Trésor-Info - Publications de la direction générale du Trésor - ventes-de-detailFlux de publication de la direction générale du Trésor - ventes-de-detailFluxArticlesTag-ventes-de-detailCopyright 20242022-02-14T00:00:00+01:00/favicon.pngDirection générale du Trésorhttps://localhost/sitepublic/contact@dgtresor.gouv.fr368d9963-89eb-4dff-aeaa-c85c47b98e6dFlash Conjoncture Pays avancés - Aux États-Unis, l’inflation atteint de nouveaux sommetsFlash Conjoncture Pays avancés - Aux États-Unis, l’inflation atteint de nouveaux sommets2022-02-14T00:00:00+01:00<p style="text-align: justify;"><strong>En Espagne, </strong>l’indice de production industrielle (IPI) décroît <strong>en décembre</strong> (-0,6 % après +1,8 %). La production industrielle recule également <strong>en décembre en Italie</strong> (-1,0 % après +2,1 %), <strong>en Allemagne</strong> (-0,3 % après +0,3 %), mais progresse <strong>au Royaume-Uni</strong> (+0,3 % après +0,7 %). <strong>En Italie</strong>, les ventes au détail progressent <strong>en décembre</strong> (+0,9 % après -0,4 %). En Allemagne, l’inflation diminue en janvier (+5,1 % après +5,7 %). L’excédent commercial allemand se dégrade en décembre (+6,8Md€ après +10,8 Md€).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Au Royaume-Uni, </strong>l’activité progresse au 4<sup>ème</sup> trimestre (+1,0 % après +1,0 %), malgré un ralentissement au mois de décembre (-0,2 % après +0,7 % en novembre). Le déficit commercial britannique diminue légèrement <strong>en décembre</strong> (-2,3Md£ après -2,6Md£).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Aux États-Unis</strong> <strong>en décembre</strong>, le déficit commercial se détériore légèrement (-80,7 Md$ après -79,3Md$). <strong>En janvier</strong>, l’inflation atteint son point le plus haut depuis près de quarante ans (+7,5 % après +7,0 %).</p>
<p style="text-align: center;"> <img class="marge" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="/Articles/368d9963-89eb-4dff-aeaa-c85c47b98e6d/images/685f4585-2d34-4058-9cc1-e36de3c4baf5" alt="Indicateurs" /> </p>
<p><img class="marge" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="/Articles/368d9963-89eb-4dff-aeaa-c85c47b98e6d/images/540d1a3b-3277-4475-84bf-ef9fc1f3b8c1" alt="Etats-Unis Contributions à l'inflation totale" /></p>7eb91b96-17fa-42ca-8e68-51db71da316aBrèves économiques d'IrlandeLes comptes nationaux pour 2020 laissent apercevoir une reprise de l’économie en K, profitant aux secteurs tournés vers l’export et dominés par les multinationales implantées en Irlande. La détérioration de l’environnement macro-financier sous l’effet de la pandémie mettra un certain temps à se traduire sur le bilan des banques, mais les fonds propres du système bancaire dans son ensemble devraient suffire à absorber les pertes éventuelles. 2021-03-12T00:00:00+01:00<h2 style="color: #333333;">Sommaire</h2>
<h5 style="color: #333333;">Macroéconomie, p. 2</h5>
<ol>
<li>Comptes annuels 2020</li>
<li>Prévisions de croissance 2021</li>
<li>Chômage</li>
<li>Salaires</li>
<li>Ventes de détail</li>
<li>Commerce extérieur</li>
<li>Investissements directs étrangers</li>
</ol>
<h5 style="color: #333333;">Finances publiques, p. 6</h5>
<ol>
<li>Point d'étape sur la situation sanitaire</li>
<li>Affaire <em>Davy</em></li>
</ol>
<h5 style="color: #333333;">Secteur financier et assurances, p. 8</h5>
<ol>
<li>Banques : Résultats annuels 2020</li>
<li>Ulster Bank</li>
<li>Règles macro-prudentielles sur les prêts hypothécaires</li>
<li>Brexit</li>
</ol>
<h5 style="color: #333333;">Entreprises, p. 10</h5>
<ol>
<li>PMEs</li>
<li>Aides d'Etat</li>
<li>Numérique</li>
</ol>91745369-ae1a-42bc-8b71-dce8e367d58eÉire Éco - Décembre 2020Point mensuel sur la situation économique et financière de l'Irlande.2020-12-18T00:00:00+01:00<h2 style="color: #333333; margin-top: 48px; text-align: justify;">Macroéconomie</h2>
<p style="text-align: justify;"><strong>ESTIMATIONS DE CROISSANCE RÉELLE ANNUELLE DU PIB </strong>– <em>(Mise à jour) </em>Les derniers comptes trimestriels (<em>voir infra</em>) publiés par le <em>Central Statistics Office </em>(CSO), l’équivalent irlandais de l’INSEE, semblent indiquer que l’Irlande pourrait enregistrer une croissance positive cette année malgré l’impact économique de la pandémie. Plusieurs instituts dont le think-tank de référence <em>Economic & Social Research Institute</em> (ESRI) <a title="" href="#_ftn1" name="_ftnref1">[1]</a> font état de la bonne performance des exportations irlandaises ; encourageant une révision à la hausse de leurs prévisions. L’ESRI anticipe ainsi une croissance du PIB réel de +3,4% en 2020, suivie de +1,5% en cas de « <em>no-deal</em> » sur les relations futures entre l’Union européenne (UE) et le Royaume-Uni.</p>
<p style="text-align: center;"><strong style="text-align: center;">Tableau récapitulatif des prévisions de croissance<br /></strong>Source : SE de Dublin</p>
<p style="text-align: center;"><a style="background-color: #ffffff;" title="" href="#_ftnref1" name="_ftn1"><img src="/Articles/91745369-ae1a-42bc-8b71-dce8e367d58e/images/d9f7be13-8a5d-4163-8e3b-838c5393a2fa" alt="Tableau des prévisions de croissance" /></a></p>
<p style="text-align: center;"><a style="background-color: #ffffff; text-align: justify;" title="" href="#_ftnref1" name="_ftn1">[1]</a><span style="text-align: justify;"> Le dernier rapport trimestriel de l’ESRI sera présenté plus en détails dans l’Éire Éco du mois prochain.</span></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Comptes trimestriels </strong>– D’après la première estimation des comptes trimestriels publiés par le CSO, le PIB réel en volume a fortement rebondi avec la levée des restrictions au T3 2020, à +11,1% (en glissement trimestriel, g.t.) après -3,2% (g.t.) au T2 et -3,5% (g.t.) au T1. Ces chiffres semblent indiquer que l’Irlande pourrait enregistrer une croissance positive cette année, et non une récession estimée à ce stade à -2,4% par le <em>Department of Finance</em> (DoF : Ministère des finances irlandais).</p>
<p align="center"><strong>Figure 1 : Taux de croissance du PIB et du PNB en Irlande<br /></strong><strong>En glissement trimestriel (%)<br /></strong>Source : CSO</p>
<p align="center"><img src="/Articles/91745369-ae1a-42bc-8b71-dce8e367d58e/images/cf3d6d05-abdb-455a-bfeb-be3e97ac296c" alt="Figure 1" width="410" height="174" /></p>
<p style="text-align: justify;">Parmi les principaux postes de la demande intérieure, la consommation des ménages a nettement progressé (+21,3%, g.t.), grâce notamment à la réouverture des commerces, et occupe une part importante de la demande intérieure finale ce trimestre (47,9%). La reprise de l’investissement (+4,4%, g.t.) et celle de la consommation publique (+0,1%, g.t.) sont, en comparaison, plus modestes. Au total, la demande intérieure modifiée*, mesure alternative corrigée de l’activité des firmes multinationales (FMN), connait un rebond de +19% (g.t.). Néanmoins, d’une année sur l’autre, l’investissement (-12,8% en glissement annuel, g.a.) et la consommation des ménages (-5,7%, g.a.) se contractent au T3 2020 par rapport au T3 2019.</p>
<p style="text-align: justify;">Sur le plan du commerce extérieur, les exportions de biens et de services progressent au T3 2020 (+5,7%, g.t.) et enregistrent un excédent de 41,5 Mds€. Si les importations (-10,6%, g.a.) diminuent sur une base annuelle, les exportations totales (+5,5%, g.a.) mais surtout de biens (+14%, g.a.) progressent également, tirées par l’envol de la demande en produits médicaux et pharmaceutiques en temps de crise sanitaire. </p>
<p style="text-align: justify;">D’un trimestre à l’autre, la reprise est forte pour les secteurs d’activité tournés vers le marché intérieur : la valeur ajoutée (en volume) dans la construction (+53,4%, g.t.) et dans les secteurs du commerce, des transports, de l’hébergement et de la restauration (+46,9%, g.t.) a ainsi nettement progressé cet été par rapport au recul observé au printemps. Les secteurs tournés vers le marché international tels que l’informatique (+24,9%, g.t.) ou l’industrie (+4,6%, g.t.) – elle-même dominée par le secteur pharmaceutique – continuent de progresser.</p>
<p style="text-align: justify;">Enfin, le CSO enregistre une augmentation des sorties des profits des FMN dans les comptes (+54,3%, g.t.), contribuant à tirer le Produit National Brut (PNB) en territoire de contraction (-1,9%, g.t.).</p>
<p style="text-align: justify;">Commentant ces chiffres, le ministre des finances irlandais, Paschal Donohoe, a rappelé que le PIB n’était pas un indicateur fiable de l’économie irlandaise compte tenu de l’importance du secteur dominé par les FMN. D’après lui, ces chiffres révèlent le double impact de la pandémie en Irlande avec, d’un côté, les exportations du secteur pharmaceutique qui ont largement bénéficié de l’envol de la demande en médicaments et produits liés au traitement de la COVID-19 et, de l’autre, la faiblesse des activités de services, à commencer par l’« <em>hospitality </em>» (hébergement, restauration, pubs), les arts et les spectacles, qui demeure malgré le rebond observé dans certains secteurs de l’économie domestique.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>ACTIVITÉ ÉCONOMIQUE</strong> – Les indices des directeurs d’achats (PMI) de l’institut Markit soulignent l’impact inégal des restrictions sanitaires selon les secteurs d’activité. Alors que les services décrochent, sans toutefois atteindre les niveaux extrêmement bas du premier confinement, l’industrie et la construction progressent au mois de novembre. Dans l’ensemble, ces indices montrent que l’activité économique est nettement plus préservée pendant la deuxième vague du virus que la première.</p>
<div class="focus" style="margin-top: 24px; margin-bottom: 24px; padding: 30px; text-align: justify;">
<p style="text-align: center;"><strong style="color: #ffffff; text-align: -webkit-center; background-color: #006ce5;">Note méthodologique</strong></p>
<p>Les indices PMI (<em>Purchasing Manager’s Index</em>) pour l’Irlande sont calculés chaque mois par la société IHS Markit, sur la base de questionnaires envoyés auprès d’un panel représentatif d’environ 250 entreprises pour l’industrie et 400 entreprises pour les services.</p>
<p>L’indice PMI pour l’industrie (<em>Manufacturing PMI</em>) est une moyenne pondérée des soldes des nouvelles commandes (30%), de la production passée (25%), de l’emploi (20%), des délais de livraison des fournisseurs (15%) et des stocks d’achats (10%).</p>
<p>L’indice PMI pour les services (<em>Services Business Activity Index</em>) correspond au seul solde de l’activité commerciale passée.</p>
<p>Au total, l’indice PMI permet de mesurer l’évolution de l’activité d’un secteur à la lumière de l’activité observée le mois précédent. Les valeurs inférieures à 50 indiquent une contraction du secteur d’un mois à l’autre tandis que les valeurs supérieures à 50 indiquent son expansion. La valeur de 50 traduit, quant à elle, une stabilité sur un mois.</p>
</div>
<p style="text-align: justify;"><strong>Figure 2 : Indice PMI – Industrie<br /></strong>Source : SE de Dublin, à partir des données fournies par AIB Ireland</p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img style="float: left;" src="/Articles/91745369-ae1a-42bc-8b71-dce8e367d58e/images/38eefce0-6752-484d-94df-4cc172113a91" alt="Figure 2" /></strong></p>
<p style="text-align: justify;">L’indice PMI du secteur manufacturier irlandais progresse à nouveau en novembre 2020 (+1,9 pts à 52,2), reflet d’une amélioration quasi continue, d’un mois à l’autre, des conditions d’activité ces six derniers mois (<em><span style="text-decoration: underline;">Voir Figure 2</span></em>). L’indice passe ainsi au-dessus de sa tendance de long-terme (51,8) et témoigne du maintien des activités dans le secteur de l’industrie, considéré comme « essentiel » pendant le confinement d’automne. Les cinq soldes composant l’indice se situent en territoire d’expansion (une première depuis avril 2019), y compris les nouvelles commandes et les stocks. Ce dernier présente la hausse la plus significative, probablement en raison de l’impact imminent de la fin de période de transition du Brexit. L’indice PMI dans l’industrie pour l’Irlande s’établit à un niveau inférieur à celui de la zone euro (53,8). Enfin, le niveau de confiance des entreprises interrogées sur les perspectives des douze mois à venir est à son plus haut depuis le début de l’année, sur fond d’espoirs que des vaccins contre le virus soient mis à disposition prochainement.</p>
<p style="text-align: right;"><strong>Figure 3 : Indice PMI – Services<br /></strong>Source : SE de Dublin, à partir des données fournies par AIB Ireland</p>
<p style="text-align: justify;"><img style="float: right;" src="/Articles/91745369-ae1a-42bc-8b71-dce8e367d58e/images/3a988dec-57e9-4a59-843f-9e6cd1053640" alt="Figure 3" /></p>
