Trésor-Info - Publications de la direction générale du Trésor - tunisieFlux de publication de la direction générale du Trésor - tunisieFluxArticlesTag-tunisieCopyright 20242024-01-26T00:00:00+01:00/favicon.pngDirection générale du Trésorhttps://localhost/sitepublic/contact@dgtresor.gouv.fr7a0ad47d-b927-4c76-ad18-e47d4c406d6fBrèves économiques de Tunisie et de Libye – Semaine du 22 au 26 janvier 2024La Caisse des dépôts et des consignations de Tunisie met en place un nouveau dispositif de 200 M TND pour soutenir les PME en difficultés2024-01-26T00:00:00+01:00<p><strong>Tunisie</strong></p>
<ul>
<li>Nomination de trois nouveaux ministres à des postes clé et de trois nouveaux secrétaires d’État à l’Economie, l’Industrie et à l’Emploi</li>
<li>La Caisse des Dépôts et des Consignations (CDC) a lancé un dispositif d’aide spécifique aux PME en difficulté de 200 M TND</li>
<li>L’Italie met en place une nouvelle ligne de crédit de 55 M EUR pour les PME tunisiennes</li>
<li>Publication du « Budget citoyen 2024 » : une synthèse de la Loi de Finances à destination des citoyens tunisiens.</li>
<li>RFR : Inauguration d'un tunnel de 177 mètres reliant Saïda Manoubia au Bardo</li>
<li>Le parlement tunisien approuve un prêt de la BEI de 40 MEUR pour la modernisation des établissements scolaires</li>
<li>Le TABC et l’ATCT s’associent pour promouvoir l’expertise tunisienne sur le continent africain</li>
<li>Le chiffre d’affaires de TUNISAIR en hausse de 16% en 2023 à 1,6 Md TND</li>
</ul>
<p><strong>Libye</strong></p>
<ul>
<li>Création d’un consortium financier pour soutenir l’investissement privé</li>
<li>La NOC lève le blocage du champ pétrolier Sharara et annonce la reprise de ses activités après trois semaines d’arrêt</li>
<li>Les coûts de la reconstruction de la région sinistrée de Derna ont été estimés à 1,8 Mds USD et les pertes économiques dues à la catastrophe à 1,7 Mds USD</li>
<li>Le GSN signe avec des entreprises égyptiennes des accords pour la construction de 11 nouveaux ponts à Derna, Benghazi et Ajdabiya</li>
<li>La Libyan Investment Authority (LIA) a conclu un accord avec BP</li>
<li>Le Fonds de reconstruction de Derna signe un accord avec la société émirienne Global Contracting pour des projets de rénovation d’infrastructures</li>
<li>La GECOL lance une étude visant à activer les points de connexion électrique avec des pays de l'Union européenne</li>
<li>La NOC aurait chargé Oil Invest du projet de liaison entre les champs pétrolifères du bassin de Syrte et les ports de Ras Lanuf et d'Al-Sidr</li>
</ul>1ea0d2c0-8670-450f-a26f-7a72f275aa2bBrèves économiques de Tunisie et de Libye – Semaine du 15 au 19 janvier 2024La croissance prévue par la Banque mondiale en Tunisie pour l’année 2024 est de 3%2024-01-19T00:00:00+01:00<p><strong>Tunisie</strong></p>
<ul>
<li>Les remises des Tunisiens à l’étranger ont atteint 7,5 Mds TND.</li>
<li>La Banque mondiale prévoit une croissance de 3% en Tunisie pour l’année 2024</li>
<li>Le déficit commercial s’est réduit de près de 32% en 2023 pour atteindre 17 Mds TND, soit près de 12% du PIB</li>
<li>Le déficit de la balance énergétique recule de 8,52% en 2023</li>
<li>Selon l’ONAGRI, le déficit de la balance alimentaire s’est réduit de 89,4% en 2023</li>
<li>La presse se fait l’écho des rencontres du Premier Ministre avec de hauts responsables au forum économique de Davos</li>
<li>L’encours des bons du Trésor tunisien et de l’emprunt national s’élève à 35,8 Mds de TND au 31 décembre 2023</li>
<li>Publication des résultats 2022 des trois caisses sociales</li>
<li>L’OACA enregistre un record du trafic aérien des passagers via les aéroports tunisiens en 2023</li>
</ul>
<p><strong>Libye</strong></p>
<ul>
<li>Tenue du sommet « Libye pour l'énergie et l'économie » à Tripoli les 13 et 14 janvier 2024</li>
<li>Le GUN lance une consultation nationale au sujet de la levée des subventions des carburants</li>
<li>Le GUN charge un comité technique de l’examen de l’accord pétrolier controversé sur le champ pétrolier Al-Hamada</li>
<li>Le GSN charge une entreprise turque d’évaluer l’état des barrages en Libye</li>
</ul>7a59f60e-2ffd-4d83-849d-dbf446f34d48Brèves économiques de Tunisie et de Libye – Semaine du 25 au 29 décembre 2023Les derniers chiffres publiés par l’Agence de promotion de l'industrie et de l'innovation (APII) font état d’une baisse des investissements déclarés dans l’industrie sur 11 mois de 1,1%, 2023-12-29T00:00:00+01:00<p style="box-sizing: border-box; margin: 0px 0px 12px; color: #333333; font-family: Roboto, 'Helvetica Neue', Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 16px; font-style: normal; font-variant-ligatures: normal; font-variant-caps: normal; font-weight: 400; letter-spacing: normal; text-align: start; text-indent: 0px; text-transform: none; word-spacing: 0px; -webkit-text-stroke-width: 0px; white-space: normal; background-color: #ffffff; text-decoration-thickness: initial; text-decoration-style: initial; text-decoration-color: initial;"><strong style="box-sizing: border-box; font-weight: bold;">Tunisie</strong></p>
<ul style="box-sizing: border-box; margin-top: 0px; margin-bottom: 12px; color: #333333; font-family: Roboto, 'Helvetica Neue', Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 16px; font-style: normal; font-variant-ligatures: normal; font-variant-caps: normal; font-weight: 400; letter-spacing: normal; text-align: start; text-indent: 0px; text-transform: none; word-spacing: 0px; -webkit-text-stroke-width: 0px; white-space: normal; background-color: #ffffff; text-decoration-thickness: initial; text-decoration-style: initial; text-decoration-color: initial;">
<li style="box-sizing: border-box; list-style-image: url('/Content/images/public/bullet.svg');">
<p>Les investissements déclarés dans l’industrie sur 11 mois ont reculé de 1,1%</p>
</li>
<li style="box-sizing: border-box; list-style-image: url('/Content/images/public/bullet.svg');">
<p>Une commission mixte et un forum d’affaires tuniso-saoudiens se sont tenus les 26 et 27 décembre</p>
</li>
<li style="box-sizing: border-box; list-style-image: url('/Content/images/public/bullet.svg');">
<p>Visite du ministre des affaires étrangères russe sur fonds de renforcement des relations économiques bilatérales</p>
</li>
</ul>
<p style="box-sizing: border-box; margin: 0px 0px 12px; color: #333333; font-family: Roboto, 'Helvetica Neue', Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 16px; font-style: normal; font-variant-ligatures: normal; font-variant-caps: normal; font-weight: 400; letter-spacing: normal; text-align: start; text-indent: 0px; text-transform: none; word-spacing: 0px; -webkit-text-stroke-width: 0px; white-space: normal; background-color: #ffffff; text-decoration-thickness: initial; text-decoration-style: initial; text-decoration-color: initial;"><strong style="box-sizing: border-box; font-weight: bold;">Libye</strong></p>
<ul style="box-sizing: border-box; margin-top: 0px; margin-bottom: 12px; color: #333333; font-family: Roboto, 'Helvetica Neue', Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 16px; font-style: normal; font-variant-ligatures: normal; font-variant-caps: normal; font-weight: 400; letter-spacing: normal; text-align: start; text-indent: 0px; text-transform: none; word-spacing: 0px; -webkit-text-stroke-width: 0px; white-space: normal; background-color: #ffffff; text-decoration-thickness: initial; text-decoration-style: initial; text-decoration-color: initial;">
<li style="box-sizing: border-box; list-style-image: url('/Content/images/public/bullet.svg');">
<p>Réouverture de la bourse de Libye après 9 ans de fermeture</p>
</li>
<li style="box-sizing: border-box; list-style-image: url('/Content/images/public/bullet.svg');">Le procureur général annonce la suspension de la mise en œuvre de l’accord pour le développement du champ de Hamada Al-Hamra</li>
</ul>2f9179f8-f5e8-45f6-9121-4731e045294eFlash conjoncture Pays émergentsChine : ouverture du XXème Congrès du Parti communiste chinois (PCC) le 16 octobre2022-10-25T00:00:00+02:00<p>Le dimanche 16 octobre, le Secrétaire Général et Président Xi Jinping a ouvert le XXe Congrès du PCC dans un discours aux forts accents idéologiques. Il a dressé un bilan positif de son action économique des dix dernières années comprenant notamment la baisse de la pauvreté, le doublement du PIB, la campagne anti-corruption et la stratégie Zéro Covid. Il a insisté sur les dangers et menaces intérieurs et extérieurs auxquels doit faire face la Chine (la sécurité alimentaire, énergétique et industrielle, la préservation de la souveraineté nationale et de l’intégrité territoriale, l’insuffisante structuration idéologique au sein du Parti), et évoqué des éléments plus traditionnels tels que les déséquilibres de la croissance et les inégalités. Enfin, il a réaffirmé le maintien de la politique Zéro Covid, mais aussi l’objectif d’auto-suffisance de l’industrie et de l’innovation et fixé des objectifs plus précis sur les sujets environnementaux (notamment sur le climat, la pollution de l’air, ou la protection des écosystèmes).</p>
<p>► Russie : sondage macroéconomique de la Banque de Russie, récession de -3,5 % et de -2,1 % en 2022 et en 2023</p>
<p>► Turquie : nouvelle baisse du taux directeur de 150 pdb à 10,5 %</p>
<p>► Indonésie : troisième hausse du taux directeur en trois mois</p>
<p>► Nigeria : des inondations aux conséquences désastreuses</p>
<p>► Tunisie : le FMI annonce être parvenu à un accord au niveau des services avec la Tunisie</p>
<p>► Point marchés</p>94f66f36-406d-4d2b-8ed7-95d2148609f3Flash conjoncture Pays émergentsSri Lanka : nomination d’un nouveau Premier ministre et mission FMI en vue d’un programme2022-05-16T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;"><strong>Après une journée de violences le 9 mai, le Président a nommé un nouveau Premier ministre pour tenter de trouver un consensus politique alors que la crise économique s’aggrave. </strong>La mise en place de mesures depuis début mars (flottement de la roupie, augmentation du taux directeur et des prix des carburants à la pompe) peine à stabiliser l’économie. L’inflation a atteint en avril près de 30 % en glissement annuel (19 % en mars), des pénuries sont signalées et les réserves de carburants épuisées. Le Premier ministre a déclaré ce jour que qu’elles ne couvraient qu’un jour de consommation. Cette situation résulte d’une crise de la balance des paiements, avec des réserves de change au plus bas, qui ne couvrent qu’une semaine d’importation. La stabilisation de l’économie est empêchée par l’incertitude politique : malgré la nomination d’un nouveau Premier ministre, la composition du gouvernement, dont l’équipe en charge des questions économiques, n’est pas connue. Dans ce contexte et en l’absence d’interlocuteurs politiques, la mission du FMI en cours en vue d’un programme n’a lieu qu’à un niveau technique et sous forme virtuelle.</p>
<p><strong>► Brésil</strong><strong> : la Banque centrale relève son taux directeur de 100 pdb, le portant à 12,75 %</strong></p>
<p><strong>► Ghana : forte accélération de l’inflation en avril</strong></p>
<div>
<p><strong>► Tunisie : discussions avec le FMI en vue de la conclusion rapide d’un programme</strong></p>
</div>
<p><strong>► Point Marché</strong></p>d18a3ef0-5503-4e9c-b22b-231f551b1a35[FASEP] La France contribue à la préservation des ressources hydriques du Nord-Ouest de la Tunisie La Direction Générale du Trésor appuie les entreprises françaises dans leur développement à l'international avec le FASEP (Fonds d'études et d'aide au secteur privé), qui permet de financer des études de faisabilité ou le déploiement de démonstrateurs technologiques innovants. Octroyé en décembre 2019 à l'entreprise Novimet, ce FASEP a pour double objectif d'assurer une meilleure gestion des ressources hydriques et de diminuer le risque hydrologique dans le nord-ouest de la Tunisie. 2022-04-19T00:00:00+02:00<div class="focus">
<p><strong>Contexte </strong></p>
<p style="text-align: justify;" data-mce-="">A l'instar de ses voisins méditerranéens, la Tunisie fait face à une situation de stress hydrique : près de 90 % des nappes phréatiques et des eaux de surface sont en effet mobilisées pour l'agriculture, l'industrie et la consommation courante. La croissance démographique et le processus d'exode rural induisent une hausse de la demande en eau, une imperméabilisation des sols ainsi qu'une fragilisation des infrastructures hydrauliques dans les périphéries urbaines. Par ailleurs, en raison du changement climatique, la Tunisie voit ses ressources en eaux se raréfier et sa pluviométrie se concentrer sur des événements pluvieux extrêmes. Afin d'assurer la pérennité des ressources hydriques en Tunisie, une meilleure gestion de ces dernières s'avère nécessaire. </p>
</div>
<p style="text-align: justify;">Basée à Montigny-le-Bretonneux, dans le département des Yvelines, Novimet est une PME française qui opère dans le secteur de la gestion des ressources en eaux. Suite à l'obtention et à la réalisation d'un premier FASEP à Sao Paulo au Brésil, Novimet a souhaité développer sa présence sur le territoire tunisien à travers la mise en place d'un radar météorologique innovant au profit du Ministère de l'Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche et en coopération avec l'Institut National de la Météorologie de Tunisie. </p>
<p style="text-align: justify;"><img class="marge" title="Radar installé par Novimet " src="/Articles/d18a3ef0-5503-4e9c-b22b-231f551b1a35/images/35c8f6e1-bc6b-4954-b830-0d0065f812d5" alt="Radar installé par Novimet " /></p>
<p style="text-align: center;">Légende : vue aérienne du radar installé par Novimet dans la région de Jendouba, au nord-ouest de la Tunisie.</p>
