></li>
<li><strong> Banque Centrale Européenne (janvier 2018), <em><a href="https://www.ecb.europa.eu/pub/pdf/scpops/ecb.op205.en.pdf" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Real and financial cycles in EU countries: Stylised facts and modelling implications</a></em>. </strong></li>
<li><strong> Banque Centrale Européenne (juin 2015), <em><a href="https://www.ecb.europa.eu/pub/pdf/scpwps/ecbwp1811.en.pdf" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Capturing the financial cycle in Europe</a></em>. <br /></strong></li>
</ul>
<h4><strong>+ Voir toute la collection des études Trésor-Éco : <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/tags/Tresor-Eco" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Français</a> / <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/tags/Tresor-Economics" target="_blank" rel="noopener noreferrer">English</a></strong></h4>
<h4>+ S’abonner à la collection Trésor-Éco : <a href="https://login.newsletter-dgtresor.fr/users/subscribe/js_id/78ml/id/1" target="_blank" rel="noopener noreferrer">bit.ly/Trésor-Eco</a></h4>b2eae39c-94d4-42bb-8bb3-0bfe5f3baebeThe Structural Economic Slowdown in Major Emerging Market EconomiesThe generalised catching up of the advanced countries by the large emerging countries has stalled since 2013. This slowdown in activity is structural in most countries due to the weakening of the dynamics of the factors of production (labour, capital, total factor productivity), which determine their potential growth. However, all major emerging countries have room to increase their potential growth.2022-11-03T00:00:00+01:00<p>Major emerging market economies (EMEs) are seeing a slowdown in their catch-up with advanced economies. After averaging more than 7% from 2000 to 2007, the annual growth rate of major EMEs levelled off to 6.5% from 2008 to 2012 thanks to stimulus policies in the aftermath of the 2008 financial crisis. However, it subsequently fell to an average of about 5% from 2013 to 2019 (see Chart below).</p>
<p>This slowdown in economic activity is structural in most economies due to the declining dynamism of production factors (labour, capital, total factor productivity), which determine the growth potential of an economy. For nearly ten years, the slowdown has been especially pronounced in Brazil, China and South Africa. Only India and Indonesia, which are further behind in closing the gap with advanced economies, have been able to maintain high, relatively stable growth rates.</p>
<p>Labour is contributing less to growth due to population ageing and inadequate job creation. Capital accumulation through investment is also losing momentum. Productivity growth spurred by rural-to-urban migration (reconversion of agricultural workers to more productive sectors) and resulting from reforms undertaken in the 1990s and 2000s in most EMEs is petering out in Asia.</p>
<p>All EMEs have room to raise their potential growth. They can increase the contribution of labour to growth by expanding women’s participation in the labour market, and boost investment and productivity by improving education levels and further opening domestic markets.</p>
<p>The growth trajectory of major EMEs is exposed to a number of risks, such as the rebalancing of China’s economy, the reconfiguration of global value chains, the energy transition and the effects of climate change.</p>
<p> </p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="Visuel TE-316en" src="/Articles/b2eae39c-94d4-42bb-8bb3-0bfe5f3baebe/images/5770f61c-1938-4c9a-b384-70d83b640bf3" alt="Visuel TE-316en" /></p>f68f617a-03ec-497e-a684-00e3bedac342Un ralentissement structurel de l'activité dans les grands pays émergentsLe rattrapage généralisé des pays avancés par les grands pays émergents marque le pas depuis 2013. Ce ralentissement de l’activité est structurel dans la plupart des pays en raison de l’affaiblissement de la dynamique des facteurs de production (travail, capital, productivité globale des facteurs), qui déterminent leur croissance potentielle. Tous les grands pays émergents disposent néanmoins de marges pour augmenter leur croissance potentielle. 2022-11-03T00:00:00+01:00<p>Le rattrapage généralisé des pays avancés par les grands pays émergents marque le pas. Après avoir dépassé en moyenne 7 % entre 2000 et 2007, la croissance annuelle des grands pays émergents s'est stabilisée à 6,5 % entre 2008 et 2012 grâce aux politiques de relance post-crise financière, mais elle a ensuite faibli, autour de 5 % en moyenne entre 2013 et 2019 (<em>cf.</em> Graphique).</p>
