Trésor-Info - Publications de la direction générale du Trésor - presence-francaiseFlux de publication de la direction générale du Trésor - presence-francaiseFluxArticlesTag-presence-francaiseCopyright 20242021-04-30T00:00:00+02:00/favicon.pngDirection générale du Trésorhttps://localhost/sitepublic/contact@dgtresor.gouv.fr05f19eb1-2d98-40e9-a376-3ab99cb26d6dLa présence des entreprises françaises au NigériaLes implantations d’entreprises françaises reflètent mieux que nos exportations la réalité de notre présence au Nigéria2021-04-30T00:00:00+02:00<h5 style="text-align: justify;">Au cours des dix dernières années, les ventes françaises au Nigéria ont été divisées par 2,5 alors que la part de marché de la France passait de 5,76% en 2010 à 1,79% au premier semestre 2020. Les causes principales de ce recul sont d’une part les effets du faible rebond de croissance qui a suivi la crise économique de 2015, d’autre part la structure de nos exportations tirées par des secteurs dont le développement est plus dépendant de facteurs exogènes que de la compétitivité de nos entreprises. Une autre explication à cette forte érosion réside dans l’augmentation importante du nombre des filiales françaises au cours de la première moitié de la décennie écoulée dont certaines produisent aujourd’hui localement ce qu’elles exportaient en partie depuis la France</h5>
<h5 style="color: #333333;">Forte érosion de la part de marché française en 10 ans…</h5>
<p style="text-align: justify;"><span style="text-decoration: underline;"><strong>Des exportations françaises divisées par 2,5 … </strong></span></p>
<p style="text-align: justify;">Nos ventes sur le plus grand marché d’Afrique de l’Ouest ont continuellement régressé depuis 2010. Totalisant 1,6 Md EUR au début de la décennie, <strong>nos exportations ont fondu de 63% sur la période</strong> à un taux annuel moyen de -10,5%. Il s’est ensuivi une importante érosion de <strong>notre part de marché divisée par plus de trois</strong>, passant de 5,76% en 2010 à 1,95% en 2020, alors que nos principaux concurrents résistaient mieux.</p>
<p style="text-align: justify;">Sans surprise, compte tenu de la pandémie de COVID, <strong>l’année 2020 s’est achevée sur une nouvelle baisse de nos ventes (527 MEUR, -10,2%)</strong> toutefois moindre que celle anticipée au vu des résultats du premier semestre (192 MEUR soit -40,4%).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong><span style="text-decoration: underline;">…en raison de la crise de 2015 et de la dépendance de nos ventes au secteur pétrolier dont l’évolution est liée à des facteurs exogènes… </span></strong></p>
<p style="text-align: justify;">Principale explication de cette tendance, nos ventes de produits raffinés se sont fortement dépréciées entre 2014 et 2017, avant de se stabiliser à un niveau quatre fois moindre qu’au début de la décennie la crise économique de 2015, conséquence de la chute des prix du pétrole qui a lourdement touché le Nigéria et mis à l’arrêt de nombreux projets.</p>
<p style="text-align: justify;">Par ailleurs, en l’absence de grands contrats privés et publics, <strong>nos exportations souffrent d’un manque de diversification et demeurent trop dépendantes de facteurs exogènes</strong> (évolution du prix du baril et pour les produits pétroliers raffinés, appels d’offre d’ONG pour les produits pharmaceutiques et équipements de santé qui ne profitent pas systématiquement à des entreprises françaises, cours des produits agricoles), quelle que puisse être la compétitivité de nos entreprises.</p>
<p style="text-align: justify;">Selon les exercices, ces trois postes représentent entre 50% et 75% de nos livraisons d’où les très fortes amplitudes constatées d’une année sur l’autre. A titre d’exemple, en 10 ans le montant de nos livraisons de produits pétroliers raffinés a été divisé par 10, celui des produits agricoles par quatre alors que pour la seule période 2017-2019 les exportations françaises de produits pharmaceutiques en provenance de France étaient dix fois inférieures à celles enregistrées au début de la décennie.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong><span style="text-decoration: underline;"> </span><span style="text-decoration: underline;">…alors que nos principaux concurrents semblent mieux résister aux assauts de la Chine.</span></strong></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>La grande gagnante de cette érosion est la Chine</strong> dont la part de marché est passée de 18% à 27% en dix ans. Face à cette déferlante, nos principaux concurrents semblent avoir un peu mieux résisté avec des érosions marginales pour les Pays Bas et l’Italie, un peu plus fortes pour l’Allemagne et surtout les Etats-Unis dont la part de marché s’est presque réduite de moitié à 10,2%.</p>
<h5 style="color: #333333;">… mais doublement de notre stock d’IDE depuis 2010.</h5>
<p style="text-align: justify;">Autre raison pouvant expliquer en partie la baisse constante des exportations françaises au cours de la décennie écoulée, la forte progression de <strong>notre stock d’IDE qui à 9,7 Mds EUR en 2019 a enregistré un doublement en dix ans</strong>. Parmi ces investisseurs, figurent plusieurs grands groupes qui se sont lancés dans la production locale (Lafarge, Schneider Electric, Air Liquide, Nexans, Vallourec, Sokoa Chairs et plus récemment Biogaran et Sanofi dans la pharmacie ou encore Danone dans les produits laitiers transformés) réduisant d’autant les achats de ces produits en France. Tous secteurs confondus, <strong>le Nigéria représente aujourd’hui près de 60% du stock d’investissement français en Afrique de l’Ouest</strong> et 17% du stock total sur le continent.</p>