<h4 style="text-align: justify;" data-mce-="">Améliorer la gestion des ressources hydriques et diminuer le risque hydrologique dans le bassin de la Medjerda</h4>
<p style="text-align: justify;" data-mce-="">Grâce notamment à l'octroi d'une subvention de la Direction Générale du Trésor, d'un montant de 570 000 EUR, Novimet a installé, dans le bassin de la Medjerda, un système innovant de surveillance et d’alerte qui s'appuie sur le radar météorologique en bande X "HYDRIX" ainsi que sur le logiciel de traitement des données "ZPHI" et la plateforme de services "RAINPOL". Le déploiement du <a href="https://www.youtube.com/watch?v=oeVwLsqwwRU" target="_blank" rel="noopener noreferrer">projet HTBM</a> (Hydrométéorologie en Tunisie : le Bassin de la Medjerda) est ainsi venu pallier les absences de radar météorologique de suivi en temps réel des évènements pluvieux et de systèmes de prévision immédiate (échéance une à trois heures) en Tunisie. </p>
<p style="text-align: justify;" data-mce-=""><img class="marge" title="Cérémonie d’inauguration du projet HTBM - 1" src="/Articles/d18a3ef0-5503-4e9c-b22b-231f551b1a35/images/da6adc55-2b59-44a7-93a6-54b4b66ac4c7" alt="Cérémonie d’inauguration du projet HTBM - 1" /></p>
<p style="text-align: center;" data-mce-=""><span style="text-align: justify;">Légende : entretien entre l'Ambassadeur de France en Tunisie, M. André Parant, et du Ministre tunisien de l'Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche Maritime, Mahmoud Elyes Hamza, au sujet du projet HTBM. </span></p>
<p style="text-align: justify;" data-mce-=""> Le système déployé par Novimet fournit des cartes de pluie précises et à haute résolution spatiale (0,5 à 1 kilomètre) dans un rayon de 60 kilomètres autour du radar, permettant une gestion plus efficace des ressources en eaux mises sous pression par le réchauffement climatique ainsi qu'une meilleure protection de la population contre les crues. Pour le gestionnaire de la ressource en eau, les informations pluviométriques relevées par cette solution innovante permettent d'anticiper la demande en eau des agriculteurs. Quant à ces derniers, les informations dont ils disposent aujourd'hui leurs permettent d'assurer une irrigation optimale de leurs cultures. Concernant la protection des populations contre les évènements pluvieux extrêmes, pouvant causer des inondations de grandes ampleurs, les services de protection civile disposent de la plateforme RAINPOL. Celle-ci permet d'alerter, en amont d'événements pluvieux exceptionnels, les services compétents afin de mettre en place des plans d'urgence dans les quartiers et zones vulnérables aux inondations. Ce système d'alerte peut également être étendu auprès des particuliers afin d'assurer une meilleure réactivité face à ces événements climatiques. </p>
<p style="text-align: justify;" data-mce-=""><img class="marge" title="Cérémonie d’inauguration du projet HTBM" src="/Articles/d18a3ef0-5503-4e9c-b22b-231f551b1a35/images/6c69b074-8ea5-47b3-bf28-9327beb55b30" alt="Cérémonie d’inauguration du projet HTBM" /></p>
<p style="text-align: center;">Légende : cérémonie d'inauguration du projet en présence de l'Ambassadeur de France en Tunisie, M. André Parant, et du ministre tunisien de l'Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche Maritime, Mahmoud Elyes Hamza. </p>
<h4 style="text-align: justify;" data-mce-="">Novimet, forte de son expérience à l'international, dispose de perspectives de développement en Tunisie</h4>
<p style="text-align: justify;" data-mce-="">Un appel d'offres, financé conjointement par la Banque Mondiale et l'Agence Française de Développement, et relatif à la couverture complète du territoire tunisien en radars météorologiques, pourrait être lancé au début de l'année 2023. Celui-ci serait une opportunité pour Novimet d'ancrer sa présence sur le territoire tunisien mais également de mettre à profit son expérience afin d'assurer une meilleure gestion des ressources en eaux dans un pays en proie au stress hydrique. C'est notamment ce qui a été rappelé lors la dernière réunion du club de suivi du projet HTBM, hébergée par l'Ambassade de France en Tunisie. Cet événement a plus globalement permis aux sociétés françaises participantes (ISL Ingénierie, Société du Canal de Provence - SCP et TENEVIA) d'en apprendre davantage sur les opportunités qui pourraient découler de ce projet.</p>
<p style="text-align: center;" data-mce-=""> ***</p>
<h5 style="color: #333333; margin-top: 48px;"><strong>En savoir + :</strong></h5>
<ul>
<li><a title="FASEP" href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/services-aux-entreprises/le-fasep" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Toutes les informations sur le FASEP</a></li>
<li><a title="le guide du FASEP" href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Institutionnel/Niveau2/Pages/3c714fc2-ff65-4dad-bfac-28f1faeca917/files/ca4bdff4-3aff-4309-a3a8-3b000cb8ed62" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Télécharger le guide du FASEP</a></li>
<li><a title="Services aux entreprises : les outils du soutien public à l'export" href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/services-aux-entreprises" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Toutes les informations sur le soutien public aux entreprises</a></li>
</ul>5bc51ba0-af58-48c9-99f4-87a90e197c1d Flash conjoncture Pays émergents Sri Lanka : défaut de paiement sur sa dette extérieure 2022-04-15T00:00:00+02:00<p><strong>Le gouvernement sri lankais a annoncé le 12 avril qu’il suspendait le service de sa dette extérieure, estimée à 51 Mds USD, jusqu’à ce que le pays parvienne à la conclusion d’un programme avec le FMI et à un accord de restructuration de la dette avec ses créanciers. </strong>Cette annonce intervient alors que le gouvernement aurait dû honorer le 18 avril près de 80 MUSD d’intérêts sur sa dette obligataire. Jusqu’à présent, le pays avait privilégié le recours à des soutiens bilatéraux, auprès de la Chine et de l’Inde. Si ce soutien avait permis le règlement d’un Eurobond de 500 MUSD en janvier 2022, le service de la dette libellée en devises totalise 7 Mds USD en 2022 (dont un Eurobond de 1 Md USD en juillet) et 26 Mds USD d’ici 2026, tandis que les réserves de change ont chuté (500 MUSD soit deux semaines d’importations), en raison du service de la dette, de la chute des transferts et des recettes touristiques.</p>
<p><strong>A lire aussi cette semaine :</strong></p>
<div>
<p><strong>► Pakistan : annonce de mesures d’urgence par le nouveau Premier ministr </strong></p>
<div>
<p><strong>► Argentine : l’inflation mensuelle au plus haut depuis vingt ans</strong></p>
<div>
<p><strong>► Nigeria : prolongation des subventions sur l’essence pour atténuer les pressions inflationnistes</strong></p>
<div>
<p><strong>► Tunisie : la Banque Mondiale revoit à la baisse ses prévisions de croissance pour la Tunisie à +3 % <br /></strong></p>
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</div>
</div>be8e5f08-ed3d-4060-ad72-cd7b9e32a152EU-North Africa Association Agreements and Trade IntegrationThe association agreements between the European Union and North Africa, concluded from the end of the 1990s, have encouraged an increase in trade between the two shores of the Mediterranean and an intensification of trade in certain industrial sectors. However, the EU's market share has declined as a result of the growth of emerging countries. New avenues of cooperation with North African countries could strengthen Euro-Mediterranean value chains.2021-12-21T00:00:00+01:00<p>Starting in the late 1990s, the European Union (EU) entered into four association agreements with North African countries – Tunisia in 1998, Morocco in 2000, Egypt in 2004 and Algeria in 2005 – containing provisions for economic, trade and financial cooperation with a view to gradually establishing a Euro-Mediterranean free trade area. The agreements have spurred the growth of trade between northern and southern Mediterranean countries, although EU market share has come under pressure from the rise of emerging countries, especially China and Turkey. Also, the comparative preferences warranted by the agreements have diminished over time, with the EU entering into deeper and more ambitious agreements with other trading partners. Ever since the agreements came into force and owing to the impact of these two trends, North Africa's trade balance with the EU has deteriorated, but to a lesser extent than with the rest of the world.</p>
<p>As the association agreements were implemented, trade within a number of industrial sectors rose, aiding the development of Euro-Mediterranean value chains, chiefly in the automotive and aerospace sectors.</p>
<p>The 1995 Barcelona Declaration, which brought about the association agreements, also sought to boost intra-regional trade in North Africa. These countries have, however, made little progress in economic and trade integration.</p>
<p>With negotiations for Deep and Comprehensive Free Trade Agreements (DCFTAs) currently at a standstill, despite the alignment of EU and North African interest in deepening trade relations, the European Commission is exploring a more flexible approach to trade in order to increase business ties with North Africa. One such new cooperation arrangement could involve harmonising regulations governing industrial products in order to create and expand North-South and South-South industrial partnerships in the Mediterranean region.</p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="TE-296en" src="/Articles/be8e5f08-ed3d-4060-ad72-cd7b9e32a152/images/ac897654-cb18-4bce-9b6a-7a4cd4fc6b40" alt="TE-296en" /></p>
<p> </p>
<p style="text-align: center;"> </p>c637819a-0ba8-49ab-9c9a-1f011de08e2bAccords d'association et intégration commerciale entre l'Union européenne et l'Afrique du NordLes accords d’association entre l’Union européenne et l’Afrique du Nord, conclus à partir de la fin des années 1990, ont favorisé une progression du commerce entre les deux rives de la Méditerranée et une intensification des échanges dans certains secteurs industriels. Toutefois, les parts de marché de l’UE ont reculé sous l’effet de la progression des pays émergents. De nouvelles voies de coopérations avec les pays nord-africains pourraient renforcer les chaînes de valeur euro-méditerranéennes.2021-12-21T00:00:00+01:00<center><iframe title="YouTube video player" src="https://www.youtube.com/embed/9R-ohlGdUsc" width="560" height="315" frameborder="0" allowfullscreen=""></iframe></center>
<p> </p>
<p>L'Union européenne (UE) a conclu à partir de la fin des années 1990 quatre accords d'association avec des partenaires d'Afrique du Nord – Tunisie en 1998, Maroc en 2000, Egypte en 2004, Algérie en 2005 – prévoyant des dispositions de coopération économique, commerciale et financière, dans l'objectif de permettre l'établissement progressif d'une zone euro-méditerranéenne de libre-échange. Ces accords ont favorisé une progression du commerce entre les deux rives de la Méditerranée, même si les parts de marché de l'UE sont compressées par la progression de celles des pays émergents, de la Chine et de la Turquie en particulier. En outre, les bénéfices relatifs de ces accords se sont progressivement réduits à mesure que l'UE concluait des accords plus complets et plus ambitieux avec d'autres partenaires. Depuis l'entrée en vigueur de ces accords, et sous l'effet de ces deux déterminants, le solde commercial des pays d'Afrique du Nord vis-à-vis de l'UE s'est dégradé, mais moins que vis-à-vis du reste du monde.</p>
<p>Les accords d'association ont coïncidé avec une intensification des échanges dans certains secteurs industriels, accompagnant l'émergence de chaînes de valeur euro-méditerranéennes, notamment dans l'automobile et l'aéronautique.</p>
<p>À l'origine des accords d'association, le Processus de Barcelone (1995), visait également à stimuler les échanges entre les pays d'Afrique du Nord, mais l'intégration économique et commerciale de la région reste très faible.</p>
<p>Alors que les négociations d'Accords de libre-échange complets et approfondis (ALECA) sont à ce jour bloquées en dépit d'intérêts convergents pour un approfondissement des relations commerciales, la Commission européenne explore des voies plus modulables pour accroître les liens économiques avec les pays nord-africains. Ces nouvelles coopérations pourraient porter sur l'harmonisation réglementaire des produits industriels, afin d'aider à la création et au développement de filières industrielles méditerranéennes Nord-Sud et Sud-Sud.</p>
<p> </p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="TE-296" src="/Articles/c637819a-0ba8-49ab-9c9a-1f011de08e2b/images/7a4d9b57-9cd6-443b-9a5d-92d317181f9a" alt="TE-296" /></p>
<p> </p>
<p> </p>
<h4><strong>+ Télécharger l'étude complète <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/c637819a-0ba8-49ab-9c9a-1f011de08e2b/files/4aed41cb-f5fe-4f8e-bf4c-f94873a00938" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Trésor-Éco n° 296>></a><br /></strong></h4>
<h4><strong>+ Autres publications à consulter sur le sujet :</strong></h4>
<ul>
<li><strong> Commission européenne (Mars 2021), <em><a href="https://op.europa.eu/en/publication-detail/-/publication/fab9bddd-9106-11eb-b85c-01aa75ed71a1" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Ex-post evaluation of the impact of trade chapters of the Euro-Mediterranean Association Agreements with six partners: Algeria, Égypt, Jordan, Lebanon, Morocco and Tunisia - Final report</a></em>. <br /></strong></li>
<li><strong> Fonds monétaire international (février 2019), <em><a href="https://www.imf.org/en/Publications/Departmental-Papers-Policy-Papers/Issues/2019/02/08/Economic-Integration-in-the-Maghreb-An-Untapped-Source-of-Growth-46273" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Economic integration in the Maghreb region: an untapped source of growth.</a></em> </strong></li>
