Trésor-Info - Publications de la direction générale du Trésor - pmeFlux de publication de la direction générale du Trésor - pmeFluxArticlesTag-pmeCopyright 20242023-12-01T00:00:00+01:00/favicon.pngDirection générale du Trésorhttps://localhost/sitepublic/contact@dgtresor.gouv.fr4b435f85-c35b-427f-a995-39b1805d580dLes PME, révélatrices des défis de l’économie canadienne Note du SER d'Ottawa sur les PME au Canada.2023-12-01T00:00:00+01:00<p style="text-align: left;"> </p>
<div class="focus" style="text-align: left;">
<p><strong><em>Les PME canadiennes jouent un rôle majeur dans l’économie du pays, employant 85% des salariés (niveau le plus élevé des pays du G7) et assurant plus de la moitié du PIB canadien et 43% des exportations. Elles connaissent toutefois depuis de nombreuses années un plafond de verre, de multiples facteurs (accès au financement, profondeur du marché intérieur, compétiteurs américains, attrait des talents) entravant leur croissance, alors que la crise actuelle de l’entreprenariat (-100 000 entrepreneurs entre 2000 et 2022) devrait accentuer cette dynamique. Une situation que le gouvernement fédéral essaye d'enrayer.</em></strong></p>
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<h3 style="text-align: left;"> </h3>
<h3 style="text-align: left;"><strong>Les PME, pilier fragile de l'économie canadienne</strong></h3>
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<p style="text-align: left;"><strong>Les PME canadiennes se singularisent par une part prépondérante dans l’emploi des salariés du pays.</strong> Selon Statistique Canada, il y avait 1,2 million de PME au Canada en 2021, représentant <u>99,8% du total des entreprises </u>; parmi elles, 98,1% des entreprises canadiennes sont considérées comme des « petites entreprises », employant moins de 100 personnes, et 1,7% sont définies comme des « entreprises moyennes », employant entre 100 et 500 personnes. Plus marquant, les PME canadiennes employaient 13,7 millions de personnes en 2022, soit <u>85% des salariés du secteur privé et public</u> (hors chômeurs et autoentrepreneurs) : il s’agit du niveau le plus élevé des pays du G7, devant l’Italie (80%), la France (64%), le Royaume-Uni (61%), le Japon et les Etats-Unis (60% chacun) et l’Allemagne (56%). Pourtant, l’impact des PME canadiennes sur l’économie du pays n’est pas supérieur à celui observé dans les autres pays du G7 : elles ont généré en moyenne <u>52% du PIB</u> (36,4% pour les petites entreprises contre 16,7% pour les entreprises moyennes) sur la période 2015-2019 (dernier chiffre disponible), soit une part similaire aux autres pays du G7, et représentaient 43% des exportations en 2022 – dans la moyenne des pays du G7, derrière l’Allemagne (55%), le Japon (54%) et l’Italie (50%), et devant les Etats-Unis (40%), le Royaume-Uni (33%) et le France (25%).</p>
<p style="text-align: left;"><strong>Le renouvellement de ce riche tissu apparaît toutefois fragilisé par la crise en cours de l’entreprenariat. </strong>Selon la Banque du développement du Canada (BDC), 1,3 Canadien sur 1 000 a créé une <u>entreprise</u> en 2022 ; <u>il s’agit du niveau le plus faible depuis 2000</u>, quand le ratio atteignait 3 pour 1000. La BDC estime qu’il y avait 750 000 entrepreneurs en activité en 2022, soit 100 000 de moins qu’en 2000 ; <u>le nombre d’entrepreneurs diminue chaque année depuis 2018</u>, avec une baisse de -12% entre 2018 et 2022. Ainsi, le taux d’entrepreneurs parmi le total des actifs a baissé de 11% en 2000 à 7,5% en 2021, alors que le taux moyen pour les pays de l’OCDE est passé de 17,5% à 16% sur la même période (<em>Annexe I</em>). Parallèlement, et alors que 76% des propriétaires de PME – représentant 2 000 Md CAD (1 360 Md€) d’actifs - prévoient de passer le relais dans les 10 prochaines années selon la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI), le <u>taux de sorties avec cessation définitive des activités, mesuré en pourcentage de la population active, progresse </u>: selon le <em>Global Entrepreneurship Monitor,</em> ce taux est passé de 3,7% en 2019 à 5,5% en 2022, le double d’il y dix ans ; le Canada se place au premier rang de ce classement parmi les pays du G7, devant les Etats-Unis (5,2%), l’Allemagne (3,4%), et la France (2,2%). L’OCDE note d’ailleurs que, en 2022, les Canadiens sont les plus averses au risque des pays du G7 en matière d’entreprenariat : 54% des Canadiens déclarent que « la peur de l’échec » les dissuade d’entreprendre, devant le Royaume-Uni (52%) et le Japon (48% ; <em>Annexe II</em>).</p>
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<h3 style="text-align: left;"><strong> Des obstacles structurels entravent la croissance de PME au Canada</strong></h3>
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<p style="text-align: left;"><strong>Les PME sont concentrées dans des secteurs à faible potentiel de croissance. </strong>La banque Desjardins observe une relation négative entre la part des travailleurs d’un secteur employés au sein de PME et le potentiel de croissance de ces PME. Ce résultat est particulièrement probant pour <u>l’hébergement et la restauration</u>, le <u>commerce de détail</u> et <u>l’agriculture</u> où les PME comptent respectivement pour 98%, 96%, et 98% des emplois (contre 85% en moyenne) et où la proportion des entreprises à fort potentiel de croissance - respectivement 2%, 2,5% et 3,5%- est inférieure à la moyenne canadienne (4%). Seule la <u>construction</u> se démarque avec une proportion d’entreprises à fort potentiel de croissance (5,4%), supérieure à la moyenne alors que les PME emploient 93% des travailleurs du secteur. </p>
<p style="text-align: left;"><strong>Des conditions de financement plus difficiles que dans les autres pays du G7 limitent la croissance des PME. </strong>Selon l’OCDE, le financement des PME au Canada est essentiellement assuré par les banques : elles comptent en moyenne pour 84% du financement, contre 16% par des fonds d’investissement et des introductions en bourse ; ce modèle rapproche ainsi le Canada de la France et diffère des Etats-Unis. Ce résultat témoigne d’un manque d’appétit des investisseurs pour le <em>private equity</em> alors que les PME représentent pourtant deux tiers des entreprises cotées à la Bourse de Toronto (TSX). Or, les banques canadiennes rechignent à prêter aux PME : selon le <em>think tank C.D. Howe</em>, elles prêtent à des taux plus désavantageux que celles des autres pays du G7. L’écart de taux pour les prêts accordés en 2021 (dernier chiffre disponible) aux grandes entreprises et aux PME est de 2,3 points au Canada, loin devant l’Italie (1,6 point), le Royaume-Uni (1), la France (0,6) et les Etats-Unis (0,3). Cette différence renvoie à la structure du secteur bancaire, peu concurrentiel et privilégiant les grandes entreprises : selon l’OCDE, 12% des prêts aux entreprises sont dirigés vers les PME au Canada, contre 44% pour la moyenne OCDE, plaçant le Canada en dernière position de ce classement. Les PME canadiennes jeunes et prometteuses seraient les plus affectées par ces contraintes de financement : Statistique Canada indique qu’en 2021 (dernier chiffre disponible), 15% des PME de moins de deux ans ont des difficultés à se financer (contre 9% en 2018) - 10% pour les PME exportatrices (7,7% en 2018) et 12% pour les PME en forte croissance (10% en 2018) - contre 9,5% pour la moyenne des PME (7,7% en 2018 ; <em>Annexe IV</em>).</p>
<p style="text-align: left;"><strong>Les PME canadiennes prometteuses sont fréquemment la proie des investisseurs américains.</strong> Selon la <em>Canadian Venture Capital association </em>(CVCA), 32 % de toutes les opérations de <u>capital-risque</u> réalisées au premier semestre 2023 provenaient d’investisseurs américains. Si ce chiffre est inférieur au pic de 36 % atteint en 2021, le schéma global suggère une augmentation de la participation américaine, dépassant notamment les niveaux de 22 % en 2019. Le rachat de la startup canadienne de robotique <em>Clearpath </em>par l’Américain Rockwell en septembre 2023 pour 600 M USD en est la dernière illustration. Côté <u>capital-investissement,</u> la participation américaine atteint 15% au premier semestre 2023, le deuxième niveau le plus élevé depuis 2015. Le rachat de la PME de cybersécurité <em>Magnet Forensics</em> par le fonds américain <em>Thoma Bravo</em> en janvier 2023 pour 1,2 Md USD en est, là également, une illustration. A noter que la participation américaine se limite souvent aux opérations supérieures à 25 M CAD (18 M$), suggérant une concentration des investissements américains sur les entreprises d’une certaine taille.</p>
<p style="text-align: left;"><strong>Les PME canadiennes font face à un problème d’accès au marché intérieur et aux marchés extérieurs. </strong>Le marché canadien, déjà limité à 40 millions de personnes, est de surcroit régulièrement pointé du doigt par l’OCDE et le FMI pour ses contraintes provinciales, qui limitent les échanges interprovinciaux. ; à tel point que le gouvernement fédéral a dû négocier un accord de libre-échange pancanadien en 2017, dont la pleine application déçoit faute de volonté politique. Le FMI estimait en 2021 que ces restrictions internes équivalent à des droits de douane interprovinciaux de 20%. De plus, alors que le Canada se targue d’être le seul pays du G7 à disposer d’un accord de libre-échange avec tous les autres pays du G7, les PME canadiennes exportent peu hors Etats-Unis, à l’image du reste du commerce extérieur canadien (75% des exportations canadiennes dirigées vers les Etats-Unis) : selon Statistique Canada, ce dernier capte les trois quarts des exportations des PME canadiennes.</p>
<p style="text-align: left;"><strong>La pénurie de main-d’œuvre accroît les écarts entre grandes entreprises, la fonction publique et PME. </strong>La BDC note que le faible <u>taux de chômage</u> (5,7% en octobre 2023 contre 7% sur la moyenne 2010-2019) et le <u>taux élevé de vacances de postes,</u> au-dessus de la moyenne pré-pandémie (4% en septembre 2023 contre 2,8% sur la moyenne 2015-2019), créent un environnement favorable au salariat dans les grandes entreprises et la fonction publique, aux dépens de l’entreprenariat et de l’emploi dans les PME : le gouvernement fédéral estime que l’écart salarial sur la période 2016-2022 entre les grandes entreprises et les PME peut varier de 10%, pour les emplois à faible qualification, à 35,5% pour les postes à haute qualification ; la moyenne pour tous les emplois s’élève à 28%. Le Secrétariat du Trésor estime pour sa part que le nombre d’employés du gouvernement fédéral a augmenté de 24% entre 2019 et 2023 alors que le salaire horaire atteint 41 CAD/heure (28€) en 2022, soit 9% de plus qu’en 2019 et 28% de plus que la moyenne de l’économie canadienne.</p>
<p style="text-align: left;"><strong>Pour les PME déjà établies, la « guerre des talents » avec les Etats-Unis limite l’adoption de technologies. </strong>Selon Desjardins et BDC, le <u>manque de ressources humaines</u> en entreprise est la raison la plus souvent invoquée par les PME en 2022 (62%) pour ne pas adopter de nouvelles technologies (<em>Annexe III</em>). Cette limite est renforcée par le fait que 55% des entreprises canadiennes comptent moins de cinq employés, qui se concentreraient ainsi davantage sur la réalisation de leurs activités principales que sur l’optimisation de leur productivité. Selon l’OCDE seules 7% des petites entreprises et 38% moyennes entreprises canadiennes employaient des spécialistes en technologie de l’information et de la communication (TIC) en 2021, contre 55% pour les grandes entreprises canadiennes ; ce résultat place le Canada en-dessous de la moyenne OCDE, avec respectivement 15% et 40% des petites et moyennes entreprises qui disposent d’un spécialiste en TIC. Ce manque de spécialistes en TIC tient notamment à la « guerre des talents » à laquelle se livrent les entreprises canadiennes et américaines : le rapport 2023 de CBRE « <em>Tech Talent »</em> montre qu’en 2022 les entreprises américaines rémunéraient mieux les spécialistes en TIC que leurs homologues canadiens, de 33% à 100% en fonction des villes américaines.</p>
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<h3 style="text-align: left;"><strong>Des réponses gouvernementales pour soutenir les PME</strong></h3>
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<p style="text-align: left;"><strong>Le gouvernement fédéral a fait plusieurs annonces pour soutenir l’innovation des PME. </strong>En février 2023, le gouvernement a annoncé la création de la Corporation d’innovation du Canada (CIC). Dotée de 2,6 Md CAD (1,8 Md €) sur cinq ans à compter du budget fédéral 2023-2024, la CIC, société d’Etat, aura pour objectif de soutenir le financement des dépenses de R&D, le financement de l’adaptation des nouvelles technologies et l’achat de propriété intellectuelle, en complément du Fonds stratégique pour l’innovation (FSI), lancé en 2021 et doté de 200 M CAD (140 M€) pour la période 2021-2026 (<em>Annexe V</em>). Si la CIC aura la possibilité de proposer des financements jusqu’à 20 M CAD (14 M€) pour les projets « <em>de grande envergure</em> », la majorité de ses interventions devrait varier entre 50 000 CAD (40 000€) et 5 M CAD au (4 M€), et donc s’adresser majoritairement à des PME. Le gouvernement a aussi mis en place dans le budget 2021-2022 le Programme canadien d’adoption du numérique (PCAN), un programme d’un montant de 4 Md CAD (3 Md€) qui prévoit des subventions pouvant aller jusqu’à 15 000 CAD (11 000€) et des prêts sans intérêt pouvant aller jusqu’à 100 000 CAD (70 000€) pour les PME qui élaborent des plans d’adoption de solutions numériques ; une subvention supplémentaire de 7 300 CAD (5 000€) est prévue pour les PME qui embaucheraient un technicien en TIC. Enfin, le gouvernement a lancé en décembre 2022 le Fonds de croissance du Canada, doté de 15 Md CAD (11 Md€) et géré par des experts en investissement issus du fonds de pension fédéral PSP ; ce fonds intervient notamment de manière subsidiaire au marché pour soutenir les PME innovantes, avec l’objectif de limiter le risque pris par les investisseurs privés.</p>
<p style="text-align: left;"><strong>Le gouvernement fédéral multiplie aussi les programmes d’immigration pour répondre à la demande de main-d’œuvre qualifiée des PME. </strong>En juin 2023, le gouvernement fédéral a dévoilé sa nouvelle <em>Stratégie pour les talents technologiques</em>, qui sera présenté en fin d’année 2023. Le gouvernement envisage de supprimer l’étude d’impact sur le marché du travail préalable au recrutement de travailleurs pouvant appuyer les entreprises canadiennes en matière d’innovation, un processus coûtant plusieurs milliers de dollars par lequel un employeur doit démontrer l’impact positif sur le marché de l’embauche d’un non-Canadien. Le gouvernement envisage également la création d’un visa talent numérique d’une durée de cinq ans, ainsi que la création d’un visa de <em>« </em>nomade numérique » d’une durée de six mois, pour des étrangers qui souhaiteraient offrir des prestations de services en matière d’innovation technologiques.</p>ed1f3212-c58a-4768-9091-94b95eab3c4dPrésentation des résultats de l'étude sur la contribution économique et sociale des entreprises françaises en Côte d’IvoireA l’occasion d’un évènement rassemblant près de 400 personnes, le Service Economique Régional d’Abidjan a présenté les résultats d’une étude sur la contribution économique et sociale des entreprises françaises en Côte d’Ivoire. Cette étude valorise l’engagement de nos opérateurs économiques en faveur du développement économique du pays ainsi que leurs très nombreuses initiatives en matière de responsabilité sociale et d’engagement sociétal.2023-11-28T00:00:00+01:00<p style="text-align: justify;"><strong>Près de 400 personnes, représentants d’entreprises françaises en Côte d’Ivoire et d’institutionnels ivoiriens, ont participé à un évènement coorganisé par le Service économique régional d'Abidjan et le Comité des Conseillers Economiques du Commerce Extérieur de la France en Côte d’Ivoire, afin de mettre en valeur la contribution des entreprises françaises à l’économie ivoirienne et leur engagement en faveur du développement social et humain.</strong></p>
<p style="text-align: justify;">L’étude menée par le Service Economique Régional d'Abidjan auprès des entreprises françaises en Côte d’Ivoire fait ressortir plusieurs caractéristiques et logiques qui animent la communauté des entrepreneurs français dans le pays :</p>
<p style="text-align: justify;">- les opérateurs économiques français sont, de très loin, les principaux investisseurs étrangers en Côte d’Ivoire, s’appuyant sur un nombre important de filiales françaises (plus de 300) et un vaste réseau d’entrepreneurs français (plus de 700) qui ont créé et qui dirigent des entreprises de droit ivoirien (EFE : Entreprises Françaises de l’Etranger) ;</p>
<p style="text-align: justify;">- ces entreprises, qui ont largement contribué à la mise en place d’écosystèmes industriels et de services en Côte d’Ivoire, sont engagées sur le long terme et poursuivent leurs investissements matériels ou immatériels, participant ainsi activement au développement de la Côte d’Ivoire ;</p>
<p style="text-align: justify;">- Les entreprises françaises sont très conscientes de leur responsabilité sociale et environnementale. L’impact socio-économique positif qui en résulte est sans aucun doute un des éléments de différenciation de la présence française en Côte d’Ivoire par rapport à d’autres partenaires du pays. De nombreuses initiatives sont menées en termes de développement durable, de lutte contre le réchauffement climatique, de développement rural, d’éducation, de formation, de sécurité alimentaire ou en matière de santé.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le rapport de l'étude a été remis au Ministre de l’Industrie et du Commerce et au Ministre de l’Enseignement Technique, de la Formation Professionnelle et de l’Apprentissage de la Côte d'Ivoire.</strong></p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" src="/Articles/ed1f3212-c58a-4768-9091-94b95eab3c4d/images/2e80ed97-a82b-431d-a205-d4a3ea22de26" alt="ministre" width="782" height="521" /></p>
<p style="text-align: justify;">Des table-rondes animées par des responsables d’entreprises, et alimentées par des vidéos témoignages de bénéficiaires, ont ainsi mis en évidence des projets concrets en matière d’autonomisation des femmes, de réhabilitation de milieux naturels, d’insertion professionnelle (école de la 2<sup>ème</sup> chance), de montée en compétences des jeunes talents ivoiriens…</p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" src="/Articles/ed1f3212-c58a-4768-9091-94b95eab3c4d/images/e5a6ddbb-e26e-4b0a-98b0-88d342cea188" alt="po" width="684" height="456" /></p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" src="/Articles/ed1f3212-c58a-4768-9091-94b95eab3c4d/images/1143a4cf-be93-4c2e-8637-58eb53139e5e" alt="poi" width="684" height="456" /></p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" src="/Articles/ed1f3212-c58a-4768-9091-94b95eab3c4d/images/d4e76e8a-1ee9-47bb-9ef8-9fe53e2b0c6a" alt="mp" width="684" height="456" /></p>c660349f-b922-424e-a720-54d815e93df4 Rencontre du Service économique de l'ambassade de France avec la Chambre croate des métiers et de l'artisanatLe Service économique a rencontré, lundi 20 novembre, la Chambre des métiers et de l'artisanat de Croatie.2023-11-20T00:00:00+01:00<p style="text-align: justify;">Les représentants du service économique (Florence Bouyala-Imbert, Nives Pavlinovic et Antoine Aygat) avec M. Arsen Kantarci, référencé Business France et CCEF en Croatie, ont rencontré la Chambre des métiers et de l'artisanat de Croatie.</p>
<p style="text-align: justify;">Cette organisation professionnelle indépendante de commerçants et d'artisans, fondée dans le but de promouvoir, coordonner et représenter les intérêts communs de la profession, regroupe 120 000 membres (une grande partie des entreprises Croates sont catégorisées comme PME et ETI).</p>