<p style="text-align: justify;">L’indice PMI dans les services demeure en-dessous de la barre symbolique des 50 (-2,9 pts à 45,4) au mois de novembre 2020, indiquant à nouveau un recul de l’activité par rapport au mois précédent. Cette dégradation est moins soutenue que celle connue dans la zone euro (-5,2 pts à 41,7), reflet de la recrudescence de l’épidémie qui, partout, freine la reprise du secteur tertiaire (<em><span style="text-decoration: underline;">Voir Figure 3</span></em><span style="text-decoration: underline;">)</span>. Cette dégradation n’a toutefois rien de comparable à l’effondrement qu’avait observé l’indice lors du premier confinement au printemps : trois des quatre sous-secteurs interrogés pour la constitution de l’indice enregistrent une expansion des nouvelles affaires. À l’instar du PMI dans l’industrie, les entreprises interrogées sont davantage optimistes sur les perspectives des douze mois à venir, en raison principalement des avancées liées aux vaccins contre la Covid-19.</p>
<p style="text-align: justify;">L’indice PMI dans la construction, calculé par <em>Ulster Bank</em>, progresse pour le quatrième mois consécutif, et à un rythme soutenu, en novembre 2020 (+4,9 pts à 53,5) pour s’établir en territoire d’expansion. Considérés comme « essentiels » par le gouvernement, les chantiers du BTP sont restés ouverts malgré le niveau d’alerte maximale dans lequel était placé le pays. Au total, l’indice observe sa plus forte progression depuis août 2019.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>CHÔMAGE </strong>– Le taux de chômage corrigé des variations saisonnières (cvs) en Irlande augmente au mois de novembre 2020 par rapport au mois précédent (+0,3 points de pourcentage ou pp) et s’élève à 7,5% de la population active (186 900 chômeurs en novembre contre 180 000 en octobre). Pour mémoire, il s’élevait à 4,8% en février dernier.</p>
<p style="text-align: center;" align="center"><strong>Figure 4 : Évolution du chômage en Irlande<br /></strong><strong>En milliers de chômeurs et en pourcentage de la population active<br /></strong>Source : SE de Dublin, à partir des données fournies par le CSO Ireland</p>
<p style="text-align: center;" align="center"><img src="/Articles/91745369-ae1a-42bc-8b71-dce8e367d58e/images/bab798a6-0ca9-4a23-8060-34c76918ff66" alt="Figure 4" /></p>
<p style="text-align: justify;">Sur une base annuelle, il progresse néanmoins de +2,8 pp, soit +71 900 chômeurs (<em><u>Voir Figure 4</u></em>). Ce chiffre, calculé en application des normes européennes et internationales, ne reflète pas les nombreux bénéficiaires des allocations versées au titre des dispositifs spéciaux liés à la pandémie, ces personnes ne remplissant pas les critères arrêtés par l’Organisation Internationale du Travail. Le CSO a évalué le taux de chômage si l’ensemble des bénéficiaires de l’allocation spécifique mise en place en réponse à la crise sanitaire (<em>Pandemic Unemployment Payment</em> ou PUP) au sein des chômeurs était pris en compte. Comme attendu, le <em>COVID-19 Adjusted Measure of Unemployment</em> a continué de progresser en raison de la fermeture des commerces « non essentiels », pour s’établir à 21% au mois de novembre, contre 20,2% au mois d’octobre (+0,8 pp).</p>
<p style="text-align: justify;">Enfin, le taux de chômage des jeunes (mesure standard) s’élève à 20,2% en novembre 2020. La mesure alternative tenant compte des bénéficiaires des indemnités liées à la crise sanitaire dépeint une situation plus inquiétante, affichant un taux maximum de chômage des jeunes de 47,3%.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>IMMOBILIER </strong>– D’après l’agence de notation financière <em>Fitch Rating</em>, les prix de l’immobilier pourraient continuer à chuter ces deux prochaines années, entre -2% et -4% par an, sous l’effet conjugué de la pandémie et d’un « <em>no-deal</em> » sur les relations futures entre l’Union européenne et le Royaume-Uni.</p>
<p style="text-align: justify;"> D’après le dernier rapport sur le logement publié par la <em>Banking & Payments Federation Ireland</em> (BPFI), la pandémie a entraîné une baisse significative des logements mis en chantier (-36%) ou livrés (-10%) au T3 2020 par rapport au T3 2019. Par conséquent, l’offre de logements est peu susceptible de répondre à la demande sur le marché avant la fin de l’année 2023, avec seulement 20 000 logements neufs disponibles en 2020 contre les 35 000 estimés nécessaires par an. À l’inverse, le montant record de prêts immobiliers approuvés au mois d’octobre 2020 (<em>voir infra</em>) laisse suggérer que la demande résiste mieux à la crise sanitaire que l’offre. Cela tient à l’aide abondante mise en place par le gouvernement en faveur des revenus des ménages qui s’accompagne d’une hausse de l’épargne irlandaise. Selon une enquête initiée par <em>MyHome.ie</em>, 70% des futurs acheteurs de biens immobiliers prévoient effectivement de devenir propriétaires en 2021.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>INFLATION</strong> – Les prix à la consommation (<em>Consumer Price Index </em>ou CPI) chutent pour le huitième mois consécutif au rythme soutenu de -1,1% (g.a.) en novembre 2020 par rapport à novembre 2019 (<em><u>Voir Figure 5</u></em>), tirés par la baisse des prix des articles d’habillement et des chaussures (-7,9%, g.a.), des meubles, équipements ménagers et articles d’entretien courant de la maison (-3,7%, g.a.) ou encore des transports (-3%, g.a.). Les prix progressent toutefois, d’un mois à l’autre, pour la première fois depuis le début de la crise sanitaire : +0,3% (g.m.) en novembre 2020 par rapport au mois précédent.</p>
<p style="text-align: justify;">L’indice des prix à la consommation harmonisé (<em>Harmonised Index of Consumer Prices</em> ou HICP) suit la même tendance en novembre 2020 : -1% (g.a.) et +0,3% (g.m.).</p>
<p style="text-align: right;" align="right"><strong>Figure 5 : Évolution mensuelle des prix à la consommation en Irlande<br /></strong><strong>Variation annuelle en pourcentage (%)<br /></strong>Source : CSO Ireland</p>
<p><img style="float: right;" src="/Articles/91745369-ae1a-42bc-8b71-dce8e367d58e/images/329d10da-976e-42f8-bacd-97a747759996" alt="Figure 5" /></p>
<p style="text-align: justify;">Cette déflation – la plus importante depuis dix ans – fait écho au contexte actuel. La pandémie et les restrictions contraignent la demande, le trafic aérien et tirent le cours des produits énergétiques ainsi que les prix immobiliers vers le bas. À noter également l’impact des mesures fiscales pour relancer l’économie : le gouvernement irlandais a, en effet, réduit le taux standard de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) de 23 à 21% pendant six mois à compter du 1<sup>er</sup> septembre 2020.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>VENTES DE DÉTAIL </strong>– Les ventes de détail (en volume et cvs) tous secteurs confondus ont diminué de -0,7% (g.m.) en octobre 2020 par rapport au mois précédent. Elles baissent de -0,2% (g.m.) si l’on exclut les ventes de voitures. </p>
<p style="text-align: justify;">Dans l’ensemble, les ventes de détail ont retrouvé leur niveau d’avant-crise : +10,6% en octobre 2020 par rapport à février dernier ou encore +8,1% (g.a.) par rapport à octobre 2019. La reprise demeure toutefois inégale selon les secteurs. D’après le CSO, les ventes de boissons dans les bars (-75%, g.a.), de carburant (-21%, g.a.) ou encore de livres, journaux et papeterie (-10%, g.a.) demeuraient inférieures à leur niveau atteint l’année précédente.</p>
<p style="text-align: justify;">Selon un sondage réalisé par <em>Retail Excellence</em>, 90% des détaillants ont enregistré des ventes en ligne supérieures ou égales à leurs attentes pour le mois de novembre 2020. Néanmoins, celles-ci ne permettront pas de compenser les pertes subies pendant le confinement ; les commerces étant considérés comme « non essentiels » et ayant dû fermer leurs locaux pendant six semaines. Au total, les ventes en ligne réalisées en novembre pourraient représenter entre 20% et 25% des ventes totales habituellement observées ce mois-là.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>CONFIANCE DES CONSOMMATEURS</strong> – Le niveau de confiance exprimé par les consommateurs irlandais et mesuré par le <em>Consumer Sentiment Index</em>, un indice créé et mis à jour par la banque KBC et l’ESRI, rebondit à nouveau au mois de décembre 2020. L’indice s’établit à 74,6 ce mois-ci contre 65,5 au mois de novembre, soit une hausse de +9,1 pts et un nouveau record depuis le début de la crise sanitaire. Il confirme le regain d’optimisme observé le mois précédent à l’approche des fêtes de fin d’année et est encouragé par plusieurs facteurs, tels que la tendance à la baisse des nouveaux cas de Covid-19, la levée des restrictions sanitaires ainsi que les avancées liées aux vaccins. Si l’indice demeure inférieur au niveau avec lequel l’année 2020 avait démarré en janvier dernier (85,5), celui-ci reste encourageant compte tenu des difficultés rencontrées depuis le mois de mars. D’après la banque KBC, les consommateurs irlandais estiment que « <em>le pire de la pandémie est maintenant derrière eux</em> » ; ce qui devrait se traduire par une période de noël « <em>solide mais peu spectaculaire</em> » en termes de dépenses de consommation.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>COMMERCE EXTÉRIEUR</strong> – Selon les chiffres préliminaires publiés par le CSO, la valeur des exportations de marchandises (cvs) diminue à nouveau au mois d’octobre 2020, pour s’établir à 12,2 Mds€ (-1,2 Mds€ ou -9%, g.m.) par rapport au mois de septembre. À l’inverse, la valeur des importations de biens progresse (+484 M€ ou +8%, g.m.) pour atteindre 6,7 Mds€. Au total, l’Irlande affiche un excédent commercial de 5,5 Mds€, en baisse de -23% (g.m.) ou -1,7 Mds€ par rapport au mois précédent.</p>
<p style="text-align: justify;">Le CSO révèle, par ailleurs, que la valeur des exportations de biens pour la période janvier-octobre 2020 s’élève à 134 Mds€, soit une augmentation de +6,4 Mds€ ou +5% par rapport à la période correspondante en 2019. Cette croissance des exportations résulte d’une hausse de la demande en temps de crise sanitaire, d’une part, de produits médicaux et pharmaceutiques (38% de la valeur totale des exportations à cette période de l’année) dont la valeur pour la période janvier-octobre 2020 a augmenté de +19,5% par rapport à janvier-octobre 2019 et, d’autre part, des produits chimiques organiques (20% de la valeur totale des exportations à cette période de l’année) dont la valeur a crû de +6,8% sur la même période.</p>
<div class="focus">
<h3 style="text-align: center;">Le chiffre du mois<br />229</h3>
<p style="text-align: center;">Tous les États membres de l’UE contribuent au budget de l'UE et en bénéficient en retour, mais dans des proportions différentes. En 2019, l’Irlande figurait parmi les pays "contributeurs nets", ayant versé 229 M€ (soit 0,08% de son GNI*) de plus au budget européen qu'elle n'en recevait. Mais l’Irlande est longtemps restée du côté des « bénéficiaires nets », grâce aux fonds structurels et fonds de cohésion qui lui ont permis d’atteindre les standards européens, passant d’un des pays les plus pauvres d’Europe de l’Ouest à la fin des années 1980 à celui dont l’essor économique illustrait parfaitement le principe de convergence au tournant des années 2000.</p>
</div>
<h2 style="text-align: justify;">Finances publiques</h2>
<p style="text-align: justify;"><strong>EXCHEQUER </strong>– Les recettes fiscales totales cumulées du 1<sup>er</sup> janvier au 30 novembre 2020 connaissent une baisse de -6,9% (-3,7 Mds€) par rapport à la période correspondante en 2019, pour s’établir à 51,1 Mds€<em>. </em>Reflétant la baisse de la consommation sous l’effet des mesures de confinement liées à la pandémie de Covid-19, les recettes cumulées pour la TVA et les droits d'accise se contractent respectivement de -17,7% (-2,6 Mds€) et -10,2% (-543 M€) par rapport à la même période l’année dernière. Les recettes cumulées de l'impôt sur le revenu – plutôt résilientes face à la crise jusqu’à présent – diminuent, quant à elles, de -7,5% (-1,6 Mds€). Cette baisse est, en partie, le résultat d’une sous-performance de cet impôt pour le mois de novembre qui est généralement le plus important ; les travailleurs indépendants ayant bénéficié d’un report du paiement de leur impôt sur le revenu au 10 décembre cette année (au lieu du 12 novembre). </p>
<p style="text-align: center;" align="right"><strong>Figure 6 : Recettes fiscales totales cumulées du 1<sup>er</sup> janvier au 31 octobre en 2019-2020<br /></strong><strong>En milliards d’euros (Mds €)<br /></strong>Source : PBO</p>
<p style="text-align: center;" align="right"><img src="/Articles/91745369-ae1a-42bc-8b71-dce8e367d58e/images/3770df35-b37d-4a4a-a592-41d2f5e041d6" alt="Figure 6" /></p>
