Trésor-Info - Publications de la direction générale du Trésor - pharmaceutiqueFlux de publication de la direction générale du Trésor - pharmaceutiqueFluxArticlesTag-pharmaceutiqueCopyright 20242023-03-13T00:00:00+01:00/favicon.pngDirection générale du Trésorhttps://localhost/sitepublic/contact@dgtresor.gouv.fr98821142-4746-432e-a7c5-cd92a80b0ff7Revue de Presse Santé - janvier et février 2023N°1 20232023-03-13T00:00:00+01:00<p><strong>En bref</strong></p>
<p><strong>Politique</strong></p>
<ul>
<li>Intensification des efforts pour stimuler l'innovation dans le secteur pharmaceutique</li>
<li>Aides prévues pour la R&D sur les médicaments contre les maladies rares</li>
<li>Première tranche de 26 M€ pour un parc de médicaments en vrac versée au gouvernement de l'Himachal Pradesh</li>
</ul>
<p><strong>Santé</strong></p>
<ul>
<li>Financement de 1 Md $ de la Banque mondiale en infrastructure des soins de santé publics</li>
</ul>
<p><strong>Equipements médicaux</strong></p>
<ul>
<li>Centre de formation à la chirurgie robotique à l’AIIMS</li>
</ul>
<p><strong>Industrie</strong></p>
<ul>
<li>Fusions-acquisitions dans les secteurs de la santé et de la pharmaceutiques en hausse</li>
</ul>
<p><strong>Biotech</strong></p>
<ul>
<li>Entrée du groupe Reliance dans le secteur de la biotechnologie</li>
</ul>
<p><strong>Entreprises</strong></p>
<ul>
<li>Investissement de 115 M€ annoncé par Hetero dans l'Andhra Pradesh pour développer ses activités pharma</li>
<li>Investissement de 462 M€ pour renforcement de ses capacités à Hyderabad : Gland Pharma</li>
<li>Centre d'excellence de Serum Institute pour les maladies infectieuses au Telangana</li>
<li>Trois marques d'anti-inflammatoires d'Aksigen acquises par Sun Pharma</li>
<li>Entrée d’AstraZeneca sur le marché indien du traitement contre les maladies rares</li>
<li>Deux nouvelles thérapies pour les maladies rares proposées par Sanofi en Inde</li>
<li>Nouveau centre de développement de médicaments de Bristol Myers Squibb à Hyderabad</li>
</ul>9520ef92-2815-492f-a796-e10eab3c6728Veille du pôle industrie-services en Pologne - avril 2021Veille du pôle industrie manufacturière-services-numérique pour le mois d'avril 2021. Cette veille concerne uniquement la Pologne.2021-05-10T00:00:00+02:00<p>Veille du pôle industrie manufacturière-services-numérique pour le mois d'avril 2021.</p>
<p>Cette veille concerne uniquement la Pologne.</p>
<p>Secteurs couverts:<br />- automobile et vélo<br />- chimie, pétrochimie et pharmaceutique<br />- construction<br />- électronique et électroménager<br />- menuiserie, meuble et papèterie<br />- plasturgie et caoutchouc<br />- sidérurgie, métallurgie, exploitation minière et construction navale<br />- textile et prêt-à-porter<br />- verre et céramique<br />- commerce de détail<br />- commerce électronique et services de livraison<br />- communications et nouvelles technologies<br />- restauration<br />- tourisme, hôtellerie, loisirs et évènementiel</p>6f66191d-bfcd-4242-bf95-f96e6919c79aLes Echos du Service économique n°48Actualités économiques et financères au Danemark - Semaine 11/12/20202020-12-11T00:00:00+01:00<p><span class="VIiyi"><span class="JLqJ4b ChMk0b" data-language-for-alternatives="fr" data-language-to-translate-into="en" data-phrase-index="0">Les réacteurs nucléaires compacts d'une startup danoise - production d'hydrogène vert - exportations croissantes de l'industrie biopharmaceutique ...</span></span></p>a9e95471-bf50-418f-8e9a-cc7df62f7fa4COVID-19 : Quels changements pour le secteur de la santé japonais ?Si l’impact du COVID-19 sur les secteurs pharmaceutique et MedTech semble restreint sur le début de l’année 2020, des inquiétudes pèsent en revanche pour les mois à venir. Les entreprises, soutenues par les plans d’urgence économique successifs adoptés par le gouvernement, se mobilisent pour développer des traitements et des technologies permettant de lutter contre l’épidémie.2020-07-22T00:00:00+02:00<div class="focus">
