Trésor-Info - Publications de la direction générale du Trésor - taxeFlux de publication de la direction générale du Trésor - taxeFluxArticlesTag-taxeCopyright 20242023-09-25T00:00:00+02:00/favicon.pngDirection générale du Trésorhttps://localhost/sitepublic/contact@dgtresor.gouv.fr59612f20-6e76-426e-b9be-f3500ad7dc90Trésor - Eco n°333La fiscalité "duale" en vigueur en Suède.2023-09-25T00:00:00+02:00<p><img class="marge" src="/Articles/59612f20-6e76-426e-b9be-f3500ad7dc90/images/7504b42d-8abf-433d-8305-13d2dbdd372f" alt="bandeau TE" /></p>d5b796c8-d7d0-463f-bdaf-4086600d0fa9Brèves de l'ASEAN semaine 21(2022)FAITS SAILLANTS: Indonésie : taux directeurs inchangés mais hausse du ratio de réserves obligatoires | Singapour : croissance de 3,7% en g.a. au T1 2022 | Vietnam : hausse des créances douteuses au T12022-05-27T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;"><img class="marge" title="e" src="/Articles/d5b796c8-d7d0-463f-bdaf-4086600d0fa9/images/e25c662c-23f6-48f9-aeb8-24f0c6d10854" alt="e" width="833" height="389" /></p>
<p style="text-align: justify;"><img class="marge" title="c" src="/Articles/d5b796c8-d7d0-463f-bdaf-4086600d0fa9/images/592f19ca-7244-440e-944f-b1357eb61f8d" alt="c" width="823" height="222" /></p>
<blockquote>
<p style="text-align: justify;">Région</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>7 pays de l’ASEAN prêts à rejoindre l’Indo-Pacific Economic Framework (IPEF) lancé par les Etats-Unis</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le président américain Joe Biden a annoncé le lancement d'un nouveau cadre économique pour l’Indopacifique (IPEF). 13 pays représentant 40% du PIB mondial y sont associés : les États-Unis, l’Australie, l’Inde, le Japon, la Corée du Sud, la Nouvelle-Zélande, ainsi que 7 pays de l’ASEAN (Brunei, Indonésie, Malaisie, Philippines, Singapour, Thaïlande et Vietnam). Le partenariat n’est pas conçu comme un accord de libre-échange mais vise davantage d'intégration entre les pays membres dans 4 domaines clés : (i) le commerce et l'économie numérique, (ii) les chaînes d'approvisionnement, (iii) les énergies vertes, la décarbonation et les infrastructures, ainsi que (iv) la lutte contre la corruption.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>45 ans de la coopération UE-ASEAN</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La délégation de l’Union europénne (UE) pour l’ASEAN a publié son rapport annuel sur la coopération entre UE-ASEAN et sur la coopération bilatérale entre l’UE et les pays membres de l’ASEAN. Dans cette 7<sup>ème</sup> édition du « Blue Book » est rappelée l’importance du partenariat entre les deux blocs, à l’œuvre depuis 45 ans et élévé en décembre 2020 au rang de partenariat stratégique. En 2021, l’ASEAN était le 3<sup>ème</sup> partenaire commercial de l’UE après la Chine et les Etats-Unis, avec des échanges commerciaux d’un montant de 215,9 Mds EUR pour les marchandises et 82,4 Mds EUR pour les services. Les exportations de l’UE vers l’ASEAN se sont élevées à 79,7 Mds EUR en 2021 tandis que les importations de l’UE en provenance de l’ASEAN ont atteint 136,1 Mds EUR. L’UE était par ailleurs la 3<sup>ème</sup> source d’investissements directs étrangers (IDE) dans la région en 2020.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>132 M USD pour un corridor économique régional en Asie du Sud-Est</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le projet « Connectivité et Corridor économique régional en Asie du Sud-Est » (132 M USD) destiné à améliorer la connectivité des transports résilients au changement climatique et le commerce régional, a été approuvé par la Banque mondiale. En complément du Plan Connectivité de l’ASEAN, ce projet contribuera à créer un corridor est-ouest au nord du Laos, ayant vocation à améliorer la connexion avec la Thaïlande et le Vietnam via la construction et la rénovation de routes et le développement de ports secs notamment. Ce projet devrait être terminé en mai 2028.</p>
<blockquote>
<p style="text-align: justify;">Indonésie</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Sorties nettes de capitaux mais léger excédent courant au T1</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Au T1 2022, la balance courante a été très légèrement excédentaire de 0,2 Md USD (0,07% du PIB), l’excédent commercial faisant plus que compenser les sorties liées aux services. Le compte de capital et financier est quant à lui négatif de 1,7 Md USD, avec notamment des entrées nettes d’IDE (4,5 Mds USD) et des sorties nettes d’investissements de portefeuille (2,9 Mds USD). En avril, l’excédent commercial a atteint le montant record de 7 Mds USD, avec 27,3 Mds USD d’exportations (+48% en g.a.) pour 19,8 Mds USD d’importations (+22%).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>La banque centrale maintient son taux directeur et restreint la liquidité</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La banque centrale (BI) a annoncé le maintien de son taux reverse repo à 7 jours à 3,5%, du taux de prêt à 4,25% et du taux de dépôt à 2,75%. Elle a néanmoins décidé de restreindre la liquidité en accélérant la hausse du ratio de réserves obligatoires (RRR) déjà annoncée : le RRR passe de 5% à 6% au 1<sup>er</sup> juin, à 7,5% au 1<sup>er</sup> juillet et 9% au 1<sup>er</sup> septembre. Dans son communiqué, la BI rappelle que ses décisions ne sont pas uniquement déterminées par la maîtrise de l’inflation mais par l’objectif d’une stabilité, interne et externe, de la monnaie. Concernant l’inflation, le gouverneur a indiqué qu’elle pourrait excéder légèrement la cible (2%-4%) en 2022, avant d’y revenir en 2023. La prévision de croissance de la BI est de 4,5%-5,3% pour 2022. Pour 2023, la ministre des Finances prévoit une croissance de 5,3-5,9%.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Emission record d’obligations sukuk pour 3,25 Mds USD</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le 26 mai, le gouvernement indonésien a procédé à une émission d’obligations islamiques « sukuk » de 3,25 Mds USD, la plus importante au monde selon le ministère des Finances. Cette émission a été notée BBB par Fitch, comme pour les émissions souveraines « traditionnelles ». Fitch note que certains aspects de la transaction seront gouvernés par la loi britannique et d’autres par la loi indonésienne. L’émission est partagée entre obligations sukuk à 5 ans (coupon de 4,4%) et 10 ans (coupon de 4,7%).</p>
<blockquote>
<p style="text-align: justify;">Malaisie</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Déploiement de la 5G : valse-hésitation jusqu’au 30 juin ?</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le gouvernement malaisien a fait le choix d’un réseau 5G unique déployé par une entreprise publique dépendant du ministère des Finances (DNB), en attribuant le contrat à Ericsson. Espérant ainsi optimiser le coût de l’infrastructure et louer ses capacités à des tarifs affichés comme favorables, les autorités font face à une fronde de 4 des principaux exploitants de téléphonie mobile (Axiata-Celcom, Digi, Maxis et U Mobile). Ils souhaiteraient avoir le contrôle de DNB et réclament plus de transparence sur les tarifs. Seuls 2 entreprises avaient accepté ce modèle. Le gouvernement a mis la pression et Axiata-Celcom vient d’annoncer son souhait de respecter la date du 30 juin pour signer avec DNB.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>La Malaisie parmi les destinations prisées par les investisseurs internationaux</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La dernière étude « HSBC Navigator: SEA in focus » a interrogé près de 1 600 entreprises de 6 grandes économies (Allemagne, Chine, Etats-Unis, France, Inde et Royaume-Uni), dont 32% déjà présentes en Malaisie. Elle indique que 41% des entreprises chinoises prévoient de développer leurs activités en Malaisie, contre 29% pour les indiennes et 24% pour les américaines. Plusieurs d’entre elles – dont Intel, Insulet, Ferrotec, Amazon Web Service – ont annoncé d’importants investissements. Par contraste, les entreprises européennes ne sont pas citées, même si plusieurs d’entre elles ont récemment annoncé d’importants investissements (dont l’allemande Infineon ou l’autrichienne AT&S).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le marché automobile rattrapé par les difficultés d’approvisionnement</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le marché automobile malaisien est généralement dynamique. Il s’appuie sur de nombreuses implantations de constructeurs étrangers (japonais et européens en particulier) et sur deux marques nationales, Proton et Perodua. Ces deux dernières développent en réalité peu de modèles, mais vendent des véhicules inspirés de modèles étrangers – japonais pour l’essentiel – et localisés. Proton est même désormais détenu à 51% par le chinois Geely (qui possède également Volvo Cars). Alors que la croissance des ventes s’établissait à près de 14% au cours des six mois précédents, elles ont fléchi de 23% en avril et devraient subir les contraintes liées à la pénurie de puces jusqu’à la fin de l’année.</p>
<blockquote>
<p style="text-align: justify;">Singapour</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Confirmation du ralentissement de la croissance au premier trimestre</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Dans son dernier rapport trimestriel, le ministère du Commerce et de l’Industrie (MTI) a mis à jour les chiffres du PIB pour le T1 2022, pour lequel la croissance a atteint +3,7% en glissement annuel (contre +3,4% selon la 1<sup>ère</sup> estimation et +6,1% au trimestre précédent). Le MTI a par ailleurs maintenu sa prévision de croissance de « 3 à 5% » sur l’année. Au vu des effets de la guerre en Ukraine sur la demande extérieure, les autorités s’attendent néanmoins à ce que la croissance atteigne la borne inférieure de la fourchette. Les analystes de DBS maintiennent également leur prévision de croissance à 3,5%. D’après la banque singapourienne, la croissance continuerait de ralentir au T2 et l’éventualité d’une baisse séquentielle ne doit pas être écartée.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Inflation sous-jacente de 3,3% en avril, au plus haut depuis 2012</strong></p>
<p style="text-align: justify;">L'inflation sous-jacente (qui exclut le logement et les transports privés) a bondi à 3,3% en glissement annuel en avril, contre 2,9% en mars, en raison de la hausse des prix de l’énergie et des produits alimentaires. C'est le taux le plus élevé enregistré dans la cité-Etat depuis janvier 2012, lorsque l'inflation sous-jacente s'était établie à 3,5%, selon le communiqué conjoint de l'Autorité monétaire de Singapour (MAS) et du ministère du Commerce et de l'Industrie (MTI). L'indice global des prix à la consommation atteint 5,4% en glissement annuel en avril, comme en mars. La MAS et le MTI ont souligné la persistance des pressions inflationnistes externes, notamment la hausse du coût des matières premières ainsi que les perturbations des chaînes d’approvisionnement provoquées par le conflit en Ukraine et la crise sanitaire.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Conférence France-Singapour sur la finance verte</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le Service économique régional de Singapour a organisé le 24 mai, en partenariat avec l’Autorité monétaire de Singapour (MAS), la Banque de France et ESSEC Business School, une conférence dédié à la finance verte. Introduite par une discussion pré-enregistrée entre Ravi Menon, directeur général de la MAS, et François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, la conférence s’est articulée autour de trois panels des acteurs publics et privés de la finance durable sur (i) l’impact de la biodiversité sur le secteur économique et financier ; (ii) le rôle des FinTech vertes dans la transformation du secteur ; (iii) la réglementation et les incitations visant à favoriser la transition verte.</p>
<blockquote>