<p style="text-align: justify;">Avec le Service économique, qui a fait valoir l'augmentation conséquente des flux commerciaux et des nombreuses manifestations parrainées par l'ambassade de France, la Chambre a évoqué les nombreuses possibilités de coopérations avec la France, notamment dans le domaine des verdissements et la digitalisation des métiers traditionnels.</p>
<p style="text-align: justify;">La Chambre des métiers et de l'artisanat était représentée par Mme Jelić, secrétaire générale, Mme Zelinski Matunec, conseillère du président de la Chambre et M. Horvat.</p>
<p> </p>3d02f61c-60a5-473d-87c2-92ae7be31741OCDE - Réunion ministérielle sur les PME et l'entrepreneuriatLa réunion ministérielle de l'OCDE sur les PME avait comme titre "Gérer les chocs et les transitions : adapter les politiques à l'égard des PME et de l'entrepreneuriat aux défis de demain". Un accent particulier a été mis sur la résilience des PME pour accompagner les transitions ainsi que pour faire face aux conséquences de la crise du Covid et de l'invasion de guerre en Ukraine.2023-09-08T00:00:00+02:00<h6 style="text-align: justify;">La réunion de l'OCDE au niveau des Ministres autour du thème <a title="ministérielle PMEE" href="https://www.oecd-events.org/sme-entrepreneurship-ministerial-2023/fr">« Gérer les chocs et les transitions : adapter les politiques à l’égard des PME et de l’entrepreneuriat aux défis de demain »</a> s’est tenue les 27 et 28 juin 2023 à l’OCDE à Paris. Présidée par la Nouvelle-Zélande, avec le soutien actif de la Suisse et de la France, ainsi que des membres du Bureau du Comité des PME de l’OCDE (Canada, Italie, Japon, Portugal, République de Turquie, Royaume-Uni), elle coïncide avec la Journée des micro, petites et moyennes entreprises (MPME) des Nations unies. Lors des deux journées de réunion, un accent particulier a été mis sur la résilience des PME dansun contexte marqué à la fois par la sortie de la crise du Covid-19 et la guerre en Ukraine. </h6>
<h6 style="text-align: justify;">La France était représentée à cette réunion par Mme Olivia Grégoire, Ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme et Mme Amélie de Montchalin, Représentante permanente de la France auprès de l’OCDE.</h6>
<div class="focus">
<h5>Renforcer la résilience des PME et des entrepreneurs aux crises et chocs futurs</h5>
</div>
<p style="text-align: justify;">Mathias Cormann, Secrétaire général de l’OCDE, a introduit la réunion ministérielle en présentant les <strong>défis</strong> auxquels sont confrontées les PME depuis la crise du Covid-19 et notamment, <strong>i/ les perturbations des chaînes d'approvisionnement, qui ont touché 62% des PME en 2021, ii/ les difficultés d’accès au financement, iii/ les taux d’endettement élevés</strong>.</p>
<p style="text-align: justify;">Dans ce contexte difficile les Ministres ont reconnu <strong>la nécessité de repenser leur soutien</strong> par des initiatives visant à i/ améliorer le bien-être des entrepreneurs par un accompagnement sur le terrain et par des institutions de santé dédiées, ii/ accompagner la transformation numérique et écologique en renforçant les compétences des PME par des programmes de formations aux nouvelles technologies iii/ réduire les disparités en matière d'entrepreneuriat.</p>
<div class="focus">
<h5> Développer les compétences des entrepreneurs et des PME</h5>
</div>
<p>Les compétences sont la pierre angulaire de la compétitivité et de la résilience des PME et des entrepreneurs.</p>
<p style="text-align: justify;">La <strong>France</strong> a rappelé les enjeux liés à la résilience des PME et notamment i/ les conditions de travail, ii/ les conditions salariales, iii/ les compétences requises pour la double transition. La France a défendu la nécessité de déployer une politique publique d'anticipation afin de faire de la formation prospective des nouvelles générations aux métiers de demain et d'encourager les entreprises à recruter des apprentis et des alternants.</p>
<div class="focus">
<h5>Favoriser la contribution des PME et des entrepreneurs aux transitions écologique et numérique</h5>
</div>
<p style="text-align: justify;"> Cette session, <strong>animée par la Ministre Mme Olivia Grégoire</strong>, a permis aux pays membres de l’OCDE de discuter de <strong>la nécessaire décarbonation des PME et des industries</strong> ainsi que des bénéfices du renforcement des réseaux de PME notamment pour faciliter i/ la numérisation, ii/ l'accès aux ressources, iii/ la capacité à générer des économies d'échelle des PME. L<strong>es pays membres ont également souligné</strong> l<strong>es enjeux de financement de la digitalisation</strong>. La France a insisté sur l’importance de la mutualisation et de plateformisation des initiatives pour définir une approche commune et favoriser la mise en réseau des PME notamment dans le secteur du commerce de détail.</p>
<ul>
<li>
<h5><strong> Pas de neutralité carbone sans les PME :</strong></h5>
</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;"><strong> Les Etats-membres ont soutenu la nécessité d’un <em>level playing field</em> et une entraide plus aboutie entre les multinationales et les PME pour favoriser leur insertion dans des chaînes d’approvisionnement durables</strong>. Les membres, dont la France, ont appelé à alléger la charge administrative que représentent les exigences de <em>reporting </em>pour les petites entreprises. L’ensemble des pays ont encouragé l’OCDE à produire davantage de données sur l’empreinte carbone des PME.</p>
<div class="focus">
<h5>Intégration des TPE et PME au sein du commerce mondial</h5>
</div>
<p style="text-align: justify;">La participation au commerce international est un élément clé de la résilience des entreprises. De nombreux Ministres ont rappelé les lourdes conséquences de l’invasion russe et du Covid-19 sur la dynamique des échanges internationaux. <strong>Cette réunion a également permis d’aborder l’importance du libre-échange pour les petites entreprises</strong>. En particulier, les Ministres ont soutenu la réforme de l’OMC pour garantir un système multilatéral qui permet de diversifier les sources d'approvisionnement et de renforcer la résilience des chaînes de valeurs. L’Union européenne a ainsi rappelé que les échanges transfrontaliers sont au cœur même des modèles économiques de nombreuses PME.</p>
<div class="focus">
<h5> Conclusion et adoption de la Déclaration</h5>
</div>
<p style="text-align: justify;"> Le Secrétaire général de l’OCDE a résumé les discussions qui ont mis en lumière la nécessité i/ d’instaurer des politiques publiques simples et compréhensibles pour réduire les tâche administratives des PME, ii/ d’accompagner les entreprises dans la double transition numérique et écologique au travers d’incitations adaptées à chaque secteur d’activité, ii/ de poursuivre les travaux de l’OCDE, notamment sur le bien être et la santé mentale des entrepreneurs.</p>
<p style="text-align: justify;">La France a également organisé un dîner pour les Ministres et chefs de délégation sur ce dernier thème, avec en particulier l’intervention de M. Olivier Torres, professeur de l’université de Montpellier et fondateur de<strong><em> l’observatoire AMAROK</em></strong>.</p>
<h5 style="text-align: justify;"><strong>Les Ministres ont adopté la</strong> <strong><a title="Déclaration FR" href="https://legalinstruments.oecd.org/fr/instruments/OECD-LEGAL-0497">Déclaration sur l'amélioration des politiques à l'égard des PME et de l’entrepreneuriat en vue de renforcer et de réussir les transitionsécologique et numérique</a>.<br /></strong></h5>
<table style="width: 854px;">
<tbody>
<tr style="height: 39px;">
<td style="width: 230px; height: 39px; text-align: center;" colspan="2"><strong>Pour en savoir plus :</strong></td>
</tr>
<tr style="height: 207px;">
<td style="width: 230px; height: 207px;"><img class="marge" title="logoPMEE" src="/Articles/74eea1c9-a6e0-495d-b985-e5fa34e9cd12/images/ad3ff473-91b0-4116-b220-288a51bac0dc" alt="logoPMEE" width="197" height="190" /></td>
<td style="width: 622px; height: 207px;">
<ul>
<li><strong><a href="https://www.oecd-events.org/sme-entrepreneurship-ministerial-2023/fr">OECD SME and Entrepreneurship Ministerial Meeting 2023 (oecd-events.org)</a></strong></li>
<li><strong>Déclaration sur l’amélioration des politiques à l’égard des PME et de l’entrepreneuriat en vue de renforcer la résilience et de réussir les transitions écologique et numérique : <a>FR</a></strong></li>
<li>Perspectives de l’OCDE sur les PME et l’entrepreneuriat 2023 : <a href="https://www.oecd.org/cfe/oecd-sme-and-entrepreneurship-outlook-8d707502-en.htm">ici</a></li>
<li>Site de l’OCDE sur les PME et l’entrepreneuriat <a href="https://www.oecd.org/industry/smes/">ici</a></li>
<li>Recommandation de l’OCDE la politique à l’égard des PME et de l’entrepreneuriat (<a href="https://legalinstruments.oecd.org/fr/instruments/OECD-LEGAL-0473">FR</a>) et plus d’informations <a href="https://www.oecd.org/industry/smes/oecdrecommendationonsmeandentrepreneurshippolicy/">ici</a></li>
</ul>
</td>
</tr>
</tbody>
</table>
<h6 style="text-align: center;"> </h6>
<table style="width: 916px;">
<tbody>
<tr>
<td style="width: 473px;"><img class="marge" title="Ministre" src="/Articles/3d02f61c-60a5-473d-87c2-92ae7be31741/images/2064b985-bf17-4d65-aa91-ab45b68f93c0" alt="Ministre" width="422" height="281" /></td>
<td style="width: 441px;"><img class="marge" title="3" src="/Articles/3d02f61c-60a5-473d-87c2-92ae7be31741/images/ca53d545-86db-4055-9cbf-672c0825575d" alt="3" width="470" height="313" /></td>
</tr>
</tbody>
</table>
<h6 style="text-align: center;"> </h6>
<p><img class="marge" title="DinerPMEE" src="/Articles/74eea1c9-a6e0-495d-b985-e5fa34e9cd12/images/bbddde3f-beb1-4e37-adb4-ddea615b230d" alt="Diner" /></p>
<h6 style="text-align: center;">Diner au Ministère de l'Economie, des Finances et de la Souverainté Industrielle et Numérique</h6>45912a54-8579-423e-819b-f949a6db4e08Brèves économiques régionales d’Afrique de l’Ouest (hors Nigéria-Ghana) n°470Zoom sur... l'inclusion financière dans l'UEMOA en 20212022-12-02T00:00:00+01:00<ul>
<li>Zoom sur ... la situation de l'inclusion financière dans l'UEMOA en 2021</li>
<li>Actualité régionale : Le Sénégal, pays le plus industrialisé d'Afrique de l'Ouest selon la BAfD</li>
<li>Bénin : Création d’une nouvelle société de manutention pour le port de Cotonou</li>
<li>Burkina Faso : Le budget 2023 en hausse de 10,8% par rapport au budget 2022</li>
<li>Côte d'Ivoire : La création nette d'emplois en baisse sur les 8 premiers mois de 2022</li>
<li>Guinée : Inflation à +8,5% en g.a. en août 2022</li>
<li>Guinée-Bissau : La France accorde un appui budgétaire de 5 M EUR</li>
<li>Libéria : 1,2 M USD de l’AFD pour un programme de bourses d’études</li>
<li>Mali : Plus de 350 M USD de la Chine pour la construction de 2 unités de filature</li>
<li>Mauritanie : Le gouvernement annonce une série de mesures sociales dont la hausse du salaire minimum</li>
<li>Niger : Le secteur de l'énergie représentera 25% des dépenses budgétaires en 2023</li>
<li>Sénégal : 235 M USD de la BAfD pour les infrastructures routières et la mobilisation de recettes</li>
<li>Togo : 4 M EUR de Proparco à Ecobank Togo pour soutenir le développement des PME</li>
</ul>79c563cb-d161-4ea1-9b79-9ef900075daaBrèves économiques régionales d’Afrique de l’Ouest (hors Nigéria-Ghana) n°469Zoom sur… le commerce extérieur de l'UEMOA en 20212022-11-25T00:00:00+01:00<ul>
<li style="text-align: justify;">Zoom sur le commerce extérieur de l'UEMOA en 2021</li>
<li style="text-align: justify;">Actualité regionale : Lancement de la plateforme AELP Link dans le cadre du projet d'interconnexion des bourses africaines</li>
<li style="text-align: justify;">Bénin : Inflation à +2,1% en g.a. en octobre 2022</li>
<li style="text-align: justify;">Burkina Faso : L’insécurité alimentaire pourrait toucher 16% de la population pendant la période de soudure en 2023</li>
<li style="text-align: justify;">Cap-Vert : 52,5 M USD de la Banque mondiale pour aider à une reprise résiliente et équitable</li>
<li style="text-align: justify;">Côte d'Ivoire : Le Patronat et les centrales syndicales conviennent d'une revalorisation du SMIG à environ 114 EUR</li>
<li style="text-align: justify;">Guinée : Accord avec les services du FMI pour un financement d'urgence de 69 M USD pour faire face aux chocs alimentaires</li>
<li style="text-align: justify;">Guinée-Bissau : Accord avec les services du FMI pour la mise en place d'un programme FEC de 36,3 M USD sur 36 mois</li>
<li style="text-align: justify;">Libéria : La Banque centrale maintient son taux directeur à 15%</li>
<li style="text-align: justify;">Mali : 30 M USD de la BM pour soutenir l’agriculture et les ménages ruraux</li>
<li style="text-align: justify;">Mauritanie : Signature d’un protocole d’accord entre le gouvernement et Technip Energies</li>
<li style="text-align: justify;">Niger : 150 M EUR de plusieurs institutions financières en faveur des PME</li>
<li style="text-align: justify;">Sénégal : Les produits pétroliers représentent près de 30% des importations sur les 9 premiers mois de 2022</li>
<li style="text-align: justify;">Sierra Leone : Inflation à +33% en g.a. en octobre 2022</li>
<li style="text-align: justify;">Togo : 25 M USD des Émirats arabes unis pour l'extension de la centrale solaire de Blitta</li>
</ul>0e0722e4-7289-45a5-a283-305ae78c1954Inauguration à Aktau d'un nouvel atelier d'assemblage de pompes à pétrole avec l'entreprise française PCM Le Service économique de Noursoultan a participé ce mercredi 29 juin à l’inauguration d’un atelier d’assemblage de pompes à pétrole de l’entreprise française PCM (Pompes et technologies des fluides). PCM est un acteur important sur son marché, employant 700 salariés répartis sur 30 sites dans le monde. Cette implantation, première en Asie centrale, montre le dynamisme du développement des PME françaises à l’international et au Kazakhstan. 2022-06-29T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;">Le 29 juin dernier, le Service économique de Noursoultan a pris part à l’inauguration d’un atelier d’assemblage de pompes à pétrole situé à Aktau, ville située au bord de la mer Caspienne dans l’oblast de Mangystau. Employant une dizaine de personnes, il pourra fournir en matériel de pompage les exploitants locaux de puits de pétrole à travers le Kazakhstan.</p>
<p><img class="marge" title="Cérémonie d'inauguration de l'atelier d'assemblage de pompes à pétrole PCM à Aktau, 29/06" src="/Articles/0e0722e4-7289-45a5-a283-305ae78c1954/images/527dc649-506b-41a5-b243-0db90d0b2b63" alt="Cérémonie d'inauguration de l'atelier d'assemblage de pompes à pétrole PCM à Aktau, 29/06" /></p>
<p style="text-align: justify;">Ce projet a pu prendre forme grâce à une coopération entre PCM et les autorités de la région de Mangystau, représentées par son président adjoint, M. ORYNBASSAROV, qui a souligné l’intérêt de ce nouveau projet pour le développement de l’économie locale et régionale, tout comme Anara MEKEBAEVA, représentant Kazinvest qui a soutenu la mise en oeuvre de ce projet. </p>
<p><img class="marge" title="Cérémonie d'inauguration de l'atelier d'assemblage de pompes à pétrole PCM à Aktau, 29/06" src="/Articles/0e0722e4-7289-45a5-a283-305ae78c1954/images/549f8082-3ffc-4246-b28b-db62220b6552" alt="Cérémonie d'inauguration de l'atelier d'assemblage de pompes à pétrole PCM à Aktau, 29/06" /></p>
<p style="text-align: justify;">M. Vincent BERGER, représentant le Service économique de Noursoultan, a félicité PCM et les autorités régionales pour la naissance de cette nouvelle implantation. Elle illustre la bonne relation économique existant entre la France et le Kazakhstan, qui permet à des entreprises de toute taille de s’implanter à la fois dans les grands centres économiques et dans les régions, alors que la France est en 2021 le quatrième investisseur au Kazakhstan.</p>
<p><img class="marge" title="Cérémonie d'inauguration de l'atelier d'assemblage de pompes à pétrole PCM à Aktau, 29/06" src="/Articles/0e0722e4-7289-45a5-a283-305ae78c1954/images/b3441480-c912-45ba-9119-a07b6ad0659a" alt="Cérémonie d'inauguration de l'atelier d'assemblage de pompes à pétrole PCM à Aktau, 29/06" /></p>
<p style="text-align: justify;">Au cours de l’inauguration, le directeur général adjoint de PCM Europe, Frédéric GARDE, a évoqué l’intérêt de cette nouvelle implantation au Kazakhstan, qui permettra à PCM d’exploiter de nouvelles opportunités sur le marché local et en Asie centrale. Le directeur régional de PCM, Bastien LIMOGES et le directeur de PCM Kazakhstan, Berik ZHANSAT, ont quant à eux détaillé la stratégie régionale de l’entreprise et les projets de développement futur de l’atelier d’Aktau.</p>
<p><img class="marge" title="Cérémonie d'inauguration de l'atelier d'assemblage de pompes à pétrole PCM à Aktau, 29/06" src="/Articles/0e0722e4-7289-45a5-a283-305ae78c1954/images/7c8d890d-cd45-4c02-9a08-dd28393c2d5b" alt="Cérémonie d'inauguration de l'atelier d'assemblage de pompes à pétrole PCM à Aktau, 29/06" /></p>
<p><img class="marge" title="Cérémonie d'inauguration de l'atelier d'assemblage de pompes à pétrole PCM à Aktau, 29/06" src="/Articles/0e0722e4-7289-45a5-a283-305ae78c1954/images/6fc34638-168d-49c4-92aa-9829317d0e70" alt="Cérémonie d'inauguration de l'atelier d'assemblage de pompes à pétrole PCM à Aktau, 29/06" /></p>
<p style="text-align: justify;">La cérémonie s'est conclue par une traditionnelle cérémonie de coupure du ruban, inaugurant formellement l'installation, ainsi que par une visite guidée de l'atelier d'assemblage. </p>
<p><img class="marge" title="Cérémonie d'inauguration de l'atelier d'assemblage de pompes à pétrole PCM à Aktau, 29/06" src="/Articles/0e0722e4-7289-45a5-a283-305ae78c1954/images/b4e96e19-3cd2-4a40-a1c5-cef67e3d87a6" alt="Cérémonie d'inauguration de l'atelier d'assemblage de pompes à pétrole PCM à Aktau, 29/06" /><img class="marge" title="Cérémonie d'inauguration de l'atelier d'assemblage de pompes à pétrole PCM à Aktau, 29/06" src="/Articles/0e0722e4-7289-45a5-a283-305ae78c1954/images/fb789378-653f-4434-b508-1666977b7b34" alt="Cérémonie d'inauguration de l'atelier d'assemblage de pompes à pétrole PCM à Aktau, 29/06" /></p>d00fe0c1-23d4-4bf8-8f33-9b4964868f90Brèves économiques régionales d’Afrique de l’Ouest (hors Nigéria-Ghana) n°447Actualité régionale.. 150 M EUR de la BOAD pour 6 projets de développement en Afrique de l’Ouest2022-05-30T00:00:00+02:00<ul>
<li>Actualité régionale : 150 M EUR de la BOAD pour 6 projets de développement en Afrique de l’Ouest</li>
<li>Bénin : Lancement du processus pour la mise en œuvre de 4 centrales photovoltaïques</li>
<li>Burkina Faso : Une ligne de garantie de portefeuille de 3,8 M EUR de l’AGF en faveur des PME</li>
<li>Cap-Vert : 52% des emplois sont informels selon l’INE</li>
<li>Côte d'Ivoire : Hausse de la production industrielle de 13,4% en g.a. en février 2022</li>
<li>Gambie : Le secteur tertiaire contribue pour plus de 57% au PIB en 2021</li>
<li>Guinée : Inflation à +11% en avril 2022 en g.a</li>
<li>Mali : Près de 24 M EUR du budget national pour le renforcement des stocks de riz</li>
<li>Mauritanie : Signature d’accords pour développer des projets d’hydrogène et d’acier verts</li>
<li>Niger : Adoption de 3 accords de financement d’un montant total de 294 M EUR</li>
<li>Sénégal : Lancement des travaux de l’Agropole centre</li>
<li>Sierra Leone : Les réserves de change en progression de 2,8% en décembre 2021 en g.m</li>
<li>Togo : Baisse de près de 25% de la production cotonnière en 2021-2022</li>
</ul>fdd56f75-e6ca-43b8-9ca5-85060197bb88Brèves économiques régionales d’Afrique de l’Ouest (hors Nigéria-Ghana) n°441Zoom sur le rapport Africa's Pulse de la Banque Mondiale2022-04-15T00:00:00+02:00<ul>
<li>Zoom : Le rapport Africa’s Pulse de la Banque mondiale</li>
<li>Actualité régionale : 4 Mds USD d’Afreximbank pour soutenir l’Afrique face à la crise ukrainienne</li>
<li>Bénin : Signature de 3 contrats de gestion du service d’eau potable en milieu rural</li>
<li>Burkina Faso : Arrêt des activités de la mine de Taparko</li>
<li>Cap-Vert : 26 M EUR de la Banque mondiale pour le projet de capital humain</li>
<li>Côte d'Ivoire : 6,7 Mds EUR de recettes fiscales recouvrées en 2021</li>
<li>Gambie : La croissance a atteint 5,6% en 2021, selon le FMI</li>