<p style="text-align: justify;">Si l’impact du COVID-19 sur les secteurs pharmaceutique et MedTech semble restreint sur le début de l’année 2020, des inquiétudes pèsent en revanche pour les mois à venir. Les entreprises, soutenues par les plans d’urgence économique successifs adoptés par le gouvernement, se mobilisent pour développer des traitements et des technologies permettant de lutter contre l’épidémie.</p>
</div>
<h5 style="text-align: justify;">1. Un impact modéré au 1<sup>er</sup> trimestre mais des incertitudes pour l’exercice 2020-2021.</h5>
<p style="text-align: justify;">Avec près de 30 % de sa population âgée de plus de 65 ans, le Japon est le <strong> troisième marché pharmaceutique</strong> mondial (93 Mds€ de ventes en 2019). <strong>Au 1<sup>er </sup> trimestre 2020</strong>, ce marché représentait 20,5 Mds€, en hausse de 0,2% en glissement annuel : +4,3% pour les hôpitaux, -5,1% pour les cliniques de moins de cent lits et +1,7% pour les autres points de ventes dont les officines. <strong>L’impact de la pandémie sur les ventes au Japon est ainsi resté limité </strong>et ce malgré la baisse annoncée de plus de 4% des prix des médicaments au 1<sup>er</sup> avril qui a incité les acteurs à reporter leurs achats. En revanche, la production de médicaments a diminué de -6% (dont -13% en février) alors que les importations ont augmenté de 2% (+14% en janvier et février). <strong>Pour l'exercice 2020-2021, </strong>les sept plus importantes entreprises pharmaceutiques prévoient une légère baisse (-0,3%) des ventes consolidées et une augmentation de +10,6% de leur résultat d'exploitation. Ces prévisions n’intègrent toutefois pas l’impact de la pandémie, seul Daiichi Sankyo ayant annoncé une possible baisse de son chiffre d’affaires de -3 à -5%. Les entreprises du secteur s’<strong>inquiètent néanmoins des</strong> <strong>répercussions à moyen et long terme</strong> de la suspension des nouveaux essais cliniques, des difficultés de recrutement des patients pour les essais en cours et des perturbations de leurs chaînes d’approvisionnement.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le secteur des dispositifs médicaux</strong>, dont les ventes sur le marché japonais représentaient 37 Mds€ en 2019, s’est quant à lui <strong>légèrement contracté au cours du premier trimestre</strong> en raison notamment de la fréquentation réduite des hôpitaux. Si aucune tendance ne se dessine sur leur chiffre d’affaires, les principales entreprises du secteur enregistrent toutes, cependant, un résultat d’exploitation en baisse. Comme dans le secteur pharmaceutique, elles n’ont <strong>pas publié de prévisions pour 2020-2021</strong> à l’exception de Nihon Kohden qui anticipe une diminution de son chiffre d’affaires de -2,7 %, mais un doublement des ventes pour ses ventilateurs. Malgré des difficultés d’approvisionnement en provenance des Philippines et de Malaisie, l’entreprise espère un rétablissement de la situation dès juillet.</p>
<h5 style="text-align: justify;">2. Une forte mobilisation des entreprises japonaises pour répondre aux nouveaux défis du COVID-19.</h5>
<p style="text-align: justify;">Les entreprises japonaises se sont positionnées très tôt sur la recherche et le développement de <strong>vaccins et de traitements contre le COVID-19</strong>. Les essais cliniques du vaccin par ADN de la start-up AnGes qui ont débuté le 30 juin constituent les dernières avancées dans ce domaine au Japon.</p>