<li><strong>Centre pour l’intégration en Méditerranée (décembre 2020), <em><a href="https://www.econostrum.info/attachment/2087873/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Enhancing Mediterranean Integration</a>.</em></strong></li>
<li><strong>Dadush U. et Y. Myachenkova (novembre 2018), <em><a href="https://www.bruegel.org/2018/11/assessing-the-european-unions-north-africa-trade-agreements/" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Assessing the European Union’s North Africa trade agreements</a>, </em>Bruegel. </strong></li>
</ul>
<h4><strong>+ Voir toute la collection des études Trésor-Éco : <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/tags/Tresor-Eco" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Français</a> / <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/tags/Tresor-Economics" target="_blank" rel="noopener noreferrer">English</a></strong></h4>e8f2add0-f78b-4347-8b62-98d5a1bebf6bRas Jebel : la commune tunisienne qui brille de mille feuxLa commune de Ras Jebel dispose aujourd’hui d’un système intégré d’éclairage intelligent connecté mis en place par la société française Witti et financé par une subvention FASEP de 500 000 EUR octroyée par la Direction Générale du Trésor. 2021-12-10T00:00:00+01:00<p style="text-align: justify;"> </p>
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<div style="position: relative; padding-bottom: 56.25%; height: 0; overflow: hidden;"><iframe style="width: 100%; height: 100%; position: absolute; left: 0px; top: 0px; overflow: hidden;" src="https://www.dailymotion.com/embed/video/x86634q" width="100%" height="100%" frameborder="0" allowfullscreen=""> </iframe></div>
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<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;">Dans le cadre de l’appel à projets lancé par la Direction Générale du Trésor sur les villes durables en Afrique en 2019, la PME française Witti, basée à Loos en Gohelle (Pas-de-Calais, France), avait été sélectionnée et a lancé, en mars 2020, son premier projet d’éclairage intelligent en Tunisie.</p>
<h3 style="text-align: justify;">Diminution des émissions de gaz à effets de serre et réduction de 75 % de la facture énergétique</h3>
<p style="text-align: justify;"><span style="text-align: justify;">Le projet a été rendu possible grâce au financement de 500 000 euros octroyé par la Direction Générale du Trésor au titre du Fonds d'études et d'aide au secteur privé (FASEP). Destiné à tous types d’entreprises et prioritairement aux PME, le FASEP est une subvention (ou avance remboursable) visant à financer des études de faisabilité ou la démonstration de technologies vertes et innovantes. Il intervient en amont d’un projet d’infrastructures. Dispositif de soutien à l’internationalisation des entreprises françaises, il permet à l’entreprise porteuse de l’étude de démontrer l’efficacité de ses méthodes et d’acquérir une référence dans le pays partenaire.</span></p>
<p style="text-align: justify;">Malgré les difficultés induites par la pandémie de Covid-19, 1 000 luminaires ont été installés et éclairent aujourd’hui les rues de Ras Jebel. Equipés en LEDs et connectés à une plateforme de télégestion, ces luminaires intelligents utilisent l’énergie de façon optimale. Le dispositif alloue à chaque luminaire un scénario de fonctionnement adaptant son intensité lumineuse à un besoin défini par tranche horaire pour offrir aux citoyens le confort et la sécurité attendus. Cette gestion est optimisée par l’association de capteurs de mouvement et de luminosité permettant aux luminaires d’adapter leur puissance en fonction d’une présence détectée ou de la variation de la luminosité naturelle. Le maire de Ras Jebel, M. Berhima, estime que le passage à l’éclairage LEDs a permis de réduire la facture électrique de la commune de 75 % (60 % grâce à l’utilisation des LEDs et 15 % grâce à la télégestion). La géolocalisation des pannes en temps réel devrait aussi réduire de 30 % les coûts de maintenance.</p>
<h3 style="text-align: justify;">Des perspectives de développement </h3>
<p style="text-align: justify;">Le projet de Witti s’inscrit dans la stratégie nationale tunisienne d’économie d’énergie. L’enjeu est désormais de mettre en place avec les autorités tunisiennes un dispositif visant à répliquer le projet et permettre à d'autres communes tunisiennes de réduire également leurs consommations d’énergie, les économies faites servant à financer l’installation. C’est ce qu’a rappelé Mme Fanny Labarthe, cheffe du Service Economique Régional de Tunis lors de la réunion de clôture du projet qui s'est tenue dans les locaux de la mairie de Ras Jebel le vendredi 3 décembre 2021. </p>1bacca1e-c130-4c4f-82c5-100d3ec2883c Flash conjoncture Pays émergents Tunisie : Moody's a abaissé la note de la Tunisie à Caa1 et a maintenu des perspectives négatives 2021-10-15T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;"><strong>Moody's a abaissé la notation du gouvernement tunisien ainsi que de la Banque centrale de Tunisie (BCT) de B3 à Caa1 (risque substantiel</strong>), <strong>en maintenant ses perspectives négatives.</strong> Selon Moody’s, la notation d’émetteur Caa1 de la Tunisie reflète l’affaiblissement de la gouvernance et une incertitude accrue quant à la capacité du gouvernement à mettre en œuvre des mesures qui garantiraient un accès au financement pour répondre aux besoins élevés au cours des prochaines années. Par conséquent, la forte pression sur les liquidités pourrait entraîner un défaut de paiement, même si ce risque est en partie atténué par l’accumulation de réserves de change qui fournissent un filet de sécurité pour les échéances à court terme du service de la dette extérieure. Moody’s justifie les perspectives négatives par les risques liés à d'éventuels retards prolongés dans la mise en œuvre des réformes et donc dans l’obtention de financements conditionnels, ce qui éroderait les réserves de change pour le paiement du service de la dette. Dans ce scénario, la probabilité d'une restructuration de la dette du secteur public augmenterait, ce qui entraînerait des pertes pour les créanciers du secteur privé.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>A lire aussi cette semaine :</strong></p>
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<p><strong>► Arabie Saoudite : présentation d’un plan d’investissement de 7 200 Mds USD <br /></strong></p>
<p><strong> ► Argentine : accélération de l’inflation et allongement des délais de négociation avec le FMI </strong></p>
<div>
<p><strong>► Inde : Maintien d’une politique monétaire accommodante alors que le fléchissement de l’inflation se poursuit</strong></p>
<p><strong>► Point marchés<br /></strong></p>
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<p style="text-align: justify;"> </p>424db01c-8433-45ff-ab0a-ce22d913eaecFlash conjoncture Pays émergents► Inde : Moody’s révise sa perspective de « négative » à « stable »2021-10-08T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;"><strong>Après avoir dégradé la notation de l’Inde de Baa2 à Baa3 en juin 2020, Moody’s a conservé la note Baa3 mais relevé la perspective de notation souveraine de « négative » à « stable ». </strong>L’agence estime que les risques liés à la pandémie diminuent et que l’économie indienne montre des signes encourageants de reprise. Elle anticipe une croissance du PIB de +9,3 % en 2021/22. Elle rappelle néanmoins que le déficit public doit être réduit à moyen terme pour éviter une détérioration de la note souveraine qui ferait passer le pays dans la catégorie « <em>high yield</em> ». La part de la dette externe reste faible (+6,1 % de la dette publique à fin juin 2021).</p>
<div>
<p style="text-align: justify;"><strong>► Brésil : crise hydrique et rationnement d’énergie, une menace sur la reprise</strong></p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>► Hong Kong : de nouveau placée sur la liste grise de l’UE après en être sortie en 2019</strong></p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>► Arabie Saoudite : révision à la baisse du déficit budgétaire de 2021</strong></p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>► Tunisie : La Banque centrale de Tunisie (BCT) exprime ses « profondes préoccupations » face à la situation financière actuelle </strong></p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>► Point marchés</strong></p>
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</div>9c07e1f5-c260-405c-9bcd-830b9c610b52Flash conjoncture Pays émergentsTunisie : baisse du PIB au deuxième trimestre (–2,0 % en v.t.) et hausse du chômage2021-08-23T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;"><strong>Selon l’Institut national de la statique (INS), le PIB aurait diminué de 2% entre le 1er et le 2e trimestre de 2021, rompant avec la dynamique de reprise observée depuis le 3e trimestre 2020</strong>, alors que le pays a connu une recrudescence importante des cas de coronavirus au mois d’avril 2021. Par conséquent, ce recul s’expliquerait notamment par la chute de l’activité dans les secteurs des services d'hôtellerie, de café et de restauration (-35,2%), des services du transport (-20,9%) et de la construction (-17,1%). L’INS précise que le PIB réel reste inférieur de 8% à son niveau au 4e trimestre de 2019. <strong>En parallèle, le taux de chômage atteint 17,9% de la population active au deuxième trimestre</strong>, après 17,8% au 1er trimestre 2021. S’il reste juste en-deçà du pic à 18,0% au 2e trimestre 2020 lors du confinement général, il reste plus élevé qu’avant la crise sanitaire (15,1% au 1er trimestre 2020). Le taux de chômage reste particulièrement élevé pour les femmes (23,6%, contre 15,4% pour les hommes) et chez les jeunes (41,7% des 15-24 ans). Il a très fortement augmenté dans les régions de l’Ouest du pays, à dominante agricole.</p>
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<p>A lire également cette semaine : </p>
<p><strong>► Brésil : l’inflation sur les 12 derniers mois atteint 9% en juillet </strong></p>
<p><strong>► Thaïlande : malgré une croissance positive au T2 (+ 7,5 % en g.a.), la banque centrale révise ses prévisions de croissance à la baisse pour l’année 2021 </strong></p>
<p><strong>► Inde : l’inflation revient sous les 6 % en juillet </strong></p>
<p><strong>► Point Marchés financiers</strong></p>010d9eaf-5ff5-4a1d-b142-08b5f2d2f503Flash conjoncture Pays émergentsTunisie : Fitch abaisse la notation du pays à B- (très spéculatif), avec perspective négative 2021-07-09T00:00:00+02:00<p><strong>Dans un communiqué du 8 juillet 2021, l’agence justifie cette décision par l’aggravation des risques de liquidité budgétaire et externe en raison du retard pris dans la négociation de l’accord sur un nouveau programme avec le FMI, qui conditionne également l’appui budgétaire de la plupart des créanciers officiels</strong>. Pour Fitch, le paysage politique fragmenté et les tensions sociales limitent la capacité du gouvernement à adopter de solides mesures d'assainissement budgétaire, et en l’absence de réformes solides, les créanciers publics pourraient considérer qu'une restructuration de la dette est nécessaire avant de pouvoir accorder un soutien supplémentaire. Le gouvernement a cependant affirmé qu'il n'envisageait pas de restructuration de la dette. Fitch prévoit une légère résorption du déficit public de 9,9% du PIB en 2020 à 8,9% en 2021 (6,6% selon la loi de finances 2021) et une hausse de la dette publique à 89% du PIB en 2021 (contre 84% en 2020 et 72% en 2019).</p>
<p><strong>A lire aussi cette semaine :</strong></p>
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<p><strong>► Chine : baisse du ratio des réserves obligatoires des banques <br /></strong></p>
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<p><strong>► Emirats Arabes Unis : blocage des négociations de l’OPEP+ accroissant la volatilité des cours du pétrole <br /></strong></p>
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<p><strong>► Angola : hausse du taux directeur de la Banque centrale de 4,5 points pour ralentir l’inflation <br /></strong></p>
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<p><strong>► Brésil : hausse de la production industrielle en mai, après trois mois de baisse <br /></strong></p>
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</div>c645436e-73ac-475a-a2bf-e79a8d742ae4Flash conjoncture Pays émergentsRussie : la croissance du PIB atteint +10,9 % en g.a. en mai2021-07-02T00:00:00+02:00<p><strong>En mai 2021, le PIB est ressorti en progression de 10,9% en glissement annuel selon le Ministère du développement économique (après 10,7% en avril)</strong>. Ce même mois, les ventes de détail ont augmenté 27,2% en g.a., contre une hausse de 35,1% en avril 2021. En outre, sur janvier-mai 2021, la hausse des ventes de détail s’est élevée à 10% en g.a. Par ailleurs, <strong>la production industrielle</strong> a augmenté de 11,8% en mai 2021 en g.a. et de 3,2% en g.a sur janvier-mai 2021. Enfin <strong>le chômage au sens du BIT</strong> poursuit sa décrue et atteint 4,9% de la population active en mai 2021, contre 5,2% en avril.</p>
<p><strong>A lire aussi cette semaine :</strong></p>
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<p><strong>► Tunisie : durcissement des restrictions en réponse au rebond épidémique <br /></strong></p>
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<p><strong>► Colombie : deuxième dégradation de la note souveraine en catégorie spéculative, par <em>Fitch</em> <br /></strong></p>
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<p><strong>► Inde : solde courant excédentaire (+0,9% du PIB) sur l’ensemble de l’exercice fiscal 2020/2021 <br /></strong></p>