<li>Guinée : Les compagnies minières sommées de transformer la bauxite sur place</li>
<li>Libéria : 40 M USD de la Banque mondiale pour soutenir les PME</li>
<li>Mauritanie : 75,8 M EUR pour la sécurisation de la fourniture en eau de Nouakchott</li>
<li>Niger : 30,6 M EUR pour la construction de la route Loga-Doutchi</li>
<li>Sénégal : Adoption par le Parlement de la loi sur la gouvernance des recettes issues de l’exploitation des hydrocarbures</li>
<li>Sierra Leone : La SFI et GAFSP accordent 5 M USD à une usine de boissons non alcoolisées</li>
<li>Togo : Inflation à +8,8% en g.a. en mars 2022</li>
</ul>c6aecebf-a639-4d9f-997b-6ee2ca5471eaBrèves économiques régionales d’Afrique de l’Ouest (hors Nigéria-Ghana) n°438Régional2022-03-25T00:00:00+01:00<ul>
<li>Actualité régionale : Moody’s place la note de la BOAD sous surveillance</li>
<li>Bénin : Création d’un guichet unique de promotion des PME</li>
<li>Burkina Faso : Un peu moins de 80% des recettes d’exportation générées par l’or en 2021</li>
<li>Cap-Vert : Le gouvernement compte adopter des mesures pour stabiliser les prix de certains produits</li>
<li>Côte d'Ivoire : L’indice du chiffre d’affaires du commerce en hausse de 8,3% en 2021</li>
<li>Gambie : La pêche contribue à hauteur de 12% du PIB, avec 300 000 emplois</li>
<li>Guinée : Lancement de l’opérationnalisation du port autonome de Conakry 24h/24</li>
<li>Libéria : NAS obtient le contrat de manutention au sol au sein de l’aéroport de Monrovia</li>
<li>Mali : Production record de 760 000 tonnes de coton prévue pour la campagne 2021/22</li>
<li>Mauritanie : Restructuration de la société SOMAGAZ</li>
<li>Niger : Baisse des droits de douanes et redevances pour lutter contre l’inflation</li>
<li>Sénégal : Moody’s maintient la note "Ba3" du pays et rehausse la perspective à "stable"</li>
<li>Sierra Leone : Inflation à +17,6% en g.a. en février 2022</li>
<li>Togo : Inauguration de la 1ère station africaine du nouveau câble sous-marin de Google</li>
</ul>ee07ce34-deec-40c0-a6ec-d0ff071184c4Brèves économiques régionales d’Afrique de l’Ouest (hors Nigéria-Ghana) n°399Plus de 20 000 GWh d’électricité produites en 2018 dans l’UEMOA2021-05-14T00:00:00+02:00<ul>
<li>Actualité régionale : Plus de 20 000 GWh d’électricité produites en 2018 dans l’UEMOA</li>
<li>Bénin : Lancement du 2ème volet du programme régional pour le développement des énergies renouvelables</li>
<li>Burkina Faso : 1,5 M EUR pour l’accompagnement de PME-PMI touchées par le Covid-19</li>
<li>Cap-Vert : La dette publique en hausse de plus de 30% du PIB en 2020</li>
<li>Côte d’Ivoire : 4,7 M EUR pour la décentralisation des politiques d’insertion des jeunes</li>
<li>Guinée : Adoption du projet de loi relatif aux juridictions de commerce</li>
<li>Guinée-Bissau : Un prêt de 43 M USD de la BADEA pour les infrastructures routières</li>
<li>Mali : Bon niveau de la production céréalière au cours de la campagne 2020/2021 </li>
<li>Mauritanie : Règlement du litige opposant le Port Autonome de Nouakchott et les dockers</li>
<li>Niger : L’économie numérique représente 35% des exportations de services</li>
<li>Sénégal : 40 M EUR de l’AFD pour financer l’éducation et l’assainissement</li>
<li>Sierra Leone : Règlement à l’amiable du litige opposant le Gouvernement et Gerald Group</li>
<li>Togo : Les envois de fonds de la diaspora en légère baisse à 441 M USD en 2020</li>
</ul>94679588-9a09-4a48-b565-8ac4652ea225Brèves économiques régionales d’Afrique de l’Ouest (hors Nigéria-Ghana) n°398Amélioration de la conjoncture au sein de l’UEMOA en mars 20212021-05-07T00:00:00+02:00<ul>
<li>Actualité régionale : Amélioration de la conjoncture au sein de l’UEMOA en mars 2021</li>
<li>Bénin : S&P maintient la note du Benin à « B+ »</li>
<li>Burkina Faso : 493 K tonnes de coton pour la campagne 2020-2021</li>
<li>Cap-Vert : Baisse des exportations de 36,8% en g.a au premier trimestre 2021</li>
<li>Côte d’Ivoire : 230 M EUR pour renforcer la compétitivité des industries sucrières</li>
<li>Guinée : Fin de la mission de consultation 2021 du FMI au titre de l’article IV</li>
<li>Libéria : Prolongement de la suspension des droits d’importation sur le riz</li>
<li>Mali : Signature d’un accord-cadre pour soutenir le secteur cotonnier</li>
<li>Mauritanie : Etat d’avancement des travaux relatifs à la construction du Terminal à Conteneurs et Hydrocarbures</li>
<li>Niger : Ratification de contrats de financement pour le projet de riposte face à la COVID-19 et l’expansion de l’accès à l’électricité</li>
<li>Sénégal : Le Gouvernement obtient 350 Mds FCFA du FMI</li>
<li>Sierra Leone : Mise en service de mini-réseaux électriques solaires dans 4 localités</li>
<li>Togo : Suspension de l’exportation de la ferraille et des sous-produits ferreux</li>
</ul>4702a2ab-da08-4428-9679-5516fdcc573cPour tout savoir sur les opportunités d’export en Colombie, le Forum Ambition Amérique Latine se tiendra du 31 mai au 3 juin Placé sous le haut patronage du Président de la République Emmanuel Macron et soutenu par le Ministère de l’Economie et des Finances ainsi que le Ministère de l’Europe et des Affaires Etrangères, la première édition du Forum Ambition Amérique Latine se tiendra du 31 mai au 3 juin 2021.2021-05-06T00:00:00+02:00<p>Organisé par Business France à l’occasion de la Semaine de l’Amérique Latine et des Caraïbes en présence de ministres, d’ambassadeurs, d’intervenants de haut niveau et de délégations d’entreprises venant de l’ensemble de l’Amérique Latine, le forum aura lieu au Ministère de l’Économie et des Finances en format digital, à titre exceptionnel.<br />Ambition Amérique Latine 2021 s’articulera sur quatre journées avec :<br />- Une séance plénière en présence d’officiels français et d’Amérique Latine & des tables rondes thématiques et sectorielles le 31 mai et le 1er juin 2021<br />- Des rendez-vous d’affaires ciblés au format B2B 100% digitaux les 2 & 3 juin 2021<br />Pour en savoir plus sur le programme et s’inscire : <br /><a href="https://events-export.businessfrance.fr/ambition-amerique-latine/">https://events-export.businessfrance.fr/ambition-amerique-latine/</a></p>b2f1b720-2d58-4243-8fc1-c03235f7cd9aJournée mondiale de la propriété intellectuelle au JaponDepuis l’année 2000, chaque 26 avril (date d’entrée en vigueur de la Convention instituant l’OMPI en 1970) est célébrée la Journée mondiale de la propriété intellectuelle. L’édition 2021 de l’IPDAY est intitulée « Propriété intellectuelle et PME : Commercialisez vos idées ».2021-04-26T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;">Les PME forment l’épine dorsale de l’économie mondiale. Elles représentent environ 90% des entreprises dans le monde et contribuent de manière fondamentale à la création d’emplois et au développement économique. Au moment où la reprise économique constitue une priorité afin de faire face aux répercussions de la crise de la COVID 19, la Journée mondiale de la propriété intellectuelle 2021 met en lumière la manière dont les PME peuvent utiliser leurs actifs de propriété intellectuelle pour bâtir des entreprises plus fortes, plus compétitives et plus résistantes et pour créer des emplois.</p>
<p> <strong>En France, l’Institut National de la Propriété Industrielle « INPI » à mis en place un réseau de conseillers à l’international présents au sein des Services économiques des ambassades</strong> pour vous accompagner au quotidien sur ces questions stratégiques. Une Conseillère INPI compétente sur le Japon, la Corée et Taiwan est à vos côtés pour vous :</p>
<ul>
<li>Accompagner dans vos projets innovants et vous montrer comment utiliser la PI au sein de votre entreprise ;</li>
<li>Aider dans toutes vos démarches : dépôt de titre de propriété industrielle brevet, marque, dessin et modèle ;</li>
<li>Sensibiliser à la PI et vous donner les clés pour mieux comprendre les enjeux ;</li>
<li> Mettre en relation, vous orienter vers les bons interlocuteurs et vous appuyer dans vos actions de protection et de lutte anti contrefaçon.</li>
</ul>
<p><strong>Cette journée est également l’occasion de rappeler qu’un accord PPH (Patent Prosecution Highway) est entré en vigueur en janvier 2021</strong>. Cet accord permet d’accélérer le traitement de la délivrance des demandes de brevet entre la France et le Japon. Nous vous invitons à consulter notre site internet pour apprendre à utiliser ce nouvel outil : <a href="https://www.inpi.fr/fr/internationales/entree-en-vigueur-du-premier-accord-pph-entre-l-inpi-et-l-office-des-brevets-du-japon">Entrée en vigueur du premier accord PPH entre l’INPI et l’Office des brevets du Japon | INPI.fr</a></p>
<p>Pour plus d’information sur la propriété intellectuelle au Japon, consultez la <a href="https://www.inpi.fr/sites/default/files/fiche_pi_japon_2021.pdf">Fiche PI Japon</a> </p>
<p align="center"><strong>Des activités virtuelles vous seront proposées le 26 avril 2021:</strong></p>
<p><strong>Au Japon : </strong><a href="https://www.wipo.int/meetings/ja/2021/wjo_ipday.html">https://www.wipo.int/meetings/ja/2021/wjo_ipday.html</a> (en japonais)</p>
<p><strong>En Europe : </strong><a href="https://euipo.europa.eu/ohimportal/fr/events">Événements - MUE (europa.eu)</a></p>
<p><strong>Liste des événements par pays : </strong><a href="https://www.wipo.int/ip-outreach/en/ipday/2021/events_calendar.html">World Intellectual Property Day Virtual Events Calendar (wipo.int)</a></p>
<p> <img class="marge" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="/Articles/b2f1b720-2d58-4243-8fc1-c03235f7cd9a/images/1704e503-c8a6-4c9a-8e09-61113e19b19f" alt="WipoINPI" /></p>eb723e60-25a2-4a51-8df9-199726e01c87Lettre économique d'Egypte - Mars 2021La lettre économique d'Egypte est une publication mensuelle du Service Economique du Caire. Elle regroupe l'essentiel de l'actualité économique, mais également sectorielle et juridique en partenariat avec les cabinets Dentons et Gide.2021-04-19T00:00:00+02:00<p>Au sommaire du dernier numéro de mars 2021 :</p>
<ol start="1" type="1">
<li>Conséquences locales de l'accident du Canal de Suez</li>
<li>Situation du secteur privé égyptien : synthèse du rapport Banque Mondiale/SFI</li>
<li>Les difficultés d'accès au financement des PME égyptiennes : frein au développement du secteur privé et à l'emploi</li>
<li>Brèves et indicateurs économiques</li>
</ol>f35910a4-a246-4faa-abad-88dd4c5c4593Une ligne de crédit attractive pour soutenir les PME et PMI tunisiennes La Direction Générale du Trésor a mis en place, en janvier 2020, une ligne de crédit d’un montant de 30 millions d’euros destinée aux PME et PMI tunisiennes. Elle a pour objectifs de faciliter leur investissement productif dans un cadre privilégié et de renforcer leurs liens avec les entreprises françaises.2021-04-16T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;">Cette ligne de crédit est une solution globale qui facilite l’accès au financement des PME et PMI tunisiennes, issues de tout secteur, pour l’acquisition de biens et de services d'origine française : 24 millions d’euros sont disponibles sous formes de prêts pour l’achat des biens et services en question et 6 millions d’euros sont disponibles sous forme de dons afin de permettre des mesures d’accompagnement telles que des actions de formation ou d’assistance technique réalisées par des fournisseurs français.</p>
<p style="text-align: justify;"><img class="marge" title="Ligne de crédit" src="/Articles/f35910a4-a246-4faa-abad-88dd4c5c4593/images/6bed810d-69cc-4d50-bbce-e5e0a0bab1f6" alt="Ligne de crédit" /></p>
<p style="text-align: justify;">Les conditions financières s'avèrent particulièrement avantageuses : pour une rétrocession en euros, la PME/PMI bénéficiera d’un taux d’intérêt maximum de 2,5 % par an sur une durée de remboursement de 15 ans dont 10 ans de grâce au maximum, et pour une rétrocession en dinars tunisiens, le taux d’intérêt ne dépassera pas 6,5 % par an sur une durée de remboursement de 12 ans dont 5 ans de grâce au maximum.</p>
<p style="text-align: justify;">Bien que la crise sanitaire, survenue au premier trimestre 2020, ait ralenti la promotion et la mise en œuvre de la ligne de crédit, cette dernière est aujourd'hui pleinement opérationnelle et propose des délais d'instruction des dossiers raccourcis. Une première opération en faveur d’une PME tunisienne, établie dans le sud du pays et évoluant dans le secteur du transport, a déjà pu être menée à bien et a permis la promotion des exportations et du savoir-faire des entreprises françaises.</p>cc37607d-615a-4389-8055-940afd8b5952Étude comparative internationale : accès des TPE et PME européennes au financement en fonds propresDans le cadre de la préparation du rapport annuel de l'Observatoire du financement des entreprises (OFE) , les services économiques régionaux du Trésor de six pays européens (Allemagne, Espagne, Italie, Suède, Pays-Bas, Royaume-Uni) ont été sollicités par le Pôle d’analyse économique du secteur financier (PAESF), en charge du rapport, pour réaliser une étude comparative internationale sur l'accès au financement en fonds propres des TPE et PME. Retrouvez les principales conclusions.2021-03-30T00:00:00+02:00<center>
<p><img class="marge" title="étude accès fonds propres entreprises européennes DG Trésor" src="/Articles/cc37607d-615a-4389-8055-940afd8b5952/images/64fdbb6b-ffc4-4dcc-b043-1112646cfaed" alt="étude accès fonds propres entreprises européennes DG Trésor" width="658" height="439" /></p>
</center>
<p>La nouvelle étude comparative internationale du Trésor s'intéresse aux sources de financement externe en fonds propres des entreprises. Elle a été réalisée sur la base des contributions de six services économiques à l'international (Berlin, Stockholm, Madrid, Rome, La Haye, Londres) autour de quatre thèmes : </p>
<ol>
<li>études économiques ;</li>
<li>infrastructures et institutions en place ;</li>
<li>perceptions des entreprises vis-à-vis de ce mode de financement ;</li>
<li>impact de la crise.</li>
</ol>
<h2>Les principales conclusions</h2>
<p>Cette étude a permis de montrer que :</p>
<ul>
<li>Les modes dominants de financement externe en fonds propres sont très différents selon les pays ;</li>
<li>Le degré d'ouverture aux capitaux étrangers varie en fonction des modes de financement ;</li>
<li>Les pouvoirs publics ont dans la plupart des pays une action de soutien au financement en fonds propres des PME nationales ; </li>
<li>L'impact de la crise a poussé les investisseurs en fonds propres à revoir leur stratégie ;</li>
<li>Des mesures de soutien public au financement en fonds propres ont été mises en places dans tous les pays concernés par l'étude.</li>
</ul>
<h5>+ Retrouver les conclusions de l'étude comparative internationale : télécharger <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/cc37607d-615a-4389-8055-940afd8b5952/files/babfa007-4e31-4b47-9a3e-ae485e99393b" target="_blank" rel="noopener noreferrer">la note de synthèse >></a></h5>
<div class="focus">
<h4>Les études comparatives internationales du Trésor</h4>
<p>Réalisées par le réseau international de la DG Trésor, les services économiques en ambassade, les études comparatives internationales correspondent ont pour objectif d’éclairer la décision publique lors de la préparation, la mise en œuvre et/ou le contrôle d’une politique nationale.</p>
<p>Chaque année, le réseau de la DG Trésor réalise plus d’une trentaine d’études à la demande des cabinets ministériels, du Parlement, des corps de contrôle ou d’autres administrations, qui participent directement des réformes mises en œuvre en France.</p>
</div>
<p> </p>
<p> </p>02376a46-9c0b-445b-ad54-2fef0d0119c9Participation du Service économique régional de Rome à l'étude sur l'accès des TPE et PME européennes au financement en fonds propresLes Services économiques analysent les situations macroéconomiques et financières de chaque pays ainsi que l’évolution de l’environnement des affaires au niveau local. Cette expertise est notamment mise à profit pour réaliser des études comparatives internationales pour le compte de la Direction générale du Trésor ou de commanditaires extérieurs (cabinets, ministères techniques, autres directions du Ministère de l’Economie, des Finances et de la Relance etc.). 2021-03-30T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;">Dans le cadre de la préparation du rapport annuel de l'Observatoire du financement des entreprises (OFE), les Services économiques régionaux du Trésor de six pays européens (Allemagne, Espagne, Italie, Suède, Pays-Bas, Royaume-Uni) ont été sollicités par le Pôle d’analyse économique du secteur financier (PAESF), en charge du rapport, pour réaliser une <strong>étude comparative internationale sur l'accès au financement en fonds propres des TPE et PME</strong>.</p>
<p style="text-align: justify;">La nouvelle étude comparative internationale du Trésor s'intéresse aux sources de financement externe en fonds propres des entreprises. Elle a été réalisée sur la base des contributions du Service économique de Rome ainsi que de cinq autres Services économiques (<a title="SER Berlin" href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Pays/DE?listePays=DE" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Berlin</a>, <a title="SER Stockholm" href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Pays/SE?listePays=SE" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Stockholm</a>, <a title="SER Madrid" href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Pays/ES?listePays=ES" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Madrid</a>, <a title="SE La Haye" href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Pays/NL?listePays=NL" target="_blank" rel="noopener noreferrer">La Haye</a>, <a title="SER Londres" href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Pays/GB?listePays=GB" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Londres</a>) autour de quatre thèmes : </p>
<ol>
<li style="text-align: justify;">études économiques ;</li>
<li style="text-align: justify;">infrastructures et institutions en place ;</li>
<li>perceptions des entreprises vis-à-vis de ce mode de financement ;</li>
<li>impact de la crise.</li>
</ol>
<h2 style="color: #333333; margin-top: 48px;">Les principales conclusions</h2>
<p>Cette étude a permis de montrer que :</p>
<ul>
<li style="text-align: justify;">Les modes dominants de financement externe en fonds propres sont très différents selon les pays ;</li>
<li style="text-align: justify;">Le degré d'ouverture aux capitaux étrangers varie en fonction des modes de financement ;</li>
<li style="text-align: justify;">Les pouvoirs publics ont dans la plupart des pays une action de soutien au financement en fonds propres des PME nationales ; </li>
<li style="text-align: justify;">L'impact de la crise a poussé les investisseurs en fonds propres à revoir leur stratégie ;</li>
<li style="text-align: justify;">Des mesures de soutien public au financement en fonds propres ont été mises en places dans tous les pays concernés par l'étude.</li>
</ul>
<p> </p>7eb91b96-17fa-42ca-8e68-51db71da316aBrèves économiques d'IrlandeLes comptes nationaux pour 2020 laissent apercevoir une reprise de l’économie en K, profitant aux secteurs tournés vers l’export et dominés par les multinationales implantées en Irlande. La détérioration de l’environnement macro-financier sous l’effet de la pandémie mettra un certain temps à se traduire sur le bilan des banques, mais les fonds propres du système bancaire dans son ensemble devraient suffire à absorber les pertes éventuelles. 2021-03-12T00:00:00+01:00<h2 style="color: #333333;">Sommaire</h2>
<h5 style="color: #333333;">Macroéconomie, p. 2</h5>
<ol>
<li>Comptes annuels 2020</li>
<li>Prévisions de croissance 2021</li>
<li>Chômage</li>
<li>Salaires</li>
<li>Ventes de détail</li>
<li>Commerce extérieur</li>
<li>Investissements directs étrangers</li>
</ol>
<h5 style="color: #333333;">Finances publiques, p. 6</h5>
<ol>
<li>Point d'étape sur la situation sanitaire</li>
<li>Affaire <em>Davy</em></li>
</ol>
<h5 style="color: #333333;">Secteur financier et assurances, p. 8</h5>
<ol>
<li>Banques : Résultats annuels 2020</li>
<li>Ulster Bank</li>
<li>Règles macro-prudentielles sur les prêts hypothécaires</li>
<li>Brexit</li>
</ol>
<h5 style="color: #333333;">Entreprises, p. 10</h5>