<p style="text-align: justify;">Le manque de main d’œuvre et les centres médicaux publics surchargés ayant limité le nombre de tests quotidiens pratiqués au Japon -9 000 début mai, soit 1/10<sup>ème</sup> du nombre de tests effectués aux États-Unis- elles cherchent également à<strong> simplifier les méthodes de détection du virus.</strong> Medicaroid prévoit de déployer d’ici octobre un robot capable d'automatiser une grande partie du processus des tests PCR, tandis que les laboratoires Fujirebio et Takara Bio développent des tests alternatifs, respectivement par antigène et par salive.</p>
<p style="text-align: justify;">D’autres entreprises investissent dans les <strong>technologies de diagnostic </strong>: M3 inc, du groupe Sony, va offrir à une centaine d’établissements un service d’imagerie pulmonaire utilisant l’intelligence artificielle et CyberDyne, connue pour son exosquelette HAL, a annoncé début juin qu’elle allait racheter la start-up LPIXEL, spécialisée dans les logiciels d’imagerie médicale.</p>
<p style="text-align: justify;">Par ailleurs, les activités médicales des fabricants d’autres secteurs industriels connaissent une forte hausse : les commandes des <strong>tubes des scanners médicaux</strong> de l’équipementier automobile JTEKT devraient ainsi augmenter de 30 % en juillet.</p>
<h5 style="text-align: justify;">3. Un second budget santé de 25 Mds€ et des subventions pour permettre au pays de faire face à la crise dans la durée.</h5>
<p style="text-align: justify;">Le second budget rectificatif pour l’année 2020 consacre 25 Mds€ au secteur de la santé, dont plus de 70 % (18,3 Mds€) est alloué au ministère de la Santé (MHLW) afin de <strong>poursuivre la réorganisation du système de soins </strong>(achats d’équipements médicaux, notamment des dispositifs d’imagerie médicale et des moniteurs, financement de primes pour le personnel médical de 400 à 1 600 € etc…). De plus, 3,5 Mds€ sont destinés à l’augmentation des stocks de matériels de protection sanitaire. De son côté, le ministère de l’Economie, du Commerce et de l’Industrie (METI) dispose de 18 M € pour financer la production de masques N95 (jusqu’à 3/4 du coût total) et d’équipements de test par antigène (jusqu’à 9/10 du coût total).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Afin d’améliorer la prévention et la lutte contre la pandémie</strong>, le gouvernement met l’accent sur : 1/ l’<strong>augmentation du nombre de tests quotidiens</strong> (mise en place de centres de dépistage, utilisation combinée des tests PCR et par antigène, qui ont été approuvés mi-mai, achat de principes actifs et de kits de tests…) ; 2/ le <strong>développement des traitements et vaccins</strong> (triplement de l’enveloppe prévue dans le premier budget rectificatif) et 3/ l’<strong>accélération de la commercialisation de vaccins </strong>(subventions pouvant aller jusqu’à 250 M€ par projet sélectionné).</p>
<p style="text-align: justify;">Enfin, pour <strong>réduire la dépendance du Japon dans le domaine médical,</strong> le METI a accordé dès le mois de mai des <strong>subventions</strong> à Izumi, Acoma et Terumo, pour la <strong>production au Japon de composants pour les appareils respiratoires</strong>, à Nihon Kohden, pour le <strong>développement d’un ventilateur combiné à un moniteur</strong>, ainsi qu’à <strong>une vingtaine de projets permettant d’augmenter la production de masques sur le territoire</strong> (dont la construction par Iris Ohyama de nouvelles lignes pour produire 45 M d’unités supplémentaires par jour). La Fédération des entreprises pharmaceutiques japonaises (FPMAJ) avait déjà appelé, le 25 mars, les fabricants de médicaments à déclarer les produits dont les principes actifs n’ont pas de substitut et dont la part de marché atteint 20 %, espérant ainsi, avec l’aide du MHWL, mettre en place un système collaboratif pour faire face aux ruptures d'approvisionnement. Ainsi, 400 entreprises japonaises travaillent déjà avec le gouvernement pour réduire la dépendance du Japon dans le domaine médical, notamment vis-à-vis de la Chine.</p>12ca2d7f-549f-4bf6-a33f-158ac44502dcActualités économiques Nigéria - Ghana semaine 22 du 25 au 31 mai 2020Publication du Service économique régional d’Abuja, réalisée avec les contributions des SE de Lagos et d’Accra.2020-05-29T00:00:00+02:00<blockquote>