<p><strong>► Vietnam : croissance de 5,6% (g.a.) sur les 6 premiers mois de 2021 </strong></p>
<p><strong>► Point marchés financiers</strong></p>
</div>
</div>
</div>60d58d8b-c5d9-4f5e-9285-c1ddeae9b702Ecosystem Welcome Guide TunisieLe service économique régional de Tunis, Business France Tunisie et la French Tech mettent à la disposition des startups françaises intéressées par un développement de leurs activités en Tunisie l’Ecosystem Welcome Guide Tunisie ! 2021-06-30T00:00:00+02:00<p>Cet Ecosystem Welcome Guide de Tunis est fait pour vous si vous souhaitez vous entourer de VCs (+150), monter votre entité légale en 2,5 jours et vivre sous le soleil méditerranéen. Bonne lecture !</p>98382d84-5a4c-4349-b4ec-879cec96c54bInauguration de « The Dot », le premier espace dédié à l’innovation et aux startups en Tunisie. The Dot, premier espace dédié à l’innovation et aux startups en Tunisie, a été inauguré le vendredi 11 juin 2021, en présence des Autorités tunisiennes, françaises et européennes ainsi que d’acteurs impliqués dans ce projet. Celui-ci a pour ambition de devenir la tête de proue de l’écosystème entrepreneurial tunisien mais également de favoriser l’émergence de startups opérant dans un large éventail de domaine. 2021-06-25T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;">The Dot a été inauguré, le 11 juin 2021, en présence notamment du Chef du gouvernement tunisien (M. Hichem MECHICHI), du Ministre des Technologies de la Communication (M. Mohamed Fadhel KRAIEM), du Ministre de l’Industrie, de l’Energie et des Mines (M. Mohamed BOUSAID), de l’Ambassadeur de l’Union Européenne en Tunisie (M. Marcus CORNARO), de la Ministre-conseillère <span style="text-align: justify;">de l’Ambassade de France à Tunis </span>(Mme Fatène BENHABYLES-FOETH), de la Cheffe du Service économique régional de l’Ambassade de France à Tunis (Mme Fanny LABARTHE), de la Directrice générale de la Caisse des Dépôts et Consignations (Mme Boutheina BEN YAGHLANE), du Président de la Fondation Tunisie pour le Développement (M. Badreddine OUALI), ainsi que des représentants des agences publiques de coopération française (Expertise France) et allemande (GIZ). </p>
<p><img class="marge" src="/Articles/98382d84-5a4c-4349-b4ec-879cec96c54b/images/6d287046-55d3-486b-97d8-c69ac123a208" alt="Inauguration de The Dot" /></p>
<p style="text-align: justify;">Initié en 2018 lors de la visite d’Etat du Président de la République en Tunisie, ce projet est porté par la Fondation Tunisie pour le Développement (FTD) et soutenu par le ministère des Technologies de la Communication. La FTD a souhaité qu’Expertise France l’accompagne dans la préparation du projet et c’est à cet effet qu’une convention de partenariat a été signée en juin 2019, permettant l’octroi d’un financement de 60 000 EUR de l’AFD. Expertise France a notamment réalisé une mission d'assistance technique à la FTD pour l’élaboration d’une note conceptuelle sur le projet. Cet appui se poursuit au travers du projet Innov'i avec un financement européen d'1 M EUR dédié à la phase de lancement. </p>
<p><img class="marge" src="/Articles/98382d84-5a4c-4349-b4ec-879cec96c54b/images/eee74be1-d1e9-44a0-a535-b6ccbe24dc26" alt="Inauguration de The Dot" /></p>
<p style="text-align: justify;">Il s’agit du premier espace dédié à l’innovation et aux startups en Tunisie. Celui-ci va permettre aux entrepreneurs de développer leur projet et de partager leurs expériences au sein d’une structure qui concentre un grand nombre de services et d’avantages. En effet, The Dot permettra aux entrepreneurs de bénéficier d’un comptoir facilitant l’accès aux informations administratives et législatives, d’un studio d’enregistrement pour les podcasts, de centres de recherches dédiés à l’industrie 4.0 et à l’IA ainsi que d’espaces de travail et de création.</p>b57a7650-a80c-4d89-aa63-614b18b3259bFlash conjoncture Pays émergentsChine : baisse de la croissance des agrégats de financement en mai2021-06-11T00:00:00+02:00<p><strong>L’agrégat représentatif du financement de l’économie (<em>total social financing ou TSF</em>) décélère légèrement en mai, à +11 % (contre +11,7 % en avril), traduisant le retrait progressif du soutien monétaire. </strong>Dans le détail, les obligations d’entreprises décélèrent fortement (+ 7,1 % contre + 8,9 % en avril), de même que les obligations publiques (+ 17,7 % contre +18,8 %), ce qui témoigne notamment pour ces dernières d’une plus forte réticence des autorités locales à financer des projets insuffisamment rentables. Une croissance du TSF de l’ordre de 11 % en 2021 permettrait aux autorités nationales d’atteindre leur objectif de stabilisation du financement de l’économie, après une expansion pour faire face à la baisse de l’activité au premier semestre 2020.</p>
<p><strong>A lire aussi cette semaine :</strong></p>
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<p><strong>► Tunisie : le gouvernement s’apprête à émettre un emprunt obligataire national <br /></strong></p>
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<p><strong>► Afrique du Sud : croissance du PIB supérieure aux attentes au T1 2021 <br /></strong></p>
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<p><strong>► Mexique : la coalition présidentielle recule mais conserve sa majorité parlementaire <br /></strong></p>
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<p><strong>► Vietnam : le pays reste une destination privilégiée des investisseurs étrangers <br /></strong></p>
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</div>27272ea4-c4db-4365-ab6f-c936430da903Flash conjoncture Pays émergentsChine : publication des résultats du 7e recensement de la population2021-05-21T00:00:00+02:00<p><strong>La population chinoise aurait crû de 5,4 % sur la décennie écoulée, soit +0,53 % par an en moyenne, pour atteindre 1 411,8 millions d’habitants. </strong>Les données préliminaires du <em>National Bureau of Statistics</em> témoignent du ralentissement de la croissance démographique, après +0,57 % entre 2000 et 2010, et +1,07 % entre 1990 et 2000, et signalent plusieurs tendances : (i) l’érosion de la taille moyenne des ménages, de 3,10 en 2010 à 2,62 individus en 2020 ; (ii) l’importance des migrations rurales, avec 64 % de la population (+ 14 pp) vivant en zone urbaine, dont plus d’un tiers y résidant sans y être enregistrés via leur Hukou (passeport intérieur) ; (iii) le vieillissement accéléré de la population, avec une part de la population en âge de travailler (15-59 ans) passée de 70,3 à 63,4% de la population entre 2010 et 2020, et de 60 ans et plus de 13,3 à 18,7 % de la population ; (iv) une hausse du niveau moyen d’études pour les personnes en âge de travailler de 9,7 à 10,8 années et (v) une amélioration sensible du ratio de répartition par sexe à la naissance, de 111,3 garçons pour 100 filles (contre 118,1 en 2010). Par ailleurs, il a été annoncé lors de la conférence de presse que la Chine aurait enregistré 12 millions de naissances en 2020, soit une chute de 18 % en g.a., représentant un taux de fécondité de 1,3 enfant par femme.</p>
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<p><strong>A lire aussi cette semaine :</strong></p>
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<p><strong>► ASEAN : la reprise économique tarde à se manifester <br /></strong></p>
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<p><strong>► Ethiopie : Moody’s baisse à son tour la note souveraine du pays <br /></strong></p>
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<p><strong>► Tunisie : reprise très timide de l’activité au premier trimestre 2021 (+0,3 % en v.t.) <br /></strong></p>
<p><strong>► Point marchés financiers</strong></p>
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</div>29dbff36-1e8a-4814-9d8d-e4a76970ac77Flash conjoncture Pays émergentsBrésil : excédent commercial historique2021-05-07T00:00:00+02:00<p><strong>Le solde commercial brésilien serait excédentaire de 10,3 Mds USD en avril, ce qui constitue un record historique.</strong> Selon le Secrétariat du Commerce Extérieur, les exportations du Brésil atteignent en avril 26,5 Mds USD (+ 51 % en g.a., +39 % par rapport à avril 2020) et les importations 16,1 Mds USD (+41 % en g.a., +10 % par rapport à avril 2020), confirmant la tendance à l’œuvre depuis mars 2020. Les exportations sont soutenues par l’industrie extractive (+73,2 % en g.a.) et le secteur agricole (+44,4 %), qui représentent ensemble plus de 55 % des exportations du pays. Celles-ci sont soutenues par la hausse du prix des matières premières, la reprise mondiale et l’amélioration de la compétitivité induite par la forte dépréciation du real (à 5,3 BRL/USD au 6 mai, soit une dépréciation de près de 31 % depuis la fin 2019). Le dynamisme des importations est plus ténu, en lien avec une reprise de l’activité plus lente au Brésil que chez ses partenaires commerciaux. La Chine consolide en outre son statut de premier partenaire du Brésil, avec 39 % des exportations et 19% des importations, devant l’UE.</p>
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<p><strong>A lire aussi cette semaine :</strong></p>
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<p><strong>► Maroc : point sur le chantier de la généralisation de la protection sociale <br /></strong></p>
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<p><strong>► ASEAN : la croissance de l’ASEAN-6 estimée à 5,2% en 2021 <br /></strong></p>
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<p><strong>► Emirats Arabes Unis : contraction du PIB de 6,1% en 2020 et prévision de rebond à +2,5% en 2021 <br /></strong></p>
<p><strong> ► Tunisie : les grandes lignes du programme de réformes présenté au FMI </strong></p>
<p><strong>► Point marchés financiers</strong></p>
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</div>f35910a4-a246-4faa-abad-88dd4c5c4593Une ligne de crédit attractive pour soutenir les PME et PMI tunisiennes La Direction Générale du Trésor a mis en place, en janvier 2020, une ligne de crédit d’un montant de 30 millions d’euros destinée aux PME et PMI tunisiennes. Elle a pour objectifs de faciliter leur investissement productif dans un cadre privilégié et de renforcer leurs liens avec les entreprises françaises.2021-04-16T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;">Cette ligne de crédit est une solution globale qui facilite l’accès au financement des PME et PMI tunisiennes, issues de tout secteur, pour l’acquisition de biens et de services d'origine française : 24 millions d’euros sont disponibles sous formes de prêts pour l’achat des biens et services en question et 6 millions d’euros sont disponibles sous forme de dons afin de permettre des mesures d’accompagnement telles que des actions de formation ou d’assistance technique réalisées par des fournisseurs français.</p>
<p style="text-align: justify;"><img class="marge" title="Ligne de crédit" src="/Articles/f35910a4-a246-4faa-abad-88dd4c5c4593/images/6bed810d-69cc-4d50-bbce-e5e0a0bab1f6" alt="Ligne de crédit" /></p>
<p style="text-align: justify;">Les conditions financières s'avèrent particulièrement avantageuses : pour une rétrocession en euros, la PME/PMI bénéficiera d’un taux d’intérêt maximum de 2,5 % par an sur une durée de remboursement de 15 ans dont 10 ans de grâce au maximum, et pour une rétrocession en dinars tunisiens, le taux d’intérêt ne dépassera pas 6,5 % par an sur une durée de remboursement de 12 ans dont 5 ans de grâce au maximum.</p>
<p style="text-align: justify;">Bien que la crise sanitaire, survenue au premier trimestre 2020, ait ralenti la promotion et la mise en œuvre de la ligne de crédit, cette dernière est aujourd'hui pleinement opérationnelle et propose des délais d'instruction des dossiers raccourcis. Une première opération en faveur d’une PME tunisienne, établie dans le sud du pays et évoluant dans le secteur du transport, a déjà pu être menée à bien et a permis la promotion des exportations et du savoir-faire des entreprises françaises.</p>e717c595-6705-4203-b91c-d38a93d4f950Flash conjoncture Pays émergentsChine : croissance de +18,3 % en g.a. au premier trimestre 20212021-04-16T00:00:00+02:00<div>
<p><strong>Selon le Bureau national des statistiques chinois, qui a publié ses chiffres ce 16 avril, la croissance du PIB au premier trimestre 2021 (T1) a atteint +18,3% en g.a., en raison d’un effet de base très favorable </strong>(le PIB avait enregistré une contraction de −6,8% au T1 2020). Par rapport au T1 2019 (pour gommer l’effet de la crise sanitaire) le croissance du PIB s’inscrit à +10,3%, ce qui correspond à un rythme de croissance annuel moyen sur deux ans de 5,0%. En rythme trimestriel, la croissance atteint +0,6% par rapport au T4 2020, reflétant une reprise de l’économie plus lente que prévue. La production industrielle (en valeur ajoutée) a connu, avec +6,8% au T1, la plus forte croissance en rythme annuel moyen depuis deux ans (+24,5% en g.a.). Les ventes au détail, qui ont connu un rattrapage plus tardif, affichent une croissance annuelle moyenne de 4,2% sur deux ans, permise par une progression forte au T1 (+33,9% en g.a.). Enfin, les investissements bruts en capital fixe connaissent la plus faible progression annuelle depuis deux ans à 2,9% (et +25,6% en g.a.) en raison de la contraction des investissements manufacturiers (-2,0% en moyenne annuelle sur deux ans), du ralentissement des investissements en infrastructures (+2,3%) et en dépit du dynamisme des investissements immobiliers (+7,6%). En parallèle des investissements, les ventes immobilières ont cru plus vite encore, de 9,9% en moyenne sur 2 ans au T1, contribuant à la hausse des prix. En mars 2021, les prix des logements anciens dans les principales villes chinoises (Pékin, Shanghai, Shenzhen et Canton) continuaient de croître fortement (à +11,4% en g.a. contre +10,8% en février).</p>