<p style="text-align: justify;" align="right">À l’inverse, les recettes cumulées de l’impôt sur les sociétés (IS), tirées par les FMN progressent de +7,1% (+708 M€). Toutefois, cette dynamique à la hausse observée pour les recettes de l’IS ne se retrouve ni dans les chiffres du mois d’octobre ni dans celui de novembre. À noter, enfin, que le plein impact du confinement d’automne n’apparaîtra que dans les recettes des mois de décembre 2020 et janvier 2021.</p>
<p style="text-align: justify;">D’après le <em>Parliament Budget Office </em>(PBO), malgré tout, les recettes fiscales totales devraient être plus élevées que prévu initialement par le DoF dans son programme de stabilité au printemps dernier – de l’ordre de +14,4% en 2020 et +11,4% en 2021 – grâce à la résilience de l’impôt sur le revenu tout au long de la crise et à la surperformance de l’IS (<em><u>Voir Figure 6</u></em>).</p>
<p style="text-align: justify;">Les dépenses du gouvernement central à cette période de l’année dépassent les plafonds inscrits dans le Budget 2020 en raison des mesures prises pour faire face à la pandémie, essentiellement en matière de santé et de protection sociale. Les dépenses brutes se sont établies à 73,5 Mds€ pour la période allant du 1<sup>er</sup> janvier au 30 novembre 2020, soit +16,4% au-dessus des limites budgétaires et en augmentation de +23,1% par rapport à la fin novembre 2019.</p>
<p style="text-align: justify;">Le DoF prévoit un déficit budgétaire – le plus élevé depuis 2011 – de -21,6 Mds€ en 2020, soit -6,2% du PIB ou -10,7% du GNI*, mesure alternative au PIB corrigée de l’activité des FMN.</p>
<p style="text-align: justify;">L’<em>Irish Fiscal Advisory Council </em>(Ifac), l’équivalent irlandais du Haut Conseil des Finances Publiques, estime que les restrictions sanitaires visant à contenir la propagation du virus cet automne pourraient creuser le déficit public à hauteur d’1,6 Mds€ supplémentaires (soit 0,5% du PIB) en 2020. </p>
<p style="text-align: justify;"><strong>BUDGET 2021</strong> – L’Ifac a récemment publié son rapport semestriel évaluant la position des finances publiques irlandaises et analysant plus en détails le contenu du budget présenté par le gouvernement plus tôt cet automne. Dans son rapport, le conseil budgétaire envoie un message d’alerte sur une augmentation « substantielle » (+5,4 Mds€) des dépenses courantes sans lien avec la pandémie et qui pourrait, en l’absence de financement sur une base durable, nécessiter un effort d’ajustement budgétaire à moyen terme sans toutefois impliquer une politique d’austérité post-crise comme cela avait été le cas après la crise financière de 2008.</p>
<h2 style="color: #333333; text-align: justify;">Secteur financier et assurances</h2>
<p style="text-align: justify;"><strong>ÉPARGNE DES MÉNAGES </strong>– Le montant des dépôts des ménages irlandais auprès d'établissements bancaires continue d’augmenter avec le confinement de cet automne et la baisse des dépenses subséquente. Au total, l’encours des dépôts des ménages s’établit à 122,9 Mds€ en octobre 2020 par rapport à 121,1 Mds€ en septembre (+1,4%, g.m.) ou 112 Mds€ en février, soit une hausse de +10,8 Mds€ (+9,6%) depuis le début de la crise sanitaire. Il continue également de croître à un rythme soutenu d’une année sur l’autre : +11,4% en octobre 2020 par rapport à octobre 2019, soit le taux de croissance annuel le plus important depuis l’éclatement de la bulle immobilière en 2007.</p>
<p style="text-align: center;" align="right"><strong>Figure 7 : Taux d’épargne des ménages et leurs composants<br /></strong><strong>Variation en pourcentage (%)<br /></strong><strong>T2 2020 vs T1 2020<br /></strong>Source : Eurostat</p>
<p style="text-align: center;" align="right"><img src="/Articles/91745369-ae1a-42bc-8b71-dce8e367d58e/images/b1c9b7b7-5ad6-4050-8426-df93989ba097" alt="Figure 7" /></p>
<p style="text-align: center;" align="right"> </p>
<p style="text-align: justify;">D’après les données publiées par Eurostat, l’Office statistique de l’UE, le taux d’épargne des ménages (épargne divisée par le revenu disponible) a augmenté de +18,1 pp en Irlande contre +8,0 pp dans la zone euro au T2 2020 par rapport au T1 2020. Cette hausse du taux d’épargne en Irlande est la plus élevée de l’UE, soutenue par une baisse plus prononcée qu’ailleurs des dépenses de consommation et, <em>a contrario</em>, d’un revenu disponible stable sinon en progression marginale (<em><u>Voir Figure 7</u></em>).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>PRÊTS AUX PMEs</strong> – En Irlande, les prêts garantis par l’État au titre de la <em>Covid-19 Credit Guarantee Scheme</em> (2 Mds€) ont été introduits relativement tard (à la fin de l’été) dans le contexte de la crise sanitaire. Ce programme de financement garantit 80% des prêts à terme, ces derniers pour un montant entre 10 000€ et 1 M€, contractés par les PMEs auprès des banques AIB, Bank of Ireland ou Ulster Bank, et pour une durée maximale de 7 ans. Toutefois, la valeur totale des prêts accordés dans le cadre de ce dispositif n’était que de 74 M€ (1 516 entreprises) d’après les derniers chiffres publiés par le gouvernement, le 11 décembre. La valeur totale des demandes déposées auprès des banques s’élevait, quant à elle, à 173 M€ (2 821 entreprises). Pour encourager son utilisation, le gouvernement a prolongé la durée du fonds jusqu’à la fin du mois de juin prochain (au lieu de décembre cette année) et pourrait élargir le nombre d’institutions participatives.</p>
<p style="text-align: justify;">De son côté, la Banque Centrale d’Irlande (BCI) continue d’encourager les banques à prêter davantage au cours de l’année à venir, signalant qu’un accès insuffisant des entreprises au crédit bancaire pourrait aggraver le ralentissement économique résultant de la pandémie. Cet avertissement s’accompagne de données indiquant que le montant des prêts accordés aux entreprises dans les secteurs du commerce de gros, de détail et de l’hébergement s’est contracté de près de -60% au T2 2020 par rapport au T2 2019. Dans son rapport semestriel sur la stabilité financière en Irlande, la BCI a ainsi annoncé son intention de maintenir le taux de coussin de fonds propres contra-cyclique à 0% l’année prochaine : une décision qui, en pratique, permet de réduire ses exigences en fonds propres pour que les banques puissent davantage soutenir leurs clients en difficulté sur une période donnée.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>PRÊTS HYPOTHÉCAIRES </strong>– Selon les données publiées par la BPFI, le montant total en valeur des prêts hypothécaires accordés a connu une progression de +11,8% (g.m.) ou +22,9% (g.a.) en octobre 2020, pour s’établir à 1,25 Mds€ – soit le montant le plus élevé jamais atteint sur une base mensuelle depuis la création de la série de données en 2011. Près de 60% de l’encours total (soit 744 M€) ont été approuvés pour des primo-accédant. L’encours total des prêts immobiliers accordés à cette période de l’année est toutefois en baisse de -14% par rapport à la période correspondante en 2019.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>FINANCE DURABLE </strong>– La BPFI a annoncé le mois dernier qu’elle adhérait aux Principes pour une Banque Responsable du Programme des Nations Unies pour l’Environnement. En application de ces derniers, le secteur bancaire irlandais, au sens large, s’engage à aligner ses activités sur les objectifs de l’Accord de Paris ainsi que les Objectifs de Développement Durable des Nations Unies.</p>
<p style="text-align: justify;">À l’occasion de la troisième édition de la <em>Irish Climate Finance Week</em>, la banque AIB a mis en avant son objectif de conclure des prêts verts avec 70 % de ses nouveaux clients d’ici à 2030, en ce compris des prêts destinés à améliorer la performance énergétique d’un logement, à acquérir un véhicule électrique ou à financer un projet lié aux énergies renouvelables, par exemple. En 2020, AIB a lancé un fonds de 300 M€ destiné à fournir 2 000 logements sociaux à faible consommation d’énergie et prêté 245 M€ d’éco-prêts à taux réduits pour aider ses clients à acheter des logements éco-énergétiques. D’après <em>The Irish Times</em>, AIB serait la première banque irlandaise à avoir investi le marché des émissions vertes. Elle a récemment levé 1 milliard d’euros de capital pour soutenir son portefeuille de prêts verts égal à 1,7 Mds€. Enfin, la banque a déclaré qu’elle avait réduit ses émissions de gaz à effet de serre de -40% depuis 2014. </p>
<p style="text-align: justify;"><strong>ASSURANCES</strong> – Sur la base des données publiées par la <em>National Claims Information Database</em> (NCID), la plateforme <em>HelloSafe</em> estime que les compagnies d’assurance automobile pourraient économiser jusqu’à 287 M€ sous l’effet de la crise sanitaire et de la réduction des réclamations en vertu de l’assurance auto (-35% en 2020 par rapport à 2019). Les nouvelles habitudes de déplacement s’accompagnent d’une réduction des risques auxquels sont exposés les automobilistes et représentent ainsi un coût moindre pour les assureurs, pouvant dès lors conduire à une réduction de la prime d’assurance auto.</p>
<h2 style="text-align: justify;">Entreprises</h2>
<p style="text-align: justify;"><strong>COVID-19 </strong>– Les réactions des entreprises au plan de réouverture de l’économie, marquant la fin du confinement d’automne, sont mitigées. Les propriétaires de pubs se sont dits extrêmement déçus par la décision du gouvernement de ne pas autoriser la réouverture des lieux ne fournissant pas de services de restauration. Les hôteliers ont, par ailleurs, déclaré que les restrictions sur les déplacements entre comtés jusqu’au 18 décembre maintenaient leurs activités en difficulté. <em>Retail Excellence</em> a accueilli favorablement la réouverture des commerces dès la levée du confinement et insiste sur la nécessité de les maintenir ouverts par la suite, et ce malgré le fait qu’ils soient considérés comme « non essentiels ».</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>BREXIT</strong> – En l’absence d’accord sur les relations futures entre l’UE et le Royaume-Uni, il est estimé qu’environ 1,4 Mds€ de droits de douane pourraient être prélevés sur les denrées alimentaires irlandaises, dont plus de 700 M€ sur la viande bovine. Dans cette hypothèse, le gouvernement pourrait alors lancer des mécanismes spéciaux de soutien tarifaire pour compenser l’impact des droits de douane et réintroduire certaines mesures mises en place pendant la crise sanitaire afin que les entreprises exportatrices de produits alimentaires puissent continuer à vendre leurs produits sur le marché britannique.</p>
<h2 style="text-align: justify;">Evolution des indicateurs macroéconomiques</h2>
<p style="text-align: center;"><strong>Tableau mensuel</strong></p>
<p style="text-align: center;"><strong><img src="/Articles/91745369-ae1a-42bc-8b71-dce8e367d58e/images/5dff5ea5-f959-4492-a294-556c49b78335" alt="Tableau mensuel" /></strong></p>
<p style="text-align: center;"><strong>Tableau annuel</strong></p>
<p style="text-align: center;"><strong><img src="/Articles/91745369-ae1a-42bc-8b71-dce8e367d58e/images/ce5ea14a-0d12-4159-9458-05dfa02d39fa" alt="Tableau annuel" /></strong></p>
<p><strong> </strong></p>fb4fb06c-0015-4032-a169-41a73b8743edFlash conjoncture pays avancés - La reprise de la production industrielle ralentit en zone euroFlash Conjoncture Pays avancés – La reprise de la production industrielle ralentit en zone euro2020-10-09T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;"><strong>La production industrielle au mois d’aout évolue en ordre dispersé : elle accélère légèrement en Italie (+7,7 % après +7,0 %), ralentit en Espagne (+0,4 % après +9,6 %) et au Royaume-Uni (+0,3 % après +5,2 %) et recule même légèrement en Allemagne (−0,2 % après +1,4 %). </strong>En zone euro, les estimations définitives confirment le recul des PMI dans le secteur des services (48,0 après 50,5). Alors que l’indicateur reste au-dessus du seuil d’expansion en Allemagne (50,6 après 52,5) et au Royaume-Uni (56,1 après 58,8), il indique un repli en Espagne (42,4 après 47,7) et en Italie (48,8 après 47,1). <strong>Les ventes au détail rebondissent en zone euro en août (+4,4 % après −1,8 %) portées notamment par la dynamique italienne (+8,2 % après −6,0 %).</strong></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>En Allemagne</strong>, alors que l'excédent commercial se dégrade en août (+15,7 Md€ après +18,0 Md€ en juillet), les commandes à l’industrie sont un peu plus encourageantes (+4,5 % après +3,3 % en juillet).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Au Royaume-Uni, </strong>l’estimation du PIB pour le mois d’août indique un ralentissement de l’activité (+2,1 % après +6,4 %) alors que le déficit commercial se creuse légèrement (−9,0 Md£ après −8,6 Md£).</p>