<p>Ce ralentissement de l'activité est structurel dans la plupart des pays, en raison de l'affaiblissement de la dynamique des facteurs de production (travail, capital, productivité globale des facteurs), qui déterminent le potentiel de croissance d'une économie. Depuis près de dix ans, le ralentissement est particulièrement marqué en Afrique du Sud, au Brésil et en Chine. Seules l'Inde et l'Indonésie, à un stade moins avancé de leur dynamique de rattrapage, maintiennent des taux de croissance élevés et relativement stables.</p>
<p>La contribution du travail diminue en raison du vieillissement de la population ou de créations d'emplois insuffisantes. L'accumulation du capital, via l'investissement, décélère également. Les gains de productivité issus de l'exode rural (transfert de la main d'œuvre agricole vers des secteurs plus productifs) se tarissent en Asie, de même que ceux qui résultaient des réformes menées dans les années 1990 et 2000 dans la plupart des pays.</p>
<p>Tous les pays disposent de marges pour augmenter leur croissance potentielle. Ils peuvent accroître la contribution du travail, via une participation accrue des femmes au marché du travail, et dynamiser l'investissement et la productivité, à travers une hausse du niveau d'éducation ou une plus grande ouverture des marchés domestiques.</p>
<p>La trajectoire de croissance des grands émergents est soumise à de nombreux aléas. Le rééquilibrage de l'économie chinoise, la reconfiguration des chaînes de valeur mondiales, la transition énergétique et les effets du réchauffement climatique en sont les principaux.</p>
<p> </p>
<p> </p>
<p style="text-align: center;"> <img class="marge" title="TE-316" src="/Articles/f68f617a-03ec-497e-a684-00e3bedac342/images/6fca9e76-fddf-4465-b1f3-c8f074069d09" alt="TE-316" /></p>
<p> </p>
<p> </p>
<p> </p>
<h4><strong>+ Télécharger l'étude complète <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/f68f617a-03ec-497e-a684-00e3bedac342/files/3ab89a26-4ba5-4c7a-97a0-96fa6ac192f5" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Trésor-Éco n° 316>></a><br /></strong></h4>
<h4><strong>+ Autres publications à consulter sur le sujet :</strong></h4>
<ul>
<li><strong> Feenstra Robert C., Robert Inklaar and Marcel P. Timmer (2015), "<a href="https://www.rug.nl/ggdc/productivity/pwt/?lang=en" target="_blank" rel="noopener noreferrer">The Next Generation of the Penn World Table</a>", <em>American Economic Review</em> </strong></li>
<li><strong> Banque mondiale (Janvier 2021), <em><a href="https://openknowledge.worldbank.org/handle/10986/34710" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Global Economic Prospects</a></em> </strong></li>
<li><strong> Celik S. <em>et al.</em> (2020), “<a href="https://openknowledge.worldbank.org/handle/10986/33426" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Subdued Potential Growth, sources and remedies</a>”, Banque mondiale,<em> Policy Research Working Paper</em> <br /></strong></li>
<li><strong> OCDE (2021), Rapports-pays “<a href="https://www.oecd.org/fr/economie/objectif-croissance/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Objectif croissance 2021 : pour une reprise dynamique </a>» <br /></strong></li>
</ul>
<h4><strong>+ Voir toute la collection des études Trésor-Éco : <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/tags/Tresor-Eco" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Français</a> / <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/tags/Tresor-Economics" target="_blank" rel="noopener noreferrer">English</a></strong></h4>
<h4>+ S’abonner à la collection Trésor-Éco : <a href="https://login.newsletter-dgtresor.fr/users/subscribe/js_id/78ml/id/1" target="_blank" rel="noopener noreferrer">bit.ly/Trésor-Eco</a></h4>dc1e7a7f-5b40-469c-8cd0-c3c6844b9402Economic Growth and DecarbonisationA rapid and massive reduction in greenhouse gas emissions must make it possible to limit the effects of climate change. The success of decarbonisation will depend on the implementation of appropriate public policies aimed at reorienting the decisions of economic actors and supporting them. Given the uncertainties and complexity of the economic issues at stake, the understanding of the economic effects of decarbonisation must be further strengthened through evaluation work.2022-10-11T00:00:00+02:00<p>In all sectors (manufacturing, construction, transportation etc.), economic activity goes hand in hand with greenhouse gas (GHG) emissions. However, the carbon intensity of such activity – the quantity of emissions generated by unit of production – can vary, depending on the technology used for example. While economic activity has decoupled from territorial emissions in some countries in the past few years, achieving climate change mitigation objectives will require a faster and more significant cut in emissions. Therefore, a more extensive decoupling is needed to preserve economic growth (see Chart), and it has to take into account imported GHG emissions too.</p>