<p style="text-align: justify;">La France recense ainsi actuellement au Nigéria une centaine d’entreprises employant un peu plus de 10 000 personnes contre 57 avec des effectifs de 7 000 personnes en 2010. Sans surprise, le secteur dominant reste celui des hydrocarbures (Total pour l’exploration, l’exploitation et la distribution, Seplat) et des activités dérivées (Schlumberger, Ponticelli, Technip FMC, SPIE OGS, DBN Vinci…) devant l’agroalimentaire (Pernod Ricard, Moët-Hennessy, Danone, Servair Newrest…), le secteur des transports (CMA-CGM, Bolloré, Air France) et les services (assurances, recrutement, conseil). Il convient également de souligner le développement des investissements français dans le secteur de la santé avec les arrivées récentes de Biogaran qui a racheté un laboratoire local et de Cerba après la reprise du réseau de laboratoires d’analyse du sud-africain Lancet. En revanche et à l’exception de deux sociétés de microfinance et de la Fintech, nous ne recensons aucune banque française au Nigéria.</p>
<p style="text-align: justify;">A signaler également, même si elles restent encore marginales, les initiatives de jeunes Français qui ont créé, avec succès, leurs start-ups au Nigéria.</p>6a60ff3a-3754-4431-b2c8-99ab05828e85Visite du Groupe d’amitié parlementaire bilatéral Cinq députés du groupe d’amitié parlementaire bilatéral ont effectué une mission officielle en Indonésie du 2 au 9 décembre. En marge des entretiens politiques, les députés sont allés à la rencontre des entreprises et entrepreneurs français avec l’appui du Service économique. Ils ont visité deux usines (L’Oréal et Danone), échangé avec le fondateur de la start-up Online Pajak et visité le chantier du premier pont métallique installé par la PME Matière à Surabaya.2019-12-11T00:00:00+01:00<p style="text-align: justify;"><strong>Le groupe d’amitié parlementaire France-Indonésie avait exprimé le souhait d’effectuer une mission mettant l’accent sur la présence économique française dans le pays</strong>. Six membres du groupe, dont son président, M. Raphaël Gérard, étaient en Indonésie du 2 au 9 décembre. Le Service Économique de l’Ambassade a donc organisé plusieurs séquences permettant aux députés d’aller à l’encontre des entreprises et entrepreneurs présents en Indonésie et de mieux connaître leurs activités et les opportunités et enjeux spécifiques à l’Indonésie.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>L’Indonésie accueille 180 filiales d’entreprises françaises, dont 34 des entreprises du CAC40. </strong>Au total ces entreprises emploient environ 50 000 personnes. L’Indonésie est un marché stratégique pour nombre de ces filiales qui y ont réalisé d’importants investissements et certaines occupent des positions de leaders sur leurs marchés respectifs à l’instar de L’Oréal, Danone, Axa ou Michelin. Les évolutions rapides dans des secteurs variés allant de la construction (grands projets et investissements croissants en infrastructures) au numérique (taux élevé de connexion à internet et dynamique écosystème de start-ups) ont aussi un potentiel que nos entreprises et entrepreneurs ont su exploiter. Afin de mesurer la diversité de la présence française, les députés ont eu l’opportunité de visiter les sites industriels de L’Oréal et de Danone, d’échanger avec le fondateur de la start-up Online Pajak et de visiter le chantier du premier pont métallique installé par la PME Matière à Surabaya.</p>
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<p>À la rencontre des multiples acteurs de la présence française : grands groupes, PME et entrepreneurs</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Le 2 décembre, le groupe d’amitié parlementaire et l’Ambassadeur ont visité l’usines de l’Oréal</strong> <strong>de Cikarang, la plus grande usine du groupe au monde. </strong>Cette visite a été l’occasion pour les équipes de L’Oréal d’exposer aux députés les opportunités offertes par le marché indonésien (261 millions d’habitants) et les mutations qu’il connaît (population jeune et connectée, participation accrue des femmes au marché du travail, réduction de la taille des ménages et hausse du revenu disponible). <strong>Les députés ont ensuite rencontré Charles Guinot, fondateur d’OnlinePajak, un exemple de succès d’entrepreneurs français en Indonésie. </strong>OnlinePajak est une application dont l’objectif est de faciliter la vie du contribuable indonésien, en lui permettant de préparer toutes ses déclarations d’impôts et de les payer en ligne. Créée en 2014, Onlinepajak collecte désormais 10 % de l’impôt en Indonésie. La start-up se développe à l’international et prépare une levée de fonds de 100 M USD (série C). Cette rencontre a permis aux députés de comprendre les enjeux et le potentiel du numérique en Indonésie.