<p style="text-align: justify;">Aux <strong>États-Unis</strong>, les nouvelles demandes d’allocation chômage hebdomadaires refluent timidement mais demeurent toujours élevées en comparaison des rythmes historiques (+840 000 la semaine du 28 septembre au 3 octobre après +849 000). L’indice des services des PMI publié par l’Institute of Supply Management (ISM) ressort supérieur aux attentes en septembre (57,8 après 56,9), dont la progression est tirée par les soldes des nouvelles affaires et de l’emploi. Le déficit commercial américain atteint un plus haut depuis 14 ans au mois d’août (à 67,1 Md$). Sur 12 mois glissants, le déficit commercial à fin août (599 Md$) est ainsi supérieur au déficit annuel enregistré en 2019 (577 Md$) en dépit d’un léger excédent du solde pétrolier (14 Md$).</p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" src="/Articles/fb4fb06c-0015-4032-a169-41a73b8743ed/images/dd014aab-6f0f-4bad-9598-865761ea49f9" alt="Indicateurs" /></p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" src="/Articles/fb4fb06c-0015-4032-a169-41a73b8743ed/images/296b6571-e06e-4165-8ad8-f95600c6fc05" alt="Production industrielle" /></p>de216203-b77a-467c-84fb-765de5fb1bc7Flash Conjoncture Pays avancés - Des signaux en demi-teinte aux États-UnisFlash Conjoncture Pays avancés - Des signaux en demi-teinte aux États-Unis2020-10-02T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;"><strong>En zone euro, les estimations définitives confirment la progression des PMI dans le secteur manufacturier (53,7 après 51,7), après le recul de celui des services la semaine dernière. </strong>La hausse est marquée en Allemagne (56,4 après 52,2), alors que l’indice italien est stable par rapport à août (53,2 après 53,1) et que celui espagnol repasse en zone d’expansion (50,8 après 49,9). L’indicateur de sentiment économique, produit par la Commission, témoigne également d’une amélioration de la situation économique en septembre (91,1 après 87,7). <strong>L’inflation en revanche est en recul généralisé en septembre</strong>, négative en glissement annuel (−0,3 % après −0,2 %). C’est le cas en Allemagne (−0,4 % après −0,1 %), en Espagne (stable à −0,6 %) et plus encore en Italie (−0,9 % après −0,5 %), alors qu’elle reste positive quoiqu’en baisse en France (+0,1 % après +0,2 %).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>La situation apparaît contrastée aux États-Unis</strong>. L’indice du PMI manufacturier publié par l’<em>Institute of Supply Management</em> (ISM) se replie en septembre mais reste au-dessus du seuil théorique d’expansion (–0,6 pt à 55,4), principalement du fait d’un recul marqué des nouvelles commandes (contribution de –1,5 pt). Côté demande, les signaux sont disjoints en septembre : les dépenses de consommation décelèrent (+0,7 % après +1,1 % en août), les ménages puisant dans leur épargne contrainte (taux d’épargne à 14,1 % après 17,7 %) alors que le revenu disponible reflue (–3,5 % après +0,0 %) à l’extinction de certains dispositifs de soutien budgétaire à l’été. Toutefois, la confiance des consommateurs rebondit fortement (101,8 après 86,3 en août) après l’épisode de ré-accélération de la circulation virale estivale, en voie de stabilisation. Enfin, la décrue du taux de chômage (–0,5 pt à 7,9 %) résulte en partie d’une baisse du taux d’activité (–0,3 pt). Les nouvelles demandes d’allocation chômage hebdomadaires restent d’ailleurs élevées (+830 000 la semaine du 21 au 28 septembre après +873 000). <strong>Au Royaume-Uni,</strong> la 2<sup>e</sup> estimation du PIB révise ce dernier à la baisse au 2e trimestre (−19,8 % après −2,2 %). Bien que toujours au-dessus du seuil théorique d’expansion, l’indice PMI manufacturier britannique baisse en septembre (54,1 après 55,2). <strong>Au Japon,</strong> en août, l’IPI est en faible progression après le rebond de juillet (+1,7 % après +8,7 %), tandis que le chômage reste globalement stable (3,0 % après 2,9 %).</p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="/Articles/de216203-b77a-467c-84fb-765de5fb1bc7/images/de540eb0-884b-45ce-b806-d67fd2a64151" alt="Indicateurs" /></p>
<p><img class="marge" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="/Articles/de216203-b77a-467c-84fb-765de5fb1bc7/images/69faccb1-1613-4eec-b598-51dbc18be17a" alt="Etats-Unis Ventilation sectorielle des créations nettes d'emploi en millions" /></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>1353994b-32cb-44f4-b9a4-ef569f79d8e2Flash Conjoncture Pays avancés – Signes de reprise dans la zone euroFlash Conjoncture Pays avancés – Signes de reprise dans la zone euro2020-07-10T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;"><strong>En zone euro, les indicateurs conjoncturels publiés cette semaine témoignent d’une reprise partielle de l’activité en mai </strong>depuis la levée des mesures de confinement. <strong>Les ventes au détail rebondissent de +17,8 % </strong>(après −12,1 % en avril). En Italie, la levée progressive du confinement a débuté mi-avril, entrainant une hausse de la production industrielle de +42,1 % en mai (après −20,5 % en avril). En particulier dans l'industrie manufacturière, la production a augmenté de +47,3 %, restant cependant inférieur de 21,9 % à son niveau d'il y a un an. En parallèle, les ventes au détail ont rebondi de +25,2 % (après −11,5 % en avril et −22,2 % en mars). En Allemagne, dont le déconfinement a commencé à partir du 20 avril, la production industrielle a rebondi de +7,8 % après avoir chuté de −17,5 % en avril. La production allemande a en particulier rebondi dans le secteur des biens d'équipement (+27,6 %). Les commandes à l'industrie ont également bondi (+10,4 % après −26,2 %), tandis que l'excédent commercial s'est élargi à 7,6 Md € (après 3,3 Md € en avril). Enfin en Espagne, la production industrielle s'est redressée de +14,7% après avoir chuté de −22,1% en avril, début d'une reprise permise par un déconfinement progressif au cours du mois de juin.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Aux États-Unis, l'indice ISM des services augmente fortement </strong>pour s'établir à 57,1 en juin après 45,4 en mai, soit la plus forte amélioration depuis le début de l'enquête en 1997. En parallèle, les nouvelles inscriptions hebdomadaires au chômage demeurent relativement stables, enregistrant +1,31 M au cours de la semaine du 29 juin au 4 juillet (après +1,41 M la semaine précédente) et +1,03 M de demandes supplémentaires au titre de l’assurance chômage exceptionnellement étendue pendant la crise sanitaire par l’Etat fédéral (après +1,0 M la semaine précédente).</p>
<p><img class="marge" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="/Articles/1353994b-32cb-44f4-b9a4-ef569f79d8e2/images/9f4e0ee2-9786-4c5c-b3cf-acdb0b5ff63d" alt="Indicateurs" /></p>
<p><img class="marge" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="/Articles/1353994b-32cb-44f4-b9a4-ef569f79d8e2/images/96a25ead-9370-4f59-a29f-b860e5ac8817" alt="Ventes au détail" /></p>777bf72d-0ec7-4d18-9d51-5a9b50de60a2Brèves bimensuelles Japon – Corée Semaines des 20 et 27 avril 2020La Banque du Japon (BOJ) annonce pour la première fois une prévision de récession sur l’exercice fiscal 2020. Le fabricant de jeux vidéo japonais Nintendo a dévoilé le 7 mai des profits en très forte hausse sur l’année fiscale 2019. Les principales entreprises coréennes publient de meilleurs résultats que prévus au T1 2020. Selon les chiffres récents des douanes coréennes, les exportations du pays ont reculé de -24,3 % sur un an en avril. 2020-05-12T00:00:00+02:00<p align="center"><em><strong> BREVES BIMENSUELLES</strong></em></p>
<p align="center"><em><strong>JAPON COREE </strong></em></p>
<p align="center"><strong>Semaines des 20 et 27 avril 2020 </strong></p>
<p align="center"><strong><img class="marge" title="drapeaux" src="/Articles/777bf72d-0ec7-4d18-9d51-5a9b50de60a2/images/0bf34a3b-f79a-4c9c-abe5-1ece1aa786ca" alt="drapeaux" width="211" height="132" /></strong></p>
<div>
<p><strong><em>Sommaire</em></strong></p>
</div>
<div class="focus">
<h6><strong>Japon</strong></h6>
<ol>
<li><em><strong>Evolutions macroéconomiques</strong></em></li>
<li><em><strong>Entreprises<span style="text-decoration: underline;"><br /></span></strong></em></li>
<li><em><strong>Pôle agriculture et agro-alimentaire</strong></em></li>
</ol>
<h6><strong>Corée</strong></h6>
<ol>
<li><em><strong>Evolutions macroéconomiques</strong></em></li>
<li><em><strong>Entreprises</strong></em></li>
</ol>
</div>
<h4 style="text-align: justify;"><strong>Japon</strong></h4>
<p style="text-align: justify;"><em>1. Evolutions macroéconomiques</em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: left;" title="BoJ" src="/Articles/777bf72d-0ec7-4d18-9d51-5a9b50de60a2/images/26381e2f-fa5b-4ef7-b621-bf0482a539fb" alt="BoJ" width="269" height="179" />Dans son rapport trimestriel publié le 27 avril 2020, la Banque du Japon (BOJ) annonce pour la première fois une prévision de récession sur l’exercice fiscal 2020.</strong> Les marchés de capitaux ont été instables (volatilité exacerbée) et le financement des entreprises a été fortement affecté (nette hausse des rendements des obligations privées). Compte tenu de l’impact sur les secteurs clés de l’économie (consommation, tourisme, export), l’institution a drastiquement revu à la baisse ses prévisions de croissance, passant d’une croissance de +0,9% sur l’exercice fiscal (avril 2020-mars 2021) à une récession, avec un recul du PIB compris entre -3% à -5%. Face aux risques d’instabilité financière, la BOJ a décidé du maintien de taux d’intérêt à court terme négatifs (-0,1%) et d’une cible à 0% du rendement des obligations d’Etat à 10 ans. Elle a également renforcé son programme d’achat d’actifs en supprimant le plafond annuel d’achats d’obligations publiques (80 trillions JPY, soit 680 Mds EUR), en augmentant la cible d’achats d’obligations privées et en mettant en place des mesures pour faciliter le financement des entreprises. (source : <em>BOJ</em>)</p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: right;" title="Chomage" src="/Articles/777bf72d-0ec7-4d18-9d51-5a9b50de60a2/images/9cc31227-a834-4082-baa6-aa835e28de3b" alt="Chomage" width="343" height="193" />Le taux </strong><strong>de chômage du Japon est en légère hausse, dans un contexte de mise à l’arrêt partiel de l’économie.</strong> Il atteint 2,5% en mars, contre 2,4% en février, en ligne avec le consensus des analystes. Le ratio du nombre d’offres d’emploi sur le nombre de demandeurs d’emplois a diminué de 1,45 à 1,39, une détérioration un peu plus marquée qu’anticipée. Ces derniers chiffres ne traduisent encore que partiellement les conséquences économiques de l’état d’urgence annoncé le 7 avril dernier. Plusieurs économistes alertent déjà sur une probable hausse du taux de chômage d’ici la fin de l’année, en dépit de l’importance traditionnelle de la sécurité de l’emploi et des pénuries de main d’œuvre dans certains secteurs, liées à la pression démographique. Le <em>think-tank</em> NLI (Nippon Life) calcule ainsi pour fin 2020 un taux de chômage potentiel de 3,9% tandis que Goldman Sachs l’estime à 4,2%. Les jeunes entre 15 et 34 ans et les employés irréguliers (38% de la population employée) seraient particulièrement touchés, notamment dans les secteurs les plus concernés par la mise à l’arrêt temporaire de leurs activités dans le contexte de l’épidémie de COVID-19 (restauration, hôtellerie, commerce de détail, divertissement). (source : <em><a href="https://www.mhlw.go.jp/english/database/db-l/r02/0203pe/0203pe.html">MHLW</a>) </em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: left;" title="Detail" src="/Articles/777bf72d-0ec7-4d18-9d51-5a9b50de60a2/images/fdc3d3f3-e465-4d9b-82a6-cf5a16b36706" alt="Detail" width="325" height="217" />Les ventes de détail sont en recul de -4,5% en mars au Japon par rapport à mars 2019, après une légère hausse en février (+1,7%).</strong> Après une vague d’achats de précaution en amont de l’entrée en vigueur de l’état d’urgence, les ventes de produits dits « essentiels » enregistrent une hausse, comme l’alimentaire (+18,2%), les produits de première nécessité (+11,4%), et les produits sanitaires (+15%). A l’inverse, avec la fermeture des boutiques et des grands magasins, les ventes de produits non essentiels enregistrent une baisse notable : le secteur de l’habillement est le plus touché (-35,2%), tout comme les ventes d’accessoires de communication (-36,2%), les caméras (-44,3%) ou les articles de bureau (-15,2%) ces derniers ayant profité du développement du télétravail pour enregistrer des hausses en février. La tendance générale baissière devrait être encore plus marquée en avril et mai avec l’entrée en vigueur de l’état d’urgence 7 avril et son extension annoncée à ce stade jusqu’au 31 Mai. (source : <em><a href="https://www.meti.go.jp/english/statistics/tyo/syoudou/index.html">METI</a></em>)</p>
