Trésor-Info - Publications de la direction générale du Trésor - samsungFlux de publication de la direction générale du Trésor - samsungFluxArticlesTag-samsungCopyright 20242023-02-20T00:00:00+01:00/favicon.pngDirection générale du Trésorhttps://localhost/sitepublic/contact@dgtresor.gouv.fr981d796e-3ded-4c35-9b17-69599a065e8dBrèves bimensuelles Japon–Corée, Période du 30 janvier au 12 février 2023M. Amamiya aurait refusé le poste de gouverneur de la Banque du Japon, K. Ueda prendra la succession de H Kuroda. L’A350 devient l’avion phare de Japan Airlines. Mitsubishi se lance dans le recyclage des batteries électriques. Janvier 2023 : un déficit commercial record pour la Corée. Débat autour d’un possible Inflation reduction act coréen. Semi-conducteurs : Samsung fait le pari de maintenir ses investissements. 2023-02-20T00:00:00+01:00<p align="center"><em><strong>BREVES BIMENSUELLES</strong></em></p>
<p align="center"><em><strong>JAPON COREE</strong></em></p>
<p align="center"><strong>Période du 30 janvier au 12 février 2023</strong></p>
<p align="center"><strong> <img title="drapeau Japon " src="/Articles/ebea6cab-5fa4-4f68-918c-8b48054d7015/images/143afe5a-d509-4d79-be89-df9897131f8a" alt="drapeau Japon " width="190" height="119" /></strong></p>
<div>
<p><strong><em>Sommaire</em></strong></p>
</div>
<div class="focus">
<h6><strong>Japon</strong></h6>
<ol>
<li style="text-align: justify;"><em><strong>Macro-économie et finance</strong></em><br />
<ul>
<li>M. Amamiya aurait refusé le poste de gouverneur de la Banque du Japon, K. Ueda prendra la succession de H Kuroda.</li>
</ul>
</li>
<li style="text-align: justify;"><em><strong>Entreprises</strong></em>
<ul>
<li>L’A350 devient l’avion phare de Japan Airlines.</li>
<li>Mitsubishi se lance dans le recyclage des batteries électriques.</li>
</ul>
</li>
</ol>
<br />
<h6 style="text-align: justify;"><strong>Corée</strong></h6>
<ol>
<li style="text-align: justify;"><em><strong>Macro-économie et finance</strong></em><br />
<ul>
<li>Janvier 2023 : un déficit commercial record.</li>
</ul>
</li>
<li style="text-align: justify;"><em><strong>Politiques économiques</strong></em>
<ul>
<li style="text-align: justify;">Débat autour d’un possible<em> Inflation reduction act</em> coréen. </li>
</ul>
</li>
<li style="text-align: justify;"><em><strong>Entreprises </strong></em>
<ul>
<li>Semi-conducteurs : Samsung fait le pari de maintenir ses investissements.</li>
</ul>
</li>
</ol>
</div>
<h4 style="color: #333333; text-align: justify;"><strong>Japon</strong></h4>
<p style="text-align: justify;"> <em style="text-align: justify;">1. </em><em style="text-align: justify;">Macro-économie et finance</em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>M. Amamiya aurait refusé le poste de gouverneur de la Banque du Japon (BoJ), qui devrait revenir à K. Ueda</strong>. Approché par le gouvernement, l’actuel sous-gouverneur aurait déclaré ne pas convenir pour ce rôle en raison de sa gestion de l’assouplissement monétaire sous le mandat Kuroda. A la surprise générale, par un article du Nikkei paru le 10 février, le nom de M. Kazuo Ueda est désigné pour la successionr de H. Kuroda, information confirmée par le gouvernement le 14 février. Il deviendra ainsi le premier gouverneur de la BoJ de l'après-guerre issu du milieu universitaire. Chercheur de renom sur la politique monétaire, il a été membre du comité consultatif de la BoJ à partir de 1998 après avoir été professeur de l'Université de Tokyo. Lorsque le Japon est entré en déflation à la fin des années 1990, il avait été un promoteur de la politique de taux d'intérêt zéro qui s’est ensuivie. Shinichi Uchida, directeur exécutif de la BoJ, et Ryozo Himino, ancien chef de l'Agence des services financiers, seraient nommés gouverneurs adjoints. <a href="https://asia.nikkei.com/Economy/Bank-of-Japan/Japan-set-to-nominate-Kazuo-Ueda-as-next-BOJ-governor">Nikkei Asia</a>, <a href="https://asia.nikkei.com/Economy/Bank-of-Japan/Kazuo-Ueda-Academic-with-policy-ideas-tapped-for-BOJ-governor">Nikkei Asia</a>, <a href="https://www.bankingsupervision.europa.eu/press/pr/date/2022/html/ssm.pr220901~04fea56942.en.html">europa.eu</a>,<a href="https://www.reuters.com/markets/asia/kazuo-ueda-who-is-new-bank-japan-governor-what-can-we-expect-him-2023-02-10/"> Reuters</a> </p>
<table style="width: 676px; height: 173px; margin-left: auto; margin-right: auto;" border="Oui"><caption><strong>Calendrier prévisionnel de la succession au poste de gouverneur de la BoJ</strong></caption>
<tbody>
<tr>
<td style="width: 87.7344px;"><strong>Date</strong></td>
<td style="width: 587.266px;"> </td>
</tr>
<tr>
<td style="width: 87.7344px;"><strong>14/02</strong></td>
<td style="width: 587.266px;">Soumission de la proposition de nomination du prochain gouverneur de la BoJ et des deux gouverneurs adjoints par le Premier ministre Kishida à la Diète</td>
</tr>
<tr>
<td style="width: 87.7344px;"><strong>24/02</strong></td>
<td style="width: 587.266px;">Audition des candidats par la Chambre basse</td>
</tr>
<tr>
<td style="width: 87.7344px;"><strong>19/03</strong></td>
<td style="width: 587.266px;">Date limite d’approbation pour les postes de gouverneurs adjoints</td>
</tr>
<tr>
<td style="width: 87.7344px;"><strong>08/04</strong></td>
<td style="width: 587.266px;">Date limite d’approbation pour le poste de gouverneur</td>
</tr>
</tbody>
</table>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><em style="text-align: justify;"><span style="text-align: justify;">2</span>. Entreprises</em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: left;" src="/Articles/981d796e-3ded-4c35-9b17-69599a065e8d/images/c1167dee-4265-4e3b-9b61-7f321656db50" alt="a350" width="334" height="221" />L’A350 d’Airbus va devenir le principal avion de Japan Airlines en remplaçant progressivement les avions Boeing 777 sur ses lignes internationales</strong>. Japan Airlines (JAL) a annoncé le 31 janvier que la compagnie allait remplacer progressivement sa flotte de B777 pour ses lignes internationales par des A350 à partir de l’année fiscale 2023. L’A350 sera introduit notamment sur les lignes vers les pays occidentaux, en commençant par la ligne Haneda – New York à partir d’octobre. C’est la première fois en près de 20 ans que l’avion <em>flagship</em> long-courrier de JAL pour les vols internationaux est remplacé. Etant donné que JAL prévoit de retirer ses appareils B777 sur les lignes intérieures au cours du premier semestre 2023, l’A350 deviendra l’avion principal de JAL à la fois pour les lignes domestiques et pour les liaisons internationales. Cette action contribue aux efforts de décarbonation de la compagnie aérienne japonaise. JAL vise à réduire les émissions de CO2 provenant de l’exploitation de ses avions à un niveau pratiquement nul d’ici 2050, le remplacement des avions vers des modèles à faible consommation de carburant devant y contribuer à hauteur de 50%. En plus d’une meilleure performance en matière de réduction du bruit, l’A350 est un avion à faible consommation de carburant, ses moteurs consommant 25% de moins que les avions des générations précédentes. <a href="https://www.nikkei.com/article/DGXZQOUC318790R30C23A1000000/">Nikkei</a>, <a href="https://press.jal.co.jp/en/release/202302/007198.html">Japan Airlines</a></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: right;" src="/Articles/981d796e-3ded-4c35-9b17-69599a065e8d/images/84dda042-82ea-4216-96dd-da1c734a4701" alt="car" width="304" height="171" />Mitsubishi se lance dans le recyclage des batteries électriques.</strong> Mitsubishi Materials a annoncé un nouveau projet d’envergure : le recyclage de métaux rares tels le cobalt et le lithium contenus dans les batteries lithium-ion usagées, provenant notamment de véhicules électriques. Le début de cette activité est prévu pour l’exercice fiscal 2025, avec une augmentation de la capacité jusqu’à 6 000 tonnes par an à l’horizon 2030. Avec son partenaire Envipro Holdings, Mitsubishi Materials prévoit de développer un procédé inédit d’extraction des matériaux réutilisables. Les batteries de véhicules électriques sont généralement fondues, sans recyclage des composants rares, le processus étant long et onéreux. Mitsubishi Materials propose une nouvelle solution de traitement de la poudre contenue dans les batteries, dites « masses noires » afin d’en retirer les substances réutilisables. Le traitement annuel de 6 000 tonnes de batteries lithium-ion permettrait de récupérer 500 tonnes de cobalt, soit la quantité nécessaire pour 40 000 batteries neuves. Mitsubishi Materials projette également de collecter des batteries de véhicules hybrides et d’appareils électroménagers. Les matériaux recyclés seront par la suite revendus à des producteurs de matières premières pour batteries. D’autres groupes tels que Dowa Holdings et JX Nippon Minning se penchent sur des projets similaires. <a href="https://asia.nikkei.com/Business/Materials/Mitsubishi-Materials-to-recycle-rare-metals-from-used-EVs">Nikkei Asia</a></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<h4 style="color: #333333; text-align: justify;">Corée</h4>
<p style="text-align: justify;"><em>1. Macro-économie et finance</em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: left;" src="/Articles/981d796e-3ded-4c35-9b17-69599a065e8d/images/2d9609c0-ff82-4950-8a21-e95a2f62609c" alt="deficit" width="321" height="181" />La Corée du sud enregistre un déficit commercial mensuel historique de 12,7 Mds $ au mois de janvier.</strong> Selon les données préliminaires du ministère du Commerce, de l’Industrie et de l’Energie, le repli des exportations se poursuit pour un quatrième mois consécutif en janvier (- 16,6 % sur un an à 46,2 Mds $ après un recul de - 9,5 % sur un an en décembre). C’est la première fois depuis 2020 que les exportations affichent quatre mois consécutifs de baisse. Bien que les importations aient également chuté de 2,6 % sur un an en janvier, la forte contraction des exportations entraîne un déficit commercial mensuel record de 12,7 Mds $. La balance commerciale des biens affiche onze mois consécutifs de déficit, une première depuis 25 ans<em>. </em>Le ministère du Commerce impute cette situation au fort ralentissement des exportations de semiconducteurs en baisse de 44,5 % sur an en janvier bien qu’ils représentent toujours le premier poste d’exportation de la Corée. <a href="https://pulsenews.co.kr/view.php?sc=30800025&year=2023&no=93692">Pulse News</a>, <a href="http://www.koreaherald.com/view.php?ud=20230206000728&np=1&mp=1">The Korea Herald</a>, <a href="https://fr.yna.co.kr/view/AFR20230203001100884?section=economy/index">YonHap</a></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><em style="text-align: justify;">2. Politiques économiques</em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: right;" src="/Articles/981d796e-3ded-4c35-9b17-69599a065e8d/images/eabf8c8c-c1a8-47cc-a446-627a484d39e7" alt="IRA" width="355" height="184" />Débats autour d’un possible «</strong><strong> </strong><strong><em>Inflation reduction act (IRA)</em></strong><strong> coréen</strong><strong> </strong><strong>»</strong><strong>. </strong>Le ministère coréen de l’Environnement a communiqué le 2 février un projet de modification des règles de subventions à l’achat de véhicules électriques (pouvant aller jusqu’à 5400 $ par véhicule). Selon la presse, si ces modifications n’excluent pas les véhicules importés, certaines nouvelles règles de calcul des subventions seraient <em>de facto</em> favorables aux véhicules de marque coréenne. Sont citées notamment certaines caractéristiques techniques (présence de la technologie V2L, densité énergétique des batteries) et de localisation du service après-vente. Ainsi, selon la presse, les modèles électriques Hyundai et KIA obtiendraient une subvention par véhicule 40% plus élevée qu’un modèle électrique Peugeot et 160 % plus élevée qu’une Tesla. L’opposition démocrate (majoritaire au parlement) souhaite de son côté une réponse plus ferme de la Corée au passage de l’IRA américain et a annoncé son intention de déposer un projet législatif qu’elle qualifie elle-même de « version coréenne de l’IRA ». Le gouvernement coréen s’est montré défavorable à une telle approche, incitant l’ensemble des acteurs mondiaux à respecter les règles de l’OMC et les accords de libre-échange en vigueur. <a href="https://www.koreatimes.co.kr/www/tech/2023/02/129_344925.html">Korea Times</a>, <a href="https://www.kedglobal.com/business-politics/newsView/ked202302030011">Korea Economic Daily</a></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><em style="text-align: justify;">3. Entreprises</em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Dans un contexte difficile pour les semi-conducteurs, Samsung fait le pari de maintenir ses investissements.</strong> Au 4<sup>e</sup> trimestre 2022, le chiffre d’affaires de Samsung était en baisse de 8% par rapport au 4<sup>e</sup> trimestre 2021, dont 24% de baisse pour les activités de semi-conducteurs. Le chiffre d’affaires de SK Hynix est lui en baisse de 38% au 4<sup>e</sup> trimestre 2022, provoquant la première perte d’exploitation pour le groupe depuis 10 ans. Sur l’ensemble de l’année 2022, les deux entreprises parviennent à augmenter légèrement leur chiffre d’affaires de semi-conducteurs, grâce aux bonnes ventes du premier semestre. Les deux fabricants sont spécialisés dans les semi-conducteurs mémoires, dont les ventes mondiales ont chuté de moitié environ sur les six derniers mois, cette baisse n’étant que partiellement compensée par la hausse tendancielle des ventes de puces non-mémoire. Samsung se distingue des autres acteurs du secteur en ayant annoncé conserver son niveau d’investissement dans les semi-conducteurs pour 2023 (36 Mds $ en 2022) en se focalisant sur la R&D et les technologies les plus avancées. SK Hynix a annoncé diviser par deux ses investissements en 2023 par rapport à 2022 (de 15 à 8 Mds $) et le Taïwanais TSMC une baisse de 36 à 32 Mds $. <a href="https://www.kedglobal.com/earnings/newsView/ked202301310008">Korea Economic Daily</a>, <a href="https://koreajoongangdaily.joins.com/2023/02/01/business/industry/Korea-SK-hynix-Q4/20230201085303073.html">Joongang Daily</a></p>
<p><img class="marge" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="/Articles/981d796e-3ded-4c35-9b17-69599a065e8d/images/4b236bd3-0c75-4f0c-a337-ae11ff971b9d" alt="Samsung" width="528" height="311" /></p>
<p style="text-align: center;">Sources : Bilans financiers des entreprises, calculs du SE de Séoul</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<div>
<div class="focus">
<p style="text-align: justify;">Les informations présentées dans cette revue d'actualité bimensuelle sont identifiées par le <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Ressources/pays/japon">SER de Tokyo et le SE de Séoul</a>. Elles n'ont aucune vocation d'exhaustivité. Les avis exprimés sont les résumés des articles sources.</p>
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<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;">Crédits photos : </p>
<ul>
<li style="text-align: justify;"><a href="https://commons.wikimedia.org/wiki/File:A350_First_Flight_-_Low_pass_03.jpg">don-vip/wikipedia commons</a></li>
<li style="text-align: justify;"><a href="https://pixabay.com/fr/photos/voiture-%c3%a9lectrique-auto-%c3%a9lectrique-1458836/">Mikes-Photography/pixabay</a></li>
<li style="text-align: justify;"><a href="https://pixabay.com/fr/photos/port-navires-grues-charge-675539/">cegoh/pixabay</a></li>
<li style="text-align: justify;"><a href="https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=107034072">M-93/wikipedia commons</a></li>
</ul>
</div>
</div>66b4d49f-2c5e-4a1c-abc7-2291d1a0158dBrèves bimensuelles Japon–Corée, Période du 19 décembre 2022 au 15 janvier 2023La principale organisation patronale répond au gouvernement japonais et soutient une augmentation des salaires pour contrer l’inflation. Energie éolienne en mer : deuxième tour d’appel d’offres publics au Japon. Panasonic à l’assaut de la Chine. Les IDE à destination de la Corée du Sud atteignent un record en 2022, mais les relocalisations stagnent. Plus forte hausse en 30 ans des tarifs de l’électricité et première hausse du ticket de métro en 7 ans. 2023-01-23T00:00:00+01:00<p align="center"><em><strong>BREVES BIMENSUELLES</strong></em></p>
<p align="center"><em><strong>JAPON COREE</strong></em></p>
<p align="center"><strong>Période du 19 décembre 2022 au 15 janvier 2023</strong></p>
<p align="center"><strong> <img title="drapeau Japon " src="/Articles/ebea6cab-5fa4-4f68-918c-8b48054d7015/images/143afe5a-d509-4d79-be89-df9897131f8a" alt="drapeau Japon " width="190" height="119" /></strong></p>
<div>
<p><strong><em>Sommaire</em></strong></p>
</div>
<div class="focus">
<h6><strong>Japon</strong></h6>
<ol>
<li style="text-align: justify;"><em><strong>Macro-économie et finance</strong></em>
<ul>
<li>La principale organisation patronale répond au gouvernement et soutient une augmentation des salaires pour contrer l’inflation.</li>
</ul>
</li>
<li style="text-align: justify;"><em><strong>Politiques économiques</strong></em>
<ul>
<li>Energie éolienne en mer : deuxième tour d’appel d’offres publics au Japon. </li>
</ul>
</li>
<li style="text-align: justify;"><em><strong>Entreprises</strong></em>
<ul>
<li>Taisei et Bouygues Travaux Publics lancent une collaboration pour le développement de l’éolien en mer flottant.</li>
<li>Panasonic à l’assaut de la Chine.</li>
</ul>
</li>
</ol>
<br />
<h6 style="text-align: justify;"><strong>Corée</strong></h6>
<ol>
<li style="text-align: justify;"><em><strong>Macro-économie et finance</strong></em>
<ul>
<li>Les IDE à destination de la Corée du Sud atteignent un record en 2022, mais les relocalisations stagnent.</li>
</ul>
</li>
<li style="text-align: justify;"><em><strong>Politiques économiques</strong></em>
<ul>
<li>Plus forte hausse en 30 ans des tarifs de l’électricité et première hausse du ticket de métro en 7 ans.</li>
</ul>
</li>
<li><em><strong>Entreprises</strong></em>
<ul>
<li style="text-align: justify;">Samsung enregistre sa plus mauvaise performance trimestrielle en huit ans. </li>
</ul>
</li>
</ol>
</div>
<h4 style="color: #333333; text-align: justify;"><strong>Japon</strong></h4>
<p style="text-align: justify;"> <em style="text-align: justify;">1. </em><em style="text-align: justify;">Macro-économie et finance</em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: left;" src="/Articles/66b4d49f-2c5e-4a1c-abc7-2291d1a0158d/images/01aa942c-65f4-4c22-a148-0a1a46ae9951" alt="yen" width="288" height="216" />La principale organisation patronale répond aux appels du gouvernement à augmenter les salaires afin de contrer les effets de l’inflation. </strong>Face aux pressions inflationnistes inédites (IPC +3,7% en novembre), le Premier ministre Fumio Kishida a s’est exprimé le 5 janvier sur les risques de stagflation « si la croissance des salaires ne [suivait] pas le rythme de la hausse des prix », tout en réaffirmant que la croissance des salaires était la base d’un « cycle économique vertueux ». Le gouvernement a ainsi appelé de ses vœux des hausses de salaires moyennes de 3%. Le <em>Shunto</em> - grande négociation salariale du printemps - montrera si une telle dynamique peut s’engager après des décennies de stagnation, sachant que Le président du Keidanren, principale organisation patronale du pays, soutient le taux de 3%, tandis que le Rengo - première confédération syndicale - a demande 5% (vs 4% les années précédentes). Malgré de premières hausses, dans le contexte de l’inflation, le salaire réel moyen est en baisse depuis 5 mois. Si cette tendance se poursuit, un risque pèse sur la contraction de la demande intérieure. <a href="https://www.japantimes.co.jp/news/2023/01/11/business/keidanren-wage-increases-inflation/#:~:text=Top%20Japan%20business%20lobby%20to%20request%20pay%20increases%20that%20top%20inflation,-Sorry%2C%20but%20your&text=Japan%27s%20most%20influential%20business%20lobby,final%20policy%20draft%20showed%20Tuesday.">The Japan Times</a>, <a href="https://asia.nikkei.com/Economy/Inflation/Japan-s-top-business-lobby-to-back-pay-hikes-for-inflation-hit-workers">Nikkei Asia</a>, <a href="https://nordot.app/985543338916184064?c=445918389795193953">Kyodo News</a>, <a href="https://www.reuters.com/world/asia-pacific/japan-pm-kishida-urges-spurring-wage-hikes-avoid-stagflation-2023-01-05/">Reuters</a></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"> 2<em style="text-align: justify;">. Politiques économiques</em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: right;" src="/Articles/66b4d49f-2c5e-4a1c-abc7-2291d1a0158d/images/3d786791-b7a5-4672-998b-112cea45e407" alt="eolien" width="331" height="221" />Le Japon lance le deuxième round d’appels d’offres publics pour les projets d’énergie éolienne en mer selon des règles révisées. </strong>Le ministère de l’Economie, du Commerce et de l’Industrie (METI) et le ministère du Territoire, des Infrastructures, des Transports et du Tourisme (MLIT) ont lancé le 28 décembre le deuxième round d’appels d’offres pour sélectionner les opérateurs de parcs éoliens en mer dans quatre nouvelles zones maritimes des préfectures d'Akita, Niigata et Nagasaki pour une capacité totale de 1,8 GW. Ces zones comprennent le parc éolien offshore de 356 MW de Happo-Noshiro, au large de la préfecture d'Akita, pour lequel un appel d’offre avait initialement été lancé en décembre 2021 puis suspendu dans le cadre d’une procédure de révision des règles d’appel d’offres initiée par le METI et le MLIT. Les trois autres zones sont situées au large d'Oga-Katagami-Akita (336 MW) et de Murakami-Tainai (700 MW) dans le nord du Japon et au large de Saikai (424 MW) dans le sud-ouest du Japon. Finalisées en octobre 2022, les nouvelles règles d'appel d'offres visent à favoriser un plus grand nombre d'opérateurs en fixant une limite de 1 GW aux offres qu’un consortium peut remporter lorsque plusieurs zones sont soumises à un cycle d’appels d’offres, et à accélérer le développement des infrastructures en donnant une note d'évaluation plus élevée aux opérateurs qui proposent des dates de démarrage plus précoces. De plus, pour éviter que l'accent soit mis uniquement sur le prix, le processus d'évaluation donnera une note égale pour ce critère à toutes les offres inférieures au marché. Les candidatures pour ce cycle sont acceptées jusqu’au 30 juin 2023, le résultat étant attendu entre décembre 2023 et mars 2024. <a href="https://www.nikkei.com/article/DGXZQOUA286GQ0Y2A221C2000000/">Nikkei</a>, <a href="https://www.reuters.com/article/japan-power-windfarm/japan-resumes-offshore-wind-power-auctions-with-revised-rules-idINL1N33I0CV">Reuters</a></p>
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<p style="text-align: justify;"><em style="text-align: justify;"><span style="text-align: justify;"> 3</span>. Entreprises</em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Taisei et Bouygues Travaux Publics lancent une collaboration pour le développement de l’éolien en mer flottant au Japon. </strong>Le 19 décembre 2022, Bouygues Travaux Publics (Bouygues TP), l’entreprise de construction japonaise Taisei et la société norvégienne de conception Olaf Olsen ont signé un protocole d’accord (<em>Memorandum of Understanding</em> - MoU) pour collaborer à la construction de fondations pour les éoliennes en mer flottantes. Ce modèle de fondation, appelé « OO-STAR », est une fondation semi-submersible en béton, créée initialement par Olaf Olsen puis transférée à Floating Wind Solutions acquis par Bouygues TP, que les partenaires souhaitent développer pour le marché japonais de l’éolien en mer, et à l’étranger dans le futur. Olaf Olsen concevra les fondations en béton, qui seront construites conjointement par Taisei Corporation et Bouygues TP. Les entreprises partenaires visent à mener une démonstration conjointe en vue de commercialiser cette technologie d’ici 2030. <a href="https://www.nikkei.com/paper/article/?b=20221217&ng=DGKKZO66928140W2A211C2TB0000">Nikkei,</a> <a href="https://www.taisei.co.jp/english/ir/news/2022/20221220_release.html">Taisei</a></p>
<p><strong> </strong></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Panasonic à l’assaut de la Chine.</strong> Le groupe originaire d’Osaka a annoncé en début d’année son intention d’investir plus de 375 Mi EUR au cours des trois prochaines années en Chine afin d’augmenter ses capacités de production sur place. Une nouvelle usine sera implantée dans la province de Zhejiang et pourra expédier l’équivalent de 290 Mi EUR d’appareils électroménagers. Dans le Guangdong, Panasonic construira une nouvelle unité spécialisée dans la fabrication de climatiseurs au sein d’une usine existante, produisant aujourd’hui des appareils beauté. La production sur place permettra à Panasonic d’adapter et d’élargir son offre pour le marché chinois, en réduisant la durée nécessaire à l’évolution des produits avant leur commercialisation. Initialement de huit mois pour de légères modifications par exemple, le délai sera raccourci de moitié. Panasonic vise 7 millions d’utilisateurs en Chine (contre 2 millions aujourd’hui) sur sa plateforme d’e-commerce d’ici 2024, et 1 000 Mds JPY (7 Mds EUR) de ventes dans la région nord-est asiatique. <a href="https://asia.nikkei.com/Business/Electronics/Panasonic-to-invest-over-375m-in-China-with-eye-on-post-COVID-growth">Nikkei Asia</a></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<h4 style="color: #333333; text-align: justify;">Corée</h4>
<p style="text-align: justify;"><em>1. Macro-économie et finance</em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: left;" src="/Articles/66b4d49f-2c5e-4a1c-abc7-2291d1a0158d/images/5c7d8078-1047-470c-9eae-1fa4c6b07001" alt="IDE" width="330" height="220" />Les IDE à destination de la Corée du Sud atteignent un record en 2022, mais les relocalisations stagnent. </strong>Pour la première fois, les IDE en Corée ont atteint 30,45 Mds USD, en hausse de 3 % par rapport à 2021 d’après les données du ministère du Commerce. En particulier les investissements « <em>greenfield</em> » ont connu une hausse de 23% sur l’année. La croissance est principalement portée par les industries manufacturières (+ 149 % sur un an) et chimiques (+ 483 %), tandis que les IDE dans le secteur des services ont connu une baisse de 30 %. Les engagements des Etats-Unis et du Japon ont augmenté respectivement de 65% et 26 % tandis que ceux de la Chine (Hong Kong et Taïwan compris) et de l’UE se sont contractés respectivement de 31 % et 37 %. Dans le même temps, le ministère rapporte que sur la période 2014-2022 seules 126 entreprises coréennes ont relocalisé leur activité en Corée, un chiffre très faible comparé aux quelque 30 000 entités créées par les entreprises coréennes à l’étranger sur la même période. <a href="http://www.businesskorea.co.kr/news/articleView.html?idxno=107172">BusinessKorea</a>, <a href="https://pulsenews.co.kr/view.php?sc=30800025&year=2023&no=10404">Pulse News</a>, <a href="https://english.motie.go.kr/en/pc/pressreleases/bbs/bbsView.do?bbs_cd_n=2&bbs_seq_n=1168">MOTIE</a>, <a href="https://www.koreatimes.co.kr/www/biz/2023/01/602_342859.html">The Korea Times</a></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><em style="text-align: justify;">2. Politiques économiques</em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: right;" src="/Articles/66b4d49f-2c5e-4a1c-abc7-2291d1a0158d/images/c9b35176-c0b4-45a3-b4ce-989fbc09497b" alt="éco" width="336" height="224" />Plus forte hausse en 30 ans des tarifs de l’électricité et première hausse du ticket de métro en 7 ans</strong>. Le 31 décembre le gouvernement a annoncé son intention d’augmenter le prix de l’électricité à partir du premier trimestre 2023. Cette hausse de 13,1 KRW par kilowattheure représente une hausse de 9,1 %, soit un record depuis 30 ans qui, selon certains experts, risquerait d’affecter négativement les perspectives d’inflation (3% pour l’année 2023). En effet, en 2022, la hausse des prix de l’électricité, du gaz et de l’eau contribuait déjà à hauteur de 0,41 point à l’inflation de 5,1 %. Ainsi la hausse actuelle pourrait engendrer une contribution de 0,56 point. Le gouvernement a également manifesté son intention d’augmenter le prix du gaz à partir du second trimestre, une hausse de 10,4 KRW par mégajoule alors que cette hausse n’était que de 5,7 KRW sur l’ensemble 2022. Enfin, la municipalité de Séoul prévoit à son tour d’augmenter le prix des transports en commun ce qui serait une première depuis 2016. La hausse est estimée à 300 KRW (0,23 EUR) par trajet et prendra effet à partir d’avril. <a href="https://pulsenews.co.kr/view.php?sc=30800025&year=2022&no=1172963"> Pulse News</a>, <a href="http://www.koreaherald.com/view.php?ud=20221230000439&ACE_SEARCH=1">Korean Herald</a>, <a href="https://www.koreatimes.co.kr/www/biz/2023/01/488_342686.html">The Korea Times</a>, <a href="https://fr.yna.co.kr/view/AFR20221230001900884?section=economy/index">YonHap</a></p>
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<p style="text-align: justify;"><em style="text-align: justify;">3. Entreprises</em></p>
<div>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: left;" src="/Articles/66b4d49f-2c5e-4a1c-abc7-2291d1a0158d/images/56a8a51a-ca26-4fa2-9761-c779fb0afb47" alt="Samsung" width="333" height="220" />Samsung enregistre sa plus mauvaise performance trimestrielle en huit ans</strong>. Au quatrième trimestre 2022, Samsung Electronics a vu son résultat d’exploitation chuter de 70% à 3,4 Mds USD par rapport à l’année précédente. Son chiffre d’affaires trimestriel est lui en baisse de 9% à 56 Mds USD. Ces chiffres s’expliquent par un contexte de hausse des taux d’intérêt et de baisse de la demande mondiale pour les semi-conducteurs (inférieure de moitié aux prévisions initiales de Samsung) et pour l’électronique grand public au second semestre 2022. Sur l’ensemble de l’année 2022, le chiffre d’affaires reste en progression de 8% par rapport à 2021, et le résultat d’exploitation en baisse de seulement 16%, du fait de très bons résultats au premier semestre. Au CES de Las Vegas, Samsung a cité plusieurs facteurs de rebond à partir du deuxième trimestre 2023, comme une meilleure pénétration du marché chinois sur l’électronique grand public. Le groupe souhaite aussi maintenir son cap d’investissements dans l’innovation, notamment dans la robotique et le « métavers », tout en souhaitant se focaliser sur ses applications technologiques les plus pertinentes, au-delà des effets de mode. <a href="https://pulsenews.co.kr/view.php?sc=30800018&year=2023&no=17547">Maeil Business</a>, <a href="http://www.koreaherald.com/view.php?ud=20230108000092&np=1&mp=1">Korea Herald</a>, <a href="https://koreajoongangdaily.joins.com/2023/01/08/business/industry/korea-ces-ces-2023/20230108150806178.html">Joongang Daily</a></p>
<p style="text-align: justify;"><strong> </strong></p>
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<div class="focus">
<p style="text-align: justify;">Les informations présentées dans cette revue d'actualité bimensuelle sont identifiées par le <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Ressources/pays/japon">SER de Tokyo et le SE de Séoul</a>. Elles n'ont aucune vocation d'exhaustivité. Les avis exprimés sont les résumés des articles sources.</p>
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<p style="text-align: justify;">Crédits photos : </p>
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<li style="text-align: justify;"><a style="color: #15c7d2;" href="https://pixabay.com/fr/photos/yen-argent-richesse-yen-japonais-2177672/">Maccabee/Pixabay</a></li>
<li><a style="color: #15c7d2;" href="https://pixabay.com/fr/photos/moulin-%c3%a0-vent-%c3%a9oliennes-turbines-5622693/">Tho-Ge/Pixabay</a></li>
<li style="text-align: justify;"><a href="https://pixabay.com/fr/photos/entreprise-stock-la-finance-march%c3%a9-1730089/">AhmadArdity/Pixabay</a></li>
<li style="text-align: justify;"><a href="https://pixabay.com/fr/photos/m%c3%a9tro-former-r%c3%a9publique-de-cor%c3%a9e-2435279/">zheng2088/Pixabay</a></li>
<li style="text-align: justify;"><a href="https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=68319334">By Raysonho @ Open Grid Scheduler / Grid Engine - Own work, CC0/Wikimedia Commons</a></li>
</ul>
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</div>b1ef350c-556c-4d6e-98df-5590e84dde0dBrèves bimensuelles Japon–Corée, Période du 5 au 25 septembre 2022La monnaie japonaise s’est dépréciée d’environ 30 yens par rapport au dollar depuis le début de l’année 2022 (-25%). L’approvisionnement alimentaire du Japon au cœur des débats dans le contexte des tensions en mer de Chine. L’électrification s’accélère chez Toyota, Nissan et Honda.Airbus s’associe à un opérateur d’hélicoptère japonais pour développer un service de taxi volant. Le PIB coréen a progressé de 0,7% au deuxième trimestre.2022-09-27T00:00:00+02:00<p align="center"><em><strong>BREVES BIMENSUELLES</strong></em></p>
<p align="center"><em><strong>JAPON COREE</strong></em></p>
<p align="center"><strong>Période du 5 au 25 septembre 2022</strong></p>
<p align="center"><strong> <img title="drapeau Japon " src="/Articles/ebea6cab-5fa4-4f68-918c-8b48054d7015/images/143afe5a-d509-4d79-be89-df9897131f8a" alt="drapeau Japon " width="190" height="119" /></strong></p>
<div>
<p><strong><em>Sommaire</em></strong></p>
</div>
<div class="focus">
<h6><strong>Japon</strong></h6>
<ol>
<li><em><strong>Macro-économie et finance</strong></em></li>
<li><em><strong>Politiques économiques</strong></em></li>
<li><em><strong>Entreprises</strong></em></li>