</p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="Visite de l'usine L'Oréal " src="/Articles/6a60ff3a-3754-4431-b2c8-99ab05828e85/images/00645d9f-bc7b-4535-bced-89501d342786" alt="Visite de l'usine L'Oréal " width="624" height="351" /></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Les membres du groupe d’amitié parlementaire, accompagnés de l’Ambassadeur se sont rendus à l’usine de Danone à Ciherang le lendemain. </strong>Danone produit 15 milliards de litre d’eau par an en Indonésie (40 % de part de marché), dont environ 2 milliards dans cette usine qui dessert l’agglomération de Jakarta. L’entreprise a ouvert 6 nouvelles usines en 2019 (trois sont détenues par des partenaires). La visite a également permis à Danone de présenter ses nombreuses activités de RSE, notamment en matière de recyclage du plastique. L’entreprise prévoit de de recycler l’équivalent 100 % de ses besoins en plastiques d’ici 2025.</p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="Visite usine Danone" src="/Articles/6a60ff3a-3754-4431-b2c8-99ab05828e85/images/93ba199d-bfb8-464e-a72a-ecb071ff6e48" alt="Visite usine Danone" width="621" height="349" /></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Enfin, le 9 décembre, les députés se sont rendus sur le chantier du premier pont de la PME Matière en Indonésie. </strong>Situé à Surabaya, ce pont utilisant la technologie Unibridge, est construit en coopération avec l’entreprise publique Wika suite à un accord signé à l’occasion de la visite de François Hollande en Indonésie en 2017. Matière est une PME auvergnate qui emploie 470 salariés en France et réalise 75 % de son chiffre d’affaires à l’export. A l’occasion de cette visite Matière et Wika ont signé deux lettres d’intention. La première concerne la fourniture de poutres Unibridge pour 2 portions surélevées de l’autoroute entre Padang et Pekanbaru (9,5 km). La seconde concerne l’exportation aux Philippines de poutres Unibridge produites en Indonésie sous licence dans une usine de Wika près de Jakarta.</p>
<p style="text-align: center;"> <img class="marge" title="Visite chantier Matière Wika " src="/Articles/6a60ff3a-3754-4431-b2c8-99ab05828e85/images/4007ba6d-4832-4208-b269-d1b92bb3bd4c" alt="Visite chantier Matière Wika " width="621" height="466" /></p>
<p style="text-align: center;"> <img class="marge" title="Signature LoI Matière Wika" src="/Articles/6a60ff3a-3754-4431-b2c8-99ab05828e85/images/ee282ca2-48f2-4c70-ab0a-c91fbc59d92d" alt="Signature LoI Matière Wika" width="622" height="467" /></p>d93713dd-3548-4b6d-a983-ceb9536fec7bLa présence française au Koweït et les investissements bilatérauxLa présence économique française au Koweït, encore modeste, s’appuie sur l’implantation d’une vingtaine d’entreprises françaises, dans la plupart des secteurs d’activités (banque, hydrocarbures, énergie, transports, défense, hôtellerie et alimentation, industrie manufacturière). Le stock d’IDE français au Koweït a doublé en 2018, s’établissant à 185,3 M€, faisant de la France le premier investisseur européen dans l’Emirat. Les IDE koweïtiens en France suivent également une trajectoire haussière.2019-09-11T00:00:00+02:00<p>Cf fichier attaché</p>bafe6762-d259-4909-9ad7-1ba340f7c427Une nouvelle enseigne de prêt-à-porter française en Palestine : Celio s’implante dans la ville nouvelle de Rawabi.Une nouvelle enseigne de prêt-à-porter française en Palestine : Celio s’implante dans la ville nouvelle de Rawabi.L’entreprise française de prêt-à-porter fondée en 1978, déjà présente en Israël et en Jordanie, poursuit son expansion dans la région avec l’ouverture d’un magasin franchisé dans la ville nouvelle de Rawabi en Cisjordanie.Le magasin Celio est installé au sein du « Q Center », en franchise gérée par la société Tanoora (filiale du groupe MASSAR) qui possède près d’une trentaine de boutiques au cœur de Rawabi dont un magasin Lacoste qui a ouvert il y a deux ans.La société Tanoora fait partie du groupe Massar qui s’est lancé dans la construction de cette ville nouvelle, un projet de plus d’un milliard d’euros promu par son fondateur Bashar Masri et financé en partie par la Qatar Diar Real Estate Investment Company.La ville de Rawabi est le symbole d’une Palestine moderne et accueille des milliers de visiteurs par semaine, attirés par une qualité de shopping et restaur2019-05-16T00:00:00+02:00<p><strong>Une nouvelle enseigne de prêt-à-porter française en Palestine : Celio s’implante dans la ville nouvelle de Rawabi.</strong></p>
<p>L’entreprise française de prêt-à-porter fondée en 1978, déjà présente en Israël et en Jordanie, poursuit son expansion dans la région avec l’ouverture d’un magasin franchisé dans la ville nouvelle de Rawabi en Cisjordanie.</p>
<p>Le magasin Celio est installé au sein du « <em>Q Center</em> », en franchise gérée par la société Tanoora (filiale du groupe MASSAR) qui possède près d’une trentaine de boutiques au cœur de Rawabi dont un magasin Lacoste qui a ouvert il y a deux ans.</p>
<p>La société Tanoora fait partie du groupe Massar qui s’est lancé dans la construction de cette ville nouvelle, un projet de plus d’un milliard d’euros promu par son fondateur Bashar Masri et financé en partie par la Qatar Diar Real Estate Investment Company.</p>
<p>La ville de Rawabi est le symbole d’une Palestine moderne et accueille des milliers de visiteurs par semaine, attirés par une qualité de shopping et restauration unique en Cisjordanie et par la diversité de l’offre culturelle (nombreux concerts d’artistes locaux et internationaux).</p>