<p style="text-align: justify;">Vietnam </p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>L’objectif de croissance de 6 à 6,5% en 2022 sera difficile à atteindre</strong></p>
<p style="text-align: justify;">L'objectif de 6 à 6,5% de croissance en 2022 constitue un défi en raison de la hausse de l'inflation et des perturbations des chaînes d'approvisionnement, selon le vice-Premier ministre, Le Van Thanh. Le dông vietnamien devrait être affaibli par la hausse de l'inflation et des taux américains, la crise prolongée entre la Russie et l'Ukraine et la flambée des prix à l'importation. De plus, le gouvernement se dit préoccupé par les risques croissants liés aux marchés des actions, des obligations d’entreprise et de l’immobilier, ou encore les risques de pénurie d’électricité cet été en raison des retards observés dans les projets d’investissement publics mais aussi en raison de la pénurie de charbon.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Aide aux entreprises : nouveau soutien pour le paiement des intérêts</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Dans le cadre du plan de relance économique 2022-2023, le gouvernement a adopté un nouveau décret de soutien financier aux entreprises, entreprises familiales et coopératives. Le décret prévoit une aide pour le paiement des taux d’intérêt, à hauteur de 2% du solde du prêt. La mesure, financée par le budget de l’État, s'applique aux prêts conclus par les banques commerciales entre le 1 janvier 2022 et le 31 décembre 2023. Le soutien cessera à la fin de l'année prochaine ou lorsque le fonds de financement, doté d’environ 1,7 Md USD, sera épuisé.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>La SBV alerte sur la hausse des créances douteuses</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La banque centrale du Vietnam (SBV) met en garde contre l'augmentation des créances douteuses. Selon elle, l'épidémie de Covid-19 a posé d'importants obstacles à la gestion des prêts non performants et à l'intégrité des opérations bancaires. Au 31 mars 2022, le solde des créances douteuses de 27 banques nationales aurait augmenté de 11% par rapport à décembre 2021. La SBV compte également renforcer son contrôle sur le manque de transparence dans les activités des établissements de crédits, notamment le financement des projets de construction build-transfer-operate (BOT).</p>
<blockquote>
<p style="text-align: justify;">Thaïlande</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Report de la taxe sur les transactions boursières</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le ministère des Finances a retardé une nouvelle fois la mise en place d’une taxe supplémentaire de 0,1% sur les transactions boursières prévue cette année. Cette mesure devait ainsi venir s’ajouter à une taxe connexe préexistante et porter le taux général à 0,11%. Ce report devrait durer jusqu’à ce que les conditions économiques soient plus favorables, le conflit en Ukraine entraînant actuellement une inflation élevée (hausse des prix de l’énergie et alimentaires). Ce recul s’expliquerait aussi par la relative dépendance de l’économie thaïlandaise aux investissements de portefeuille étrangers (stock correspondant à environ 25% du PIB selon la Banque mondiale), dont les flux entrants ont atteint 113 Mds THB (3,4 Mds USD) au premier trimestre 2022.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Exonération fiscale pour les transferts de cryptomonnaies</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le gouvernement thaïlandais a pris la décision d’exonérer les transferts de cryptomonnaies de taxe sur la valeur ajoutée (TVA) jusqu’au 31 décembre 2023. Cette mesure fait suite à la décision prise en mars par le cabinet des ministres d’exempter de taxe le commerce d’actifs numériques et s’inscrit plus largement dans un plan visant à soutenir l’activité économique du pays en favorisant le développement de PME dans le secteur des nouvelles technologies. Selon les investisseurs spécialisés, cette exemption servira surtout à favoriser l’usage de la monnaie numérique de banque centrale qui pourrait être introduite en 2022, mais devrait avoir un impact limité sur les investissements en cryptomonnaies dont l’essor reste contraint par la taxation existante sur les plus-values pour ce type d’actifs.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Recouvrement des recettes publiques supérieur aux anticipations</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Les recettes perçues par le gouvernement au cours des sept premiers mois de l’année fiscale 2022 (octobre 2021 à septembre 2022) ont dépassé de 3,7% l’objectif initialement fixé. Les recettes nettes sur la période se sont ainsi élevées à 1 270 Mds THB (37 Mds USD), soit 45,8 Mds THB (1,3 Md USD) de plus que l’objectif initial. Dans le détail, le département des recettes fiscales a collecté environ 1 000 Mds THB (29 Mds USD) au cours de la période (+14,5% en g.a.), tandis que les recettes enregistrées par les services des accises et des douanes ont respectivement atteint 320 Mds THB (9 Mds USD, -3,3%) et 61,7 Mds THB (2 Mds USD, +4,8%). Cette augmentation globale des recettes publiques tiendrait à : (i) un recouvrement plus élevé de l'impôt sur le revenu des personnes physiques et des sociétés, (ii) la hausse du volume des produits importés, en lien avec la reprise économique en cours.</p>
<blockquote>
<p style="text-align: justify;">Philippines</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le secteur minier philippin encore peu propice aux investissements</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Les Philippines ont été classées 57<sup>èmes</sup> sur 84 juridictions (Etat, province ou pays) de l’Investment Attractiveness Index de l’institut Fraser. Cet indice, qui reflète les opportunités d’investissements dans le secteur minier, se base d’une part sur les dotations minières des différentes juridictions et d’autre part sur les politiques publiques autour de leur exploitation. Les Philippines occupent la 29<sup>ème</sup> place en matière de potentiel minier mais à la 83<sup>ème</sup> place en matière d’environnement politique. L’institut Fraser explique ce faible classement par les incertitudes sur les réglementations environnementales aux Philippines et l’instabilité politique. Néanmoins, le classement global des Philippines s’est amélioré depuis quelques années, passant de la 75<sup>ème</sup> place sur 91 en 2017 à la 65<sup>ème</sup> place en 2018 avant de se hisser désormais à la 57<sup>ème</sup> place.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Annonce de la nouvelle équipe économique</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Elu président des Philippines, Ferdinand Marcos Jr. a annoncé la nommination des membres de la nouvelle équipe économique, dont l’investiture est prévue le 30 juin prochain. L’actuel gouverneur de la banque centrale (BSP), Benjamin Diokno, qui avait été nommé gouverneur de l’année 2022 par le magazine « The Banker » sera le prochain secrétaire des Finances (DOF). Il avait occupé le poste de secrétaire du Budget (DBM) sous la présidence Duterte entre 2016 et 2019 et celle de Joseph Estrada de 1998 à 2001. C’est Felipe Medalla, membre du conseil monétaire de la BSP et ancien ministre du Planning socioéconomique, qui lui succédera à la banque centrale. Le ministère du Commerce et de l’Industrie (DTI) sera aux mains d’Alfredo Pascual, banquier et économiste, président de la Management Association of the Philippines (MAP), une influente association d’hommes d’affaires, et ancien président de l’une des universités les plus prestigieuses du pays (UP). Enfin le futur directeur de l’Autorité nationale de développement économique (NEDA) sera Arsenio Balicasan, qui occupait déjà ce poste entre 2012 et 2016 avant d’être nommé par B. S. Aquino III à la tête de la Commission de la concurrence des Philippines (PCC) nouvellement créée.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>77% des Philippins éligibles sont vaccinés</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Selon les données du Centre national d’opération de vaccination (NVOC), près de 77% des personnes éligibles (âgées de plus de 12 ans) sont entièrement vaccinées contre le Covid-19, soit un taux supérieur à l’objectif fixé par le gouvernement de 70% pour la fin juin 2022. Pour rappel, la campagne de vaccination avait commencé en mars 2021 de manière lente et difficile. Au premier juillet 2021, seulement 2,37% de la population était entièrement vaccinée. Aujourd’hui néanmoins, malgré la hausse des doses disponibles, les taux de vaccination restent très hétérogènes selon les régions du pays. Dans la région BARMM dans le sud du pays, seulement 50% de la population éligible l’est entièrement.</p>
<blockquote>
<p style="text-align: justify;">Cambodge</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>1,5 Md USD de l’UE pour le développement du Cambodge</strong></p>
<p style="text-align: justify;">L'Union européenne (UE) a décidé d’allouer 1,5 Md USD pour mettre en œuvre une stratégie conjointe en matière de coopération au développement pour le Cambodge de 2021 à 2027. La stratégie met l'accent sur le renforcement de la reprise socio-économique ainsi que sur les questions transversales (droits de l'Homme, inclusion, égalité des sexes, promotion des femmes et des jeunes, climat et soutenabilité environnementale). Le budget devrait également être utilisé pour soutenir l’économie numérique et aider le gouvernement à assurer la compatibilité et la durabilité des solutions TIC conformément aux normes et standards internationaux pertinents, en particulier en matière de protection des données.</p>
<blockquote>
<p style="text-align: justify;">Laos</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Prévision de croissance à 3,8% pour 2022 selon la Banque mondiale</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Après 2,5% en 2021, la Banque mondiale prévoit une croissance de 3,8% en 2022, à condition que la dette soit renégociée et que les mesures restrictives anti-Covid ne fassent pas leur retour. Alors que le Laos enregistre un excédent commercial et en dépit de la forte dépréciation du kip, l’écart entre le taux de change officiel dollar/kip et celui du marché parallèle a atteint 19%. Les autorités réfléchissent à une évolution du modèle économique du pays : lors d’un atelier « Diagnostic Trade Integration Study » avec le secteur privé et les partenaires de développement, le ministre de l’Economie et du Commerce a appelé à une diversification de l’économie. Si l’exploitation des ressources naturelles a été le moteur de la croissance ces 20 dernières années, cela a entraîné peu de création d’emploi et d’amélioration des conditions de vie des Laotiens.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Pénuries de carburant</strong></p>
<p style="text-align: justify;">PetroTrade, le deuxième importateur et distributeur de carburant du pays, appelle les Laotiens à ne pas céder à la panique, la situation actuelle n’étant pas considérée comme une crise. Le porte-parole de l’entreprise a indiqué que les comportements irresponsables, consistant à faire des réserves d’essences, n’amélioraient pas la situation. Une unité spéciale a été mise en place pour lutter contre la vente illégale de carburant au bord des routes. Le ministère de l’Industrie et du Commerce et l’Association laotienne du carburant invitent la population à éviter les trajets inutiles afin qu’il reste du carburant pour les agriculteurs. Dans certaines parties du pays, les achats de carburant sont limités à 20 litres par véhicule. Handicapés par le manque de carburant, les agriculteurs ont averti le gouvernement que la poursuite de la pénurie poussera à la hausse le prix des produits agricoles tandis que les quantités produites inférieures aux attentes pourraient affecter les objectifs du plan quinquennal de développement de l’agriculture.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Facilitation du trafic de marchandises sur la voie ferrée Laos-Chine</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Alors que le terminus de la ligne est actuellement la gare de Vientiane Sud, une extension desservira d’ici fin juin le port sec de Thanaleng afin de transporter les marchandises. Cette extension de 2,8km est financée par la Laos-China Railway Company. Dans le même temps, l’entreprise Thabok Thanaleng étend la voie ferrée Laos-Thaïlande de 1,2km pour qu’elle atteigne le port sec. Le transport de marchandises entre la Chine et la Thaïlande sera ainsi facilité.</p>