<p style="text-align: justify;"><em>2. Entreprises</em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: right;" title="Nintendo" src="/Articles/777bf72d-0ec7-4d18-9d51-5a9b50de60a2/images/318f1bfb-98f6-4890-91e4-8d7c94ad9aaf" alt="Nintendo" width="359" height="202" />Le fabricant de jeux vidéo japonais Nintendo a dévoilé le 7 mai des profits en très forte hausse sur l’année fiscale 2019, dopés par l'envolée des achats de ses consoles Switch et de jeux vidéo à succès</strong> tels que « <em>Animal Crossing: New Horizons</em> ». Le géant du jeu vidéo a vu ses profits opérationnels progresser de 41 %, pour atteindre 3 Mds EUR, sur l'ensemble de l'exercice 2019-2020 tandis que son chiffre d'affaires a augmenté de 9 %, pour atteindre 11,4 Mds EUR. Au mois d’avril, l’entreprise a dû faire face à des difficultés d’approvisionnement en composants qui l’ont obligé, dans un contexte de forte augmentation de la demande, à interrompre ses livraisons pendant une semaine au Japon. Nintendo a su tirer ponctuellement son épingle du jeu dans cette crise, grâce à ses jeux qui offrent un espace de divertissement, de communication et d'interaction à des consommateurs confinés à domicile. Les prévisions pour l’année fiscale 2020-2021 sont néanmoins pessimistes avec une baisse des profits de 15% et une chute du chiffre d’affaires de 8%. (source : <em><a href="https://asia.nikkei.com/Opinion/Nintendo-s-future-is-far-from-sure-despite-coronavirus-boost">Nikkei Asian Review</a> (28 avril), <a href="https://asia.nikkei.com/Business/Media-Entertainment/Nintendo-is-at-the-top-of-its-game-with-41-rise-in-profit">Nikkei Asian Review</a> (7 mai)</em>)</p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: left;" title="GNL" src="/Articles/777bf72d-0ec7-4d18-9d51-5a9b50de60a2/images/ae8a70dc-598a-497c-a504-a557268ed266" alt="GNL" width="332" height="187" />Face à l’épidémie de coronavirus, l’approvisionnement en gaz naturel liquéfié (GNL) du Japon se révèle plus vulnérable</strong>. La forte dépendance du Japon aux importations de GNL, qui représente 40 % de ses besoins de production d’électricité et dont le stock conservé au Japon est limité à deux semaines, pourrait mettre le pays en difficulté en cas de perturbations du transport maritime, dans un contexte de pandémie globale. Aucun risque immédiat n’est signalé à ce jour mais les acteurs de la filière prennent des mesures préventives. Ainsi, JERA, opérateur de centrales à gaz issu d'une<em> joint-venture</em> entre TEPCO et Chubu Electric Power, s’organise afin de limiter les risques de contagion au sein de ses effectifs, en limitant tout contact entre les employés des centrales et des navires ainsi qu'en aménageant des solutions d'hébergement temporaire pour les équipes qui ne pourraient effectuer des déplacements en transports publics. (source<strong><em> </em></strong><em>: </em><a href="https://webmail.dgtresor.gouv.fr/owa/redir.aspx?C=BTii8M2cgrQHscgXWE3Xu-Xiha6YMfQ9aNxh1VDd5SRQXHpZqezXCA..&URL=https%3a%2f%2fasia.nikkei.com%2fBusiness%2fEnergy%2fHidden-threat-Japan-has-only-2-week-stockpile-of-LNG2" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em>Nikkei Asian Review</em></a><em>, 23 avril</em>)</p>
<p style="text-align: justify;"><em><em>3. Pôle agriculture et agro-alimentaire</em></em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: right;" title="Agro" src="/Articles/777bf72d-0ec7-4d18-9d51-5a9b50de60a2/images/6165376c-a2bb-411f-9fba-c4a700fe16fc" alt="Agro" width="310" height="200" />La fermeture des frontières pose la question de la main d’œuvre en agriculture</strong>. Ces dix dernières années, le pourcentage d’employés étrangers en agriculture a été multiplié par quatre et représente 2% de la population active agricole. Ces travailleurs relèvent du « Technical Intern Training Program » qui offre un visa limité à 5 années. Même si ce chiffre reste relativement bas, la crise du COVID-19 met en évidence la dépendance croissante du secteur envers cette main d’œuvre en provenance des pays voisins. L’Agence de l’immigration a annoncé le 17 avril que les « stagiaires étrangers » pourraient désormais changer d’activité et rester au Japon, même en cas de perte de leur travail du fait du COVID-19, ce qui pourrait apporter de l’aide aux agriculteurs japonais. (source : JA, USDA)</p>
<h4 style="text-align: justify;">Corée</h4>
<p style="text-align: justify;" align="left"><em>1. Evolutions macroéconomiques et financières </em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: left;" title="Exports" src="/Articles/777bf72d-0ec7-4d18-9d51-5a9b50de60a2/images/a391dcbe-80b6-4708-8b62-7e7ddc624465" alt="Exports" />Selon les chiffres récents des douanes coréennes,</strong> <strong>les exportations du pays ont reculé de -24,3 % sur un an en avril</strong> (-17,4 % en jours travaillés), à 34,1 Mds EUR, soit le repli le plus marqué depuis 2009. Les importations se sont repliées de -15,9 % (-10,7 % en jours travaillés), à 35 Mds EUR, en dépit du recul du prix du pétrole, conduisant la Corée à enregistrer, pour la première fois depuis 2012, un déficit commercial (800 M EUR). Le repli des exportations touche 17 des 20 principaux postes, seuls l’industrie du plastique, les ordinateurs (en recul structurel ces dernières années) et la bio-santé (+ 30 % grâce notamment aux exportations de tests COVID-19) progressant sur un an. Les exportations de véhicules reculent de -36 %, celles de l’industrie pétrochimique de -33 %. Les exportations de produits électroniques finis (électroménager, écrans, mobiles) reculent toutes d’un peu plus de -30 %, tandis que les exportations de semi-conducteurs, qui s’étaient maintenues au 1<sup>er</sup> trimestre, reculent de -15,4 %. Les exportations vers les trois principaux partenaires historiques de la Corée que sont la Chine (-17,9 %), les Etats-Unis (-13,5 %) et l’UE (-12,8 %) se sont légèrement moins contractées que celles vers les autres partenaires commerciaux, à l’instar des exportations vers l’ASEAN (-33 %), fortement touchées par la baisse des exportations de composants électroniques et de machines, en particulier vers le Vietnam (-35 %) (source : <a href="https://webmail.dgtresor.gouv.fr/owa/redir.aspx?C=J442imBeu7jpRbl3smu9cyRkHU1-uUrMs6glAbIo3SQFvt-_EvPXCA..&URL=https%3a%2f%2fpulsenews.co.kr%2fview.php%3fyear%3d2020%26no%3d455841" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Pulse News </a>; <a href="https://webmail.dgtresor.gouv.fr/owa/redir.aspx?C=jZEjxKkhrwjT7IgZKY-Gt3va7izTfB_xcjL_TiO_GIZlH-K_EvPXCA..&URL=http%3a%2f%2fenglish.motie.go.kr%2fen%2fpc%2fpressreleases%2fbbs%2fbbsView.do%3fbbs_cd_n%3d2%26bbs_seq_n%3d779" target="_blank" rel="noopener noreferrer">MOTIE</a>)</p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: right;" title="Budget" src="/Articles/777bf72d-0ec7-4d18-9d51-5a9b50de60a2/images/fb05e621-68c7-4347-a7d3-a7d3c8736656" alt="Budget" width="339" height="203" />Le Parlement a voté le 30 avril le 2</strong><strong><sup>ème</sup></strong><strong> budget supplémentaire, pour un montant de 9,2 Mds EUR</strong>. L’essentiel de ce budget, qui sera complété par une participation de 1,6 Md EUR des collectivités locales, permettra de financer le versement de l’aide économique d’urgence - de 300 EUR pour les ménages individuels à 750 EUR pour les ménages de 4 personnes et plus - promise par le gouvernement, dont le bénéfice a été étendu, sous la pression des députés de la majorité, à l’ensemble des ménages, contre 70 % des ménages auparavant. Les 2,9 M de ménages les plus pauvres ont reçu directement cette aide sur leurs comptes en banque dès le 4 mai. Le reste des ménages devra quant à lui demander cette aide - qui sera versée sous forme de bons d’achat/chèques cadeaux- d’ici le 13 mai. Les ménages n’ayant pas fait leurs demandes verront leurs non-recours considérés comme des donations qui seront soumises au régime fiscal de ces dernières. Un 3<sup>ème</sup> budget supplémentaire, servant notamment à financer un « <em>new deal</em> coréen» pour l’emploi, devrait être soumis à l’Assemblée en juin : selon la presse, son montant pourrait dépasser 30 Tn KRW (23 Mds EUR), soit un effort de 1,5 % du PIB. Ce budget permettrait de provisionner la baisse de rentrées fiscales et de recapitaliser les banques publiques, en particulier la Korea Development Bank et la Korea Exim Bank, qui ont multiplié les engagements ces dernières semaines. (source : <a href="https://webmail.dgtresor.gouv.fr/owa/redir.aspx?C=lfS7iKEHbzv_ZCXCZV0gH_w4IEXT8dGGDyrHuR7u9DRlH-K_EvPXCA..&URL=https%3a%2f%2fenglish.moef.go.kr%2fpc%2fselectTbPressCenterDtl.do%3fboardCd%3dN0001%26seq%3d4895" target="_blank" rel="noopener noreferrer">MOEF </a>; <a href="https://webmail.dgtresor.gouv.fr/owa/redir.aspx?C=9GmN-Y_y4EmwUFWRaG68En9L7Iw6iLSKY1FLqpbXkRBlH-K_EvPXCA..&URL=https%3a%2f%2fkoreajoongangdaily.joins.com%2f2020%2f05%2f03%2feconomy%2fbudget-supplementary-budget-coronavirus-governmentgrant%2f20200430083303812.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Korea JoongAng Daily</a>)</p>
<p style="text-align: justify;"><em>2. </em><em>Entreprises</em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: left;" title="Entreprises" src="/Articles/777bf72d-0ec7-4d18-9d51-5a9b50de60a2/images/a4c909e1-f64c-4900-ab26-5cc90cf94255" alt="Entreprises" width="361" height="203" />Les principales entreprises coréennes publient de meilleurs résultats que prévus au T1 2020. </strong>Dans un climat incertain suite à l’épidémie de COVID-19, 61% des entreprises coréennes ont finalement annoncé des résultats d’exploitation supérieurs aux estimations formulées par les analystes des différentes institutions financières, 40% des entreprises battant même celles-ci de plus de 10 %. Le secteur électronique a été particulièrement performant, principalement SK Hynix (+58% par rapport aux estimations, avec un revenu d'exploitation d'environ 600 M EUR) ainsi que Samsung Electronics (4,8 Mds EUR, +14% par rapport aux estimations), tous deux favorisés notamment par l’augmentation des ventes de serveurs informatiques. LG Electronics (825 M EUR, +25% par rapport aux estimations) a pu s’appuyer pour sa part sur des ventes en hausse de ses appareils électroménagers. A noter également la bonne performance de Naver (166 M EUR, +14% par rapport aux estimations), bénéficiant du surplus d’activités en ligne. Ces résultats constituent une bonne nouvelle pour le pays, alors que les entreprises des autres secteurs, notamment industriels (automobile, aérien, raffineries, acier) ont annoncé des résultats en baisse ce trimestre, SK Innovation enregistrant en particulier une perte record de 1,2 Md EUR suite à la chute des cours du pétrole. (source : <a href="https://webmail.dgtresor.gouv.fr/owa/redir.aspx?C=EvXpy9Uy_MKtafttXzQbbp5UrTU8xU2pVnsEJJbLkMxlH-K_EvPXCA..&URL=https%3a%2f%2fen.yna.co.kr%2fview%2fAEN20200427001600320%3fsection%3deconomy%2feconomy" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Yonhap</a>, <a href="https://webmail.dgtresor.gouv.fr/owa/redir.aspx?C=eWyKkRB40gsFFBaExGQZ6MdLa-kmtQ5p2eO5rm6982RlH-K_EvPXCA..&URL=https%3a%2f%2fpulsenews.co.kr%2fview.php%3fyear%3d2020%26no%3d461782" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Pulse News</a>, <a href="https://webmail.dgtresor.gouv.fr/owa/redir.aspx?C=3eXfqBTHV-m6Bk769tQhup2n9lNzodiUPg1lYCbEzMFlH-K_EvPXCA..&URL=https%3a%2f%2fkoreajoongangdaily.joins.com%2f2020%2f04%2f29%2findustry%2fsamsung-electronics-Q1-earnings%2f20200429201815121.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Korea JoongAng Daily</a><em> </em><a href="https://webmail.dgtresor.gouv.fr/owa/redir.aspx?C=hQ_-vZCHzfsRkUDS1y7TEPrFKRTIi_rZV5wEXOHlwSdlH-K_EvPXCA..&URL=https%3a%2f%2fasia.nikkei.com%2fBusiness%2fTechnology%2fSK-Hynix-Q1-profit-beats-estimates-thanks-to-robust-server-demand" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Nikkei Asian Review</a>)</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<div class="focus">
<p style="text-align: justify;">Les informations présentées dans cette revue d'actualité bimensuelle sont identifiées par le <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Ressources/pays/japon"><span style="color: #15c7d2;">SER de Tokyo et le SE de Séoul</span></a>. Elles n'ont aucune vocation d'exhaustivité. Les avis exprimés sont les résumés des articles sources.</p>
<p style="text-align: justify;"><span style="color: #15c7d2;"><a href="https://twitter.com/FRTreasuryJAPAN">Vous pouvez aussi suivre le SER de Tokyo sur Twitter</a>.</span></p>
</div>
<p> </p>15a7cc95-a868-4b8c-8096-65d14782738aEire Eco - Février 2020Vous trouverez ci-dessous le point sur la situation économique irlandaise du mois de février 2020.2020-02-11T00:00:00+01:00<p><img class="marge" title="Eire Eco" src="/Articles/15a7cc95-a868-4b8c-8096-65d14782738a/images/7ee4f123-2582-44c0-9673-409d5c743901" alt="Eire Eco" width="870" height="377" /></p>
<h2>Macroéconomie</h2>
<p style="text-align: justify;"><strong>Activité économique –</strong> L’activité dans le secteur manufacturier irlandais connait un rebond au mois de janvier 2020. L’indice PMI manufacturier irlandais s’établit à 51,4 en janvier 2020, enregistrant une augmentation de 1,9 point en comparaison au chiffre du mois précédent (49,5). Ce chiffre encourageant signale un retour de la croissance du secteur après un second semestre 2019 marqué par une stagnation de l’activité manufacturière. Le PMI irlandais demeure supérieur au PMI manufacturier de la zone euro dont le score s’établit à 47,9 pour le mois de décembre 2019 ainsi qu’à celui du Royaume-Uni (50,0).</p>