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<p>« Massar Group »<em> est un groupe palestinien fondé par Bashar Masri, milliardaire palestino-américain, originaire de Naplouse, actif au Moyen-Orient et en Afrique du nord. Le groupe est né en 1994 et a son quartier général à Rawabi. Il compte aujourd’hui une trentaine d’entreprises réparties dans de nombreux secteurs (finance, immobilier, agriculture, médias, Tech). Aujourd’hui, le groupe se développe en Cisjordanie dans le but de faire décoller économiquement la région, comme en témoigne la ville nouvelle de Rawabi, le plus grand investissement privé de l’histoire de la Palestine et largement médiatisé à l’international. Le groupe de Bashar Masri s’est diversifié avec le fonds d’investissement Siraj, avec la volonté d’investir aussi la « Tech » avec ses filiales (ASAL Technologies, Bader) et son « Tech Hub » à Rawabi. La ville nouvelle fait figure de centre névralgique du groupe, lieu d’expérimentation et d’innovation. Le groupe Massar est aujourd’hui à travers ses filiales l’un des premiers promoteurs immobiliers et détenteurs de franchises palestiniens.</em></p>
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<p>Inauguration de la boutique Celio le 26 janvier 2019 (vidéo et photo ci-dessous) en présence du Chef du Service économique de Jérusalem</p>
<p><a href="https://www.youtube.com/watch?v=GaS2UeECKOc"><img title="Inauguration de la boutique Celio à Rawabi" src="/Articles/bafe6762-d259-4909-9ad7-1ba340f7c427/images/ab4b00a5-4a7e-483e-89be-1be387a89164" alt="Inauguration de la boutique Celio à Rawabi" width="468" height="351" border="0" /></a></p>
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<p><img title="Inauguration de la boutique Celio à Rawabi" src="/Articles/bafe6762-d259-4909-9ad7-1ba340f7c427/images/accf1fab-9a55-441d-828b-e7cbe104a893" alt="Inauguration de la boutique Celio à Rawabi" width="484" height="325" border="0" /></p>91b4444f-e15f-46a6-911e-4e3225a6a1aePrésence économique française en ItalieA l’inverse des échanges commerciaux bilatéraux (78,7 Md€ en 2017 avec un excédent de 6,5 Md€ au profit de l’Italie), les investissements croisés avec l’Italie présentent une forte asymétrie à l’avantage de la France. La France est le 1er investisseur étranger dans le pays avec un stock d’investissements directs croissant (66,6 Md€ en 2017) et 1 925 filiales d’entreprises françaises en Italie, qui emploient environ 250 000 personnes. Les investissements italiens en France sont moins importants (avec un stock d’ID de 21,5 Md€ en 2016) faisant de l’Italie le 8ème investisseur étranger en France.2019-05-10T00:00:00+02:00<div>
<p>A l’inverse des échanges commerciaux bilatéraux (78,7 Md€ en 2017 avec un excédent de 6,5 Md€ au profit de l’Italie), les investissements croisés avec l’Italie présentent une forte asymétrie à l’avantage de la France. La France est le 1<sup>er</sup> investisseur étranger dans le pays avec un stock d’investissements directs croissant (66,6 Md€ en 2017) et 1 925 filiales d’entreprises françaises en Italie, qui emploient environ 250 000 personnes. Les investissements italiens en France sont moins importants (avec un stock d’ID de 21,5 Md€ en 2016) faisant de l’Italie le 8<sup>ème</sup> investisseur étranger en France.</p>
</div>ab20069e-123f-49cf-ba1b-b7e22dd7afc9Les filiales d'entreprises françaises en Indonésie Le Service Economique de Jakarta a identifié 178 filiales de sociétés françaises en Indonésie en 2018, auxquelles s’ajoutent une vingtaine d’entreprises locales créées par des français. Ces entreprises opèrent principalement dans les services et l’industrie où certaines occupent des positions de leader. Le recensement (non-exhaustif) effectué par le SE a permis d’identifier 119 sociétés françaises en Indonésie en 2018. Les 119 sociétés françaises identifiées possèdent parfois plusieurs filiales indonésiennes. On compte ainsi en Indonésie un total de 178 entités de droit indonésien dont au moins 10% du capital est détenu par une société française. Parmi les sociétés françaises présentes dans le pays, on compte 31 membres du CAC40.La liste de 178 filiales ainsi constituée révèle une répartition sectorielle dominée par les services et l’industrie manufacturière:50% des filiales françaises identifiées en Indonésie sont des entreprises de services et une majorité d’entre elles opèren2019-04-18T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;"><em>Le Service Economique de Jakarta a identifié 178 filiales de sociétés françaises en Indonésie en 2018, auxquelles s’ajoutent une vingtaine d’entreprises locales créées par des français. Ces entreprises opèrent principalement dans les services et l’industrie où certaines occupent des positions de leader. </em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le recensement (non-exhaustif) effectué par le SE a permis d’identifier 119 sociétés françaises en Indonésie en 2018.</strong> Les 119 sociétés françaises identifiées possèdent parfois plusieurs filiales indonésiennes. On compte ainsi en Indonésie un total de 178 entités de droit indonésien dont au moins 10% du capital est détenu par une société française. Parmi les sociétés françaises présentes dans le pays, on compte 31 membres du CAC40.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>La liste de 178 filiales ainsi constituée révèle une répartition sectorielle dominée par les services et l’industrie manufacturière:</strong></p>