<p>Public policy measures will be needed to drastically reduce GHG emissions. Environmental policies seek to encourage or compel economic agents to change their practices and shift their investments to emission-free or low-emission activities. Various types of instruments can be deployed to this end, including carbon pricing, regulation and public funding.</p>
<p>From a macroeconomic perspective, the transition to net-zero emissions could primarily have a twofold effect: a rise in the relative price of GHG emissions and a sharp increase in decarbonisation investments. The macroeconomic impact of the transition remains very uncertain, yet it is a subject addressed in a growing body of work. Even though this twofold effect could hamper economic growth and increase inflation during the transition phase in certain scenarios, the cost of the transition would remain well below the cost of inaction.</p>
<p>In particular, the economic impacts during the transition phase depend on the frictions and the adjustment costs in the economy. Decarbonisation policies could be implemented alongside measures that aim to support the most vulnerable agents to mitigate the transition’s negative impacts. In this respect, vocational training policies are key to ensuring job reallocation.</p>
<p> </p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" src="/Articles/dc1e7a7f-5b40-469c-8cd0-c3c6844b9402/images/329da2a4-a07b-448e-bb82-b9b0c5ed51d5" alt="Visuel1 TE-315en" /></p>4e386b82-8e63-4ee5-86da-353ac42fead4Croissance et décarbonation de l'économieUne réduction rapide et massive des émissions de gaz à effet de serre doit permettre de limiter les effets du changement climatique. Le succès de la décarbonation dépendra de la mise en place de politiques publiques adéquates visant à réorienter les décisions des acteurs économiques et à les accompagner. Devant les incertitudes et la complexité des enjeux économiques, la compréhension des effets économiques de la décarbonation doit encore être renforcée par le biais de travaux d’évaluation.2022-10-11T00:00:00+02:00<p style="text-align: center;"><iframe title="YouTube video player" src="https://www.youtube.com/embed/q8z08pK6qAU" width="560" height="315" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<p>L'activité économique s'accompagne d'émissions de gaz à effet de serre pour produire, construire, transporter... Toutefois, l'intensité carbone de l'activité, c'est-à-dire la quantité d'émissions par unité produite, peut varier, par exemple selon les technologies employées. Si un découplage entre émissions territoriales et activité économique a pu être observé dans plusieurs pays ces dernières années, l'atteinte des objectifs climatiques nécessitera une réduction plus rapide et massive des émissions et donc, pour préserver la croissance, une amplification de ce découplage, y compris sur les émissions importées (Graphique).</p>
<p>Des mesures de politiques publiques seront nécessaires pour rendre possible une forte diminution des émissions de gaz à effet de serre. Les politiques environnementales ont pour objectif d'inciter ou de contraindre les agents à modifier leurs comportements et à réorienter leurs investissements vers les activités sans ou à faibles émissions. Plusieurs familles d'instruments peuvent être mobilisées à cette fin, dont la tarification du carbone, la réglementation, ou le soutien financier public.</p>
<p>Du point de vue macroéconomique, la transition vers la neutralité carbone pourrait avoir deux principaux effets : une hausse du coût relatif des émissions de carbone et une forte augmentation des investissements dans la décarbonation. Sujet d'un nombre croissant de travaux sur la question, l'effet macroéconomique de la transition reste, à ce jour, très incertain. Si, ces deux effets cumulés peuvent, dans certains scénarios, obérer la croissance économique et générer de l'inflation pendant la phase de transition écologique, le coût de la transition resterait bien inférieur au coût de l'inaction face au changement climatique.</p>