<ol>
<li>PMEs</li>
<li>Aides d'Etat</li>
<li>Numérique</li>
</ol>a1f5730a-320b-4820-b4d6-f740004cd986Westminster & City News du 4 au 11 mars 2021Publication du SER2021-03-11T00:00:00+01:00<p><strong>Fait Marquant</strong></p>
<p>Baisse marquée des échanges commerciaux entre le Royaume-Uni et l’UE en janvier 2021</p>
<p><strong>Actualité macro-économique</strong></p>
<p>La campagne de vaccination améliore les perspectives du rebond britannique selon le gouverneur de la Banque centrale</p>
<p>Les ventes au détail ont crû de 1 % en février en glissement annuel après -1,3 % en janvier</p>
<p>La mise en place d’une taxe internationale sur les services numériques sera l’une des priorités de R. Sunak lors du G7</p>
<p>Le programme anglais « <em>Test and Trace</em> » fait l’objet de vives critiques du Parlement</p>
<p><strong>Actualité commerciale</strong></p>
<p>Le <em>UK Board of Trade</em> a publié son premier rapport : ‘<em>Global Britain, Local Jobs’</em></p>
<p> </p>
<p><strong>Actualité financière</strong></p>
<p>Un nouveau programme de prêts garantis sera opérationnel en avril 2021</p>
<p>Les régulateurs britanniques lancent une consultation sur les exigences de marge bilatérale pour les dérivés de gré à gré</p>
<p>Le Royaume-Uni révisera la surtaxe sur les bénéfices des banques à l’automne 2021</p>
<p>Un rapport du think tank britannique <em>Policy Exchange</em> propose un plan en 12 points pour un système financier global vert et résilient</p>
<p>HSBC lance un programme de prêts pour les PME britanniques</p>
<p>La Lloyds Bank envisage de devenir un acteur du marché locatif en achetant puis louant des logements neufs et existants dans tout le Royaume-Uni</p>
<p>La filiale britannique de <em>Greensill Capital </em>a déposé le bilan </p>01cb793a-3fee-439c-a279-03c922898e4d[Royaume-Uni] Westminster & City News du 29 janvier au 4 février 2021Publication du SER2021-02-04T00:00:00+01:00<p>SOMMAIRE</p>
<p> </p>
<p>Actualité économique</p>
<p>- Le Chancelier devrait dévoiler un plan de relance en amont du budget</p>
<p>- Les taux négatifs rejoindront la boîte à outils de la Banque d’Angleterre en août 2021</p>
<p>- Les prix immobiliers ont diminué de 0,3 % en janvier en glissement mensuel</p>
<p>- Le gouvernement consulte sur le futur régime de contrôle britannique des subventions</p>
<p>- Le gouvernement britannique a déposé sa demande d’adhésion à l’accord transpacifique</p>
<p> </p>
<p>Actualité financière</p>
<p>- La FCA mettra en œuvre les recommandations du rapport Woolard sur le marché du crédit non sécurisé</p>
<p>- La Bourse londonienne se positionne sur le marché de la donnée financière avec l’acquisition de Refinitiv</p>
<p>- La négociation d’actions de sociétés suisses reprend sur les bourses londoniennes</p>
<p>- La City demande la résolution urgente de questions en suspens pour les échanges de services financiers</p>
<p>- Le Royaume-Uni rejoint l’International Platform on Sustainable Finance (IPSF)</p>
<p>- Le gouvernement britannique lance une consultation sur le schéma de réassurance Flood Re</p>
<p>- Le bilan du dispositif de la Banque d’Angleterre en soutien des PME ressort en demi-teinte</p>
<p>- Les banques britanniques sont en retard en matière de divulgation des données relatives à la diversité</p>af8c1334-398d-49f8-8b73-e09d14025468Actualités économiques Nigéria - Ghana semaine 44 du 26 octobre au 1er novembre 2020Publication du Service économique régional d’Abuja, réalisée avec les contributions des SE de Lagos et d’Accra.2020-10-30T00:00:00+01:00<p><strong><span style="color: #006ce5; font-family: 'Roboto Slab', Georgia, 'Times New Roman', Times, serif; font-size: 20px;">Faits saillants :</span></strong></p>
<p><strong>- Nigéria : </strong>l’impact sanitaire de la pandémie de la Covid-19 reste, officiellement, toujours faible ; la capacité électrique attendrait les 13 000 MW ; Konexa conclut un partenariat pour un projet d’électrification à Kaduna estimé à 50 MUSD ; Access Bank crée un fonds de 131 MUSD pour les PME touchées par la crise « <em>#EndSARS</em> » ;</p>
<p><strong>- Ghana : </strong>présentation du budget pour le premier trimestre 2021 ; l’État ghanéen entre au capital d’AirtelTigo.</p>c4814bcb-b663-4822-b4ff-1500cd16498bBrèves de l'ASEAN semaine 43 (2020)FAITS SAILLANTS: La Banque de Thaïlande approuve l’extension de son programme de prêt à taux bonifié | Le programme singapourien de soutien à l’emploi augmente de 4 Mds USD | Le premier des dix trains Alstom destinés au métro de Hanoi est arrivé au Vietnam2020-10-23T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;"><img class="marge" title="Brèves" src="/Articles/c4814bcb-b663-4822-b4ff-1500cd16498b/images/570ef2c5-9ef9-40d4-8fa4-b2f50a6c7ac1" alt="Brèves" /></p>
<blockquote>
<p>Faits saillants</p>
</blockquote>
<div style="text-align: justify;">
<p><strong><strong style="text-align: justify;">►</strong>La Banque de Thaïlande approuve l’extension de son programme de prêt à taux bonifié </strong></p>
<p><strong><strong style="text-align: justify;">►</strong>Le programme singapourien de soutien à l’emploi augmente de 4 Mds USD</strong></p>
<p><strong><strong style="text-align: justify;">►</strong>Le premier des dix trains Alstom destinés au métro de Hanoi est arrivé au Vietnam</strong></p>
</div>
<div style="text-align: justify;">
<blockquote>
<p align="center">Région</p>
</blockquote>
</div>
<ul style="text-align: justify;" type="square">
<li><strong>Entre 2010 et 2019, la contribution des micros, petites et moyennes entreprises (MPME) au PIB des pays d’Asie du Sud Est était en moyenne de 41%, </strong>selon un nouveau rapport de la Banque asiatique de développement (BAsD). Les MPME indonésiennes ont contribué à hauteur de 61% au PIB en 2018 (avec une croissance annuelle de 14,2% entre 2010 et 2018). Les MPME du Brunei, de Malaisie, de Thaïlande et de Singapour ont contribué de 35% à 45% au PIB (croissances annuelles allant de 2,8% à 9,1%). La BAsD souligne le rôle essentiel des MPME pour revitaliser les économies de la région dans le contexte de pandémie et insiste sur la promotion de l’innovation et de leur internationalisation, afin de permettre une plus forte participation aux chaînes de valeur mondiales.</li>
</ul>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="ADB" src="/Articles/c4814bcb-b663-4822-b4ff-1500cd16498b/images/00f5106c-a84e-4e81-85bf-c608830e6071" alt="ADB" /></p>
<div style="text-align: justify;">
<blockquote>
<p align="center">Indonésie</p>
</blockquote>
</div>
<ul style="text-align: justify;" type="square">
<li><strong>Les exportations indonésiennes s’établissent à 14 Mds USD en septembre, leur plus haut niveau depuis six mois, en augmentation de 7,0% en glissement mensuel (−0,5% en glissement annuel). </strong>Cette augmentation s’explique principalement par la hausse des exportations de produits agricoles et de produits manufacturés. Les importations ont augmenté de 7,7 % en g.m (−19% en g.a) en septembre pour s’établir à 11,6 Mds USD, grâce à la croissance des importations de matières premières et de biens d'équipement. L’Indonésie enregistre un excédent commercial de 2,4 Mds USD en septembre.<br /><br /></li>
<li><strong>Le déficit budgétaire s'est élevé à 46,3 Mds USD (4,2% du PIB) sur la période janvier-septembre et est en passe d'atteindre cette année le plus haut niveau de l'histoire du pays, </strong>alors que les dépenses publiques augmentent (+15.5% en g.a) et que les recettes fiscales diminuent (–13.7% en g.a). Selon la ministre des Finances Sri Mulyani, les dernières données indiquent une accélération des dépenses publiques qui permettrait de relancer l'économie aux troisième et quatrième trimestres.<br /><br /></li>
<li><strong>Le ministère des Travaux publics et du Logement a proposé l'ajout de cinq nouveaux projets d’autoroutes dans la liste des projets stratégiques nationaux, </strong>afin d’atteindre ses objectifs de développement routier et de réduction des coûts logistiques très élevés. La route d'accès au port maritime de Patimban et l’autoroute du port de Semarang, qui visent à rationaliser l'accès aux ports stratégiques de l'ouest et du centre de Java sont parmi les nouveaux projets proposés. Les trois autres projets sont l’autoroute Gedebage-Tasikmalaya-Cilacap dans l'ouest de Java, l’autoroute Maros-Sungguminasa-Takalar dans le sud des Sulawesi et l’autoroute Samarinda-Bontang dans l'est de Kalimantan.</li>
</ul>
<div style="text-align: justify;">
<blockquote>
<p align="center">Malaisie</p>
</blockquote>
</div>
<ul style="text-align: justify;" type="square">
<li><strong>En septembre, l’indice des prix à la consommation a affiché un recul de 1,4% en glissement annuel. </strong>Ce résultat est très largement imputable aux prix des carburants, inférieurs de plus de 20% à ceux d’il y a un an. Au troisième trimestre 2020, l’indice a toutefois progressé de 1,5% par rapport au trimestre précédent. L’inflation sous-jacente est en légère baisse à 1% en glissement annuel.<br /><br /></li>
</ul>
<ul style="text-align: justify;" type="square">
<li><strong>Les compagnies aériennes malaisiennes continuent de connaître des difficultés financières.</strong> Malaysia Airports Holdings Bhd, classé il y a 2 semaines par AirAsia parmi ses créditeurs chirographaires (tout comme Airbus et les sociétés de crédit-bail), attaque en justice la compagnie aérienne pour obtenir le paiement de 78 M MYR d’arriérés de droits aéroportuaires. Malaysia Aviation Group (MAG), maison-mère de Malaysia Airlines, propose un départ à la retraite anticipé à tous les employés du groupe âgés de plus de 45 ans et ayant plus de 10 ans de services ; cette mesure pourrait concerner 50% des effectifs. Par ailleurs, <strong>le ministre des Finances a démenti l’apport d’un soutien financier du gouvernement à la compagnie aérienne AirAsia</strong>.</li>
</ul>
<div style="text-align: justify;">
<blockquote>
<p align="center">Singapour</p>
</blockquote>
</div>
<ul style="text-align: justify;" type="square">
<li><strong>5,5 Mds SGD (4 Mds USD) seront versés à plus de 140 000 employeurs à partir du 29 octobre dans le cadre du programme de soutien à l’emploi (Jobs Support Scheme).</strong> Avec ce dernier cycle, le montant total déboursé dans le cadre de ce programme dépassera les 21,5 Mds SGD (15,8 Mds USD). Les 5,5 Mds SGD serviront au paiement des salaires des travailleurs locaux de juin à août. Les employeurs des secteurs de l’aviation, du tourisme et de la construction recevront un soutien à hauteur de 75% des salaires payés. Le soutien s’élèvera à 50% pour les secteurs de la restauration, de la vente au détail, des arts et des divertissements, des transports terrestres, maritimes et extracôtiers et à 25% pour tous les autres secteurs.<br /><br /></li>
<li><strong>Le secteur de l’électronique a enregistré plus de 5,7 Mds SGD (4,2 Mds USD) d’investissements de janvier à septembre 2020. </strong>Malgré l’impact de la pandémie du COVID-19 sur l’économie de Singapour, le secteur de l’électronique a continué de croître, avec plus de 130 entreprises du secteur offrant plus de 2 800 emplois, stages et offres de formation depuis avril<strong>. </strong>Les dépenses totales des entreprises du secteur s’élèvent à 376 M SGD (277 M USD) sur les neufs premiers mois de l’année. Selon le Ministre du Commerce et de l’Industrie, Chan Chun Sing, plus de 1 100 emplois seront créés au cours des trois à cinq prochaines années grâce à ces investissements et dépenses.<br /><br /></li>
<li><strong>Le gouvernement australien a approuvé un projet de ferme solaire de 22 Mds AUD (15,6 Mds USD) qui répondra à 20% des besoins en électricité de Singapour. </strong>L’électricité produite sera acheminée d’abord jusqu’à la ville de Darwin, puis par câble sous-marin de 3 700 km jusqu’à Singapour et l’Indonésie. La construction de la ferme solaire de 10 gigawatts et d’une installation de stockage d'énergie pouvant atteindre 30 GWh dans le nord du territoire sera réalisée par Sun Cable. Cette installation sera l’un des plus grands systèmes d’électricité renouvelable disponibles au monde. Le projet doit être approuvé par l'Autorité de protection de l'environnement du Territoire du Nord pour permettre le début de la construction, prévu fin 2023. La production d'énergie pourrait débuter d'ici 2026 et les exportations d'ici 2027.</li>
</ul>
<div style="text-align: justify;">
<blockquote>
<p align="center">Vietnam</p>
</blockquote>
</div>
<ul style="text-align: justify;" type="square">
<li><strong>Le premier train Alstom destiné au métro de Hanoi est arrivé au Vietnam</strong>. La construction de la ligne 3 du métro de Hanoi a bénéficié d’un prêt du Trésor de 355 M EUR (419 M USD) et d’un portage politique et technique du Service économique et de l’Ambassade de France au Vietnam. Ce projet est cofinancé par l’AFD, la Banque Asiatique de développement et la Banque européenne d’investissement et associe plusieurs entreprises françaises – Alstom, Colas Rail, Thalès, Systra, Apave et RATP Smart System. Au total, Alstom fournira dix trains de la future ligne, assemblés à l’usine Alstom de Valenciennes.<br /><br /></li>
<li><strong>Le gouvernement prévoit une augmentation des dépenses publiques de 37,5% sur la période 2021-2025, avec une priorité accordée aux infrastructures et à l’énergie.</strong> D’après le Ministère du Commerce et de l’Industrie (MOIT), les autorités ont déjà fléché 118 Mds USD vers ces secteurs pour les cinq prochaines années. Ces fonds seront utilisés pour financer des projets clés d’infrastructure (incluant l’achèvement du tronçon Est de l’autoroute Nord-Sud), la sécurité en approvisionnement d’eau et le renforcement de la connectivité entre les aéroports et les ports maritimes.<br /><br /></li>
<li><strong>Le marché du commerce électronique vietnamien ne générerait qu’environ 11 Mds USD de revenus à la fin de cette année, en baisse de 2,6 Mds USD par rapport aux prévisions précédentes, </strong>en raison de l’impact de la pandémie de Covid-19, selon un rapport du ministère de l'Industrie et du Commerce. Le Vietnam reste cependant l’un des marchés de commerce électronique les plus prometteurs de la région, avec un taux de croissance classé parmi les trois premiers en Asie du Sud-Est.<br /><br /></li>
</ul>
<ul style="text-align: justify;" type="square">
<li><strong>Au troisième trimestre, le Vietnam a enregistré une croissance de ses exportations de 10,9% en glissement annuel, la plus forte croissance mondiale,</strong> selon le nouveau rapport <em>Global Trade Update</em> de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED). Au cours des neuf premiers mois de l’année, le montant total des échanges commerciaux du Vietnam (exportations et importations) s'est élevé à 389 Mds USD, soit une hausse de 1,7% en g.a, selon le Département général des douanes vietnamiennes.</li>
</ul>
<div style="text-align: justify;">
<blockquote>
<p align="center">Thaïlande</p>
</blockquote>
</div>
<ul style="text-align: justify;" type="square">
<li><strong>L’entreprise publique SRT (State Railway of Thailand) a annoncé le report de trois mois, de fin octobre à fin janvier, de la signature du contrat 2.3 de la ligne de train devant relier Bangkok à Nakhon Ratchasima, et à terme au Laos. </strong>Ce contrat 2.3 est le plus important du projet d’un montant total de 179 Mds THB (5,7 Mds USD). Il comprend l’achat des rails, du système électrique et du matériel roulant. SRT a par ailleurs approuvé l’attribution du contrat de construction d’un centre de maintenance pour les trains à Italian-Thai pour 6,6 Mds THB (210 M USD).<br /><br /></li>
</ul>
<ul style="text-align: justify;" type="square">
<li><strong>La Banque de Thaïlande (BoT) a approuvé l’extension de 6 mois de son programme de prêt à taux bonifié de 500 Mds THB (16 Mds USD), et en a allégé les critères d’éligibilité.</strong> Les PME souhaitant participer ne doivent pas avoir plus de 500 M THB (16 M USD) de crédit en cours, et le prêt bonifié ne doit pas représenter plus de 20% de leur endettement total. Selon ce programme, la BoT prête aux banques commerciales à un taux de 0,01% par an, qui prêtent aux emprunteurs à un taux de 2%. Sur les six premiers mois du programme, 119 Mds THB (4 Mds USD) de prêts ont été accordés à 71 000 PME. La BoT a par ailleurs adopté des mesures ciblées étendant le moratoire sur le remboursement des prêts d’octobre 2020 à juin 2021 pour certaines entreprises en difficulté (représentant environ 6% de l’encours ayant bénéficié du moratoire depuis avril).</li>
</ul>
<div style="text-align: justify;">
<blockquote>
<p align="center">Philippines</p>
</blockquote>
</div>
<ul style="text-align: justify;" type="square">
<li><strong>Au premier semestre, la demande de produits pétroliers a diminué de 22,8% en glissement annuel, à 10 794 milliards de litre</strong>. Les demandes de diesel et d’essence ont respectivement chuté de 21,3% et 20,2%, tandis que la demande de gaz de pétrole liquéfié a baissé de 4,6%. Les importations de produits pétroliers ont chuté de 35,4% à 6 milliards de litre. En août, Pilipinas Shell a annoncé la fermeture définitive de sa raffinerie à Batangas (110 000 barils par jour). Mi-octobre, dans un communiqué, Petron a annoncé envisager également la fermeture de sa raffinerie à Bataan (180 000 barils par jour), après des pertes nettes à hauteur de 298 M USD au premier semestre.</li>
</ul>
<div style="text-align: justify;">
<blockquote>
<p align="center">Cambodge</p>
</blockquote>
</div>
<ul style="text-align: justify;" type="square">
<li><strong>Le Cambodge se classe 111<sup>ème</sup> sur 158 pays selon l’indice d’engagement mondial pour la réduction des inégalités d’Oxfam (121<sup>ème</sup> en 2018). </strong>Cette progression est due à l’adoption par le Cambodge de politiques d’amélioration des services publics, de la fiscalité et des droits des travailleurs – trois domaines essentiels afin de réduire les inégalités et surmonter la pandémie selon Oxfam. <br /><br /></li>
<li><strong>La société singapourienne KrisEnergy a conclu un accord de prêt d’environ 87 M USD avec Kepinvest Singapore pour développer le bloc pétrolier Apsara dans les eaux cambodgiennes, </strong>et financer la campagne d’exploration dans les délais prévus. Cet emprunt devrait permettre à KrisEnergy, confronté à des difficultés financières en raison de la baisse des cours du brut, d’éviter des pénalités, voire de perdre sa licence, faute de respecter les délais prévus.<br /><br /></li>
<li><strong>La banque centrale du Cambodge (NBC) a annoncé une enchère de 50 M USD </strong>cette semaine pour stabiliser le taux de change du Riel et maintenir la stabilité macroéconomique. La décision de la NBC est liée à la récente appréciation du dollar américain par rapport au Riel (supérieur à 4 100).<br /><br /></li>
<li><strong>Les exportations cambodgiennes d’articles de voyages devraient atteindre 1 Md USD cette année tandis que le nombre d’usines fabriquant ces produits s’est accru à 101. </strong>Dans cette perspective, le ministre de l’Emploi a appelé les entreprises concernées à mettre en place le projet ILO-BFC (Better Factories Cambodia) pour obtenir des incitations fiscales et à former une association pour les représenter lors des négociations sociales, à l’image de ce que font l’Association des fabricants de vêtements (GMAC) et l’Association des fabricants de chaussures (CFA).</li>
</ul>
<div style="text-align: justify;">
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<p align="center">Laos</p>
</blockquote>
</div>
<ul style="text-align: justify;" type="square">
<li><strong>La société Osiano Trading Sole Co. devrait investir environ 50 M USD pour développer le projet logistique Ban Mom Port dans le district de Tonpheung (province de Bokeo).</strong> La réalisation du projet devrait prendre environ 9 ans et sera divisée en 3 phases. Au cours de la première phase, d’une durée de 3 ans, l'entreprise construira le centre logistique, avant de poursuivre par la construction d'autres installations (zone industrielle, hôtel, centre de formation technique,etc.), en application de l'étude de faisabilité approuvée par le gouvernement.<br /><br /></li>