</ol>
<br />
<h6><strong>Corée</strong></h6>
<ol>
<li><em><strong>Macro-économie et finance</strong></em></li>
<li><em><strong>Entreprises</strong></em></li>
</ol>
</div>
<h4 style="color: #333333; text-align: justify;"><strong>Japon</strong></h4>
<p style="text-align: justify;"><em style="text-align: justify;">1. Macro-économie et finance</em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>La monnaie japonaise s’est dépréciée d’environ 30 yens par rapport au dollar depuis le début de l’année, soit 25%. </strong>Alors qu’il s’était établi à 135¥/1$ en août, en légère appréciation par rapport à juillet, le yen se déprécie fortement en septembre. Après avoir franchi la barre symbolique des 140¥/1$ le 1<sup>er</sup> septembre, il a atteint son plus bas niveau depuis 1998 à 144,5¥/1$ la semaine suivante. Malgré la volatilité du yen et la hausse de l’inflation, le Gouverneur de la Banque du Japon H. Kuroda avait annoncé maintenir la politique monétaire ultra-accommodante le 21 juillet, estimant que l’inflation était transitoire et causée par un choc d’offre, et qu’elle n’était donc pas ciblée par l’action de la BoJ - une décision à rebours de la normalisation de la politique monétaire impulsée par la Réserve fédérale des Etats-Unis et des autres banques centrales. Face à ce découplage croissant des politiques monétaires japonaise, européenne et américaine, l’écart entre rendements se creuse, poussant les investisseurs à vendre leurs yens, et tire la devise à la baisse. Après plusieurs communications du ministre des finances et du gouverneur visant à rassurer le marché, la BoJ a procédé à un « rate check » (analyse des conditions de marché sur les marchés de change) le 14 septembre, une première depuis plus d’une dizaine d’années – une étape normalement préalable à une intervention sur les marchés de change. [Le MoF est effectivement intervenu sur les marchés le 22 septembre, à la suite d’un nouveau décrochage du yen à 144 ¥/$.] <a href="https://asia.nikkei.com/Business/Markets/Currencies/Japan-worried-about-rapid-slide-of-yen-to-below-144-per-dollar">Nikkei Asia</a>, <a href="https://asia.nikkei.com/Business/Markets/Currencies/BOJ-and-government-find-talk-not-enough-to-stop-yen-s-fall">Nikkei Asia</a>, <a href="https://www.japantimes.co.jp/news/2022/09/14/business/japan-yen-flirts-145/">The Japan Times</a></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><em style="text-align: justify;">2. Politiques économiques</em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>L’approvisionnement alimentaire du Japon au cœur des débats dans le contexte des tensions en mer de Chine. </strong>La sécurité alimentaire est revenue au premier plan de l’agenda politique japonais dans un contexte de forte inflation alimentaire (+4,4% en juillet) et d’inquiétudes sur l’approvisionnement par voie maritime en raison des tensions en mer de Chine. Le 9 septembre, le Premier ministre Fumio Kishida a ainsi annoncé une révision de la loi fondamentale sur l'alimentation, l'agriculture et les zones rurales de 1999 afin de renforcer l'autosuffisance nationale en matière de produits agricoles, d'engrais et d'aliments pour animaux. Le sujet de la sécurité alimentaire n’avait pas été inclus dans la loi sur la sécurité économique adoptée en mai.</p>
<p style="text-align: justify;">La dépendance du Japon aux importations alimentataires est en effet l’une des plus importantes parmi les pays développés (38% d’auto-approvisionnement en calories en 2020), rendant le pays vulnérable à la fois aux hausses de prix des produits importés et aux ruptures d’approvisionnement en matière d’engrais (importés en quasi-totalité), de produits alimentaires de base ou d’alimentation animale (importés aux trois-quarts). Commentateurs et analystes interrogent une politique de sécurité alimentaire focalisée, de longue date, sur le riz, pour lequel le gouvernement poursuit des objectifs d’autosuffisance et qui fait l’objet de fortes mesures de protection (aides à la production, droits de douane prohibitifs). Cependant sa consommation – et sa production – baissent continûment depuis plusieurs décennies, rendant le pays vulnérable en cas de crise. Aussi, dans le cadre d’une réforme globale de la politique de sécurité alimentaire, certains défendent une libéralisation du marché du riz, notamment par un abaissement des barrières tarifaires. Pour les uns, ce type de mesures conduirait à une baisse des prix et au report des producteurs vers d’autres cultures plus rémunératrices, comme le blé (importé à 90%, et dont la consommation est en augmentation) ; pour les autres, elles favoriseraient la compétitivité du secteur du riz, structurellement exportateur et produisant par là-même des excédents, mobilisables pour la population en cas de crise.</p>
<p style="text-align: justify;">Une telle réforme impliquerait des bouleversements dans un secteur marqué par l’atomisation (surface moyenne des exploitations de 3 ha), le déclin démographique (âge moyen de 67 ans) et peu tourné vers la productivité (la moitié des agriculteurs travaillent à temps partiel). Le gouvernement japonais, qui déploie par ailleurs des mesures de stockage public de blé et de diversification de ses chaînes d’approvisionnement à l’étranger, a jusqu’ici privilégié d’autres leviers afin d’améliorer la productivité, notamment l’innovation technique. <a href="https://www.ft.com/content/af52f367-90d2-41dd-9a0f-a2a7b1b9624a">Financial times</a>, <a href="https://www.japantimes.co.jp/news/2022/08/29/business/japan-food-self-sufficiency-security/">Japan Times</a>, <a href="https://www.maff.go.jp/j/press-conf/220913.html">MAFF</a></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><em>3. </em><em style="text-align: justify;">Entreprises</em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>L’électrification s’accélère chez Toyota, Nissan et Honda.</strong> Toyota a annoncé fin août un investissement de 730 milliards de yens (5,3 milliards d’euros) dans la production de batteries pour véhicules électriques (EV) au Japon et aux Etats-Unis en réponse à la demande croissante du marché. Le groupe investira 400 milliards de yens (2,8 milliards d’euros) au Japon : une partie dans son usine Prime Planet Energy & Solutions en collaboration avec Panasonic Holdings, l’autre dans ses propres usines. D’autre part, 325 milliards de yens (2,5 milliards d’euros) seront investis dans la construction d’une usine dans l’Etat de la Caroline du Nord, aux Etats-Unis, détenue à 90% par Toyota Motor North America et 10% par Toyota Tsusho. Suite à ces investissements, la capacité de production mondiale devrait progresser à 40 gigawatts par heure. Le groupe vante la flexibilité de sa production, assurant pouvoir adapter ses produits aux différentes réglementations régionales. La production devrait débuter entre 2024 et 2026. De son côté, <strong>Nissan Motor a annoncé début septembre être devenu l’actionnaire majoritaire (47%) de Vehicle Energy Japan.</strong> Cette entreprise développe, produit et vend des batteries lithium-ion pour les véhicules hybrides (comme la compacte <em>Nissan Note</em>), et collabore déjà avec Maxell (supports de stockage) et Hitachi Astemo (mobilité), tous deux actionnaires. En plus de sécuriser une relation avec un fournisseur et de renforcer la maîtrise de sa chaîne de valeur, cet investissement pourrait permettre à Nissan de devenir un acteur clé du secteur des EV et de contribuer au développement de la prochaine génération de batteries. Le même jour,<strong> Honda Motor a annoncé un projet de partenariat avec la filiale chinoise du groupe Hanwa</strong> pour sécuriser son approvisionnement en matériaux essentiels à la fabrication de batteries. D’autres collaborations sur le sol chinois seraient en cours, notamment avec Dongfeng Motor Corp et Guangzhou Automobile Group Co. Le mois dernier, Honda annonçait également un investissement de 4,4 milliards de dollars pour la construction d’une usine de production de batteries aux Etats-Unis, en collaboration avec LG Energy Solution. Ces investissements interviennent alors que le groupe avait annoncé l’année dernière l’objectif d’une flotte 100% électrique à l’horizon 2040. <a href="https://asia.nikkei.com/Business/Automobiles/Toyota-to-invest-5.3bn-to-make-EV-batteries-in-U.S.-and-Japan">Nikkei</a>, <a href="https://global.toyota/en/newsroom/corporate/37964997.html">Toyota</a>, <a href="https://asia.nikkei.com/Business/Business-deals/Nissan-to-acquire-battery-maker-Vehicle-Energy-Japan">Nikkei</a>, <a href="https://mainichi.jp/english/articles/20220907/p2g/00m/0bu/056000c">Mainichi</a>, <a href="https://asia.nikkei.com/Opinion/Toyota-s-5.6bn-battery-bet-is-an-admission-of-failure">Nikkei</a>, <a href="https://japantoday.com/category/business/update1-nissan-honda-to-boost-battery-procurement-amid-electric-vehicle-push">Japan Today</a>, <a href="https://asia.nikkei.com/Business/Technology/Solid-state-batteries-Japanese-players-seek-early-lead-in-testing">Nikkei</a></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Airbus s’associe à l’entreprise japonaise Hiratagakuen pour développer des services avancés de mobilité aérienne dans la région du Kansai et au-delà. </strong>Hiratagakuen est un opérateur japonais d’hélicoptères, basé dans la région du Kansai (comprenant Osaka et Kyoto), à qui Airbus avait déjà vendu des hélicoptères H135 et H145. Les deux entreprises vont étudier la faisabilité d’un lancement au Japon du service de transport « CityAirbus NextGen », le projet de taxi volant électrique en milieu urbain (eVTOL) d’Airbus, pour des usages allant de services médicaux aériens au transport aérien commercial et à l'écotourisme. Elles vont développer, dans le cadre d’un projet sélectionné par la préfecture d’Osaka, un modèle de simulation pour identifier les routes et opérations permettant des vols du prototype eVTOL d’Airbus dans la région du Kansai. Un premier vol de démonstration avec un hélicoptère Airbus H135 est prévu d'ici à la fin de l'année. <a href="https://www.airbus.com/en/newsroom/press-releases/2022-09-airbus-partners-with-hiratagakuen-to-test-future-evtol-flight">Airbus</a> ; <a href="https://actu-aero.fr/2022/09/09/airbus-sassocie-a-hiratagakuen-pour-tester-les-evtol-au-japon/#:~:text=9%20septembre%202022&text=L%27avionneur%20europ%C3%A9en%20a%20annonc%C3%A9,du%20Kansai%20et%20au%2Ddel%C3%A0.">Actu aéro</a></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<h4 style="color: #333333; text-align: justify;">Corée</h4>
<p style="text-align: justify;"><em>1. Macro-économie et finance</em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le PIB coréen a progressé de 0,7</strong><strong> </strong><strong>% au deuxi</strong><strong>è</strong><strong>me trimestre 2022 </strong>(et de 2,9 % en glissement annuel), soit un léger rebond par rapport au premier trimestre (+0,6 %). Selon les données provisoires de la Banque de Corée, l’investissement croît légèrement, à +0,3 %, grâce au secteur de la construction, en hausse de 0,2 %, et les achats d’équipements (+0,5 % contre 0,9 % au deuxième trimestre 2021). Le commerce extérieur a, quant à lui, contribué négativement, dans un contexte de basculement en déficit commercial. Bien que la banque centrale ne qualifie pas la situation d’alarmante, elle est inédite pour la Corée. En effet, déficitaire sur cinq mois consécutifs, le solde commercial est dans une configuration qu’il n’avait pas connue depuis 2008. Au mois de juillet ce déficit s’élevait à 1,18 milliards de dollars avec une croissance des exportations de 6,9 % à 59 milliards de dollars compensé par une progression plus rapide des importations de 21,2 % à 60 milliards de dollars. <a href="https://www.bok.or.kr/eng/bbs/E0000634/view.do?nttId=10072543&menuNo=400069&pageIndex=1">BoK</a><a href="http://www.koreaherald.com/view.php?ud=20220912000156&np=1&mp=1">, Korea Herald</a>, <a href="https://pulsenews.co.kr/view.php?sc=30800025&year=2022&no=774232">Pulse news</a>, <a href="https://www.koreatimes.co.kr/www/biz/2022/04/488_328063.html">Korea Times</a></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Après avoir atteint son plus haut niveau au mois de juillet, l’inflation est légèrement plus contenue en août à 5,7 %</strong><strong>. </strong>Pour la première fois cette année et après 7 mois consécutifs de hausse, l’inflation ralentit en août. Bien que léger, ce ralentissement est causé par la baisse des prix des produits pétroliers. En hausse de 39,6 % le mois dernier par rapport à l’année précédente, les prix de ces produits n’ont augmenté que de 19,7 % en glissement annuel. A l’inverse, les prix des denrées agricoles ont contribué à cette inflation avec une hausse de 10,4 %. De même, les prix de l’électricité, de l’eau et du gaz ont augmenté de 15,7 % sur un an. La forte inflation observée ces derniers mois avait conduit la Banque de Corée à procéder à une hausse de son taux de base de 0,25 points, passant de 2,25 % à 2,50 % dans le sillage de la Réserve fédérale américaine. Cependant, la chute de valeur du won coréen face au dollar pourrait pousser la banque centrale coréenne à intervenir à nouveau, si bien que le gouverneur a suggéré de potentiellement poursuivre les hausses de 25 points de base jusqu’à ce que l’inflation revienne à un niveau cible de 2 %. <a href="https://www.bok.or.kr/eng/bbs/E0000634/view.do?nttId=10072780&menuNo=400069&pageIndex=1">BoK</a>, <a href="https://pulsenews.co.kr/view.php?sc=30800025&year=2022&no=777851">Pulse news</a><a href="https://www.koreatimes.co.kr/www/biz/2022/09/488_335482.html">, Korea Times</a>, <a href="http://www.koreaherald.com/view.php?ud=20220916000082&np=1&mp=1">Korea Herald</a></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><em style="text-align: justify;">2. Entreprises</em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Samsung dévoile sa stratégie de neutralité carbone.</strong> Dans l’objectif coréen de neutralité carbone d’ici l’an 2050, le géant Samsung Electronics a annoncé, le 15 septembre dernier, sa stratégie de verdissement de ses activités. Cette stratégie concerne en particulier sa branche semi-conducteurs, à l’origine de 90 % des émissions de gaz à effet de serre, et de 88 % de la consommation totale d’eau du groupe en 2021. Samsung a ainsi annoncé intégrer l’initiative RE100, visant 100 % d’électricité renouvelable, aux côtés de TSMC, Apple, ou encore Intel. En 2018, Samsung avait déjà annoncé l’utilisation totale d’énergies renouvelables pour ses activités en Chine, Europe et Etats-Unis, mais pas pour ses activités en Corée. En outre, Samsung a dévoilé un plan d’investissement de 5 milliards de dollars d’ici 2030 pour atteindre un verdissement complet de ses activités, via des investissements massifs en R&D et technologies, qui serviraient notamment à capturer les émissions de gaz à effets de serre et à recycler le plastique, lithium et cobalt. D’ici 2050, Samsung Electronics souhaite ainsi utiliser 100% de plastique recyclé dans tous ses produits, et diminuer ses émissions de CO² à hauteur de 17 millions de tonnes. <a href="https://www.reuters.com/business/sustainable-business/samsung-elec-invest-over-5-bln-it-targets-net-zero-emissions-by-2050-2022-09-15/">Reuters</a>, <a href="https://news.samsung.com/global/samsung-electronics-announces-new-environmental-strategy">Samsung Electronics</a>, <a href="http://www.koreaherald.com/view.php?ud=20220918000046">The Korea Herald</a>, <a href="https://www.koreatimes.co.kr/www/tech/2022/09/419_336114.html">The Korea Times</a>, <a href="https://www.greenpeace.org/eastasia/blog/6690/itindustry-climate-samsung-report/">Green Peace</a></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
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<div class="focus">
<p>Les informations présentées dans cette revue d'actualité bimensuelle sont identifiées par le <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Ressources/pays/japon">SER de Tokyo et le SE de Séoul</a>. Elles n'ont aucune vocation d'exhaustivité. Les avis exprimés sont les résumés des articles sources.</p>
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</div>d507ade0-f7e5-4c1a-933a-5388acc4464cBrèves bimensuelles Japon–Corée, Période du 7 au 20 mars 2022Le yen a chute à son plus bas niveau depuis six ans face au dollar après l'annonce de la première hausse de taux par la banque centrale américaine depuis 2018. 20 % des entreprises japonaises implantées en Russie ont suspendu leurs activités. Les entreprises japonaises poursuivent leurs investissements dans Sakhalin 1&2. La guerre en Ukraine : impact limité sur le secteur financier coréen, mais forte hausse de l’inflation attendue.2022-03-22T00:00:00+01:00<p align="center"><em><strong>BREVES BIMENSUELLES</strong></em></p>
<p align="center"><em><strong>JAPON COREE</strong></em></p>
<p align="center"><strong>Période du 7 au 20 mars 2022</strong></p>
<p align="center"><strong> <img title="drapeau Japon " src="/Articles/ebea6cab-5fa4-4f68-918c-8b48054d7015/images/143afe5a-d509-4d79-be89-df9897131f8a" alt="drapeau Japon " width="190" height="119" /></strong></p>
<div>
<p><strong><em>Sommaire</em></strong></p>
</div>
<div class="focus">
<h6><strong>Japon</strong></h6>
<ol>
<li><em><strong>Macro-économie et finance</strong></em></li>
<li><em><strong>Entreprises</strong></em></li>
</ol>
<br />
<h6><strong>Corée</strong></h6>
<ol>
<li><em><strong>Macro-économie et finance</strong></em></li>
<li><em><strong>Politiques économiques</strong></em></li>
<li><em><strong>Entreprises</strong></em></li>
</ol>
</div>
<h4 style="color: #333333; text-align: justify;"><strong>Japon</strong></h4>
<p style="text-align: justify;"><em style="text-align: justify;">1. Macro-économie et finance</em></p>
<p style="text-align: justify;"><em style="text-align: justify;"><img class="marge" style="float: left;" title="yen" src="/Articles/d507ade0-f7e5-4c1a-933a-5388acc4464c/images/101f6dd3-23b8-413c-995a-f76fac21233c" alt="yen" width="279" height="186" /></em><strong>Le yen a chute à son plus bas niveau depuis six ans face au dollar après l'annonce de la première hausse de taux par la banque centrale américaine (Fed) depuis 2018. </strong>Dans la foulée, le change du dollar a atteint 119 yen, comparé à une moyenne de 115 yen sur la période décembre 2021-février 2022, et 105 yen sur la même période un an auparavant. Face à une inflation américaine annuelle à 7,9% en février (la plus haute depuis 1982), la banque centrale américaine a relevé mercredi son taux directeur d'un quart de point, d'une plage de 0%-0,25% à 0,25%-0,50%. Les hausses devraient se poursuivre lors de chacune des sept prochaines réunions de la Fed, pour aboutir à un taux directeur à 2,8% l'an prochain. Par rapport aux Etats-Unis, la situation de l’inflation au Japon reste en fort décalage : si l’inflation a aussi progressé du fait de la hausse des prix mondiaux de l’énergie, elle reste limitée (janvier : inflation à 0,5% g.a. et inflation core à +0,2%), les entreprises japonaises restant notamment réticentes à augmenter les prix du fait de la forte sensibilité des consommateurs. L’inflation pourrait atteindre 2% en 2022 (soit l’objectif fixé par la Banque du Japon), mais elle ne devrait pas être durable, ce qui devrait pas provoquer de modifications de la politique d’assouplissement monétaire. A l’issue de sa réunion bimensuelle le 17 mars, la BoJ a laissé inchangés ses principaux leviers, maintenant les taux d'intérêt à court terme autour de -0,1% et les taux à long terme autour de 0%. La banque centrale prévoit également de continuer à acheter des obligations souveraines japonaises de manière illimitée, et des actions à hauteur de 12 000 milliards de yens (92 milliards d’euros) par an. Il en résulte une désynchronisation croissante entre les taux directeurs japonais (-0,1%) et américain. Dans ce cadre, le coût des importations japonaises devrait continuer à augmenter du fait (i) de la dépréciation du yen (70% des importations japonaises étant libellées en dollar) et (ii) de la nouvelle hausse des cours énergétiques consécutive au conflit en Ukraine (un quart des importations japonaises étant des combustibles minéraux). Or, près de 40% des dépenses de consommation au Japon sont liées à des articles à dominante importée – notamment l'énergie, les vêtements et l'alimentation (plus de 60% des calories consommées par la population) ; dès lors, la dépréciation du yen pourrait avoir un effet baissier sur le pouvoir d’achat des ménages japonais. <a href="https://asia.nikkei.com/Business/Markets/Currencies/Dollar-hits-5-year-high-vs.-yen-euro-pressured-by-growth-risks">Nikkei (1),</a> <a href="https://asia.nikkei.com/Economy/BOJ-sticks-to-loose-monetary-policy-despite-U.S.-tightening">Nikkei (2)</a>, <a href="https://www.zonebourse.com/actualite-bourse/Le-dollar-au-plus-haut-depuis-6-ans-face-au-yen-apres-la-hausse-des-taux-US--39784340/">ZoneBourse</a></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><em style="text-align: justify;">2. Entreprises</em></p>
<p style="text-align: justify;"><img class="marge" style="float: right;" title="ent" src="/Articles/d507ade0-f7e5-4c1a-933a-5388acc4464c/images/6134e3a0-b54a-472e-8e44-0ad0b06302a2" alt="ent" width="244" height="146" /><strong>20 % des entreprises japonaises implantées en Russie ont suspendu leurs activités. </strong>Un mois après le début de l’invasion russe en Ukraine, les entreprises japonaises sont de plus en plus nombreuses à se retirer de la Russie. Un cinquième environ des 168 entreprises japonaises implantées en Russie ont suspendu ou réduit leurs activités dans le pays : Hitachi a par exemple décidé, suite à la demande du gouvernement ukrainien, de cesser ses activités de production et de vente de machines de construction en Russie ; Uniqlo a également interrompu les activités de ses 50 points de vente ainsi que ses ventes en ligne. Un certain nombre de chaines d’approvisionnement ont été remaniées pour éviter les fournisseurs de matières premières russes : Bridgestone a commencé, principalement pour ses usines européennes, à revoir à l’échelle globale son réseau d’approvisionnement en matériaux pour la fabrication de pneus. Les exportations japonaises vers la Russie en 2021 se sont élevées à 862,4 Mds de JPY (environ 6,7 Mds€) dont la majorité a été réalisée par les secteurs liés à l’industrie automobile. Or les principaux acteurs japonais du secteur (Toyota, Nissan, Honda, Mitsubishi Motors, etc.) ont également décidé de suspendre leurs activités en Russie, ce qui a aussi entraîné l’arrêt des activités de leurs entreprises affiliées. Enfin, alors que l’invasion militaire russe se poursuit, les entreprises japonaises sont de plus en plus nombreuses à apporter leur aide à l’Ukraine, en fournissant des biens de première nécessité et en faisant des dons à travers des organismes internationaux tels que l’UNHR, la Croix-Rouge, le World Food Programme des Nations unies, Save the Children, etc. <a href="https://www.nikkei.com/article/DGXZQOUC231GY0T20C22A3000000/">Nikkei</a>, <a href="https://www.nikkei.com/article/DGXZQOUC16DD30W2A310C2000000/">Nikkei</a>, <a href="https://jp.reuters.com/article/japanese-companies-russia-idJPKCN2LB0PZ">Reuters</a>, <a href="https://www3.nhk.or.jp/news/html/20220312/k10013527531000.html">NHK</a> + communiqués de presse des entreprises</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><img class="marge" style="float: left;" title="lng" src="/Articles/d507ade0-f7e5-4c1a-933a-5388acc4464c/images/c67db1c5-3e0f-4515-81e4-54be743bc6b9" alt="lng" width="305" height="204" /><strong>Après qu'ExxonMobil et Shell ont annoncé leur retrait respectif des projets Sakhalin-1 et Sakhalin-2 en Russie suite au déclenchement du conflit Russie-Ukraine, le gouvernement et les entreprises japonaises maintiennent leurs investissements dans ces projets. </strong>Le Ministère japonais de l’économie, du commerce et de l’industrie (METI) et les sociétés commerciales Itochu Corporation et Marubeni Corporation avaient investi dans Sakhaline 1 tandis que les maisons de commerce Mitsui & Co et Mitsubishi Corporation contrôlent respectivement 12,5% et 10% de Sakhaline 2. Alors que près de 10% des importations annuelles de gaz naturel liquéfie (GNL) du Japon proviennent de Sakhaline 2, un retrait de ce projet aurait un impact inévitable sur la stabilité de l’approvisionnement et la sécurité énergétique du Japon mais n’affecterait que relativement peu la Russie selon de hauts responsables japonais. Ainsi, le secrétaire général de la Chambre haute Hiroshige Seko, qui avait promu la coopération économique avec la Russie en tant que ministre du METI sous l'ancien Premier ministre Shinzo Abe, a déclaré à l’occasion d’une allocution sur la chaîne nationale NHK le 6 mars : « Si nous partons maintenant, il y a des pays comme la Chine qui veulent désespérément du gaz naturel liquéfié. Ces pays prendront le gaz à bon marché. Nous devons être pragmatiques ». Néanmoins, dans une perspective à plus long terme, le ministre du METI Koichi Hagiuda s’est exprimé à l’occasion d’une conférence de presse le 15 mars sur le fait que le Japon comptait réduire sa dépendance énergétique à la Russie en s’assurant des sources d’approvisionnement non-russes grâce à des investissements dans le GNL. Nikkei Asia (<a href="https://asia.nikkei.com/Politics/Ukraine-war/Japan-exit-from-Sakhalin-LNG-would-let-China-swoop-in-ex-minister#:~:text=Ukraine%20war-,Japan%20exit%20from%20Sakhalin%20LNG,China%20swoop%20in%3A%20ex-minister&text=An%20LNG%20sh">1</a> ; <a href="https://asia.nikkei.com/Editor-s-Picks/Interview/U.S.-will-not-ask-Japan-to-limit-Russian-oil-imports-State-Dept-adviser">2</a> ; <a href="https://asia.nikkei.com/Business/Energy/No-easy-exit-for-Japan-from-Russia-s-Sakhalin-2-LNG-project?n_cid=DSBNNAR">3</a>; <a href="https://asia.nikkei.com/Business/Energy/Shadow-of-Iran-oil-failure-looms-over-Japan-s-Sakhalin-decision">4</a>) ; <a href="https://www.nikkei.com/paper/article/?b=20220315&ng=DGKKZO59079880V10C22A3EAF000">Nikkei</a> ; <a href="https://www.youtube.com/watch?v=CNczeqeqiJ4">Conférence de presse FFJC en anglais</a></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<h4 style="color: #333333; text-align: justify;">Corée</h4>
<p style="text-align: justify;"><em>1. Macro-économie et finance</em></p>
<p style="text-align: justify;"><em><img class="marge" style="float: right;" title="impact" src="/Articles/d507ade0-f7e5-4c1a-933a-5388acc4464c/images/f53cfbb8-380d-4143-bac9-0224f56ee51e" alt="impact" width="306" height="207" /></em><strong>La guerre en Ukraine</strong><strong> </strong><strong>: impact limité sur le secteur financier coréen, mais forte hausse de l’inflation attendue. </strong>L’exposition financière directe de la Corée à l’Ukraine et à la Russie est très faible. Selon les données de la Banque des règlements internationaux, au 3<sup>ème</sup> trimestre 2021, les banques coréennes détenaient 1,7 milliard de dollars de créances sur des emprunteurs russes, soit uniquement 0,8 % du montant total de leurs créances à l’étranger. De même, selon l’OCDE, en 2019 les entreprises coréennes faisaient état de 4 milliards de dollars d’investissements directs en Russie, soit 0,9 % de l’ensemble de ses IDE coréens sortants, et de 168 millions de dollars en Ukraine. L’essentiel de l’impact macroéconomique sur la Corée sera donc indirect, à travers la hausse des prix mondiaux : l’inflation atteignait déjà 3,7 % en février en glissement annuel et la Banque de Corée avait déjà révisé mi-février de 2 % à 3,1 % sa prévision pour 2022. En réponse à l’invasion, le gouvernement coréen a mis en place des sanctions financières et des restrictions d’exportation à l’encontre de la Russie qui pourraient également avoir un impact sur l’économie du pays. Celles-ci comprennent l’interdiction des échanges avec la Banque centrale, les fonds souverains et huit des principales banques russes, la recommandation de ne plus investir dans les obligations russes et le soutien à la proposition européenne de retrait des banques russes de SWIFT. Le gouvernement coréen a également adopté des mesures de restrictions des exportations et a mis en place des mesures d’aides aux entreprises et de baisse de la fiscalité sur les produits pétroliers. Début mars, le gouvernement a débloqué 1,5 milliards d’euros de prêts à taux réduits à destination des entreprises présentes en Russie ou qui commercent avec le pays ainsi que de leurs fournisseurs et sous-traitants. Le ministère de l’Economie et des Finances a également renouvelé pour 4 mois supplémentaires la baisse de 20 % de la taxe sur les produits pétroliers mise en place en octobre 2021 et qui devait s’arrêter en avril, pour un coût alors estimé à 2 milliards de dollars pour les finances publiques. <a href="https://www.donga.com/en/article/all/20220309/3241279/1">Dong-A</a>, <a href="https://koreajoongangdaily.joins.com/2022/02/28/business/economy/Russia-exemption-sanction/20220228192355642.html">JoongAng Daily</a> et <a href="https://en.yna.co.kr/view/AEN20220310003851320">Yonhap</a>.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><em style="text-align: justify;">2. Politiques économiques</em></p>
<p style="text-align: justify;"><em style="text-align: justify;"><img class="marge" style="float: left;" title="yoon" src="/Articles/d507ade0-f7e5-4c1a-933a-5388acc4464c/images/53b726bb-df53-4744-b108-b21d213e007a" alt="yoon" width="295" height="206" /></em><strong>Le 9 mars 2022, les Coréens ont élu leur quatorzième Président de la République en la personne de Yoon Suk-yeol, </strong>candidat du parti conservateur - parti opposé au Président sortant Moon Jae-in - qui a obtenu 48,6 % des voix contre 47,8 % pour son concurrent démocrate Lee Jae-myung. Pour soutenir l’économie, le président-élu a proposé la suppression des règlementations jugées excessives, méthode selon lui plus efficace qu’une politique budgétaire expansionniste qui pèse sur les finances publiques. Le Président Yoon a en particulier promis un assouplissement de la semaine de 52 heures de travail, l’application différenciée du salaire minimum selon les régions et les secteurs, ainsi qu’un allègement d’une nouvelle loi faisant peser une responsabilité pénale sur les patrons d’entreprises en cas d’accident sur le lieu de travail, revenant ainsi sur trois réformes emblématiques de son prédécesseur. Le Président-élu souhaite juguler la flambée des prix de l’immobilier en combinant une hausse de l’offre de logements (création de 2,5 millions d’appartements) et une baisse de la fiscalité, revenant notamment sur les augmentations de la fiscalité immobilière décidées par le Président Moon. Le Président Yoon souhaite par ailleurs voir la valeur des indices boursiers et des actifs virtuels croitre fortement au cours de son mandat, notamment en supprimant la taxe de 25 % sur les plus-values dépassant 37 000€ par an qui devait s’appliquer à partir de 2023. Le Président-élu s’est positionné en faveur du maintien du nucléaire dans le mix énergétique, en rupture avec le Président sortant qui avait annoncé une sortie progressive du nucléaire dès son élection en 2017. Réservé sur les énergies renouvelables, le Président Yoon n’exclut pas une baisse de l’ambition de la Corée en matière de neutralité carbone. Enfin, le Président-élu a mis l’accent sur le soutien à l’innovation et à la numérisation des entreprises. Il prévoit dans ce cadre des incitations fiscales à la R&D pour les PME, le développement d’infrastructures numériques, et des mesures en vue de combler la fracture numérique. <a href="https://www.kedglobal.com/business-politics/newsView/ked202203080017">KED</a>, <a href="https://en.yna.co.kr/view/AEN20220310001800320">Yonhap</a> et <a href="http://www.koreaherald.com/view.php?ud=20220307000935">Korea Herald</a>.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><em style="text-align: justify;">3. Entreprises</em></p>
<p style="text-align: justify;"><em style="text-align: justify;"><img class="marge" style="float: right;" title="samsung" src="/Articles/d507ade0-f7e5-4c1a-933a-5388acc4464c/images/8defdf88-4274-455b-acf3-cfbf93f4759d" alt="samsung" width="368" height="245" /></em><strong>Les groupes coréens à l’épreuve de la guerre en Ukraine. </strong>Depuis le déclenchement du conflit, plusieurs entreprises coréennes ont suspendu leurs livraisons vers le marché russe ou annoncé la mise à l’arrêt de leurs usines en Russie. Samsung Electronics, dont la Russie ne représente que 2 % du chiffre d’affaires mondial, a annoncé la suspension de ses livraisons depuis la Corée et un don de 6 millions de dollars à l’Ukraine, mais a décidé à ce stade de maintenir l’exploitation de son usine située au Sud-Ouest de Moscou et produisant des équipements électroménagers pour l’ensemble de la CEI. Hyundai Motor, deuxième constructeur de Russie derrière Renault, a décidé de mettre à l’arrêt ses deux usines russes produisant un total de 330 000 véhicules par an. 6 % des exportations coréennes d’automobiles et de pièces détachées sont destinées à la Russie, ce qui en fait son 2<sup>e</sup> client à l’export. De leur côté, les trois principaux constructeurs navals coréens affichent un carnet de commandes de 8 milliards de dollars auprès de clients russes et Samsung Heavy Industries a déjà annoncé deux reports de livraison de navires pour cause d’impossibilité de paiement via SWIFT. Du côté des approvisionnements, la Corée présente des dépendances à la Russie et à l’Ukraine sur certains intrants critiques, tels que les gaz rares utilisés dans le secteur des semi-conducteurs. Le secteur coréen des batteries dépend fortement des approvisionnements en nickel et en cuivre, deux métaux dont la cotation avait déjà fortement progressé en 2021 et dont les prix s’emballent depuis le déclenchement de la crise. Les perturbations des liaisons logistiques devraient de leur côté avoir une incidence limitée sur les transporteurs maritimes et les compagnies aériennes. Le principal transporteur maritime coréen HHM a suspendu les deux liaisons entre le port de Busan et les ports russes de Vostochny et Vladivostok, ce qui représente une part minime de sa flotte totale (0,4 % en tonnage). Bien que n’étant pas soumise aux interdictions russes, les compagnies aériennes Korean Air et Asiana ont suspendu leurs liaisons vers la Russie du fait d’une impossibilité d’avitaillement en carburant, et Korean Air a annoncé le 15 mars l’arrêt du survol de l’espace aérien russe, induisant un rallongement des temps de parcours vers l’Europe. Au total, la Russie est le 12<sup>e</sup> client de la Corée (1,5 % du total de ses exportations) et l’Ukraine son 64<sup>e</sup> client ; on compte une quarantaine de filiales coréennes en Russie et une dizaine en Ukraine. <a href="https://www.kedglobal.com/war-in-ukraine/newsView/ked202203080014">Korea Economic Daily</a>, <a href="https://pulsenews.co.kr/view.php?sc=30800018&year=2022&no=237964">Maeil Business</a>, <a href="http://www.koreaherald.com/view.php?ud=20220308000924&np=1&mp=1">Korea Herald</a> et <a href="http://www.businesskorea.co.kr/news/articleView.html?idxno=88673">Business Korea</a></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