</div>
<p><strong>A lire aussi cette semaine :</strong></p>
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<p><strong>► Equateur : victoire de Guillermo Lasso à l’élection présidentielle <br /></strong></p>
<div>
<p><strong>► Tunisie : la crise sanitaire accentue fortement les déséquilibres budgétaires <br /></strong></p>
<div>
<p><strong>► Afrique du Sud : un déficit public légèrement moins dégradé que prévu pour l’exercice fiscal 2020-2021 <br /></strong></p>
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<p><strong> </strong></p>
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</div>0474b1ec-dd38-4eae-8383-b38ffe0b31cbCommuniqué d'étape du PCN français dans la saisine "PERENCO en Tunisie"Circonstance spécifique "PERENCO en Tunisie" : Après avoir offert ses bons offices à PERENCO, Avocats Sans Frontières et I Watch, le PCN passe maintenant à la phase de conclusion de la procédure.2021-02-22T00:00:00+01:00<p>Le Point de contact national (PCN) français pour la mise en œuvre des Principes directeurs de l’OCDE à l’intention des entreprises multinationales a été saisi le 16 juillet 2018 par deux organisations non gouvernementales, Avocats Sans Frontières et I Watch d’une circonstance spécifique concernant PERENCO au sujet des activités extractives conduites en Kébili en Tunisie.</p>
<div class="focus"><strong>Rappel procédural :</strong> A l'issue de la phase d'évaluation initiale de la saisine (août 2018 à décembre 2019), le PCN a accepté la saisine et a offert ses bons offices aux parties afin de les aider à résoudre les questions posées sur l'application des Principes directeurs dans le cas d'espèce. Les parties ont accepté ses bons offices. Cette décision a fait l'objet d'un <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/tresor-international/pcn-france/circonstance-specifique-du-pcn-francais-perenco-en-tunisie">communiqué du PCN du 4 décembre 2019</a>.</div>
<div class="focus"><strong>Le PCN publie un communiqué d'étape</strong> : Il rend compte des actions menées au cours de ses bons offices entre l'entreprise et les organisations plaignantes et annonce qu'il passe à la phase de conclusion de la procédure. Conformément à son règlement intérieur, il publiera un communiqué final ou un rapport à l'issue de la procédure.</div>
<h5>Le PCN présente la conclusion intermédiaire suivante :</h5>
<blockquote>
<p>"Le PCN remercie les parties de leur participation à la procédure. Il se félicite de la tenue d’un dialogue et d'une rencontre de médiation entre Perenco France, Perenco Tunisie, ASF et ASF Tunisie et I Watch. Il estime que ce dialogue, qui résulte directement de ses bons offices, a constitué un étape importante de la procédure.(...). Compte tenu de la durée de cette procédure, lors de sa réunion du 10 décembre 2020, le PCN a décidé de mettre fin à ses bons offices et de passer à la phase de conclusion de la procédure pour préparer sa décision finale. Le PCN encourage les parties à échanger dans le format le plus adéquat".</p>
</blockquote>
<p>Le PCN poursuit son action dans le cadre de cette circonstance spécifique. Il poursuivra ses échanges avec les parties et la coordination avec le PCN tunisien qui est en cours d'opérationnalisation et avec le PCN britannique.</p>
<ul>
<li><strong><em><a title="Page perenco" href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/tresor-international/pcn-france/circonstance-specifique-du-pcn-francais-perenco-en-tunisie">Page du site www.pcn-France.fr dédiée à la saisine</a></em></strong></li>
<li><strong><em>Communiqué d'évaluation initiale du PCN en français du 4 décembre 2019 (<a title="Comm E Initiale" href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Institutionnel/Niveau3/Pages/3c98c1c4-0d82-4fd2-9f7e-94b924152f2c/files/a6dd551b-b07c-498d-97df-c70c0f761a16">FR</a>, <a title="SI IA Statement" href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Institutionnel/Niveau3/Pages/3c98c1c4-0d82-4fd2-9f7e-94b924152f2c/files/db66f5a9-aeee-44b1-998e-a11136f868f1">EN</a>)</em></strong></li>
</ul>
<p><strong><em><img class="marge" title="20Y" src="/Articles/0474b1ec-dd38-4eae-8383-b38ffe0b31cb/images/b7c1e98e-736f-4a5c-91a7-408546d2d936" alt="Logo 20Y" /></em></strong></p>76e953fd-690a-4831-999a-5bd8dce3161eVille intelligente : la société française Witti installe mille luminaires connectés à Ras Jebel grâce à un FASEPGrâce à une subvention du Trésor français, la commune de Ras Jebel disposera d’un éclairage public intelligent en 2021.2021-02-16T00:00:00+01:00<p style="text-align: justify;">En partenariat avec la municipalité de Ras Jebel (gouvernorat de Bizerte) et le service économique régional de Tunis, la PME française Witti, basée à Loos en Gohelle (Pas-de-Calais, France), a lancé, en mars 2020, son premier projet d’éclairage intelligent en Tunisie. Ce projet a été rendu possible par l’octroi d’un financement de 500 000 euros issu du Fonds d'études et d'aide au secteur privé (FASEP). Malgré les difficultés liées à la pandémie de Covid-19, près de 450 luminaires ont déjà pu être installés dans la commune. Le projet est à présent achevé à 45 % et la solution devrait pouvoir être mise en fonctionnement dans le courant du 1<sup>er</sup> trimestre 2021.</p>
<p style="text-align: justify;">Destiné à tous types d’entreprises et prioritairement les PME, le FASEP est une subvention (ou une avance remboursable) visant à financer des études de faisabilité ou la démonstration de technologies vertes et innovantes. Il intervient en amont d’un projet d’infrastructures. Dispositif de soutien à l’internationalisation des entreprises françaises, il permet à l’entreprise porteuse de l’étude de démontrer l’efficacité de ses méthodes et d’acquérir une référence dans le pays partenaire. </p>
<p><img class="marge" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" title="FASEP Witti Ras Jebel" src="/Articles/76e953fd-690a-4831-999a-5bd8dce3161e/images/af90f634-13ea-481d-99d5-f12b618f5365" alt="FASEP Witti Ras Jebel" /></p>
<p style="text-align: justify;">La société Witti conçoit, développe et commercialise des solutions IoT ‘<em>’Smart City’’</em> destinées à optimiser la gestion des infrastructures urbaines. Elle a développé une solution d’éclairage intelligent qui permet à partir d’une plateforme centrale, de programmer et superviser à distance et en temps réel, un réseau d’éclairage public. Ce dispositif alloue à chaque luminaire un scenario de fonctionnement adaptant son intensité lumineuse en fonction d’un besoin défini par tranche horaire pour offrir aux citoyens le confort et la sécurité attendues. Cette gestion est optimisée par l’association de capteurs de mouvement et de luminosité permettant aux luminaires d’adapter leur puissance en fonction d’une présence détectée ou de la variation de la luminosité naturelle. Ce dispositif génère des économies d’énergie de plus de 70 %, comparativement aux installations traditionnelles, et la géolocalisation des pannes en temps réel permet de réduire de 30 % les coûts de maintenance. </p>
<p style="text-align: justify;">Le succès du projet de Witti dans la commune de Ras Jebel entraîne avec lui en Tunisie d’autres PME françaises du secteur de la ville intelligente, telles que Kawantech ou BeeZeeLinx. Kawantech est une société toulousaine spécialisée dans l’analyse de données des lampadaires d’éclairage public qui a fourni ses services à plus de quarante villes à ce jour. Sa technologie permet aussi la mise en place de fonctions de gestion de la mobilité telles que le stationnement intelligent (<em>Smart Parking</em>). BeeZeeLinx, basé à Vannes, est l’éditeur d’une plateforme logicielle ouverte et multi-fabricants qui fournit aux villes des applications pour la gestion des réseaux d’éclairage public, le suivi énergétique d’infrastructures, la supervision de trafic, l’analyse de données environnementales ou la gestion de parking.</p>
<p style="text-align: center;"> </p>1bbdc31a-29f9-49f2-b905-f9c3bfaec519Mouvements internationaux de relocalisations : la Tunisie bien placéeLe Service économique régional de Tunis a organisé, le 13 janvier 2021, une réunion portant sur les atouts dont dispose la Tunisie pour attirer les relocalisations.2021-01-28T00:00:00+01:00<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><span style="text-align: justify;">La crise sanitaire, encore à l’œuvre, a conduit à une accélération de la diversification des canaux d’approvisionnement. Cette dernière pourrait se faire au bénéfice du voisinage de l’Europe et serait ainsi propice à la densification des relations économiques avec le Maghreb, dont la Tunisie</span><strong style="text-align: justify;">. </strong><span style="text-align: justify;">Le SER de Tunis a donc décidé de réunir virtuellement le Directeur de la Stratégie globale de localisation du cabinet Deloitte Consulting, Olaf Babinet, le vice-Président l’Union Tunisienne de l'industrie, du commerce et de l'artisanat (UTICA), Hichem Elloumi, le Directeur de l´Agence de Promotion de l´Investissement Extérieur (FIPA), Abdelbasset Ghanmi, la section tunisienne des Conseillers du Commerce Extérieur </span><span style="text-align: justify;">de la France </span><span style="text-align: justify;">(CCEF) et les principales entreprises françaises présentes en Tunisie.</span> </p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="Réunion relocalisations 13/01/2021" src="/Articles/1bbdc31a-29f9-49f2-b905-f9c3bfaec519/images/6b3a6bdc-be8b-42f8-95c7-c2fe29de65ea" alt="Réunion relocalisations 13/01/2021" width="400" height="300" /></p>
<p style="text-align: justify;">M. Babinet (Deloitte Consulting) a exposé les déterminants qui orientent la prise de décision des entreprises dans la localisation de leurs activités. Ces facteurs de localisation se divisent en deux types : facteurs coût et facteurs <em>soft</em>. La pandémie a fortement impacté les choix de localisation des entreprises et a accentué le rôle déterminant de certains facteurs <em>soft</em>, les coûts demeurant un aspect primordial liés à toute décision de stratégie de localisation. La Tunisie est d’ailleurs particulièrement bien positionnée en ce qui concerne les facteurs coût mais également pour de nombreux facteurs <em>soft</em> déterminants dans le monde post-covid, dont notamment l’accès au talent (ressources humaines de qualité) et l’accès aux chaînes d’approvisionnement qui pour certains secteurs seront écourtées afin de limiter une dépendance trop importante par rapport à la zone Asie-Chine. Des stratégies nationales sectorielles ayant pour objectif de mobiliser et coordonner les actions des secteurs public et privé autour d’un programme commun ont récemment été achevées, comme le Pacte Textile. D’autres sont en cours, comme le Pacte Automobile ou le Pacte Pharmaceutique. Elles visent à restructurer ces secteurs et à accélérer leur rythme de développement via les canaux de l'emploi, des exportations et de la valeur ajoutée.</p>
<p style="text-align: justify;">Conscientes des synergies naturelles existant, la France et la Tunisie continueront de coopérer étroitement sur ce sujet afin de favoriser les mouvements de relocalisations et de colocalisations, mutuellement bénéfiques.</p>07759e64-6315-4b19-a351-5e12092163c0Flash conjoncture Pays émergentsChine : croissance de 2,3 % en 2020, tirée par l’investissement et les exportations2021-01-22T00:00:00+01:00<div>
<p><strong>Selon le <em>National Bureau of Statistics</em>, le rythme de croissance de l’économie chinoise progresse de + 6,5 % (g.a.) au 4ème trimestre 2020, portant la croissance sur l’ensemble de l’année 2020 à + 2,3 %. </strong>Le rythme de croissance au 4<sup>ème</sup> trimestre confirme le rebond de l’activité (après -6,8 % en g.a. au T1, +3,2 % au T2 et +4,9 % au T3). Le chiffre de croissance annuelle pour 2020 est le plus faible depuis 1976, mais ferait cependant de la Chine le seul pays du G20 à afficher une croissance positive en 2020. Par composante de la demande, les contributions à la croissance de l’investissement (formation brute de capital) et de la demande extérieure (exportations nettes) sont respectivement de 2,2 pp et 0,7 pp (contre 1,9 et 0,7 pp en 2019) alors que la contribution de la consommation est négative, à - 0,5 pp (contre +3,5 pp en 2019). Si le choc de la Covid-19 a été rapidement absorbé, le plan de relance a privilégié l’investissement public, quitte à accentuer certains déséquilibres préexistants dont l’endettement du secteur privé et des gouvernements locaux. Selon le rapport Article IV du FMI publié ce mois, la dette hors secteur financier aurait ainsi crû de 25 pp en 2020 pour atteindre 277 % du PIB. Pour contrôler les risques, notamment financiers, les politiques budgétaire et monétaire devraient être restrictives en 2021, tandis que l’évolution de la pandémie constitue un aléa baissier sur la croissance en 2021, prévue à +7,9% par le FMI.</p>
<p> </p>
<p><strong> A lire aussi cette semaine : </strong></p>
<p>► <strong>Brésil : inflation en hausse et fin de la <em>forward guidance </em>de la banque centrale</strong></p>
<p>► <strong>Tunisie : le ministre des finances annonce les principaux chantiers économiques pour 2021 </strong></p>
<p>► <strong>Inde : Retour de l’inflation dans la fourchette cible de la banque centrale, et indicateurs conjoncturels contrastés</strong></p>
<p>► <strong>Point marchés financiers</strong></p>