<li><strong>L’entreprise thaïlandaise Chinnakorn Civil Public Company a signé un protocole d'accord avec le gouvernement pour l’étude de faisabilité d’une ligne de chemin de fer de 345 km dans le sud du Laos</strong>, pour un investissement total estimé à 20 Mds THB (environ 640 M USD). Ce chemin de fer permettrait de relier les provinces de Khammouane, de Savannakhet et de Saravan au port sec de Vang Tao (province de Champassak). L'étude de faisabilité devrait prendre 6 à 10 mois après la réouverture des frontières entre les deux pays.<br /><br /></li>
<li><strong>L'Agence coréenne de coopération internationale (KOICA) fournira une subvention de 11 M USD pour un projet de gestion des ressources en eau et de renforcement des capacités d'intervention </strong>en cas de catastrophe pour le bassin du fleuve Nam Ngum, qui représente environ 44% de la production hydroélectrique du pays. Ce projet se déroulera de 2020 à 2025.</li>
</ul>
<div style="text-align: justify;">
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<p align="center">Birmanie</p>
</blockquote>
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<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Le gouvernement va apporter un soutien financier aux petits restaurants et <em>tea shops</em>, par l’intermédiaire des institutions de microfinance. </strong>Depuis fin août, la banque publique Myanmar Economic Bank a transféré 45 M USD à 44 institutions de microfinance, afin d’allouer des prêts de court terme de 3 000 à 8 000 USD, à un taux de 2% avec une période de grâce de 3 mois, aux petits restaurants et tea shops. Cette aide doit leur permettre de préserver les emplois et leur réouverture quand la situation sanitaire le permettra. L’institution Pact Global Microfinance Fund (PGMF) a annoncé avoir alloué 6,1 M USD à 3 850 petits businesses de restauration depuis fin août et étendre l’allocation des prêts en octobre.<br /><br /></li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Le premier fonds d’investissement birman, Delta Capital Myanmar, et Daiwa PI Partners ont investi 12,6 M USD dans l’entreprise birmane Commercial Plastics Co (CPC), qui recycle des bouteilles en plastiques. </strong>Cet investissement permettra à CPC de devenir la première entreprise dans le pays capable de produire du plastique recyclé utilisable par l’industrie alimentaire, et répondant aux critères de la Food and Drug Administration américaine et de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA). CPC a pour objectif de recycler annuellement 20% des bouteilles en plastique utilisées en Birmanie.</li>
</ul>1bc19c1c-18c5-4710-a74f-ad8c30ef6ce5Brèves de l'ASEAN semaine 32 (2020)FAITS SAILLANTS : La licorne indonésienne Traveloka lève 250 M USD pour faire face à la crise | Singapour signe un accord sur l'économie numérique historique avec l’Australie | Le gouvernement cambodgien met en place un fonds de 500 M USD pour soutenir les PME2020-08-07T00:00:00+02:00<p><img class="marge" src="/Articles/1bc19c1c-18c5-4710-a74f-ad8c30ef6ce5/images/bb8168b4-c204-4631-86d3-8f85427defbc" alt="Brèves" /></p>
<div>
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<p>Faits saillants</p>
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<strong>►</strong> <strong>La licorne indonésienne Traveloka lève 250 M USD pour faire face à la crise</strong></div>
<div><strong>► <strong style="text-align: justify;">Singapour signe un accord sur l'économie numérique historique avec l’Australie</strong></strong></div>
<div><strong>► Le gouvernement cambodgien met en place un fonds de 500 M USD pour soutenir les PME</strong></div>
<div>
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<p align="center">Indonésie</p>
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</div>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Le PIB indonésien s’est contracté de 5,3 % au deuxième trimestre. </strong>Il s’agit du premier recul depuis 1999. Les secteurs qui affichent le ralentissement le plus marqué sont les transports et la logistique (-̶ 30,8 % en g.a. au T2), l’industrie manufacturière (-̶ 6,2 %) et le commerce (-̶ 7,6 %), qui ont coûté respectivement 1,29 point, 1,28 point et 1 point de croissance à l’économie indonésienne. Les technologies de l'information et de la communication (TIC) et le secteur de l’agriculture, de la foresterie et de la pêche sont ceux qui s’en sortent le mieux : leur production a crû respectivement de 10,9 % et 2,2 %, contribuant à hauteur de 0,58 et 0,29 point de croissance. En termes de demande, la consommation des ménages (55 % du PIB) s’est contractée de 5,5 %, l’investissement (30 % du PIB) de 8,6 % et la dépense publique de 6,9 %.<br /><br /></li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Traveloka a levé 250 M USD pour faire face à la crise.</strong> La licorne et première agence de voyages en ligne d’Indonésie a été confrontée à une forte baisse de son activité depuis le début de la pandémie et a été contrainte de licencier 10 % de ses effectifs. Les investisseurs ayant participé au tour de table seraient Qatar Investment Authority et East Asia Ventures, qui était déjà actionnaire de la start-up. Sa valorisation atteindrait désormais 3 Mds USD, en retrait par rapport à ce qu’elle était avant crise.</li>
</ul>
<div>
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<p align="center">Malaisie</p>
</blockquote>
</div>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>La période de quarantaine obligatoire a été abaissée à 7 jours pour les Malaisiens voyageant à Singapour pour des raisons professionnelles et pour une période minimum de 90 jours</strong>. Cette décision conjointe vient du fait que le taux de prévalence est similaire dans les deux pays. Elle fait suite à la finalisation de deux schémas de voyage transfrontalier établis par les deux pays la semaine dernière. Pour rappel, les demandes de voyage pourront être déposées à partir du 10 août.</li>
</ul>
<div>
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<p align="center">Singapour</p>
</blockquote>
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<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><a name="_Hlk39824453"></a><strong>Singapour signe un accord sur l'économie numérique historique avec l’Australie. </strong>L’accord devrait permettre d’améliorer notamment les flux transfrontaliers de données, les droits de propriété intellectuelle, la compatibilité des systèmes numériques, la protection des données des consommateurs, les normes numériques et le libre accès des données gouvernementales. Pour mémoire, l’Australie a signé un accord similaire avec la Grande-Bretagne en 2018 pour faciliter la collaboration entre l’<em>Australian Securities and Investments Commission</em> et la <em>Britain's Financial Conduct Authority</em>. <br /><br /></li>
<li style="text-align: justify;"><strong>La valeur des actions s’est contractée encore une fois en juillet à Singapour en raison du Covid-19. </strong>La capitalisation boursière totale de 707 compagnies cotées à la Bourse de Singapour (SGX) est tombée à 758 Mds SGD (553 Mds USD) en juillet, après 762 Mds SGD (556 Mds USD) à la fin du mois de juin. Les entreprises des secteurs de l’immobilier et de la banque ont été particulièrement impactées par la crise, alors que les actions des entreprises de la Tech et celles qui répondent à des problématiques liées à la pandémie ont attiré l’attention des investisseurs.<br /><br /></li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Le remboursement des cotisations des travailleurs étrangers sera étendu jusqu’au mois de décembre pour les entreprises des secteurs de la construction, du maritime et de l’industrie </strong>qui ont été durement touchées par la crise du coronavirus. De plus, la remise de 375 SGD (274 USD) pour chaque détenteur d’un S pass ou d’un permis de travail, annoncée dans le budget « Fortitude », sera également prolongée de deux mois. Ce sont 320 M SGD (234 M USD) qui seront mis de côté pour couvrir ces remises. Pour rappel, cette aide accrue du gouvernement s’ajoute au programme de soutien destiné au secteur de la construction d’un montant de 1,4 Md SGD (990 M USD) annoncé le 27 juin dernier.</li>
</ul>
<div>
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<p align="center">Vietnam</p>
</blockquote>
</div>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Les 10 marques les plus valorisées du Vietnam ont augmenté leur valeur combinée de 17 % cette année à 8 Mds USD selon le magazine Forbes. </strong>Le géant des télécommunications Viettel, géré par l'armée, arrive en tête de liste avec une valeur de marque de plus de 2,9 Mds USD, suivi de Vinamilk, la plus grande entreprise laitière du pays, avec plus de 2,4 Mds USD. Le groupe de télécommunications VNPT occupe la troisième place avec 509 M USD. Suivent ensuite de Sabeco (476 M USD), Vinhomes (413 M USD), MobiFone (397 M USD), Masan Consumer (323 M USD), Vietcombank (251 M USD), FPT (217 M USD) et Vincom Retail (168 M USD).<br /><br /></li>
<li style="text-align: justify;"><strong>La compagnie Vietnam Airlines estime ses pertes cette année à environ 654,4 M USD</strong>, après avoir enregistré des pertes de 286 M USD au premier semestre. Pour rappel, la compagnie aérienne a demandé au gouvernement une aide financière urgente de 520 M USD.<br /><br /></li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Samsung Electronics mettra fin à la production d'ordinateurs de son usine de Suzhou en Chine ce mois-ci et envisage de transférer la production vers une usine existante au Vietnam. </strong>Un porte-parole a déclaré que la décision de fermer l'usine chinoise reposait sur la nécessité d’optimiser les coûts pour rester compétitif. Les ordinateurs fabriqués dans cette usine sont vendus principalement en Corée du Sud, en Amérique du Nord et en Chine.</li>
</ul>
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<p align="center">Thaïlande</p>
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</div>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Le conseil des Ministres a approuvé un emprunt de 1,5 Md USD auprès de la Banque Asiatique de développement (ADB)</strong>, dans le cadre du programme d’endettement de l’Etat de 1 000 milliards THB (32 Mds USD) suite à la crise du Covid-19. Le prêt est constitué de deux tranches : i) 500 M USD empruntés à 10 ans et ii) 1 Md USD emprunté à 5 ans, tous deux avec une période de grâce de trois ans. Ce prêt fera passer la proportion de l’endettement public réalisé à l’étranger de 1,9 % à 2,5 % de la dette publique, sous le plafond de soutenabilité du gouvernement, fixé à 10 %.<br /><br /></li>
<li style="text-align: justify;"><strong>La prévision officielle de contraction du PIB thaïlandais au deuxième trimestre 2020 est de 13 % en glissement annuel, après déjà un recul de 1,8 % au premier trimestre. </strong>Cette entrée en récession de la Thaïlande est principalement imputable à la baisse des exportations de 7,1 % au premier semestre, à l’absence totale de fréquentation touristique durant tout le deuxième trimestre, à de mauvaises récoltes en raison d’une sécheresse historique, ainsi qu’au recul de la consommation des ménages conjugué à une forte contraction de l’investissement privé. Les prévisions du <em>Joint Standing Committee on Commerce, Industry and Banking</em> (JSCCIB), porte-parole du secteur privé, sont désormais comprises entre -̶ 7% et −9 % (contre –5 % à −8 % auparavant), avec des prévisions pour les exportations comprises entre -̶ 10% et −12% (contre –7% à −10 % auparavant). Le ministère du commerce a déjà lui-même revu ses propres prévisions d’exportation entre -̶ 8 % et −9 % (contre –5 % à −6 % auparavant).<br /><br /></li>
<li style="text-align: justify;"><strong>La banque centrale a décidé de maintenir son taux directeur à 0,5 %, après l’avoir déjà abaissé trois fois cette année.</strong> En juillet pour le cinquième mois consécutif l’indice des prix à la consommation a baissé de 1,0 %, à un rythme toutefois de plus en plus modéré par rapport aux derniers mois (après -̶ 1,6 % en juin, -̶ 3,4 % en mai, -̶ 3,0 % en avril et -̶ 0,5 % en mars). L’amélioration constatée est principalement imputable au redressement relatif des prix des produits pétroliers raffinés, à la dynamique des produits agricoles de base, à la reprise de l’activité, ainsi qu’à la fin des prix subventionnés sur l’électricité et l’eau accordés par le gouvernement au pic de la crise.<br /><br /></li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Une nouvelle équipe ministérielle en charge de l’économie est mise en place dans le cadre du remaniement gouvernemental approuvé par décret royal. </strong>Le portefeuille de ministre des finances revient à M. Predee Daochai, qui vient de démissionner de ses fonctions de co-président de la KasikornBank et de président de la <em>Thai Bankers’ Association</em>. Contrairement aux anticipations, le poste de Vice-Premier ministre en charge de la coordination de l’équipe économique, resté vacant suite à la démission de M. Somkid Jatusripitak, revient à M. Supattanapong Punmeechaow, ancien président de PTT Global Chemical Plc, qui se voit également confié le portefeuille de ministre de l’énergie.</li>
</ul>
<div>
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<p align="center">Philippines</p>
</blockquote>
</div>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Au second trimestre, le PIB philippin a chuté de 16,5 % en glissement annuel, après –0,7 % au T1 2020 (chiffre révisé) et +6,4 % au T4 2019. </strong>Du côté de l’offre, le secteur des services (60 % du PIB) et de l’industrie ont respectivement chuté de 15,8 et 22,9 %. En revanche, le secteur agricole progresse de 1,6 %. Du côté de la demande, la consommation des ménages chute de 15,5 %, la formation brute de capital fixe de 53,5 %, les exportations de 37 % et les importations de 40 %. Seules les dépenses publiques ont progressé de 22,1 %. Cette forte récession est principalement attribuable aux mesures de confinement strictes imposées dès la mi-mars, avant un assouplissement des mesures début juin dans la région métropolitaine de Manille. Les autorités philippines anticipent désormais une récession de 5,5 % pour 2020. A noter que des mesures de confinement renforcées ont de nouveau été adoptées le 4 août à Manille, pour deux semaines.<br /><br /></li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Au premier semestre les exportations (28,4 Mds USD) et importations (39 Mds USD) philippines ont respectivement diminué de 18 % et 30 % en glissement annuel</strong>. Le déficit commercial philippin s’est ainsi amélioré de 48 % (̶ 10,6 Mds contre ̶ 20,4 Mds au S1 2019). Sur la période, le principal poste d’exportation reste les produits électroniques (56,6 % des ventes philippines), en baisse de 15 % (à 16,1 Mds USD). La Chine (y.c. Hong Kong) se maintient premier client (29 % des ventes) et premier fournisseur (24 % des achats) des Philippines. Les exportations et importations avec la Chine ont respectivement diminué de 11 % et 33 % en g.a. au S1 2020. Les autorités philippines anticipent désormais une baisse des exportations de 16 % et des importations de 18 % pour 2020.</li>
</ul>
<div>
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<p align="center">Cambodge</p>
</blockquote>
</div>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Le gouvernement cambodgien a mis en place un fonds de 500 M USD pour soutenir les PME</strong>, dont 200 M USD seront alloués à la structure de garantie des crédits et 300 M USD seront injectés à la Banque des PME et celle de l’Agriculture et du Développement rural. Chaque PME peut faire une demande d’emprunt à hauteur de 200 000 USD pour le fonds de roulement et 300 000 USD pour le capital d’investissement. Le taux d’intérêt maximal est de 7 % par an sur une période de remboursement de 7 ans. Jusqu’à présent, les deux banques ont déjà approuvé 63,4 M USD de crédits aux entreprises gravement touchées par la pandémie.<br /><br /></li>
<li style="text-align: justify;"><strong>De janvier à juin, le Cambodge a accueilli environ 1,183 million de touristes étrangers, soit une baisse de 64,6 % en glissement annuel. </strong>En juin, le pays compte seulement 12 284 arrivées de l’étranger, soit une chute de plus de 97,3 % par rapport à juin de l’année dernière. Afin de permettre le redressement du secteur, le ministère du Tourisme a élaboré un plan de relance, « <em>Travel Bubble Plan</em> », pour accueillir les touristes internationaux dans les zones sans cas de Covid-19. Ce plan est destiné notamment aux touristes en provenance de Chine, de Corée du Sud et du Japon. Concernant le tourisme domestique, le ministère travaille étroitement avec les agences de voyage afin de proposer des paquets de voyages avec des prix attractifs pour les Cambodgiens.<br /><br /></li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Clik, startup Fintech de la French Tech Phnom Penh, vient de boucler un tour de table en amorçage de 3,7 M USD. </strong>La scale-up utilisera les fonds pour agrandir l’équipe d’ingénieurs qui s’occupe de la partie « produit » et celle du service client, pour un lancement officiel sur le marché cambodgien prévu à la fin de l’année. Fondée en 2016, Clik est une plateforme de paiements qui permet aux consommateurs d’effectuer des paiements sans contact à partir de leurs cartes, portefeuilles et comptes bancaires.</li>
</ul>
<div>
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<p align="center">Laos</p>
</blockquote>
</div>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>L'Union européenne (UE), en coopération avec l'Agence française de développement (AFD) au Laos, fourniront une subvention de 6,5 M d'euros (5 M d'euros financés par l'UE et 1,5 M d'euros par l'AFD) pour soutenir la protection de la biodiversité </strong>et mettre en œuvre une gestion intégrée de trois zones particulièrement riches par leur biodiversité : le parc national de Nam Et-Phou Louey, la province de Bolikhamxay et la zone humide de Xe Champhone. Ce projet sera mis en œuvre par l'ONG <em>Wildlife Conservation Society</em> (WCS).</li>
</ul>
<div>
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<p align="center">Birmanie</p>
</blockquote>
</div>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>La Commission des Investissements birmane (MIC) a approuvé le 31 juillet la création d’un nouveau parc industriel dans la région de Rangoun, à Hlegu. </strong>Le projet sera développé par l’entreprise singapourienne Sembcorp Industries, avec les entreprises locales Phatama Group et Myanmar Agribusiness Public Corp, avec un investissement initial de 230 M USD. Le parc devrait comprendre un centre commercial du japonais AEON pour un investissement de 180 M USD.<br /><br /></li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Le gouvernement birman a annoncé l’allocation de 70 M USD supplémentaires pour le fonds Covid-19 mis en place afin de soutenir les entreprises. </strong>Les entreprises du secteur agricole, ainsi que les entreprises d’import/export et du secteur manufacturier, sont en particulier ciblées pour cette nouvelle tranche de prêts d’un an à un taux de 1 %. Le plan de relance économique mis en œuvre par les autorités birmanes prévoit une extension du fonds jusqu’à 360 M USD d’ici décembre 2020.</li>
</ul>7c0a1b9e-ff3b-4b74-a0b3-1dbbf00e92d5Brèves de l'OMC n°6 - juin 2020 : Africa Unite ?Brèves de l'OMC n°6 - juin 20202020-07-01T00:00:00+02:00<p><em>Extrait de l'Editorial</em> :</p>
<p style="text-align: justify;">Le célèbre refrain reggae pourrait bien rythmer la campagne visant à désigner la personne qui succèdera à Roberto Azevêdo à la tête de l’OMC.</p>
<p style="text-align: justify;">L’Afrique revendique depuis longtemps ce poste, qu’elle n’a jamais eu, au nom d’une rotation géographique des responsabilités, qui, si elle n’est pas de droit à l’OMC, est considérée avec une certaine bienveillance à Genève, au regard de la pratique des autres organisations internationales.</p>