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<div class="focus">
<p>Les informations présentées dans cette revue d'actualité bimensuelle sont identifiées par le <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Ressources/pays/japon">SER de Tokyo et le SE de Séoul</a>. Elles n'ont aucune vocation d'exhaustivité. Les avis exprimés sont les résumés des articles sources.</p>
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</div>554ef8f4-bedf-4ca7-a6da-847d3bc2e61eBrèves bimensuelles Japon–Corée, Période du 14 février au 6 mars 2022La croissance est redevenue positive au quatrième trimestre, à +1,1%. Le Japon ne prévoit pas de conséquences importantes en matière agroalimentaire suite à l’annonce de ses sanctions envers la Russie. Le ministère de l’environnement a annoncé la mise en place de mesures visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) des ménages. Le projet de fonderie de TSMC à Kumamoto prend de l’ampleur suite à la prise de participation de Denso.2022-03-10T00:00:00+01:00<p align="center"><em><strong>BREVES BIMENSUELLES</strong></em></p>
<p align="center"><em><strong>JAPON COREE</strong></em></p>
<p align="center"><strong>Période du 14 février au 6 mars 2022</strong></p>
<p align="center"><strong> <img title="drapeau Japon " src="/Articles/ebea6cab-5fa4-4f68-918c-8b48054d7015/images/143afe5a-d509-4d79-be89-df9897131f8a" alt="drapeau Japon " width="190" height="119" /></strong></p>
<div>
<p><strong><em>Sommaire</em></strong></p>
</div>
<div class="focus">
<h6><strong>Japon</strong></h6>
<ol>
<li><em><strong>Macro-économie et finance</strong></em></li>
<li><em><strong>Politiques économiques</strong></em></li>
<li><em><strong>Entreprises</strong></em></li>
</ol>
<br />
<h6><strong>Corée</strong></h6>
<ol>
<li><em><strong>Macro-économie et finance</strong></em></li>
<li><em><strong>Politiques économiques</strong></em></li>
<li><em><strong>Entreprises</strong></em></li>
</ol>
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<h4 style="color: #333333; text-align: justify;"><strong>Japon</strong></h4>
<p style="text-align: justify;"><em style="text-align: justify;">1. Macro-économie et finance</em></p>
<p style="text-align: justify;"><em style="text-align: justify;"><img class="marge" style="float: left;" title="gdp" src="/Articles/554ef8f4-bedf-4ca7-a6da-847d3bc2e61e/images/6c99b0fa-87c6-442d-9c92-86301f20256f" alt="gdp" width="273" height="182" /></em><strong>La croissance du Japon est redevenue positive au quatrième trimestre (+1,1% en glissement trimestriel)</strong>, concluant une année 2021 contrastée, marquée par deux trimestres de croissance négative (premier et troisième trimestre) et deux de croissance positive (deuxième et quatrième). <strong>La croissance annuelle atteint finalement +1,7%</strong>, soit moins que les autres pays du G7, et moins que les prévisions récentes (+2,4% pour le FMI en octobre). Le T4 a pourtant été marqué par un fort redémarrage de la consommation (+2,4% g.t) : représentant plus de la moitié du PIB japonais, la consommation a contribué pour +1,3 pp de la croissance trimestrielle - la contribution de la consommation la plus élevée depuis le T3 2020. Les entreprises ont aussi bénéficié de la légère résorption de la pénurie d’intrants, permettant une augmentation de +0,9% des exportations en g.t. Au total sur l’année 2021, les exportations japonaises ont progressé de 21,5% pour atteindre 83 trillions de yens, soit 64 milliards d’euros. Néanmoins, les importations ont marqué une progression encore plus forte (+24,6%) liée notamment à l’augmentation des cours énergétiques (importations de combustibles minéraux +51%) : il en résulte un déficit commercial sur l’année de -1,7 trillion de yens pour le Japon, soit 13 milliards d’euros. Grâce à l’amélioration des perspectives, les entreprises ont repris leur investissement : l’investissement non-résidentiel, en chute au T3, est redevenu positif (+0,3% g.t.). Les dépenses publiques ont, elles, marqué un léger ralentissement : -0,4% g.t. pour la consommation du gouvernement et -3,8% g.t. pour les investissements publics (contribution des dépenses du gouvernement à la croissance de -0,3 pp). <a href="https://asia.nikkei.com/Economy/Japan-GDP-rebounds-to-annualized-5.4-rise-in-October-December">Nikkei,</a> <a href="https://www.japantimes.co.jp/news/2022/03/09/business/economy-business/fourth-quarter-downgrade/">JapanTimes</a>, <a href="https://www.customs.go.jp/toukei/shinbun/trade-st_e/2021/202128ge.xml">Douanes japonaises</a></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><em style="text-align: justify;">2. Politiques économiques</em></p>
<p style="text-align: justify;"><img class="marge" style="float: right;" title="agro" src="/Articles/554ef8f4-bedf-4ca7-a6da-847d3bc2e61e/images/74715080-df7c-4d52-b6cd-1a0fa789dabc" alt="agro" width="350" height="197" /><strong>Le Japon ne prévoit pas de conséquences importantes en matière agroalimentaire suite à l’annonce de ses sanctions envers la Russie</strong>. Le ministre de l’agriculture Genjiro Kaneko a annoncé que les effets de la crise ukrainienne sur le secteur agricole japonais seront minimes, le Japon étant peu exposé en raison de ses échanges avec la Russie. Les exportations de denrées agroalimentaires russes représentaient 1,1 Md € en 2021 (1,9% de part de marché), constituées à 96% de produits de la pêche. La Russie est par ailleurs un marché très limité pour les productions agroalimentaires japonaises (47M€ en 2021). Les échanges agroalimentaires avec l’Ukraine (29<sup>e</sup> fournisseur du Japon avec 0,6% de part de marché) sont encore plus réduits. <strong> </strong>Au-delà des échanges directs avec la Russie et l’Ukraine, l’agriculture japonaise sera vraisemblablement fortement impactée par les effets de la crise actuelle sur les cours des intrants. L’exposition limitée du Japon à la Russie en matière énergétique limite le risque de pénuries résultant d'approvisionnement énergétique direct depuis la Russie, mais une hausse des cours mondiaux se répercuterait sur les coûts de l’énergie importée par le Japon. S’agissant des importations de céréales, dont le Japon dépend à la fois pour l’alimentation humaine et animale, les perturbations liées au conflit devraient également avoir des effets sur les cours mondiaux et, par conséquent, sur les coûts de production. Afin de limiter ces effets, le ministère de l’agriculture se dit également prêt à recourir aux aides publiques pour contrer la hausse du prix du pétrole brut pour les agriculteurs et les pêcheurs. Le Japon met notamment en œuvre des dispositifs de compensation des hausses des coûts de production par les différentes filières d’élevage, dont le financement est partagé entre filières professionnelles et l’Etat et qui permettent la prise en charge de 90% du différentiel entre coûts moyens de production et de vente. <a href="https://www.reuters.com/world/asia-pacific/japan-will-strengthen-sanctions-against-russia-target-banks-2022-02-25/">Reuters</a>, <a href="https://www.maff.go.jp/j/kokusai/kokusei/kaigai_nogyo/attach/pdf/index-23.pdf">MAFF</a>, <a href="https://asia.nikkei.com/Politics/Ukraine-conflict/How-Russia-s-Ukraine-attack-affects-Asian-business-5-things-to-know2">Nikkei Asia</a>, <a href="https://www.japantimes.co.jp/news/2022/02/04/business/farm-exports-record-high/">Japan Times</a></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><img class="marge" style="float: left;" title="dd" src="/Articles/554ef8f4-bedf-4ca7-a6da-847d3bc2e61e/images/d33e4808-0e43-4dbe-9829-1ce320bd951b" alt="dd" width="332" height="210" /><strong>Le ministère de l’environnement (MOE) a annoncé la mise en place de mesures visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) des ménages, dont un projet de démonstration permettant aux individus de mesurer et de comprendre la quantité d’émissions de GES liées à leur vie quotidienne. </strong>Dans le cadre de son plan de lutte contre le réchauffement climatique révisé en 2021, le Japon prévoit à horizon 2030 une réduction de 66% des émissions de GES dans le secteur résidentiel par rapport au niveau de 2013, l’accent étant mis sur l’instauration de mesures visant à soutenir des changements de modes de vie. A cette fin, le MOE envisage un projet de démonstration visant à collecter des informations sur le comportement quotidien de 100 000 personnes via leurs smartphones et appareils électroménagers. Ces données seraient ensuite analysées par une intelligence artificielle et seraient disponibles sur une application permettant aux participants de comprendre leurs émissions individuelles et de suivre les résultats de leurs efforts de réduction. Un système de points, attribués en fonction des réductions réalisées et pouvant être utilisés pour des achats et d’autres activités, sera instauré dans les cinq prochaines années pour encourager les particuliers à faire évoluer leur mode de vie. Selon la presse japonaise, une fois ce système mis en place, le MOE envisage éventuellement de créer un système de vente des réductions des émissions aux entreprises sous forme de « crédits ». Le Ministère du Territoire, des Infrastructures, des Transports et du Tourisme (MLIT) a quant à lui annoncé que le respect des normes d’économie d’énergie dans les habitations serait obligatoire à partir de 2025. Les subventions accordées aux nouveaux logements seront également conditionnées par le respect des normes d’économie d’énergie. Enfin, la mise en place d’un système d’affichage des performances d’économie d’énergie des logements, et la communication de cette performance dans les annonces de vente et de location des logements sont également envisagées. Nikkei en japonais</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><em style="text-align: justify;">3. Entreprises</em></p>
<p style="text-align: justify;"><img class="marge" style="float: right;" title="tsmc" src="/Articles/554ef8f4-bedf-4ca7-a6da-847d3bc2e61e/images/53ec767d-6129-42be-bc53-327d9028ff02" alt="tsmc" width="422" height="237" /><strong>Le projet de fonderie de TSMC à Kumamoto prend de l’ampleur suite à la prise de participation de Denso, </strong>le deuxième plus grand fabricant de composants automobiles au monde en termes de ventes, détenu à 25% par Toyota Motor. TSMC, Sony et Denso ont annoncé le 15 février que le projet de fonderie à Kumamoto s’enrichira, grâce à un investissement de Denso, d’une ligne de production de semi-conducteurs de 12-16nm, en plus de la production de 22-28nm initialement prévue. Les semi-conducteurs de taille 12-16nm sont utilisés pour les capteurs et processeurs, essentiels notamment à la conception de véhicules autonomes, l’objectif de Denso étant de sécuriser son approvisionnement pour ces semi-conducteurs avancés. Le coût total de la fonderie, d’abord estimé à environ 6,2 Mds€, avoisine désormais les 7 Mds€. L’usine sera gérée par une joint-venture, Japan Advanced Semiconductor Manufacturing, détenue en majorité par TSMC, à environ 20% par Sony (450M€ d’apports) et à 10% par Denso (300M€ d’apports). La construction de la fonderie commencera cette année, et la production devrait être lancée fin 2024. <a href="https://asia.nikkei.com/Business/Tech/Semiconductors/TSMC-lifts-Japan-chip-plant-investment-with-Denso-following-Sony">Nikkei</a> <a href="https://www.japantimes.co.jp/news/2022/02/16/business/corporate-business/denso-tmsc-kumamoto/">The Japan Times</a></p>
<h4 style="color: #333333; text-align: justify;">Corée</h4>
<p style="text-align: justify;"><em>1. Macro-économie et finance</em></p>
<p style="text-align: justify;"><em><img class="marge" style="float: left;" title="déficit" src="/Articles/554ef8f4-bedf-4ca7-a6da-847d3bc2e61e/images/ce10081f-17ad-4fd6-9d5a-b979d762e10b" alt="déficit" width="371" height="212" /></em><strong>Déficit record de la balance des biens coréenne en janvier en raison de la hausse des prix des matières premières. </strong>Après un premier mois de déficit enregistré en décembre 2021 (450 millions de dollars), ce déficit a atteint 5 milliards de dollars en janvier et devrait persister en février, avec 1,7 milliard de dollars de solde négatif sur les 20 premiers jours. Si les exportations coréennes continuent de progresser, elles n’arrivent pas à compenser l’explosion du coût des matières premières qui renchérit la valeur des importations. En janvier 2022, les exportations coréennes étaient en hausse de 15 % sur une année (55 milliards de dollars) tandis que les importations ont augmenté de 36 % (60 milliards de dollars). La Corée pourrait entrer en situation de déficits jumeaux, soit la conjonction d’un déficit de la balance courante, dont la principale composante est la balance des biens, et d’un déficit du solde budgétaire de l’Etat. Ce serait une première pour la Corée, qui, même si le budget de l’Etat est déficitaire depuis plusieurs années, a toujours maintenu une balance courante excédentaire (hors crise asiatique de 1997). Cette situation pourrait se révéler dangereuse pour la note souveraine de la Corée, d’autant que le won n’est pas une monnaie de réserve. Néanmoins, le ministère de l’économie et des finances coréen prévoit un retour de la balance des biens à l’excédent au printemps avec la hausse des températures ; la Banque centrale de Corée s’attend à ce que le solde courant soit en excédent de 70 milliards de dollars sur l’ensemble de l’année 2022, en baisse de 21 % par rapport à 2021. Par ailleurs, afin de soutenir les exportations, le ministère du commerce, de l’industrie et de l’énergie prévoit de dépenser dès le premier semestre 60 % de son budget annuel de financement du commerce international (146 milliards de dollars au total), en ciblant tout particulièrement les PME. <a href="https://koreajoongangdaily.joins.com/2022/02/07/opinion/editorials/twin-deficits-presidential-candidates/20220207194849971.html">Joong Ang Daily</a>, <a href="https://www.koreatimes.co.kr/www/biz/2022/02/488_324349.html">Korea Times</a>, <a href="https://pulsenews.co.kr/view.php?year=2022&no=164442">Pulse news</a>, <a href="https://pulsenews.co.kr/view.php?year=2022&no=157168">Pulse News</a></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><em style="text-align: justify;">2. Politiques économiques</em></p>
<p style="text-align: justify;"><em style="text-align: justify;"><img class="marge" style="float: right;" title="budget" src="/Articles/554ef8f4-bedf-4ca7-a6da-847d3bc2e61e/images/1ed9d532-cf9c-47fb-973b-1fa75e8f70a4" alt="budget" width="370" height="216" /></em><strong>L’Assemblée nationale coréenne a voté son premier budget rectificatif de 2022, avec un montant supplémentaire de 16,9 trillions de won, soit 12,5 milliards d’euros. </strong>L’objectif premier de cette nouvelle loi de finances rectificative, la septième depuis le début de la crise, est d’indemniser les petits commerçants dont les revenus sont impactés par les mesures de distanciation sociale. A cet effet, 7,4 milliards d’euros serviront à verser une aide forfaitaire de 2 200 euros à 3,3 millions de petits commerçants. A cette somme s’ajoutent 2,1 milliards d’euros destinés à indemniser les mêmes commerces à hauteur de 90 % des pertes causées par les mesures de distanciation sociale. 500 millions d’euros sont consacrés à un versement de 730 euros pour certains travailleurs en freelance, chauffeurs de taxis et de bus et artistes. Par ailleurs, 2 milliards d’euros financent le renforcement des mesures de contrôle de la pandémie, avec l’achat de médicaments oraux, l’augmentation du nombre de lits d’hôpitaux mais également l’achat d’autotests pour 6 millions d’individus à faible revenu. Enfin, 600 millions servent à abonder un fonds de réserve. Le budget voté par le parlement est supérieur de 2,1 milliards d’euros à celui initialement proposé par le gouvernement, permettant d’étendre la liste des récipiendaires de l’aide forfaitaire aux commerces dont le chiffre d’affaires est compris entre 730 000 et 2 200 000 euros par an, mais aussi d’augmenter de 80 à 90 % la couverture des pertes. Pour financer ce budget, le gouvernement prévoit d’émettre 9,3 milliards d’euros de nouvelles obligations, le reste provenant de fonds spéciaux mis en réserve. La déficit public coréen devrait atteindre 3,3 % du PIB en 2022 (contre 2,5 % dans le budget original) et la dette publique 50,1 % du PIB (contre 50,0 %). <a href="https://pulsenews.co.kr/view.php?sc=30800025&year=2022&no=167138">Pulse news</a>, <a href="https://english.moef.go.kr/pc/selectTbPressCenterDtl.do?boardCd=N0001&seq=5298">MOEF</a>, <a href="https://koreajoongangdaily.joins.com/2022/02/22/national/politics/Covid19-budget-National-Assembly/20220222192821009.html">JoongAng Daily</a>, <a href="https://www.koreatimes.co.kr/www/nation/2022/02/356_324303.html">Korea Times</a></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><em style="text-align: justify;">3. Entreprises</em></p>
<p style="text-align: justify;"><img class="marge" style="float: left;" title="samsung" src="/Articles/554ef8f4-bedf-4ca7-a6da-847d3bc2e61e/images/6d7c0acb-62fb-4a11-b2f2-7ed3d7b23f45" alt="samsung" width="425" height="290" /><strong>Après une année 2021 record, les chaebols se préparent aux soubresauts internationaux de 2022.</strong> Au sein des principaux conglomérats coréens, les grands gagnants de l’année 2021 sont les groupes actifs dans les semi-conducteurs, Samsung et SK. Au cours du dernier trimestre, le chiffre d’affaires de Samsung Electronics, premier groupe coréen et 15<sup>e</sup> groupe mondial, a atteint un plus haut historique et son résultat net est au plus haut en quatre ans. Cette performance est principalement le fait du dynamisme de ses ventes de semi-conducteurs, qui ont dépassé celles d’Intel sur l’ensemble de l’année. Le groupe SK a de son côté bénéficié de la très bonne performance de son entité SK Hynix, deuxième fabricant coréen de semi-conducteurs, avec un chiffre d’affaires record et un résultat d’exploitation en hausse de 148 % sur l’année. L’ensemble du groupe SK a, de ce fait, détrôné le groupe Hyundai Motor pour devenir le deuxième conglomérat coréen en 2021, une première en 15 ans. Hyundai Motor, troisième constructeur automobile mondial, a de con côté vu ses indicateurs progresser sur l’ensemble de l’année, mais ses ventes de véhicules en 2021 ont été inférieures de 4 % à ses objectifs et son résultat net a chuté de près de moitié au dernier trimestre, du fait de difficultés d’approvisionnement en puces électroniques. En effet, bien qu’elle-même productrice de semi-conducteurs, la Corée n’est pas épargnée par la pénurie actuelle de puces, notamment à destination du secteur automobile, engendrant une diminution des cadences de production et une augmentation des délais chez les principaux constructeurs. LG, quatrième groupe coréen, a de son côté souffert de la hausse des prix de ses intrants et, malgré la robustesse de ses ventes, a vu son résultat d’exploitation baisser de 21 % au quatrième trimestre. La hausse des prix des matières premières et composants est d’ailleurs un des facteurs de la décision prise par LG fin février 2022 de mettre un terme à ses activités de fabrication de panneaux photovoltaïques. En 2022, l’évolution du contexte géopolitique mondial devrait rendre encore plus prégnante les problématiques d’approvisionnement et de hausse des prix des intrants pour les groupes coréens. La montée du prix des énergies fossiles, alimentée notamment par le conflit ukrainien, devrait selon la presse être un facteur handicapant pour bon nombre de conglomérats coréens, les amenant à revoir à la baisse leurs projets d’investissement pour l’année 2022 par rapport à leurs prévisions initiales. La crise ukrainienne pourrait également avoir un impact sur la chaîne de valeur des semi-conducteurs, car une part importante des gaz rares nécessaires à leur production est importée depuis l’Ukraine (23 % du néon et 31 % du krypton) ou la Russie. Korea Herald (<a href="http://www.koreaherald.com/view.php?ud=20220221000774">1</a>, <a href="http://m.koreaherald.com/view.php?ud=20220128000493">2</a> et <a href="http://m.koreaherald.com/view.php?ud=20220223000725">3</a>), Yonhap (<a href="https://en.yna.co.kr/view/AEN20220127002252320">1</a>, <a href="https://en.yna.co.kr/view/AEN20220209001000320">2</a> et <a href="https://en.yna.co.kr/view/AEN20220127009352320">3</a>), <a href="https://www.reuters.com/business/autos-transportation/hyundai-motors-q4-profit-misses-estimates-2022-01-25/">Reuters</a>, Korea Economic Daily, (<a href="https://www.kedglobal.com/newsView/ked202202240016">1</a> et <a href="https://www.kedglobal.com/newsView/ked202202210018">2</a>), <a href="https://www.hani.co.kr/arti/english_edition/e_business/1032292.html">The Hankyoreh</a></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<div>
<div class="focus">
<p>Les informations présentées dans cette revue d'actualité bimensuelle sont identifiées par le <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Ressources/pays/japon">SER de Tokyo et le SE de Séoul</a>. Elles n'ont aucune vocation d'exhaustivité. Les avis exprimés sont les résumés des articles sources.</p>
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</div>80c33a77-dc45-4bf3-a817-1c64be5e74fdBrèves bimensuelles Japon–Corée, Période du 22 novembre au 5 décembre 2021 Le cabinet du Premier Ministre approuve un nouveau plan de relance de grande ampleur. Le gouvernement tente de limiter la flambée du cours de pétrole. Nissan dévoile sa stratégie « Nissan Ambition 2030 ». L’association de transport maritime Japanese Shipowners’ Association (JSA) annonce son objectif de neutralité carbone pour 2050. La Banque de Corée (BoK), a procédé fin novembre 2021 à une deuxième hausse de son taux de base de 0,75% à 1%.2021-12-06T00:00:00+01:00<p align="center"><em><strong>BREVES BIMENSUELLES</strong></em></p>
<p align="center"><em><strong>JAPON COREE</strong></em></p>
<p align="center"><strong>Période du 22 novembre au 5 décembre 2021</strong></p>
<p align="center"><strong> <img title="drapeau Japon " src="/Articles/ebea6cab-5fa4-4f68-918c-8b48054d7015/images/143afe5a-d509-4d79-be89-df9897131f8a" alt="drapeau Japon " width="190" height="119" /></strong></p>
<div>
<p><strong><em>Sommaire</em></strong></p>
</div>
<div class="focus">
<h6><strong>Japon</strong></h6>
<ol>
<li><em><strong>Macro-économie et finance</strong></em></li>
<li><em><strong>Politiques économiques</strong></em></li>
<li><em><strong>Entreprises</strong></em></li>
</ol>
<br />
<h6><strong>Corée</strong></h6>
<ol>
<li><em><strong>Macro-économie et finance</strong></em></li>
<li><em><strong>Politiques économiques</strong></em></li>
<li><em><strong>Entreprises</strong></em></li>
</ol>
</div>
<h4 style="color: #333333; text-align: justify;"><strong>Japon</strong></h4>
<p style="text-align: justify;"><em style="text-align: justify;">1. Macro-économie et finance</em></p>
<p style="text-align: justify;"><em style="text-align: justify;"><img class="marge" style="float: left;" title="relance" src="/Articles/80c33a77-dc45-4bf3-a817-1c64be5e74fd/images/abbfc243-2823-4423-be81-72ed06e6d171" alt="relance" width="260" height="173" /></em><strong>Le cabinet du Premier ministre a approuvé le 19 novembre un nouveau plan de relance d’un montant de 55,7 Tns ¥ de dépenses publiques (plus de 10% du PIB 2020).</strong> Ce nouveau stimulus vient s’ajouter aux plans précédents pour 2020 pour un total cumulé de 134 Tns ¥ (1 072 Mds €) de dépenses publiques, soit 27% du PIB japonais 2020. Pour le financer, le gouvernement aura recours à 22,1 Tns ¥ d’emprunts publics au titre de l’année fiscale 2022 ainsi qu’à 10 Tns ¥ provisionnés pour les plans précédents mais non encore utilisés. Présenté comme la première pierre du « nouveau capitalisme » de F. Kishida pour favoriser la redistribution, ce plan s’inscrit dans la continuité des plans précédents et des Abenomics (politique budgétaire expansionniste soutenue par une politique monétaire ultra-accommodante). Son contenu peut être divisé en quatre axes : (1) des mesures de redistribution aux entreprises et aux ménages affectés par la pandémie (distribution de 100 000¥, soit 800 € aux ménages exemptés de taxe d’habitation, déductions fiscales pour les entreprises augmentant les salaires) ; (2) des mesures de soutien à court terme aux entreprises (reconduction du dispositif de prêts garantis à taux 0, relance de la campagne Go To Travel) ; (3) des mesures de renforcement du système médical ; et (4) des mesures visant à augmenter la qualité de la croissance via des réformes structurelles. Ces dernières mesures reprennent en partie les orientations définies par l’administration Suga (transformation numérique et transition bas-carbone) : le plan comprend l’adoption de la carte de sécurité sociale numérique MyNumber encouragée par un abondement de 160€ ainsi que des subventions pour l’achat de véhicules électriques et des incitations au développement des bornes de recharge électriques et hydrogène. Les réformes structurelles sont aussi marquées par un accent nouveau mis sur la sécurité économique : 500 Mds ¥ (4 Mds €) sont alloués à des aides à l’installation au Japon de centres de production de semi-conducteurs, parallèlement à la mise en place d’un fonds dédié aux technologies stratégiques (IA, R&D verte, nucléaire, etc…) de 500 Mds ¥. <a href="https://asia.nikkei.com/Politics/Japan-cabinet-OKs-record-314bn-extra-budget-for-stimulus-steps">Nikkei Asia</a></p>
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<p style="text-align: justify;"><em style="text-align: justify;">2. Politiques économiques</em></p>
<p style="text-align: justify;"><img class="marge" style="float: right;" title="pétrole" src="/Articles/80c33a77-dc45-4bf3-a817-1c64be5e74fd/images/b94d1da1-6117-45be-a059-476575b73e96" alt="pétrole" width="393" height="262" /><strong>Le Japon compte libérer une partie de sa réserve nationale de pétrole pour lutter contre la flambée des cours</strong>. Cette mesure du Premier ministre Fumio Kishida a été annoncée en réponse à un appel lancé par le Président américain Joe Biden dans un contexte de hausse mondiale des prix des hydrocarbures qui ont atteint des niveaux records. Le gouvernement japonais, réticent dans un premier temps, a finalement accepté cette stratégie prise concomitamment avec la Chine, l’Inde, le Royaume Uni et la Corée du Sud. Des tarifs de matières premières élevés, dans un contexte économique difficile pour beaucoup de pays, pourraient limiter les effets des politiques de relances instaurées par de nombreux gouvernemements, notamment aux Etats-Unis et au Japon. Le Premier ministre Fumio Kishida a souligné l’importance de la stabilisation du cours de pétrole brut pour engager une reprise économique. Les réserves japonaises se répartissent en trois catégories : les réserves d'État, les réserves détenues par les entreprises et celles stockées directement dans les pays producteurs de pétrole. La réserve d’Etat, stockée au Japon, compte 285,9 millions de barils sur une réserve globale d’environ 485 millions. Il est envisagé que le Japon libère jusqu’à 5 millions de barils, soit environ 3 jours de consommation nationale. L’accueil par les médias japonais, sous fond d’incertitude quant à l’efficacité d’une telle mesure, a été mitigé. <a href="https://www.nikkei.com/article/DGKKZO77766670Q1A121C2EA2000/?type=edition&name=paper&edition=20211121M101">Nikkei</a>, <a href="https://the-japan-news.com/news/article/0008024751">The Japan News</a>, <a href="https://www.japantimes.co.jp/news/2021/11/20/business/japan-oil-reserves-release/">The Japan Times</a></p>
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<p style="text-align: justify;"><em style="text-align: justify;">3. Entreprises</em></p>
<p style="text-align: justify;"><img class="marge" style="float: left;" title="nissan" src="/Articles/80c33a77-dc45-4bf3-a817-1c64be5e74fd/images/690c452a-2dd6-4311-a517-08938c00fde6" alt="nissan" width="225" height="124" /><strong>Nissan a dévoilé sa stratégie « Nissan Ambition 2030 » </strong>lors d’une conférence de presse le 29 novembre. Nissan a ainsi annoncé un objectif global de 50% de véhicules vendus entièrement électriques d’ici 2030, avec quelques adaptations selon les régions : 75% en Europe, 55% au Japon, 40% en Chine et 40% aux Etats-Unis. Pour atteindre cet objectif, le groupe compte investir 15,5 Mds € d’ici 2026 ). Le développement des batteries est au cœur de la stratégie de Nissan : le groupe prévoit de fabriquer lui-même des batteries à électrolyte solide (plus efficaces et moins chères à produire) d’ici 2024 dans son usine à Yokohama, l’objectif étant d’atteindre une production à l’échelle mondiale de 130 GWh d’ici 2030. En parallèle, Nissan prévoit de déployer 23 nouveaux modèles de véhicules d’ici 2026, dont 15 intégralement électriques. Le groupe compte également dépenser 160 M € dans les cinq prochaines années pour construire de nouvelles stations de recharge, en plus du million déjà déployé par Nissan dans le monde. Enfin, Nissan compte électrifié la production de véhicules réorganiser ses chaînes d’approvisionnement pour diminuer sa consommation d’énergie. Le groupe prévoit qu’en 2030, ses usines émettront 40% de CO2 de moins qu’en 2019, avec pour horizon d’atteindre zéro émission d’ici 2050. Ces annonces s’inscrivent dans le cadre de l’engagement du groupe d’atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050. <u><a href="https://global.nissannews.com/en/releases/nissan-ambition-2030-vision-to-empower-mobility-beyond">Nissan</a></u>, <u><a href="https://asia.nikkei.com/Business/Automobiles/Nissan-to-invest-nearly-18-billion-to-speed-electric-car-rollout">Nikkei</a></u>, <u><a href="https://www.asahi.com/ajw/articles/14491200">Asahi</a></u></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><u><img class="marge" style="float: right;" title="JSA" src="/Articles/80c33a77-dc45-4bf3-a817-1c64be5e74fd/images/e505ab4a-9dc8-4f80-9498-58f6d2bd50b5" alt="JSA" width="415" height="233" /></u><strong>L’association Japanese Shipowners’ Association (JSA) de transport maritime a annoncé son objectif de neutralité pour 2050</strong>. Il s’agit du deuxième pays après le Royaume-Uni où l’association nationale des transporteurs maritimes fixe un objectif de neutralité carbone d’ici 2050. Le Président de l’association, Junichiro Ikeda, caractérise cet objectif de vital dans la lutte contre le réchauffement climatique et mentionne la nécessité ,pour l’atteindre, de développer de nouvelles technologies autour de navires décarbonnés qui pourraient fonctionner avec d’autres sources d’énergies, moins polluantes. La flotte japonaise, l’une des plus importantes au monde, compte environ 2 200 navires. Pour atteindre l’objectif de neutralité carbone, l’association estime qu’au moins 100 navires par an devront être produits afin de remplacer la flotte actuelle. Un tel changement représente un investissement annuel estimé à près de 10 Mds $. Plusieurs compagnies ont également annoncé leurs objectifs : la deuxième compagnie japonaise de transport maritime, Mitsui O.S.K. Line, a annoncé vouloir augmenter ses investissements verts des 3 prochaines années jusqu’à maximum 3,5 Mds $, environ 2 fois plus que son projet actuel.</p>
<h4 style="color: #333333; text-align: justify;">Corée</h4>
<p style="text-align: justify;"><em>1. Macro-économie et finance</em></p>