<p>Les effets économiques pendant la phase de transition dépendent en particulier des frictions et coûts d'ajustement de l'économie. Pour en modérer les effets négatifs, les politiques de décarbonation peuvent être accompagnées de mesures visant à soutenir la transition des acteurs les plus vulnérables. À cet égard, les politiques de formation professionnelle ont un rôle important à jouer pour faciliter les réallocations d'emplois.</p>
<p> </p>
<p> </p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="TE-315" src="/Articles/4e386b82-8e63-4ee5-86da-353ac42fead4/images/a4e158ba-f643-4d4f-a386-56100146aace" alt="TE-315" /></p>
<h4><strong>+ Télécharger l'étude complète <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/4e386b82-8e63-4ee5-86da-353ac42fead4/files/44650fbd-26f0-4670-b564-6cd09bc005cd" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Trésor-Éco n° 315>></a><br /></strong></h4>
<h4><strong>+ Autres publications à consulter sur le sujet :</strong></h4>
<ul>
<li><strong> Pisani-Ferry J. (2021), <a href="https://www.piie.com/publications/policy-briefs/climate-policy-macroeconomic-policy-and-implications-will-be-significant" target="_blank" rel="noopener noreferrer">“Climate policy is macroeconomic policy, and the implications will be significant”</a>, Peterson Institute for International Economics. </strong></li>
<li><strong> Gantois T., Girard P. L. et Le Gall C. (2022), <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2022/09/20/evaluation-de-l-impact-macroeconomique-de-la-transition-ecologique-revue-des-modeles-macro-environnementaux-usages-et-limites" target="_blank" rel="noopener noreferrer">« Évaluation de l’impact macroéconomique de la transition écologique : Revue des modèles macro-environnementaux, usages et limites »</a>, <em>Document de travail de la DG Trésor</em> n° 2022/2. </strong></li>
<li><strong> Network for Greening the Financial System (2022), <a href="https://www.ngfs.net/en/ngfs-climate-scenarios-central-banks-and-supervisors-september-2022" target="_blank" rel="noopener noreferrer">“NGFS Scenarios for central banks and supervisors”</a>.</strong></li>
<li><strong> Groupe intergouvernemental d’étude sur le climat (2022), <a href="https://www.ipcc.ch/report/ar6/wg3/resources/spm-headline-statements/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">“Climate Change 2022: Mitigation of Climate Change. Contribution of Working Group III to the Sixth Assessment Report of the Intergovernmental Panel on Climate Change”</a> (chapitre 3 notamment).</strong></li>
</ul>
<h4><strong>+ Voir toute la collection des études Trésor-Éco : <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/tags/Tresor-Eco" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Français</a> / <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/tags/Tresor-Economics" target="_blank" rel="noopener noreferrer">English</a></strong></h4>
<h4>+ S’abonner à la collection Trésor-Éco : <a href="https://login.newsletter-dgtresor.fr/users/subscribe/js_id/78ml/id/1" target="_blank" rel="noopener noreferrer">bit.ly/Trésor-Eco</a></h4>
<p> </p>f4cd88d4-b67a-442c-9316-daf2223d11bcLe soutien financier du FMI à l'épreuve des crisesLe FMI reste, comme éprouvé depuis 2020, un acteur central de la réponse aux crises. Depuis sa création en 1944, il a su repenser ses instruments historiques comme les Droits de tirage spéciaux et faire évoluer sa boite à outils afin de répondre aux crises mouvantes affectant son actionnariat. Aujourd’hui, pour continuer à assurer la stabilité du système monétaire international, le FMI cherche à renforcer sa capacité à traiter des défis plus structurels comme le changement climatique.2022-10-06T00:00:00+02:00<p style="text-align: center;"><iframe title="YouTube video player" src="https://www.youtube.com/embed/ifjCWs3Hl_A" width="560" height="315" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></p>
<p> </p>
<p>La crise du Covid-19 puis la guerre de la Russie contre l'Ukraine ont accentué la vulnérabilité des économies en développement et émergentes, déjà exposées à de nombreux défis structurels. Disposant de marges de manœuvre budgétaires et de sources de liquidité plus limitées que les économies avancées, ces pays ont davantage recours au Fonds monétaire international (FMI), qui a régulièrement adapté sa « boîte à outils » pour assurer la stabilité du système financier international. Malgré l'émergence parallèle de nouvelles sources de liquidité, le FMI continue à jouer, aux côtés de la Banque mondiale, un rôle catalytique au centre du système monétaire international, comme illustré par son rôle incontournable dans la gestion de la crise depuis début 2020.</p>