<p style="text-align: justify;">L’Union Africaine a lancé l’an dernier une procédure qui devait aboutir cet été à la présentation d’une candidature unique, après arbitrage entre trois candidats en lice. Mais la démission imprévue de Roberto Azevêdo a chamboulé ce calendrier et déclenché une réaction du Nigéria, qui vient de présenter inopinément la candidature de Mme Ngozi Okonjo-Iweala, en lieu et place de son candidat initial, qui avait participé à la procédure africaine de sélection. Cette dernière, à la stature internationale reconnue (ancienne ministre des finances, ancienne directrice générale à la Banque Mondiale) a immédiatement bénéficié du désistement à son profit du candidat du Bénin et du soutien de la communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Mais son concurrent Egyptien, M. Hamid Mamdouh (ancien directeur des services à l’OMC), ne l’entend pas de cette oreille et son pays a obtenu un avis du conseil juridique de l’Union Africaine estimant que le Nigeria ne pouvait procéder unilatéralement au changement de son candidat. Il reviendra à la Commission Exécutive de l’Union Africaine de tenter de démêler l’écheveau, de préférence avant la date limite de dépôt des candidatures, fixée au 8 juillet...</p>12ca2d7f-549f-4bf6-a33f-158ac44502dcActualités économiques Nigéria - Ghana semaine 22 du 25 au 31 mai 2020Publication du Service économique régional d’Abuja, réalisée avec les contributions des SE de Lagos et d’Accra.2020-05-29T00:00:00+02:00<blockquote>
<p>Faits saillants</p>
</blockquote>
<div align="justify">- <strong>Nigéria</strong> : ralentissement de la croissance économique à 1,87% au 1er trimestre ; la Banque centrale diminue de 100 points de base son taux directeur à 12,5% ; réduction de 21% du Budget 2020 de l’Etat de Lagos ; la Banque Nigériane de Développement déclare avoir prêté plus de 100 Mds NGN (256 M USD) aux PME en 2019 ;</div>
<div align="justify">- <strong>Ghana</strong> : la Banque du Ghana lance un service de paiement en ligne pour son système de registre des garanties ; l’Agricultural Development Bank va investir 500 M GHS dans le secteur avicole ghanéen ; la société pharmaceutique ghanéenne mPharma a levé 17 M USD.</div>346915af-88d3-4754-8620-7fcdb3f3d372Covid-19 : lancement d'un plan de soutien aux entreprises françaises exportatricesBruno Le Maire, ministre de l’Economie et des Finances, et Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, annoncent un plan de soutien exceptionnel aux entreprises françaises exportatrices en réponse au ralentissement économique lié à l’épidémie de Covid-19.2020-03-31T00:00:00+02:00<center>
<p><img class="marge" title="©thomaslerchphoto / Stock.Adobe.com" src="/Articles/346915af-88d3-4754-8620-7fcdb3f3d372/images/c347d8d8-0541-4e39-aed5-eaee8fe7c770" alt="©thomaslerchphoto / Stock.Adobe.com" /></p>
</center>
<div class="focus">
<p>Ce plan d’urgence permettra à la fois de <strong>soutenir les entreprises exportatrices face aux conséquences immédiates de la crise</strong>, notamment en sécurisant leur trésorerie, et d’<strong>assurer leur rebond à l’international après la crise</strong>. <strong>Il s’adresse en particulier aux PME et ETI</strong>, moteurs essentiels pour les filières industrielles dans les territoires et vient compléter les mesures d’urgence prises par le Gouvernement en soutien aux entreprises françaises. Il comprend 4 mesures exceptionnelles.</p>
</div>
<h3>4 mesures exceptionnelles pour soutenir les entreprises exportatrices</h3>
<p>Le plan de soutien aux entreprises françaises exportatrices comprend 4 mesures exceptionnelles pour soutenir les entreprises exportatrices :</p>
<ol>
<li><strong>L’octroi des garanties de l’Etat à travers Bpifrance Assurance Export pour les cautions et les préfinancements de projets export sera renforcé afin de sécuriser la trésorerie des entreprises exportatrices.</strong> Les quotités garanties seront ainsi relevées à 90% pour toutes les PME et ETI. La durée de validité des accords de garanties des préfinancements export sera prorogée, pour atteindre six mois.</li>
<li><strong>Les assurances-prospection en cours d’exécution seront prolongées d’un an</strong>, permettant une extension de la période de prospection couverte.</li>
<li><strong>Une capacité de 2 milliards d'euros sera apportée à l’assurance-crédit export de court terme</strong> grâce à l’élargissement du dispositif de réassurance publique Cap Francexport. Ce dispositif couvrira l’ensemble des pays du globe.</li>
<li><strong>L’accompagnement et l’information par les opérateurs de la Team France Export (Bpifrance, Business France et les Chambres de commerce et d’industrie) seront renforcés</strong>, en lien avec les régions et le réseau des conseillers du commerce extérieur, en complémentarité avec les acteurs privés de l’accompagnement. Une veille spécifique sur chaque zone géographique intéressant les entreprises est mise enplace. Business France adapte également son offre existante afin de proposer des solutions aux entreprises face à l’impossibilité de déplacement à l’étranger.</li>
</ol>
<p>Les outils de soutien financier à l’export demeurent en outre pleinement disponibles pour aider les entreprises à conserver ou rapidement reconquérir leurs marchés à l’international et seront utilisés activement pour soutenir le rebond des entreprises une fois la pandémie passée, de même que l’action de la Team France Export : </p>
<ul>
<li><strong>l’Assurance Prospection</strong>, qui appuie les PME et ETI pour explorer des opportunités sur de nouveaux marchés ;</li>
<li><strong>les FASEP</strong>, subvention d’études préalables aux projets d’infrastructures et de démonstrateurs de technologies innovantes ;</li>
<li><strong>l’assurance-crédit</strong> opérée par Bpifrance Assurance Export ;</li>
<li><strong>les prêts du Trésor</strong> pour les projets d’Etat à Etat dans les pays émergents et en développement, notamment pour répondre aux besoins sanitaires des pays touchés par le coronavirus en positionnant l’offre industrielle française en la matière.</li>
</ul>
<h3><strong>>> Télécharger <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/346915af-88d3-4754-8620-7fcdb3f3d372/files/ac9fae14-efbc-42a2-9b95-bc0fe4b8a07f" target="_blank" rel="noopener noreferrer">le dossier consacré au plan d'urgence pour les entreprises exportatrices</a></strong></h3>
<h3><strong>>> Download the English version : <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/346915af-88d3-4754-8620-7fcdb3f3d372/files/0bbd94dc-a5d3-4de6-8d3b-c5a0e5abe818">Support plan for French exports</a></strong></h3>
<h5><strong>+ Retrouver <a href="https://info-entreprises-covid19.economie.gouv.fr/kb" target="_blank" rel="noopener noreferrer">toutes les mesures d'urgence de soutien aux entreprises</a></strong></h5>
<h5><strong>En savoir plus :</strong></h5>
<ul>
<li><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/services-aux-entreprises" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Toutes les informations sur le soutien public à l'export</a></li>
<li><a title="FASEP" href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/services-aux-entreprises/le-fasep" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Toutes les informations sur le FASEP</a></li>
<li><a title="le guide du FASEP" href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Institutionnel/Niveau2/Pages/3c714fc2-ff65-4dad-bfac-28f1faeca917/files/ca4bdff4-3aff-4309-a3a8-3b000cb8ed62" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Télécharger le guide du FASEP</a></li>
<li><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/services-aux-entreprises/le-pret-du-tresor#a" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Toutes les informations sur les prêts du Trésor </a></li>
</ul>
<h5><strong>Lire aussi :</strong></h5>
<ul>
<li><a title="Toutes les Histoires de FASEP" href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/tags/histoires-fasep" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Toutes les Histoires de FASEP</a></li>
</ul>7ae80259-94b6-4fa5-85b0-25e911373979Bruno Le Maire, Bpifrance et la FBF annoncent le lancement des prêts garantis par l'État. Conformément à l’annonce du président de la République du 16 mars dernier, l’ensemble des réseaux professionnels des banques membres de la Fédération bancaire française, en collaboration avec Bpifrance, lanceront mercredi un dispositif inédit permettant à l’État de garantir pour 300 milliards d’euros de prêts.2020-03-25T00:00:00+01:00<p>Présentation des prêts garantis par l'Etat destinés à soutenir la trésorerie des entreprises françaises face à la crise du Covid-19.</p>2ed80024-847b-4c43-99c1-f5567285d042La présence des entreprises françaises à TaïwanLe retour des entreprises taïwanaises de Chine, le leadership de Taïwan dans l’industrie des semi-conducteurs, la forte intégration de Taïwan dans les chaines de valeur et la résilience de l’économie taïwanaise face à la guerre commerciale entre la Chine et les USA contribuent au renforcement de la présence française à Taïwan.2020-03-11T00:00:00+01:00<p>Cette note décrit le renforcement récent de la présence des entreprises françaises à Taïwan.</p>6a60ff3a-3754-4431-b2c8-99ab05828e85Visite du Groupe d’amitié parlementaire bilatéral Cinq députés du groupe d’amitié parlementaire bilatéral ont effectué une mission officielle en Indonésie du 2 au 9 décembre. En marge des entretiens politiques, les députés sont allés à la rencontre des entreprises et entrepreneurs français avec l’appui du Service économique. Ils ont visité deux usines (L’Oréal et Danone), échangé avec le fondateur de la start-up Online Pajak et visité le chantier du premier pont métallique installé par la PME Matière à Surabaya.2019-12-11T00:00:00+01:00<p style="text-align: justify;"><strong>Le groupe d’amitié parlementaire France-Indonésie avait exprimé le souhait d’effectuer une mission mettant l’accent sur la présence économique française dans le pays</strong>. Six membres du groupe, dont son président, M. Raphaël Gérard, étaient en Indonésie du 2 au 9 décembre. Le Service Économique de l’Ambassade a donc organisé plusieurs séquences permettant aux députés d’aller à l’encontre des entreprises et entrepreneurs présents en Indonésie et de mieux connaître leurs activités et les opportunités et enjeux spécifiques à l’Indonésie.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>L’Indonésie accueille 180 filiales d’entreprises françaises, dont 34 des entreprises du CAC40. </strong>Au total ces entreprises emploient environ 50 000 personnes. L’Indonésie est un marché stratégique pour nombre de ces filiales qui y ont réalisé d’importants investissements et certaines occupent des positions de leaders sur leurs marchés respectifs à l’instar de L’Oréal, Danone, Axa ou Michelin. Les évolutions rapides dans des secteurs variés allant de la construction (grands projets et investissements croissants en infrastructures) au numérique (taux élevé de connexion à internet et dynamique écosystème de start-ups) ont aussi un potentiel que nos entreprises et entrepreneurs ont su exploiter. Afin de mesurer la diversité de la présence française, les députés ont eu l’opportunité de visiter les sites industriels de L’Oréal et de Danone, d’échanger avec le fondateur de la start-up Online Pajak et de visiter le chantier du premier pont métallique installé par la PME Matière à Surabaya.</p>
<blockquote>
<p>À la rencontre des multiples acteurs de la présence française : grands groupes, PME et entrepreneurs</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le 2 décembre, le groupe d’amitié parlementaire et l’Ambassadeur ont visité l’usines de l’Oréal</strong> <strong>de Cikarang, la plus grande usine du groupe au monde. </strong>Cette visite a été l’occasion pour les équipes de L’Oréal d’exposer aux députés les opportunités offertes par le marché indonésien (261 millions d’habitants) et les mutations qu’il connaît (population jeune et connectée, participation accrue des femmes au marché du travail, réduction de la taille des ménages et hausse du revenu disponible). <strong>Les députés ont ensuite rencontré Charles Guinot, fondateur d’OnlinePajak, un exemple de succès d’entrepreneurs français en Indonésie. </strong>OnlinePajak est une application dont l’objectif est de faciliter la vie du contribuable indonésien, en lui permettant de préparer toutes ses déclarations d’impôts et de les payer en ligne. Créée en 2014, Onlinepajak collecte désormais 10 % de l’impôt en Indonésie. La start-up se développe à l’international et prépare une levée de fonds de 100 M USD (série C). Cette rencontre a permis aux députés de comprendre les enjeux et le potentiel du numérique en Indonésie.</p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="Visite de l'usine L'Oréal " src="/Articles/6a60ff3a-3754-4431-b2c8-99ab05828e85/images/00645d9f-bc7b-4535-bced-89501d342786" alt="Visite de l'usine L'Oréal " width="624" height="351" /></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Les membres du groupe d’amitié parlementaire, accompagnés de l’Ambassadeur se sont rendus à l’usine de Danone à Ciherang le lendemain. </strong>Danone produit 15 milliards de litre d’eau par an en Indonésie (40 % de part de marché), dont environ 2 milliards dans cette usine qui dessert l’agglomération de Jakarta. L’entreprise a ouvert 6 nouvelles usines en 2019 (trois sont détenues par des partenaires). La visite a également permis à Danone de présenter ses nombreuses activités de RSE, notamment en matière de recyclage du plastique. L’entreprise prévoit de de recycler l’équivalent 100 % de ses besoins en plastiques d’ici 2025.</p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="Visite usine Danone" src="/Articles/6a60ff3a-3754-4431-b2c8-99ab05828e85/images/93ba199d-bfb8-464e-a72a-ecb071ff6e48" alt="Visite usine Danone" width="621" height="349" /></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Enfin, le 9 décembre, les députés se sont rendus sur le chantier du premier pont de la PME Matière en Indonésie. </strong>Situé à Surabaya, ce pont utilisant la technologie Unibridge, est construit en coopération avec l’entreprise publique Wika suite à un accord signé à l’occasion de la visite de François Hollande en Indonésie en 2017. Matière est une PME auvergnate qui emploie 470 salariés en France et réalise 75 % de son chiffre d’affaires à l’export. A l’occasion de cette visite Matière et Wika ont signé deux lettres d’intention. La première concerne la fourniture de poutres Unibridge pour 2 portions surélevées de l’autoroute entre Padang et Pekanbaru (9,5 km). La seconde concerne l’exportation aux Philippines de poutres Unibridge produites en Indonésie sous licence dans une usine de Wika près de Jakarta.</p>
<p style="text-align: center;"> <img class="marge" title="Visite chantier Matière Wika " src="/Articles/6a60ff3a-3754-4431-b2c8-99ab05828e85/images/4007ba6d-4832-4208-b269-d1b92bb3bd4c" alt="Visite chantier Matière Wika " width="621" height="466" /></p>
<p style="text-align: center;"> <img class="marge" title="Signature LoI Matière Wika" src="/Articles/6a60ff3a-3754-4431-b2c8-99ab05828e85/images/ee282ca2-48f2-4c70-ab0a-c91fbc59d92d" alt="Signature LoI Matière Wika" width="622" height="467" /></p>02226a27-7908-4116-b30d-9b542bf3a5c8Actualités économiques d'Afrique de l'Ouest Nigéria - Ghana semaine 47 du 18 au 24 novembre 2019Publication du Service économique régional d’Abuja, réalisée avec les contributions des SE de Lagos et d’Accra.2019-11-22T00:00:00+01:00<p><img class="marge" src="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/6676f1ef-de07-4686-bd03-ef56290bf24f/images/c8b2f535-ddcf-48cb-8388-4289f651c150" alt="twitter" width="34" height="34" />Rejoignez-nous sur Twitter ! <a href="https://twitter.com/FR_Eco_Nigeria">@FR_Eco_Nigeria</a></p>
<p> </p>
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<p>Faits saillants</p>
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<p><strong>- Nigéria :</strong> le gouvernement de l’Etat de Lagos présente un Budget 2020 de 2,9 Mds EUR ; la <em>Bank of Industry</em> va bénéficier de 500 MEUR supplémentaires pour ses activités ; conséquence de la fermeture des frontières, l’inflation atteint 11,61% en octobre ; PalmPay lève 40 MUSD pour son développement au Nigéria et au Ghana ;</p>
<p><strong>- Ghana :</strong> présentation du Budget 2020 devant le Parlement ; fermeture de 53 gestionnaires de fonds ; signature de lettres d’intention d’achat de 9 avions pour la future compagnie aérienne nationale.</p>f2fb9ec8-590f-4a09-8afb-3ad3e9e753aePrêt de 25 M USD de Proparco à CBC...2019-10-18T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;"><strong>Proparco a accordé un prêt de 25 M USD à la Commercial Bank of Ceylon.</strong> Le prêt, destiné à la Commercial Bank of Ceylon (CBC), première banque privée de Sri Lanka, a pour objectif d’aider au financement de petites et moyennes entreprises (PME) du pays. Ce nouveau financement à long terme devrait permettre de créer ou de soutenir plus de 5 000 emplois.</p>637cc525-9a78-44a1-8fed-8300f442f993Les autorités turques misent sur les PMEUn point sur la contribution des PME turques à la production de richesse et d'emplois et les principales difficultés auxquelles elles doivent faire face.2019-08-19T00:00:00+02:00<p>Les PME turques représentent l’extrême majorité des entreprises en Turquie, fournissent 73% de l’emploi et produisent plus de 50% de la valeur ajoutée totale du pays. Elles font cependant face à des difficultés d’accès au financement, de qualification de la main d’œuvre et réglementaires qui freinent leur développement. Les plans d’action mis en place par le gouvernement, en coordination avec la KOSGEB ont permis d’améliorer de manière assez significative l’environnement des affaires, l’accès au financement des PME et le système de formation.</p>eaec8059-fdaf-4a2a-aa4f-7d31e4ae1ce5APE UE-Japon – Retour sur la Conférence du 20 juin Organisé par le Pôle d’action économique (PAE) des Douanes de Paris, avec la participation de Business France, la DGDDI et la CCI d’Ile de France, cet atelier de promotion de l’accord commercial UE Japon a rassemblé environ 50 entreprises de secteurs variés, notamment des TPE et PME du secteur du luxe et du savoir-faire français (joaillerie, mode, cuirs précieux, parfums…). 2019-06-21T00:00:00+02:00<p>L’ atelier était structuré autour de 4 interventions, accompagnées de courtes vidéos DG Trésor/DGDDI de promotion des ALE à l’export.</p>
<p> </p>
<p>Sont intervenus :</p>
<ul>
<li>la Direction générale du Trésor (Multicom1) sur le contenu et les opportunités de l'APE UE-Japon,</li>
<li>le PAE des Douanes de Paris sur règles d’origine (déclarations d’origine, comment devenir Exportateur enregistré/REX),</li>
<li>Business France Marseille sur les normes textiles, cosmétiques et liées aux dispositifs médicaux</li>
<li>et la CCI IDF sur le contexte des négociations commerciales.</li>
</ul>
<p> </p>
<p>La complémentarité des interventions et l'alternance de présentations juridiques et opérationnelles ont nourri les échanges (nombreuses questions a cours de l’atelier et en marge de celui-ci) pour sensibiliser les participants aux opportunités d’exportation des entreprises de la région parisienne.</p>
<p> </p>
<p>Prochain évènement: Webinaire DG Trésor-DGDDI-Business France, le 26 juin.</p>
<p><a href="https://webikeo.fr/landing/developpez-vos-echanges-grace-a-l-accord-de-partenariat-economique-ue-japon-1/2314?campaign=DGTARaccordUEJapon">S'inscrire </a></p>8f9f64fc-7374-456b-80fa-bbf328c42845Actualités économiques Japon & Corée - Semaines des 6 et 13 mai 2019 Le PIB japonais a progressé de 0,5% en rythme trimestriel au 1er trimestre 2019. Les chiffres de croissance publiés par le Cabinet Office ont surpris la plupart des économistes ce lundi 20 mai en dépassant largement le consensus Reuters qui tablait sur une baisse de 0,2% en rythme trimestriel. 2019-05-23T00:00:00+02:00<p align="center"><em><strong> <em><strong>BREVES BIMENSUELLES</strong></em></strong></em></p>
<p align="center"><em><strong>JAPON COREE </strong></em></p>
<p align="center"><strong>Semaines des 6 et 13 mai 2019</strong></p>
<p align="center"><strong> <img class="marge" title="Drapeaux" src="/Articles/8f9f64fc-7374-456b-80fa-bbf328c42845/images/678784ce-2faf-4f59-9e67-01eb5a58ffd5" alt="Drapeaux" width="246" height="93" /></strong></p>
<div>
<p><strong><em>Sommaire</em></strong></p>
</div>
<div class="focus">
<h6><strong>Japon</strong></h6>
<ol>
<li><em><strong>Evolutions macroéconomiques</strong></em></li>