<p style="text-align: justify;"><em><img class="marge" style="float: left;" title="BOK" src="/Articles/80c33a77-dc45-4bf3-a817-1c64be5e74fd/images/7990b6df-39d3-42c0-a212-db149a1ef4af" alt="BOK" width="348" height="154" /></em><strong>La Banque de Corée (BoK), a procédé fin novembre à une deuxième hausse de son taux de base de 0,75</strong><strong> </strong><strong>% </strong><strong>à</strong><strong> 1</strong><strong> </strong><strong>%, </strong>après une première hausse fin août. La BoK justifie cette hausse par la nécessité de lutter contre l’inflation dans un contexte général de bonne santé de l’économie coréenne, portée par les exportations et la consommation des ménages. L’indice des prix à la consommation atteint en novembre des niveaux record depuis 2011, augmentant de 3,7 % en glissement annuel et de 0,4 % sur un mois. Elle a revu à la hausse sa prévision annuelle d’inflation, de 0,2 point à 2,3 % pour refléter cette accélération. Bien que cela ne soit pas explicitement mentionné dans sa décision de politique monétaire, les actions récentes de la banque centrale ont également pour objectif de modérer la hausse de l’endettement des ménages. La hausse du taux de base d’août, couplée aux mesures restrictives imposées par les autorités financières sur l’octroi de prêts, semblent n’avoir eu à ce stade qu’un effet limité sur le rythme de croissance de la dette des ménages, celle-ci ayant augmenté de 2,0 % au troisième trimestre par rapport au trimestre précédent, contre des hausses de 2,1 % et 2,5 % lors des deux trimestres précédents. Selon les analyses de la BoK, une hausse de 0,5 point du taux de base, équivalente à la somme des augmentations d’août et de novembre, devrait se traduire par 4,2 Md€ d’intérêts annuels supplémentaires payés par les ménages, une majorité d’entre eux ayant souscrit à des emprunts à taux variables. De même, le coût annuel moyen des intérêts pour les emprunteurs devrait augmenter de 11 % à 2 200 € par rapport à la fin de 2020. <a href="https://www.bok.or.kr/eng/bbs/E0000634/view.do?nttId=10067647&menuNo=400069&pageIndex=1">BoK</a>, <a href="https://koreajoongangdaily.joins.com/2021/11/25/business/finance/bank-of-korea-interest-rate/20211125173620632.html">Joong Ang Daily</a>, <a href="https://www.donga.com/en/article/all/20211126/3056411/1">Dong-A</a>, <a href="https://www.hani.co.kr/arti/english_edition/e_business/1020987.html">Hankyoreh</a></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><em style="text-align: justify;">2. Politiques économiques</em></p>
<p style="text-align: justify;"><img class="marge" style="float: right;" title="hydrogene" src="/Articles/80c33a77-dc45-4bf3-a817-1c64be5e74fd/images/28d8726c-2169-4493-8488-382cde0e16f3" alt="hydrogene" width="322" height="206" /><strong>La Corée souhaite faire de l’hydrogène sa principale source d’énergie d’ici 2050. </strong>Le ministère coréen du Commerce, de l’Industrie et de l’Energie a dévoilé fin novembre sa nouvelle feuille de route de mise en œuvre de l’économie hydrogène. Elle prévoit que la Corée sera en position de couvrir 33 % de sa consommation énergétique par de l’hydrogène à l’horizon 2050, ce qui correspondrait à 28 millions de tonnes d’hydrogène par an, dont l’intégralité sera considérée comme propre : hydrogène « bleu » produit à partir d’énergie fossile mais avec un dispositif de capture de CO2 et hydrogène « vert », produit à partir d’énergies renouvelables, excluant donc l’hydrogène « gris » dont la production est émettrice de CO2. Pour ce faire, le ministère coréen souhaite d’ici 2050 déployer trois volets de soutien : soutien à la production d’hydrogène vert à grande échelle pour en diminuer le coût de production ; développement de la capacité de capture de CO2 et sécurisation d’une quarantaine de canaux d’approvisionnement depuis les pays producteurs d’hydrogène (22 des 28 millions de tonnes consommées seront importées). Alors qu’il présidait une réunion du Comité de l’économie hydrogène, le Premier ministre coréen a déclaré que «<em> </em><em>l’hydrogène constitue le moyen le plus puissant d’atteindre l’objectif de neutralité carbone</em> ». Le gouvernement coréen souhaite également permettre la conversion progressive des centrales thermiques en permettant l’adjonction d’hydrogène et d’ammoniac : selon la feuille de route, les centrales à GNL utiliseront 30 % d’hydrogène d’ici 2035 et la moitié des centrales à charbon utilisera un mélange constitué à 20 % d’ammoniac. Dans cette optique, la principale compagnie coréenne d’électricité KEPCO et plusieurs partenaires privés ont annoncé la mise au point de dispositifs expérimentaux dans les prochains mois. Enfin, la feuille de route annoncée par le gouvernement coréen amplifie également la stratégie de déploiement de stations de recharge pour véhicules à hydrogène, en visant le déploiement de 2 000 stations à l’horizon 2050.<u> <a href="https://m.koreatimes.co.kr/pages/article.asp?newsIdx=319544">Korea Times</a></u>, <u><a href="http://www.businesskorea.co.kr/news/articleView.html?idxno=83258">Business Korea</a></u>, <u><a href="http://www.koreaherald.com/view.php?ud=20211116000806">Korea Herald</a></u></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><em style="text-align: justify;">3. Entreprises</em></p>
<p style="text-align: justify;"><img class="marge" style="float: left;" title="samsung" src="/Articles/80c33a77-dc45-4bf3-a817-1c64be5e74fd/images/b71d0a8a-30b6-40e8-acca-267aac95375a" alt="samsung" width="244" height="143" /><strong>Avec son investissement au Texas, Samsung consolide sa nouvelle stratégie dans les semi-conducteurs.</strong> Le 23 novembre, Samsung Electronics a annoncé la construction d’une fonderie de semi-conducteurs « logiques avancés » dans la ville de Taylor, au Texas. L’investissement s’élève à 17 Mds $, dont 6 Mds $ pour la construction et 11 Mds $ pour les équipements, le site devant créer 10 000 emplois pour sa construction et près de 2 000 emplois directs d’ici à sa mise en service prévue en 2024. Cette implantation constitue, selon le gouverneur du Texas, le plus important investissement étranger au Texas à ce jour. Parmi les principaux critères dans la décision d’implantation, Samsung a mentionné les perspectives de débouchés locaux (demande en semi-conducteurs, proximité des clients), les mesures incitatives accordées par la puissance publique au projet (financement au niveau fédéral et au niveau local) et l’accès aux ressources (électricité, eau et main d’œuvre qualifiée). La stabilité en alimentation électrique a fait l’objet d’une attention particulière de Samsung, ainsi que d’engagements du gouverneur du Texas et du fournisseur sélectionné pour le projet : une coupure de courant sur le site Samsung d’Austin en février 2021 avait causé une perte estimée à 350 M $. Cette décision confirme le projet annoncé en mai 2021 lors de la visite d’Etat du Président Moon Jae-In aux Etats-Unis et s’inscrit également dans la stratégie de Samsung d’investir 200 Mds $ dans les semi-conducteurs « logiques » d’ici 2030. Le groupe coréen avait en effet annoncé en août dernier vouloir renforcer sa présence sur ce segment (destiné par exemple aux processeurs, équipements 5G, IA, supercalculateurs) sur lequel il est relativement moins présent (17 % de part de marché mondiale, contre 53 % pour le taïwanais TSMC), par opposition aux semi-conducteurs « mémoires » (destinés au stockage de données) pour lesquels Samsung est en position de leadership mondial (42 % de part de marché pour les DRAM et 34 % pour les NAND). Pour incarner cette nouvelle phase de développement, Samsung Electronics a annoncé le 7 décembre la nomination d’un nouveau directeur général de la division en charge des semi-conducteurs. <u><a href="https://www.kedglobal.com/newsView/ked202112070003">Korea Economic Daily</a></u>, <u><a href="https://en.yna.co.kr/view/AEN20211123003252320">Yonhap</a></u>, <u><a href="http://www.businesskorea.co.kr/news/articleView.html?idxno=81759">Business Korea</a></u></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<div class="focus">
<p>Les informations présentées dans cette revue d'actualité bimensuelle sont identifiées par le <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Ressources/pays/japon">SER de Tokyo et le SE de Séoul</a>. Elles n'ont aucune vocation d'exhaustivité. Les avis exprimés sont les résumés des articles sources.</p>
<p><span style="color: #15c7d2;"><a href="https://twitter.com/FRTreasuryJAPAN">Vous pouvez aussi suivre le SER de Tokyo sur Twitter</a>.</span></p>
</div>fe661aaf-4b69-4dad-a529-b021e51afd2dCédric O en Corée pour renforcer le partenariat dans les nouvelles technologies et les startupsM. Cédric O, Secrétaire d’Etat chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques, a effectué un déplacement en Corée du Sud du 15 au 19 novembre 2021. Organisée par le service économique de Séoul, cette visite a été axée sur trois volets particulièrement denses : coopération technologique, startups et régulation du numérique.2021-11-23T00:00:00+01:00<p><strong>Un volet « coopération technologique</strong> » : Cédric O a visité la plus grande usine de semi-conducteurs au monde, le Samsung Pyeongtaek Campus, avant de s’entretenir avec les dirigeants du géant de l’électronique. Cédric O est également intervenu lors d’une conférence sur la coopération franco-coréenne dans le domaine des batteries pour véhicules électriques, en présence de la nouvelle entreprise ACC surnommée « Airbus des batteries ». La semaine a en outre été marquée par une visite de la ville de Daejon et des institutions scientifiques de renommée mondiale qu’elle abrite.</p>
<p><strong>Un volet « startups »</strong> : Cédric O a ouvert le salon ComeUp, un des plus grands salons tech d’Asie, en compagnie de 11 startups venues de France pour l’occasion. En marge du salon, Cédric O et son homologue coréen Chil-seung KWON ont participé à un séminaire franco-coréen sur les startups en présence de la French Tech Séoul, à l’occasion duquel la startup française Ynsect a annoncé le lancement d’un partenariat R&D avec le groupe coréen Lotte.</p>
<p><strong>Enfin, un volet « régulation du numérique »</strong> : Cédric O est intervenu dans le cadre de deux conférences, l’une à l’Assemblée nationale coréenne sur l’équité numérique, l’autre sur les défis de sécurité que pose l’émergence des nouvelles technologies. Il a pu à cette occasion mettre en avant la vision française et européenne sur ce thème, quelques semaines avant le début de la présidence française de l’Union européenne. Il s’est également entretenu avec le Président de l’Assemblée nationale coréenne et avec le député coréen à l’origine de la loi dite « Google », première loi au monde à réguler les commissions perçues par les plateformes de téléchargement d’applications.</p>
<p>En clôture de sa visite Le Secrétaire d’Etat s’est entretenu avec le ministre coréen du Commerce, de l’Industrie et de l’Energie Sung Wook MOON. Les deux ministres ont évoqué l’ensemble des thématiques de la visite et ont identifié plusieurs pistes concrètes de renforcement du partenariat technologique franco-coréen, comme l’ont appelé de leurs vœux les Présidents Macron et Moon lors de leur rencontre début novembre.</p>b8c543fc-2d06-4717-949d-b0f0f85ebbfaBrèves bimensuelles Japon–Corée, Période du 5 au 18 avril 2021Après une année 2020 marquée par la crise sanitaire, la situation des ménages s’améliore sur le front de l’emploi et des salaires. CVC Capital Partners a tenté un rachat du groupe Toshiba pour 20 milliards de dollars. ANA, en partenariat avec la start-up allemande Wingcopter, se lance dans la livraison par drone de produits de première nécessité pour alimenter des zones difficiles. Les inégalités sociales se creusent en Corée sous l’effet de la crise.2021-04-19T00:00:00+02:00<p align="center"><em><strong> </strong></em></p>
<p align="center"><em><strong>BREVES BIMENSUELLES</strong></em></p>
<p align="center"><em><strong>JAPON COREE </strong></em></p>
<p align="center"><strong>Période du 5 au 18 avril 2021</strong></p>
<p align="center"><strong> <img title="drapeau Japon " src="/Articles/ebea6cab-5fa4-4f68-918c-8b48054d7015/images/143afe5a-d509-4d79-be89-df9897131f8a" alt="drapeau Japon " width="190" height="119" /></strong></p>
<div>
<p><strong><em>Sommaire</em></strong></p>
</div>
<div class="focus">
<h6><strong>Japon</strong></h6>
<ol>
<li><em><strong>Evolutions macroéconomiques</strong></em></li>
<li><em><strong>Entreprises<span style="text-decoration: underline;"><br /></span></strong></em></li>
</ol>
<br />
<h6><strong>Corée</strong></h6>
<ol>
<li><em><strong>Evolutions macroéconomiques</strong></em></li>
<li><em><strong>Entreprises</strong></em></li>
</ol>
</div>
<h4><strong>Japon</strong></h4>
<p style="text-align: justify;"><em>1. Evolutions macroéconomiques</em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: right;" title="Emploi" src="/Articles/b8c543fc-2d06-4717-949d-b0f0f85ebbfa/images/a0da14ac-a9eb-43dd-ad26-22619181f0a4" alt="Emploi" width="266" height="177" />Après une année 2020 marquée par la crise sanitaire, la situation des ménages s’améliore sur le front de l’emploi et des salaires. L’épargne des ménages est également stimulée par le soutien public. </strong>En février 2021, les salaires retrouvent leur niveau de février 2020 après avoir connu une baisse allant jusqu’à -3,2% (décembre 2020). S’agissant de l’emploi, le nombre de travailleurs au chômage reste supérieur de 520 000 par rapport au niveau pré-pandémique. Il faut toutefois noter que l'économie japonaise a regagné, entre juillet 2020 et février 2021, 780 000 des 1,24M d’emplois perdus entre mars et juin 2020. La situation demeure toutefois contrastée selon les secteurs. Les secteurs cycliques employant une forte part de travailleurs en contrats irréguliers - l'hébergement et la restauration, l'industrie manufacturière et le commerce de détail - ont enregistré de fortes baisses de l'emploi, tandis que des secteurs tels que les soins médicaux, l'information et la communication ont déjà dépassé leur niveau pré-pandémique. Le gouvernement a mobilisé à la fin mars un total de 3,1 Tns Yen (24,8 Mds d’euros) de subventions en faveur du maintien et du retour à l’emploi. SMBC Nikko estime que le taux de chômage – 2,9% en février – aurait été supérieur de 0,9 pt en l’absence de transferts publics. Ces derniers se poursuivront jusqu’à fin juin (contre fin février prévu initialement) afin de tenir compte de la nouvelle dégradation de la situation sanitaire et des mesures de restrictions mises en oeuvre . Au total, le revenu disponible des ménages est en hausse : les ménages japonais ont accumulé 28 Tns Yen d'épargne supplémentaire au cours de la pandémie, soit près de 225 Mds d’euros. <em><u><a href="https://www.reuters.com/article/us-japan-economy-wages-idUSKBN2BS25S">Reuters, SMBC,</a> Nikko</u></em></p>
<div style="text-align: justify;">
<div id="ftn1">
<p style="text-align: justify;" align="left"> <em>2. Entreprises </em></p>
<p style="text-align: justify;" align="left"><strong><img class="marge" style="float: left;" title="Toshiba" src="/Articles/b8c543fc-2d06-4717-949d-b0f0f85ebbfa/images/e3961e51-838c-4a16-8124-426ce10e633d" alt="Toshiba" width="276" height="184" />Le fonds d’investissement anglo-saxon CVC Capital Partners a lancé une offre de rachat du groupe Toshiba pour 20 milliards USD (2,3 Trn JPY), avant de l’annuler 2 semaines plus tard.</strong> Le 7 avril, le fonds CVC a transmis une lettre d’intention à Toshiba lui faisant part d’une proposition de délister le groupe de la bourse de Tokyo d’ici octobre, en rachetant ses actions pour une valeur de 30% supérieure à leur cours en bourse de la veille au soir, soit 5000 yen par action. L’objectif annoncé était de stabiliser la gestion de Toshiba qui, depuis 2017 (année durant laquelle Toshiba a levé 600 Mds JPY (4,8 Md €) pour sortir de deux années consécutives de résultats négatifs, ce qui a permis à de nombreux fonds activistes d’entrer au capital de la société), souffre de relations difficiles avec les fonds activistes et de difficultés à articuler résultats à court terme et investissements stratégiques à long terme. Ces annonces ont soulevé de nombreuses interrogations. En premier lieu, une telle opération aurait été soumise au Foreign Exchange and Foreign Trade Act (contrôle des investissements étrangers dans les entreprises japonaises) puisque Toshiba est lié à des secteurs stratégiques, notamment par ses activités dans le nucléaire et il ne va pas de soi que les autorités japonaises l’auraient approuvée. Un autre enjeu clé résidait dans le fait que Toshiba détient encore 40% de Kioxia Holdings (ancienne filiale du groupe qui s’appelait à l’époque Toshiba Memory), un des principaux fabricants mondiaux de mémoires flash NAND. En cas de vente de Toshiba à CVC, Kioxia Holdings aurait alors été détenu à 90% par des fonds étrangers, ce qui poserait question étant donné les tensions actuelles dans l’industrie des semi-conducteurs, et la volonté affichée par le gouvernement japonais de renforcer sa chaine d’approvisionnement dans ce secteur. La pénurie mondiale tend par ailleurs à renforcer la valeur de cet actif de Toshiba, ce qui a fait dire à certains fonds activistes que la valeur de l’action Toshiba serait au moins de 6 200 yen, bien au-dessus des 5 000 yen proposés par CVC. Enfin, les liens de Nobuaki Kurumatani (PDG de Toshiba au moment de l’annonce et Président de la branche Japonaise de CVC de 2017 à 2018 juste avant d’intégrer Toshiba) soulevaient des questions sur un potentiel conflit d’intérêt. M. Kurumatani a ensuite annoncé sa démission une semaine après l’offre de rachat de CVC, en invoquant des raisons personnelles, et c’est Satoshi Tsunakawa, chairman de Toshiba, qui l’a remplacé à la présidence. Cette démission a conduit CVC à annoncer le retrait de sa proposition de rachat, le 21 avril. <a href="https://asia.nikkei.com/Business/Business-deals/Toshiba-receives-offer-from-CVC-to-go-private-in-20bn-deal">Nikkei</a>, <a href="https://asia.nikkei.com/Business/Business-deals/How-much-is-Toshiba-worth-The-answer-depends-on-chip-unit">Nikkei</a>, <a href="https://asia.nikkei.com/Business/Companies/Toshiba-CEO-Kurumatani-resigns-in-wake-of-20bn-CVC-approach">Nikkei</a>, <a href="https://www.japantimes.co.jp/news/2021/04/16/business/corporate-business/toshiba-cvc-capital-partners-kurumatani-buyout-hostile-bid/">TheJapanTimes</a>, <a href="https://mainichi.jp/english/articles/20210417/p2g/00m/0bu/070000c">Mainichi</a></p>
</div>
</div>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: right;" title="ANA-Wingcopter" src="/Articles/b8c543fc-2d06-4717-949d-b0f0f85ebbfa/images/c8e7de02-d1aa-480c-85ef-a2c541d4daa3" alt="ANA-Wingcopter" width="252" height="142" />La compagnie aérienne ANA, en partenariat avec la start-up allemande Wingcopter, se lance dans la livraison par drone de produits de première nécessité pour alimenter des zones difficiles. </strong>La première phase de test pour livrer des produits de première nécessité et pharmaceutiques a débuté entre le 21 et 26 mars dans l’archipel de Goto, dans la préfecture de Nagasaki. Le drone sera capable de voler à une vitesse maximale de 240 km/h sur une distance de 120 km, soit une distance 10 fois supérieure à celle couverte par des drones à usage conventionnel. Les deux partenaires souhaitent réduire le temps d’attente des patients situés dans des zones montagneuses ou très éloignées des centres urbains et pouvoir offrir une alternative de secours en cas de catastrophe naturelle. La compagnie aérienne avait créé, dès 2016, son infrastructure de transport par drones avec l’objectif d’offrir un service de livraison régulier dès 2022. <em><u><a href="https://asia.nikkei.com/Business/Transportation/ANA-to-start-drone-delivery-service-as-Japan-eases-regulations">Asia Nikkei</a></u></em></p>
<h4 style="text-align: justify;">Corée</h4>
<p style="text-align: justify;" align="left"><em>1. Evolutions macroéconomiques et financières </em></p>
<p style="text-align: justify;"><img class="marge" style="float: left;" title="inégalités" src="/Articles/b8c543fc-2d06-4717-949d-b0f0f85ebbfa/images/9f084c9b-22b4-494b-a5f3-b81dcf6032ce" alt="inégalités" width="272" height="160" /><strong>Les inégalités sociales se creusent en Corée sous l’effet de la crise.</strong> L’écart se creuse entre les personnes les plus riches et les plus modestes en Corée : selon une étude de Statistics Korea, l’indice de Gini pour les richesses, qui permet de rendre compte du niveau d'inégalité, a atteint en 2020 son niveau le plus haut depuis 7 ans, à 0,602. La richesse des 20 % les plus riches est 167 fois supérieure à celle des 20 % les plus modestes alors qu’elle ne l’était que de 126 fois en 2019, et de 100 fois en 2017. La crise sanitaire a également entraîné une modification des habitudes de dépenses des ménages, différente selon la tranche de revenus. Ainsi, si les dépenses moyennes des ménages coréens ont baissé de -2,3 % en 2020 par rapport à 2019, à 1 800 euros/mois (2,4 M KRW/mois), les dépenses en produits alimentaires ont quant à elles cru de 16 % en raison de l’augmentation des prix de ces produits. Cette augmentation a pénalisé davantage les ménages les plus modestes qui consacrent une part plus importante de leurs revenus à ce poste de dépenses. Ils sont ainsiles seuls à avoir vu leurs dépenses totales (1,1 M KRW/mois soit à 830 euros/mois) augmenter, de 3,3 % en 2020. <u><a href="https://www.koreatimes.co.kr/www/biz/2021/04/488_306981.html">Korea Times</a></u> ; <u><a href="https://koreajoongangdaily.joins.com/2021/04/08/business/economy/spending-Covid19-cutbacks-food-and-drinks-purchase-up/20210408154000503.html">Joong Ang Daily</a></u>; <u><a href="https://koreajoongangdaily.joins.com/2021/04/07/business/economy/income-health/20210407193000441.html">Joong Ang Daily</a></u></p>
<p style="text-align: justify;"><em>2</em><em>. Entreprises</em></p>
<p style="text-align: justify;"><em> <img class="marge" style="float: right;" title="Samsung LG" src="/Articles/b8c543fc-2d06-4717-949d-b0f0f85ebbfa/images/5bc296cc-e22e-4978-935a-8ff744e0ce0b" alt="Samsung LG" width="259" height="172" /></em><strong>Samsung et LG devraient présenter des résultats en hausse pour le premier trimestre 2021. </strong>Alors que des craintes planaient sur le marché quant à ses résultats compte tenu de l’arrêt de son usine de semi-conducteurs à Austin au Texas, Samsung a annoncé que son bénéfice d’exploitation devrait atteindre 9,3 Tns KRW (soit 8,3 Mds USD, en augmentation de 44,2 % au premier trimestre 2020). Le géant sud-coréen de l'électronique estime avoir réalisé au 1<sup>er</sup> trimestre de cette année un chiffre d’affaires de 65 Tns KRW (soit 58,12 Mds USD) en augmentation de 17,48 % en glissement annuel, au-delà des prévisions de marché (60 Tns KRS, soit 53,65 Mds USD). Si le détail de la performance entre ses différentes divisions n’est pas connu, il semble que cette bonne performance s’explique en grande partie par les ventes de smartphones, de téléviseurs et d’électroménager qui auraient compensé les moins bons résultats de la division semi-conducteurs. En particulier, le succès rencontré par son dernier modèle de smartphone, le Galaxy S21, vendu à plus d’un million d’exemplaires dans le pays moins de deux moins après sa sortie, auraient tiré à la hausse ses bénéfices. LG Electronics a quant à lui, annoncé un chiffre d'affaires de 18,8 Tns KRW (16,80 Mds USD) et un bénéfice d'exploitation de 1,5 Tns KRW (1,34 Mds USD) pour le premier trimestre 2021. Le groupe, qui réalise ainsi sa plus belle performance depuis sa création, a pourtant annoncé l’abandon le 31 juillet prochain de son activité mobile, déficitaire depuis le 2<sup>ème</sup> trimestre 2015. Comme pour Samsung, les ventes soutenues des téléviseurs et de l’électroménager expliqueraient ces résultats, le groupe ayant mis sur le marché des nouveaux modèles de téléviseurs haut de gamme et de climatiseurs. LG compte se concentrer sur des secteurs prometteurs, tels que les composants automobiles, les appareils connectés et l'intelligence artificielle. <a href="https://fr.yna.co.kr/view/MYH20210407010000884?section=search">Yonhap</a>, <a href="http://www.koreaherald.com/view.php?ud=20210407000092&ACE_SEARCH=1">Korea Herald</a>, <a href="https://koreajoongangdaily.joins.com/2021/04/07/business/industry/LG-Electronics-Q1-earnings/20210407192100370.html?detailWord=">Joong Ang Daily</a>, <a href="https://pulsenews.co.kr/view.php?year=2021&no=349999">pulsenews</a>.</p>
<p style="text-align: justify;"><img class="marge" style="float: left;" title="LG-SK" src="/Articles/b8c543fc-2d06-4717-949d-b0f0f85ebbfa/images/3f1120d5-0299-49b3-adb3-84736f0e7821" alt="LG-SK" width="278" height="156" /><strong>Résolution à l’amiable du conflit opposant LG et SK Innovation sur les batteries des véhicules électriques aux Etats-Unis. </strong>Faisant suite à l’interdiction d’importation de matériaux de batteries prononcée le 10 février dernier par la Commission américaine du commerce international, l’US ITC, à l’encontre de SK Innovation pour une durée de dix ans, les deux groupes coréens ont annoncé le12 avril avoir trouvé la veille un accord mettant fin à l’ensemble des litiges qui les opposaient depuis deux ans sur le sujet. Si LG avait gagné cette première bataille, l’US ITC ayant reconnu les faits d’« appropriation frauduleuse de secrets de fabrication » par SK, la partie s’annonçait plus difficile sur le plan de la propriété intellectuelle. Ainsi, dans une décision préliminaire rendue au début du mois d’avril, l’US ITC avait conclu à l’absence de violation par SK innovation de 4 brevets portant sur la technologie des batteries lithium-ion revendiquée par LG. Conformément à l’accord conclu, SK Innovation versera la somme de 2 Tns KRW (1,78 Md USD) à son concurrent, dont 1 Tn KRW cash et 1 Tn KRW sous forme de royalties, ce qui mettra un terme à l’ensemble des litiges en cours. Cette nouvelle a été saluée par le Président Moon lui-même qui s’est réjoui de cet accord bénéfique à «l‘intérêt national et l’intérêt à long-terme des deux entreprises ». La presse coréenne souligne enfin que cet accord est intervenu le dernier jour du délai de 60 jours laissé au Président des Etats-Unis pour exercer son droit de véto à l’encontre de la décision de l’US ITC. <a href="https://fr.yna.co.kr/view/AFR20210412002500884">Yonhap</a>, <a href="https://koreajoongangdaily.joins.com/2021/04/11/business/industry/lg-energy-solution-sk-innovation-battery/20210411182600476.html?detailWord=">Joong Ang Daily</a>, <a href="http://www.koreaherald.com/view.php?ud=20210411000202&ACE_SEARCH=1">Korea Herald</a></p>
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<div class="focus">
<p>Les informations présentées dans cette revue d'actualité bimensuelle sont identifiées par le <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Ressources/pays/japon"><span style="color: #15c7d2;">SER de Tokyo et le SE de Séoul</span></a>. Elles n'ont aucune vocation d'exhaustivité. Les avis exprimés sont les résumés des articles sources.</p>
<p><span style="color: #15c7d2;"><a href="https://twitter.com/FRTreasuryJAPAN">Vous pouvez aussi suivre le SER de Tokyo sur Twitter</a>.</span></p>
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<p> </p>f3ddbe21-87b1-4547-8787-53b0a2a0b5c3Brèves bimensuelles Japon–Corée, Période du 11 au 24 janvier 2021Les commandes de machines ont dépassé les prévisions et augmenté de 1,5% en glissement mensuel en novembre 2020. Le Japon mise sur l’exportation de produits agricoles coûteux, à forte image, pour dynamiser les secteurs agricole, de la forêt et de la pêche. L’industrie automobile subit une sévère pénurie de semi-conducteurs. La vague de froid qui a touché certaines préfectures japonaises a provoqué une augmentation de la demande en chauffage et une hausse des prix de l’électricité.2021-01-25T00:00:00+01:00<p align="center"><em><strong> </strong></em></p>
<p align="center"><em><strong>BREVES BIMENSUELLES</strong></em></p>
<p align="center"><em><strong>JAPON COREE </strong></em></p>
<p align="center"><strong>Période du 11 au 24 janvier 2021</strong></p>
<p align="center"><strong> <img class="marge" title="drapeaux" src="/Articles/f3ddbe21-87b1-4547-8787-53b0a2a0b5c3/images/e0e1a6c9-e628-4d3f-a54f-49119cbfff2b" alt="drapeaux" width="194" height="121" /> </strong></p>
<div>
<p><strong><em>Sommaire</em></strong></p>
</div>
<div class="focus">
<h6><strong>Japon</strong></h6>
<ol>
<li><em><strong>Evolutions macroéconomiques</strong></em></li>
<li><em><strong>Relations commerciales et multilatérales</strong></em></li>
<li><em><strong>Entreprises<span style="text-decoration: underline;"><br /></span></strong></em></li>
</ol>
<h6><strong>Corée</strong></h6>
<ol>
<li><em><strong>Evolutions macroéconomiques</strong></em></li>
<li><em><strong>Entreprises</strong></em></li>
</ol>
</div>
<h4><strong>Japon</strong></h4>
<p><em>1. Evolutions macroéconomiques</em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: right;" title="Machinery Orders" src="/Articles/f3ddbe21-87b1-4547-8787-53b0a2a0b5c3/images/67d0012e-312d-458a-95b6-b50ab1bee64c" alt="Machinery Orders" width="267" height="258" />Les commandes de machines ont augmenté de 1,5% en glissement mensuel en novembre 2020, plus qu’anticipé dans l’enquête de référence Bloomberg (6,5%). </strong>Elles se sont élevées à 854,8 Mds Yen (7,1 Mds €) selon le Cabinet Office, bien au-delà du consensus (enquête Bloomberg) qui prévoyait une baisse après la forte croissance des commandes en octobre (+17,1%). Pour mémoire, les commandes de machine sont un indicateur avancé de la demande du secteur privé (hors navires et électricité, exclus en raison de leur volatilité). Par rapport au niveau pré-pandémique moyen, les commandes n’ont ainsi diminué que de 2,1% en novembre (à comparer à une baisse de 19,1% par rapport à la moyenne pré-pandémique au mois de a juin). Par ailleurs, le Cabinet Office souligne l’absence de large commande susceptible de créer un écart statistique. La demande a été tirée par les entreprises non manufacturières, dont les commandes ont augmenté de +5,6% (510,87 Mds Yen, 4,3 Mds €) malgré un ralentissement par rapport au mois précédent (+13,8%). Cette dynamique est soutenue par des secteurs tels que les télécommunications et la construction, qui profitent d’une demande en hausse pour les dépenses d'investissement dans les réseaux 5G et dans les équipements de télétravail. Au contraire, les commandes des entreprises manufacturières ont diminué de 2,4% (première baisse en trois mois) pour atteindre 345,2 Mds Yen (2,9 Mds €).<br /><strong>Cette évolution est principalement tirée par la demande extérieure</strong> : les commandes en provenance de l'étranger ont augmenté de 5,9% en glissement mensuel à 978,5 Mds Yen (8,2 Mds €) et de 24,2% par rapport à la moyenne de juillet-septembre. Le niveau de la demande extérieure a ainsi dépassé celui d’avant crise, notamment grâce aux commandes de semi-conducteurs et de machines-outils. Les économistes de SMBC Nikko associent les ventes croissantes de semi-conducteurs à la hausse de la demande mondiale en téléphones mobiles ainsi qu’à l'augmentation des investissements des entreprises de télécommunications et de haute technologie. S’agissant des machines-outils, elles bénéficient de la reprise de l’industrie automobile mondiale (qui selon le Nikkei serait également à l’origine d’une part importante de l’augmentation de la demande en semi-conducteurs –cf. brèves ci-après). Nomura relie cette reprise à l’amélioration temporaire de la situation sanitaire en septembre et octobre, qui a permis un redressement de l'activité économique. Compte tenu du nouvel état d’urgence déclaré en janvier, et de la résurgence de la pandémie en Europe et aux Etats-Unis, Nomura envisage une croissance réelle faible des investissements au premier semestre 2021. Cependant, les incertitudes pesant sur l’évolution de la situation sanitaire font peser des risques, y compris à la hausse, sur cette prévision. <a href="https://asia.nikkei.com/Economy/Japan-s-November-machinery-orders-rise-1.5-but-outlook-unclear">Nikkei</a>, SMBC Nikko, Nomura</p>
<p><em>2. Relations commerciales et multilatérales</em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: left;" title="Viande" src="/Articles/f3ddbe21-87b1-4547-8787-53b0a2a0b5c3/images/ef9e5b5e-7298-4c16-8f1d-4e1378b2a425" alt="Viande" width="216" height="121" />Le Japon mise sur l’exportation de produits agricoles coûteux, à forte image, pour dynamiser les secteurs agricole, de la forêt et de la pêche.</strong> Reposant sur 27 produits phares (saké, fruits, viande bovine, etc.), le plan de soutien du gouvernement japonais aux exportations de produits agricoles et de la pêche à forte identité vise à porter le niveau des exportations à 2 000 Mds JPY (environ 16,6 Mds€) en 2025, et 5 000 Mds JPY en 2030 (soit 5,4 fois plus qu’actuellement). Par exemple, le plan prévoit d’augmenter de 440% les exportations de viande de bœuf de type <em>wagyu</em> d’ici 2025 en ciblant les marchés de Hong-Kong, Taiwan, les Etats-Unis et l’Union européenne et surtout une ouverture du marché chinois. Aucun financement significatif n’est annoncé pour le moment. <a href="https://www.japantimes.co.jp/news/2020/12/27/business/japan-farm-exports/">The Japan Times</a></p>