<p style="text-align: justify;">Selon les entreprises sondées, l’amélioration de l’indice au mois de janvier 2020 s’expliquerait par un rebond général de l’activité manufacturière en zone euro et au Royaume-Uni ainsi que par une baisse de l’incertitude liée au <em>Brexit</em>. L’indicateur des nouvelles commandes a notamment enregistré sa plus forte croissance depuis avril 2019. En parallèle, la confiance des entreprises du secteur manufacturier continue de s’améliorer et observe sa plus forte augmentation mensuelle en trois ans, atteignant son niveau le plus élevé depuis mai 2019. Selon Oliver Mangan, chef économiste de la banque Allied Irish Banks (AIB), l’optimiste du secteur pourrait être éprouvé cette année par les négociations autour de l’accord commercial entre le Royaume-Uni et l’Union Européenne.</p>
<p style="text-align: justify;">Le PMI des services enregistre une nouvelle hausse au mois de janvier 2020 et s’établit à 56,9, soit 1,0 point de plus que le mois précédent (55,9 en décembre 2019). Les entreprises sondées ont notamment rapporté une augmentation des commandes sur le marché national ainsi qu’à l’exportation, dont l’indicateur enregistre sa croissance la plus soutenue depuis décembre 2018. La confiance des entreprises du secteur des services quant au développement de leur activité sur les douze prochains mois progresse à nouveau pour atteindre son niveau le plus élevé depuis juillet 2018, en raison de la diminution de l’incertitude liée au <em>Brexit</em>.</p>
<p><img class="marge" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="/Articles/15a7cc95-a868-4b8c-8096-65d14782738a/images/ed754cbf-8859-48a2-b2c2-40cb466aa27b" alt="PMI" width="556" height="300" /></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Chômage – </strong>Le taux de chômage se maintient sous la barre des 5% en Irlande. Le taux de chômage s’établit à 4,8 % corrigé des variations saisonnières (cvs) au mois de janvier 2020 (contre 4,7 % en décembre 2019) après une légère mise à jour des données. Le nombre de chômeurs (cvs) s’établissait à 120 200 en janvier 2020, soit 3 300 de plus qu’en décembre 2019 et 4 000 de moins qu’en janvier 2019.</p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="Chom 1" src="/Articles/15a7cc95-a868-4b8c-8096-65d14782738a/images/4e724457-0188-4e26-a888-5c863720a54d" alt="Chom 1" width="646" height="328" /></p>
<p style="text-align: justify;">Les chiffres du chômage des jeunes ont connu une révision substantielle ce mois-ci, la nouvelle série décrivant une dynamique plus encourageante que l’ancienne malgré une augmentation du taux de chômage des jeunes. Ce dernier s’établit ainsi à 11,8% en janvier 2020, contre 11,1% en décembre 2019.</p>
<p style="text-align: center;"> <img class="marge" title="Chom 2" src="/Articles/15a7cc95-a868-4b8c-8096-65d14782738a/images/c8b9ddeb-c64d-45a8-a9fe-9a4c5f47a61a" alt="Chom 2" width="507" height="290" /></p>
<p>En parallèle, le nombre de personnes enregistrées auprès du <em>Live Register</em> (homologue irlandais de Pôle Emploi) a à nouveau diminué alors qu’il avait déjà atteint son niveau le plus faible depuis janvier 2008 en décembre 2019. Pour le mois de janvier 2020, il s’établit donc à 183 900 soit 1 300 de moins que le mois précédent et 15 872 de moins qu’en janvier 2019.</p>
<p><strong>Immobilier – </strong>Selon les variations exprimées en glissement mensuel, la croissance des prix de l’immobilier à l’échelle nationale se stabilise au mois de novembre 2019. A Dublin, les prix de l’immobilier à l’achat se stabilisent (+0,0 % g.m) au mois de novembre 2019, après avoir enregistré une légère baisse le mois précédent (-0,1% g.m). Hors Dublin, les prix de l’immobilier continuent d’augmenter, à un rythme cependant plus faible (+ 0,1%, contre + 0,3% le mois précédent).</p>
<p><img class="marge" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" title="Immob 1" src="/Articles/15a7cc95-a868-4b8c-8096-65d14782738a/images/b3539197-c408-4fc2-b735-205775830664" alt="Immob 1" width="489" height="393" /></p>
<p style="text-align: justify;">Le second graphique présente les variations en glissement annuel des prix immobiliers. La croissance des prix de l’immobilier s’accélère marginalement sur l’ensemble du territoire hors Dublin alors que les prix de l’immobilier continuent de diminuer à Dublin, pour le quatrième mois consécutif. La variation des prix de l’immobilier à Dublin s’établit à -0,7 % en novembre 2019 contre -1,5 % en octobre 2019 et -1,1% en septembre 2019 (g.a.). En parallèle, la croissance des prix de l’immobilier hors Dublin s’établit à +3,6% en novembre 2019 contre 3,5% le mois précédent (g.a.).</p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="Immob 2" src="/Articles/15a7cc95-a868-4b8c-8096-65d14782738a/images/024f9860-a701-46d6-b2b4-2e2064235178" alt="Immob 2" width="559" height="422" /></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Ventes de détail – </strong>Les ventes au détail ont enregistré une hausse substantielle de +3,6 % en décembre 2019 en glissement mensuel (csv) et de +5,8% en glissement annuel (csv) en raison de la période de Noël, du Black Friday (compris dans la période analysée – 24 novembre au 28 décembre) et d’une diminution de l’incertitude liée au Brexit et de ses conséquences sur la consommation des ménages. Les chiffres sont cependant faussés par les ventes de voiture, de nombreux ménages réalisant leurs achats de voiture au Royaume-Uni afin de profiter d’un taux de change avantageux. En excluant les ventes d’automobile, les ventes de détail sont en hausse de +2,8% en glissement mensuel et de +5,0% en glissement annuel.</p>
<p style="text-align: justify;">La consommation des ménages a progressé à un rythme soutenu de +3,3% au troisième trimestre 2019 (en glissement annuel), confirmant une dynamique positive pour l’année 2019.</p>
<p> <img class="marge" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" title="Détail" src="/Articles/15a7cc95-a868-4b8c-8096-65d14782738a/images/c0dd70b7-c878-453e-98a9-9d0f6e27f290" alt="Détail" width="489" height="347" /></p>
<p style="text-align: justify;"><strong> Confiance des consommateurs – </strong>La confiance des consommateurs irlandais (indice créé et mis à jour par la banque KBC et le think-tank irlandais ESRI) enregistre son troisième mois de hausse consécutif, atteignant son niveau le plus élevé depuis juin 2019. L’indice s’établit à 85,5 en janvier 2020 contre 81,4 le mois précédent, soit une augmentation de 4,1 points. Ce chiffre reste néanmoins inférieur au niveau de l’indice au mois de janvier 2019, qui s’établissait alors à 98,8. Tout comme pour les deux mois précédents, l’amélioration de l’indice semble pointer vers une réduction à court-terme des risques liés à une sortie brutale du Royaume-Uni de l’Union Européenne. Le rapport reste prudent et souligne que l’augmentation de la confiance des consommateurs irlandais serait un effet de rattrapage plutôt qu’un regain de confiance structurel.</p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="Conso" src="/Articles/15a7cc95-a868-4b8c-8096-65d14782738a/images/2c0fe11f-c78a-4391-b0d5-78c007cfdc1b" alt="Conso" width="450" height="294" /></p>
<h2> </h2>
<h2>Finances publiques</h2>
<p style="text-align: justify;"><strong>Exchequer</strong> – Les recettes totales en ce début d’année 2020 ont été dynamiques, <strong>s’établissant à 5,9Mds € et supérieures de +10,0 % (en glissement annuel) à celles de 2019</strong>, principalement du fait de l’impôt sur le revenu (+16,7 %) et des droits d’accise (10,4%). Les recettes de TVA affichent quant à elle une baisse de -1% (g.a). Contrairement à 2019, les recettes de l’impôt sur les sociétés (IS) ont été positives en janvier 2020 (116M€ contre -102M€ en janvier 2019 en raison de remboursements). Les dépenses totales du gouvernement central pour le mois de janvier 2020 étaient cependant également en hausse de +8,2% (g.a) à 5,3Mds€ en raison des dépenses dans l’éducation, l’emploi et la sécurité sociale.</p>
<p style="text-align: justify;">L’Exchequer (budget du gouvernement central) affichait un excédent de 1,66 Mds€ en janvier 2020, en hausse de +23 M€ par rapport à janvier 2019.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>NAMA –</strong> En 2018, la NAMA a réalisé un bénéfice net de 795M€, soit une augmentation de +65% (481M€ en 2017). Entre sa création et la fin de l’année 2019, l’agence a généré des revenus à hauteur de 45Mds€, dont 3,3Mds€ en 2018 et 1,3Mds€ en 2019, répartis entre la ventes des actifs et d’autres sources de revenus, en particulier les recettes de location. La NAMA prévoit la matérialisation d’un excédent final de 4Mds€. 2Mds€ de cet excédent devraient être alloués aux recettes du budget du gouvernement central en 2020 et les 2Mds€ restants en 2021.</p>
<p style="text-align: justify;">Après la publication du rapport de point d’étape en juin 2019 par le ministère des Finances, le gouvernement a demandé l’extension de la période d’activité de la NAMA (jusqu’en 2025), qui devait originellement cesser en 2021. En effet, la NAMA pourrait continuer à gérer un très faible pourcentage de son portefeuille originel (moins de 1%), constitué de prêts 1/ dont les collatéraux sont sujets à des procédures judiciaires en cours (projet Eagle) ou 2/ sécurisés par des actifs résidentiels dont la valeur pourrait être significativement réévaluée à la hausse après 2021. La demande du gouvernement irlandais a été acceptée par la Commission Européenne le 25 juillet 2019.</p>
<h2>Secteur bancaire</h2>
<p style="text-align: justify;"><strong>Marché hypothécaire – </strong>Selon les données publiées par la fédération irlandaise des banques et des paiements (<em>Banking & Payments Federation Ireland</em>, BPFI), le montant total des prêts hypothécaires accordés est en augmentation de +6,1 % en décembre 2019 (en glissement annuel). L’encours total des prêts hypothécaires accordés en novembre 2019 s’établit à 696 M€, dont 362 M€ pour des primo-accédant. L’encours total des prêts accordés aux primo-accédant en décembre 2019 est en augmentation de +20,4 % (glissement annuel).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Prêts non-performants (PNP) – </strong>La banque irlandaise <em>Allied Irish Banks</em> (AIB) envisagerait la cession de portefeuilles de PNP hypothécaires, ces derniers représentant actuellement plus de la moitié de l’encours total des PNP de la banque. AIB avait jusque-là considéré cette option comme une option de dernier recours et favorisait son engagement auprès des emprunteurs. Selon le courtier irlandais <em>Davy Research</em>, AIB négocierait actuellement la cession d’un portefeuille composé de « milliers de PNP hypothécaires », projet nommé « Project Oak », représentant la première cession d’un tel portefeuille par la banque. Cette vente s’inscrit dans la stratégie globale d’AIB de réduire son taux de PNP bien en dessous de la barre des 5%.</p>
<p> </p>
<div class="focus">
<p style="text-align: center;"><span style="text-decoration: underline;">LE CHIFFRE DU MOIS</span></p>
<h6 align="center"><strong>1 706,9<br /></strong></h6>
<p style="text-align: justify;">Il s’agit du salaire brut minimum mensuel national en Irlande. Le gouvernement irlandais a annoncé le 19 décembre 2019 une hausse du salaire minimum horaire national, qui est entrée en vigueur le 1er février 2020. Le salaire minimum horaire irlandais est ainsi passé de 9,8€ à 10,1€, soit une augmentation de +30% amenant le salaire minimum mensuel à 1 706,9€. Le ministère des Finances irlandais a estimé qu’environ 127 000 travailleurs irlandais bénéficieraient de la mesure. Alors que le salaire brut minimum national n’avait pas connu d’augmentation entre 2007 et 2015 en raison de la crise, le gouvernement irlandais a depuis 2015 instauré une réévaluation annuelle à la hausse, portant à +13,2% l’augmentation enregistrée par le salaire minimum horaire entre 2015 et 2020. En comparaison avec les autres pays de l’Union Européenne, l’Irlande possède le salaire minimum mensuel national le plus élevé après le Luxembourg (2 142,0€) et avant les Pays-Bas (1 635,6€).</p>
<p style="text-align: center;"> <img class="marge" title="Mois" src="/Articles/15a7cc95-a868-4b8c-8096-65d14782738a/images/83af1351-0bad-41e7-8b94-35fe1056d50b" alt="Mois" width="531" height="340" /></p>
</div>
<p> </p>
<h2>Brexit</h2>