<blockquote>
<p style="text-align: justify;">Birmanie</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Insécurité alimentaire en progression</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Dans son dernier rapport, l’International Food Policy Research Institute (IFPRI) a souligné l’augmentation croissante de l’insécurité alimentaire liée à la hausse des prix alimentaires et la baisse des revenus suite à la pandémie et au coup militaire. Sur la période mars 21-mars 22, les prix des aliments dits essentiels ont augmenté de l’ordre de 30 à 40% : 122% pour l’huile de cuisson, 40 à 50% pour les légumineuses, 40% à 55% pour la viande et 23% pour le riz. Selon le Programme Alimentaire Mondial, près de 24% de la population serait aujourd’hui en situation d’insécurité alimentaire.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Augmentation de 16% des échanges commerciaux</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Selon le ministère du Commerce, les échanges commerciaux entre le 1<sup>er</sup> avril (début de l’année fiscale) et la mi-mai se sont élevés à 3,4 Mds USD (1,69 Md USD d’exportations et 1,74 Md USD d’importations), +16% par rapport à la même période l’an dernier. Le commerce frontalier a baissé de 13% suite à la fermeture des frontières avec la Chine, premier partenaire, dans un contexte de pandémie, mais le commerce maritime a enregistré une croissance significative de 28% pendant la même période.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Nouvelle mesure pour soutenir la monnaie</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Dans la série des mesures destinées à réduire la dépendance au dollar (contrôle des importations, administration du taux de change), la Banque Centrale de Birmanie (CBM) vient d’imposer au secteur public de cesser les paiements en devises pour les transactions nationales.</p>e0342526-416c-4fdf-9e6d-6db3567b7397Brèves de l'ASEAN semaine 19 (2022)FAITS SAILLANTS: Malaisie : relèvement de 25 pdb du taux directeur de la banque centrale | Indonésie : croissance de 5,0% au T1 2022 en g.a. | Thaïlande : prolongation du dispositif de subvention du prix du diesel2022-05-13T00:00:00+02:00<p><img class="sans-marge" title="a" src="/Articles/e0342526-416c-4fdf-9e6d-6db3567b7397/images/c07dba2f-1bb3-45cf-ae83-8d334890f01f" alt="a" /></p>
<p><img class="sans-marge" title="a" src="/Articles/e0342526-416c-4fdf-9e6d-6db3567b7397/images/d112f691-14ac-4aa7-a564-3847ceae9611" alt="a" /></p>
<blockquote>
<p>Région</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Impact du conflit en Ukraine sur les sociétés non financières de l’ASEAN+3</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Dans un rapport publié cette semaine, AMRO, i.e. le bureau de recherche macro-économique de l’ASEAN+3 (Chine, Japon, Corée du Sud), considère limité l’impact du conflit russo-ukrainien sur les sociétés non financières de la région. Même si les perturbations des chaînes d'approvisionnement, le resserrement des conditions financières et les prix élevés de l'énergie ont des répercussions marquées sur la production et l'inflation à l’échelle mondiale, les retombées du conflit sur les entreprises non financières de l’ASEAN+3 resteraient faibles, du fait de : i) leur exposition limitée à la Russie ; ii) la part modeste de l’investissement des entreprises russes sanctionnées dans la région ; iii) liens commerciaux réduits. L’AMRO souligne cependant que le prolongement du conflit pèserait davantage sur l'activité aux États-Unis et en Europe, ce qui affecterait l’activité dans l’ASEAN+3.</p>
<p style="text-align: justify;"><img class="sans-marge" title="a" src="/Articles/e0342526-416c-4fdf-9e6d-6db3567b7397/images/3d62f5a8-4f1e-4f1b-9a52-71cf4f30d12c" alt="a" /></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Sommet spécial États-Unis-ASEAN</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le président des Etats-Unis, Joe Biden, et les dirigeants des pays membres de l’ASEAN, dont le Cambodge assure la présidence tournante actuellement, se sont rencontrés lors d’un sommet spécial à Washington D.C. les 12 et 13 mai 2022, afin de célébrer 45 ans de relations entre les États-Unis et l'ASEAN. Il s'agit du deuxième sommet spécial depuis 2016. Les dirigeants de l'ASEAN et le président Biden ont évoqué les moyens d'intensifier la coopération dans divers domaines, notamment pour répondre aux problématiques liées à la pandémie, le changement climatique, le développement durable, la coopération maritime, le développement du capital humain, l'éducation et les liens entre les peuples, ainsi que la connectivité et l'engagement économique. Les relations de la région avec Taiwan et la Birmanie, la sécurité régionale en mer de Chine méridionale et les impacts potentiels du conflit ukrainien sur l’ASEAN ont également été abordés.</p>
<blockquote>
<p style="text-align: justify;">Indonésie</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Poursuite de la reprise économique au T1 2022</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La croissance économique s’est maintenue à 5,01% en g.a. au T1 2022, après 5,02% au T4 2021. Cette performance économique positive s’explique en partie par des effets de base (une consommation plus élevée) et des exportations nettes positives. La consommation des ménages a augmenté à 3,4% en g.a., contre 3,6% en g.a. au T4 2021. Et les exportations ont progressé de 16,2%. Cependant, 0,9 point demeure non expliqué (statistical discrepancy). La bonne performance du commerce extérieur se poursuivra selon la banque DBS, qui estime que l'interdiction des exportations d'huile de palme sera probablement temporaire (1-2 mois) jusqu'à ce que les prix domestiques baissent (moins d'un 1/3 de la production est consommée localement). De plus, l’investissement a augmenté de 4,1% en g.a. et la consommation publique s’est contractée de -7,7% en g.a. (+5,2% au T4 2021) alors que la situation sanitaire s’améliore. Enfin, l'inflation au mois d'avril a atteint 3,5% en g.a., contre 2,6% en mars 2022 (fourchette cible de 3,0% ±1%). Dans un contexte de fêtes (Ramadan), DBS estime que plus de 90 % de la hausse de l'IPC global est due à l'augmentation des coûts de l'alimentation et des transports. La banque centrale indonésienne BI maintient sa prévision d’une croissance de 4,5% à 5,3% en 2022, et DBS à 4,8%. Cependant, DBS souligne plusieurs risques, du fait que la stratégie zéro-covid de la Chine et de la politique de resserrement monétaire de la Fed.</p>
<p style="text-align: justify;"><img class="sans-marge" title="a" src="/Articles/e0342526-416c-4fdf-9e6d-6db3567b7397/images/a5a5be9f-d9bb-4648-b1c8-13c1faf5c9bd" alt="a" /></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Garuda Indonesia demande une 3<sup>ème</sup> extension du délai de la procédure de sauvegarde</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La compagnie nationale estime qu’il n’est pas possible de terminer le processus de restructuration de sa dette d’ici la date limite du 20 mai 2022. Garuda demande 30 jours supplémentaires, après avoir déjà obtenu deux prolongations de 60 jours chacune. La société a déclaré que la vérification des créances était en cours et qu’elle n’avait pas encore conclu d’accord avec les créanciers sur le plan de restructuration de la dette (les demandes des créanciers portent sur 13,8 Md USD). Si Garuda et ses créanciers ne parviennent pas à un accord dans les 270 jours suivant l’octroi de la suspension par le tribunal, l’entreprise sera déclarée en faillite. D’ici le 20 mai, Garuda aura utilisé 160 jours de ce délai.</p>
<blockquote>
<p style="text-align: justify;">Malaisie</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>La banque centrale augmente son taux directeur</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Surprenant les analystes, lors de la réunion de son comité de politique monétaire du 11 mai, la Bank Negara Malaysia a augmenté son taux de référence (OPR) de 25 pb pour le porter à 2%. Il était à ce niveau historiquement bas depuis juillet 2020. La BNM entend ainsi lutter contre la dérive des prix à la consommation – dont la banque centrale estime qu’elle pourrait atteindre jusqu’à 3,2% en 2022, aux pressions sur le ringgit liées à la hausse des taux américains, tout en estimant que la reprise économique est suffisamment solide pour permettre cette hausse relativement limitée. Les risques que les restrictions de la demande chinoise feront peser sur les exportations malaisiennes seront également suivis de près par la BNM dans les semaines et les mois qui viennent pour ajuster sa politique monétaire.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Generali complète le rachat des activités d’Axa en Malaisie</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Après qu’Axa a vendu ses intérêts dans l’assurance et l’assurance-vie en Malaisie à Generali Asia NV, Affin Bank obtient l’autorisation du MOF de vendre une partie de sa participation de ces activités (21% pour l’assurance-vie et 2,95% pour la non-vie) à l’assureur italien également. La Bank Negara Malaysia avait donné son accord il y a quelques jours. Sous réserve des dernières autorisations de la banque centrale pour les nouvelles structures créées, Generali détiendra 70% de participations dans la co-entreprise formée avec Affin Bank quand Axa n’en possédait que 49%.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Azmin Ali à Washington – renforcement des liens en matière de semi-conducteurs</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Après que la ministre américaine au commerce, G. Raimondo, est venue en Malaisie en novembre dernier, c’est au tour d’Azmin Ali – ministre du commerce international et de l’industrie – de se rendre à Washington. La ministre américaine avait jugé la Malaisie comme une « côte amie » (friendshoring) pour les investissements sensibles américains, permettant à la Malaisie d’attirer plus d’investissements américains. Azmin Ali et G. Raimondo ont d’ailleurs signé un “memorandum of cooperation” destiné à renforcer la résilience des chaînes d’approvisionnement en semi-conducteurs. D’autres thèmes, comme l’amélioration du commerce RSE et l’Indopacific Economic Framework, nouveau pendant américain à l’activisme chinois, étaient également à l’ordre du jour.</p>
<blockquote>
<p style="text-align: justify;">Singapour</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Test d’un outil garantissant la transparence du commerce des crédits carbone</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Suite à la consultation organisée conjointement par l'Association internationale du marché des émissions, le gouvernement de Singapour et la Banque mondiale, Singapour rejoint les pays partenaires de la Banque mondiale dans la troisième et dernière phase de tests de simulation de son prototype Climate Warehouse, un système d’information visant à connecter les différents registres de crédits carbone dans le monde. L'objectif de cette phase est de tester l’outil sur une plateforme blockchain interopérable, publique et sans autorisation, et de développer un prototype pour rendre Climate Warehouse opérationnel. Ce système d’information devrait, par le biais d’une infrastructure décentralisée, réduire les risques de double comptage des crédits carbone qui nuisent à l'intégrité des marchés.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>CMA CGM/PSA : solutions numériques pour réduire l'empreinte carbone</strong></p>