<p><em><em>3. Entreprises</em></em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: right;" title="Pénurie puces" src="/Articles/f3ddbe21-87b1-4547-8787-53b0a2a0b5c3/images/48b5244b-cb75-4e8b-9e5d-9309ba83c3cf" alt="Pénurie puces" width="344" height="149" />L’industrie automobile subit une sévère pénurie de semi-conducteurs, face au marché des smartphones et PC qui accaparent les puces électroniques. </strong>La pénurie touche l’industrie automobile de manière globale, avec des retards d’approvisionnements en composants qui forcent les constructeurs à réduire leur production (dans des proportions qui restent faibles comparées à leur production mondiale annuelle). Honda Motor a annoncé une baisse de sa production japonaise de 4 000 véhicules ce mois-ci et Nissan prévoit de produire au Japon 5 000 Nissan Note de moins que prévu en janvier. Les deux constructeurs avertissent que ces réductions pourraient se poursuivre en février, voire en mars 2021. Toyota a également diminué sa production au Texas et fermé pendant 2 jours (11 et 12 janvier) une ligne de production en Chine. Subaru a aussi manifesté son inquiétude face au manque de composants. Hors du Japon, Volkswagen a annoncé le mois dernier une réduction de sa production en Chine, en Amérique du Nord et en Europe. <br />L’industrie automobile utilise de plus en plus de semi-conducteurs à mesure que les voitures deviennent plus sophistiquées, plus autonomes, mais aussi plus électriques (une étude de KPMG Japan montre qu’un véhicule électrique utilise deux fois plus de semi-conducteurs qu’un véhicule thermique). Or, l’un des effets de la COVID-19 est d’avoir assombri les prévisions de commandes de l’industrie automobile tout en stimulant fortement celles des constructeurs d’électronique grand public (smartphones, PC, consoles, etc.). La reprise des ventes automobiles, plus rapide que prévue et notamment portée par le marché chinois, a surpris les fournisseurs de composants, qui peinent aujourd’hui à répondre à toutes les demandes. Cette situation pourrait durer jusqu’à 6 mois, le temps que la chaîne de production s’adapte à la demande. <a href="https://asia.nikkei.com/Business/Automobiles/Honda-cuts-car-production-on-massive-chip-shortage">Nikkei</a>, <a href="https://asia.nikkei.com/Business/Automobiles/Nissan-to-cut-car-production-due-to-lack-of-chips">Nikkei</a>, <a href="https://asia.nikkei.com/Business/Automobiles/Global-chip-shortage-threatens-automakers-worldwide">Nikkei</a>, <a href="https://asia.nikkei.com/Business/Automobiles/Toyota-shut-Chinese-line-for-2-days-due-to-global-chip-shortage">Nikkei</a></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: left;" title="Cold wave" src="/Articles/f3ddbe21-87b1-4547-8787-53b0a2a0b5c3/images/3cc44cd1-206c-467d-969f-caf5b8883cc6" alt="Cold wave" width="320" height="180" />La vague de froid qui a touché certaines préfectures japonaises a provoqué, selon une série d'articles du Nikkei, une augmentation de la demande en chauffage et une hausse des prix de l’électricité</strong>. La tension sur l'approvisionnement en gaz naturel liquéfié est selon le Nikkei l'un des facteurs qui explique le rapprochement entre la demande en électricité et le niveau de production. Même si les opérateurs électriques achètent du combustible gaz sur les marchés au comptant, le délai de transport vers le Japon est d'environ 2 mois. Selon le Nikkei, le prix de l’électricité sur le marché spot journalier aurait atteint le 12 janvier un pic historique depuis l’ouverture du marché en 2005 à 154,57 JPY/KWh. Il est craint que les prix de fourniture au client final de certains fournisseurs s'approvisionnant principalement sur les marchés fassent plus que doubler en janvier. Le ministère de l'économie, du commerce et de l'industrie (METI), qui avait prévu d'introduire à partir d'avril 2022 un plafonnement des frais de rééquilibrage des acteurs du marché de gros de l'électricité à 200 JPY/kWh a annoncé une mesure d'urgence pour appliquer par anticipation un tel plafonnement à partir du 17 janvier et jusqu'au 30 juin 2021. Les opérateurs électriques ont déployé plusieurs stratégies pour réduire la tension sur le réseau électrique et éviter des pannes de courant : recherche de coopérations avec l’Association du pétrole, et l’Association des fournisseurs de gaz ; certains opérateurs ont fait le choix de recourir charbon comme J-Power qui a redémarré une ancienne centrale à charbon. Enfin, l’ensemble des opérateurs incitent les consommateurs à réduire leur consommation électrique et à ne pas allumer le chauffage. <a href="https://www.meti.go.jp/press/2020/01/20210115004/20210115004.html">METI</a>, <a href="https://r.nikkei.com/article/DGKKZO68233640V10C21A1EA4000?type=edition&name=paper&edition=20210116M101">Nikkei</a>, <a href="https://r.nikkei.com/article/DGKKZO68233600V10C21A1EA4000?type=edition&name=paper&edition=20210116M101">Nikkei</a>, <a href="https://www.nikkei.com/article/DGXZQODZ1232H0S1A110C2000000/">Nikkei</a></p>
<h4>Corée</h4>
<p align="left"><em>1. Evolutions macroéconomiques et financières </em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: right;" title="Exportations " src="/Articles/f3ddbe21-87b1-4547-8787-53b0a2a0b5c3/images/4f45fd3e-6b24-4f6a-b6ab-9947d60e6710" alt="Exportations " width="288" height="192" />Les exportations coréennes se sont contractées de -5,4 % en 2020 et les importations de -7,2 %, pour atteindre respectivement 513 Mds USD et 468 Mds USD. </strong>Après avoir plongé durant le 2<sup>ème</sup> trimestre 2020 (- 20 % en g.a), les exportations ont fini par retrouver leur niveau d’avant crise, voire à le dépasser pour les mois de novembre et décembre. Ainsi, en décembre, les exportations ont augmenté de 12,6 %, essentiellement portées par les ventes (+30 %) du produit phare de la Corée : les semi-conducteurs, qui représentent quasiment un quart des exportations totales du pays. Sur l’ensemble de l’année, leurs ventes ont augmenté de 5,6 % et celles des produits électroniques de 0,7 %. Les ventes de produits agricoles ont quant à elles augmenté de 7,7 %, notamment en raison d’une forte demande pour les produits transformés coréens (kimchi, nouilles instantanées…). A l’inverse les ventes d’automobiles ont baissé de -13 % et celles d’écrans de -12 %. La baisse de la demande et du prix du pétrole a causé une très forte chute des exportations de produits pétroliers (- 36,5 %), expliquant la baisse des importations d’hydrocarbures, premier poste d’achat coréen, de -32 % à 87 Mds USD. Ces produits mis à part, les importations coréennes sont en réalité en hausse de 1,3 % sur l’année, soutenue notamment par des achats de machines de production pour les usines de semi-conducteurs (en augmentation de 43,5 %). Sources : <a href="https://koreajoongangdaily.joins.com/2021/01/03/business/economy/exports-semiconductor-display/20210103185900556.html">Joong Ang Daily</a> ; <a href="https://www.koreatimes.co.kr/www/tech/2021/01/694_301953.html">Korea Times</a> ; <a href="https://en.yna.co.kr/view/AEN20210101000353320?section=search#none">Yonhap</a>.</p>
<p><em>2. Entreprises</em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: left;" title="Samsung " src="/Articles/f3ddbe21-87b1-4547-8787-53b0a2a0b5c3/images/ed0e9ede-40c9-49c3-aa05-ebe9e4745795" alt="Samsung " width="298" height="187" />Condamnation et incarcération de l’héritier et Président <em>de facto</em> du groupe Samsung, M. Lee Jae-yong pour des faits de corruption et détournement de fonds. </strong>Lee Jae-yong a été reconnu coupable de faits de corruption et de détournements de fonds par la Haute Cour de Séoul et immédiatement incarcéré le 18 janvier. Cette condamnation est le dernier épisode d’un feuilleton judiciaire au long cours débuté en 2016, qui a notamment entraîné la destitution de l’ex-Présidente Park Geun-hye. Les révélations portant sur l’influence exercée par Choi Soon-sil sur la Présidente Park Geun-hye, dont elle était la confidente, ont en effet mis en lumière la collusion entre le pouvoir politique de l’époque et <em>les chaebols,</em> au premier rang desquels le groupe Samsung, premier conglomérat du pays. Il était notamment reproché à Lee Jae-yong d’avoir influencé l’ancienne Présidente <em>via </em>des donations à sa confidente. Condamné une première fois en 2017 à une peine de prison de 5 ans, Lee Jae-yong avait finalement été libéré un an plus tard à l’issue de son procès en appel devant la Haute Cour de Séoul, laquelle l’avait condamné à une peine de deux ans et demi de prison assorti du sursis. En août 2019, la Cour Suprême coréenne ordonnait la tenue d’un nouveau procès par la Haute Cour de Séoul, infirmant la décision de celle-ci sur certains chefs d’accusation. A la demande du comité de conformité interne imposé par la justice, Lee Jae-yong a présenté des excuses publiques à la nation coréenne en mai 2020. Si celles-ci ont été l’occasion pour le dirigeant d’annoncer des changements importants dans la gouvernance de Samsung, elles n’ont finalement pas suffi à lui faire éviter cette nouvelle condamnation, et surtout, une incarcération immédiate. Il est craint que cette nouvelle détention ne paralyse ou ne reporte des projets ou des opportunités pour le groupe dans un contexte économique post crise sanitaire. Sources : <a href="http://www.koreaherald.com/view.php?ud=20210118001033&ACE_SEARCH=1">The Korea Herald</a>, <a href="https://koreajoongangdaily.joins.com/2021/01/18/national/socialAffairs/Lee-Jaeyong-prison-Park-Geunhye/20210118181506885.html">Joong Ang Daily</a>, <a href="https://fr.yna.co.kr/view/AFR20210118003200884?section=news">Yonhap</a>,</p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: right;" title="Hyundai Apple" src="/Articles/f3ddbe21-87b1-4547-8787-53b0a2a0b5c3/images/35962906-04a9-4cd7-86d2-b31bdd2b81c4" alt="Hyundai Apple" width="307" height="114" />La future « Apple Car » pourrait être construite par Hyundai Motor Group. </strong>Les spéculations vont bon train depuis que le constructeur automobile coréen Hyundai Motor Group a évoqué dans un premier communiqué le 8 janvier, être en discussion avec Apple concernant le projet de ce dernier de créer une voiture électrique autonome, connu sous le nom de « projet Titan ». Si aucun des deux acteurs concernés n’a depuis confirmé ce possible partenariat, le groupe coréen ayant même modifié son communiqué pour retirer le nom d’Apple pour indiquer à la place être en discussion avec plusieurs partenaires potentiels, la presse rapporte qu’un accord pourrait être signé au mois de mars 2021 selon lequel la future voiture d’Apple, baptisée par la presse « l’Apple car », pourrait être produite dans une usine de Kia Motors dans l’Etat américain de Géorgie. Apple, qui travaille sur le projet d’un véhicule autonome depuis 2014, pourrait bénéficier de l’expertise et de la plateforme pour voitures électriques développées par Hyundai Motor Group afin de réduire les délais de développement de son véhicule et s’assurer d’une capacité de production de masse. De son côté, le constructeur coréen gagnerait en notoriété, notamment sur la scène internationale, renforcerait son expertise et sa crédibilité en matière de <em>software</em>. D’un point de vue financier, Hyundai Motor group pourrait par ailleurs amortir plus rapidement les coûts de développement de sa plateforme pour véhicules électriques et bénéficier d’économies d’échelle. Il est néanmoins craint que, ce faisant, Hyundai n’aide Apple à devenir un concurrent ou à faire de lui qu’un simple sous-traitant, ce qui pourrait nuire à la fois à son image et à ses capacités d’innovation à long terme. Sources : <a href="https://www.reuters.com/article/us-hyundai-motor-apple/apple-hyundai-set-to-agree-electric-car-tie-up-says-korea-it-news-idUSKBN29F0C3">Reuters</a> ; <a href="https://koreajoongangdaily.joins.com/2021/01/11/business/industry/hyundai-motor-apple-apple-car/20210111182600530.html">Joong Ang Daily</a> ; <a href="http://www.businesskorea.co.kr/news/articleView.html?idxno=58192">Business Korea</a> ; <a href="http://english.hani.co.kr/arti/english_edition/e_business/978288.html">Hankyoreh</a></p>
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<p>Les informations présentées dans cette revue d'actualité bimensuelle sont identifiées par le <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Ressources/pays/japon"><span style="color: #15c7d2;">SER de Tokyo et le SE de Séoul</span></a>. Elles n'ont aucune vocation d'exhaustivité. Les avis exprimés sont les résumés des articles sources.</p>
<p><span style="color: #15c7d2;"><a href="https://twitter.com/FRTreasuryJAPAN">Vous pouvez aussi suivre le SER de Tokyo sur Twitter</a>.</span></p>
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<p> </p>e0046180-9136-4ff7-a8be-72cb6decb760 Brèves bimensuelles Japon – Corée Semaines des 19 et 26 octobre 2020 La Banque du Japon maintient sa politique monétaire inchangée. Discours de politique générale du Premier ministre japonais avec annonce de la neutralité carbone. Le PIB Coréen a augmenté de 1,9% par rapport au trimestre précédent en raison d’une forte reprise des exportations2020-11-04T00:00:00+01:00<p align="center"><em><strong> </strong></em></p>
<p align="center"><em><strong>BREVES BIMENSUELLES</strong></em></p>
<p align="center"><em><strong>JAPON COREE </strong></em></p>
<p align="center"><strong>Semaines des 19 et 26 octobre 2020 </strong></p>
<p align="center"><strong> <img class="marge" title="Drapeaux" src="/Articles/e0046180-9136-4ff7-a8be-72cb6decb760/images/656cf597-8e6d-4801-a82a-e3756551ab32" alt="Drapeaux" width="272" height="170" /></strong></p>
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<p><strong><em>Sommaire</em></strong></p>
</div>
<p> </p>
<div class="focus">
<h6><strong>Japon</strong></h6>
<ol>
<li><em><strong>Evolutions macroéconomiques</strong></em></li>
<li><em><strong>Relations commerciales et multilatérales</strong></em></li>
<li><em><strong>Entreprises<span style="text-decoration: underline;"><br /></span></strong></em></li>
</ol>
<h6><strong>Corée</strong></h6>
<ol>
<li><em><strong>Evolutions macroéconomiques</strong></em></li>
<li><em><strong>Entreprises</strong></em></li>
</ol>
</div>
<h4><strong>Japon</strong></h4>
<p><em>1. Evolutions macroéconomiques</em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: left;" title="BOJ" src="/Articles/e0046180-9136-4ff7-a8be-72cb6decb760/images/e25c5bbd-cfc0-4127-af30-338ab361f89c" alt="BOJ" width="329" height="219" />À la suite de son conseil de politique monétaire tenu les 28 et 29 octobre, la Banque du Japon (BoJ) a maintenu le <em>statu quo</em> </strong>concernant sa politique monétaire - taux ou politique d’achat de titres - ainsi que la poursuite de son programme à destination des entreprises, qui est plébiscité à la fois par les entreprises et par les institutions financières. Avec ce programme elle fournit de la liquidité aux institutions financières qui s’engagent en retour à prêter aux entreprises, alors que le gouvernement prend à sa charge les intérêts dus et octroie une garantie sur le principal. Elle a annoncé, dans ses perspectives trimestrielles du 4<sup>ème</sup> trimestre, avoir revu à la baisse ses prévisions (i) de croissance (-0,8 pp à -5,5%), en raison d’une reprise moins forte qu’anticipé dans le secteur des services (en lien avec l’aggravation de la crise sanitaire au mois d’août) et (ii) d’inflation (-0,1 pp à -0,6%) pour 2020 en raison de l’impact de la campagne <em>Go to travel</em> qui oriente à la baisse les prix des nuitées d’hôtels. <a href="https://www.boj.or.jp/en/mopo/outlook/gor2010b.pdf">Bank of Japan</a></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: right;" title="Suga" src="/Articles/e0046180-9136-4ff7-a8be-72cb6decb760/images/c6c51e36-6199-4dc7-ad9b-ac383619e311" alt="Suga" width="336" height="252" />Lors de son premier discours politique devant le Diète le 26 octobre, le Premier ministre Yoshihide Suga a annoncé officiellement que le Japon viserait la neutralité carbone d’ici à 2050.</strong> Le gouvernement compte mettre en avant un cercle vertueux entre l’économie et l’environnement comme pilier de sa stratégie de croissance. En matière d’approvisionnement en énergie, le Premier ministre a mentionné le développement des énergies renouvelables, plus spécifiquement l’éolien <em>offshore</em> et le solaire, tout en rappelant que la promotion d’une politique d’énergie nucléaire stable et sûre reste une priorité. Il a également insisté sur le rôle clé des innovations technologiques telles que la capture et le stockage du carbone ou les cellules photovoltaïques de nouvelle génération (pérovskite). Le Japon souhaite également changer « <em>fondamentalement </em>» sa politique concernant les centrales à charbon. Le Ministre en charge des questions énergétiques (METI), M. Kajiyama, a précisé que les annonces du Premier ministre ne signifient pas un désengagement complet du charbon. Le gouvernement compte continuer d’exploiter les centrales ultrasupercritiques (USC) en les combinant avec des technologies de capture et de stockage du carbone. Le Premier ministre a également fait mention dans son discours du travail de reconstruction post-Fukushima et de l’importance d’améliorer la résilience du pays face aux désastres. </p>
<p style="text-align: justify;">Malgré des annonces prometteuses, une partie de la presse, dont le Nikkei, s’interroge sur la capacité du Japon à déployer une stratégie de décarbonation centrée sur l’innovation en soulignant le retard du pays par rapport à la Chine dans le domaine des batteries solaires.</p>
<p style="text-align: justify;">Suite au discours du Premier ministre, le Ministre de l’environnement, M. Koizumi, a mentionné devant la presse le 28 octobre les mesures que le gouvernement prévoit en vue de l’atteinte de la neutralité carbone d’ici 2050 : financements pour les municipalités ayant annoncé un objectif de neutralité carbone d’ici 2050 afin de favoriser le développement des énergies renouvelables, extension des subventions pour l’achat de véhicules électriques et nouvelle cible de réduction des émissions de GES avant la COP26. <a href="https://asia.nikkei.com/Editor-s-Picks/Interview/Koizumi-eyes-solar-and-wind-power-in-parks-for-zero-carbon-push">Nikkei</a>, <a href="https://asia.nikkei.com/Spotlight/Environment/Suga-s-2050-zero-carbon-goal-thrusts-Japan-into-green-tech-race">Asia Nikkei</a>, <a href="https://www3.nhk.or.jp/nhkworld/en/news/20201026_24/">NHK</a></p>
<p><em>2. Relations commerciales et multilatérales</em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: left;" title="Cyberdefense" src="/Articles/e0046180-9136-4ff7-a8be-72cb6decb760/images/c785a641-cc6c-46d1-aba8-f5f2b315ca2f" alt="Cyberdefense" width="342" height="191" />Le Japon veut unir public et privé pour renforcer ses capacités en cyberdéfense. </strong>En réaction aux récentes annonces de cyberattaques ciblant l’organisation des JO à Tokyo et des informations sur le développement des vaccins contre la COVID-19, le gouvernement japonais appelle à la vigilance. Plus de 20 sociétés et organisations japonaises (Hitachi, NEC, Fujitsu, Mitsubishi Electric, Yokogawa Denki, NTT, Waseda University, Kobe University, etc.) sont déjà mobilisées, à la demande du gouvernement, pour créer d’ici 2022 une entité chargée de l’étude et de la défense contre les cyberattaques. L’objectif visé est d’être capable d’analyser les cyberattaques dès qu’elles sont détectées par une entreprise afin d’identifier si possible l’attaquant et de fournir des instructions pour s’en protéger. Le Japon est encore relativement en retard par rapport à d’autres pays sur le sujet de la cybersécurité et se repose majoritairement sur des entreprises étrangères, ce qui lui fait craindre pour sa sécurité nationale. <a href="https://asia.nikkei.com/Business/Technology/Japan-calls-on-industry-and-academia-to-fortify-cyber-defenses">Nikkei</a>, <a href="https://asia.nikkei.com/Spotlight/Tokyo-2020-Olympics/Russia-targeted-Tokyo-Olympics-for-cyberattacks-UK-and-US-say">Nikkei</a>, <a href="https://www.japantimes.co.jp/news/2020/10/19/national/cyberattacks-coronavirus-vaccine-china-japan/">Japantimes</a></p>
<p style="text-align: justify;"><em><em>3. Entreprises</em></em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: right;" title="NTT" src="/Articles/e0046180-9136-4ff7-a8be-72cb6decb760/images/8a42ebb2-5d98-4534-9b09-ffefb690cfbd" alt="NTT" width="287" height="164" />NTT va accélérer ses investissements dans les start-ups <em>early-stage</em>. </strong>Le groupe japonais NTT, via sa branche VC basée en Californie, prévoit d’investir dans 20 à 30 start-up, principalement aux Etats-Unis pour augmenter sa présence à l’international. Les secteurs visés sont ceux en lien avec la digitalisation des services de santé et avec les technologies facilitant le télétravail, secteurs en pleine accélération en cette période de pandémie. NTT VC a par exemple investi dans la start-up américaine Celona (réseaux 5G privés), dans Eko (stéthoscopes intelligents) et dans Nference (données médicales). Contrairement à d’autres fonds d’investissement plus importants comme celui de SoftBank par exemple, NTT VC cible avant tout les start-up <em>early-stage</em> avec lesquelles des partenariats stratégiques seraient pertinents. <a href="https://asia.nikkei.com/Business/Startups/NTT-to-accelerate-investment-in-US-early-stage-startups">Nikkei</a></p>
<h4>Corée</h4>
<p align="left"><em>1. Evolutions macroéconomiques et financières </em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: left;" title="Moon" src="/Articles/e0046180-9136-4ff7-a8be-72cb6decb760/images/3a26b110-13e8-49a3-a82a-c76ab6af3564" alt="Moon" width="254" height="143" />Le Président Moon Jae-in annonce un objectif de neutralité carbone à horizon 2050 pour la Corée. </strong>À l’occasion d’un discours sur la politique du gouvernement et de l’adoption du budget pour l’année 2021, le Président Moon Jae-in a annoncé le 28 octobre que la Corée viserait désormais l’objectif de neutralité carbone à horizon 2050. Si cette annonce ne repose que sur une phrase dans un discours par ailleurs très tourné sur les problématiques économiques interne et l’emploi (il cite 43 fois le mot « économie » et 16 fois le « New Deal »), elle constitue néanmoins un signal indéniablement positif. Espéré depuis de nombreux mois, cet engagement intervient dans un contexte de pression croissante en Corée comme à l’international. À défaut d’avoir pu se poser comme le premier Etat asiatique ayant adopté cet objectif, l’annonce du Président Moon permet d’éviter de singulariser la Corée comme le « mauvais élève » d’Asie du Nord-Est, à la suite de l’annonce par le Président Xi Jinping d’un objectif de neutralité carbone de la Chine à horizon 2060 devant l’Assemblée générale des Nations Unies en septembre et de celle du Premier ministre Suga du même objectif pour le Japon à horizon 2050.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: right;" title="Croissance" src="/Articles/e0046180-9136-4ff7-a8be-72cb6decb760/images/4d93a42f-3cc3-4e47-b2f5-45ea83c1843f" alt="Croissance" width="319" height="258" />Durant le troisième trimestre 2020, le PIB Coréen a augmenté de 1,9% par rapport au trimestre précédent</strong> <strong>en raison d’une forte reprise des exportations.</strong> Si cette croissance trimestrielle peut sembler modeste, elle s’explique par une chute modérée du PIB durant le deuxième trimestre (-3,2%). La croissance, en glissement annuel, s’établit à -1,3%, contre -2,7% lors du trimestre précédent. Après avoir connu sa plus importante contraction depuis la crise de 1997 durant la première moitié de l’année, la Corée connait sa plus forte croissance trimestrielle depuis le premier trimestre de 2010. La raison principale de cette reprise est un fort rebond des exportations de biens (18,2% en g.t. en valeur et -3,2%, en g.a.) qui ont stimulé la production du secteur manufacturier (7,6%, en g.t, après avoir baissé de -8,9% durant le T2). Une augmentation des ventes des deux principaux produits d’exportation coréens, les semi-conducteurs et les automobiles, explique ce regain d’exportations. Les importations augmentent elles aussi, de 5,4% (mais -9,0%, en g.a). Les dépenses de consommation, tant publiques que privées, sont restées stables sur le trimestre mais augmentent en g.a de 4,5% pour les premières alors qu’elles diminuent de -4,5% pour les secondes. Les dépenses d’investissement sont en baisse de -1,9% (mais en hausse de 2,6% en g.a) en raison d’une forte baisse de la construction (-7,8%) qui n’est pas compensée par l’augmentation des dépenses d’équipements (6,7%). <a href="https://koreajoongangdaily.joins.com/2020/10/27/business/economy/GDP-growth-Economic-rebound-Recession/20201027153800407.html">Joong Ang Daily</a>; <a href="https://en.yna.co.kr/view/AEN20201027000853320?section=news#none">Yonhap</a>; <a href="http://www.koreaherald.com/view.php?ud=20201027000723">Korea Herald</a>.</p>
<p style="text-align: justify;"><em>2. Entreprises</em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: left;" title="Samsung" src="/Articles/e0046180-9136-4ff7-a8be-72cb6decb760/images/26983f02-7dff-438f-85b0-8024d5d7e6cd" alt="Samsung" width="138" height="175" />Décès de Lee Kun-hee, Président du groupe Samsung. </strong>Fils du fondateur, Lee Kun-hee était arrivé à la tête du premier des <em>chaebols</em> en 1987. Au cours de ses 27 ans à la direction, il aura su faire passer le groupe du statut de firme nationale à celui de grande multinationale. Durant son mandat, les ventes de Samsung ont en effet été multipliées par 39, les exportations par 25, la capitalisation boursière par plus de 300 et le nombre d’employés par 4. Hospitalisé depuis 2014 des suites d’une crise cardiaque foudroyante, Lee Kun-hee avait été remplacé de facto par son unique fils, Lee Jae-yong, à la tête du groupe. Evalué à environ 20 000 Mds KRW (14,6 Mds EUR), les frais de succession du patrimoine de Lee Kun-hee à sa famille pourraient rapporter 10 000 Mds KRW (7,3 Mds EUR) à l’Etat coréen, soit 0,52% du PIB coréen et 1,19% de la dette publique du pays. <a href="https://koreajoongangdaily.joins.com/2020/10/25/business/industry/lee-kunhee-samsung-samsung-electronics/20201025174203746.html">Korea JoongAng Daily</a>, <a href="https://en.yna.co.kr/view/AEN20201028002051320">Yonhap</a>, <a href="https://www.koreatimes.co.kr/www/nation/2020/10/121_298163.html">Korea Times</a></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: right;" title="SK" src="/Articles/e0046180-9136-4ff7-a8be-72cb6decb760/images/bdfb102b-b8bc-4656-ad2b-9eefd099776a" alt="SK" width="293" height="174" />SK Hynix annonce le rachat de l’activité de mémoire flash NAND d’Intel pour un montant de 7,5 Mds EUR. </strong>L’accord entre les deux groupes prévoit l’acquisition de l’ensemble de l’activité d’Intel dans le domaine des disques durs NAND (SSD), des composants et plaquettes NAND ainsi que de l’usine de production de ces éléments située à Dalian en Chine. SK Hynix devrait débourser 5,8 Mds EUR d’ici 2021 pour l’activité SSD et l’usine chinoise puis les 1,7 Md EUR restants d’ici mars 2025 pour l’acquisition des droits de propriété intellectuelle et le recrutement des employés en R&D d’Intel. Cette acquisition devrait permettre à SK Hynix de devenir le deuxième fournisseur mondial de puces mémoires NAND (4<sup>ème</sup> jusqu’alors) derrière Samsung Electronics mais devant le japonais Kioxia Corp. <a href="https://www.koreatimes.co.kr/www/tech/2020/10/133_297872.html">Korea Times</a>, <a href="https://koreajoongangdaily.joins.com/2020/10/20/business/industry/SK-hynix-Intel/20201020165100379.html">Korea JoongAng Daily</a>, <a href="https://en.yna.co.kr/view/AEN20201020001352320">Yonhap</a></p>
<div class="focus">
<p>Les informations présentées dans cette revue d'actualité bimensuelle sont identifiées par le <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Ressources/pays/japon"><span style="color: #15c7d2;">SER de Tokyo et le SE de Séoul</span></a>. Elles n'ont aucune vocation d'exhaustivité. Les avis exprimés sont les résumés des articles sources.</p>
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<p> </p>be540249-c50a-48e2-8217-474e5b11f929Brèves bimensuelles Japon – Corée Semaines des 1er et 8 juin 2020La croissance du PIB du 1er trimestre a été révisée de -0,9% à -0,6% en rythme trimestriel. Le solde courant nippon reste positif en avril mais s’inscrit en forte baisse. La distribution de crédits s’accélère en mai. Le gouvernement coréen présente son projet de 3ème budget supplémentaire. Hyundai Development Co. (HDC) annonce vouloir renégocier les termes du rachat d’Asiana Airlines.2020-06-15T00:00:00+02:00<p align="center"><em><strong> </strong></em></p>
<p align="center"><em><strong>BREVES BIMENSUELLES</strong></em></p>
<p align="center"><em><strong>JAPON COREE </strong></em></p>
<p align="center"><strong>Semaines des 1er et 8 juin 2020</strong></p>
<p align="center"><strong> </strong></p>
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<p><strong><em>Sommaire</em></strong></p>
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<div class="focus">
<h6><strong>Japon</strong></h6>
<ol>
<li><em><strong>Evolutions macroéconomiques</strong></em></li>
<li><em><strong>Relations commerciales et multilatérales</strong></em></li>
<li><em><strong>Entreprises<span style="text-decoration: underline;"><br /></span></strong></em></li>
</ol>
<h6><strong>Corée</strong></h6>
<ol>
<li><em><strong>Evolutions macroéconomiques</strong></em></li>
<li><em><strong>Entreprises</strong></em></li>
</ol>
</div>
<h4><strong>Japon</strong></h4>
<p style="text-align: justify;"><em>1. Evolutions macroéconomiques</em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: left;" title="PIB Japon" src="/Articles/be540249-c50a-48e2-8217-474e5b11f929/images/3b8e3955-7a60-4f4e-bb5e-51621e9100bb" alt="PIB Japon" width="222" height="163" />La croissance du PIB du 1<sup>er</sup> trimestre 2020 a été légèrement revue à la hausse. </strong>La 2<sup>ème</sup> estimation du Cabinet Office fait état d’une récession au premier trimestre 2020 de -0,6%, en rythme trimestriel, contre -0,9% en 1<sup>ère</sup> estimation. Cet ajustement à la hausse est lié à une progression des investissements privés non résidentiels. Cette composante contribue désormais à hauteur de +0,3 point de pourcentage (pp) à la performance du PIB contre -0,1pp en 1<sup>ère</sup> estimation. Les contributions des autres composantes sont restées inchangées : -0,4pp pour la consommation des ménages, -0,2pp pour le commerce extérieur, -0,2pp pour les investissements privés résidentiels, -0,1pp pour les variations de stocks privés, contribution nulle de la consommation publique. <a href="https://www.esri.cao.go.jp/en/sna/data/sokuhou/files/2020/toukei_2020.html"><span style="text-decoration: underline;">Cabinet Office</span></a> </p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le solde courant nippon est <img class="marge" style="float: right;" title="Balance commerciale" src="/Articles/be540249-c50a-48e2-8217-474e5b11f929/images/2c05a18a-c8b2-4a10-bd62-83b38d739537" alt="Balance commerciale" width="346" height="161" />resté positif en avril 2020 mais s’inscrit en forte baisse à</strong> <strong>262,7 Mds de yens</strong> (2,4 Mds USD) selon le ministère des finances. Il s’agit du 70<sup>ème</sup> excédent consécutif mais le plus faible solde enregistré depuis janvier 2017. Dans le détail, le déficit de la balance biens s’est aggravé : la baisse exceptionnelle des exportations (-22% en rythme annuel) a creusé le déficit commercial, qui s’est élevé à -8,8 Mds USD sur le seul mois d’avril. De même, le solde des services (- 5,7 Mds USD) a pesé sur le solde courant, en lien avec la baisse des touristes au Japon (-92% par rapport à l'année précédente). Le solde des revenus reste très élevé, à +18 Mds USD, même si le revenu des placements financiers commence à s’éroder face à la baisse des taux d’intérêt, en particulier aux Etats-Unis. Le solde des transferts s’élève enfin à -1,1 Md USD.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: left;" title="Banque du Japon" src="/Articles/be540249-c50a-48e2-8217-474e5b11f929/images/3265d72f-9975-43c0-9b7f-40afd136cbe3" alt="Banque du Japon" width="212" height="137" />La distribution de crédits s’accélère en mai.</strong> Selon la Banque du Japon, la croissance des encours de crédit des principales institutions financières japonaises a atteint +6,6% en mai 2020 par rapport à mai 2019. En incluant les banques régionales et les coopératives de crédit, la croissance a été de +4,8%. C'est une croissance record depuis 2001 et supérieure à celle observée lors de la crise de 2008. L’augmentation de l’offre de prêts peut s’expliquer par les récentes aides gouvernementales, en particulier l’octroi de prêts sans intérêt et bénéficiant de garanties publiques. <a href="https://www3.nhk.or.jp/nhkworld/en/news/20200608_14/"><span style="text-decoration: underline;">NHK </span></a>; <a href="https://www.boj.or.jp/en/statistics/dl/depo/kashi/kasi2005.pdf"><span style="text-decoration: underline;">Banque du Japon</span></a></p>
<p style="text-align: justify;"><em>2. Relations commerciales et multilatérales</em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le gouvernement japonais adopte<img class="marge" style="float: right;" title="Supercity" src="/Articles/be540249-c50a-48e2-8217-474e5b11f929/images/2db23fcb-e643-4a0e-9625-6fda6fe2002e" alt="Supercity" width="279" height="186" /> la loi sur les « <em>super city</em> » avec 15 projets modèles</strong>. Le Parlement japonais a adopté fin mai une loi pour favoriser la création de "<em>super cities</em>" où l'intelligence artificielle (IA), le <em>big data</em> et d'autres technologies répondront au problème de vieillissement de la population en facilitant la mise en œuvre des services publics. Les données des collectivités et des entreprises seront collectées, analysées et stockées sur des plateformes informatiques centralisées afin d'optimiser les données reçues sur la conduite autonome, les paiements sans contact, la télémédecine et les autres services fournis. Cette loi s'inscrit dans une dynamique de revitalisation des territoires et de déploiement de projets de villes intelligentes. Dernier exemple en date, le ministère en charge des transports et des infrastructures (MLIT) a récemment dévoilé les plans de quinze projets modèles de ville intelligente initialement sélectionnés en 2019. Certains projets, développés en collaboration avec les opérateurs de transport, de télécom et de tourisme, se basent sur l’optimisation des réseaux de transport combinant transport léger sur rail (TLR), intelligence artificielle et promotion de la <em>Mobility as a Service</em> (MaaS) comme à Utsnomiya (préfecture de Tochigi, au nord de Tokyo) ; d’autres privilégient l’utilisation de l’internet des objets, du réseau optique très haut débit pour faciliter la mise en service de visites virtuelles, de la télémédecine, de la conduite automatisée et la maintenance des infrastructures sanitaires, agricoles et de transport comme à Masuda (préfecture de Shimane) ainsi qu’à Amami et Shimoda (préfecture de Shizuoka).</p>