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<li style="text-align: justify;">50% des filiales françaises identifiées en Indonésie sont des entreprises de services et une majorité d’entre elles opèrent dans le secteur financier. Les banques BNP-P, CA-CIB, CIC et Société Générale sont présentes en Indonésie et sur le marché de l’assurance, AXA occupe une position de leader. Les entreprises françaises sont aussi fortement représentées dans la distribution de gros et de détails. On trouve notamment des distributeurs de cosmétiques (L’Oréal-distribution, Geiger, Sarbec), de médicaments (Servier), d’automobile (pneus Michelin) ou de sport (Décathlon). Des filiales de bureaux d’ingénierie (Vinci, Egis), de publicité (Vivendi/Havas) et de services aux entreprises (Ipsos) sont aussi implantées en Indonésie. Plusieurs entreprises françaises sont actives dans le secteur des transports (Bolloré, Geodis, LDA, CMA-CGM) et dans les nouvelles technologies (Sofrecom, CLS Argos, Atos, Idemia). Enfin, les groupes français du tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration (Accorhotels, Club Med, Sodexo) sont solidement implantés en Indonésie, illustrant notre expertise dans ce secteur.</li>
<li style="text-align: justify;">Dans l’industrie (38% des filiales identifiées), les implantations sont diversifiées et principalement le fait de grands groupes. On trouve dans les biens de consommation : Danone (leader de l’eau en bouteille et n°2 des laits infantiles) et l’Oréal ; dans l’équipement et les matériaux de construction : Schneider et Saint Gobain ; dans l’automobile : Michelin et Valeo ; dans la pharmacie Sanofi. La présence de certaines ETI est également à noter : Consolis dans la production de canalisations en béton, ou encore Albéa, dans l’emballage.</li>
<li style="text-align: justify;"> Les secteurs de la production d’électricité, de la distribution d’eau, de l’assainissement et de la gestion des déchets comptent aussi de nombreuses grandes entreprises françaises (4,5% des filiales identifiées) comme Suez, Engie, EDF, Total-Eren, Akuo energy.</li>
<li style="text-align: justify;">Quelques-unes de nos entreprises travaillent dans le secteur des matières premières (4% des filiales identifiées). Elles s’appuient sur les richesses agricoles (plantations d’hévéa de Michelin), et minières (Eramet) de l’Indonésie.</li>
</ul>
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<p style="text-align: justify;"><img class="marge" title="filiales françaises Indonésie secteurs 2018 " src="/Articles/ab20069e-123f-49cf-ba1b-b7e22dd7afc9/images/736dc560-28c4-4993-bfe0-87d560c8269d" alt="filiales françaises Indonésie secteurs 2018 " /><em>Source : Service Economique de Jakarta, Base de donnée EFFIE-ORBIS</em></p>d53b3184-f734-442b-b331-3227702276cbVeolia Indonesia pose la première pierre d'une usine de recyclage du plastiqueVeolia Indonesia a organisé le 21 mars 2019 une cérémonie de pose de la première pierre de sa future usine de recyclage de bouteilles plastiques PET dans la zone industrielle de Pasuruan (Java Est), qui devrait être mise en service au premier trimestre 2020. Cette cérémonie s’est tenue en présence de Danone Aqua, partenaire de Veolia pour l’aval du recyclage pour ce projet, de l’Ambassade de France, des autorités indonésiennes du BKPM (Bureau de coordination des investissements) et des représentants du district de Pasuruan.Cérémonie de pose de la première pierre de l'usine de recyclage de bouteilles plastiques de Véolia Indonesia Alors que l’Indonésie est le 2ème contributeur à la pollution en déchets plastiques des océans, entraînant nombre de conséquences néfastes pour l’environnement marin, le gouvernement indonésien a publié en 2017 son plan national de lutte contre la pollution plastique marine 2017-2025. Ce plan dispose d'un budget de 1 Md USD par an, en vue de réduire la2019-04-12T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;">Veolia Indonesia a organisé le 21 mars 2019 une cérémonie de pose de la première pierre de sa future usine de recyclage de bouteilles plastiques PET dans la zone industrielle de Pasuruan (Java Est), qui devrait être mise en service au premier trimestre 2020. Cette cérémonie s’est tenue en présence de Danone Aqua, partenaire de Veolia pour l’aval du recyclage pour ce projet, de l’Ambassade de France, des autorités indonésiennes du BKPM (Bureau de coordination des investissements) et des représentants du district de Pasuruan.</p>
<p style="text-align: center;"><em><img class="marge" title="Première pierre Veolia Pausuruan" src="/Articles/d53b3184-f734-442b-b331-3227702276cb/images/5272e4dc-0229-4237-916f-bea32decc88a" alt="Première pierre Veolia Pasuruan " width="666" height="499" /></em><br /><em>Cérémonie de pose de la première pierre de l'usine de recyclage de bouteilles plastiques de Véolia Indonesia<br /></em></p>
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<p style="text-align: justify;">Alors que l’Indonésie est le 2<sup>ème</sup> contributeur à la pollution en déchets plastiques des océans, entraînant nombre de conséquences néfastes pour l’environnement marin, le gouvernement indonésien a publié en 2017 son plan national de lutte contre la pollution plastique marine 2017-2025. Ce plan dispose d'un budget de 1 Md USD par an, en vue de réduire la production de déchets de 30% et la pollution plastique marine de 70% d’ici 2025 (décret présidentiel 97/2017). Il repose entre autres sur le changement des comportements, la lutte contre la pollution d’origine terrestre et la forte réduction de production de plastique, autant de sujets auxquels Veolia peut contribuer.</p>