</div>442e74d1-cfea-4ae3-ba76-14886e091596Flash conjoncture Pays émergentsInde : La Banque centrale revoit ses prévisions de croissance à la hausse pour l’année en cours2020-12-11T00:00:00+01:00<p><strong>La Banque centrale </strong><strong>(RBI) anticipe à présent une contraction de 7,5%pour l’exercice budgétaire en cours (avril 2020-mars 2021), en amélioration par rapport à la prévision de -9,5 % d’octobre dernier</strong>. L’économie indienne retrouverait une croissance positive (+0,1%) dès le prochain trimestre (octobre-décembre) pour finir avec +0,7 % au dernier trimestre. La RBI s'attend à ce que la consommation privée, en particulier rurale, se renforce davantage et que sa composante urbaine reprenne plus progressivement de l'élan dans un contexte de reprise des activités économiques et de l'emploi. La Banque centrale conditionne toutefois cette reprise partielle à une situation sanitaire stable. Fitch Rating a aussi remonté sa prévision de croissance, anticipant désormais une contraction de 9,4 % pour l’exercice, soit 110 points de base de mieux que la dernière prévision.</p>
<p>A lire aussi cette semaine :</p>
<p>► Turquie : nouveau creusement du déficit courant en octobre</p>
<p>► Tunisie : le Parlement adopte le projet de loi de finances pour l’année 2021</p>
<p>►Malaisie : Fitch abaisse la note du pays de A- à BBB+ </p>
<p>►Mexique : utilisation de la ligne de swap avec la Réserve Fédérale des Etats-Unis</p>
<p>►Marchés financiers</p>7876d1b7-d9fd-4f92-85a8-6299471b6620Flash conjoncture Pays émergentsVietnam : selon le FMI, la croissance rebondirait plus fortement que prévu en 2020, à 2,4%2020-11-27T00:00:00+01:00<p style="text-align: justify;"><strong>Le FMI a relevé ses prévisions de croissance pour le Vietnam de 0,8 pdb à 2,4% en 2020, par rapport aux prévisions du WEO d’octobre. </strong>Cette révision à la hausse reflète une reprise de l’activité, parmi les plus dynamiques d’Asie avec celle de la Chine (dont la croissance du PIB est prévue à 1,9% en 2020). Le FMI a par ailleurs déclaré que l'économie vietnamienne devrait se redresser en 2021 avec une croissance de 6,5% et une inflation à 4%. Par ailleurs, le volume de fret transitant par les ports maritimes vietnamiens au cours des 11 premiers mois de cette année a atteint 630 Mt, soit une augmentation de 5% par rapport à la même période l'année dernière, témoignant de la reprise du pays.</p>
<p>A lire aussi cette semaine :</p>
<p><strong>► Turquie : poursuite de la normalisation de la politique économique </strong></p>
<p><strong>► Tunisie : l’agence de notation financière Fitch Ratings a dégradé sa perspective, de stable à négative </strong></p>
<p><strong>► ASEAN : impact économique du changement climatique estimé entre 0,7 et 8,5% du PIB selon les pays </strong></p>
<p><strong>► Inde : ralentissement du crédit et hausse des NPL </strong></p>
<p><strong>► Point Marchés financiers</strong></p>c1c241e4-11da-4075-8352-b26918d5f89fFlash conjoncture Pays émergents Tunisie : le gouverneur de la banque centrale maintient une position ferme sur le financement du déficit budgétaire2020-11-06T00:00:00+01:00<div>
<p><strong>Lors d’une séance plénière à l’ARP</strong><strong> (Assemblée des Représentants du Peuple) le 5 novembre, le gouverneur El Abassi a insisté sur le rôle fondamental de la Banque centrale de Tunisie (BCT) dans la lutte contre l’inflation et la stabilité du système financier</strong>. Il a souligné le caractère crucial de la notation souveraine pour la période à venir compte tenu du degré d’endettement et des besoins de financement et confirmé implicitement son refus de financer le déficit budgétaire complémentaire cette année. En parallèle, alors que le gouvernement a retiré le projet de loi de finances complémentaire (LFC) pour le réviser, le premier ministre Hichem Mechichi a indiqué que le gouvernement envisageait d’engager de nouvelles concertations avec la Banque centrale de Tunisie (BCT) tout en précisant que « les marges de manœuvres sont très limitées et le déficit budgétaire sera au mieux, ramené à 12% dans la nouvelle copie ».</p>
<p>A lire aussi cette semaine :</p>
<p><strong>► Brésil : la production industrielle revenue à son niveau pré-pandémie, les données PMI bien orientées</strong></p>
<p><strong>►Indonésie : le PIB se contracte de -3,5% au T3 en glissement annuel, après -5,3% au T2 </strong></p>
<p><strong>►Thaïlande : les Etats-Unis suspendent de nouveaux produits du Système Généralisé de Préférences</strong></p>
<p><strong>►Chine : la Chine souhaite doubler son PIB d’ici 2035, impliquant une croissance de 5% par an sur la période</strong></p>
<p><strong>► Point Marchés financiers</strong></p>
</div>8a595db3-fdc7-4f7c-bc4c-eb69b4e64dcbFlash conjoncture Pays émergentsChine : croissance du PIB de 4,9% au troisième trimestre2020-10-23T00:00:00+02:00<p><strong>L’économie chinoise a crû de 4,9% en glissement annuel (g.a.) au troisième trimestre, accentuant le rebond à l’œuvre depuis le deuxième trimestre (+3,2% en g.a. au T2, -6,8% au T1).</strong> En variation trimestrielle, la croissance s’inscrit à +2,7% par rapport au T2. D’après le bureau national des statistiques, la contribution de la consommation interne à la croissance redevient positive à +1,7 pp au T3 (alors qu’elle était négative à hauteur de -2,2 pp au T2), celle de l’investissement s’établit à +2,6 pp (contre +5 pp), la contribution externe restant stable (+0,6 pp contre +0,5 pp). Par ailleurs, les données mensuelles portant sur le mois de septembre soulignent une reprise de l’investissement, tirée par le secteur public : le <em>Fixed Asset Investment </em>est à nouveau supérieur à son niveau de 2019 en septembre (+0,8% en cumulé depuis janvier), résultant de la hausse de l’investissement public (+4,0%) alors que l’investissement privé demeure en repli (-1,5%). Quant aux ventes au détail, elles sont en hausse de 3,3% en g.a. en septembre, laissant augurer d’une reprise de la consommation des ménages.</p>
<p> </p>
<p><strong>A Lire aussi cette semaine :</strong></p>
<p><strong>► Chili : dégradation de la note souveraine par <em>Fitch</em> </strong></p>
<p><strong>►</strong><strong> Pakistan : les transferts de la diaspora à l’origine d’un excédent courant au troisième trimestre 2020 </strong></p>
<p><strong>► Turquie : nouvelle chute de la livre après que la banque centrale a annoncé maintenir son taux directeur inchangé </strong></p>
<p><strong><em>►</em> Tunisie : la Banque mondiale dégrade fortement ses prévisions de croissance pour 2020 </strong></p>
<p><strong>► Point Marchés Financiers</strong></p>40b3aa96-d177-4555-908c-25aa1e864f5eFlash conjoncture Pays émergentsTunisie : Elyes Fakhfakh propose un nouveau gouvernement avec le soutien d’Ennahda2020-02-21T00:00:00+01:00<div>
<p><strong>Après un premier échec plus tôt durant le mois de février, Elyes Fakhfakh, premier ministre désigné par le président de la République Kaïs Saïed, est parvenu à obtenir le soutien d’Ennahda pour la formation d’un gouvernement de coalition</strong>. Ce nouveau gouvernement, qui devrait être investi mercredi 26 février, se compose donc de membres du parti Ennahda (islamiste modéré, principal parti à l’assemblée avec 23 % des sièges) ainsi que du bloc démocrate, et de Tahya Tounes, parti de l’actuel premier ministre Youssef Chahed, en poste depuis 2016. Ce nouveau gouvernement compte aussi de nombreux indépendants à des postes-clé, et notamment à l’intérieur, à la défense, à la justice, aux affaires étrangères, et aux finances.</p>
</div>
<p><strong>À</strong> <strong>lire aussi cette semaine :</strong></p>
<div>
<p><strong>►Argentine : le FMI juge la dette publique non soutenable </strong></p>
<div>
<p><strong>►Indonésie : La banque centrale baisse son taux directeur </strong></p>
<p><strong>►Chine : l’indice des prix à la consommation atteint le niveau le plus haut depuis 8 ans </strong></p>
<div>
<p><strong>►Afrique du Sud : discours du Président sur l’état de la nation et baisse des perspectives de croissance de Moody’s</strong></p>
<p><strong>►Point Marchés</strong></p>
</div>
</div>
</div>607d1425-9524-4d68-92f6-788cf8ab596eCommuniqué d'évaluation initiale du PCN français : "Perenco en Tunisie"A l’issue de son évaluation initiale, le PCN accepte la saisine. Le PCN se félicite que Perenco ait finalement accepté de rejoindre le processus de dialogue qu’il lui propose.2019-12-06T00:00:00+01:00<p style="text-align: justify;">Le Point de contact national (PCN) français pour la mise en œuvre des Principes directeurs de l’OCDE à l’intention des entreprises multinationales a été saisi le 26 juillet puis le 14 août 2018 par deux ONG, Avocats Sans Frontière et I WATCH, d’une circonstance spécifique concernant l’entreprise multinationale Perenco.</p>
<p style="text-align: justify;">Sont visées par cette saisine les activités de la société Perenco, société anonyme domiciliée en France, (ci-après Perenco France) et de la société Perenco Tunisia Company Ltd établie aux Iles Cayman (PTCL ci-après). La saisine concerne la publication d’informations par ces sociétés, les activités d’exploration et d’exploitation d’hydrocarbures et de gaz de PTCL en Tunisie et le devoir de diligence pour la conduite responsable des entreprises. Les plaignants indiquent solliciter le PCN français du fait, selon la saisine, de la présence du siège de Perenco France. Les plaignants lui demandent de se coordonner avec son homologue tunisien et notent son caractère apparemment non fonctionnel au moment du dépôt de la saisine.</p>
<p style="text-align: justify;">(...)</p>
<div style="text-align: left; color: #333333; text-transform: none; text-indent: 0px; letter-spacing: normal; font-size: 16px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: 400; text-decoration: none; word-spacing: 0px; white-space: normal; box-sizing: border-box; orphans: 2; -webkit-text-stroke-width: 0px;"> </div>
<blockquote>
<div style="text-align: left; color: #333333; text-transform: none; text-indent: 0px; letter-spacing: normal; font-size: 16px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: 400; text-decoration: none; word-spacing: 0px; white-space: normal; box-sizing: border-box; orphans: 2; -webkit-text-stroke-width: 0px;">A l’issue de son évaluation initiale, le PCN accepte la saisine. Le PCN se félicite que Perenco ait finalement accepté de rejoindre le processus de dialogue qu’il lui propose.</div>
</blockquote>
<h6 style="text-align: left; color: #333333; text-transform: none; text-indent: 0px; letter-spacing: normal; font-size: 16px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: 400; text-decoration: none; word-spacing: 0px; white-space: normal; box-sizing: border-box; orphans: 2; -webkit-text-stroke-width: 0px;"> <strong style="font-weight: bold; box-sizing: border-box;">Retrouverez le communiqué du PCN </strong></h6>
<ol>
<li style="box-sizing: border-box;">Procédure suivie par le PCN selon son règlement intérieur</li>
<li style="box-sizing: border-box;">Coordination des PCN</li>
<li style="box-sizing: border-box;">Présentation de la saisine</li>
<li style="box-sizing: border-box;">Synthèse de l'évaluation intiale de la circonstance spécifique "Perenco en Tunisie"</li>
<li style="box-sizing: border-box;">Conclusion de l'évaluation initiale</li>
</ol>
<div style="text-align: left; color: #333333; text-transform: none; text-indent: 0px; letter-spacing: normal; font-size: 16px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: 400; text-decoration: none; word-spacing: 0px; white-space: normal; box-sizing: border-box; orphans: 2; -webkit-text-stroke-width: 0px;"> </div>
<div style="text-align: left; color: #333333; text-transform: none; text-indent: 0px; letter-spacing: normal; font-size: 16px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: 400; text-decoration: none; word-spacing: 0px; white-space: normal; box-sizing: border-box; orphans: 2; -webkit-text-stroke-width: 0px;"> </div>
<p> <img class="marge" title="LogoPCN" src="/Articles/607d1425-9524-4d68-92f6-788cf8ab596e/images/28a55d37-30fa-4d2e-8f81-42e96f3be917" alt="Logo PCN" /></p>597a4887-06a7-48d7-838a-766e38d73b8fFlash conjoncture Pays émergentsArgentine : accélération de l’inflation en septembre2019-10-18T00:00:00+02:00<p><strong>L’indice des prix à la consommation a augmenté de +5,9 % en septembre en variation mensuelle (après +4,0 % en août), soit son plus haut niveau depuis septembre 2018 (où il avait atteint +6,5 %)</strong>, à la suite de l’importante dépréciation nominale du peso au mois d’août (−25 % face à l’USD). La hausse des prix a été principalement portée par les secteurs de l’alimentaire (+5,7 %), des boissons, alcools et tabac (+5,7 %), vestimentaire (+9,5 %), de la santé (+8,3 %), des équipements et biens ménagers (+7,4 %), des loisirs et de la culture (+7,6 %), et de la communication (+5,2 %). En glissement annuel, l’inflation atteint 53,5 % (après 54,5 % en août).</p>
<p> </p>
<p><strong>À</strong> <strong>lire aussi cette semaine :</strong></p>
<p><strong>►Emergents : le FMI revoit à la baisse ses prévisions de croissance pour 2019 et 2020</strong></p>
<p><strong>►Tunisie : Kaïs Saïed remporte les élections présidentielles avec près de 73 % des voix, contre Nabil Karoui</strong></p>
<p><strong>►Singapour : au 3ème trimestre, la croissance s’établit à +0,1 % en glissement annuel, justifiant un assouplissement de la politique monétaire</strong></p>
<div>
<p><strong>►Point marchés financiers<br /></strong></p>
</div>178a2b84-5661-4e48-9b06-c627db15d32bFlash conjoncture Pays émergentsArgentine : le gouvernement annonce une restructuration de sa dette souveraine2019-08-30T00:00:00+02:00<p>Le 28 août, le nouveau ministre des finances argentin, Hernan Lacunza, a annoncé un ensemble de mesures de rééchelonnement de la dette publique, sur une tranche d’environ de 100 Mds USD, afin de combler les besoins de financement à court terme de l’Etat, suite à une opération de refinancement ratée. Alors que le taux de renouvellement (proportion des obligations arrivant à échéance réémises avec succès) des obligations du Trésor à court terme était en moyenne de 88 % depuis le début de l’année, il est tombé en dessous de 10 % à la suite des résultats des élections primaires le 11 août dernier pour atteindre 0 % le 28 août, en raison de la montée fulgurante de la prime de risque sur les obligations souveraines. En effet, depuis les primaires, l’écart entre le taux souverain à 10 ans de l’Argentine avec celui des Etats-Unis s’est envolé de 1 400 pdb pour atteindre 2 272 pdb, son plus haut niveau depuis 2005. L’agence de notation Standard & Poor’s a assimilé ces mesures à un défaut souverain.</p>