<p style="text-align: justify;">CMA CGM et PSA Singapour ont signé, le mercredi 11 mai, un protocole d'accord (MoU) pour créer et mettre en œuvre conjointement des solutions numériques durables liées aux activités de manutention du port et du terminal de CMA CGM à Singapour, à travers la joint-venture CMA CGM-PSA Lion Terminal (CPLT). L'un des axes de travail consiste à adopter la solution numérique Opt-E-Arrive de PSA, qui synchronisera les activités et les données en temps réel entre le navire et la terre afin d'optimiser la vitesse du navire pour permettre un accostage dans les temps à l'arrivée. Cette solution devrait, selon les deux groupes, contribuer à réaliser jusqu'à 7% d'économie de carburant pour les navires de la compagnie française faisant escale à Singapour.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Tensions immobilières : une nouvelle taxe à l’achat visant les sociétés opaques</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le gouvernement a annoncé lundi 9 mai l'adoption du Stamp Duties Bill 2022, un projet de loi introduisant un droit de timbre supplémentaire de 35% sur les propriétés achetées, vendues ou transférées par le biais d’un trust où le propriétaire n’est pas identifiable. Cette initiative vise à combler une faille de la législation utilisée par les acheteurs de plusieurs propriétés dans le cadre de trusts où l'identité du propriétaire n'est pas explicite, leur permettant ainsi d’éviter certaines taxes. Singapour s’attèle à apaiser les tensions immobilières dans un contexte d’augmentation continue des loyers depuis 2021, en raison notamment d’une demande croissante d’espace pendant la pandémie et des retards de construction. La réouverture de Singapour et l’arrivée de nouveaux travailleurs étrangers, y compris depuis Hong Kong, contribuent à la tendance observée sur les prix et loyers dans l’immobilier.</p>
<blockquote>
<p style="text-align: justify;">Vietnam </p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Report de la taxe spéciale à la consommation en discussion</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le ministère des Finances (MOF) a proposé au gouvernement un report de la taxe spéciale à la consommation (SCT) pour les voitures fabriquées et assemblées au Vietnam. Ce report concerne les taxes de juin à septembre d’un montant de 870 M USD dont le règlement serait reporté au 20 novembre et est motivé par les conséquences de la crise sanitaire. En cas d’approbation, il s’agirait de la 3e prolongation du paiement de cette taxe depuis 2020.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Hausse de la taxe à la consommation sur les boissons alcoolisées et le tabac</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Les cigarettes, la bière et les spiritueux seront soumis à une augmentation de la taxe spéciale à la consommation (SCT) au Vietnam dans le cadre de la Stratégie globale de réforme fiscale jusqu’en 2030, récemment approuvée. Le gouvernement élaborera une feuille de route pour augmenter cette taxe afin de limiter la production et la consommation et respecter les engagements internationaux. Au Vietnam, les boissons alcoolisées sont actuellement soumises à une SCT de 65% tandis que la SCT sur le tabac s'élève à 75% depuis 2019.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Augmentation sensible des bénéfices des banques au T1 2022</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Presque toutes les banques ont vu leurs bénéfices augmenter au premier trimestre 2022 grâce entre autres à la croissance du crédit (5% en glissement annuel au T1 selon la Banque d’Etat) et les services en ligne proposés aux particuliers. A titre d’exemple, SHB (Saigon Hanoi Commercial Bank) a doublé ses bénéfices à 138 M USD tandis que VPBank (Vietnam Prosperity Commercial Bank) a dépassé la banque publique Vietcombank (Commercial Bank for Foreign Trade of Vietnam) pour devenir le prêteur le plus rentable, avec un quasi-triplement de ses bénéfices à 485,6 M USD. La qualité des actifs s'est cependant détériorée.</p>
<blockquote>
<p style="text-align: justify;">Thaïlande</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Création de 4 nouvelles zones économiques spéciales</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le comité en charge de la politique des zones économiques spéciales présidé par le premier ministre, Prayut Chan-o-cha, a approuvé la création de quatre nouvelles ZES calquées sur le modèle de l’Eastern Economic Corridor dans le but de promouvoir un développement régional plus équilibré. Chaque nouvelle ZES aura une ou plusieurs spécialisations économiques : le Corridor du Nord (provinces de Chiang Rai, Chiang Mai, Lamphun et Lampang) se spécialisera dans l’économie créative, la zone économique du Nord-Est (Khon Kaen, Udon Thani, Nakhon Ratchasima et Nong Khai) servira de base de production et d’approvisionnement au secteur de la bio-économie en raison de l'abondance de matières premières, le corridor économique Centre-Ouest (Ayutthaya, Nakhon Pathom, Suphan Buri et Kanchanaburi) se focalisera sur le développement de l'agro-industrie, du tourisme et des industries de haute technologie, et le corridor sud (Chumphon, Ranong, Surat Thani et Nakhon Si Thammarat) devrait devenir un centre logistique visant à relier la mer d'Andaman, le golfe de Thaïlande et les pays du pourtour de l'océan Indien. Plusieurs incitations (comme la prolongation de l’exemption des frais de location des terrains jusqu’en 2023) devraient être prochainement annoncées.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Maintien prévu des mesures de subvention du prix du diesel</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Alors que le programme de subvention du prix du diesel devait prendre fin en mai, le premier ministre a finalement annoncé vouloir le maintenir dans un contexte de fortes pressions inflationnistes. Cette décision devrait accroître la pression financière sur l’organisme public en charge du financement de ces subventions, l’Oil Fuel Fund, actuellement déficitaire de 66,6 Mds THB (2 Mds USD), qui tente dès lors d’accélérer la procédure d’obtention d'un prêt de 20 Mds THB (500 M USD) auprès des banques publiques (Government Savings Bank et Krungthai Bank). Pour mémoire, le plafond d’endettement pour l’année fiscale en cours, qui s’achèvera le 30 septembre prochain, vient d’être porté de 1 360 Mds THB (40,5 Mds USD) à 1 410 Mds THB (42 Mds USD) par décision du gouvernement pour financer notamment les dépenses supplémentaires en matière de subvention énergétique.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Indice de confiance des consommateurs en baisse</strong></p>
<p style="text-align: justify;">L’indice de confiance des consommateurs mesuré par l’Université de la Chambre de Commerce thaïlandaise (UTCC) s’est abaissé à 40,7 en avril après 42 en mars, 43,3 en février et 44,8 en janvier, dégringolant ainsi à son plus bas niveau en huit mois en raison des craintes portant sur l’inflation et le pouvoir d’achat. Après avoir annoncé qu’il devrait maintenir les subventions du prix du diesel, le gouvernement pourrait prolonger d’autres mesures d’aide à la consommation comme le programme « Khon La Khrueng » consistant à accorder une réduction de 50% sur les achats de nourriture, de boissons et de biens de première nécessité dans la limite de 150 THB par jour et par personne.</p>
<blockquote>
<p style="text-align: justify;">Philippines</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Repli de la bourse à l’annonce de la victoire de Marcos</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La victoire (encore non officielle) du candidat Ferdinand Marcos Jr dit « Bong Bong Marcos » aux élections présidentielles, sans programme économique défini, a fortement déstabilisé les marchés financiers du pays. L’indice boursier philippin a démarré le mardi 10 mai, lendemain des élections, à - 1,89%, allant jusqu’à une baisse de 3% dans la matinée avant de se stabiliser le reste de la journée. Les médias ont le plus souffert (-22% pour la Manila Broadcasting Company ou -18,7% pour GMA Network) alors que le cours des actions d’entreprises estimées proches de Marcos comme Araneta Properties ou Philweb Corporation ont augmenté de manière importante.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Hausse des flux d’IDE en février</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Les entrées nettes d’IDE ont augmenté de 46,3% en g.a. au mois de février 2022 soit une hausse de 9,0% par rapport à janvier. Ce sont ainsi plus de 893 M USD d’IDE en février. Comme en janvier, ces flux sont portés par des IDE sous forme de prêts intra-groupe qui ont augmenté de 40,8% en glissement annuel. De plus, les placements de capitaux propres ont augmenté de 26,5% en g.a. tandis que les retraits de capitaux propres ont diminué de 72,4%. Ces flux provenant principalement du Koweit, du Japon et des Etats-Unis ont été investis en majorité dans les secteurs de la finance et des assurances, de l’industrie manufacturière et de l’industrie immobilière.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Amélioration de la notation risque pays des Philippines</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le Short-Term Political Risk Index (STPRI) des Philippines produit par Fitch Solutions est passé de 64,0 à 66,5 points sur 100 suite à la victoire du candidat Ferdinand Marcos Jr. Cela signifie une meilleure stabilité politique et moins de risques pour les investisseurs pour les 12 prochains mois. Cette hausse reflète l’augmentation de la composante de l’indice portant sur la continuité politique passée de 70 à 80, les autres composantes sont néanmoins restées identiques. Fitch Solutions prévoit une continuité politique du futur gouvernement sur les plans politique et économique, notamment quant au programme d’investissements massifs en infrastructures « Build ! Build ! Build ! » amorcé par le président sortant Rodrigo Duterte.</p>
<blockquote>
<p style="text-align: justify;">Cambodge</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Interview de François Corbin : Le Cambodge est une porte aisée, compétitive et efficace pour exporter en ASEAN</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Représentant spécial du ministre de l'Europe et des Affaires Étrangères pour les relations économiques avec les pays de l'ASEAN, M. François Corbin participera au Forum d'affaires France Cambodge des 9-10 juin à Phnom Penh. Dans une interview à la presse cambodgienne (cf. Forum & Presse : « Le Cambodge est une porte aisée, compétitive et efficace pour exporter en ASEAN » (cambodgemag.com), il estime que les atouts de l’ASEAN et du Cambodge sont encore sous-estimés en Europe et notamment en France. Pour autant, il souligne le succès des entreprises qui se sont implantées dans un pays de la région pour ensuite se développer dans les autres. Le Cambodge offre un cadre propice à cet effet.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Allégations d’abus dans la microfinance et hausse des prêts non performants</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Deux ONG (Equitable Cambodia et la ligue cambodgienne des droits de l’homme) ont déposé une plainte auprès de la Société financière internationale (SFI, filiale de la Banque mondiale), au motif que les investissements de la SFI dans le secteur du microcrédit auraient conduit à un surendettement de la population et à des violations des droits de l'homme. Selon les 2 ONG, la SFI a, au cours des 5 dernières années, fourni des financements pour plus de 400 M USD à 6 institutions de crédit (ACLEDA, Hattha Bank, Sathapana, Amret, LOLC et PrasacEnsemble) qui détiennent environ 75% des microcrédits du Royaume. Le Médiateur pour les questions de conformité de la SFI (Compliance Advisor Ombudsman) a accepté d'examiner leur plainte. De leur côté, l'Association des banques du Cambodge (ABC) et l'Association cambodgienne de la microfinance (ACM) ont publié une déclaration assurant que la protection des clients est leur priorité absolue et qu’elles s’engagent à examiner les préoccupations soulevées. Par ailleurs, le Credit Bureau of Cambodia (CBC, observatoire du crédit soutenu par la banque centrale) a annoncé une nouvelle hausse des encours de prêts et une augmentation du ratio de prêts non performants (plus de 30 jours de retard), passés de 2,03% fin 2021 à 2,35% au 1er trimestre 2022, en lien avec la réduction des facilités accordées par la banque centrale pour restructurer les crédits en souffrance.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>La politique agricole vise une croissance de 3,1% sur la période 2021-2030</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La croissance de la valeur ajoutée de l’agriculture cambodgienne devrait augmenter à un taux annuel moyen de 3,1%, avec la mise en application de la politique de développement agricole 2021-2030, qui vise à soutenir une croissance agricole compétitive et inclusive. La valeur ajoutée de la production végétale et animale devrait augmenter respectivement de 3,1% et 2,7% l’an. Les objectifs stratégiques sont : 1) améliorer la compétitivité de la chaîne de production agricole ; 2) générer un soutien aux infrastructures agricoles et à la facilitation du commerce ; 3) améliorer la durabilité de la gestion des ressources agricoles, forestières et halieutiques ; et 4) renforcer la gouvernance et le développement des ressources humaines dans le secteur agricole. Pour mémoire, au cours des 10 dernières années, la contribution du secteur agricole à l’économie nationale a diminué, passant de 33,9% du PIB en 2011 à 24,4% en 2021. <s> </s></p>