<p style="text-align: justify;">Cette usine aura une capacité de recyclage de 25 000 tonnes de PET par an, dont une partie du plastique recyclé sera réutilisée dans la production de nouvelles bouteilles par Danone Aqua. Il s’agira ainsi de la plus grosse usine de recyclage de bouteilles plastiques d’Indonésie. Des impacts significatifs sont donc attendus sur l’amélioration de la gestion des déchets et la protection de l’environnement.</p>
<p style="text-align: justify;">Cet engagement vient s’ajouter aux activités de recyclage menées par Danone Aqua en Indonésie, à travers ses 6 centres de collecte traitant 12 000 tonnes de plastiques par an. Grace à cette coopération avec Veolia, Danone renouvelle son fort engagement pour le recyclage des déchets plastiques d’ici 2025, notamment celui d’utiliser 50% de plastique recyclé dans ses bouteilles.</p>
<p style="text-align: justify;">Cet investissement permettra également de créer une centaine d’emplois directs pour le fonctionnement de l’usine et de stimuler le réseau de collecte dans les villes voisines. Le BKPM a souligné l’importance de la participation du secteur privé à l’élaboration d’un système de gestion déchets efficace et a réaffirmé son soutien aux investissements étrangers pour le développement de l’économie circulaire en Indonésie. A ce titre, la présence de Veolia permettra de renforcer l’expertise disponible dans les domaines de la collecte et du recyclage des déchets plastiques en Indonésie, tout en contribuant à l’emploi local.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>70427b9e-7e98-4c77-a1e9-30967ac3db9fLes investissements français en IndonésieLa présence de nos entreprises en Indonésie est ancienne mais ne s’est pas entièrement remise des suites de la crise asiatique de 1997. Il y a aujourd’hui environ 150 entreprises françaises en Indonésie alors qu’on estimait ce nombre à 400 avant la crise de 1997. Les années suivant immédiatement cette dernière ont en effet été marquées par de nombreux retraits, fermetures et restructurations et, malgré de nouvelles implantations depuis, la présence française est encore loin de renouer avec son niveau d’avant 1997. D’après la dernière enquête OFATS de l’Insee, en 2015 ces filiales employaient 50 000 personnes dans le pays. Fin 2016, la France se plaçait parmi les 10 principaux investisseurs d’Indonésie. D’après les données du FMI, les stocks d’IDE français sont les 8èmes plus important dans le pays en 2016. Avec 2,1 Mds€ en 2017, il s’agit pour la France du second stock le plus important en ASEAN après Singapour (10 Mds€). Ce stock diminue depuis 2014 (-25%, d’après la Banque de Fra2018-10-22T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;"><strong>La présence de nos entreprises en Indonésie est ancienne mais ne s’est pas entièrement remise des suites de la crise asiatique de 1997. </strong>Il y a aujourd’hui environ 150 entreprises françaises en Indonésie alors qu’on estimait ce nombre à 400 avant la crise de 1997. Les années suivant immédiatement cette dernière ont en effet été marquées par de nombreux retraits, fermetures et restructurations et, malgré de nouvelles implantations depuis, la présence française est encore loin de renouer avec son niveau d’avant 1997. D’après la dernière enquête OFATS de l’Insee, en 2015 ces filiales employaient 50 000 personnes dans le pays. </p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Fin 2016, la France se plaçait parmi les 10 principaux investisseurs d’Indonésie.</strong> D’après les données du FMI, les stocks d’IDE français sont les 8<sup>èmes</sup> plus important dans le pays en 2016. Avec 2,1 Mds€ en 2017, il s’agit pour la France du second stock le plus important en ASEAN après Singapour (10 Mds€). Ce stock diminue depuis 2014 (-25%, d’après la Banque de France, de 2,7 à 2,1 Mds€) en raison de flux nets négatifs consécutifs en 2015 et 2016. En 2017, en revanche l’Indonésie a enregistré un flux net positif de 206 M€, alors que les flux nets vers l'ensemble de l’ASEAN ont été négatifs pour la deuxième année consécutive.</p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="Investissements français en Indonésie flux et stocks" src="/Articles/70427b9e-7e98-4c77-a1e9-30967ac3db9f/images/94afb52e-edd7-4cef-8ce6-19e5bf65e871" alt="Investissements français en Indonésie flux et stocks" width="621" height="427" /><br /><em>Source : Banque de France, Service Economique de Jakarta</em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>La majorité des investissements français dans l’archipel sont dans l’industrie extractive et, dans une moindre mesure, dans l’industrie manufacturière.</strong> La structure de nos investissements est fortement concentrée sur l’extraction (76,5% de nos IDE en 2017) où les investissements ont été stimulés par le boom des matières premières : passant de 1 Md€ en 2010 à 1,6 Md en 2017. L’industrie manufacturière est la deuxième composante principale de notre stock total d’investissements avec 555 M€ (27,1%). Ce sont les secteurs chimique (202 M€, 10% des IDE totaux en 2017), pharmaceutique (31 M€, 1,5%), de fabrication de machines et équipements (28 M€, 1,4%), de cokéfaction et raffinage (17 M€, 0,9%) et le secteur automobile (16 M€, 0,8%) qui composent la majeure partie de nos investissements dans l’industrie en raison de l’implantation de grands groupes comme Air Liquide, Sanofi ou Valeo.