<p>A lire aussi cette semaine :</p>
<p><strong>►Brésil : croissance en hausse au T2 2019 après un début d’année en recul</strong></p>
<p><strong>►Russie : la hausse des prix a pesé sur le niveau de vie des ménages au premier semestre 2019</strong></p>
<p><strong>►Tunisie : la croissance du PIB resterait faible au deuxième trimestre, à 1,2 % (g.a.)</strong></p>
<p><strong>►Liban : dégradation de la note souveraine par Fitch, maintien de la note par S&P</strong></p>
<p><strong>► Point Marchés</strong></p>871bc78c-57c4-486e-933a-70bf6e017094Flash conjoncture Pays émergents - Chine : baisse de l’excédent courant en 2018 et déficit du compte financier Chine : baisse de l’excédent courant en 2018 et déficit du compte financier Sur l’ensemble de l’année 2018, l’excédent courant a diminué de près de 70%, s’établissant à 0,55 % du PIB, soit 49 Mds USD après 164 Mds USD en 2017. Cette diminution est largement imputable au solde déficitaire du T1 2018. Ces évolutions, en plus des interventions de la banque centrale pour limiter la dépréciation du renminbi (-7,1% entre le 1er et le 2ème semestre), ont conduit à une baisse des réserves de changes de 67 Mds d’USD en 2018, contre une accumulation de 129 Mds USD en 2017. Le compte financier hors réserves s’établit à -82 Mds USD fin 2018, après -57 Mds USD en 2017. A noter qu’aux trois premiers trimestres, le poste « erreurs et omissions » continuait de signaler d’importantes sorties de capitaux, à respectivement -38 Mds USD, -11 Mds USD et -40 Mds USD, en lien avec les tensions observées sur le RMB.À lire aussi cette semaine :► Afrique du Sud : révision à la hausse des prévisions de d2019-02-22T00:00:00+01:00<p><strong> Chine : baisse de l’excédent courant en 2018 et déficit du compte financier </strong></p>
<div>
<p><strong>Sur l’ensemble de l’année 2018, l’excédent courant a diminué de près de 70%, s’établissant à 0,55 % du PIB, soit 49 Mds USD après 164 Mds USD en 2017. </strong>Cette diminution est largement imputable au solde déficitaire du T1 2018. Ces évolutions, en plus des interventions de la banque centrale pour limiter la dépréciation du renminbi (-7,1% entre le 1<sup>er</sup> et le 2<sup>ème</sup> semestre), ont conduit à une baisse des réserves de changes de 67 Mds d’USD en 2018, contre une accumulation de 129 Mds USD en 2017. Le compte financier hors réserves s’établit à -82 Mds USD fin 2018, après -57 Mds USD en 2017. A noter qu’aux trois premiers trimestres, le poste « erreurs et omissions » continuait de signaler d’importantes sorties de capitaux, à respectivement -38 Mds USD, -11 Mds USD et -40 Mds USD, en lien avec les tensions observées sur le RMB.</p>
<p><strong>À lire aussi cette semaine :</strong></p>
<p><strong>► Afrique du Sud : révision à la hausse des prévisions de déficit public en 2019/2020</strong></p>
<p><strong>► Tunisie : la Banque centrale tunisienne a décidé de relever son taux directeur de +100 pb à 7,75 %</strong></p>
<p><strong>► Laos : dépréciation du kip</strong></p>
<p><strong>► Brésil : proposition de réforme du système des retraites présentée au Parlement</strong></p>
<p><strong>► Point Marchés</strong></p>
<p> </p>
<p><strong><img class="sans-marge" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" title="image fash conjoncture " src="/Articles/871bc78c-57c4-486e-933a-70bf6e017094/images/babd4c2e-2057-4334-9982-7910d19ee0c8" alt="image flash conjoncture " /></strong></p>
</div>f41463df-f37e-438e-ae47-344fb3fda119Brèves économiques de Tunisie et de Libye - Semaine du 14 décembre au 20 décembre 2018Tunisie· Le déficit commercial s’est accru de +20,7% entre janvier et novembre 2018 à prix courants et en glissement annuel, en lien avec le creusement du déficit de la balance énergétique (+46,6% sur la période).· Les séances plénières de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) se déroulant cette semaine ont été reportées à janvier 2019.· L’Arabie Saoudite prête 830 millions de dollars US à la Tunisie.· La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) approuve sa nouvelle stratégie pays pour la Tunisie.· Les cinémas Pathé Gaumont inaugureront samedi 22 décembre 2018 le premier multiplexe tunisien.Libye· Les revenus issus des douanes sur les 11 premiers mois de l’année 2018 sont très inférieurs à l’objectif fixé pour l’année entière. · Le Conseil Présidentiel alloue 1 milliard de dinars libyens pour la mise en place d’importants projets de développement dans le sud du pays. 2018-12-21T00:00:00+01:00<div>
<table cellspacing="0" cellpadding="0" align="center">
<tbody>
<tr>
<td align="left" valign="top">
<p><strong><em><span style="text-decoration: underline;">Tunisie</span></em></strong></p>
<p>· <em>Le déficit commercial s’est accru de +20,7% entre janvier et novembre 2018 à prix courants et en glissement annuel, en lien avec le creusement du déficit de la balance énergétique (+46,6% sur la période).</em></p>
<p>· <em>Les séances plénières de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) se déroulant cette semaine ont été reportées à janvier 2019.</em></p>
<p>· <em>L’Arabie Saoudite prête 830 millions de dollars US à la Tunisie.</em></p>
<p>· <em>La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) approuve sa nouvelle stratégie pays pour la Tunisie.</em></p>
<p>· <em>Les cinémas Pathé Gaumont inaugureront samedi 22 décembre 2018 le premier multiplexe tunisien.</em></p>
<p><strong><em><span style="text-decoration: underline;">Libye</span></em></strong></p>
<p>· <em>Les revenus issus des douanes sur les 11 premiers mois de l’année 2018 sont très inférieurs à l’objectif fixé pour l’année entière. </em></p>
<p><em>· Le Conseil Présidentiel alloue 1 milliard de dinars libyens pour la mise en place d’importants projets de développement dans le sud du pays.</em></p>
</td>
</tr>
</tbody>
</table>
</div>
<p><em> </em></p>ced30f7b-7644-4e85-a161-1b26171cb8acFlash conjoncture Pays émergents - Baisse des investissements publics en Turquie en 2019Selon les données publiées par l’Agence de la stratégie et du budget, les investissements publics en Turquie diminueront de 36 % en 2019 par rapport à 2018, soit une contraction plus importante que lors de la crise de 2001 (−22 %). Selon les objectifs de la Présidence, les investissements publics diminueront de 50 % pour la santé, 47 % pour l’industrie manufacturière, 45 % pour le tourisme, 42 % pour l’agriculture, 39 % pour l’éducation ainsi que le transport, 36 % pour l’industrie minière et 33 % pour les autres services. L’énergie est le seul secteur qui prévoit une hausse pour ses investissements (+11,4 %). Par ailleurs, le taux d’utilisation des capacités du secteur manufacturier a fortement baissé en novembre (−5,8 % en glissement annuel), pour s’établir à 74,1 %, soit le niveau le plus bas de ces 44 derniers mois. À lire aussi cette semaine :► Ukraine : adoption du projet de loi sur le budget 2019► Tunisie : léger ralentissement de l’activité au T3► Inde : baisse de l2018-11-30T00:00:00+01:00<p style="text-align: justify;"><strong>Selon les données publiées par l’Agence de la stratégie et du budget, les investissements publics en Turquie diminueront de 36 % en 2019 par rapport à 2018, soit une contraction plus importante que lors de la crise de 2001 (−22 %). </strong>Selon les objectifs de la Présidence, les investissements publics diminueront de 50 % pour la santé, 47 % pour l’industrie manufacturière, 45 % pour le tourisme, 42 % pour l’agriculture, 39 % pour l’éducation ainsi que le transport, 36 % pour l’industrie minière et 33 % pour les autres services. L’énergie est le seul secteur qui prévoit une hausse pour ses investissements (+11,4 %). Par ailleurs, <strong>le taux d’utilisation des capacités du secteur manufacturier a fortement baissé en novembre</strong> (−5,8 % en glissement annuel), pour s’établir à 74,1 %, soit le niveau le plus bas de ces 44 derniers mois.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><strong>À lire aussi cette semaine :</strong></p>
<p style="text-align: justify;">► Ukraine : adoption du projet de loi sur le budget 2019</p>
<p style="text-align: justify;">► Tunisie : léger ralentissement de l’activité au T3</p>
<p style="text-align: justify;">► Inde : baisse de la croissance au T3</p>
<p style="text-align: justify;">► Brésil : hausse de la croissance au T3</p>
<p style="text-align: justify;">► Russie : émission d’un Eurobond</p>bff5deab-56b7-4ed1-a601-4193e949f9d9Flash conjoncture Pays émergents - Forte hausse de l'inflation au BrésilL’inflation brésilienne a atteint 4,4 % en glissement annuel en juin soit son plus haut niveau depuis mars 2017, après 2,9 % en mai. L’inflation se trouvait légèrement en-deçà de la borne inférieure de la cible de la Banque centrale (4,5 % ± 1,5 pt) depuis le mois de mai 2017. En variation mensuelle, l’indice des prix a progressé de 1,3 % sur le mois (après +0,4 % en mai) soit le plus fort taux enregistré depuis janvier 2016. Cette forte hausse de l’inflation en juin s’explique en grande partie par la grève des transporteurs routiers ayant sévi à la fin du mois de mai et provoqué une hausse significative des prix des produits alimentaires, des carburants et de l’électricité. Les groupes alimentation et boissons (+2,0 % en v.m après 0,3 % en mai), habitation (+2,5 % après +0,8 %) et transports (+1,6 % après +0,4 %) expliquent ainsi plus de 90 % de la hausse de l’indice en juin. Selon le consensus de marché de la Banque centrale, l’inflation s’établirait désormais à 4,2 % fin 2018, con2018-07-13T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;"><strong>L’inflation brésilienne a atteint 4,4 % en glissement annuel en juin soit son plus haut niveau depuis mars 2017, après 2,9 % en mai. </strong>L’inflation se trouvait légèrement en-deçà de la borne inférieure de la cible de la Banque centrale (4,5 % ± 1,5 pt) depuis le mois de mai 2017. En variation mensuelle, l’indice des prix a progressé de 1,3 % sur le mois (après +0,4 % en mai) soit le plus fort taux enregistré depuis janvier 2016. Cette forte hausse de l’inflation en juin s’explique en grande partie par la grève des transporteurs routiers ayant sévi à la fin du mois de mai et provoqué une hausse significative des prix des produits alimentaires, des carburants et de l’électricité. Les groupes alimentation et boissons (+2,0 % en v.m après 0,3 % en mai), habitation (+2,5 % après +0,8 %) et transports (+1,6 % après +0,4 %) expliquent ainsi plus de 90 % de la hausse de l’indice en juin. Selon le consensus de marché de la Banque centrale, l’inflation s’établirait désormais à 4,2 % fin 2018, contre 3,5 % attendu avant la grève.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p><strong>À lire aussi cette semaine :</strong></p>
<p>► Venezuela : poursuite de la crise économique</p>
<p>► Tunisie : décaissement d’une tranche FMI et octroi de prêts de la Banque Mondiale</p>
<p>► Ukraine : hausse du taux directeur</p>
<p>► Qatar : hausse de l’excédent de la balance courante</p>
<p>► Point marchés financiers émergents</p>d8eda2e7-e9ce-421b-87c2-466fe3770bb7Flash conjoncture Pays émergents - croissance turque toujours dynamique au T4Au 4e trimestre 2017, le PIB turc a progressé de +7,3 % en glissement annuel après +11,4 % au 3e trimestre, portant la croissance annuelle 2017 à +7,4 %, au-dessus des attentes des prévisionnistes, et après +3,2 % en 2016.Le déficit courant s’est fortement creusé au T4 pour atteindre 7 % du PIB et s’établit à 5,6 % du PIB sur l’année 2017. La croissance au T4 a continué de bénéficier d’effets de base favorables alors que la croissance au 2nd semestre 2016 avait été affectée par une tentative de coup d’état. La consommation privée a été le principal contributeur à la croissance (+4,1 pt) et l’investissement est resté dynamique (+1,8 pt) tandis que la forte progression des importations a conduit à une contribution négative des exportations nettes (−3,1 pt). En rythme trimestriel, la croissance s’est élevée à +1,8 % après +1,3 % au T3. Toutes les composantes du PIB ont accéléré, en particulier la consommation publique (+6,5 % après −0,1 %) et les importations (+8,4 % après +4,6 %), à l’2018-03-30T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;"><strong>Au 4<sup>e</sup> trimestre 2017, le PIB turc a progressé de +7,3 % en glissement annuel après +11,4 % au 3<sup>e</sup> trimestre, portant la croissance annuelle 2017 à +7,4 %, au-dessus des attentes des prévisionnistes, et après +3,2 % en 2016.</strong> <strong>Le déficit courant s’est fortement creusé au T4 pour atteindre 7 % du PIB et s’établit à 5,6 % du PIB sur l’année 2017. </strong>La croissance au T4 a continué de bénéficier d’effets de base favorables alors que la croissance au 2<sup>nd</sup> semestre 2016 avait été affectée par une tentative de coup d’état. La consommation privée a été le principal contributeur à la croissance (+4,1 pt) et l’investissement est resté dynamique (+1,8 pt) tandis que la forte progression des importations a conduit à une contribution négative des exportations nettes (−3,1 pt). En rythme trimestriel, la croissance s’est élevée à +1,8 % après +1,3 % au T3. Toutes les composantes du PIB ont accéléré, en particulier la consommation publique (+6,5 % après −0,1 %) et les importations (+8,4 % après +4,6 %), à l’exception de l’investissement qui s’est contracté (−1,2 % après +4,5 %).</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p><strong>À lire aussi cette semaine :</strong></p>