<blockquote>
<p style="text-align: justify;">Laos</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Pénuries de carburant</strong></p>
<p style="text-align: justify;">A travers le pays et particulièrement à Vientiane, de longues files d’attente se sont formées aux stations-essence. Alors que le Laos est totalement dépendant des importations de carburant, les entreprises qui l’importent peinent à se procurer les devises nécessaires en raison de la raréfaction des réserves de change, mais aussi de la dépréciation du LAK qui leur cause des pertes. Les importations ne représentent plus que 50% du carburant nécessaire aux besoins du pays. Des Laotiens envisagent déjà de faire des allers-retours en Thaïlande pour y acheter du carburant. Le gouvernement a baissé les droits d’accises (de 21 à 11% sur le diesel et de 31 à 16% sur l’essence) afin de limiter l’augmentation des prix (+86% en un an) et a encouragé les Laotiens à économiser le carburant autant que possible. Une instruction du premier ministre a par ailleurs encouragé les compagnies pétrolières à importer du carburant bon marché depuis la Russie.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Inflation toujours préoccupante</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le Laos connaît aujourd’hui l’un des taux d’inflation les plus élevés d’Asie (+9,9% entre avril 2021 et avril 2022). La pandémie, les conséquences du conflit en Ukraine et la dépréciation du kip renchérissent les importations. Selon la Banque asiatique de développement (ADB), le taux d’inflation moyen atteindra 5,8% cette année et 5% en 2023, ce qui risque d’avoir des effets négatifs sur la dette. Dans ce contexte, la Chambre de commerce et d’industrie du Laos (LNCCI) a proposé au gouvernement d’alléger les contraintes pesant sur l’économie : rouvrir le pays aux touristes internationaux, inciter les Laotiens à aller travailler à l’étranger, faciliter les IDE et accorder l’autorisation d’acheter des terres aux Laotiens vivant à l’étranger.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Promesses d’aides multilatérales</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Après la Banque mondiale la semaine dernière (11 projets pour un total de 395 M USD sur les années 2022-2026, principalement dans 3 domaines : promotion de la croissance verte, investissement dans le capital humain et protection de l’environnement), la Banque asiatique de développement a présenté au ministère du Plan et de l’Investissement ses 24 projets de coopération actuels et futurs, pour un financement de 829 M USD au total. Elle a cependant regretté que lors de la phase préparatoire de ces projets, l’approbation du gouvernement puisse être longue et fastidieuse, ce qui retarde la mise en place des projets en question, et que les autorités laotiennes ne parviennent pas toujours à fournir la contrepartie promise dans les délais impartis. De son côté, l’UE a annoncé le lancement de la « Stratégie Team Europe » d’aide à la relance dans le contexte post-Covid (2021 à 2025), doté d’un financement de 550 M EUR.</p>
<blockquote>
<p style="text-align: justify;">Birmanie</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Nouvelle publication de la « Dirty List » de l’ONG Burma campaign</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Burma Campaign UK a rajouté 56 sociétés dans sa liste noire dont 15 sont originaires de Russie, 7 du Vietnam, 5 de Chine et 5 d’Inde. Ainsi, des sociétés russes, biélorusses, serbes et autrichiennes sont ciblées pour leur implication supposée dans le commerce des armes et des pièces détachées pour l’aviation. Les sociétés indiennes et vietnamiennes sont liées au secteur portuaire et les entreprises chinoises sont quant à elle impliquées dans les industries minières contrôlées par la junte.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Nouvelles contraintes sur les exportateurs</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Dans la séries des mesures prises par la Banque Centrale Birmane (CBM) pour soutenir la monnaie locale via le canal commercial, cette dernière continue de mettre la pression sur les exportateurs. En effet, alors que jusqu’à présent ces derniers disposaient de 90 jours pour rapatrier sur un compte bancaire birman leurs revenus en devises (qui seront immédiatement convertis en kyats), ce délai a été ramené à 45 jours pour les opérations avec les pays non asiatiques. Par ailleurs, 158 entreprises sont actuellement poursuivies en justice pour ne pas avoir respecté la règle des 90 jours.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Pénurie d’huile de cuisson</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le ministère du Commerce vient d’interdire temporairement à compter de 9 mai les exportations d’arachides et de graines de sésame afin de répondre à la demande locale en matière d’huile de cuisson. Selon le ministère, cette décision s’inscrit dans le contexte de la crise russo-ukrainienne et des récentes restrictions d’exportations par l’Indonésie sur l’huile de palme raffinée. En effet, alors que la consommation locale d’huile de cuisson est estimée à 1 Mt/an, 70% sont importées de Malaisie et d’Indonésie, la Birmanie ne disposant d’une industrie de transformation à niveau.</p>ecfc992d-a987-4c93-ba5b-a0375a8fb512[Royaume-Uni] Westminster & City News du 26 novembre au 2 décembre 2021Publication du SER2021-12-03T00:00:00+01:00<div class="row">
<div class="col-md-10 col-md-offset-1 col-lg-8 col-lg-offset-2">
<div class="post post-default">
<div>
<div style="color: #3c4858; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 24px;"><span style="color: #ff8d7e;"><span style="font-size: 16px;"><strong>Actualité macro-économique</strong></span></span></div>
<div style="color: #3c4858; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 24px;">
<ul style="margin-bottom: 0px; list-style-position: inherit;">
<li>Le Trésor britannique écarte certaines propositions de réformes fiscales de l’<em>Office of Tax Simplification </em></li>
<li><span style="background-color: transparent;"> L’OCDE a dégradé ses perspectives économiques pour le Royaume-Uni </span></li>
<li>La probabilité d’une remontée rapide du taux directeur de la Banque d’Angleterre resterait élevée malgré les incertitudes liées au variant Omicron</li>
<li>La croissance de l’économie nord-irlandaise surclasse celle du reste du Royaume-Uni</li>
</ul>
</div>
<div style="color: #3c4858; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif, sans-serif; font-size: 14px;"> </div>
<div style="color: #3c4858; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif, sans-serif; font-size: 14px;"><strong><span style="color: #ff8d7e;"><span style="font-size: 16px;">Actualité commerciale</span></span></strong></div>
<ul style="margin-bottom: 0px; list-style-position: inherit; color: #3c4858; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif, sans-serif; font-size: 14px;">
<li style="line-height: 24px;">Des divergences au sein du gouvernement émergent à l’approche du début des négociations commerciales avec l’Inde</li>
<li style="line-height: 24px;">Le gouvernement britannique lance une <a href="https://www.gov.uk/government/publications/uk-single-trade-window-discussion-paper/uk-single-trade-window-policy-discussion-paper">consultation</a> sur l’établissement d’un guichet unique aux frontières britanniques</li>
<li style="line-height: 24px;">Les Etats-Unis temporisent sur la suppression des droits de douane sur l’acier et l’aluminium britannique imposé sous l’administration Trump</li>
<li style="line-height: 24px;">Le <em>Board of Trade</em> publie un <a href="https://assets.publishing.service.gov.uk/government/uploads/system/uploads/attachment_data/file/1035370/digital-trade-a-board-of-trade-report.pdf">rapport</a> invitant le gouvernement à se saisir des opportunités du commerce numérique</li>
</ul>
<div style="color: #3c4858; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 24px;"> </div>
<div style="color: #3c4858; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif, sans-serif; font-size: 14px;"><span style="color: #ff8d7e;"><strong><span style="font-size: 16px;">Actualité financière</span></strong></span></div>
<ul style="margin-bottom: 0px; list-style-position: inherit; color: #3c4858; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif, sans-serif; font-size: 14px;">
<li style="line-height: 24px;">Le plafond des frais des régimes de retraite à cotisations définies pourrait être relevé en vue de faciliter l'investissement dans des placements moins liquides à long terme</li>
<li style="line-height: 24px;">La <em>Financial Conduct Authority</em> (FCA) a publié les modifications de <a href="https://www.fca.org.uk/publications/policy-statements/ps21-20-changes-uk-mifids-conduct-and-organisational-requirements">MIFID2</a> en termes d’exigences de conduite et d’organisation</li>
<li style="line-height: 24px;">La FCA et la Banque d'Angleterre (BoE) consultent sur l’évolution du cadre des infrastructures des marchés financiers </li>
<li style="line-height: 24px;">La FCA projette une <a href="https://www.fca.org.uk/news/news-stories/fees-proposals-2022-23">augmentation</a> des frais de contrôle imposés aux entreprises assujetties</li>
<li style="line-height: 24px;">La contribution du secteur des services financiers et des services professionnels connexes restent majeure pour l’économie britannique</li>
<li style="line-height: 24px;">Les chiffres du commerce des services financiers britanniques sont revus à la <a href="https://www.ons.gov.uk/economy/nationalaccounts/balanceofpayments/articles/theimpactsofeuexitandcoronaviruscovid19onuktradeinservices/november2021">baisse</a></li>
</ul>
</div>
</div>
</div>
</div>7965b33b-36d1-4e70-bf8c-d17ef03ab412Actualité économique au Royaume-Uni du 11 au 23 juillet 2019Lancement d’une consultation du BEIS sur le financement des centrales nucléaires - Le Gouvernement britannique vient d’apporter son soutien au mode de financement RAB (Regulated Asset Base) qui consiste à faire payer un surplus aux consommateurs sur leur facture d’énergie en amont de la réalisation du projet. 2019-07-25T00:00:00+02:00<p><strong>ENERGIE – CLIMAT</strong></p>
<ul>
<li>La 1ère assemblée locale britannique s’accorde sur un plan de lutte contre le réchauffement climatique</li>