<p style="text-align: justify;"><em><em>3. Entreprises</em></em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: left;" title="Industrie" src="/Articles/be540249-c50a-48e2-8217-474e5b11f929/images/5e97797f-bb68-479c-8a53-9b5d929b13e8" alt="Industrie" width="248" height="139" />L’entreprise japonaise de technologie médicale Medicaroid, détenue à parts égales par Kawasaki Heavy Industries (KHI) et l’entreprise de diagnostic Sysmex, développe un robot permettant d’automatiser le processus de test du COVID-19</strong> qui devrait être déployé en octobre. Des fabricants étrangers ont déjà partiellement automatisé les tests mais le robot de Medicaroid serait le premier à gérer plusieurs étapes du processus. L'automatisation n'accélère pas nécessairement le dépistage mais peut limiter les risques d'infection, garantir la précision et réduire les besoins en main-d'œuvre dans les laboratoires. La ville de Kobe, dans laquelle est établie Medicaroid, va soutenir ce projet au moyen d’une enveloppe de 412 000 € affectée, dans le budget rectificatif pour 2020, à l’amélioration du système de santé. <a href="https://asia.nikkei.com/Spotlight/Coronavirus/Coronavirus-testing-robot-in-Japan-takes-on-key-tasks-reducing-lab-strain"><span style="text-decoration: underline;">Nikkei Asian Review</span></a></p>
<h4 style="text-align: justify;">Corée</h4>
<p style="text-align: justify;" align="left"><em>1. Evolutions macroéconomiques et financières </em></p>
<p style="text-align: justify;">Le gouvernement a présenté début juin<img class="marge" style="float: right;" title="Budget Corée" src="/Articles/be540249-c50a-48e2-8217-474e5b11f929/images/a9dafbd3-de65-4cb2-94d9-14a4954733bf" alt="Budget Corée" width="284" height="176" /> devant l’assemblée son<strong> projet de 3<sup>ème</sup> budget, pour un montant d’environ 27 Mds EUR (près de 2 % du PIB).</strong> Un tiers de l’enveloppe est consacré au provisionnement de la baisse des recettes fiscales. 7 Mds EUR seront consacrés au soutien du marché de l’emploi, notamment la création de 550 000 emplois publics. Un peu moins de 4 Mds EUR iront au financement des engagements pris par les institutions publiques en faveur des entreprises : 1,5 Md EUR sera notamment consacré à la recapitalisation de la Korea Development Bank, qui a mis en place ces dernières semaines un fonds de soutien aux industries clés potentiellement doté de 30 Mds EUR. Ce 3<sup>ème</sup> budget servira aussi de première étape, à hauteur de 5 Mds EUR, au projet de <em>Korean New Deal</em> promu par le Président Moon Jae-in : ce dernier s’est engagé à mobiliser près de 50 Mds EUR d’ici 2025, dont un peu plus de 20 Mds avant 2022, en faveur de trois objectifs : (i) créer des emplois et renforcer les filets de sécurité, (ii) investir dans les infrastructures numériques (<em>Digital New Deal</em>) et (iii) investir dans le verdissement de l’économie coréenne (<em>Green New Deal</em>). Le projet de 3<sup>ème</sup> budget supplémentaire, selon les nouvelles hypothèses gouvernementales, porterait le déficit du gouvernement central, hors sécurité sociale, à -5,8 % du PIB, contre une prévision de -3,5 % en début d’année. La dette publique atteindrait quant à elle à 43,5% du PIB, soit 5 points de plus qu’en 2019. <a href="http://english.moef.go.kr/pc/selectTbPressCenterDtl.do?boardCd=N0001&seq=4914"><span style="text-decoration: underline;">MOEF</span></a> ; <a href="https://en.yna.co.kr/view/AEN20200602008700320"><span style="text-decoration: underline;">Yonhap</span></a></p>
<p style="text-align: justify;"><em>2. Entreprises</em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: left;" title="Samsung" src="/Articles/be540249-c50a-48e2-8217-474e5b11f929/images/5bd64d2d-256d-4635-85c4-f3e7b1ae3db9" alt="Samsung" width="290" height="179" />Lee Jae-yong, héritier du groupe Samsung et dirigeant de fait depuis 2015, échappe à une nouvelle incarcération. </strong>Après avoir convoqué Lee Jae-yong à deux reprises fin mai dans le cadre d’une enquête menée depuis 18 mois au sujet d’une potentielle fraude comptable de Samsung Biologics en 2015 – qui avait pour objectif de surévaluer Cheil Industries en amont de sa fusion avec Samsung C&T, permettant ainsi à Lee Jae-yong de s’assurer le contrôle du groupe après l’accident de son père -, le parquet de Séoul a finalement émis le 5 juin un mandat d’arrêt à son encontre. Si l’accusation a su justifier d’un nombre considérable d’éléments à charge contre l’héritier, le tribunal de Séoul a finalement refusé cette demande après avoir auditionné Lee Jae-yong le 9 juin, fondant sa décision sur le manque d’éléments justifiant de la nécessité d’un placement en détention à effet immédiat. Le bureau des procureurs de Séoul devrait redemander un placement en détention dans les prochaines semaines, sur la base d’éléments d’accusation plus étayés. Lee Jae-yong a par ailleurs demandé le 2 juin la création d’un comité d’experts externes pour contrôler la validité de l'enquête des procureurs, mesure introduite en 2018 pour renforcer la neutralité et l'équité des enquêtes concernant des affaires présentant un grand intérêt pour la population. <a href="https://koreajoongangdaily.joins.com/2020/06/09/national/socialAffairs/Lee-Jaeyong-Samsung-detention/20200609162900188.html"><span style="text-decoration: underline;"><span style="color: #0066cc;">Korea JoongAng Daily</span></span></a>, <a href="https://en.yna.co.kr/view/AEN20200608010953315?section=economy/industy"><span style="text-decoration: underline;"><span style="color: #0066cc;">Yonhap</span></span></a>, <a href="https://www.koreatimes.co.kr/www/tech/2020/06/133_290891.html"><span style="text-decoration: underline;"><span style="color: #0066cc;">Korea Times</span></span></a></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Hyundai Development Co. (HDC) annonce vouloir renégocier les termes <img class="marge" style="float: right;" title="Asiana" src="/Articles/be540249-c50a-48e2-8217-474e5b11f929/images/0090e66b-8535-4a8e-9a46-73b86a85e994" alt="Asiana" width="337" height="161" />du rachat d’Asiana Airlines. </strong>Désigné soumissionnaire privilégié par Kumho Industries en décembre 2019 pour l’acquisition de sa participation dans Asiana Airlines (30,77%), le consortium réunissant Hyundai Development Co. (80%) et Mirae Asset Daewoo (20%) s’était à l’époque engagé à investir 2 500 Mds KRW (1,85 Md EUR) dans la société (237 M EUR pour le rachat des actions et 1,63 Md EUR d’apport en capital). L’épidémie de COVID-19 et ses implications économiques négatives, en particulier sur le secteur aérien, ont poussé le consortium à reporter plusieurs fois la signature définitive de rachat au cours des derniers mois. Alors que l’accord préliminaire stipule que la signature doit intervenir dans une période de 6 mois (soit le 27 juin) et que les rumeurs sur un possible désengagement du consortium s’intensifiaient ces dernières semaines, HDC a annoncé le 10 juin être toujours déterminé à acquérir Asiana mais vouloir que le principal créancier (la Korea Development Bank) et les parties liées renégocient les conditions de l'acquisition afin de refléter les conditions actuelles du marché et la situation financière catastrophique de l’entreprise. Depuis juillet 2019, la dette d’Asiana Airlines a en effet augmenté de 4 500 Mds KRW (3,3 Mds EUR) et son ratio dettes/fonds propres s’est envolé pour atteindre 16 126% fin mars. Prenant acte le 11 juin, les deux banques publiques ont déclaré attendre désormais des acheteurs des propositions concrètes avant de se prononcer sur cette renégociation. <a href="https://en.yna.co.kr/view/AEN20200609004951320"><span style="text-decoration: underline;"><span style="color: #0066cc;">Yonhap</span></span></a>, <a href="https://pulsenews.co.kr/view.php?year=2020&no=589787"><span style="text-decoration: underline;"><span style="color: #0066cc;">Pulse News</span></span></a></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<div class="focus">
<p>Les informations présentées dans cette revue d'actualité bimensuelle sont identifiées par le <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Ressources/pays/japon"><span style="color: #15c7d2;">SER de Tokyo et le SE de Séoul</span></a>. Elles n'ont aucune vocation d'exhaustivité. Les avis exprimés sont les résumés des articles sources.</p>
<p><span style="color: #15c7d2;"><a href="https://twitter.com/FRTreasuryJAPAN">Vous pouvez aussi suivre le SER de Tokyo sur Twitter</a>.</span></p>
</div>
<p> </p>82604016-2fbd-41ac-9d3e-c3eaf63da94aBrèves bimensuelles Japon – Corée Semaines des 4 et 11 mai 2020Le Japon est entré en récession au 1er trimestre 2020, selon les premières estimations du gouvernement japonais. La nouvelle réglementation sur le contrôle des investissements étrangers est entrée en vigueur le 7 mai. Nouveau ralentissement de la hausse des prix en Corée en avril. Le gouvernement coréen veut créer plus de 1,5 million d’emplois publics.2020-06-03T00:00:00+02:00<p align="center"><em><strong> BREVES BIMENSUELLES</strong></em></p>
<p align="center"><em><strong>JAPON COREE </strong></em></p>
<p align="center"><strong>Semaines des 4 et 11 mai 2020 </strong></p>
<p align="center"><strong><img class="marge" title="Drapeaux" src="/Articles/82604016-2fbd-41ac-9d3e-c3eaf63da94a/images/779bd15f-d621-4d28-9fa1-47a3cea2f355" alt="Drapeaux" width="224" height="140" /><br /></strong></p>
<div>
<p><strong><em>Sommaire</em></strong></p>
</div>
<div class="focus">
<h6><strong>Japon</strong></h6>
<ol>
<li><em><strong>Evolutions macroéconomiques</strong></em></li>
<li><em><strong>Relations commerciales et multilatérales<span style="text-decoration: underline;"><br /></span></strong></em></li>
<li><em><strong>Entreprises</strong></em></li>
</ol>
<h6><strong>Corée</strong></h6>
<ol>
<li><em><strong>Evolutions macroéconomiques</strong></em></li>
<li><em><strong>Entreprises</strong></em></li>
</ol>
</div>
<h4 style="text-align: justify;"><strong>Japon</strong></h4>
<p style="text-align: justify;"><em>1. Evolutions macroéconomiques</em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: left;" title="Recesison" src="/Articles/82604016-2fbd-41ac-9d3e-c3eaf63da94a/images/7deffc12-3582-4174-905a-2ac73177eabf" alt="Recession" width="152" height="234" />Le Japon est entré en récession au 1<sup>er</sup> trimestre 2020, selon les premières estimations du gouvernement japonais</strong>. Le PIB s’est contracté de 0,9% en rythme trimestriel, soit le 2<sup>nd</sup> trimestre consécutif de baisse (-1,9% au 4<sup>ème</sup> trimestre 2019, en raison notamment de la hausse de la taxe à la consommation de 8% à 10% et de l’impact du ralentissement de l’économie chinoise). Le principal contributeur à la baisse a été la consommation des ménages (-0,4pp de contribution) suivi du commerce extérieur (-0,2pp) et des investissements privés (-0,2pp). La variation des stocks et la consommation publique ont apporté une contribution nulle. Cette performance négative n’inclut pas encore l’impact de l’état d’urgence, déclaré le 7 avril<em>. (Source : </em><em><a href="https://www.esri.cao.go.jp/en/sna/data/sokuhou/files/2020/toukei_2020.html">Cabinet Office</a>)</em></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: right;" title="IDE" src="/Articles/82604016-2fbd-41ac-9d3e-c3eaf63da94a/images/8cc8bc83-1a32-4b11-b09b-40a9b268ab5f" alt="IDE" width="258" height="172" /></strong><strong>La nouvelle réglementation sur le contrôle des investissements étra</strong><strong>ngers votée en novemb</strong><strong>r</strong><strong>e est entré</strong><strong>e en vigueur le 7 mai, </strong>après quelques amendements consécutifs à la période de consultation publique. La loi abaisse de 10% à 1% le seuil de prise de participation étrangère activant un contrôle dans certains secteurs dits sensibles mais introduit quelques flexibilités pour les intermédiaires financiers étrangers. Le ministère des finances a publié une liste de 518 entreprises pour lesquelles une vigilance accrue sera exercée. Afin de garantir l'approvisionnement stable en médicaments et équipements nécessaires à l’usage domestique dans le contexte de la crise du COVID-19, le gouvernement compte déclarer dès la mi-juillet l’industrie médicale de pointe, les laboratoires pharmaceutiques et les usines de productions d’équipement médical comme un secteur très sensible. <em>(Source : </em><em><a href="https://www.mof.go.jp/english/international_policy/fdi/20200424.htm">Ministry of Finance</a></em><em>)</em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: left;" title="Overtime" src="/Articles/82604016-2fbd-41ac-9d3e-c3eaf63da94a/images/497ee7ae-1391-45b2-aec2-fd0bcc7741a1" alt="Overtime" width="347" height="195" />Selon l'enquête mensuelle du ministère de la santé, les employés des établissements de 5 employés ou plus ont travaillé en moyenne 10,1 heures supplémentaires en mars, un chiffre en diminution de -7,4% par rapport à l’année dernière. </strong>C’est la plus forte baisse observée depuis janvier 2013, date des premières statistiques. Les secteurs de l'éducation et de l'hôtellerie figurent parmi les secteurs affichant la plus forte baisse d’heures supplémentaires, avec des baisses respectives de -28,1% et -21,1% en rythme annuel. Les hôtels ont été particulièrement touchés, en raison du coup d’arrêt donné par la crise du COVID-19 aux flux touristiques étrangers et domestiques. Malgré l’augmentation des cas de coronavirus arrivant dans les hôpitaux, le secteur médical et social japonais a enregistré une baisse des heures supplémentaires de -11,3% sur la même période. En effet, le nombre de patients externes et hospitalisés a diminué dans environ 80% des hôpitaux japonais, de nombreux malades s’étant abstenus de se rendre dans les hôpitaux et les cliniques par peur du COVID-19. Le nombre total de lits disponibles a par ailleurs diminué à mesure que les patients atteints du COVID-19 ont été admis, obligeant les hôpitaux à limiter les consultations externes et les services d'urgence. Enfin, la rémunération des heures supplémentaires était en baisse de -4,1% (19 286 yens, soit environ 180 euros), également la baisse la plus forte jamais enregistrée. Le salaire total a été moins affecté par la pandémie, augmentant de 0,1% à 281 812 yens. <em>(Source : <a href="https://www.mhlw.go.jp/english/database/db-l/r02/0203pe/0203pe.html">MHLW</a> ; <a href="https://asia.nikkei.com/Business/Business-trends/Stop-logging-hours-Japan-finds-flexibility-in-age-of-telewor">Asia Nikkei </a>; <a href="https://www3.nhk.or.jp/news/html/20200518/k10012434171000.html">NHK</a>)</em></p>
<p style="text-align: justify;"><em>2. Relations commerciales et multilatérales<br /></em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: right;" title="Agro" src="/Articles/82604016-2fbd-41ac-9d3e-c3eaf63da94a/images/5d74c150-da2e-4ef3-8ede-1a96b0111f4a" alt="Agro" />Les Etats-Unis affichent leur volonté de poursuivre les négociations sur les produits agricoles avec le Japon. </strong>Dans son rapport annuel sur les obstacles au commerce extérieur, le Représentant américain au commerce (USTR) a souligné que si l’accord nippo-américain conclu en 2019 couvre 90% des produits agricoles américains à présent exonérés de taxes ou bénéficiant de tarifs préférentiels, il ne couvre pas tous les produits agricoles, en particulier le riz. Le Bureau du représentant américain au commerce a exprimé sa volonté d'engager des négociations supplémentaires, l’objectif de l’administration Trump étant de réduire le déficit commercial avec le Japon. <strong> </strong><em>(Source : Journal de l’agriculture)</em></p>
<p style="text-align: justify;"><em>3. Entreprises</em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: left;" title="JR East" src="/Articles/82604016-2fbd-41ac-9d3e-c3eaf63da94a/images/893ca65c-8cb1-484b-81f1-9365bace6210" alt="JR East" width="272" height="152" />La société japonaise de transport ferroviaire <em>East</em> <em>Japan Railway Company</em> (JR East) a annoncé viser la neutralité carbone pour 2050</strong>. Selon le calendrier établi, JR East compte avoir réduit de moitié ses émissions de carbone en 2030 par rapport à 2013 (1,08 million de tonnes contre 2,15 millions de tonnes) afin d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. En plus de travailler à l’amélioration des performances énergétiques de ses voies ferrées, JR East entend promouvoir l’utilisation de véhicules à hydrogène dès 2021 et poursuivre l’installation de systèmes de production d’énergie solaire et éolienne le long de ses lignes de chemin de fer dans la région du Tōhoku (nord-est du Japon), l’objectif étant d’atteindre 50 à 60 % d’énergie renouvelable dans le mix électrique de l’entreprise en 2050.<em> (Source : </em><em><a href="https://www3.nhk.or.jp/news/html/20200513/k10012427571000.html">NHK</a></em><em>)</em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: right;" title="Ind Num" src="/Articles/82604016-2fbd-41ac-9d3e-c3eaf63da94a/images/cb8c4e9c-4183-42f6-86cf-4bb168f05379" alt="Ind Num" width="267" height="150" />Les trois principaux opérateurs télécom du Japon - NTT Docomo, KDDI et SoftBank Corp – annoncent des débuts médiocres pour leurs services 5G,</strong> lancés fin mars avant le nouvel exercice fiscal et les congés annuels de la <em>Golden Week</em>. L’état d'urgence a contrarié leurs efforts pour attirer de nouveaux clients 5G, entraînant l’annulation d’événements de lancement et la fermeture ou la réduction des heures d'ouverture des magasins. Le bénéfice net combiné des trois opérateurs pour l'exercice 2019-2020 a diminué de -0,4% par rapport à l'année précédente, pour s'établir à 14,66 Mds €. Quant à Rakuten, le lancement de son réseau mobile 5G, prévu pour juin, a été reporté de trois mois, en raison de perturbations dans le développement de son réseau liées à l'épidémie de COVID-19. La société affichait déjà en avril un retard de six mois pour le lancement de son service mobile. A cet effet, Rakuten a développé le premier réseau hébergé dans le <em>cloud</em> et fonctionnant avec un minimum de matériel, pour un déploiement rapide et à moindre coût. La société a enregistré une perte nette de 304 M € pour le 1<sup>er</sup> trimestre 2020, en raison notamment d’importants investissements dans ses activités mobiles.</p>
<h4 style="text-align: justify;">Corée</h4>
<p style="text-align: justify;" align="left"><em>1. Evolutions macroéconomiques et financières </em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: left;" title="Inflation" src="/Articles/82604016-2fbd-41ac-9d3e-c3eaf63da94a/images/ef228d36-8e82-48c3-9692-fa0ac7ff2ee7" alt="Inflation" width="337" height="161" />Ralentissement de la hausse des prix en Corée</strong> : l’indice des prix à la consommation (IPC) coréen, qui avait progressé de 1,2 % sur un an en moyenne au 1<sup>er</sup> trimestre 2020, n’a progressé que de 0,1 % sur un an en avril, - 0,6 % en glissement mensuel. L’inflation sous-jacente, hors prix volatils de l’alimentation et de l’énergie, n’a été, selon la BoK, que de 0,1 % en avril, soit son niveau le plus faible depuis 1998, au plus fort de la crise asiatique. L’indice des prix à la production, indicateur avancé de l’inflation des prochains mois, recule de -0,7 % sur un mois en avril, et de -1,5 % sur un an. Les prix à l’importation, très affectés par la baisse des prix du pétrole, reculent de leur côté de -5,1 % sur un mois en avril, soit -14,1 % sur un an. Si la Banque du Corée n’a pas émis de nouvelles hypothèses d’inflation depuis le 27 février (1 % sur 2020), les prévisions récentes du FMI (0,3 %) ou de Fitch (0,1%) supposent, au regard de l’acquis d’inflation des 4 premiers mois, une inflation nominale négative en moyenne sur les 8 prochains mois <em>(Source : <a href="https://pulsenews.co.kr/view.php?year=2020&no=455033">Pulse News</a> ; <a href="https://www.bok.or.kr/eng/bbs/E0000634/view.do?nttId=10058278&menuNo=400069&pageIndex=1">BoK (1)</a> ; <a href="https://www.bok.or.kr/eng/bbs/E0000634/view.do?nttId=10058147&menuNo=400069&pageIndex=1">BoK (2)</a>)</em> </p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: right;" title="Création d'emploi" src="/Articles/82604016-2fbd-41ac-9d3e-c3eaf63da94a/images/ed273eb0-6fe4-4453-8e9a-194b6146b6a4" alt="Création d'emploi" width="282" height="188" />Le gouvernement coréen met le cap sur la création d’emploi</strong>. Les chiffres d’avril ont montré une baisse de 400 000 personnes du nombre de salariés en Corée sur un an. Si le taux de chômage reste stable, à 4,2 % contre 4,4 % en avril 2019, le taux d’emploi chute fortement, à 59,4 %, contre 60 % en février et 60,8 % en avril 2019. Comme le mois dernier, l’emploi temporaire paie le plus lourd tribut, en recul de 600 000 emplois sur un an. Prenant acte de ces difficultés, le gouvernement a évoqué l’objectif de créer plus de 1,5 M d’emplois liés au secteur public. 950 000 de ces embauches seraient constituées de recrutements déjà prévus pour l’année 2020. La création de 550 000 emplois supplémentaires passerait par un plan de 3 500 Mds KRW (environ 2,7 Mds EUR), qui sera financé dans le cadre du 3<sup>e</sup> budget supplémentaire début juin. Ce plan prévoit notamment la création de 300 000 emplois non qualifiés dans les collectivités, centrés notamment sur les sujets d’hygiène. 150 000 emplois seraient créés dans les nouvelles technologies, dans la lignée du <em>New Deal</em> industriel annoncé ces dernières semaines. 100 000 emplois supplémentaires sont également comptabilisés via la création de stages dans le secteur public (50 000) et la mise en place de subventions supplémentaires pour l’emploi dans les PME (50 000 aussi). <em>(Source : <a href="http://english.moef.go.kr/pc/selectTbPressCenterDtl.do?boardCd=N0001&seq=4899">MOEF (1)</a> ; <a href="http://english.moef.go.kr/pc/selectTbPressCenterDtl.do?boardCd=N0001&seq=4902">MOEF (2)</a> ; <a href="https://en.yna.co.kr/view/AEN20200513000952320">Yonhap</a>) </em></p>
<p style="text-align: justify;"><em>2. </em><em>Entreprises</em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: left;" title="Samsung" src="/Articles/82604016-2fbd-41ac-9d3e-c3eaf63da94a/images/83d5c38b-6a97-4397-8c3e-48cd504869a1" alt="Samsung" width="303" height="175" />La rencontre entre les vice-présidents exécutifs et héritiers des groupes Samsung et Hyundai Motor laisse entrevoir un potentiel partenariat entre les deux plus importants <em>chaebols</em> de Corée dans le secteur des batteries pour véhicules électriques. </strong>Suite à la visite d’une des usines de production de Samsung SDI, Lee Jae-yong et Chung Eui-sun se sont entretenus à huis clos, très probablement au sujet des batteries « <em>tout solide </em>» actuellement développées par Samsung et qui pourraient permettre d’augmenter l’autonomie des véhicules électriques à 800 kilomètres en une seule charge. Alors que Hyundai Motor s’approvisionnait jusqu’alors auprès de LG Chem et SK Innovation, cette alliance pourrait, si elle devait se concrétiser, rebattre fortement les cartes du secteur des batteries, tant au niveau national qu’international, et remettre en particulier en cause la position dominante de LG Chem (leader mondial avec 27,1% de parts de marché au T1 2020, contre 6% pour Samsung SDI, qui occupe la 4<sup>ème</sup> place mondiale). <em>(Source : </em><em><a href="https://koreajoongangdaily.joins.com/2020/05/13/industry/Lee-Jaeyong-Euisun-Chung-EV/20200513164300214.html">Korea JoongAng Daily</a></em><em>, </em><em><a href="https://www.koreatimes.co.kr/www/tech/2020/05/419_289641.html">Korea Times</a></em><em>, </em><em><a href="http://www.koreaittimes.com/news/articleView.html?idxno=97480">Korea IT Times</a></em><em>)</em></p>
<div class="focus">
<p style="text-align: justify;">Les informations présentées dans cette revue d'actualité bimensuelle sont identifiées par le <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Ressources/pays/japon"><span style="color: #15c7d2;">SER de Tokyo et le SE de Séoul</span></a>. Elles n'ont aucune vocation d'exhaustivité. Les avis exprimés sont les résumés des articles sources.</p>
<p style="text-align: justify;"><span style="color: #15c7d2;"><a href="https://twitter.com/FRTreasuryJAPAN">Vous pouvez aussi suivre le SER de Tokyo sur Twitter</a>.</span></p>
</div>777bf72d-0ec7-4d18-9d51-5a9b50de60a2Brèves bimensuelles Japon – Corée Semaines des 20 et 27 avril 2020La Banque du Japon (BOJ) annonce pour la première fois une prévision de récession sur l’exercice fiscal 2020. Le fabricant de jeux vidéo japonais Nintendo a dévoilé le 7 mai des profits en très forte hausse sur l’année fiscale 2019. Les principales entreprises coréennes publient de meilleurs résultats que prévus au T1 2020. Selon les chiffres récents des douanes coréennes, les exportations du pays ont reculé de -24,3 % sur un an en avril. 2020-05-12T00:00:00+02:00<p align="center"><em><strong> BREVES BIMENSUELLES</strong></em></p>
<p align="center"><em><strong>JAPON COREE </strong></em></p>
<p align="center"><strong>Semaines des 20 et 27 avril 2020 </strong></p>
<p align="center"><strong><img class="marge" title="drapeaux" src="/Articles/777bf72d-0ec7-4d18-9d51-5a9b50de60a2/images/0bf34a3b-f79a-4c9c-abe5-1ece1aa786ca" alt="drapeaux" width="211" height="132" /></strong></p>
<div>
<p><strong><em>Sommaire</em></strong></p>
</div>
<div class="focus">
<h6><strong>Japon</strong></h6>
<ol>
<li><em><strong>Evolutions macroéconomiques</strong></em></li>
<li><em><strong>Entreprises<span style="text-decoration: underline;"><br /></span></strong></em></li>
<li><em><strong>Pôle agriculture et agro-alimentaire</strong></em></li>
</ol>
<h6><strong>Corée</strong></h6>
<ol>
<li><em><strong>Evolutions macroéconomiques</strong></em></li>
<li><em><strong>Entreprises</strong></em></li>
</ol>
</div>
<h4 style="text-align: justify;"><strong>Japon</strong></h4>
<p style="text-align: justify;"><em>1. Evolutions macroéconomiques</em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: left;" title="BoJ" src="/Articles/777bf72d-0ec7-4d18-9d51-5a9b50de60a2/images/26381e2f-fa5b-4ef7-b621-bf0482a539fb" alt="BoJ" width="269" height="179" />Dans son rapport trimestriel publié le 27 avril 2020, la Banque du Japon (BOJ) annonce pour la première fois une prévision de récession sur l’exercice fiscal 2020.</strong> Les marchés de capitaux ont été instables (volatilité exacerbée) et le financement des entreprises a été fortement affecté (nette hausse des rendements des obligations privées). Compte tenu de l’impact sur les secteurs clés de l’économie (consommation, tourisme, export), l’institution a drastiquement revu à la baisse ses prévisions de croissance, passant d’une croissance de +0,9% sur l’exercice fiscal (avril 2020-mars 2021) à une récession, avec un recul du PIB compris entre -3% à -5%. Face aux risques d’instabilité financière, la BOJ a décidé du maintien de taux d’intérêt à court terme négatifs (-0,1%) et d’une cible à 0% du rendement des obligations d’Etat à 10 ans. Elle a également renforcé son programme d’achat d’actifs en supprimant le plafond annuel d’achats d’obligations publiques (80 trillions JPY, soit 680 Mds EUR), en augmentant la cible d’achats d’obligations privées et en mettant en place des mesures pour faciliter le financement des entreprises. (source : <em>BOJ</em>)</p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: right;" title="Chomage" src="/Articles/777bf72d-0ec7-4d18-9d51-5a9b50de60a2/images/9cc31227-a834-4082-baa6-aa835e28de3b" alt="Chomage" width="343" height="193" />Le taux </strong><strong>de chômage du Japon est en légère hausse, dans un contexte de mise à l’arrêt partiel de l’économie.</strong> Il atteint 2,5% en mars, contre 2,4% en février, en ligne avec le consensus des analystes. Le ratio du nombre d’offres d’emploi sur le nombre de demandeurs d’emplois a diminué de 1,45 à 1,39, une détérioration un peu plus marquée qu’anticipée. Ces derniers chiffres ne traduisent encore que partiellement les conséquences économiques de l’état d’urgence annoncé le 7 avril dernier. Plusieurs économistes alertent déjà sur une probable hausse du taux de chômage d’ici la fin de l’année, en dépit de l’importance traditionnelle de la sécurité de l’emploi et des pénuries de main d’œuvre dans certains secteurs, liées à la pression démographique. Le <em>think-tank</em> NLI (Nippon Life) calcule ainsi pour fin 2020 un taux de chômage potentiel de 3,9% tandis que Goldman Sachs l’estime à 4,2%. Les jeunes entre 15 et 34 ans et les employés irréguliers (38% de la population employée) seraient particulièrement touchés, notamment dans les secteurs les plus concernés par la mise à l’arrêt temporaire de leurs activités dans le contexte de l’épidémie de COVID-19 (restauration, hôtellerie, commerce de détail, divertissement). (source : <em><a href="https://www.mhlw.go.jp/english/database/db-l/r02/0203pe/0203pe.html">MHLW</a>) </em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: left;" title="Detail" src="/Articles/777bf72d-0ec7-4d18-9d51-5a9b50de60a2/images/fdc3d3f3-e465-4d9b-82a6-cf5a16b36706" alt="Detail" width="325" height="217" />Les ventes de détail sont en recul de -4,5% en mars au Japon par rapport à mars 2019, après une légère hausse en février (+1,7%).</strong> Après une vague d’achats de précaution en amont de l’entrée en vigueur de l’état d’urgence, les ventes de produits dits « essentiels » enregistrent une hausse, comme l’alimentaire (+18,2%), les produits de première nécessité (+11,4%), et les produits sanitaires (+15%). A l’inverse, avec la fermeture des boutiques et des grands magasins, les ventes de produits non essentiels enregistrent une baisse notable : le secteur de l’habillement est le plus touché (-35,2%), tout comme les ventes d’accessoires de communication (-36,2%), les caméras (-44,3%) ou les articles de bureau (-15,2%) ces derniers ayant profité du développement du télétravail pour enregistrer des hausses en février. La tendance générale baissière devrait être encore plus marquée en avril et mai avec l’entrée en vigueur de l’état d’urgence 7 avril et son extension annoncée à ce stade jusqu’au 31 Mai. (source : <em><a href="https://www.meti.go.jp/english/statistics/tyo/syoudou/index.html">METI</a></em>)</p>
<p style="text-align: justify;"><em>2. Entreprises</em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: right;" title="Nintendo" src="/Articles/777bf72d-0ec7-4d18-9d51-5a9b50de60a2/images/318f1bfb-98f6-4890-91e4-8d7c94ad9aaf" alt="Nintendo" width="359" height="202" />Le fabricant de jeux vidéo japonais Nintendo a dévoilé le 7 mai des profits en très forte hausse sur l’année fiscale 2019, dopés par l'envolée des achats de ses consoles Switch et de jeux vidéo à succès</strong> tels que « <em>Animal Crossing: New Horizons</em> ». Le géant du jeu vidéo a vu ses profits opérationnels progresser de 41 %, pour atteindre 3 Mds EUR, sur l'ensemble de l'exercice 2019-2020 tandis que son chiffre d'affaires a augmenté de 9 %, pour atteindre 11,4 Mds EUR. Au mois d’avril, l’entreprise a dû faire face à des difficultés d’approvisionnement en composants qui l’ont obligé, dans un contexte de forte augmentation de la demande, à interrompre ses livraisons pendant une semaine au Japon. Nintendo a su tirer ponctuellement son épingle du jeu dans cette crise, grâce à ses jeux qui offrent un espace de divertissement, de communication et d'interaction à des consommateurs confinés à domicile. Les prévisions pour l’année fiscale 2020-2021 sont néanmoins pessimistes avec une baisse des profits de 15% et une chute du chiffre d’affaires de 8%. (source : <em><a href="https://asia.nikkei.com/Opinion/Nintendo-s-future-is-far-from-sure-despite-coronavirus-boost">Nikkei Asian Review</a> (28 avril), <a href="https://asia.nikkei.com/Business/Media-Entertainment/Nintendo-is-at-the-top-of-its-game-with-41-rise-in-profit">Nikkei Asian Review</a> (7 mai)</em>)</p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: left;" title="GNL" src="/Articles/777bf72d-0ec7-4d18-9d51-5a9b50de60a2/images/ae8a70dc-598a-497c-a504-a557268ed266" alt="GNL" width="332" height="187" />Face à l’épidémie de coronavirus, l’approvisionnement en gaz naturel liquéfié (GNL) du Japon se révèle plus vulnérable</strong>. La forte dépendance du Japon aux importations de GNL, qui représente 40 % de ses besoins de production d’électricité et dont le stock conservé au Japon est limité à deux semaines, pourrait mettre le pays en difficulté en cas de perturbations du transport maritime, dans un contexte de pandémie globale. Aucun risque immédiat n’est signalé à ce jour mais les acteurs de la filière prennent des mesures préventives. Ainsi, JERA, opérateur de centrales à gaz issu d'une<em> joint-venture</em> entre TEPCO et Chubu Electric Power, s’organise afin de limiter les risques de contagion au sein de ses effectifs, en limitant tout contact entre les employés des centrales et des navires ainsi qu'en aménageant des solutions d'hébergement temporaire pour les équipes qui ne pourraient effectuer des déplacements en transports publics. (source<strong><em> </em></strong><em>: </em><a href="https://webmail.dgtresor.gouv.fr/owa/redir.aspx?C=BTii8M2cgrQHscgXWE3Xu-Xiha6YMfQ9aNxh1VDd5SRQXHpZqezXCA..&URL=https%3a%2f%2fasia.nikkei.com%2fBusiness%2fEnergy%2fHidden-threat-Japan-has-only-2-week-stockpile-of-LNG2" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><em>Nikkei Asian Review</em></a><em>, 23 avril</em>)</p>