<p>► Moyen-Orient : hausse des taux directeurs</p>
<p>► Tunisie : validation de la 2<sup>e</sup> revue du programme d’aide</p>
<p>► Ghana : baisse du taux directeur</p>
<p>► Point marchés financiers émergents </p>46262812-2460-4189-b8cc-7bceed1650a3Flash conjoncture Pays émergents - nouveau recul de l'inflation au NigériaL’inflation nigériane s’est établie à 14,3 % en glissement annuel en février (contre 15,1 % au mois de janvier) selon le Bureau national de la statistique (NBS), soit son 13e recul successif en g.a. Cette tendance baissière s’explique principalement par la politique monétaire restrictive mise en place par les autorités depuis 2016. Cette diminution s’est accentuée ces derniers mois grâce au recul de l’inflation alimentaire (+17,6 % en février après 18,9 % en janvier), qui pèse plus de la moitié de l’indice total. Malgré ce recul, l’inflation totale reste supérieure à l’objectif du gouvernement (6-9 %). Le gouverneur de la Banque centrale a annoncé en décembre 2017 son intention de baisser le taux directeur une fois que le taux d’inflation atteindra 12 %. Le prochain comité de politique monétaire devrait se tenir la première semaine d’avril au plus tard. À lire aussi cette semaine :► Venezuela : dégradation de la notation de PDVSA► Tunisie : dégradation de la note souveraine2018-03-16T00:00:00+01:00<p style="text-align: justify;"><strong>L’inflation nigériane s’est établie à 14,3 % en glissement annuel en février (contre 15,1 % au mois de janvier) selon le Bureau national de la statistique (NBS), soit son 13<sup>e</sup> recul successif en g.a. </strong>Cette tendance baissière s’explique principalement par la politique monétaire restrictive mise en place par les autorités depuis 2016. Cette diminution s’est accentuée ces derniers mois grâce au recul de l’inflation alimentaire (+17,6 % en février après 18,9 % en janvier), qui pèse plus de la moitié de l’indice total. Malgré ce recul, l’inflation totale reste supérieure à l’objectif du gouvernement (6-9 %). Le gouverneur de la Banque centrale a annoncé en décembre 2017 son intention de baisser le taux directeur une fois que le taux d’inflation atteindra 12 %. Le prochain comité de politique monétaire devrait se tenir la première semaine d’avril au plus tard.</p>
<p> </p>
<p><img style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" title="Inflation nigériane" src="/Articles/46262812-2460-4189-b8cc-7bceed1650a3/images/6ce36f9a-35cf-4675-8d4b-a0a1bd0862b4" alt="Inflation nigériane" width="441" height="286" /></p>
<p><strong>À lire aussi cette semaine :</strong></p>
<p>► Venezuela : dégradation de la notation de PDVSA</p>
<p>► Tunisie : dégradation de la note souveraine</p>
<p>► Thaïlande : croissance vigoureuse en 2017</p>
<p>► Point marchés financiers émergents </p>f8618ffc-91d6-49bd-b148-6f600686743fFlash conjoncture Pays émergents - hausse de la croissance sud-africaine en 2017En 2017, la croissance sud-africaine s’est élevée à +1,3 % (après +0,6 % en 2016). La croissance du PIB de +3,1 % en g.a. au T4 a confirmé le rebond de l’activité grâce au dynamisme du secteur agricole, après deux années de sécheresse, et au rebond dans le secteur minier. Du côté de la demande, la croissance a largement été soutenue par la consommation des ménages (+3,6 % en g.a. au T4), dont l’endettement a diminué en 2017, et la reprise de l’investissement en fin d’année (+7,4 % en g.a. au T4). Cette progression de l’activité intervient alors que le président par intérim, Cyril Ramaphosa, a remanié son gouvernement et présenté un budget maitrisé. En 2018, la croissance du PIB s’élèverait à +1,5 % selon les autorités sous l’hypothèse d’une augmentation de l’investissement privé. Néanmoins, les prévisions de croissance demeurent nettement inférieures à l’objectif de +5 % à +5,5 % du National Development Plan nécessaire pour améliorer la situation sociale et, dans une moindre mesure, 2018-03-09T00:00:00+01:00<p style="text-align: justify;"><strong>En 2017, la croissance sud-africaine s’est élevée à +1,3 % (après +0,6 % en 2016).</strong> La croissance du PIB de +3,1 % en g.a. au T4 a confirmé le rebond de l’activité grâce au dynamisme du secteur agricole, après deux années de sécheresse, et au rebond dans le secteur minier. Du côté de la demande, la croissance a largement été soutenue par la consommation des ménages (+3,6 % en g.a. au T4), dont l’endettement a diminué en 2017, et la reprise de l’investissement en fin d’année (+7,4 % en g.a. au T4). Cette progression de l’activité intervient alors que le président par intérim, Cyril Ramaphosa, a remanié son gouvernement et présenté un budget maitrisé. En 2018, la croissance du PIB s’élèverait à +1,5 % selon les autorités sous l’hypothèse d’une augmentation de l’investissement privé. Néanmoins, les prévisions de croissance demeurent nettement inférieures à l’objectif de +5 % à +5,5 % du <em>National Development Plan</em> nécessaire pour améliorer la situation sociale et, dans une moindre mesure, à la croissance démographique (+1,6 %).</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p><img style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" title="Croissance du PIB en Afrique du Sud" src="/Articles/f8618ffc-91d6-49bd-b148-6f600686743f/images/409fe2e3-ffde-4492-93a8-999c8b12a100" alt="Croissance du PIB en Afrique du Sud" width="437" height="280" /></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p><strong>À lire aussi cette semaine :</strong></p>
<p>► Turquie : dégradation de la note souveraine</p>
<p>► Tunisie : resserrement de la politique monétaire</p>
<p>► Point marchés financiers émergents </p>023de219-1db2-4485-92a9-b44e9e2f078bActions des bailleurs multilatéraux en Tunisie (janvier 2018)Présentation de l'action des bailleurs multilatéraux en soutien à la Tunisie, au sein des instances européennes et internationales.2018-01-22T00:00:00+01:00<p>Présentation de l'action des bailleurs multilatéraux en soutien à la Tunisie, au sein des instances européennes et internationales.</p>66de426c-1f95-489d-8d02-918fccbdfab0Situation économique et financière Tunisie (janvier 2018)L’économie tunisienne présente, sept ans après le déclenchement de la révolution, de nombreuses vulnérabilités qui pèsent sur sa croissance. Fortement marquée par l’impact des attentats de 2015, la croissance tunisienne devrait enregistrer un rebond d’environ 2% en 2017 pour approcher 3% en 2018. Le déficit budgétaire est toujours un point d’attention renforcé, tout comme celui de la balance des transactions courantes qui exerce de fortes pressions sur le dinar. Déficit budgétaire chronique et forte dépréciation du dinar alimentent la forte augmentation de la dette publique qui devrait atteindre 70% du PIB en 2017, contre 40% en 2010. Il devient urgent, dans un contexte social difficile, d’adopter et de rapidement mettre en œuvre les réformes identifiées de longue date, pour relancer la croissance.2018-01-22T00:00:00+01:00<p><em>L’économie tunisienne présente, sept ans après le déclenchement de la révolution, de nombreuses vulnérabilités qui pèsent sur sa croissance. Fortement marquée par l’impact des attentats de 2015, la croissance tunisienne devrait enregistrer un rebond d’environ 2% en 2017 pour approcher 3% en 2018. Le déficit budgétaire est toujours un point d’attention renforcé, tout comme celui de la balance des transactions courantes qui exerce de fortes pressions sur le dinar. Déficit budgétaire chronique et forte dépréciation du dinar alimentent la forte augmentation de la dette publique qui devrait atteindre 70% du PIB en 2017, contre 40% en 2010. Il devient urgent, dans un contexte social difficile, d’adopter et de rapidement mettre en œuvre les réformes identifiées de longue date, pour relancer la croissance.</em></p>825994ea-67ce-482b-b2fb-203f96a8e27fLes relations bilatérales entre la France et la Tunisie (janvier 2018)La France entretient avec la Tunisie des relations économiques privilégiées, en étant à la fois son premier partenaire commercial (accueillant en 2016 environ 30% des exportations tunisiennes et fournissant 16% des importations du pays) et son premier fournisseur d’IDE. Alors que la balance commerciale tunisienne est déficitaire, la France enregistre un déficit commercial bilatéral avec le pays. Par ailleurs, la France reste un investisseur de premier plan dans le pays (second en stock, premier en flux depuis la révolution), en étant une référence dans les secteurs industriels et dans les services, employant plus de 135 000 personnes. L’avenir des relations économiques bilatérales dépend désormais de la capacité de la Tunisie à renforcer l’attractivité de son territoire pour les investisseurs dans les secteurs industriels matures, comme dans les secteurs d’avenir – avec en filigrane le défi de l’évolution du régime totalement exportateur et l’opportunité à saisir des négociations de 2018-01-22T00:00:00+01:00<p><em>La France entretient avec la Tunisie des relations économiques privilégiées, en étant à la fois son premier partenaire commercial (accueillant en 2016 environ 30% des exportations tunisiennes et fournissant 16% des importations du pays) et son premier fournisseur d’IDE. Alors que la balance commerciale tunisienne est déficitaire, la France enregistre un déficit commercial bilatéral avec le pays. Par ailleurs, la France reste un investisseur de premier plan dans le pays (second en stock, premier en flux depuis la révolution), en étant une référence dans les secteurs industriels et dans les services, employant plus de 135 000 personnes. L’avenir des relations économiques bilatérales dépend désormais de la capacité de la Tunisie à renforcer l’attractivité de son territoire pour les investisseurs dans les secteurs industriels matures, comme dans les secteurs d’avenir – avec en filigrane le défi de l’évolution du régime totalement exportateur et l’opportunité à saisir des négociations de l’ALECA.</em></p>21a73a96-3c20-4f16-8cfd-7e3ba7515672L'engagement financier de la France en soutien à la Tunisie (janvier 2018) Depuis la révolution de 2011, la France a manifesté un soutien constant et indéfectible en faveur de la consolidation de la transition en Tunisie. Ce soutien s’est traduit par des engagements financiers ambitieux. Depuis 2011, la France a engagé plus de 2 Mds€ de financements nouveaux. Avec près de 45% des versements, la France reste, de loin, le premier fournisseur d’APD bilatérale à destination de la Tunisie – financements principalement mis en œuvre par l’AFD sous la forme de prêts à des conditions très avantageuses. L’effort financier de la France doit aussi être apprécié à l’aune de sa contribution au budget de l’UE qui reste le premier pourvoyeur d’aide multilatérale à la Tunisie. Enfin, la France est aussi très investie pour soutenir la Tunisie au sein des IFIs.2018-01-22T00:00:00+01:00<p><em> Depuis la révolution de 2011, la France a manifesté un soutien constant et indéfectible en faveur de la consolidation de la transition en Tunisie. Ce soutien s’est traduit par des engagements financiers ambitieux. Depuis 2011, la France a engagé plus de 2 Mds€ de financements nouveaux. Avec près de 45% des versements, la France reste, de loin, le premier fournisseur d’APD bilatérale à destination de la Tunisie – financements principalement mis en œuvre par l’AFD sous la forme de prêts à des conditions très avantageuses. L’effort financier de la France doit aussi être apprécié à l’aune de sa contribution au budget de l’UE qui reste le premier pourvoyeur d’aide multilatérale à la Tunisie. Enfin, la France est aussi très investie pour soutenir la Tunisie au sein des IFIs.</em></p>0ccf3dce-9e09-4232-9817-925084c3c930Le secteur du tourisme en Tunisie (janvier 2018)En 2017, on a observé une nette reprise de la fréquentation touristique en Tunisie (7 M de touristes, en augmentation de 23% par rapport à 2016), et notamment du tourisme européen, porté par les marchés français, allemand et belge. La France est de nouveau le premier pourvoyeur de touristes européens, et le troisième au niveau mondial, derrière l’Algérie et la Libye. Cette reprise est permise par l’amélioration du climat sécuritaire renforcée par la dévaluation du dinar qui affecte positivement la compétitivité de la destination. Plusieurs opérateurs internationaux ont annoncé leur retour ou leur volonté de renforcer leurs activités dans le pays, ce qui constitue un signal extrêmement positif pour la saison 2018. Cependant, le secteur reste sinistré, avec un besoin urgent de réformes et de diversification. Le gouvernement tunisien doit donc approfondir sa politique de restructuration, afin de procéder à une montée en gamme et retrouver un niveau de recettes en devise similaire à ceux2018-01-22T00:00:00+01:00<p><em>En 2017, on a observé une nette reprise de la fréquentation touristique en Tunisie (7 M de touristes, en augmentation de 23% par rapport à 2016), et notamment du tourisme européen, porté par les marchés français, allemand et belge. La France est de nouveau le premier pourvoyeur de touristes européens, et le troisième au niveau mondial, derrière l’Algérie et la Libye. Cette reprise est permise par l’amélioration du climat sécuritaire renforcée par la dévaluation du dinar qui affecte positivement la compétitivité de la destination. Plusieurs opérateurs internationaux ont annoncé leur retour ou leur volonté de renforcer leurs activités dans le pays, ce qui constitue un signal extrêmement positif pour la saison 2018. Cependant, le secteur reste sinistré, avec un besoin urgent de réformes et de diversification. Le gouvernement tunisien doit donc approfondir sa politique de restructuration, afin de procéder à une montée en gamme et retrouver un niveau de recettes en devise similaire à ceux observés avant la crise.</em></p>