<p style="text-align: justify;"><strong>Estimation de l’impact de l’accord commercial sur l’économie irlandaise – </strong>Le centre de recherche danois <em>Copenhagen Economics</em> a publié fin janvier 2020 une mise à jour de son étude (mandatée par le gouvernement irlandais) traitant de l’impact du <em>Brexit</em> sur l’économie irlandaise. L’analyse inclut désormais deux nouveaux scénarios prenant en compte les conséquences de l’accord, en cours de négociation, sur les relations futures entre le Royaume-Uni et l’Union Européenne. En se fondant sur le texte et les engagements pris dans le <em>Revised Political Declaration</em> (RPD), l’organisme développe un scénario considéré comme la meilleure interprétation possible des déclarations (proche de l’appartenance à l’espace économique européen – comme la Norvège) et un second scénario considéré comme la pire interprétation possible des déclarations (proche de l’appartenance à l’union douanière – comme la Turquie). <strong>Les résultats montrent qu’un accord commercial fondé sur les déclarations de l’accord de retrait pourrait diminuer de -3,2% à -3,9% le PIB irlandais à l’horizon 2030, en fonction de l’interprétation retenue. </strong></p>
<p style="text-align: justify;">Cette étude se fonde cependant sur une déviation marginale du RPD alors que les récentes déclarations du gouvernement britannique laissent penser que le Royaume-Uni pourrait se diriger vers un accord commercial type Canada (soit le scénario type accord de libre-échange « <em>FTA</em> » dans l’étude) voire même un accord type Australie (soit le scénario « <em>WTO</em> », l’accord par défaut réglementé par l’OMC).</p>
<p style="text-align: center;"> <img class="marge" title="Brexit" src="/Articles/15a7cc95-a868-4b8c-8096-65d14782738a/images/b474cf65-2343-475c-87f4-74abffeac4bb" alt="Brexit" width="457" height="324" /></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Sondage –</strong> Selon l’étude trimestrielle publiée par l’association des chefs d’entreprise irlandais (<em>Institute of Directors in Ireland</em>), 30% des chefs d’entreprise se disent optimistes au quatrième trimestre 2019 quant à l’issue de la sortie du Royaume-Uni de l’Union Européenne, soit une hausse substantielle par rapport au chiffre du troisième trimestre 2019 de seulement 9%. Ce résultat reste cependant inférieur à celui obtenu au quatrième trimestre 2018, quand 32% des chefs d’entreprise se considéraient comme optimistes quant à l’issue du <em>Brexit</em>. 66% des membres de l’association estiment que l’incertitude liée au <em>Brexit</em> a eu un impact sur le développement de leurs activités. 88% des sondés pensent que le <em>Brexit</em> aura un impact négatif sur l’économie irlandaise à court-terme, contre 47% à long-terme. Enfin, 89% d’entre eux estiment que travailler à améliorer les relations entre l’Irlande et le Royaume-Uni dans un contexte post-<em>Brexit</em> constituera un enjeu primordial.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<h2 style="text-align: justify;">Elections générales</h2>
<p style="text-align: justify;"><strong>Trois partis en tête et incertitude quant à la constitution d’un gouvernement – </strong>Les élections générales du 8 février ont vu la matérialisation d’un résultat historique avec le <em>Sinn Fein </em>(parti de gauche nationaliste et pronant une politique anti-austérité) se positionnant en pole position et remportant le vote populaire, après les premiers tours de décompte des voix. Les résultats préliminaires font état d’un trio de tête, <em>Sinn Fein</em>, <em>Fianna Fail</em> et <em>Fine Gael</em>. Des négociations en vue de former une coalition gouvernementale vont s’engager, vraisemblablement autour du <em>Sinn Fein</em> et du <em>Fianna Fail</em>. Ce processus pourrait prendre plusieurs semaines et créer un climat d’incertitude en l’absence d’un gouvernement, pesant sur l’activité économique. Alors que le <em>Fianna Fail</em> et le <em>Fine Gael</em> sont des partis très proches en matière de politiques économiques (centre-droit), le <em>Sinn Fein</em> semble incarner un changement notamment en matière de fiscalité des personnes sans pour autant afficher des positions novatrices en matière de fiscalité des entreprises.</p>
<h3>Evolution des indicateurs macroéconomiques</h3>
<p><strong>Tableau mensuel</strong></p>
<p><strong><img class="marge" title="Mensuel" src="/Articles/15a7cc95-a868-4b8c-8096-65d14782738a/images/36131b58-1741-4dd8-bd00-bf60a7e2e923" alt="Mensuel" width="884" height="553" /></strong></p>
<p><strong>Tableau annuel</strong></p>
<p><strong><img class="marge" title="Annuel" src="/Articles/15a7cc95-a868-4b8c-8096-65d14782738a/images/c138c55a-772d-491a-a18a-b1e5dff8d9e9" alt="Annuel" width="897" height="978" /></strong></p>57381812-8c6a-4997-a9a3-6491cd155bd3Actualités économiques Japon & Corée - Semaines des 30 décembre 2019 et 6 janvier 2020Nouveau record de visiteurs étrangers au Japon en 2019 (31,88 millions). Annonce par Toyota de la la construction d’une ville-prototype entièrement durable dans la préfecture de Shizuoka au Japon. Recul marqué des exportations coréennes en 2019 (-10,3%). Nombre record de passagers à l’aéroport d’Incheon-Séoul (70 millions).2020-01-10T00:00:00+01:00<p align="center"><em><strong> <em><strong>BREVES BIMENSUELLES</strong></em></strong></em></p>
<p align="center"><em><strong>JAPON COREE </strong></em></p>
<p align="center"><strong>Semaines des 30 décembre 2019 et 6 janvier 2020</strong></p>
<p align="center"><strong> <img class="marge" title="Drapeaux" src="/Articles/57381812-8c6a-4997-a9a3-6491cd155bd3/images/80bc7ff7-2495-4142-bf6c-9d56966558dc" alt="Drapeaux" width="224" height="140" /></strong></p>
<div>
<p><strong><em>Sommaire</em></strong></p>
</div>
<div class="focus">
<h6><strong>Japon</strong></h6>
<ol>
<li><em><strong>Evolutions macroéconomiques</strong></em></li>
<li><em><strong>Entreprises<span style="text-decoration: underline;"><br /></span></strong></em></li>
</ol>
<h6><strong>Corée</strong></h6>
<ol>
<li><em><strong>Evolutions macroéconomiques</strong></em></li>
<li><em><strong>Entreprises</strong></em></li>
</ol>
</div>
<h4><strong>Japon</strong></h4>
<p><em>1. Evolutions macroéconomiques</em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: right;" title="Tourisme" src="/Articles/57381812-8c6a-4997-a9a3-6491cd155bd3/images/d9dd09ce-7e13-4133-b6a8-8a4e8fb57479" alt="Tourisme" width="349" height="241" />Le Japon a enregistré un nombre record de touristes en 2019 avec 31,88 millions de visiteurs.</strong> La croissance du nombre de visiteus a toutefois ralenti à 2,2% sur 2019 après une croissance de 8% en 2018, en lien avec la baisse marquée du nombre de touristes coréens depuis août 2019 sur fond de tensions diplomatiques entre le Japon et la Corée. Le nombre de touristes coréens a ainsi diminué de 50 à 65% depuis août 2019 tandis que le nombre de visiteurs asiatiques hors Corée a progressé en 2019 - entre 10 et 40% sur les onze premiers mois en fonction des pays), en partie grâce à l’assouplissement des règles d’octroi de visas aux Chinois (possibilité d’entrées multiples sur le territoire japonais sous réserve de fonds suffisants). L’objectif du gouvernement japonais est d’atteindre 40 millions de visiteurs étrangers en 2020, année des Jeux Olympiques de Tokyo mais l’atteinte de cet objectif a été récemment mise à mal par la résurgence des tensions entre Tokyo et Séoul. <a href="https://www.japantimes.co.jp/news/2020/01/10/national/foreign-visitors-japan-set-record-2019-south-korea-tensions-limited-growth-year/"><span style="text-decoration: underline;">Japan Times </span></a>; <a href="https://asia.nikkei.com/Politics/Japan-to-relax-visa-requirements-for-Chinese-visitors"><span style="text-decoration: underline;">Asian Nikkei Review</span></a></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: left;" title="Ventes détail" src="/Articles/57381812-8c6a-4997-a9a3-6491cd155bd3/images/80d09d5f-8fe5-4186-817f-e17d83d96f3e" alt="Ventes détail" width="273" height="190" />Les ventes de détail ont de nouveau décliné en novembre (-2% après un recul de -7% en octobre) augurant d’un ralentissement de la consommation des ménages. </strong>Cette baisse, bien qu’imputable au contrecoup des anticipations d’achat de septembre juste avant la hausse de la taxe à la consommation le 1<sup>er</sup> octobre, alimente des craintes sur un changement de comportement des ménages. D’autres indicateurs de conjoncture du mois de novembre (dépenses des ménages, indicateur de confiance au plus bas depuis 5 ans) laissent craindre un ralentissement de la consommation des ménages au quatrième trimestre 2019, pourtant moteur de la croissance sur les trois premiers trimestres. <a href="https://www.stat.go.jp/english/data/kakei/156.html"><span style="text-decoration: underline;">Statistics Bureau </span></a>; <a href="https://www.investing.com/news/economic-indicators/japan-households-mood-hits-5year-low-boj-survey-2055591"><span style="text-decoration: underline;">Investing</span></a></p>
<p style="text-align: justify;"><em><em>2. Entreprises</em></em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: right;" title="Peste" src="/Articles/57381812-8c6a-4997-a9a3-6491cd155bd3/images/072f9403-beb9-4870-9e19-fb29561fd3e5" alt="Peste" />L’épizootie japonaise de peste porcine classique touche Okinawa pour la première fois. </strong>L’épizootie de peste porcine classique, déclarée au Japon depuis septembre 2018, vient de toucher Okinawa. Deux foyers ont ainsi été notifiés le 6 janvier à l’organisation mondiale de la santé animale (OIE) par le ministère japonais chargé de l’agriculture (MAFF). Ils concernent des élevages de porcs domestiques de la ville d’Uruma, située au nord de l’île principale d’Okinawa. Des porcs ayant été trouvés morts dans l’un de ces élevages, des échantillons ont été prélevés pour analyse par RT-PCR qui s’est révélée positive au virus de la peste porcine classique le 7 janvier. L’enquête épidémiologique a conduit à réaliser des analyses dans l’élevage voisin, qui se sont révélées positives également. OIE, MAFF</p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: left;" title="Amazon" src="/Articles/57381812-8c6a-4997-a9a3-6491cd155bd3/images/b5926db8-c941-4099-8a47-96e5fdcc2c32" alt="Amazon" width="276" height="155" />Les contributions fiscales du groupe Amazon au Japon ont plus que décuplé entre 2014 et 2017</strong>, selon l'agence de presse Kyodo News. Les contributions fiscales d'Amazon au Japon s'élevaient ainsi à environ 125 M € en 2017 et 2018, contre 9 Mds € en 2014. L'augmentation conséquente des impôts payés par Amazon au Japon s'expliquerait par le fait qu'une plus grande partie des revenus des filiales locales est désormais déclarée au Japon et non plus aux Etats-Unis. Les activités de ces filiales étaient en effet, auparavant, considérées comme des activités de support de la maison-mère américaine dans la comptabilité interne. Ainsi, les revenus d’Amazon au Japon ont crû de 75%. Google a également commencé, en 2019, à déclarer au Japon une partie de ses revenus japonais, tandis que Facebook a déclaré réfléchir à une réforme de sa comptabilité. Source : <a href="https://asia.nikkei.com/Business/Business-trends/Amazon-pays-137m-in-Japan-tax-a-10-fold-increase-from-2014"><span style="text-decoration: underline;">Nikkei Asian Review</span></a></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: right;" title="Toyota" src="/Articles/57381812-8c6a-4997-a9a3-6491cd155bd3/images/ef5c6b9b-fcd5-4434-8911-1002db6e2e6e" alt="Toyota" width="338" height="225" />Toyota a annoncé la construction d’une ville-prototype entièrement durable dans la préfecture de Shizuoka</strong>, sur le site d’une usine automobile qui fermera d’ici la fin de l’année. Présentée lors du Consumer Electronic Show (CES) à Las Vegas par le PDG de l’entreprise, Akio Toyoda, la « Woven City » (ville tissée) fait référence à ses origines de fabricant de métiers à tisser. Les travaux devraient débuter début 2021. Entièrement connectée et alimentée par des piles à combustible à hydrogène, cette communauté sera construite sur un site de 71 hectares au pied du Mont Fuji et accueillera une population initiale d’environ 2000 habitants (principalement des employés de l’entreprise ainsi que de ses partenaires industriels). Seuls des véhicules autonomes et sans émissions seront autorisés à circuler dans cet écosystème visant à promouvoir un modèle de ville plus sûre et plus propre. Si Toyota n’a divulgué aucune estimation des coûts du projet, ce dernier met en évidence non seulement l’ambition mais également les ressources financières et politiques que Toyota peut déployer au Japon. Des partenariats avec d’autres entreprises qui souhaiteraient développer leurs technologies sont envisagés. <a href="https://mainichi.jp/english/articles/20200107/p2g/00m/0bu/060000c"><span style="text-decoration: underline;">The Mainichi</span></a>; <a href="https://www.japantimes.co.jp/news/2020/01/07/business/tech/toyota-woven-city-mount-fuji/#.XhWAfv4Unct"><span style="text-decoration: underline;">The Japan Times</span></a>; <a href="https://japantoday.com/category/tech/toyota-to-build-prototype-city-of-the-future-in-japan"><span style="text-decoration: underline;">Japan Today</span></a>.</p>
<h4>Corée</h4>