<li>Le Gouvernement britannique va introduire une taxe carbone sur les trajets en avion</li>
</ul>
<p><strong>ENVIRONNEMENT</strong></p>
<ul>
<li>L’environnement devient une priorité pour une majorité de britanniques</li>
</ul>
<p><strong>TRANSPORT</strong></p>
<ul>
<li>Les bornes de recharge de voitures électriques bientôt généralisées dans les logements neufs</li>
<li>La ligne ferroviaire à grande vitesse HS2 pourrait coûter 30 Md£ de plus que prévu</li>
</ul>
<p><strong>NUMERIQUE</strong></p>
<ul>
<li>Amazon s’associe au NHS pour fournir des informations de santé aux utilisateurs d’Alexa</li>
<li>La Chambre des Communes n’apporte aucune preuve technique justifiant l’exclusion totale de Huaweï</li>
</ul>
<p><strong>SERVICES PROFESSIONNELS</strong></p>
<ul>
<li>Le FRC ouvre une consultation pour renforcer l’indépendance des auditeurs</li>
<li>Aucun cabinet d’audit ne remplit les objectifs de qualité du FRC pour les audits du FTSE 350</li>
<li>Le marché britannique du conseil aux entreprises dépasse les 10 Md£ pour la première fois</li>
</ul>
<p><strong>RÉGIONS</strong></p>
<ul>
<li>29 councils peuvent désormais saisir les arriérés de taxe d’habitation sur les revenus des contribuables</li>
<li>40 000 emplois pourraient disparaître en Irlande du Nord en cas de no deal</li>
</ul>
<p><strong>INDUSTRIE</strong></p>
<ul>
<li>Possible pénurie de médicaments en Écosse en cas de no deal</li>
</ul>16806f21-2228-4305-bb94-0a2929811400Afrique du Sud – Présentation du budget pour l’année fiscale 2019-2020Mercredi 20 février, le ministre des Finances, M. Tito Mboweni a présenté le budget sud-africain pour l’année fiscale 2019/2020, dans un contexte économique morose, alors que les marges de manœuvre du gouvernement sont très limitées aussi bien du côté des recettes que des dépenses. Ce budget devrait être adopté par le parlement dans le courant du mois. Il a été élaboré sur la base d’une hypothèse de croissance de 1,5% en 2019 – conforme aux analyses des tiers qui varient entre 1,3% (Banque Mondiale) et 1,7% (Banque centrale) mais inférieure à la prévision de la revue de mi-parcours (1,7%). Le budget s’articule autour de six objectifs : atteindre un taux de croissance plus élevé, améliorer la collecte des impôts et taxes, maintenir un niveau de dépense raisonnable, réformer les entreprises publiques et maîtriser la masse salariale de la fonction publique.2019-03-13T00:00:00+01:00<div>
<p><em>Mercredi 20 février, le ministre des Finances, M. Tito Mboweni a présenté le budget sud-africain pour l’année fiscale 2019/2020, dans un contexte économique morose, alors que les marges de manœuvre du gouvernement sont très limitées aussi bien du côté des recettes que des dépenses. Ce budget devrait être adopté par le parlement dans le courant du mois. Il a été élaboré sur la base d’une hypothèse de croissance de 1,5% en 2019 – conforme aux analyses des tiers qui varient entre 1,3% (Banque Mondiale) et 1,7% (Banque centrale) mais inférieure à la prévision de la revue de mi-parcours (1,7%). Le budget s’articule autour de six objectifs : atteindre un taux de croissance plus élevé, améliorer la collecte des impôts et taxes, maintenir un niveau de dépense raisonnable, réformer les entreprises publiques et maîtriser la masse salariale de la fonction publique.</em></p>
</div>59e6f62e-23d1-45d8-a831-d826d05d8d3bActualités économiques Japon & Corée - Semaines du 31 décembre 2018 et du 7 janvier 2019 La taxe de 1 000 yens (8€) est entrée en vigueur le 7 janvier 2019 pour tous les billets d’avion et de bateaux au départ du Japon. Des exemptions existent et concernent uniquement les voyageurs en transit pour moins de vingt-quatre heures, les passagers en escale par mauvais temps, et les enfants de moins de deux ans. 2019-01-21T00:00:00+01:00<p align="center"><em><strong> BREVES BIMENSUELLES</strong></em></p>
<p align="center"><em><strong>JAPON COREE </strong></em></p>
<p align="center"><strong>Semaines du 31 décembre 2018 et du 7 janvier 2019 </strong></p>
<p align="center"><strong> <img class="marge" src="/Articles/59e6f62e-23d1-45d8-a831-d826d05d8d3b/images/27f846f2-03ee-405f-b1b7-640f9474196a" alt="Drapeaux" width="244" height="92" /></strong></p>
<div>
<p><strong><em>Sommaire</em></strong></p>
</div>
<p> </p>
<div class="focus">
<h6><strong>Japon</strong></h6>
<ol>
<li><em><strong>Evolutions macroéconomiques</strong></em></li>
<li><em><strong>Entreprises<span style="text-decoration: underline;"><br /></span></strong></em></li>
</ol>
<h6><strong>Corée</strong></h6>
<ol>
<li><em><strong>Evolutions macroéconomiques</strong></em></li>
<li><em><strong>Entreprises</strong></em></li>
</ol>
</div>
<h4><strong>Japon</strong></h4>
<p><em>1. Evolutions macroéconomiques</em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>La taxe de 1 000 yens (8€) est entrée en vigueur le 7 janvier 2019 pour tou</strong><img class="marge" style="float: right;" title="Sayonara Tax" src="/Articles/59e6f62e-23d1-45d8-a831-d826d05d8d3b/images/c07f95e7-89ed-4866-bc9f-2e4c4c849c19" alt="Sayonara Tax" width="372" height="209" /><strong>s les billets d’avion et de bateaux au départ du Japon. </strong>Des exemptions existent et concernent uniquement les voyageurs en transit pour moins de vingt-quatre heures, les passagers en escale par mauvais temps, et les enfants de moins de deux ans. Les ambassadeurs et les invités du gouvernement sont également dispensés de la taxe. Les billets délivrés avant la date de mise en application ne sont pas concernés. Le gouvernement espère, grâce à cette « Sayonara Tax », récolter au moins 50 milliards de yens, soit environ 400 millions d’euros pour l’année fiscale 2019. Les recettes seront utilisées pour améliorer les procédures d’immigration et l’accueil des étrangers, dans un contexte de forte progression du tourisme, avec plus de 30 millions de visiteurs accueillis au Japon en 2018. <a href="https://asia.nikkei.com/Politics/Japan-s-9-departure-tax-goes-into-effect"><span style="text-decoration: underline;">Asian Nikkei Review </span></a>; <a href="https://www.japantimes.co.jp/news/2019/01/07/national/japan-begins-collecting-%c2%a51000-departure-tax-fund-inbound-tourism-promotion-plan/#.XDQ91CA9jct"><span style="text-decoration: underline;">Japan Times</span></a></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: left;" src="/Articles/59e6f62e-23d1-45d8-a831-d826d05d8d3b/images/35f5d80b-8531-427f-8ede-2a57bf578fea" alt="Yen surge" width="352" height="197" />Le 3 janvier 2019, à 7h30 du matin le yen s’est apprécié de 3% par rapport au dollar en seulement quelques minutes.</strong> Dans le milieu financier, un tel mouvement est couramment décrit comme un « <em>flash event</em>». Cependant, à la différence des épisodes similaires survenus dans le passé, le mouvement ne s’est pas limité à une seule paire de devises et a également provoqué la dépréciation soudaine du dollar australien (-8%) et de la lira turque (-7%) par rapport au yen. Parmi les potentielles explications, ont été cités la faible liquidité (jour férié au Japon, créneau horaire entre la fermeture des marchés américains et l’ouverture des marchés japonais) ; des opérations de trading à haute fréquence (ordres électroniques massifs ou algotrading) ainsi que l’avertissement sur les résultats d’Apple qui a été un facteur de repli des investisseurs sur des valeurs refuges, dont fait partie le yen. <a href="https://www.ft.com/content/45d3807a-0f5b-11e9-a3aa-118c761d2745"><span style="text-decoration: underline;">Financial Times</span></a> ; <a href="https://www.bloomberg.com/news/articles/2019-01-06/clue-to-solve-flash-crash-mystery-in-yen-seen-in-exchange-data"><span style="text-decoration: underline;">Bloomberg</span></a></p>
<p style="text-align: justify;"><em><em>2. Entreprises</em></em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Nomura Holdings Inc. adopte le salaire au mérite pour ses employés japonais du département Nomura Securities Co. spécialisé dans le courtage en valeurs mobilières. </strong>Contrairement à la majorité des entreprises de l’archipel, Nomura veut mettre <img class="marge" style="float: right;" title="Nomura" src="/Articles/59e6f62e-23d1-45d8-a831-d826d05d8d3b/images/9cbb8f2d-2cc8-4a3b-9cfc-f83f4666681d" alt="Nomura" width="383" height="204" />en place un système de rémunération au mérite, et donc indexé sur la performance des employés et non sur leur ancienneté comme c’est le cas traditionnellement. Ce changement de politique interne prendra effet à partir d’avril 2020 et devrait être apprécié par le gouvernement, déterminé à rendre plus flexible le marché du travail et permettre l’augmentation des salaires afin de stimuler l’inflation. Pour rappel, la banque Nomura avait repris certaines activités de Lehman Brothers et est actuellement dans une stratégie de réduction des coûts et des effectifs à l’international. <a href="https://www.lesechos.fr/finance-marches/banque-assurances/0600475136538-au-japon-nomura-adopte-le-salaire-au-merite-2234607.php"><span style="text-decoration: underline;">Les Echos</span></a> ; <a href="https://finance.yahoo.com/news/nomura-introduce-merit-based-pay-074232076.html"><span style="text-decoration: underline;">Yahoo Finance</span></a></p>
<h4>Corée</h4>
<p align="left"><em>1</em><em>. Evolutions macroéconomiques et financières </em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: left;" src="/Articles/59e6f62e-23d1-45d8-a831-d826d05d8d3b/images/80b4aaff-9157-414a-9676-60d891c83dc2" alt="Corée exportations" width="340" height="199" />Les exportations coréennes en valeur ont progressé de 5,5% en 2018, ce qui permet à la Corée du Sud de passer pour la première fo</strong><strong>is la barre des 600Mds$ d’exportation (605,5Mds$).</strong> Les exportations ont été tirées à la hausse par les secteurs des semi-conducteurs, comptant pour 126,7Mds$ des exportations en 2018, en hausse de 29,4% par rapport à l’année précédente. Sur les 11 premiers mois de 2018, la Chine (avec 150 Mds$ d’exportations) était le premier pays client de la Corée du Sud, devant les Etats-Unis (2<sup>e</sup>, 66 Mds$), le Vietnam (3<sup>e</sup>, 44,5Mds$), Hong Kong (4<sup>e</sup>, 43Mds$) et le Japon (5<sup>e</sup>, 28Mds$). Pour ce qui concerne les importations, elles ont augmenté de 11,8 % sur l’année 2018, pour atteindre 535,8 Mds$. Ce sont essentiellement les matières premières (+23%) et les hydrocarbures qui sont à l’origine de cette hausse. Sur les 11 premiers mois, la Chine était le premier fournisseur de la Corée du Sud (97 Mds$) devant les Etats-Unis (2<sup>e</sup>, 53Mds$) et le Japon (3<sup>e</sup>, 50 Mds$). Au total, le solde commercial coréen demeure largement excédentaire à 70,5 Mds$, mais se contracte de 26 %, à cause des importations d’hydrocarbures. <a href="http://english.motie.go.kr/en/pc/pressreleases/bbs/bbsView.do?bbs_seq_n=688&bbs_cd_n=2&currentPage=1&search_key_n=&search_val_v=&cate_n"><span style="text-decoration: underline;">MOTIE</span></a> </p>