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Les flux d’IDE traduisent une réorientation progressive de nos investissements. </strong>Ces dernières années, les nouveaux investissements (capital social) sont dirigés vers le commerce, notamment de gros, et les services (assurance, banque, activités immobilières, transport, information et communication).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Compte tenu du potentiel immense du marché indonésien </strong>(262 M d’habitants et un PIB/habitant qui a presque triplé en 20 ans)<strong>, le pays constitue un enjeu stratégique pour nos grands groupes dans l’industrie comme dans les services.</strong> Pour Danone, présent depuis 1998 dans le secteur de l’eau avec la marque Aqua (eau en bouteille la plus vendue au monde) l’Indonésie est un marché clé. Le pays accueille aussi depuis 2012 l’une des plus grande usine L’Oréal du monde (500 M d’unités par an). La géographie du pays constitue aussi un terrain favorable pour les autres acteurs du secteur des transports et infrastructures (Airbus, Colas Rail) et télécommunications (Sofrecom, Thalès). Dans les services, les entreprises françaises sont surtout présentes dans le secteur financier (Axa, BNP-P, CA-CIB et SG), le tourisme (AccorHotels) mais s’affirment aussi dans le numérique (Gameloft, Idemia). Enfin, le secteur des énergies renouvelables suscite l’intérêt des entreprises françaises (Total-Eren, Akuo, EDF et Engie).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Notre présence se manifeste aussi par le succès d’entreprises créées par des français en Indonésie et qui, s’ils ne contribuent pas au RNB, participent en revanche au renforcement de notre visibilité.</strong> La chaîne hôtelière Tauzia est un de ces succès d’entrepreneur français. Lancée en 2001, elle devrait compter 117 hôtels et propriétés en 2023, symbolisant notre expertise et savoir-faire dans l’industrie du tourisme. Dans le secteur numérique les Français tirent parti des opportunités du marché indonésien. A ce titre, Online Pajak, une application qui permet de faciliter le paiement des taxes pour les entreprises en Indonésie, affiche une forte croissance depuis sa création en 2014. De façon similaire, la start-up Alodokter exploite le potentiel de l’e-santé dans un pays ou les disparités d’accès au soin et à l’information sont fortes.</p>5073acf6-9495-4f80-af08-2e73bb3ffd1aLa présence économique française aux Emirats arabes unis La France aux Emirats arabes unis (EAU) :4ème pays investisseur aux EAU au regard du stock d’IDE (4,1% du stock) 3ème pays investisseur dans l’Emirat d’Abu Dhabi (2016) et dans l'Emirat de Dubaï (2017) 4,5 Mds d'euros d'échanges commerciaux en 201711ème pays fournisseur des EAU en 2017 plus de 600 filiales françaises implantées localement Une présence économique forte et diversifiéeLes EAU accueillent le plus grand nombre d’implantations françaises au Moyen-Orient avec plus de 600 filiales employant environ de 30 000 collaborateurs (parmi lesquels près de 200 Volontaires Internationaux en Entreprise), dont la plupart relèvent de grands groupes du CAC 40 (qui implantent leur siège régional à Dubaï, notamment dans des zones franches) mais aussi de nombreuses ETI et PME. Les EAU hébergent également la plus importante communauté d’expatriés français du monde arabe, avec près de 25 000 ressortissants inscrits au registre des français.La présence française aux EAU est très diversi2018-06-25T00:00:00+02:00<blockquote>
<p style="text-align: justify;" align="LEFT">La France aux Emirats arabes unis (EAU) :</p>
</blockquote>
<ul>
<li style="text-align: justify;">
<blockquote><span style="font-family: Calibri,Calibri; font-size: 12pt;">4</span><span style="font-family: Calibri,Calibri; font-size: 8pt;">ème </span><span style="font-family: Calibri,Calibri; font-size: 12pt;">pays investisseur aux EAU au regard du stock d’IDE (4,1% du stock) </span></blockquote>
</li>
<li style="text-align: justify;">
<blockquote><span style="font-family: Calibri,Calibri; font-size: 12pt;">3</span><span style="font-family: Calibri,Calibri; font-size: 8pt;">ème </span><span style="font-family: Calibri,Calibri; font-size: 12pt;">pays investisseur dans l’Emirat d’Abu Dhabi (2016) et dans l'Emirat de Dubaï (2017) </span></blockquote>
</li>
<li style="text-align: justify;">
<blockquote><span style="font-family: Calibri,Calibri; font-size: 12pt;">4,5 Mds d'euros d'échanges commerciaux en 2017</span></blockquote>
</li>
<li style="text-align: justify;">
<blockquote><span style="font-family: Calibri,Calibri; font-size: 12pt;">11<span style="font-family: Calibri,Calibri; font-size: 8pt;">ème </span>pays fournisseur des EAU en 2017 </span></blockquote>
</li>
<li style="text-align: justify;">
<blockquote><span style="font-family: Calibri,Calibri; font-size: 12pt;">plus de 600 filiales françaises implantées localement</span></blockquote>
</li>
</ul>
<p> </p>
<p><span style="font-size: 12pt;"><strong>Une présence économique forte et diversifiée</strong> </span></p>
<p style="text-align: justify;">Les EAU accueillent le plus grand nombre d’implantations françaises au Moyen-Orient avec plus de 600 filiales employant environ de 30 000 collaborateurs (parmi lesquels près de 200 Volontaires Internationaux en Entreprise), dont la plupart relèvent de grands groupes du CAC 40 (qui implantent leur siège régional à Dubaï, notamment dans des zones franches) mais aussi de nombreuses ETI et PME. Les EAU hébergent également la plus importante communauté d’expatriés français du monde arabe, avec près de 25 000 ressortissants inscrits au registre des français.</p>