<p>Initialement créés pour compléter les réserves de changes de ses membres, les droits de tirage spéciaux (DTS) du FMI ont joué, comme lors de la crise financière de 2008, un rôle majeur dans la réponse à la crise sanitaire via une allocation d'un montant équivalent à 650 Mds USD en août 2021. Pour renforcer l'effet de cette allocation pour les économies vulnérables, la France et les grandes économies ont soutenu la mobilisation par les économies avancées d'une partie de ces nouveaux DTS, permettant de renforcer le guichet de prêt concessionnel du FMI, le <em>Poverty Reduction and Growth Trust</em> (PRGT), et la création au sein du FMI d'un <em>Resilience and Sustainability Trust</em> (RST), qui aura pour objectif de financer la résilience des économies face aux défis structurels comme le changement climatique.</p>
<p>Le soutien financier apporté par le FMI a été, depuis sa création et encore aujourd'hui, l'objet de débats. En 2020, la mobilisation inédite de financements d'urgence par le FMI a permis d'éviter l'effondrement de nombreuses économies, mais ce rôle de prêteur en premier ressort s'est fait en partie aux dépens de sa capacité à traiter les déséquilibres structurels des pays soutenus. La volonté du FMI, pour mener à bien son mandat et traiter désormais de défis structurels comme le changement climatique, l'a poussé à se doter d'instruments concessionnels de long-terme, ce qui pose la question de la frontière et des modalités de coopération entre le FMI et les institutions de développement. Dans ce contexte, les actionnaires du FMI devront s'accorder d'ici 2023 sur la taille adéquate du Fonds, ainsi que sur un éventuel réalignement de son actionnariat en faveur des économies émergentes.</p>
<p> </p>
<p style="text-align: center;"> <img class="marge" title="TE-314" src="/Articles/f4cd88d4-b67a-442c-9316-daf2223d11bc/images/4f77fcb0-f355-48a1-846a-74b00b40a0fe" alt="TE-314" /></p>
<p> </p>
<p> </p>
<h4><strong>+ Télécharger l'étude complète <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/f4cd88d4-b67a-442c-9316-daf2223d11bc/files/80baae4d-a4fd-4e69-b37f-8b3e5f7e672a" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Trésor-Éco n° 314>></a><br /></strong></h4>
<h4><strong>+ Autres publications à consulter sur le sujet :</strong></h4>
<ul>
<li><strong> Parlement européen (juin 2022), <a href="https://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=&cad=rja&uact=8&ved=2ahUKEwiostfQk7z6AhXGw4UKHQOXAYEQFnoECA0QAQ&url=https%3A%2F%2Fwww.europarl.europa.eu%2FRegData%2Fetudes%2FBRIE%2F2022%2F733531%2FEPRS_BRI(2022)733531_EN.pdf&usg=AOvVaw3K5mfON1ifR_YMfjgrMWxB" target="_blank" rel="noopener noreferrer">IMF special drawing rights allocations for global economic recovery</a>. </strong></li>
<li><strong> Banque centrale européenne (octobre 2018), <a href="https://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=&cad=rja&uact=8&ved=2ahUKEwiyg86rkbz6AhVN-4UKHS-5AowQFnoECAQQAQ&url=https%3A%2F%2Fwww.ecb.europa.eu%2Fpub%2Fpdf%2Fscpops%2Fecb.op213.en.pdf&usg=AOvVaw24SQqrK5rfJ83856mhgqtc" target="_blank" rel="noopener noreferrer">A quantitative analysis of the size of IMF resources</a>. </strong></li>
<li><strong> C.M. Reinhart et C. Trebesch (janvier 2016), <a href="https://www.aeaweb.org/articles/pdf/doi/10.1257/jep.30.1.3" target="_blank" rel="noopener noreferrer">The International Monetary Fund: 70 Years of Reinvention</a>.<br /></strong></li>
<li><strong> Banque de France (juillet 2019), <a href="https://blocnotesdeleco.banque-france.fr/billet-de-blog/comment-renforcer-le-filet-de-securite-mondial-face-la-montee-des-risques" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Comment renforcer le filet de sécurité mondial face à la montée des risques</a>.<br /></strong></li>
</ul>
<h4><strong>+ Voir toute la collection des études Trésor-Éco : <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/tags/Tresor-Eco" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Français</a> / <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/tags/Tresor-Economics" target="_blank" rel="noopener noreferrer">English</a></strong></h4>
<h4>+ S’abonner à la collection Trésor-Éco : <a href="https://login.newsletter-dgtresor.fr/users/subscribe/js_id/78ml/id/1" target="_blank" rel="noopener noreferrer">bit.ly/Trésor-Eco</a></h4>