<p align="left"><em>1. Evolutions macroéconomiques et financières </em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: left;" title="Exportations" src="/Articles/57381812-8c6a-4997-a9a3-6491cd155bd3/images/f5be904e-6a22-48ae-8a5f-7efb0025c1d5" alt="Exportations" width="288" height="216" />Les exportations coréennes ont reculé de 10,3 % en valeur en 2019, à 542 Mds USD (605 Mds en 2018), soit le repli le plus marqué depuis 2009</strong>. Le repli des ventes en valeur de semi-conducteurs (93 Mds USD en 2019, contre 127 Mds en 2018) a été le principal facteur de cette contraction, les prix des puces mémoires s’étant effondrés sur la période. Les exportations de l’industrie pétrochimique ont également connu un recul marqué (-15% sur un an à 42 Mds USD). Côté débouchés, les exportations vers la Chine, particulièrement intensives en semi-conducteurs et en produits du secteur pétrochimique, reculent de 16 % sur un an à 136 Mds USD, alors que les exportations vers les Etats-Unis restent stables (+0,3 %) à 73 Mds USD. Dans le sens inverse, les importations coréennes se sont contractées de 6 %, à 503 Mds USD, illustrant le repli de l’investissement des entreprises coréennes en 2019. Les importations de biens de consommation ont augmenté de 1,7 % tandis que les importations de biens d’équipements se sont contractées de 15 %. La Corée enregistre toujours un important surplus commercial à 39 Mds USD en 2019, même si celui-ci recule fortement (70 Mds en 2018). À noter cependant que les chiffres de décembre ont marqué un léger infléchissement de la tendance négative : les exportations coréennes ne reculent plus, sur un an, que de -5,2 % en décembre, tandis que les exportations vers la Chine (+3,3%) progressent pour la première fois depuis 14 mois. <a href="http://english.motie.go.kr/en/pc/pressreleases/bbs/bbsView.do?bbs_cd_n=2&bbs_seq_n=759"><span style="text-decoration: underline;">MOTIE</span></a> ; <a href="https://en.yna.co.kr/view/AEN20200101001953320"><span style="text-decoration: underline;">Yonhap</span></a></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: right;" title="Incheon" src="/Articles/57381812-8c6a-4997-a9a3-6491cd155bd3/images/3877df96-c5e4-42ca-92de-6fce7c32d1fa" alt="Incheon" width="275" height="206" />Pour la première fois en 2019, le nombre de passagers voyageant via l’aéroport international d’Incheon a dépassé les 70 millions (71,2 M),</strong> en hausse de 4,3 % sur un an. L’aéroport d’Incheon, inauguré en 2001, devrait conserver sa place de 5<sup>e</sup> aéroport mondial en termes d’accueil de passagers internationaux. La fréquentation de l’aéroport d’Incheon est soutenue par la forte hausse des flux touristiques : sur les 9 premiers mois de l’année 2019, le nombre de touristes visitant la Corée était en hausse de 16 %, une progression bien supérieure à la croissance mondiale des flux touristiques sur la même période, qui n’était que de 4 %. Le nombre de passagers transitant par Incheon à destination ou en provenance du Japon, pénalisé par les tensions diplomatiques, recule de 11,7 % sur l’année. Le nombre de voyageurs à destination ou en provenance de Chine augmente quant à lui de 11,9 % grâce à la reprise du tourisme chinois - 5 Millions sur les 11 premiers mois 2019, en hausse de 26 % sur un an. L’interdiction des voyages de groupe depuis 2017, suite au déploiement du système antimissile américain THAAD, avait divisé presque par 2 le nombre de touristes chinois en Corée. Fort de cet afflux touristique, l’aéroport d’Incheon est resté, en 2019, le premier aéroport mondial en termes de ventes duty-free, avec un chiffre d’affaires de 2,4 Mds USD en 2019 (+2,8 %). <a href="https://en.yna.co.kr/view/AEN20200109006100315"><span style="text-decoration: underline;">Yonhap</span></a> ; <a href="https://www.koreatimes.co.kr/www/culture/2019/12/141_280829.html"><span style="text-decoration: underline;">Korea Times</span></a> ; <a href="https://www.dfnionline.com/lead-stories/incheon-airport-posts-record-high-duty-free-sales-2019-09-01-2020/"><span style="text-decoration: underline;">DFNI online</span></a></p>
<p style="text-align: justify;"><em>2. Entreprises</em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: left;" title="Hyundai" src="/Articles/57381812-8c6a-4997-a9a3-6491cd155bd3/images/a7113bef-b964-48cb-be34-d4fc1e353f17" alt="Hyundai" width="286" height="180" />À l’occasion du Customer Eletronic Show (CES) de Las Vegas, Hyundai Motor a dévoilé sa vision des transports urbains de demain. </strong>Le groupe a ainsi présenté la maquette de son premier taxi volant, baptisé S-A1, dont la mise en service est prévue pour 2023 (à Dallas et Los Angeles) avant une commercialisation en Corée en 2028. Développé en partenariat avec Uber Elevate, cet aéronef électrique à décollage et atterrissage verticaux pourra embarquer 4 passagers (en plus du conducteur) pour un trajet d’une distance maximale de 100 km, à une vitesse de croisière de 290 km/h et une altitude comprise entre 300 et 400 mètres. « Sûr, silencieux, abordable et centré sur le passager" selon Jaiwon Shin, responsable de la division Urban Air Mobility du groupe Hyundai Motor, le véhicule est même destiné à devenir complétement autonome avec le temps. Afin de compléter sa nouvelle offre de transport aux citadins de demain, Hyundai a également dévoilé son projet de véhicule autonome personnalisable qui servira à transporter les passagers jusqu'au hub de transport connectant les voies terrestres et aériennes, mais pourra également être transformé en restaurant, café, hôtel ou même clinique. <a href="http://www.koreaherald.com/view.php?ud=20200107000664"><span style="text-decoration: underline;">Korea Herald</span></a><span style="text-decoration: underline;">, <a href="http://koreajoongangdaily.joins.com/news/article/article.aspx?aid=3072355&cloc=joongangdaily|home|top">Korea JoongAng Daily</a></span></p>
<div class="focus">
<p>Les informations présentées dans cette revue d'actualité bimensuelle sont identifiées par le <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Ressources/pays/japon"><span style="color: #15c7d2;">SER de Tokyo et le SE de Séoul</span></a>. Elles n'ont aucune vocation d'exhaustivité. Les avis exprimés sont les résumés des articles sources.</p>
<p><span style="color: #15c7d2;"><a href="https://twitter.com/FRTreasuryJAPAN">Vous pouvez aussi suivre le SER de Tokyo sur Twitter</a>.</span></p>
</div>
<p> </p>b316a434-ab0d-454a-83e7-b8d3b22ebd88Après moult hésitations, le Japon relève sa taxe à la consommation (de 8 à 10%) Le Japon a relevé sa taxe à la consommation (de 8 à 10%) pour tenter de rétablir l’équilibre budgétaire et financer certaines mesures sociales. Le Gouvernement japonais a introduit un taux réduit pour les produits alimentaires, les boissons non alcoolisées et les repas à emporter. Il se montre prudent quant à un éventuel effet récessif sur la consommation des ménages, et a mis en place des mesures temporaires de soutien au pouvoir d’achat.2019-10-31T00:00:00+01:00<p><img class="marge" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" title="hausse TVA au Japon" src="/Articles/b316a434-ab0d-454a-83e7-b8d3b22ebd88/images/437fcd4c-5d44-4d37-86f3-ad6961989117" alt="hausse TVA au Japon" width="281" height="265" /></p>
<h5 style="text-align: justify;">1. La hausse de la taxe à la consommation est une mesure nécessaire pour rétablir à terme l’équilibre japonais.</h5>
<p style="text-align: justify;">Depuis 2012, le Gouvernement Abe privilégie à court-terme la relance économique via un fort stimulus budgétaire et vise à moyen terme une trajectoire d’assainissement des finances publiques. En 2018, le Japon a enregistré un déficit public de 3,7% selon le FMI. L’objectif d’équilibre du solde primaire (hors intérêts sur la dette) a été officiellement repoussé à 2025.</p>
<p style="text-align: justify;">Le budget de l’Etat pour l’exercice fiscal 2018/2019 a atteint un record à 101 457 Mds¥ (+4%, 825 Mds€). Les dépenses budgétaires sont en forte croissance sous <strong>l’effet du vieillissement de la population</strong> nippone. Une hausse des recettes fiscales est donc inéluctable. La TVA est à ce jour la seconde source de recettes dans le budget de l’Etat : 157 Mds€ en 2019. Le Gouvernement a annoncé que les recettes liées à cette hausse de la TVA seraient affectées au<strong> rééquilibrage budgétaire pour une part, au financement de mesures sociales d’autre part</strong> (dont la gratuité de l’école maternelle).</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<h5 style="text-align: justify;">2. La précédente hausse de la taxe, en 2014, avait eu un impact fortement récessif. Aussi le Gouvernement a-t-il pris des précautions pour soutenir momentanément le pouvoir d’achat des consommateurs.</h5>
<p style="text-align: justify;">L’économie nippone repose en grande partie sur sa consommation intérieure (56% du PIB du pays). La croissance du PIB est donc particulièrement sensible à l’évolution de la consommation des ménages. Lors de la précédente hausse de la TVA de 5% à 8% en avril 2014, la consommation privée s’était contractée de 4,8% en variation trimestrielle selon les chiffres du Cabinet Office. Déterminé à éviter tout nouveau choc récessif, <strong>le gouvernement a annoncé une série de mesures temporaires en faveur du pouvoir d’achat</strong>.</p>
<p style="text-align: justify;">En théorie, la hausse de la TVA va grever le pouvoir d’achat annuel des japonais de 46 Mds€, plus exactement 42 Mds€ compte tenu l’introduction d’un taux réduit pour les produits de première nécessité. Néanmoins, la population bénéficiera de la gratuité de l’école maternelle à compter du 1<sup>er</sup> octobre et de certaines améliorations du système de sécurité sociale (aide financière aux petites retraites, augmentation du nombre de crèches etc.) ce qui devrait représenter au gain de 26 Mds€. Pour neutraliser les 16 Mds€ restants à la charge des consommateurs japonais, des <strong>mesures temporaires </strong>ont été décidées :</p>
<ul style="list-style-type: disc;">
<li style="text-align: justify;">un programme de récompense pour les paiements dématérialisés dans les magasins de proximité, valable 9 mois (récompense de 2% à 5% du montant des paiements dématérialisés soit une enveloppe budgétaire globale de 2,3 Mds€)<img class="marge" style="float: right;" title="cashless payments japan " src="/Articles/b316a434-ab0d-454a-83e7-b8d3b22ebd88/images/709ca2d3-c3b9-47ee-af4b-1728fcc01091" alt="cashless payments japan " width="196" height="194" /></li>
<li style="text-align: justify;">des bons d’achat de 5000¥ valables 6 mois pour les ménages modestes (1,4 Mds€)</li>
<li style="text-align: justify;">des allégements fiscaux pour les acquéreurs de logements à revenu modéré (1,7 Mds€) </li>
<li style="text-align: justify;">un programme de renforcement des infrastructures et de prévention des catastrophes naturelles (11 Mds€). Si ce dernier dispositif participe à l’effet d’annonce pour rassurer le consommateur, l’impact en termes de soutien à la consommation privée est jugé quasi nul (l’impact se faisant davantage sentir sur la consommation publique).</li>
</ul>
<h5> </h5>
<h5 style="text-align: justify;">3. Selon nos premières observations, les commerçants n’ont pas profité de la hausse de la taxe pour augmenter leurs prix HT. </h5>
<p style="text-align: justify;">Les sondages réalisés avant la hausse de la taxe révélaient que 51% des 23 600 entreprises japonaises s'attendaient à des répercussions négatives de la hausse de la TVA (sondage Teikoku Databank), et 50% des personnes sondées sont en désaccord avec la mesure (sondage Mainichi). L'indice de confiance des consommateurs a continué de baisser en septembre. La presse relatait par ailleurs des difficultés de mise en oeuvre des mesures gouvernementales (système de récompense des paiements dématérialisés, gestion d'un taux de TVA réduit...).</p>
<p style="text-align: justify;">Le pôle Economie et Finance du SER a réalisé une enquête terrain entre le mois de septembre et d'octobre. <strong>Les premiers constats s'avèrent plutôt positifs tant pour les entreprises que pour les ménages japonais</strong>.</p>
<ul>
<li style="text-align: justify;">Les commerçants (alimentation, produits pharmaceutiques, boissons alcoolisées, services…) ne semblent pas avoir profité de la hausse pour augmenter leurs prix HT. En revanche, nous avons observé une augmentation significative de prix dans le secteur de la restauration (+5% en moyenne sur le prix TTC sur les restaurants interrogés).</li>
<li style="text-align: justify;">Les premiers chiffres du gouvernement montrent que le nombre de magasins participant au programme de récompense pour les paiements <em>cashless</em> était de 520 000 et le gouvernement en prévoit 610 000 à fin octobre. Le taux d’utilisation des moyens de paiements hors espèces (pratique dite du « <em>pei-katsu</em><em> </em><em>»</em>) aurait donc bien augmenté depuis le 1<sup>er</sup> octobre.</li>
<li style="text-align: justify;">Les ventes de détail ont augmenté en septembre à leur rythme le plus important depuis plus de 5 ans (+9,1%). Pour autant, elles n'ont pas atteint le niveau qui avait été atteint en 2014 le mois précédent la hausse de la TVA de 5 à 8% (+11%).</li>
</ul>