<p style="text-align: justify;"><em><em>3. Pôle agriculture et agro-alimentaire</em></em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: right;" title="Agro" src="/Articles/777bf72d-0ec7-4d18-9d51-5a9b50de60a2/images/6165376c-a2bb-411f-9fba-c4a700fe16fc" alt="Agro" width="310" height="200" />La fermeture des frontières pose la question de la main d’œuvre en agriculture</strong>. Ces dix dernières années, le pourcentage d’employés étrangers en agriculture a été multiplié par quatre et représente 2% de la population active agricole. Ces travailleurs relèvent du « Technical Intern Training Program » qui offre un visa limité à 5 années. Même si ce chiffre reste relativement bas, la crise du COVID-19 met en évidence la dépendance croissante du secteur envers cette main d’œuvre en provenance des pays voisins. L’Agence de l’immigration a annoncé le 17 avril que les « stagiaires étrangers » pourraient désormais changer d’activité et rester au Japon, même en cas de perte de leur travail du fait du COVID-19, ce qui pourrait apporter de l’aide aux agriculteurs japonais. (source : JA, USDA)</p>
<h4 style="text-align: justify;">Corée</h4>
<p style="text-align: justify;" align="left"><em>1. Evolutions macroéconomiques et financières </em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: left;" title="Exports" src="/Articles/777bf72d-0ec7-4d18-9d51-5a9b50de60a2/images/a391dcbe-80b6-4708-8b62-7e7ddc624465" alt="Exports" />Selon les chiffres récents des douanes coréennes,</strong> <strong>les exportations du pays ont reculé de -24,3 % sur un an en avril</strong> (-17,4 % en jours travaillés), à 34,1 Mds EUR, soit le repli le plus marqué depuis 2009. Les importations se sont repliées de -15,9 % (-10,7 % en jours travaillés), à 35 Mds EUR, en dépit du recul du prix du pétrole, conduisant la Corée à enregistrer, pour la première fois depuis 2012, un déficit commercial (800 M EUR). Le repli des exportations touche 17 des 20 principaux postes, seuls l’industrie du plastique, les ordinateurs (en recul structurel ces dernières années) et la bio-santé (+ 30 % grâce notamment aux exportations de tests COVID-19) progressant sur un an. Les exportations de véhicules reculent de -36 %, celles de l’industrie pétrochimique de -33 %. Les exportations de produits électroniques finis (électroménager, écrans, mobiles) reculent toutes d’un peu plus de -30 %, tandis que les exportations de semi-conducteurs, qui s’étaient maintenues au 1<sup>er</sup> trimestre, reculent de -15,4 %. Les exportations vers les trois principaux partenaires historiques de la Corée que sont la Chine (-17,9 %), les Etats-Unis (-13,5 %) et l’UE (-12,8 %) se sont légèrement moins contractées que celles vers les autres partenaires commerciaux, à l’instar des exportations vers l’ASEAN (-33 %), fortement touchées par la baisse des exportations de composants électroniques et de machines, en particulier vers le Vietnam (-35 %) (source : <a href="https://webmail.dgtresor.gouv.fr/owa/redir.aspx?C=J442imBeu7jpRbl3smu9cyRkHU1-uUrMs6glAbIo3SQFvt-_EvPXCA..&URL=https%3a%2f%2fpulsenews.co.kr%2fview.php%3fyear%3d2020%26no%3d455841" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Pulse News </a>; <a href="https://webmail.dgtresor.gouv.fr/owa/redir.aspx?C=jZEjxKkhrwjT7IgZKY-Gt3va7izTfB_xcjL_TiO_GIZlH-K_EvPXCA..&URL=http%3a%2f%2fenglish.motie.go.kr%2fen%2fpc%2fpressreleases%2fbbs%2fbbsView.do%3fbbs_cd_n%3d2%26bbs_seq_n%3d779" target="_blank" rel="noopener noreferrer">MOTIE</a>)</p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: right;" title="Budget" src="/Articles/777bf72d-0ec7-4d18-9d51-5a9b50de60a2/images/fb05e621-68c7-4347-a7d3-a7d3c8736656" alt="Budget" width="339" height="203" />Le Parlement a voté le 30 avril le 2</strong><strong><sup>ème</sup></strong><strong> budget supplémentaire, pour un montant de 9,2 Mds EUR</strong>. L’essentiel de ce budget, qui sera complété par une participation de 1,6 Md EUR des collectivités locales, permettra de financer le versement de l’aide économique d’urgence - de 300 EUR pour les ménages individuels à 750 EUR pour les ménages de 4 personnes et plus - promise par le gouvernement, dont le bénéfice a été étendu, sous la pression des députés de la majorité, à l’ensemble des ménages, contre 70 % des ménages auparavant. Les 2,9 M de ménages les plus pauvres ont reçu directement cette aide sur leurs comptes en banque dès le 4 mai. Le reste des ménages devra quant à lui demander cette aide - qui sera versée sous forme de bons d’achat/chèques cadeaux- d’ici le 13 mai. Les ménages n’ayant pas fait leurs demandes verront leurs non-recours considérés comme des donations qui seront soumises au régime fiscal de ces dernières. Un 3<sup>ème</sup> budget supplémentaire, servant notamment à financer un « <em>new deal</em> coréen» pour l’emploi, devrait être soumis à l’Assemblée en juin : selon la presse, son montant pourrait dépasser 30 Tn KRW (23 Mds EUR), soit un effort de 1,5 % du PIB. Ce budget permettrait de provisionner la baisse de rentrées fiscales et de recapitaliser les banques publiques, en particulier la Korea Development Bank et la Korea Exim Bank, qui ont multiplié les engagements ces dernières semaines. (source : <a href="https://webmail.dgtresor.gouv.fr/owa/redir.aspx?C=lfS7iKEHbzv_ZCXCZV0gH_w4IEXT8dGGDyrHuR7u9DRlH-K_EvPXCA..&URL=https%3a%2f%2fenglish.moef.go.kr%2fpc%2fselectTbPressCenterDtl.do%3fboardCd%3dN0001%26seq%3d4895" target="_blank" rel="noopener noreferrer">MOEF </a>; <a href="https://webmail.dgtresor.gouv.fr/owa/redir.aspx?C=9GmN-Y_y4EmwUFWRaG68En9L7Iw6iLSKY1FLqpbXkRBlH-K_EvPXCA..&URL=https%3a%2f%2fkoreajoongangdaily.joins.com%2f2020%2f05%2f03%2feconomy%2fbudget-supplementary-budget-coronavirus-governmentgrant%2f20200430083303812.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Korea JoongAng Daily</a>)</p>
<p style="text-align: justify;"><em>2. </em><em>Entreprises</em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: left;" title="Entreprises" src="/Articles/777bf72d-0ec7-4d18-9d51-5a9b50de60a2/images/a4c909e1-f64c-4900-ab26-5cc90cf94255" alt="Entreprises" width="361" height="203" />Les principales entreprises coréennes publient de meilleurs résultats que prévus au T1 2020. </strong>Dans un climat incertain suite à l’épidémie de COVID-19, 61% des entreprises coréennes ont finalement annoncé des résultats d’exploitation supérieurs aux estimations formulées par les analystes des différentes institutions financières, 40% des entreprises battant même celles-ci de plus de 10 %. Le secteur électronique a été particulièrement performant, principalement SK Hynix (+58% par rapport aux estimations, avec un revenu d'exploitation d'environ 600 M EUR) ainsi que Samsung Electronics (4,8 Mds EUR, +14% par rapport aux estimations), tous deux favorisés notamment par l’augmentation des ventes de serveurs informatiques. LG Electronics (825 M EUR, +25% par rapport aux estimations) a pu s’appuyer pour sa part sur des ventes en hausse de ses appareils électroménagers. A noter également la bonne performance de Naver (166 M EUR, +14% par rapport aux estimations), bénéficiant du surplus d’activités en ligne. Ces résultats constituent une bonne nouvelle pour le pays, alors que les entreprises des autres secteurs, notamment industriels (automobile, aérien, raffineries, acier) ont annoncé des résultats en baisse ce trimestre, SK Innovation enregistrant en particulier une perte record de 1,2 Md EUR suite à la chute des cours du pétrole. (source : <a href="https://webmail.dgtresor.gouv.fr/owa/redir.aspx?C=EvXpy9Uy_MKtafttXzQbbp5UrTU8xU2pVnsEJJbLkMxlH-K_EvPXCA..&URL=https%3a%2f%2fen.yna.co.kr%2fview%2fAEN20200427001600320%3fsection%3deconomy%2feconomy" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Yonhap</a>, <a href="https://webmail.dgtresor.gouv.fr/owa/redir.aspx?C=eWyKkRB40gsFFBaExGQZ6MdLa-kmtQ5p2eO5rm6982RlH-K_EvPXCA..&URL=https%3a%2f%2fpulsenews.co.kr%2fview.php%3fyear%3d2020%26no%3d461782" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Pulse News</a>, <a href="https://webmail.dgtresor.gouv.fr/owa/redir.aspx?C=3eXfqBTHV-m6Bk769tQhup2n9lNzodiUPg1lYCbEzMFlH-K_EvPXCA..&URL=https%3a%2f%2fkoreajoongangdaily.joins.com%2f2020%2f04%2f29%2findustry%2fsamsung-electronics-Q1-earnings%2f20200429201815121.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Korea JoongAng Daily</a><em> </em><a href="https://webmail.dgtresor.gouv.fr/owa/redir.aspx?C=hQ_-vZCHzfsRkUDS1y7TEPrFKRTIi_rZV5wEXOHlwSdlH-K_EvPXCA..&URL=https%3a%2f%2fasia.nikkei.com%2fBusiness%2fTechnology%2fSK-Hynix-Q1-profit-beats-estimates-thanks-to-robust-server-demand" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Nikkei Asian Review</a>)</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<div class="focus">
<p style="text-align: justify;">Les informations présentées dans cette revue d'actualité bimensuelle sont identifiées par le <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Ressources/pays/japon"><span style="color: #15c7d2;">SER de Tokyo et le SE de Séoul</span></a>. Elles n'ont aucune vocation d'exhaustivité. Les avis exprimés sont les résumés des articles sources.</p>
<p style="text-align: justify;"><span style="color: #15c7d2;"><a href="https://twitter.com/FRTreasuryJAPAN">Vous pouvez aussi suivre le SER de Tokyo sur Twitter</a>.</span></p>
</div>
<p> </p>d2c908ba-a4bc-420a-af82-b176bdc4df28Actualités économiques Japon & Corée - Semaines des 23 et 30 septembre 2019 Le Japon relève sa taxe à la consommation de 8% à 10%. L’indice de confiance des industriels japonais a atteint son plus bas niveau depuis 6 ans. Les Etats-Unis et le Japon ont conclu la 1ère étape d’un accord commercial. L’inflation mensuelle coréenne a reculé de 0,4 % en septembre sur un an.2019-10-07T00:00:00+02:00<p align="center"><em><strong> <em><strong>BREVES BIMENSUELLES</strong></em></strong></em></p>
<p align="center"><em><strong>JAPON COREE </strong></em></p>
<p align="center"><strong>Semaines des 23 et 30 septembre 2019</strong></p>
<p align="center"><strong> <img class="marge" title="Drapeaux" src="/Articles/d2c908ba-a4bc-420a-af82-b176bdc4df28/images/adcd270b-f1fb-4d52-ad7f-e725f8f2a7ce" alt="Drapeaux" width="255" height="159" /></strong></p>
<p style="text-align: left;" align="center"><strong><strong><em>Sommaire</em></strong></strong></p>
<div class="focus">
<h6><strong>Japon</strong></h6>
<ol>
<li><em><strong>Evolutions macroéconomiques</strong></em></li>
<li><em><strong>Relations commerciales et multilatérales</strong></em></li>
<li><em><strong>Entreprises<span style="text-decoration: underline;"><br /></span></strong></em></li>
</ol>
<h6><strong>Corée</strong></h6>
<ol>
<li><em><strong>Evolutions macroéconomiques</strong></em></li>
<li><em><strong>Entreprises</strong></em></li>
</ol>
</div>
<h4 style="text-align: center;"><strong>Japon</strong></h4>
<p style="text-align: justify;"><em>1. Evolutions macroéconomiques</em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: left;" title="TVA" src="/Articles/d2c908ba-a4bc-420a-af82-b176bdc4df28/images/a4e8707f-c9d7-40e6-b8fb-6425d002fce9" alt="TVA" width="179" height="288" />Après de nombreuses hésitations, le Japon relève sa taxe à la consommation de 8% à 10%. </strong>L’objectif du gouvernement est d’affecter les recettes supplémentaires (46 Mds€ anticipés sur une année fiscale), d’une part au rééquilibrage budgétaire (pour mémoire, le déficit budgétaire japonais est de -3,7%) et, d’autre part, au financement de mesures sociales (notamment la gratuité de l’école maternelle ainsi que des allocations pour couvrir les frais de crèches). Afin de limiter l’impact récessif, le gouvernement a décidé que la hausse de la TVA ne s’appliquerait pas à tous les produits de consommation : les produits alimentaires, les boissons non alcoolisées et les repas à emporter resteront taxés à 8%. En outre, le gouvernement a annoncé pour l’année fiscale 2019 une série de mesures temporaires pour 16 Mds€ en faveur du pouvoir d’achat (crédit d’achat de 2 à 5% du montant lors de paiements dématérialisés dans les magasins de proximité, aides financières aux ménages modestes via des bons d’achat…). Pour mémoire, la TVA est à ce jour la seconde source de recettes dans le budget de l’Etat : 157 Mds€ en 2019, talonnant de peu l’impôt sur le revenu (162 Mds€). <a href="https://mainichi.jp/english/articles/20191002/p2a/00m/0fe/023000c"><span style="text-decoration: underline;">Mainichi</span></a></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: right;" title="Tankan" src="/Articles/d2c908ba-a4bc-420a-af82-b176bdc4df28/images/cde54798-284d-484b-9fe7-a75e2f7f0b3a" alt="Tankan" width="349" height="218" />L’indice de confiance des industriels japonais s’est dégradé pour le 3<sup>ème</sup> trimestre consécutif et a atteint son plus bas niveau depuis 6 ans</strong>. L’indice Tankan manufacturier publié par la Banque du Japon (BoJ), qui mesure la confiance des grandes entreprises du secteur industriel, a reculé de 2 points en septembre, à +5. L’indice reste cependant supérieur aux prévisions des analystes. Le baromètre de confiance du secteur non-manufacturier a lui aussi reculé de 2 points (21 contre 23 en juin dernier) mais reste largement au-dessus des prévisions (15). Le ralentissement de l’économie mondiale, les tensions commerciales entre les Etats-Unis et la Chine et la hausse de la TVA au Japon au 1<sup>er</sup> octobre, sont les principales raisons évoquées pour expliquer la diminution de l’indice du Tankan. <span style="text-decoration: underline;">Banque du Japon</span> ; <a href="https://www.japantimes.co.jp/news/2019/10/01/business/economy-business/manufacturing-sentiment-lowest-six-years-boj-tankan/"><span style="text-decoration: underline;">Japan times</span></a> ; <a href="https://asia.nikkei.com/Economy/Japan-manufacturer-sentiment-dims-in-BOJ-Tankan-for-September"><span style="text-decoration: underline;">Nikkei Asian Review</span></a></p>
<p style="text-align: justify;"><em>2. Relations commerciales et multilatérales</em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: left;" title="TAG" src="/Articles/d2c908ba-a4bc-420a-af82-b176bdc4df28/images/867c63ca-f63b-49cd-a8da-6658873ddf47" alt="TAG" width="307" height="205" />Donald Trump et Shinzo Abe ont conclu la première étape d’un accord commercial en marge de l’Assemblée Générale des Nations-Unies le 25 septembre. </strong>L’accord ne nécessitera pas une ratification du Congrès américain et entrera en vigueur dès son adoption par le parlement japonais, vraisemblablement d’ici la fin de l’année. L’accord comprend notamment un volet sur l’accès au marché agricole ainsi qu’un accord exécutif sur le commerce numérique. Sur le volet agricole, le Japon abaissera les droits de douane sur certains produits américains comme le bœuf, le porc, les produits laitiers, le blé et le vin. Le Japon bénéficiera en contrepartie d’une augmentation significative du quota alloué au bœuf japonais exporté vers les Etats-Unis. Le secteur automobile est, comme anticipé, le grand absent de l’accord. Le Japon et les Etats-Unis se sont engagés à finaliser leurs négociations commerciales dans un délai de quatre mois. Pour rappel, en 2018, les États-Unis constituaient le 1<sup>er</sup> excédent commercial du Japon dans le monde (+50Mds€ dont +40Mds€ liés aux matériels de transport). <a href="https://www.reuters.com/article/us-usa-trade-japan/us-japan-sign-limited-trade-deal-leaving-autos-for-future-talks-idUSKBN1WA2D8"><span style="text-decoration: underline;">Reuters </span></a>; <a href="https://mainichi.jp/english/articles/20190926/p2g/00m/0bu/001000c"><span style="text-decoration: underline;">Mainichi</span></a></p>
<p style="text-align: justify;"><em><em>3. Entreprises</em></em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: right;" title="Hitachi" src="/Articles/d2c908ba-a4bc-420a-af82-b176bdc4df28/images/7918055c-0209-4665-a518-a6c5d3cb374d" alt="Hitachi" width="313" height="176" />Le groupe industriel Hitachi prévoit d’emprunter 8,44 milliards € d’ici mars 2022. </strong>Ces levées de fonds prendront principalement la forme d’emprunts bancaires mais incluront également l’émission d’obligations sur les marchés. Elles ont pour objet de financer la stratégie d’investissements de Hitachi sur les trois ans à venir : 38,4 milliards € d’investissements sont prévus d’ici mars 2022, dont 21,3 milliards € consacrés à des acquisitions tournées vers le développement de l’activité internationale du groupe. Ce chiffre inclut l’achat, finalisé cette année, des activités Réseaux électriques du groupe suisse d’ingénierie ABB pour un montant de 8,5 milliards €. Les investissements restant seront consacrés principalement à la R&D et aux investissements en capital, dans l’optique notamment de faire de Hitachi un leader mondial des usines connectées. <a href="https://asia.nikkei.com/Business/Companies/Hitachi-to-raise-9.26bn-in-renewed-push-for-growth"><span style="text-decoration: underline;">Nikkei</span></a></p>
<h4 style="text-align: center;">Corée</h4>
<p style="text-align: justify;" align="left"><em>1. Evolutions macroéconomiques et financières </em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: left;" title="Inflation" src="/Articles/d2c908ba-a4bc-420a-af82-b176bdc4df28/images/fd138dc3-baf5-4102-907f-dcdea07f9215" alt="Inflation Corée" width="360" height="251" />L’inflation mensuelle coréenne a, après avoir été nulle sur un an en août, reculé de 0,4 % en septembre sur un an. </strong>Si l’indice est pénalisé par la baisse du prix des produits frais (- 8,2 %) et du pétrole (-5,3 %), l’inflation sous-jacente, qui exclut ces fluctuations, est aussi orientée à la baisse (0,6%), soit son niveau le plus bas depuis 1999. Pour le gouvernement, l’orientation à la baisse de l’inflation sous-jacente s’explique par les effets ponctuels de sa politique sociale, avec un contrôle renforcé sur les prix du transport ou de l’énergie. Sont venus s’ajouter en septembre, toujours selon le gouvernement, les effets de l’extension de la couverture santé à de nouveaux soins et la mise en place de la gratuité partielle du lycée. Ces politiques auraient contribué, selon les autorités, à amputer de 0,9 point l’indice des prix. Ces deux mois d’inflation nulle ou négative alimentent les craintes déflationnistes chez les observateurs. <a href="https://pulsenews.co.kr/view.php?year=2019&no=784214"><span style="text-decoration: underline;">Pulse News</span></a>, <a href="http://kostat.go.kr/portal/eng/pressReleases/1/index.board?bmode=read&aSeq=377810"><span style="text-decoration: underline;">Statistics Korea</span></a></p>
<p style="text-align: justify;"><em>2. Entreprises</em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: right;" title="IDE Corée" src="/Articles/d2c908ba-a4bc-420a-af82-b176bdc4df28/images/abbe0c43-4859-4f3e-a649-e391f1a511fa" alt="IDE Corée" width="264" height="210" />Les chiffres du premier semestre 2019 soulignent un élargissement de l’écart entre flux IDE entrants et sortants de Corée</strong>. Les statistiques publiées fin septembre par le Ministère de l’Economie et des Finances (MOEF) soulignent l’augmentation rapide des investissements directs coréens à l’étranger, avec 15 Mds USD d’investissements au T2. Ils portent le total des IDE à 29 Mds USD sur le premier semestre 2019, contre 23 Mds USD au S1 2018. Les Etats-Unis restent la destination privilégiée des investissements coréens au T2 (3,2 Mds USD, +15 %), tandis que les investissements vers la Chine (2,1 Mds USD, +125 %) rebondissent fortement. A l’inverse, les investissements étrangers en Corée se sont fortement contractés au S1, reculant de -37,3 % sur un an en promesses d’investissement (9,8 Mds USD) et de -45,2 % en investissements effectifs (5,6 Mds USD). L’élargissement de l’écart entre IDE entrants et sortants renforce encore la position extérieure de la Corée, qui était excédentaire de 460 Mds USD en juin 2019 (elle était encore déficitaire en 2013), mais contribue aux difficultés de l’investissement domestique (-9,8 % au 1<sup>er</sup> trimestre). <a href="http://english.motie.go.kr/en/pc/pressreleases/bbs/bbsView.do?bbs_seq_n=721&bbs_cd_n=2&currentPage=9&search_key_n=&search_val_v=&cate_n"><span style="text-decoration: underline;">MOTIE</span></a>, <a href="https://english.moef.go.kr/pc/selectTbPressCenterDtl.do?boardCd=N0001&seq=4760"><span style="text-decoration: underline;">MOEF</span></a>, <a href="https://pulsenews.co.kr/view.php?year=2019&no=773613"><span style="text-decoration: underline;">Pulse News</span></a></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: left;" title="LG Samsung" src="/Articles/d2c908ba-a4bc-420a-af82-b176bdc4df28/images/22fdc64f-1b0d-4f07-9182-b444ca91f6e9" alt="LG Samsung" width="325" height="176" />Bataille entre LG et Samsung pour le marché des téléviseurs haut de gamme. </strong>Dans un contexte de baisse des bénéfices du segment des téléviseurs à cristaux liquides (LCD), LG Electronics s’est lancé depuis plusieurs semaines dans une bataille juridique contre son rival Samsung Electronics sur le marché de la télévision haut de gamme, marché sur lequel elle accuse un retard conséquent en termes de part de marché. LG a ainsi accusé, dans un premier temps, le dernier modèle « 8K QLED TV » de Samsung d’usurper les qualifications « 8K » et « QLED », au motif que son écran ne respecterait pas les standards internationaux en la matière. Dans un second temps, LG a déposé une plainte le 20 septembre auprès de la Fair Trade Commission (FTC), dénonçant une publicité "exagérée et trompeuse" de Samsung, portant atteinte aux droits des consommateurs. <a href="https://en.yna.co.kr/view/AEN20190925005500320"><span style="text-decoration: underline;">Yonhap</span></a>, <a href="https://www.koreatimes.co.kr/www/tech/2019/09/133_275433.html"><span style="text-decoration: underline;">Korea Times</span></a>, <a href="http://koreajoongangdaily.joins.com/news/article/Article.aspx?aid=3068448"><span style="text-decoration: underline;">Korea JoongAng Daily</span></a></p>
<div class="focus">
<p>Les informations présentées dans cette revue d'actualité bimensuelle sont identifiées par le <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Ressources/pays/japon"><span style="color: #15c7d2;">SER de Tokyo et le SE de Séoul</span></a>. Elles n'ont aucune vocation d'exhaustivité. Les avis exprimés sont les résumés des articles sources.</p>
<p><span style="color: #15c7d2;"><a href="https://twitter.com/FRTreasuryJAPAN">Vous pouvez aussi suivre le SER de Tokyo sur Twitter</a>.</span></p>
</div>
<p> </p>e0d2f616-d0e2-4bd1-88ce-ef8980f3357cActualités économiques Japon & Corée - Semaines des 22 et 29 avril 2019 Baisse de la production industrielle (-0,9%) en mars. Pour rappel, l’indice avait rebondi de 0,7% en février après avoir chuté de 3,4% en janvier. 2019-05-10T00:00:00+02:00<p align="center"><em><strong><em><strong> BREVES BIMENSUELLES</strong></em></strong></em></p>
<p align="center"><em><strong>JAPON COREE </strong></em></p>
<p align="center"><strong>Semaines des 22 et 29 avril 2019</strong></p>
<p align="center"><strong> <img class="marge" title="Drapeaux" src="/Articles/e0d2f616-d0e2-4bd1-88ce-ef8980f3357c/images/e3053669-f2b1-45b9-a050-b4e6625f0cdd" alt="Drapeaux" width="212" height="80" /></strong></p>
<div>
<p><strong><em>Sommaire</em></strong></p>
</div>
<div class="focus">
<h6><strong>Japon</strong></h6>
<ol>
<li><em><strong>Evolutions macroéconomiques</strong></em></li>
<li><em><strong>Relations commerciales et multilatérales</strong></em></li>
<li><em><strong>Entreprises<span style="text-decoration: underline;"><br /></span></strong></em></li>
</ol>
<h6><strong>Corée</strong></h6>
<ol>
<li><em><strong>Evolutions macroéconomiques</strong></em></li>
<li><em><strong>Entreprises</strong></em></li>
</ol>
</div>
<h4 style="text-align: justify;"><strong>Japon</strong></h4>
<p style="text-align: justify;"><em>1. Evolutions macroéconomiques</em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: left;" src="/Articles/e0d2f616-d0e2-4bd1-88ce-ef8980f3357c/images/848660ca-1946-4305-9690-30ebbd719863" alt="PM" width="304" height="171" />Baisse de la production industrielle (-0,9%) en mars. </strong>Pour rappel, l’indice avait rebondi de 0,7% en février après avoir chuté de 3,4% en janvier. Les principaux contributeurs à la baisse ont été le secteur des matériels de transport et celui des machines-outils. La faiblesse des exportations d’automobiles vers les Etats-Unis et la morosité du secteur des semi-conducteurs en Asie ont été les deux principaux facteurs de cette baisse. D’après le sondage réalisé par le ministère des finances japonais, les producteurs se sont montrés optimistes pour les mois d’avril (+2,7% prévu) et de mai (+3,6%) compte-tenu de la reprise de la demande externe. Cet optimisme a été conforté par la sortie du dernier indice des directeurs d’achat du secteur manufacturier (PMI) pour le mois d’avril. Le PMI s’est élevé à 50,3 soit son plus haut niveau depuis trois mois (un indice au-dessus de 50 indiquant une expansion de l’activité économique). <a href="https://asia.nikkei.com/Economy/Japan-s-March-industrial-output-falls-0.9-on-month"><span style="text-decoration: underline;">Asian Nikkei Review</span></a>; <a href="https://www.meti.go.jp/english/statistics/tyo/iip/index.html"><span style="text-decoration: underline;">MoF</span></a> ; <a href="https://www.markiteconomics.com/Public/Release/PressReleases"><span style="text-decoration: underline;">IHS Markit</span></a></p>
<p style="text-align: justify;"><em>2. Relations commerciales et multilatérales</em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: right;" title="Iran" src="/Articles/e0d2f616-d0e2-4bd1-88ce-ef8980f3357c/images/37569ef1-65ae-4b95-8aab-477f38a7722b" alt="Iran" width="152" height="189" />Le Japon affecté par le durcissement des sanctions américaines sur le pétrole iranien. </strong>Le 23 avril, le gouvernement japonais a fait part de son vœu de limiter les perturbations externes sur son approvisionnement en énergie. Cette déclaration a fait suite à l’annonce par le président Trump de ne pas prolonger en mai les dérogations accordées à huit pays importateurs de pétrole iranien. La stratégie américaine est de priver le régime iranien de sa principale source de revenus en réduisant à zéro les exportations iraniennes de pétrole. <a href="http://mainichi.jp/english/articles/20190423/p2g/00m/0fp/045000c"><span style="text-decoration: underline;">Mainichi</span></a></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><em><em>3. Entreprises</em></em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: left;" title="Charbon" src="/Articles/e0d2f616-d0e2-4bd1-88ce-ef8980f3357c/images/c2d8c93f-7004-4dda-8871-826c95a8e3eb" alt="Charbon" width="321" height="233" />Le projet de centrale à charbon de la préfecture de Yamaguchi revu à la baisse. </strong>Electric Power Development Co., également connue sous le nom de J-Power, Osaka Gas Co. et Ube Industries Ltd. ont annoncé la réduction de leur projet de construction d'une centrale thermique au charbon dans la préfecture de Yamaguchi. Les entreprises ont pris cette décision à la lumière des critiques internationales formulées à l'égard de la production d'électricité au charbon, qui émet de grandes quantités de dioxyde de carbone. Osaka Gas a quant à elle décidé de se retirer du projet, après avoir évalué les risques commerciaux liés aux réglementations environnementales qui entreront en vigueur en 2030. Les trois sociétés avaient prévu de construire une centrale d’une capacité totale de 1,2 million de kilowatts dans la ville d’Ube, dont les activités devraient démarrer en 2026. J-Power et Ube Industries envisagent maintenant de réduire de moitié la production prévue pour atteindre 600 000 kW et de passer à un équipement plus récent émettant moins de dioxyde de carbone. Les deux sociétés obtiendront une nouvelle évaluation environnementale du projet, avec l’espoir de commencer leurs opérations dans l’usine à la fin des années 2020. En janvier 2019, les sociétés Kyushu Electric Power Co., Tokyo Gas et Idemitsu Kosan avaient annoncé avoir annulé leur projet de construction d'une centrale à charbon dans la préfecture de Chiba. <a href="https://www.japantimes.co.jp/news/2019/04/25/business/corporate-business/j-power-firms-scale-coal-fired-power-plant-project-yamaguchi-prefecture/#.XNI9Xf4Uncs"><span style="text-decoration: underline;">The Japan Times</span></a><em>, </em></p>
<h4 style="text-align: justify;">Corée</h4>
<p style="text-align: justify;" align="left"><em>1. Evolutions macroéconomiques et financières </em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: right;" title="Croissance Corée" src="/Articles/e0d2f616-d0e2-4bd1-88ce-ef8980f3357c/images/5adde3b7-b7ca-4c81-a9e0-8917fdfe963b" alt="Croissance Corée" width="428" height="158" /></strong></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>La Corée a connu une croissance trimestrielle négative (-0,3 %, soit 1,8 % en g.a) au premier trimestre 2019, le plus mauvais trimestre depuis 2008.</strong> L’investissement en équipement (-10,8 % en g.a) et les exportations (-8,5 % en valeur en g.a, -2,6 % en volume), en recul plus marqué qu’attendu, ont tiré ce déclin. La production industrielle s’est contractée de manière marquée (-2,4 %), tandis que consommation privée (+0,1%) et publique (+0,2 %) sont restées atones. Comme lors des trois années précédentes, la Corée du Sud va mettre en place un budget supplémentaire en ce mois de mai. Celui-ci, présenté le jeudi 25 avril, devrait être consacré à hauteur de 1,9 Md USD à la lutte contre la pollution et les incendies, et à hauteur de 4 Mds USD au soutien à l’économie : hausse des budgets pour l’exportation et l’innovation, hausses des minimums sociaux et investissement en infrastructures pour les régions en difficulté. L’effort budgétaire, en deçà de 0,4 % du PIB, est inférieur à celui recommandé par le FMI (0,6%). Les travaux du Parlement sont de plus complètement obstrués par de vives tensions au sujet de la revue de la loi électorale, complexifiant l’entrée en vigueur du texte. <a href="https://www.bok.or.kr/eng/bbs/E0000634/view.do?nttId=10051326&menuNo=400069&pageIndex=1"><span style="text-decoration: underline;">Bank of Korea</span></a> ; <a href="http://koreajoongangdaily.joins.com/news/article/article.aspx?aid=3062314"><span style="text-decoration: underline;">Korea Joongang Daily</span></a></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: left;" title="Won" src="/Articles/e0d2f616-d0e2-4bd1-88ce-ef8980f3357c/images/9152c88a-995e-4f06-b0a6-e004e7cbec0f" alt="Won" width="317" height="156" /></strong></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le cours du KRW/USD au plus bas depuis plus de 2 ans.</strong> Le won coréen a atteint un nouveau plus bas face au dollar ces dernières semaines, le dollar s’échangeant à 1170,0 won à la clôture ce vendredi. Sur le mois d’avril, le won a été, parmi les principales monnaies mondiales, celle qui avait le plus reculé face au dollar : -2,82 %, contre -2,29 % pour le Franc suisse. La majorité des autres devises ont perdu moins d’un pourcent face au dollar. Ce recul s’est amorcé suite à l’annonce des mauvais chiffres de la croissance coréenne au T1, et s’est prolongé ces derniers jours suite aux commentaires négatifs du Président américain sur l’éventualité d’un accord avec la Chine sur les sujets commerciaux, et à la détérioration des conditions géopolitiques, notamment en Corée du Nord. Le dollar s’échangeait, 30 minutes après l’ouverture le mardi 7 mai (lundi 6 mai chômé en Corée), à 1173,2 wons, plus bas niveau intra-day depuis janvier 2017. Le KOSPI, de son côté, s’est maintenu à un niveau relativement stable, regagnant partiellement, début mai, les 3% de perte de l’indice au cours de la 2<sup>e</sup> quinzaine d’avril. <a href="https://pulsenews.co.kr/view.php?year=2019&no=297439"><span style="text-decoration: underline;">Pulse</span></a> ; <a href="http://www.koreaherald.com/view.php?ud=20190501000214"><span style="text-decoration: underline;">Korea Herald</span></a></p>
<p style="text-align: justify;"><em>2. Entreprises</em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: right;" title="Samsung" src="/Articles/e0d2f616-d0e2-4bd1-88ce-ef8980f3357c/images/c547e525-a41b-405e-b2af-190ed0c101f6" alt="Samsung" width="254" height="233" /></strong></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Samsung repousse la présentation de son nouveau produit phare. </strong>Suite à des problèmes techniques, Samsung s’est vu contraint de repousser à une date ultérieure la présentation officielle de son nouveau produit, le Galaxy Fold, qui devait avoir lieu à Hong Kong et Shanghaï fin avril. De nombreux médias américains, spécialisés dans l’IT, ont en effet déclaré que l’écran de leurs versions d’essai s’était cassé durant les premiers jours d’utilisation. Après avoir expliqué que le problème ne provenait pas de l’appareil mais d’une mauvaise utilisation, Samsung a finalement dû prendre le problème au sérieux, et repousser la date de sortie du Galaxy Fold malgré les nombreuses précommandes déjà enregistrées. Après le succès des ventes du Galaxy S10, ce revers intervient à un mauvais moment pour Samsung actuellement en plein déploiement de son offre 5G. <a href="http://www.koreaittimes.com/news/articleView.html?idxno=90408"><span style="text-decoration: underline;">Korea IT Times</span></a> ; <a href="http://www.koreaherald.com/view.php?ud=20190422000501&kr=1"><span style="text-decoration: underline;">Korea Herald</span></a> ; <a href="https://www.reuters.com/article/us-samsung-elec-fold/samsung-elec-says-no-anticipated-shipping-date-yet-for-galaxy-fold-idUSKCN1SD0NJ"><span style="text-decoration: underline;">Reuters</span></a></p>