<p style="text-align: justify;">La présence française aux EAU est très diversifiée et les entreprises françaises sont particulièrement bien représentées dans tous les secteurs stratégiques du pays, et notamment au sein de l’aéronautique et du spatial, de l’énergie et du développement durable, des transports urbains, de l’industrie, des banques et assurances, de l’hôtellerie et de la grande distribution, sans oublier les grandes enseignes de luxe.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>La France est l'un des principaux investisseurs historiques dans la Fédération</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Selon les statistiques fédérales émiriennes, la France est le 4ème investisseur étranger aux EAU avec 4,1% du stock en 2016, derrière le Royaume-Uni (16,3%), l’Inde (5,5%) et les Etats-Unis (4,3%). Selon les dernières données locales, la France est le 3<sup>ème</sup> investisseur étranger dans l’Emirat d’Abou Dhabi avec 7,9 % du stock d’Investissements Directs Etrangers (IDE) en 2016 et le 3<sup>ème</sup> investisseur dans l’Emirat de Dubaï avec 8,4%du stock d'IDE en 2017.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Avec des échanges bilatéraux de 4,5 Mds d'euros en 2017, les EAU constituent le 2ème débouché commercial de la France dans le Golfe</strong></p>
<p style="text-align: justify;">En 2017, le volume des échanges commerciaux bilatéraux s’est établi à 4,5 Mds €, en repli de 3,3% par rapport à l’exercice précédent. Les EAU sont ainsi le 2ème partenaire commercial de la France dans le Golfe, derrière l’Arabie Saoudite (8,6 Mds €).</p>
<p style="text-align: justify;">Selon les données du Fonds monétaire international (FMI), la France est le 11<sup>ème</sup> pays fournisseur des EAU en 2017, avec une part de marché estimée à environ 1,6 %, et son 25<sup>ème</sup> client. La France importe pour près de 1,1 Md € (+4,3% en 2017) en provenance des EAU, essentiellement des hydrocarbures (72 % du total).</p>
<p style="text-align: justify;">Le repli des exportations françaises, combiné à un volume d’importations en provenance des EAU relativement stable, ont conduit à une réduction de l’excédent commercial de la France. Etabli à 2,3 Mds € (-9,6% en 2017), il demeure cependant le quatrième excédent commercial de la France, derrière Hong-Kong, Singapour et le Royaume-Uni. En 2017, les EAU étaient le 27<sup>ème</sup> client et le 50<sup>ème</sup> fournisseur de la France (respectivement 28<sup>ème</sup> et 48<sup>ème</sup> en 2016).</p>
<p style="text-align: justify;"> <strong>Un dispositif complet de soutien aux entreprises françaises <br /></strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le dispositif de soutien aux entreprises françaises aux EAU comprend, outre le Service Economique d'Abu Dhabi, un bureau Business France à Dubaï, une conseillère régionale en propriété intellectuelle, un attaché douanier, un représentant de Bpifrance, un bureau Atout France, deux chambres de commerce et d'industrie françaises ("French Business Group" - FBG - à Abu Dhabi et "French Business Council" - FBC - à Dubaï) ainsi qu’un comité des Conseillers du commerce extérieur de la France (comptant près d'une cinquantaine de membres) et de nombreux opérateurs privés.</p>e28b931a-069e-4f26-ba01-9df7d625898dIDE et présence française en Bosnie-Herzégovine en 2016Le stock d’IDE en Bosnie-Herzégovine a atteint 6,6 Mds EUR en 2016, soit 43% du PIB. La France est un investisseur peu significatif en Bosnie-Herzégovine (22ème rang), avec un stock d’IDE de 11 M EUR selon la Banque centrale de Bosnie-Herzégovine, 19,1 M EUR selon la Banque de France. Ce stock est en baisse depuis 2011, où la France se situait au 16ème rang, en raison, principalement, du désengagement d'Interex, filiale du groupe français Intermarché. Désormais, les plus grandes sociétés françaises présentes dans le pays sont Lactalis et Technip. La Bosnie-Herzégovine est un marché de proximité avec une monnaie stable (régime de caisse d’émission avec une parité fixe avec l’Euro) et des perspectives d’adhésion à l’UE, ce qui devrait attirer davantage d’investissements français.2018-05-11T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;"><img class="marge" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" title="IDE FR BH" src="/Articles/e28b931a-069e-4f26-ba01-9df7d625898d/images/4006951a-318f-4117-b2b9-5df2830b1709" alt="IDE FR BH" width="572" height="343" />Le stock d’IDE en Bosnie-Herzégovine a atteint 6,6 Mds EUR en 2016, soit 43% du PIB. La France est un investisseur peu significatif en Bosnie-Herzégovine (22<sup>ème</sup> rang), avec un stock d’IDE de 11 M EUR selon la Banque centrale de Bosnie-Herzégovine, 19,1 M EUR selon la Banque de France. Ce stock est en baisse depuis 2011, où la France se situait au 16<sup>ème</sup> rang, en raison, principalement, du désengagement d'Interex, filiale du groupe français Intermarché. Désormais, les plus grandes sociétés françaises présentes dans le pays sont Lactalis et Technip. La Bosnie-Herzégovine est un marché de proximité avec une monnaie stable (régime de caisse d’émission avec une parité fixe avec l’Euro) et des perspectives d’adhésion à l’UE, ce qui devrait attirer davantage d’investissements français.</p>