<li><em><strong>Relations commerciales et multilatérales</strong></em></li>
<li><em><strong>Entreprises<span style="text-decoration: underline;"><br /></span></strong></em></li>
</ol>
<h6><strong>Corée</strong></h6>
<ol>
<li><em><strong>Evolutions macroéconomiques</strong></em></li>
<li><em><strong>Entreprises</strong></em></li>
</ol>
</div>
<h4><strong>Japon</strong></h4>
<p><em>1. Evolutions macroéconomiques</em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: left;" title="PIB" src="/Articles/8f9f64fc-7374-456b-80fa-bbf328c42845/images/a7b996e4-3625-43b5-abf3-246a1f5437bc" alt="PIB" width="412" height="257" />Le PIB japonais a progressé de 0,5% en rythme trimestriel au 1<sup>er</sup> trimestre 2019. </strong>Les chiffres de croissance publiés par le Cabinet Office ont surpris la plupart des économistes ce lundi 20 mai en dépassant largement le consensus Reuters qui tablait sur une baisse de 0,2% en rythme trimestriel. La demande externe (+0,4pp de contribution) et la demande domestique (+0,1pp) ont soutenu la croissance sur le 1<sup>er</sup> trimestre 2019. La baisse des importations (-4,6% en glissement trimestriel) a été plus importante que celle des exportations (-2,4%) ce qui a généré une contribution positive du commerce extérieur à la croissance. Au niveau de la demande domestique, la hausse des investissements publics (+1,5%, 1<sup>ère</sup> hausse depuis 2017) indique que le gouvernement a certainement déjà engagé des dépenses de travaux publics pour le renforcement des infrastructures (cf. budget de l’année fiscale 2018). Pour rappel, le PIB japonais s’était contracté de 0,6% au 3<sup>ème</sup> trimestre 2018 avant de rebondir de 0,4% (chiffre révisé) au 4<sup>ème</sup> trimestre. <a href="https://www.bloomberg.com/news/articles/2019-05-19/japan-s-economy-grows-in-first-quarter-despite-global-headwinds"><span style="text-decoration: underline;">Bloomberg</span></a> ; <a href="https://asia.nikkei.com/Economy/Japan-s-GDP-surprises-with-2.1-rise-in-first-quarter"><span style="text-decoration: underline;">Asian Nikkei Review </span></a>; <a href="https://www.cao.go.jp/index-e.html"><span style="text-decoration: underline;">Cabinet Office</span></a></p>
<p style="text-align: justify;"><em>2. Relations commerciales et multilatérales</em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: right;" title="Trump" src="/Articles/8f9f64fc-7374-456b-80fa-bbf328c42845/images/ef34e8e1-3b06-4ae1-b941-b329f99200b8" alt="Trump" width="363" height="204" />Un délai de six mois est accordé à l’Union Européenne et au Japon par les Etats-Unis concernant les tarifs douaniers dans le secteur automobile.</strong> Le vendredi 17 mai, le Président américain Donald Trump a annoncé le report de 180 jours sa décision d’une éventuelle hausse des tarifs douaniers sur les importations d’automobiles en provenance de l’UE et du Japon. À la base de la stratégie américaine se trouve un rapport rédigé par le Département du Commerce et transmis à la Maison Blanche le 17 février concluant au caractère fondamental de la R&D dans le secteur automobile américain. Ce rapport évoque l’existence d’une menace pour la « sécurité nationale » des Etats-Unis en raison de l’augmentation des importations de véhicules et composants automobiles, et du déclin de la part de marché des producteurs américains depuis les années 80. Toyota, qui détient environ 14% de part de marché aux Etats-Unis, n’a pas hésité à réagir contre le président Trump en regrettant que « ses investissement n’étaient apparemment pas les bienvenue dans le pays ». <a href="http://the-japan-news.com/news/article/0005749177"><span style="text-decoration: underline;">The Japan News </span></a>; <a href="https://asia.nikkei.com/Economy/Trade-war/Trump-delays-auto-tariff-decision-on-Japan-and-EU-by-180-days"><span style="text-decoration: underline;">Asian Nikkei Review</span></a></p>
<p style="text-align: justify;"><em><em>3. Entreprises</em></em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: left;" title="Softbank" src="/Articles/8f9f64fc-7374-456b-80fa-bbf328c42845/images/585926bc-88fd-4198-9d5a-f9cd284b8e26" alt="Softbank" width="354" height="237" />Le PDG du groupe SoftBank, Masayoshi Son, annonce le lancement prochain d’un deuxième fonds <em>Vision Fund</em>. </strong>Comme le premier, il aura pour objectif la levée de 100 milliards USD, dépassant de très loin tout autre fonds d’investissement consacré au capital-risque dans les nouvelles technologies dans le monde. Cet objectif a été atteint pour le premier <em>Vision Fund,</em> lancé en 2017, grâce à la contribution notamment des fonds d’investissement de l’Arabie Saoudite (à hauteur de près de la moitié du fonds) et de l’émirat d’Abu Dhabi. La taille exceptionnelle du fonds lui a permis d’investir en masse dans les grands noms de la Silicon Valley - le premier bénéficiaire du fonds est Uber avec près de 10 milliards USD d’investissement -, mais également dans le monde entier. Le dernier investissement en date du Vision Fund est une participation à la levée de fonds de 484 M$ (en série E) de l’opérateur allemand de réservations touristiques GetYourGuide, annoncée le 17 mai 2019. Ce faisant, ce dernier est devenu la 9e « licorne » allemande. L’annonce d’un nouveau Vision Fund, alors même que 20 milliards USD du premier Vision Fund restent à investir, s’incrit dans la stratégie voulue par Masayoshi Son de transformation du groupe SoftBank, l’un des 3 opérateurs télécom historiques du Japon, en une société holding internationale. <a href="https://www.cnbc.com/2019/05/17/softbanks-100-billion-vision-fund-reshapes-world-of-venture-capital.html"><span style="text-decoration: underline;">CNBC</span></a></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le gouvernement japonais appelle les constructeurs automobiles à améliorer leur efficacité énergétique.</strong> Le Japon envisage d’exiger que les constructeurs automobiles améliorent leur consommation de carburant d'environ 30% d'ici l'exerci<img style="float: right;" title="DD" src="/Articles/8f9f64fc-7374-456b-80fa-bbf328c42845/images/0b0c47c4-5118-492c-b139-7ec59c7742b6" alt="DD" width="345" height="194" />ce 2030, par rapport à l'objectif qui avait été fixé pour l’année fiscale 2020. Cette nouvelle exigence s’appliquera également aux véhicules électriques, qui étaient jusqu’à présent considérés comme émetteur de « zéro émission ». En effet, les nouvelles règles prendront en compte le dioxyde de carbone émis lors de la génération de l’électricité, en le convertissant en une mesure d’efficacité énergétique. Par ailleurs, les normes s'appliqueront à l'économie moyenne de carburant des ventes totales de chaque constructeur, et non aux modèles individuels. L'objectif fixé en 2011 pour l’année fiscale 2020 prévoyait une économie moyenne d'environ 20 km par litre d'essence, soit une hausse de performance de 24,1% par rapport à 2009. Les constructeurs japonais devraient atteindre cet objectif plus tôt que prévu. Le gouvernement utilisera les nouvelles normes pour promouvoir l'adoption de véhicules nouvelle génération. Les véhicules électriques et hybrides rechargeables ne représentaient qu'environ 1% des ventes de voitures neuves au cours de l'exercice 2017, mais pourraient atteindre entre 20% et 30% en 2030. Les ventes de voitures à essence devraient quant à elles chuter entre 30% et 50% par rapport à la tendance actuelle. Une ébauche des nouvelles règles est attendue début mai, pour une adoption vers l'été. Un examen à mi-parcours sera effectué pour déterminer si ces nouvelles normes sont appropriées. <a href="https://asia.nikkei.com/Economy/Tokyo-requires-electric-vehicles-to-further-trim-footprint"><span style="text-decoration: underline;">Nikkei Asian Review</span></a>, 24 avril 2019.</p>
<h4 style="text-align: justify;">Corée</h4>
<p style="text-align: justify;" align="left"><em>1. Evolutions macroéconomiques et financières </em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>La crise politique au Parlement s’éternise et bloque le vote du budget supplémentaire. </strong>Les travaux du Parlement sont à l’arrêt depuis la fin du mois d’avril. Le parti présidentiel Minjoo et trois autres partis minoritaires se sont mis d’accord le 26 avril pour faire passer par la voie accélérée quatre lois qui prévoient de renforcer la part de proportionnelle dans les élections et de mettre en place un organe en charge d’enquêter sur plusieurs officiels soupçonnés de corruption. Le principal parti d’opposition, Liberty Korea, voit dans ces réformes une volonté du gouvernement d’augmenter son influence, et a en réponse multiplié les manifestations et obstrué le déroulement normal des travaux parlementaires (<em>sit-ins</em>, politique de la chaise vide). Cette crise empêche le vote de plusieurs textes, notamment celui du<strong> budget supplémentaire de 5,9 Mds EUR</strong>, présenté le jeudi 25 avril, et qui devrait être consacré pour 1,9 Md USD à la lutte contre la pollution, et pour 4 Mds USD au soutien à l’économie. <a href="http://www.koreatimes.co.kr/www/nation/2019/05/356_268024.html"><span style="text-decoration: underline;">Korea Times</span></a> ; <a href="https://en.yna.co.kr/view/AEN20190508007800315?section=national/politics"><span style="text-decoration: underline;">Yonhap</span></a></p>
<p style="text-align: justify;"><em>2. Entreprises</em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: left;" title="SME" src="/Articles/8f9f64fc-7374-456b-80fa-bbf328c42845/images/ac4fbf0b-f19a-46dc-bcf3-9a5036bf47ec" alt="SME" width="420" height="227" />La part des PMEs dans la croissance des exportations coréennes en 2018 est restée marginale. </strong>Si les exportations coréennes ont dépassé les 600 Mds USD en 2018, les derniers chiffres du Ministère du Commerce, de l’Industrie et de l’Energie coréen (MOTIE) soulignent que celles-ci sont restées très fortement concentrées au sein des grandes entreprises, du fait notamment de l’importance de l’industrie des semi-conducteurs (127 Mds USD, +29 %). Les 10 plus grands groupes (228 Mds USD, +10,8 %) concentraient ainsi 38 % des exportations coréennes en 2018, et les 100 plus grands groupes représentaient 67 % des exportations. Dans le même temps, les PMEs, priorité du gouvernement dans sa politique économique, n’ont pas tiré leur épingle du jeu : leurs exportations n’ont progressé que de 0,2 %, à 101,6 Mds USD. <a href="http://koreajoongangdaily.joins.com/news/article/article.aspx?aid=3062827"><span style="text-decoration: underline;">Korea Joongang Daily</span></a></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: right;" title="Korean Air" src="/Articles/8f9f64fc-7374-456b-80fa-bbf328c42845/images/b47d2473-e797-456f-9c47-e6ce27a3dc52" alt="Korean Air" width="285" height="214" />L’héritier de Korean Air a finalement été confirmé comme successeur à la présidence du groupe. </strong>Hanjin KAL (holding de Korean Air), sans leader depuis la mort de son président CHO Yang-ho le 7 avril, a finalement confirmé, lundi 13 mai, la nomination de son fils Cho Won-tae comme CEO du groupe auprès de la Korean Fair Trade Commission (FTC). Bien que déjà nommé président du groupe lors d'une réunion du conseil d'administration de Hanjin KAL le 24 avril, de nombreuses rumeurs faisaient état de dissensions en interne remettant fortement en cause cette décision et dessinant une potentielle guerre de succession au sein de la famille. Il s’agit maintenant pour Cho Won-tae de remettre le groupe sur de bon rails après une année 2018 difficile. Entre soupçons de malversations financières et résultats économiques décevants, Korean Air enregistre de lourdes pertes (– 166 M USD) alors que la société représente 80% du chiffre d’affaires de Hanjin KAL. <a href="http://www.businesskorea.co.kr/news/articleView.html?idxno=31803"><span style="text-decoration: underline;">Business Korea</span></a>, <a href="http://koreajoongangdaily.joins.com/news/article/article.aspx?aid=3063072"><span style="text-decoration: underline;">Korea Joongang Daily</span></a>, <a href="http://www.ajudaily.com/view/20190515143344628"><span style="text-decoration: underline;">Aju Business Daily</span></a></p>
<div class="focus">
<p>Les informations présentées dans cette revue d'actualité bimensuelle sont identifiées par le <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Ressources/pays/japon"><span style="color: #15c7d2;">SER de Tokyo et le SE de Séoul</span></a>. Elles n'ont aucune vocation d'exhaustivité. Les avis exprimés sont les résumés des articles sources.</p>
<p><span style="color: #15c7d2;"><a href="https://twitter.com/FRTreasuryJAPAN">Vous pouvez aussi suivre le SER de Tokyo sur Twitter</a>.</span></p>
</div>b5ae33dd-d77e-4cfe-a6ef-1b21fecc1448Informations économiques d'Afrique de l'Ouest anglophone semaine 19 du 6 au 12 mai 2019Faits saillants :- Nigéria : Le Gouverneur de la Banque centrale, Godwin Emefiele, devrait être reconduit à la tête de l’institut d’émission ; hausse de 25% des revenus internes collectés par les Etats fédérés en 2018 ; le gouvernement approuve le projet de construction d’un port à Warri ; la Banque africaine de développement et Fidelity Bank signent un accord de financement de 50 M USD pour soutenir les PME au Nigéria ;- Ghana : Quatre offres remises pour la 1ère phase de construction de la ligne ferroviaire Accra-Kumasi ; la Chine accorde 1 Md USD de prêts au Ghana pour le développement du secteur ferroviaire ;- Sierra Leone : Le FMI conclut la première mission d'examen de la Facilité élargie de crédit (FEC).2019-05-10T00:00:00+02:00<p><strong><u>Faits saillants</u></strong> :</p>
<p>- <strong>Nigéria</strong> : Le Gouverneur de la Banque centrale, Godwin Emefiele, devrait être reconduit à la tête de l’institut d’émission ; hausse de 25% des revenus internes collectés par les Etats fédérés en 2018 ; le gouvernement approuve le projet de construction d’un port à Warri ; la Banque africaine de développement et Fidelity Bank signent un accord de financement de 50 M USD pour soutenir les PME au Nigéria ;</p>
<p>- <strong>Ghana</strong> : Quatre offres remises pour la 1<sup>ère</sup> phase de construction de la ligne ferroviaire Accra-Kumasi ; la Chine accorde 1 Md USD de prêts au Ghana pour le développement du secteur ferroviaire ;</p>
<p>- <strong>Sierra Leone</strong> : Le FMI conclut la première mission d'examen de la Facilité élargie de crédit (FEC).</p>9cf766e6-3f1f-4b49-8479-b84c35e8a724Informations économiques d'Afrique de l'Ouest anglophone semaine 9 du 25 février au 3 mars 2019Faits saillants : - Régional : 15 MUSD de la Banque africaine de développement (BAfD) au fonds Verod Capital Growth III en faveur des PME en Afrique de l'Ouest anglophone ;- Nigéria : Le Président de la République sortant, Muhammadu Buhari, est réélu avec 56% des votes ; le Nigéria classé parmi les marchés les plus complexes à pénétrer pour les entreprises ; lancement de la compagnie aérienne Ibom Air, avec la participation de l’Etat d’Akwa Ibom ; inauguration d’un projet de culture et de transformation de riz en Partenariat public privé (PPP) entre Joseph Agro Industries et l’Etat d’Anambra ; MainOne et Facebook signent un accord pour le déploiement de la fibre optique ;- Ghana : La concession d’ECG débute, les tarifs de l’électricité maintenus jusqu’à juin ; le tonnage du fret maritime en progression de 8% en 2018, tiré par les exportations (+24%) ; élections 2020 : victoire sans appel de John Mahama aux primaires du National Democratic Congress (NDC) ;- Libéria : Croissanc2019-03-01T00:00:00+01:00<p>Faits saillants :</p>
<p> - <strong>Régional </strong>: 15 MUSD de la Banque africaine de développement (BAfD) au fonds Verod Capital Growth III en faveur des PME en Afrique de l'Ouest anglophone ;</p>
<p>- <strong>Nigéria </strong>: Le Président de la République sortant, Muhammadu Buhari, est réélu avec 56% des votes ; le Nigéria classé parmi les marchés les plus complexes à pénétrer pour les entreprises ; lancement de la compagnie aérienne Ibom Air, avec la participation de l’Etat d’Akwa Ibom ; inauguration d’un projet de culture et de transformation de riz en Partenariat public privé (PPP) entre Joseph Agro Industries et l’Etat d’Anambra ; MainOne et Facebook signent un accord pour le déploiement de la fibre optique ;</p>
<p>- <strong>Ghana </strong>: La concession d’ECG débute, les tarifs de l’électricité maintenus jusqu’à juin ; le tonnage du fret maritime en progression de 8% en 2018, tiré par les exportations (+24%) ; élections 2020 : victoire sans appel de John Mahama aux primaires du National Democratic Congress (NDC) ;</p>
<p>- <strong>Libéria </strong>: Croissance économique estimée à 3% en 2018, tirée par le secteur minier ;</p>
<p>- <strong>Sierra Leone </strong>: Lancement de l’extraction du minerai de fer des mines de Marampa par SL Mining Ltd.</p>31e16d55-745f-43c5-b45a-74ab6648c3d4Informations économiques d'Afrique de l'Ouest anglophone semaine 3 du 14 au 20 janvier 2019Faits saillants :- Nigéria : Moody’s prévoit une croissance de 2,3% en 2019 pour le Nigéria ; inflation de 11,44% en décembre 2018, en hausse par rapport à novembre 2018 ; incertitudes sur la reprise de 9mobile par Teleology Holdings Limited ; Syntaxis Capital Africa et Afrinvest créent un fonds d’investissement privé de 33 MUSD à destination des petites et moyennes entreprises (PME) ;- Ghana : La Banque centrale ghanéenne atteint son objectif d’inflation pour 2018 ;- Libéria : 30 MUSD de prêts accordés à l’Etat libérien par l’International Fund for Agriculture Development (IFAD) en soutien à la filière du cacao ; la Banque mondiale (BM) octroie 25 MUSD de prêts pour améliorer la productivité et la commercialisation des petites exploitations agricoles.2019-01-18T00:00:00+01:00<p>Faits saillants :</p>
<p>- Nigéria : Moody’s prévoit une croissance de 2,3% en 2019 pour le Nigéria ; inflation de 11,44% en décembre 2018, en hausse par rapport à novembre 2018 ; incertitudes sur la reprise de 9mobile par Teleology Holdings Limited ; Syntaxis Capital Africa et Afrinvest créent un fonds d’investissement privé de 33 MUSD à destination des petites et moyennes entreprises (PME) ;</p>
<p>- Ghana : La Banque centrale ghanéenne atteint son objectif d’inflation pour 2018 ;</p>
<p>- Libéria : 30 MUSD de prêts accordés à l’Etat libérien par l’International Fund for Agriculture Development (IFAD) en soutien à la filière du cacao ; la Banque mondiale (BM) octroie 25 MUSD de prêts pour améliorer la productivité et la commercialisation des petites exploitations agricoles.</p>57db2e85-6d68-4a5a-9c22-23c0ac4a2181PME et capital-investissement au Kenya : l’essor du capital-investissement contribue-t-il à la structuration de l’écosystème des PME dans ce pays ? Le Kenya a connu une décennie de très forte croissance qui lui a permis d’accéder au rang de pays à revenu intermédiaire en 2016. Cette performance est le fruit d’une stratégie axée sur les investissements publics massifs, initiée en 2008 sous le nom « Vision 2030 ». Fondée sur une politique budgétaire expansionniste, elle atteint aujourd’hui ses limites. Elle a conduit à un accroissement rapide de la dette publique et à une dégradation des finances publiques. La soutenabilité de la croissance kényane dépendra donc de la capacité du pays à repenser le modèle : le secteur privé doit désormais prendre le relai, tant sur l’investissement que sur la création d’emplois. Or, le développement du secteur privé est fortement pénalisé par des contraintes à la fois structurelles et conjoncturelles. Structurellement, le secteur est largement dominé par l’informel, qui continue d’ailleurs de progresser : il emploie 83 % de la population active, contre 78 % au début des années 2000. Cette progr2018-12-31T00:00:00+01:00<p>Le Kenya a connu une décennie de très forte croissance qui lui a permis d’accéder au rang de pays à revenu intermédiaire en 2016. Cette performance est le fruit d’une stratégie axée sur les investissements publics massifs, initiée en 2008 sous le nom « Vision 2030 ». Fondée sur une politique budgétaire expansionniste, elle atteint aujourd’hui ses limites. Elle a conduit à un accroissement rapide de la dette publique et à une dégradation des finances publiques. La soutenabilité de la croissance kényane dépendra donc de la capacité du pays à repenser le modèle : le secteur privé doit désormais prendre le relai, tant sur l’investissement que sur la création d’emplois. </p>