<p> </p>
<div class="focus">
<p>Les informations présentées dans cette revue d'actualité bimensuelle sont identifiées par le <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Ressources/pays/japon"><span style="color: #15c7d2;">SER de Tokyo et le SE de Séoul</span></a>. Elles n'ont aucune vocation d'exhaustivité. Les avis exprimés sont les résumés des articles sources.</p>
<p><span style="color: #15c7d2;"><a href="https://twitter.com/FRTreasuryJAPAN">Vous pouvez aussi suivre le SER de Tokyo sur Twitter</a>.</span></p>
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<p> </p>59e6f62e-23d1-45d8-a831-d826d05d8d3bActualités économiques Japon & Corée - Semaines du 31 décembre 2018 et du 7 janvier 2019 La taxe de 1 000 yens (8€) est entrée en vigueur le 7 janvier 2019 pour tous les billets d’avion et de bateaux au départ du Japon. Des exemptions existent et concernent uniquement les voyageurs en transit pour moins de vingt-quatre heures, les passagers en escale par mauvais temps, et les enfants de moins de deux ans. 2019-01-21T00:00:00+01:00<p align="center"><em><strong> BREVES BIMENSUELLES</strong></em></p>
<p align="center"><em><strong>JAPON COREE </strong></em></p>
<p align="center"><strong>Semaines du 31 décembre 2018 et du 7 janvier 2019 </strong></p>
<p align="center"><strong> <img class="marge" src="/Articles/59e6f62e-23d1-45d8-a831-d826d05d8d3b/images/27f846f2-03ee-405f-b1b7-640f9474196a" alt="Drapeaux" width="244" height="92" /></strong></p>
<div>
<p><strong><em>Sommaire</em></strong></p>
</div>
<p> </p>
<div class="focus">
<h6><strong>Japon</strong></h6>
<ol>
<li><em><strong>Evolutions macroéconomiques</strong></em></li>
<li><em><strong>Entreprises<span style="text-decoration: underline;"><br /></span></strong></em></li>
</ol>
<h6><strong>Corée</strong></h6>
<ol>
<li><em><strong>Evolutions macroéconomiques</strong></em></li>
<li><em><strong>Entreprises</strong></em></li>
</ol>
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<h4><strong>Japon</strong></h4>
<p><em>1. Evolutions macroéconomiques</em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>La taxe de 1 000 yens (8€) est entrée en vigueur le 7 janvier 2019 pour tou</strong><img class="marge" style="float: right;" title="Sayonara Tax" src="/Articles/59e6f62e-23d1-45d8-a831-d826d05d8d3b/images/c07f95e7-89ed-4866-bc9f-2e4c4c849c19" alt="Sayonara Tax" width="372" height="209" /><strong>s les billets d’avion et de bateaux au départ du Japon. </strong>Des exemptions existent et concernent uniquement les voyageurs en transit pour moins de vingt-quatre heures, les passagers en escale par mauvais temps, et les enfants de moins de deux ans. Les ambassadeurs et les invités du gouvernement sont également dispensés de la taxe. Les billets délivrés avant la date de mise en application ne sont pas concernés. Le gouvernement espère, grâce à cette « Sayonara Tax », récolter au moins 50 milliards de yens, soit environ 400 millions d’euros pour l’année fiscale 2019. Les recettes seront utilisées pour améliorer les procédures d’immigration et l’accueil des étrangers, dans un contexte de forte progression du tourisme, avec plus de 30 millions de visiteurs accueillis au Japon en 2018. <a href="https://asia.nikkei.com/Politics/Japan-s-9-departure-tax-goes-into-effect"><span style="text-decoration: underline;">Asian Nikkei Review </span></a>; <a href="https://www.japantimes.co.jp/news/2019/01/07/national/japan-begins-collecting-%c2%a51000-departure-tax-fund-inbound-tourism-promotion-plan/#.XDQ91CA9jct"><span style="text-decoration: underline;">Japan Times</span></a></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: left;" src="/Articles/59e6f62e-23d1-45d8-a831-d826d05d8d3b/images/35f5d80b-8531-427f-8ede-2a57bf578fea" alt="Yen surge" width="352" height="197" />Le 3 janvier 2019, à 7h30 du matin le yen s’est apprécié de 3% par rapport au dollar en seulement quelques minutes.</strong> Dans le milieu financier, un tel mouvement est couramment décrit comme un « <em>flash event</em>». Cependant, à la différence des épisodes similaires survenus dans le passé, le mouvement ne s’est pas limité à une seule paire de devises et a également provoqué la dépréciation soudaine du dollar australien (-8%) et de la lira turque (-7%) par rapport au yen. Parmi les potentielles explications, ont été cités la faible liquidité (jour férié au Japon, créneau horaire entre la fermeture des marchés américains et l’ouverture des marchés japonais) ; des opérations de trading à haute fréquence (ordres électroniques massifs ou algotrading) ainsi que l’avertissement sur les résultats d’Apple qui a été un facteur de repli des investisseurs sur des valeurs refuges, dont fait partie le yen. <a href="https://www.ft.com/content/45d3807a-0f5b-11e9-a3aa-118c761d2745"><span style="text-decoration: underline;">Financial Times</span></a> ; <a href="https://www.bloomberg.com/news/articles/2019-01-06/clue-to-solve-flash-crash-mystery-in-yen-seen-in-exchange-data"><span style="text-decoration: underline;">Bloomberg</span></a></p>
<p style="text-align: justify;"><em><em>2. Entreprises</em></em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Nomura Holdings Inc. adopte le salaire au mérite pour ses employés japonais du département Nomura Securities Co. spécialisé dans le courtage en valeurs mobilières. </strong>Contrairement à la majorité des entreprises de l’archipel, Nomura veut mettre <img class="marge" style="float: right;" title="Nomura" src="/Articles/59e6f62e-23d1-45d8-a831-d826d05d8d3b/images/9cbb8f2d-2cc8-4a3b-9cfc-f83f4666681d" alt="Nomura" width="383" height="204" />en place un système de rémunération au mérite, et donc indexé sur la performance des employés et non sur leur ancienneté comme c’est le cas traditionnellement. Ce changement de politique interne prendra effet à partir d’avril 2020 et devrait être apprécié par le gouvernement, déterminé à rendre plus flexible le marché du travail et permettre l’augmentation des salaires afin de stimuler l’inflation. Pour rappel, la banque Nomura avait repris certaines activités de Lehman Brothers et est actuellement dans une stratégie de réduction des coûts et des effectifs à l’international. <a href="https://www.lesechos.fr/finance-marches/banque-assurances/0600475136538-au-japon-nomura-adopte-le-salaire-au-merite-2234607.php"><span style="text-decoration: underline;">Les Echos</span></a> ; <a href="https://finance.yahoo.com/news/nomura-introduce-merit-based-pay-074232076.html"><span style="text-decoration: underline;">Yahoo Finance</span></a></p>
<h4>Corée</h4>
<p align="left"><em>1</em><em>. Evolutions macroéconomiques et financières </em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: left;" src="/Articles/59e6f62e-23d1-45d8-a831-d826d05d8d3b/images/80b4aaff-9157-414a-9676-60d891c83dc2" alt="Corée exportations" width="340" height="199" />Les exportations coréennes en valeur ont progressé de 5,5% en 2018, ce qui permet à la Corée du Sud de passer pour la première fo</strong><strong>is la barre des 600Mds$ d’exportation (605,5Mds$).</strong> Les exportations ont été tirées à la hausse par les secteurs des semi-conducteurs, comptant pour 126,7Mds$ des exportations en 2018, en hausse de 29,4% par rapport à l’année précédente. Sur les 11 premiers mois de 2018, la Chine (avec 150 Mds$ d’exportations) était le premier pays client de la Corée du Sud, devant les Etats-Unis (2<sup>e</sup>, 66 Mds$), le Vietnam (3<sup>e</sup>, 44,5Mds$), Hong Kong (4<sup>e</sup>, 43Mds$) et le Japon (5<sup>e</sup>, 28Mds$). Pour ce qui concerne les importations, elles ont augmenté de 11,8 % sur l’année 2018, pour atteindre 535,8 Mds$. Ce sont essentiellement les matières premières (+23%) et les hydrocarbures qui sont à l’origine de cette hausse. Sur les 11 premiers mois, la Chine était le premier fournisseur de la Corée du Sud (97 Mds$) devant les Etats-Unis (2<sup>e</sup>, 53Mds$) et le Japon (3<sup>e</sup>, 50 Mds$). Au total, le solde commercial coréen demeure largement excédentaire à 70,5 Mds$, mais se contracte de 26 %, à cause des importations d’hydrocarbures. <a href="http://english.motie.go.kr/en/pc/pressreleases/bbs/bbsView.do?bbs_seq_n=688&bbs_cd_n=2&currentPage=1&search_key_n=&search_val_v=&cate_n"><span style="text-decoration: underline;">MOTIE</span></a> </p>
<p style="text-align: justify;"><em>2. Entreprises</em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Samsung Electronics reste leader mondial dans le marché des semi-con</strong><img class="marge" style="float: right;" title="Samsung" src="/Articles/59e6f62e-23d1-45d8-a831-d826d05d8d3b/images/9a3251b0-2d7d-4431-bb39-37058fe95ec8" alt="Samsung" width="304" height="202" /><strong>ducteurs en 2018.</strong> Sur un marché en croissance rapide (13 % sur l’année, 476 Mds$), le groupe tire son épingle du jeu avec une hausse de 27 % de ses revenus dans le secteur (76 Md USD en 2018), soit 16 % des parts de marché totales. L’entreprise profite de l’essor du marché de la mémoire vive dynamique (DRAM), qui représente aujourd’hui plus d’un tiers du marché total des semi-conducteurs. SK Hynix consolide sa place de 3e mondial derrière l’américain Intel, avec une hausse de 38 % de ses revenus dans le secteur (36 Md USD, 7,6 % du marché). <a href="https://pulsenews.co.kr/view.php?sc=30800018&year=2019&no=14148"><span style="text-decoration: underline;">Pulse</span></a><em> ; </em><a href="https://www.twst.com/update/gartner-inc-gartner-says-worldwide-semiconductor-revenue-grew-13-4-percent-in-2018-increase-driven-by-memory-market/"><u>The Wall Str</u><u>eet Transcript</u></a></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Les fabricants coréens de batteries pour véhicules électriques investissent massivement sur un marché en forte croissance. </strong>En 2017, LG Chem, le premier producteur coréen de batteries pour véhicules électriques avait investi un montant total de 2,7Mds$. Fin 2018, l’entreprise a annoncé qu’elle comptait investir 1,9Mds$ supplémentaires d’ici 2023 pour construire une usine en Chine, et 580M$ pour développer son usine en Pologne. SK Innovation et Samsung SDI, les deux autres leaders coréens du secteur ont également annoncé des plans d’investissement massifs afin de faire face à la croissance du marché mondial des véhicules électriques. Selon les études menées par le cabinet d’étude SNE Research, le marché des véhicules électriques devrait représenter 22 millions d’unités d’ici 2025 contre 6,1 aujourd’hui. SK Innovation souhaite, par exemple, multiplier sa capacité de production par 12 pour atteindre 55 GWh d’ici 2022. Les acteurs coréens doivent cependant faire face à la concurrence féroce du japonais Panasonic, leader mondial du secteur, ainsi que des entreprises chinoises CATL et BYD sur un marché très concurrentiel, où la capacité de production est l’un des facteurs majeurs de compétitivité. <a href="https://en.yna.co.kr/view/AEN20190110002300320?section=economy/industy"><span style="text-decoration: underline;">Yonhap</span></a></p>
<p> </p>
<div class="focus">
<p>Les informations présentées dans cette revue d'actualité bimensuelle sont identifiées par le <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Ressources/pays/japon"><span style="color: #15c7d2;">SER de Tokyo et le SE de Séoul</span></a>. Elles n'ont aucune vocation d'exhaustivité. Les avis exprimés sont les résumés des articles sources.</p>
<p><span style="color: #15c7d2;"><a href="https://twitter.com/FRTreasuryJAPAN">Vous pouvez aussi suivre le SER de Tokyo sur Twitter</a>.</span></p>
</div>
<p> </p>a130dbf4-ca5e-4d51-b188-25c366847484Brèves de l’ASEAN semaine 41 (2017)Le Chef du Service économique régional pour l’ASEANA Singapour, le 13 octobre 2017Rédigé par : Pôle macroéconomiqueContributions : SE de Bangkok, SE d’Hanoï, SE de Jakarta, SE de Kuala Lumpur, SE de Manille, SE de Rangoun, SE de Phnom Penh et Antenne de VientianeFaits saillants ► Levée du « drapeau rouge » infligé en juin 2015 par l’OACI à la Thaïlande ► Signature d’un partenariat stratégique entre Air France et Vietnam Airlines ► Renouvellement des exemptions fiscales pour Samsung au VietnamIndicateurs conjoncturelsPaysIndicateurPériodeValeur / Variation/Période précédenteCommentairesSingapourPIB(première estimation)T3+4,6%en g.a.↑+2,9%Cf. Brèves Singapour ci-dessousPhilippinesExportationsAoût+9,3% en g.a.↓+11,0%Les exportations ont atteint 5,51 Mds USD en août. Les exportations vers l’ASEAN, qui représentent 16% des exportations totales, augmentent de 14% ; celles vers l’Union européenne (14% du total) augmentent de 31%. Les importations augmentent de 10,5% à 7,92 2017-10-19T00:00:00+02:00<h6><em>Le Chef du Service économique régional pour l’ASEAN</em><br /><em>A Singapour, le 13 octobre 2017</em><br /><em>Rédigé par : Pôle macroéconomique</em><br /><em>Contributions : SE de Bangkok, SE d’Hanoï, SE de Jakarta, SE de Kuala Lumpur, SE de Manille, SE de Rangoun, SE de Phnom Penh et Antenne de Vientiane</em></h6>
<blockquote>
<p><strong>Faits saillants</strong></p>
</blockquote>
<p><strong> ► Levée du « drapeau rouge » infligé en juin 2015 par l’OACI à la Thaïlande </strong></p>
<p><strong> ► Signature d’un partenariat stratégique entre Air France et Vietnam Airlines</strong></p>
<p><strong> ► Renouvellement des exemptions fiscales pour Samsung au Vietnam</strong></p>
<blockquote>
<p><strong>Indicateurs conjoncturels</strong></p>
</blockquote>
<table style="width: 1198px; border-color: #2e9afe;">
<tbody>
<tr style="height: 13px;">
<td style="width: 108px; height: 13px; text-align: center;">
<h6><strong>Pays</strong></h6>
</td>
<td style="width: 121px; height: 13px; text-align: center;">
<h6><strong>Indicateur</strong></h6>
</td>
<td style="width: 106px; height: 13px; text-align: center;">
<h6><strong>Période</strong></h6>
</td>
<td style="width: 163px; height: 13px; text-align: center;">
<h6><strong>Valeur / Variation<br /></strong></h6>
</td>
<td style="width: 181px; height: 13px; text-align: center;">
<h6><strong>/Période précédente<br /></strong></h6>
</td>
<td style="width: 517px; height: 13px; text-align: center;">
<h6><strong>Commentaires</strong></h6>
</td>
</tr>
<tr style="height: 71px;">
<td style="width: 108px; height: 71px; text-align: center;"><strong>Singapour</strong></td>
<td style="width: 121px; height: 71px; text-align: center;">
<p>PIB</p>
<p>(première estimation)</p>
</td>
<td style="width: 106px; height: 71px; text-align: center;">T3</td>
<td style="width: 163px; height: 71px; text-align: center;">+4,6%<br />en g.a.</td>
<td style="width: 181px; height: 71px; text-align: center;">
<p align="center">↑</p>
<em>+2,9%</em></td>
<td style="width: 517px; height: 71px;"><em>Cf. Brèves Singapour ci-dessous</em></td>
</tr>
<tr style="height: 38px;">
<td style="width: 108px; height: 38px; text-align: center;"><strong>Philippines</strong></td>
<td style="width: 121px; height: 38px; text-align: center;">Exportations</td>
<td style="width: 106px; height: 38px; text-align: center;">Août</td>
<td style="width: 163px; height: 38px; text-align: center;">+9,3%<br /> en g.a.</td>
<td style="width: 181px; height: 38px; text-align: center;">
<p align="center">↓</p>
<em>+11,0%</em></td>
<td style="width: 517px; height: 38px;">Les exportations ont atteint 5,51 Mds USD en août. Les exportations vers l’ASEAN, qui représentent 16% des exportations totales, augmentent de 14% ; celles vers l’Union européenne (14% du total) augmentent de 31%. Les importations augmentent de 10,5% à 7,92 Mds USD, la Chine étant toujours le premier fournisseur (17% des importations totales).</td>
</tr>
</tbody>
</table>
<blockquote>
<p align="center"> <strong>Région</strong></p>
</blockquote>
<div>
<ul type="square">
<li><strong>Lors de la 23<sup>e</sup> réunion des ministres des Transports de l’ASEAN, les dirigeants ont exprimé leur souhait d’améliorer la connectivité en mobilisant les différents secteurs des transports. </strong>Plusieurs accords ont été signés pour libéraliser les services aériens et faciliter l’immigration aux frontières terrestres. Une négociation est également en cours avec l’Union européenne pour faciliter l’accès des compagnies aériennes aux deux zones. <strong> </strong>Les pays membres entendent également porter plus loin la création de marchés uniques aériens et maritimes en poursuivant l’ouverture de nouvelles voies navigables ou terrestres tels qu’avec le TGV entre Kuala Lumpur et Singapour. Le Ministre singapourien a par ailleurs encouragé ses voisins à ratifier l’accord sur la facilitation des flux de biens en transit.</li>
</ul>
<ul type="square">
<li><img src="/Articles/a130dbf4-ca5e-4d51-b188-25c366847484/images/d7dfb98f-9122-4bf0-ab2e-bf83f01d563f" alt="pmi" width="344" height="205" align="left" hspace="12" /><strong>L’indice PMI de l’ASEAN a légèrement baissé en septembre pour s’établir à 50,3 pts (50,4 pts en août). </strong>Les PMI du Vietnam et de la Thaïlande enregistrent la plus forte progression à 53,3 (+1,5pt) et 50,3 (+0,8pt) respectivement. Seules la Birmanie, la Malaisie sont en-dessous de 50 pts, signalant une contraction de l’activité manufacturière. Le PMI manufacturier de Singapour atteint 52, son plus haut niveau depuis avril 2011. Les économies de l’ASEAN, Singapour en particulier, bénéficient de la résilience de la croissance chinoise et du dynamisme économique des Etats-Unis et de la zone euro. La cité-Etat enregistre également une progression de +0,5 pts de son PMI global qui atteint 53,7.<em>*Etabli par le Singapore Institute of Purchasing and Materials Management</em></li>
</ul>
<p align="right"><em> </em></p>
<p><em> </em></p>
</div>
<div>
<ul type="square">
<li><strong>Le Fonds monétaire international révise à la hausse ses prévisions de croissance du PIB pour l’ASEAN-5, à 5,2% en 2017 </strong>(+0,2 pdp par rapport aux prévisions d’avril), tirée notamment par le dynamisme des demandes extérieures chinoise et européenne. Parmi les facteurs de risque, le FMI signale en particulier l’importance de la croissance du crédit ainsi que la persistance d’un déficit d’infrastructures dans la région.</li>
</ul>
<div align="center">
<table style="width: 602px; height: 715px;" border="0" cellspacing="0" cellpadding="0">
<tbody>
<tr style="height: 50px;">
<td style="width: 120px; height: 50px;" valign="bottom" nowrap="nowrap"> </td>
<td style="width: 234px; height: 50px;" colspan="2" nowrap="nowrap">
<h6 align="center"><strong>2017</strong></h6>
</td>
<td style="width: 245px; height: 50px;" colspan="2" nowrap="nowrap">
<h6 align="center"><strong>2018</strong></h6>
</td>
</tr>
<tr style="height: 71px;">
<td style="width: 120px; height: 71px;" valign="bottom" nowrap="nowrap"> </td>
<td style="width: 127px; height: 71px;">
<p align="center"><strong>Prév. octobre 2017</strong></p>
</td>
<td style="width: 107px; height: 71px;">
<p align="center"><strong>Corr. /avril 2017</strong></p>
</td>
<td style="width: 135px; height: 71px;">
<p align="center"><strong>Prév. octobre 2017</strong></p>
</td>
<td style="width: 110px; height: 71px;">
<p align="center"><strong>Corr./ avril 2017</strong></p>
</td>
</tr>
<tr style="height: 50px;">
<td style="width: 120px; height: 50px;" nowrap="nowrap">
<p><strong>Birmanie </strong></p>
</td>
<td style="width: 127px; height: 50px;" nowrap="nowrap">
<p align="center">7,2</p>
</td>
<td style="width: 107px; height: 50px;" nowrap="nowrap">
<p align="center">-0,3</p>
</td>
<td style="width: 135px; height: 50px;" nowrap="nowrap">
<p align="center">7,6</p>
</td>
<td style="width: 110px; height: 50px;" nowrap="nowrap">
<p align="center">0</p>
</td>
</tr>
<tr style="height: 50px;">
<td style="width: 120px; height: 50px;" nowrap="nowrap">
<p><strong>Brunei </strong></p>
</td>
<td style="width: 127px; height: 50px;" nowrap="nowrap">
<p align="center">-1,3</p>
</td>
<td style="width: 107px; height: 50px;" nowrap="nowrap">
<p align="center">0</p>
</td>
<td style="width: 135px; height: 50px;" nowrap="nowrap">
<p align="center">0,6</p>
</td>
<td style="width: 110px; height: 50px;" nowrap="nowrap">
<p align="center">-0,1</p>
</td>
</tr>
<tr style="height: 50px;">
<td style="width: 120px; height: 50px;" nowrap="nowrap">
<p><strong>Cambodge </strong></p>
</td>
<td style="width: 127px; height: 50px;" nowrap="nowrap">
<p align="center">6,9</p>
</td>
<td style="width: 107px; height: 50px;" nowrap="nowrap">
<p align="center">0</p>
</td>
<td style="width: 135px; height: 50px;" nowrap="nowrap">
<p align="center">6,8</p>
</td>
<td style="width: 110px; height: 50px;" nowrap="nowrap">
<p align="center">-</p>
</td>
</tr>
<tr style="height: 50px;">
<td style="width: 120px; height: 50px;" nowrap="nowrap">
<p><strong>Indonésie </strong></p>
</td>
<td style="width: 127px; height: 50px;" nowrap="nowrap">
<p align="center">5,2</p>
</td>
<td style="width: 107px; height: 50px;" nowrap="nowrap">
<p align="center">0,1</p>
</td>
<td style="width: 135px; height: 50px;" nowrap="nowrap">
<p align="center">5,3</p>
</td>
<td style="width: 110px; height: 50px;" nowrap="nowrap">
<p align="center">-</p>
</td>
</tr>
<tr style="height: 50px;">
<td style="width: 120px; height: 50px;" nowrap="nowrap">
<p><strong>Laos </strong></p>
</td>
<td style="width: 127px; height: 50px;" nowrap="nowrap">
<p align="center">6,9</p>
</td>
<td style="width: 107px; height: 50px;" nowrap="nowrap">
<p align="center">0,1</p>
</td>
<td style="width: 135px; height: 50px;" nowrap="nowrap">
<p align="center">6,9</p>
</td>
<td style="width: 110px; height: 50px;" nowrap="nowrap">
<p align="center">0,2</p>
</td>
</tr>
<tr style="height: 50px;">
<td style="width: 120px; height: 50px;" nowrap="nowrap">
<p><strong>Malaisie </strong></p>
</td>
<td style="width: 127px; height: 50px;" nowrap="nowrap">
<p align="center">5,4</p>
</td>
<td style="width: 107px; height: 50px;" nowrap="nowrap">
<p align="center">0,9</p>
</td>
<td style="width: 135px; height: 50px;" nowrap="nowrap">
<p align="center">4,8</p>
</td>
<td style="width: 110px; height: 50px;" nowrap="nowrap">
<p align="center">0,1</p>
</td>
</tr>
<tr style="height: 50px;">
<td style="width: 120px; height: 50px;" nowrap="nowrap">
<p><strong>Philippines </strong></p>
</td>
<td style="width: 127px; height: 50px;" nowrap="nowrap">
<p align="center">6,6</p>
</td>
<td style="width: 107px; height: 50px;" nowrap="nowrap">
<p align="center">-0,2</p>
</td>
<td style="width: 135px; height: 50px;" nowrap="nowrap">
<p align="center">6,7</p>
</td>
<td style="width: 110px; height: 50px;" nowrap="nowrap">
<p align="center">-0,2</p>
</td>
</tr>
<tr style="height: 50px;">
<td style="width: 120px; height: 50px;" nowrap="nowrap">
<p><strong>Singapour </strong></p>
</td>
<td style="width: 127px; height: 50px;" nowrap="nowrap">
<p align="center">2,5</p>
</td>
<td style="width: 107px; height: 50px;" nowrap="nowrap">
<p align="center">0,3</p>
</td>
<td style="width: 135px; height: 50px;" nowrap="nowrap">
<p align="center">2,6</p>
</td>
<td style="width: 110px; height: 50px;" nowrap="nowrap">
<p align="center">-</p>
</td>
</tr>
<tr style="height: 50px;">
<td style="width: 120px; height: 50px;" nowrap="nowrap">
<p><strong>Thaïlande </strong></p>
</td>
<td style="width: 127px; height: 50px;" nowrap="nowrap">
<p align="center">3,7</p>
</td>
<td style="width: 107px; height: 50px;" nowrap="nowrap">
<p align="center">0,7</p>
</td>
<td style="width: 135px; height: 50px;" nowrap="nowrap">
<p align="center">3,5</p>
</td>
<td style="width: 110px; height: 50px;" nowrap="nowrap">
<p align="center">0,2</p>
</td>
</tr>
<tr style="height: 50px;">
<td style="width: 120px; height: 50px;" nowrap="nowrap">
<p><strong>Vietnam </strong></p>
</td>
<td style="width: 127px; height: 50px;" nowrap="nowrap">
<p align="center">6,3</p>
</td>
<td style="width: 107px; height: 50px;" nowrap="nowrap">
<p align="center">-0,2</p>
</td>
<td style="width: 135px; height: 50px;" nowrap="nowrap">
<p align="center">6,3</p>
</td>
<td style="width: 110px; height: 50px;" nowrap="nowrap">
<p align="center">-</p>
</td>
</tr>
<tr style="height: 32px;">
<td style="width: 120px; height: 32px;" nowrap="nowrap">
<p><strong>ASEAN*</strong></p>
</td>
<td style="width: 127px; height: 32px;" nowrap="nowrap">
<p align="center"><strong>5,2</strong></p>
</td>
<td style="width: 107px; height: 32px;" nowrap="nowrap">
<p align="center"><strong>0,2</strong></p>
</td>
<td style="width: 135px; height: 32px;" nowrap="nowrap">
<p align="center"><strong>5,2</strong></p>
</td>
<td style="width: 110px; height: 32px;" nowrap="nowrap">
<p align="center"><strong>-<br /></strong></p>
</td>
</tr>
</tbody>
</table>
</div>
<p align="center"><em>Source: World Economic Outlook (FMI); *Indonésie, Malaisie, Philippines, Thailande et Vietnam</em></p>
</div>
<div>
<blockquote>
<p align="center"><strong>Thaïlande</strong></p>
</blockquote>
</div>
<ul type="square">
<li><strong>L'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI) a levé le « drapeau rouge » infligé en juin 2015 à la</strong> <strong>Thaïlande, témoignant de la non-conformité aux standards internationaux</strong>. Grâce notamment à l’appui d’experts internationaux, dont ceux de la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) française, l’Autorité thaïlandaise d’aviation civile (CAAT) a modifié profondément la réglementation nationale et a engagé le processus de « re-certification » des compagnies aériennes. La <em>Federal Aviation Administration</em> des États-Unis (FAA) va de son côté pouvoir lancer son propre processus d’examen des progrès réalisés afin de permettre, le cas échéant, aux compagnies thaïlandaises de lancer de nouvelles liaisons vers les États-Unis.</li>
</ul>
<ul type="square">
<li><strong>Le ministère du Tourisme a révisé à la baisse les prévisions d’arrivées de touristes étrangers en Thaïlande de 35 millions à 33 – 34 millions en 2017</strong>. Le pays avait accueilli un record de 32,6 millions de touristes en 2016, dont près de 30% de touristes chinois. Le secteur touristique représente environ 12% du PIB thaïlandais.</li>
</ul>
<blockquote>
<p align="center"><strong>Vietnam</strong></p>
</blockquote>
<ul type="square">
<li><strong>Air France et Vietnam Airlines ont annoncé mardi la signature d’un partenariat stratégique, prévoyant la création d’une joint-venture au 1<sup>er</sup> novembre</strong>. Le partenariat vise à coordonner les offres et services des deux compagnies et à renforcer la connectivité entre le Vietnam, la France et plusieurs destinations européennes à partir de Hanoi-Noi Bai, Ho Chi Minh-Ville-Tan Son Nhat et Paris-Charles de Gaulle. Vietnam Airlines et Air France avaient entamé un partenariat en partage de codes en 2010.</li>
</ul>
<ul type="square">
<li><strong>A l’occasion de la visite du PDG de Samsung au Vietnam, le gouvernement vietnamien s’est engagé à renouveler les exemptions fiscales dont bénéficie l’entreprise coréenne.</strong> En 10 ans de présence au Vietnam, Samsung a investi près de 17 Mds USD (six usines, 137 000 employés) et représente plus de 20% des exportations annuelles du pays (50 Mds USD).</li>
</ul>
<ul type="square">
<li><strong>L’entreprise française Olmix </strong><strong>spécialisée dans la chimie verte et les biotechnologies a inauguré le 10 octobre sa nouvelle unité de production (2,4 M USD)</strong> en présence de l’ambassadeur de France au Vietnam, M. Lortholary. Située à Binh Duong dans le Sud du Vietnam, cette nouvelle usine permettra de produire localement des additifs naturels à base d’algue pour la nutrition animale.</li>
</ul>
<div>
<blockquote>
<p align="center"><strong>Singapour</strong></p>
</blockquote>
</div>
<ul type="square">
<li><strong>La première estimation de la croissance par le ministère du Commerce et de l’Industrie s’établie à 4,6% au T3 2017 en g.a., le plus fort taux depuis 2014. </strong>Ce dynamisme est dû au secteur manufacturier (+15,5% en g.a. et +23,1% en g.t.) porté essentiellement par l’électronique, mais aussi le biomédical et l’ingénierie de précision. Le secteur des services a augmenté de 2,6% alors que le secteur de la construction poursuit sa contraction (-6,3% en g.a.).</li>
</ul>
<ul type="square">
<li><strong>Le <em>Chief Technological Officer </em>d’Alibaba a annoncé le 11 octobre que le premier centre de R&D « Alibaba DAMO Academy » hors de Chine ouvrirait à Singapour début 2018. </strong>Le géant chinois a annoncé le programme Alibaba DAMO Academy qui correspond à un plan d'investissement de 15 Mds USD en R&D sur trois ans. Il doit permettre le développement de technologies dans plusieurs domaines cibles, notamment intelligence artificielle, cyber sécurité, fintechs, Internet des objets. En plus de deux laboratoires en Chine, six centres ouvriront dans quatre pays, à commencer par Singapour. La cité-Etat est centrale dans la stratégie de développement d’Alibaba en Asie du Sud-Est, comme en témoigne en particulier sa prise de participation majoritaire dans l’entreprise de e-commerce Lazada pour 1 Md USD en 2016.</li>
</ul>
<ul type="square">
<li><strong>Un consortium composé des banques OCBC, HSBC et MUFG et de l’autorité singapourienne de régulation du secteur des télécoms et des médias (IDMA) a annoncé avoir achevé la démonstration de faisabilité de l’utilisation de la technologie Blockchain dans le processus de vérification de l’identité des clients</strong> (<em>Know Your Customer</em>, KYC) des institutions financières, une première en Asie du Sud-Est. Outre une plus grande efficience opérationnelle et une réduction des coûts pour les établissements, le consortium estime que le recours à la technologie Blockchain va également permettre de renforcer la sécurité du processus et de lutter plus efficacement contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.</li>
</ul>
<div>
<blockquote>
<p align="center"><strong>Malaisie</strong></p>
</blockquote>
</div>
<ul type="square">
<li><strong>Siemens et sa filiale singapourienne ont créé un pré-consortium avec le groupe malaisien George Kent afin de participer aux appels d’offres de la LGV entre Kuala Lumpur et Singapour.</strong> La co-entreprise élaborera une offre conjointe d’ingénierie, de fourniture d’équipements, de financement et de construction en vue des appels d’offres attendus entre la fin 2017 et le début 2018.</li>
</ul>
<ul type="square">
<li><strong>Le ministère de l’Industrie et du commerce international a annoncé l’imposition provisoire de droits anti-dumping allant de 7,27% à 111,61% sur les produits en acier inoxydable laminés à froid en provenance de la Chine, la Corée du Sud, Taïwan et la Thaïlande.</strong> Cette mesure, prévue pour durer jusqu’à trois mois, s’ajoute à d’autres droits appliqués par ailleurs sur le marché de l’acier et s’inscrit dans le cadre d’une enquête préliminaire sur les pratiques anti-dumping. Elle fait suite à l’instruction d’une plainte d’une filiale espagnole en Malaisie concernant des pratiques de concurrence déloyale des producteurs de ces pays. Cette mesure reste controversée, certains acteurs en aval de la chaîne de production voyant leurs coûts de production augmenter.</li>
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<p align="center"><strong>Philippines</strong></p>
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<li><strong>Le montant des flux IDE entrants a atteint son plus faible niveau en 13 mois en juillet, à 307 M USD, soit une baisse de 37,9% en g.a.</strong> Selon le Président de la Chambre européenne de commerce aux Philippines, les investisseurs étrangers préfèreraient suspendre leurs opérations dans le pays pour des raisons sécuritaires, notamment le conflit à Marawi et la guerre contre la drogue de l’administration Duterte. Pour le Président de l’Organisation japonaise pour le commerce extérieur, les investisseurs seraient plutôt découragés par des facteurs plus structurels, en particulier le manque d’infrastructures, d’employés qualifiés et la difficulté d’approvisionnement. Les flux entrants d’IDE dans le pays avaient atteint un niveau record de plus de 8 Mds USD en 2016.</li>
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<p align="center"><strong>Indonésie</strong></p>
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<li><strong>L’Indonésie a adhéré au Protocole de Madrid et devient ainsi le 100<sup>ème</sup> membre du Système de Madrid, le système international de protection des marques.</strong> Cette adhésion va permettre aux entreprises indonésiennes de protéger plus simplement leurs marques à l’étranger et inversement aux entreprises étrangères de protéger plus simplement les leurs en Indonésie. Le protocole entrera en vigueur en Indonésie le 2 janvier 2018.</li>
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<p align="center"><strong>Cambodge</strong></p>
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<li><strong>Le ministère du Travail a annoncé avoir négocié un accord avec les organisations professionnelles du secteur du textile pour une augmentation du salaire mensuel de 11%. </strong>Cette hausse fera passer le salaire mensuel de 153 à 170 USD à partir de janvier 2018. Pour rappel, le secteur du textile est le premier employeur du Cambodge avec plus de 700 000 ouvriers.</li>
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<p align="center"><strong>Laos</strong></p>
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<li><strong>La collecte d’impôts dans les Zones économiques spéciales (ZES) sur les six premiers mois de l’année est de 752 000 USD</strong>, soit 10% des objectifs de collecte du gouvernement, fixés à 7,34 M USD pour 2017. Le Laos compte 12 ZES qui accueillent plus de 350 entreprises étrangères qui y ont investi un total de plus de 8 Mds USD.</li>
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