<p style="text-align: justify;"><em>2. Entreprises</em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Samsung Electronics reste leader mondial dans le marché des semi-con</strong><img class="marge" style="float: right;" title="Samsung" src="/Articles/59e6f62e-23d1-45d8-a831-d826d05d8d3b/images/9a3251b0-2d7d-4431-bb39-37058fe95ec8" alt="Samsung" width="304" height="202" /><strong>ducteurs en 2018.</strong> Sur un marché en croissance rapide (13 % sur l’année, 476 Mds$), le groupe tire son épingle du jeu avec une hausse de 27 % de ses revenus dans le secteur (76 Md USD en 2018), soit 16 % des parts de marché totales. L’entreprise profite de l’essor du marché de la mémoire vive dynamique (DRAM), qui représente aujourd’hui plus d’un tiers du marché total des semi-conducteurs. SK Hynix consolide sa place de 3e mondial derrière l’américain Intel, avec une hausse de 38 % de ses revenus dans le secteur (36 Md USD, 7,6 % du marché). <a href="https://pulsenews.co.kr/view.php?sc=30800018&year=2019&no=14148"><span style="text-decoration: underline;">Pulse</span></a><em> ; </em><a href="https://www.twst.com/update/gartner-inc-gartner-says-worldwide-semiconductor-revenue-grew-13-4-percent-in-2018-increase-driven-by-memory-market/"><u>The Wall Str</u><u>eet Transcript</u></a></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Les fabricants coréens de batteries pour véhicules électriques investissent massivement sur un marché en forte croissance. </strong>En 2017, LG Chem, le premier producteur coréen de batteries pour véhicules électriques avait investi un montant total de 2,7Mds$. Fin 2018, l’entreprise a annoncé qu’elle comptait investir 1,9Mds$ supplémentaires d’ici 2023 pour construire une usine en Chine, et 580M$ pour développer son usine en Pologne. SK Innovation et Samsung SDI, les deux autres leaders coréens du secteur ont également annoncé des plans d’investissement massifs afin de faire face à la croissance du marché mondial des véhicules électriques. Selon les études menées par le cabinet d’étude SNE Research, le marché des véhicules électriques devrait représenter 22 millions d’unités d’ici 2025 contre 6,1 aujourd’hui. SK Innovation souhaite, par exemple, multiplier sa capacité de production par 12 pour atteindre 55 GWh d’ici 2022. Les acteurs coréens doivent cependant faire face à la concurrence féroce du japonais Panasonic, leader mondial du secteur, ainsi que des entreprises chinoises CATL et BYD sur un marché très concurrentiel, où la capacité de production est l’un des facteurs majeurs de compétitivité. <a href="https://en.yna.co.kr/view/AEN20190110002300320?section=economy/industy"><span style="text-decoration: underline;">Yonhap</span></a></p>
<p> </p>
<div class="focus">
<p>Les informations présentées dans cette revue d'actualité bimensuelle sont identifiées par le <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Ressources/pays/japon"><span style="color: #15c7d2;">SER de Tokyo et le SE de Séoul</span></a>. Elles n'ont aucune vocation d'exhaustivité. Les avis exprimés sont les résumés des articles sources.</p>
<p><span style="color: #15c7d2;"><a href="https://twitter.com/FRTreasuryJAPAN">Vous pouvez aussi suivre le SER de Tokyo sur Twitter</a>.</span></p>
</div>
<p> </p>b1294ae4-b0b2-44bb-aca1-47eb4768f92cInformations économiques d'Afrique de l'Ouest anglophone semaine 42 du 15 au 21 octobre 2018Faits saillants :- Régional : Global Competitiveness Index (GCI) 2018 du World Economic Forum: baisse générale dans le classement, malgré des scores plus élevés (à l’exception du Nigéria) ;- Nigéria : Le Sénat donne son accord pour une nouvelle émission de 2,78 Mds USD d’Eurobonds ; les opérateurs télécoms lancent un Comité pour l’Inclusion Financière ; l’industrie des médias et du divertissement pourrait générer 9,9 Mds USD en 2022 ; investissement de 10 MUSD de la Banque africaine de développement dans Chapel Hill Denham ;- Ghana : Appel à manifestation d’intérêt pour l’attribution de six licences d’exploration pétrolière ;- Libéria : Le Président George Weah prolonge la suspension des droits de douane sur le riz ;- Sierra Leone : 50 MUSD de financements de la Banque mondiale pour des projets dans les secteurs de l’énergie et de l’agro-industrie.2018-10-19T00:00:00+02:00<p>Faits saillants :</p>
<p>- Régional : Global Competitiveness Index (GCI) 2018 du World Economic Forum: baisse générale dans le classement, malgré des scores plus élevés (à l’exception du Nigéria) ;<br />- Nigéria : Le Sénat donne son accord pour une nouvelle émission de 2,78 Mds USD d’Eurobonds ; les opérateurs télécoms lancent un Comité pour l’Inclusion Financière ; l’industrie des médias et du divertissement pourrait générer 9,9 Mds USD en 2022 ; investissement de 10 MUSD de la Banque africaine de développement dans Chapel Hill Denham ;<br />- Ghana : Appel à manifestation d’intérêt pour l’attribution de six licences d’exploration pétrolière ;<br />- Libéria : Le Président George Weah prolonge la suspension des droits de douane sur le riz ;<br />- Sierra Leone : 50 MUSD de financements de la Banque mondiale pour des projets dans les secteurs de l’énergie et de l’agro-industrie.</p>d6783c0c-d04a-4457-9168-c9e365273e2fLe projet d’implantation de la TVA au KoweïtDans le cadre de la « Vision 2035 », le Koweït entame une ère de réformes économiques et sociales, en vue notamment de diversifier ses revenus. Bien qu’aucune déclaration officielle ne concerne encore l’instauration d’une TVA, le débat s’inscrit progressivement dans les sphères politique, économique et médiatique koweïtiennes. L’année 2021 a été évoquée pour l’instauration de cette taxe.1/ La TVA doit être un outil de diversification des revenus dans le cadre de la « Vision 2035 ».La stratégie de la « Vision 2035 » prévoit de planifier le développement socio-économique du Koweït pour le transformer en un grand centre régional économique et financier. La réduction de la dépendance aux revenus des hydrocarbures, la baisse des dépenses publiques et les grands projets d’infrastructures dans le nord du pays – Silk City, la transformation des iles – doivent permettre de dynamiser la croissance économique du pays et attirer les investisseurs étrangers.Les recettes budgétaires suscité2018-05-15T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;"><em>Dans le cadre de la « Vision 2035 », le Koweït entame une ère de réformes économiques et sociales, en vue notamment de diversifier ses revenus. Bien qu’aucune déclaration officielle ne concerne encore l’instauration d’une TVA, le débat s’inscrit progressivement dans les sphères politique, économique et médiatique koweïtiennes. L’année 2021 a été évoquée pour l’instauration de cette taxe.</em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>1/ La TVA doit être un outil de diversification des revenus dans le cadre de la « Vision 2035 ».</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La stratégie de la « Vision 2035 » prévoit de <strong>planifier le développement socio-économique du Koweït pour le transformer en un grand centre régional économique et financier</strong>. La réduction de la dépendance aux revenus des hydrocarbures, la baisse des dépenses publiques et les grands projets d’infrastructures dans le nord du pays – Silk City, la transformation des iles – doivent permettre de dynamiser la croissance économique du pays et <strong>attirer les investisseurs étrangers</strong>.</p>
<p style="text-align: justify;">Les recettes budgétaires suscitées par la mise en place d’un tel système de taxation répondraient à ce besoin de financement. C’est d’ailleurs la stratégie mise en place par les <strong>Emirats Arabes Unis et par l’Arabie Saoudite</strong> dans le cadre de sa « Vision 2030 », qui ont introduit une TVA de 5% depuis le 1<sup>er</sup> janvier 2018.</p>
<p style="text-align: justify;">D’après une étude réalisée par Marmore MENA Intelligence, filiale du centre financier Markaz, <strong>le Koweït est le pays du Golfe qui bénéficierait le plus de l’instauration de la TVA, à hauteur de 2,1 % de son PIB/an</strong>, contre 2% en Arabie Saoudite et aux Emirats arabes unis, et seulement 1,2% au Qatar.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>2/ La TVA koweïtienne ressemblerait aux TVA voisines.</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Dans le cadre d’une conférence organisée par PwC et l’Union of Investment Companies au Koweït, le 7 mai 2018, à propos de la stratégie d’implantation de la TVA, <strong>un taux de 5% a été préconisé pour les secteurs de l’immobilier et des transports koweïtiens</strong>. Compte tenu de l’importance du secteur des hydrocarbures, il est peu probable qu’il soit touché par la TVA à 5 % comme en Arabie Saoudite. De même, il a été conseillé au gouvernement koweïtien de ne pas ou peu taxé les biens de consommation et les services pour ne pas pénaliser les ménages ou être obligé de poursuivre une politique de subventions.</p>
<p style="text-align: justify;">L’institutionnalisation d’un cadre règlementaire et de surveillance garantira l’efficacité de cette nouvelle taxe. Les autorités politiques laisseront du temps aux entreprises pour s’adapter à ce nouveau dispositif, notamment pour éviter les amendes et pénalités en cas de non-conformité à la loi. Une <strong>phase de transition de 6 à 12 mois</strong> serait prévue une fois la loi votée au Parlement. </p>
<p style="text-align: justify;"><strong>3/ La hausse du prix du pétrole et le risque d’inflation freinent l’instauration de la TVA. </strong></p>
<p style="text-align: justify;">En juin 2016, l’introduction d'une taxe sur la valeur ajoutée de 5% avait fait l'objet d'un accord entre les six pays du Conseil de coopération du Golfe. Le FMI a appelé récemment ces pays à mettre en place le dispositif mais Bahreïn, Oman, le Qatar et le Koweït ont décidé de repousser à 2019 l'introduction de la TVA. Pour le moment, <strong>aucune déclaration officielle de la part des autorités koweïtiennes</strong> n’est venue apporter des précisions quant à la date d’instauration de la TVA. Le Ministre des finances a cependant formé un <strong>comité spécial</strong>, chargé d’instruire le projet. Surtout, en marge d’un sommet économique et financier des pays du Conseil de Coopération du Golfe le 14 mai 2018, il a annoncé devant la presse locale qu’il espérait <strong>qu’un projet de loi sur l’instauration de la TVA serait voté au Parlement à l’automne prochain </strong>tout en précisant que <strong>cette taxe n’entrerait sans doute pas en vigueur avant 2021</strong>.</p>
<p style="text-align: justify;">Apparemment, deux principaux facteurs freinent l’instauration d’une TVA au Koweït. D’une part, <strong>les risques d’inflation </strong>que susciterait la mesure : Markaz prévoit un taux d’inflation à 3,75 % fin 2018 en cas de mise en œuvre rapide de la TVA, contre 2,5 % sans. Les secteurs de l’immobilier et du transport seraient les premiers affectés. D’autre part, la <strong>hausse du prix du baril du pétrole et donc des recettes fiscales</strong> contribue à supprimer le caractère d’urgence de l’opération.</p>
<p style="text-align: justify;">Commentaire :</p>
<p style="text-align: justify;">L’Etat koweïtien se donne le temps d’observer la situation chez leurs voisins saoudiens et émiriens avant d’aller de l’avant. Le gouvernement parait d’autant plus prudent que la conjoncture actuelle, en matière de recettes budgétaires, est favorable. Traditionnellement hostile à tout projet de taxation, le Parlement devrait, en outre, s’opposer à l’instauration de la TVA tant que la légitimité d’une telle mesure restera à démontrer.</p>e34d17a0-6887-4b98-a871-90e53e172171Veille sur le numérique et les start-ups - Irlande et Royaume-Uni - Décembre 2017 Sommaire :TIC/NUMERIQUE : 1/ Irlande :Les PME irlandaises en retard dans leur préparation à l’entrée en vigueur du RGPDApple commencera à acquitter ses 13 milliards d’euros d'amende début 2018Facebook va déclarer des revenus publicitaires hors d'Irlande 2/ Royaume-Uni :Investissement dans les infrastructures de télécommunicationL’ICO aide les PME à se préparer au RGPDSTART-UPS : 1/ Irlande : La French Tech Dublin fête Noël 2/ Royaume-Uni :La licorne Transferwise lève 280 M$Appui à l’émergence d’écosystèmes numériques dans les régionsUber perd son procès en appel en matière de droit du travail TIC/Numérique1. IrlandeLes PME irlandaises en retard dans leur préparation à l’entrée en vigueur du RGPDLe nouveau texte de référence européen en matière de protection des données à caractère personnel, le Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD) entrera en vigueur dans moins de 6 mois, le 25 Mai 2018. Toutes les entités t2017-12-14T00:00:00+01:00<p><img title="Bannière" src="/Articles/e34d17a0-6887-4b98-a871-90e53e172171/images/c15e3895-7a4a-4a1b-8ee0-639c1c7148dc" alt="Bannière - Veille sur le numérique et les start-ups" /></p>
<h3 style="text-align: justify;">Sommaire :</h3>
<p style="text-align: justify;"><strong>TIC/NUMERIQUE : </strong></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>1/ Irlande :</strong></p>
<ul style="text-align: justify;">