<p>Or, le développement du secteur privé est fortement pénalisé par des contraintes à la fois structurelles et conjoncturelles. Structurellement, le secteur est largement dominé par l’informel, qui continue d’ailleurs de progresser : il emploie 83 % de la population active, contre 78 % au début des années 2000. Cette progression s’explique d’abord par la démographie : alors que 900 000 jeunes arrivent sur le marché du travail chaque année, seuls 85 000 nouveaux emplois formels<a title="" href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Admin/Articles/New#_ftn1"><strong><span style="text-decoration: underline;">[1]</span></strong></a>sont créés. Elle témoigne aussi de l’incapacité de l’Etat kényan à penser la question clé de la structuration du tissu de PME : aucune incitation fiscale et réglementaire n’a à ce jour été proposée ; et seule une minorité d’entrepreneurs a accès à la formation professionnelle. Plus conjoncturellement, l’accès aux financements, déjà difficile pour les entreprises, s’est encore réduit avec la mise en place de la loi d’encadrement des taux bancaires en septembre 2016. </p>
<p>Dans ce contexte, nous avons souhaité évaluer l’impact réél et potentiel du private equity sur le financement de la PME kényane. Le SER de Nairobi a ainsi rencontré une trentaine d’acteurs institutionnels et privé durant l’été 2018 dont 12 fonds d’investissement. Le capital-développement s’est considérablement développé ces dernières années : alors que le Kenya concentrait moins de 8 % des investissements en private equity sur l’ensemble de l’Afrique subsaharienne en 2008, ce chiffre s’élève désormais à plus de 20 %.</p>
<p>Sur le fond, il semble être l’outil le mieux adapté aux PME : c’est aujourd’hui le seul qui lie la mise à disposition de financements à des impératifs de structuration de l’entreprise dont l’atteinte est rendue possible par un accompagnement de proximité. C’est d’ailleurs Proparco qui sera chargé de décliner sur le plan opérationnel, le milliard d’euros en fonds propres octroyé aux PME africaines, faisant suite à l’annonce du président Macron lors de sa venue à Ougadougou en novembre 2017.</p>
<p>Toutefois, au Kenya, le capital-investissement s’est polarisé autour d’un segment de niche au regard de la réalité de l’économie kényane, celui des entreprises déjà établies de taille significative, formalisées, peu endettées, disposant de revenus en devises, avec de fortes perspectives de croissance, un plan d’affaires solide, et capables d’absorber un ticket d’au moins 5 MUSD. Ces critères sont aujourd’hui remplis par moins de 1 % des entreprises kényanes. Il en découle une compétition accrue sur un secteur quasi-saturé. L’impossibilité à élargir la cible est d’abord structurelle : les fonds d’investissement sont soumis à de fortes exigences de rentabilité sur des délais relativement courts (5/7ans). De plus, les management fees calculés au prorata du montant total de l’enveloppe allouée à chaque fonds successeur encouragent les gestionnaires à se positionner sur de gros tickets pour limiter les coûts de transaction.</p>
<p>Si l’offre doit évoluer pour mieux s’adapter à la réalité de l’entreprenariat africain, il convient aussi de s’attacher à faire évoluer la demande : faire croitre les petites entreprises actuelles, les inciter à se structurer et à se formaliser.</p>
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<p><a title="" href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Admin/Articles/New#_ftnref1"><span style="text-decoration: underline;">[1]</span></a> Le PNUD a estimé à 35 % le taux de chômage pour les 18-25 ans.</p>
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</div>875fc39a-5f47-4f3c-9661-3593ed64cba9Informations économiques d'Afrique de l'Ouest anglophone semaine 38 du 17 au 23 septembre 2018Faits saillants : - Nigéria : Démission de Kemi Adeosun, ministre des Finances ; le gouvernement fédéral annonce la suspension de son projet de compagnie aérienne nationale ; 200 M USD de soutien des Etats-Unis à l’Union Bank of Nigeria pour le financement des PME ; Thor Explorations confie l’ingénierie du projet Segilola au chinois Norinco International ; - Ghana : Risque souverain : Standard & Poor’s relève la note du Ghana de B- à B ; - Liberia : Disparition de 16 Mds LRD commandés par la Banque centrale ; Firestone Natural Rubber réduit sa production de caoutchouc face à la baisse des prix mondiaux. 2018-09-21T00:00:00+02:00<p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="text-decoration: underline;"><span style="color: black;"><span style="font-family: Calibri;">Faits saillants :</span></span></span></p>
<p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: #000000; font-family: Calibri;"> </span></p>
<p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: black;"><span style="font-family: Calibri;">- Nigéria : Démission de Kemi Adeosun, ministre des Finances ; le gouvernement fédéral annonce la suspension de son projet de compagnie aérienne nationale ; 200 M USD de soutien des Etats-Unis à l’Union Bank of Nigeria pour le financement des PME ; Thor Explorations confie l’ingénierie du projet Segilola au chinois Norinco International ;</span></span></p>
<p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: black;"><span style="font-family: Calibri;"> </span></span></p>
<p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Calibri;"><span style="color: black;">- Ghana : </span><span style="color: #000000;">Risque souverain : Standard & Poor’s relève la note du Ghana de B- à B ;</span></span></p>
<p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="color: black;"><span style="font-family: Calibri;"> </span></span></p>
<p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-family: Calibri;"><span style="color: black;">- Liberia :</span><span style="color: #000000;"> Disparition de 16 Mds LRD commandés par la Banque centrale ; Firestone Natural Rubber réduit sa production de caoutchouc face à la baisse des prix mondiaux.</span></span></p>
<p> </p>d6dfc9cf-fc9f-40ae-928d-9dc488a6d951MKB Nederland et le ministère de l’économie et du climat lancent le programme « Brexit buddies »MKB Nederland et le ministère de l’Économie et du Climat lancent le programme « Brexit buddies ». À travers ce programme, les grandes entreprises néerlandaises pourront accompagner les petites entreprises afin que ces dernières puissent mieux se préparer au Brexit. Ce programme est destiné aux 35 000 PME qui font des affaires avec le Royaume-Uni, mais avec aucun pays tiers pour le moment. Ces PME devront bien se préparer et s’informer si elles souhaitent continuer à faire des affaires avec le Royaume-Uni avec le Brexit.2018-09-12T00:00:00+02:00<p>MKB Nederland et le ministère de l’Économie et du Climat lancent le programme « Brexit buddies ». À travers ce programme, les grandes entreprises néerlandaises pourront accompagner les petites entreprises afin que ces dernières puissent mieux se préparer au Brexit. Ce programme est destiné aux 35 000 PME qui font des affaires avec le Royaume-Uni, mais avec aucun pays tiers pour le moment. Ces PME devront bien se préparer et s’informer si elles souhaitent continuer à faire des affaires avec le Royaume-Uni avec le Brexit.</p>4da8c210-9767-472a-bf23-68d659db274dSecteur financier : ligne de crédit de 340 M EUR fournie par le FEI et UnicreditBrève région Danube-Balkans - 4 au 10 mai 2018Secteur financier : ligne de crédit de 340 M EUR fournie par le FEI et UnicreditLe Fonds européen d’investissement et le groupe bancaire Unicredit se sont accordés pour fournir une nouvelle ligne de crédit d’un montant de 340 M EUR visant à financer les PME innovantes, en Bosnie-Herzégovine, Bulgarie, Croatie, Roumanie, Serbie ainsi qu’en Hongrie, République tchèque et Slovaquie.2018-05-11T00:00:00+02:00<p style="text-align: center;"><strong>Brève région Danube-Balkans - 4 au 10 mai 2018</strong></p>
<p style="text-align: center;"><strong>Secteur financier : ligne de crédit de 340 M EUR fournie par le FEI et Unicredit</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le Fonds européen d’investissement et le groupe bancaire Unicredit se sont accordés pour fournir une nouvelle ligne de crédit d’un montant de 340 M EUR visant à financer les PME innovantes, en Bosnie-Herzégovine, Bulgarie, Croatie, Roumanie, Serbie ainsi qu’en Hongrie, République tchèque et Slovaquie.</p>1857b3e9-026a-4c5f-a98c-5300900a8211Suivez en direct le Forum économique France-Colombie le vendredi 23 juinOrganisé par la DG Trésor, en lien avec le service économique de Bogota et l’agence colombienne de promotion des investissements, ProColombia, le Forum économique France-Colombie a pour objectif principal d’approfondir la relation économique bilatérale en faisant mieux connaître à nos entreprises les opportunités d’affaires et d’investissements en Colombie.À cet effet, les intervenants présenteront les évolutions favorables de la situation macroéconomique et du contexte politique du pays. Des représentants d’entreprises françaises actives en Colombie et des intervenants issus des sphères politique et institutionnelle présenteront le cadre et le climat des affaires colombiens. Seront en outre mises en valeur des expériences et réussites d’entreprises françaises. Des témoignages sectoriels permettront de présenter de manière ciblée les besoins colombiens et les opportunités pour nos entreprises.Ce forum aura lieu en présence de : Bruno Le Maire, Ministre de l’Économie, Juan Manuel2017-06-21T00:00:00+02:00<p><img style="float: left;" src="/Articles/1857b3e9-026a-4c5f-a98c-5300900a8211/images/d9af3a23-eb4c-4e51-aac2-bfea8805de01" alt="Forum France-Colombie" width="438" height="349" />Organisé par la DG Trésor, en lien avec le <a href="http://www.tresor.economie.gouv.fr/Pays/colombie">service économique de Bogota </a>et l’agence colombienne de promotion des investissements, ProColombia, le Forum économique France-Colombie a pour objectif principal d’approfondir la relation économique bilatérale en faisant mieux connaître à nos entreprises les opportunités d’affaires et d’investissements en Colombie.</p>
<p>À cet effet, les intervenants présenteront les évolutions favorables de la situation macroéconomique et du contexte politique du pays. Des représentants d’entreprises françaises actives en Colombie et des intervenants issus des sphères politique et institutionnelle présenteront le cadre et le climat des affaires colombiens. Seront en outre mises en valeur des expériences et réussites d’entreprises françaises. Des témoignages sectoriels permettront de présenter de manière ciblée les besoins colombiens et les opportunités pour nos entreprises.</p>
<p><strong>Ce forum aura lieu en présence de :</strong><br /> Bruno Le Maire, Ministre de l’Économie,<br /> Juan Manuel Santos, Président de la République de Colombie</p>
<p>Mauricio Cárdenas, Ministre des Finances et du Crédit public;<br /> María Claudia Lacouture, Ministre du Commerce, de l’Industrie et du Tourisme;<br /> Germán Arce Zapata, Ministre des Mines et de l’Énergie.</p>
<h2>Suivre le direct</h2>
<p><iframe id="playerFramed" title="Forum France-Colombie" src="https://video.finances.gouv.fr/watch/player/player/pubkey/a4792633ef07d3f54ac8/id/df769ed9de16412f58765f448c029a/viewcode/default?onload=PlayerLoaded" width="600" height="340" frameborder="0" scrolling="no" allowfullscreen="true"> Votre navigateur ne supporte pas les iframes. </iframe></p>
<p>Le Forum s’inscrit dans le cadre de l’Année France-Colombie. Cette dernière a pour objectif de renforcer nos relations bilatérales au plan éducatif, culturel, universitaire et économique. La première partie de l’année croisée se déroule actuellement (et tout au long du premier semestre) en Colombie. Elle donne lieu à de nombreux événements organisés par le service économique à Bogota, notamment plusieurs colloques sur les thèmes de l’environnement, la ville durable, la responsabilité sociale des entreprises, les politiques de santé et la lutte contre la contrefaçon. L’année croisée se poursuivra en France dès le mois de juin avec plusieurs événements de nature économique et commerciale (notamment un séminaire, organisé par ESCP Europe et l’Université des Andes, sur « Le rôle de l’internationalisation de la PME dans le développement régional et dans la croissance, analyse croisée Colombie/France », et la participation de la Colombie comme invité spécial à plusieurs salons : Tourisme, Divertissement, Mode, Maison & Objet, Chocolat). Le forum de Bercy en sera l’événement économique majeur.</p>
<p style="text-align: center;"><span class="field-content"><a class="external_link" title="« http://proxy-pubminefi.diffusion.finances.gouv.fr/pub/document/18/22517.pdf » dans une nouvelle fenêtre" href="http://proxy-pubminefi.diffusion.finances.gouv.fr/pub/document/18/22517.pdf" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><span style="color: #0066cc;">Discours de Bruno Le Maire lors du Forum France-Colombie à Bercy le 23 juin 2017</span></a></span></p>
<p> </p>02fb82e6-cae8-40d1-84d8-5f85e12b5ff6Trésor-Éco n° 23 - Le taux réduit d'impôt sur les sociétés pour les PME Les Très Petites Entreprises (TPE) et Petites et Moyennes Entreprises (PME) indépendantes ont souvent un accès au financement externe plus difficile que les grandes entreprises. D'une part, leur accès au financement de marché est très limité. D'autre part, les établissements de crédit se montrent encore plus sensibles à la qualité de la structure de bilan et au niveau des capitaux propres du fait d'un risque de défaillance plus important que pour les grandes entreprises.Dans ces conditions, il importe pour les TPE et PME de consolider leurs capitaux propres. Or l'impôt sur les sociétés, en taxant les bénéfices réinvestis dans l'entreprise ou les dividendes distribués aux actionnaires, alourdit directement le coût des capitaux propres.Afin de réduire le coût du financement et améliorer les capitaux propres des TPE et PME, il a été décidé, en 1996 puis en 2001, d'alléger leur charge fiscale en instaurant un taux réduit d'impôt sur les sociétés. Ce taux réduit concerne seulement les2007-11-08T00:00:00+01:00<p>Les Très Petites Entreprises (TPE) et Petites et Moyennes Entreprises (PME) indépendantes ont souvent un accès au financement externe plus difficile que les grandes entreprises. D'une part, leur accès au financement de marché est très limité. D'autre part, les établissements de crédit se montrent encore plus sensibles à la qualité de la structure de bilan et au niveau des capitaux propres du fait d'un risque de défaillance plus important que pour les grandes entreprises.</p>
<p>Dans ces conditions, il importe pour les TPE et PME de consolider leurs capitaux propres. Or l'impôt sur les sociétés, en taxant les bénéfices réinvestis dans l'entreprise ou les dividendes distribués aux actionnaires, alourdit directement le coût des capitaux propres.</p>
<p>Afin de réduire le coût du financement et améliorer les capitaux propres des TPE et PME, il a été décidé, en 1996 puis en 2001, d'alléger leur charge fiscale en instaurant un taux réduit d'impôt sur les sociétés. Ce taux réduit concerne seulement les TPE et PME indépendantes assujetties à l'impôt sur les sociétés. Les sociétés éligibles bénéficient alors d'un taux réduit à 15 %, au lieu du taux normal de 33,33 %, sur une fraction de leur bénéfice fiscal plafonnée à 38 120 €.</p>
<p>470 000 sociétés tirent aujourd’hui profit du taux réduit de l’impôt sur les sociétés. Avec le taux réduit, le barème d'imposition est devenu progressif pour les sociétés éligibles. Si la progressivité est importante en début de barème, elle s'estompe assez rapidement au-delà du seuil de 38 120 €. Le gain fiscal est en effet borné en absolu à un peu moins de 7 000 € par société. Toutefois, la plupart des sociétés en France sont de petite taille et ne réalisent qu'un bénéfice fiscal limité à quelques dizaines de milliers d'euros. Plus d'une société sur trois voit ainsi son impôt allégé de plus de moitié grâce au taux réduit.</p>
<p>Le taux réduit bénéficie davantage aux secteurs peu concentrés, où le poids des TPE et PME indépendantes est important. Les secteurs de la construction, du commerce, de l'immobilier et des services aux personnes sont ainsi ceux qui en bénéficient le plus. A contrario, les secteurs de l'industrie, de l'énergie et des activités financières sont ceux qui en bénéficient le moins.</p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="Trésor-Éco n° 23" src="/Articles/02fb82e6-cae8-40d1-84d8-5f85e12b5ff6/images/955db9a4-f0d3-4d5a-9db5-4a9719643baa" alt="Trésor-Éco n° 23" /></p>d98b0a2e-51c2-464c-b41e-98c7f470d806Trésor-Economics No. 23 - Reduced-rate corporation tax for SMEs Independent Very Small Enterprises (VSEs) and Small and Medium-Sized Enterprises (SMEs) frequently have greater difficulty than large firms in gaining access to outside financing. On the one hand their access to financing via the markets is very limited. On the other, banks and other lending institutions pay even greater attention to balancesheet quality and to the level of the firm's share capital than they do for large firms, owing to the greater risk of default.VSEs and SMEs therefore need to increase their share capital. The difficulty here is that, by taxing reinvested profits and dividends paid to shareholders, corporation tax (CT) directly raises the cost of equity.To reduce the cost of funding for VSEs and SMEs and improve their share capital, it was decided in 1996, and again in 2001, to reduce their tax burden by instituting a reduced CT rate. This reduced rate applies exclusively to independent VSEs and SMEs subject to CT. Eligible companies pay a reduced 15% rate inst2007-11-08T00:00:00+01:00<p>Independent Very Small Enterprises (VSEs) and Small and Medium-Sized Enterprises (SMEs) frequently have greater difficulty than large firms in gaining access to outside financing. On the one hand their access to financing via the markets is very limited. On the other, banks and other lending institutions pay even greater attention to balancesheet quality and to the level of the firm's share capital than they do for large firms, owing to the greater risk of default.</p>
<p>VSEs and SMEs therefore need to increase their share capital. The difficulty here is that, by taxing reinvested profits and dividends paid to shareholders, corporation tax (CT) directly raises the cost of equity.</p>
<p>To reduce the cost of funding for VSEs and SMEs and improve their share capital, it was decided in 1996, and again in 2001, to reduce their tax burden by instituting a reduced CT rate. This reduced rate applies exclusively to independent VSEs and SMEs subject to CT. Eligible companies pay a reduced 15% rate instead of the standard 331/3% rate on a fraction of their taxable profit capped at € 38,120.</p>
<p>470,000 companies currently pay CT at the reduced rate. This reduced rate has rendered the tax scale progressive for eligible companies. While it is steeply progressive at the lower end of the scale, it fairly quickly becomes much less so above the € 38,120 threshold. In absolute terms, the tax gain is effectively limited to a little under € 7,000 per company. However, most companies in France are small and generate a taxable profit of only a few tens of thousands of euros. As a result, the tax charge of more than one company in three is more than halved thanks to the reduced tax rate.</p>
<p>Those sectors that are relatively little concentrated, where independent VSEs and SMEs account for a large proportion of firms, benefit more than the others from this reduced rate. The sectors that benefit most are building, commerce and distribution, property and personal services. Conversely, manufacturing, energy and financial activities are the sectors that benefit least.</p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="Trésor-Economics No. 23" src="/Articles/d98b0a2e-51c2-464c-b41e-98c7f470d806/images/5e3e74f1-0615-42bd-b218-26fd54bc3a54" alt="Trésor-Economics No. 23" /></p>