<li>Les PME irlandaises en retard dans leur préparation à l’entrée en vigueur du RGPD</li>
<li>Apple commencera à acquitter ses 13 milliards d’euros d'amende début 2018</li>
<li>Facebook va déclarer des revenus publicitaires hors d'Irlande</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;"> <strong>2/ Royaume-Uni :</strong></p>
<ul style="text-align: justify;">
<li>Investissement dans les infrastructures de télécommunication</li>
<li>L’ICO aide les PME à se préparer au RGPD</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;"><strong>START-UPS :</strong></p>
<p style="text-align: justify;"><strong> 1/ Irlande : </strong></p>
<ul style="text-align: justify;">
<li>La French Tech Dublin fête Noël</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;"> <strong>2/ Royaume-Uni :</strong></p>
<ul style="text-align: justify;">
<li>La licorne Transferwise lève 280 M$</li>
<li>Appui à l’émergence d’écosystèmes numériques dans les régions</li>
<li>Uber perd son procès en appel en matière de droit du travail</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<h3 style="text-align: justify;">TIC/Numérique</h3>
<h4 style="text-align: justify;">1. Irlande</h4>
<p style="text-align: justify;"><strong>Les PME irlandaises en retard dans leur préparation à l’entrée en vigueur du RGPD</strong></p>
<p>Le nouveau texte de référence européen en matière de protection des données à caractère personnel, le Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD) entrera en vigueur dans moins de 6 mois, le 25 Mai 2018. Toutes les entités traitant des données personnelles en Europe devront s’y conformer, en établissant notamment des procédures claires pour obtenir le consentement des utilisateurs et utiliser leurs informations de manière transparente et sécurisée.</p>
<p>Selon une étude commandée par un cabinet de conseil en protection de donnée, les petites et moyennes entreprises irlandaises ne se préparent pas suffisamment rapidement à cette échéance. Alors que 69% des 175 entreprises interrogées déclarent traiter des données personnelles, un tiers reconnaissent ne pas avoir commencé à se préparer pour la mise en œuvre du RGPD, et 57% échangeraient encore des données personnelles par courrier électronique !</p>
<p>Il est pourtant très probable que les contrôles soient nombreux lors des mois qui suivront l’entrée en vigueur du RGPD : l’Office of the Data Protection Commissionner (équivalent irlandais de la CNIL) a vu son budget augmenter en conséquence de 56% pour l’année 2018. La majorité des entreprises interrogées sont bien conscientes de ce risque, puisque 55% d’entre elles pensent avoir à subir des contrôles dans les 18 prochains mois. Les amendes en cas de non-respect du règlement pourraient aller jusqu’à 20 millions d’euros ou 4% du chiffre d’affaires.</p>
<p> </p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Apple commencera à acquitter ses 13 milliards d’euros d'amende début 2018</strong></p>
<p>La Commission Européenne avait conclu en août 2016, au terme d’une enquête débutée en 2014, que le régime fiscal dont bénéficiait Apple en Irlande était assimilable à une aide d’Etat et par conséquent contraire aux règles de concurrence européennes. Cette aide s’est matérialisée notamment par un taux d’imposition effectif de 0,005% en 2014. L’entreprise américaine avait été condamnée à reverser 13 milliards d’euros au fisc irlandais auxquels s’ajoutent les intérêts de retard.</p>
<p>Malgré l’appel de la décision par Apple et le gouvernement irlandais, la Commission demande depuis près d’un an à ce que la somme soit transférée sur un compte de séquestre. Devant la lenteur du gouvernement irlandais à organiser ce transfert, celle-ci a saisi la CJUE en octobre au motif que l’Irlande n’avait pas respecté l’échéance initialement fixée pour janvier 2017.</p>
<p>Le ministre des finances Paschal Donohoe a finalement trouvé un accord avec Apple début décembre, qu’il a soumis à Margrethe Vestager, Commissaire Européenne à la concurrence. Les détails concernant le montant exact ont ainsi été arrêtés et la procédure d’appel d’offres pour confier la gestion du compte de séquestre a été lancée. Les premiers versements d’Apple sur ce compte sont désormais prévus pour mars 2018.</p>
<p> </p>
<p><strong>Facebook va déclarer des revenus publicitaires hors d’Irlande</strong></p>
<p>La compagnie américaine a annoncé mardi 12 décembre dans un communiqué sa décision de restructurer la façon dont elle déclare ses revenus publicitaire. Le chiffre d’affaires tiré de la publicité vendue par les équipes locales de Facebook dans les pays ou la compagnie est implantée sera désormais enregistré directement par les filiales, plutôt que par le siège international situé à Dublin, comme c’est actuellement le cas. Le communiqué précise que la décision a été prise dans un « souci de transparence » pour répondre à la demande de visibilité émanant de gouvernements et responsables politiques « un peu partout dans le monde ».</p>
<p>Si cette annonce semble en effet aller dans le sens de la proposition européenne sur la taxation des géants du numérique portée notamment par le Président Macron, un doute subsiste sur les effets réels qu’aura cette modification sur les impôts payés par Facebook. Ceux-ci étant prélevés sur les bénéfices, la déclaration de revenus locaux par les filiales de la compagnie ne garantit pas en soi une augmentation des impôts payés localement. Selon la manière dont la compagnie déclarera ses dépenses, l’essentiel des bénéfices pourrait continuer d’être consolidé à Dublin.</p>
<p> </p>
<h4 style="text-align: justify;">2. Royaume-Uni<strong><u><br /></u></strong></h4>
<p style="text-align: justify;"><strong>Investissement dans les infrastructures de télécommunication </strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le National Productivity Investment Fund (NPIF) prévoit de consacrer 740 M£ d’ici 2022 dans le développement de la 5G et de la fibre sur le territoire britannique. Sur ces 740 M£, 10 M£ permettront de tester la sécurité des réseaux 5G en partenariat avec le National Cyber Security Centre (NCSC), autorité de référence en matière de cybersécurité britannique créée en octobre 2016 et 5 M£ pour tester la 5G sur les routes dans la perspective du déploiement des voitures autonomes. Le gouvernement lancera également un Challenge Fund doté de 190 M£ qui permettra de financer des projets locaux de déploiement de la fibre optique. </p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><strong>L’ICO aide les PME à se préparer au RGPD</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le 1er novembre, la CNIL britannique a mis en service une ligne téléphonique pour les PME qui souhaitent bénéficier de conseils personnalisés pour se conformer au RGPD avant le 25 mai 2018, date de sa mise en application. Ce nouveau service s’ajoute à un ensemble d’outils disponibles sur le site, dont le nombre de téléchargements (plus de 70 000 pour certains) traduit la forte préoccupation des entreprises britanniques pour cette législation. Ce règlement sera applicable en droit britannique avant même la sortie effective du Royaume-Uni de l’Union européenne. Etant donné l’application extraterritoriale du GDPR, toute entreprise traitant les données de citoyens européens, qu’elle soit basée ou non au sein de l’UE, devra s’y conformer.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<h2 style="text-align: justify;">Start-ups</h2>
<h4 style="text-align: justify;">1. Irlande</h4>
<p style="text-align: justify;"><strong>La French Tech Dublin fête Noël</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Environ un an après son lancement en Irlande, la communauté French Tech de Dublin s’est réunie mercredi 29 novembre pour son plus important évènement de l’année : la French Tech Christmas Party. Grâce à ses sponsors (Schneider, Crédit Agricole Assurances et les CCEF), la soirée a pu accueillir plus de 200 personnes à l’Opium, bar branché de Dublin. La soirée a mis en avant l’écosystème French Tech avec notamment la présence d’invités français et irlandais pour présenter différentes opportunités pour les start-ups en France.</p>
<p style="text-align: justify;"><img title="FT1" src="/Articles/e34d17a0-6887-4b98-a871-90e53e172171/images/c0f84c86-0128-40e3-ae91-7581a2bbe358" alt="Foule Xmas Party" /></p>
<p style="text-align: justify;">Les membres de la communauté ont pu découvrir les dispositifs French Tech Ticket et French Tech Visa, qui ont pour objet l’accompagnement des start-ups internationales qui souhaitent se développer en France. Usheru, startup irlandaise lauréate du French Tech Ticket début 2017, était venue spécialement de Toulouse avec l’incubateur qui l’accueille, Ekito, pour raconter leur histoire commune et présenter leur retour d’expérience.</p>
<p style="text-align: justify;">L’accélérateur du Crédit Agricole « Le Village by CA » a ensuite donné le coup d’envoi du « Fintech Startup Challenge ». Ce concours organisé en partenariat avec la French Tech Dublin permettra à une start-up irlandaise dans le domaine des technologies financières de gagner une semaine d’accélération à Paris au contact des plus grandes entreprises françaises.</p>
<p style="text-align: justify;">David Jullo, président de la Communauté French Tech de Dublin, a conclu les présentations en dressant un bilan très positif de cette première année d’activité en Irlande, se félicitant de l’engouement suscité par les nombreux évènements organisés, et promettant une année 2018 toute aussi riche, avec notamment une série d’évènement sur le thème de la blockchain.</p>
<p style="text-align: justify;"><img title="FT2" src="/Articles/e34d17a0-6887-4b98-a871-90e53e172171/images/a68580f7-e9c6-4c92-88a8-ff369b8b76bf" alt="Membres French Tech" /></p>
<h4 style="text-align: justify;"> </h4>
<h4 style="text-align: justify;">2. Royaume-Uni<strong><span style="text-decoration: underline;"><br /></span></strong></h4>
<p><strong>La licorne Transferwise lève 280 M$</strong></p>
<p>La société britannique Transferwise offre un service de transferts de fonds plus économique que les banques traditionnelles (coût total de transaction à hauteur de 0,5 %, contre de 3 % à 5 % pour une banque classique). Cette fintech valorisée à 1,6Md$ est présente dans 59 pays et couvre 504 voies d’échanges de devises « currencies routes ». Cette société, rentable depuis début 2017, cherche désormais à se développer dans la zone Asie-Pacifique. Avec cette nouvelle levée de fonds annoncée le 1er novembre, Transferwise aura levé 397M$ depuis sa création à Londres en 2011.</p>
<p><strong> </strong></p>
<p><strong>Appui à l’émergence d’écosystèmes numériques dans les régions </strong></p>
<p>Comme annoncé par Th. May le 15 novembre 2017, Tech City UK, l’organisation lancée en 2010 par D. Cameron pour soutenir le numérique au Royaume-Uni<em>1</em>, bénéficiera de 21 M£ sur les 4 années à venir afin d’accélérer l’essor de pôles Tech régionaux. Renommée “Tech Nation”, l’organisation appuiera prioritairement 11 régions : Cambridge, Bristol/Bath, Manchester, Newcastle, Leeds/Sheffield, Reading, Birmingham, Edimbourg, Glasgow, Belfast et Cardiff.</p>
<p> </p>
<p><strong>Uber perd son procès en appel en matière de droit du travail</strong></p>
<p>Le 10 novembre, l’ « <em>Employment Appeal Tribunal </em>» a confirmé la décision rendue, fin octobre 2016, par la juridiction spécialisée en matière de litiges du travail de Londres (<em>employment tribunal</em>). Cette dernière avait demandé une requalification du statut des chauffeurs d’Uber. D’après cette décision très médiatisée, les chauffeurs d’Uber sont qualifiés à tort d’autoentrepreneurs (<em>self employed</em>) alors qu’ils devraient pouvoir bénéficier de l’ensemble des droits associés au statut d’employé, tels que le salaire minimum, les congés payés ou encore les droits syndicaux. Cette décision s’ajoute à l’annonce quelques mois plus tôt, de l’autorité des transports de Londres, qui a refusé de renouveler la licence d’Uber arrivant à expiration le 30 septembre.</p>