<p>Faits saillants</p>
</blockquote>
<div align="justify">- <strong>Nigéria</strong> : ralentissement de la croissance économique à 1,87% au 1er trimestre ; la Banque centrale diminue de 100 points de base son taux directeur à 12,5% ; réduction de 21% du Budget 2020 de l’Etat de Lagos ; la Banque Nigériane de Développement déclare avoir prêté plus de 100 Mds NGN (256 M USD) aux PME en 2019 ;</div>
<div align="justify">- <strong>Ghana</strong> : la Banque du Ghana lance un service de paiement en ligne pour son système de registre des garanties ; l’Agricultural Development Bank va investir 500 M GHS dans le secteur avicole ghanéen ; la société pharmaceutique ghanéenne mPharma a levé 17 M USD.</div>c552476f-fcfe-4e3b-9e09-baf859d5ceaaImpact de l’épidémie de covid-19 sur les secteurs pharmaceutique et cosmétique au Japon - le point début avrilPlutôt bien positionnée sur la production d’équipements médicaux (ciblant en priorité le marché national) et le développement de traitements contre le COVID-19, l’industrie pharmaceutique japonaise n’en reste pas moins vulnérable, car dépendante de ses importations massives de composants étrangers. Le secteur cosmétique est beaucoup plus fortement affecté par la crise, tant sur son premier marché étranger qu'est la Chine, que sur son marché intérieur.2020-04-22T00:00:00+02:00<div class="focus">
<p style="text-align: justify;">Plutôt bien positionnée sur la production d’équipements médicaux (ciblant en priorité le marché national) et le développement de traitements contre le COVID-19, l’industrie pharmaceutique japonaise n’en reste pas moins vulnérable, car dépendante de ses importations massives de composants étrangers. Le secteur cosmétique est beaucoup plus fortement affecté par la crise, tant sur son premier marché étranger qu'est la Chine, que sur son marché intérieur.</p>
</div>
<h5>1. Une augmentation des capacités de production d’équipements médicaux et de produits pharmaceutiques</h5>
<p style="text-align: justify;">L’épidémie du COVID-19 a entraîné une forte croissance des ventes de produits sanitaires de prévention. Selon, les statistiques publiées par le ministère de l'Economie, du Commerce et de l'Industrie (METI) fin mars, les <strong>ventes au détail étaient en hausse de 9% en février dans la catégorie « produits médicaux, pharmaceutiques et cosmétiques »,</strong> augmentation portée principalement par les masques et solutions désinfectantes. Or, l’approvisionnement en masques est fortement dépendant des importations : en 2018, <strong>1Md d’unités étaient produites au Japon, contre 4 Mds importées</strong>. Dès lors, l'accès à ces produits s'est avéré très contraint et perlé sur le Japon, depuis début mars. De la même façon, les besoins en ventilateurs et en système d'oxygénation par membrane extracorporelle, ECMO, ne sont que partiellement couverts par une production nationale limitée : on comptabilisait <strong>28.000 ventilateurs</strong> au Japon, mi-février, dont seulement 60% étaient opérationnels, et <strong>1400 ECMO. </strong>Environ <strong>90 % étaient importés</strong>. La profession fait également état de la difficulté de certains hôpitaux à faire fonctionner ce type d'équipements spécialisés sans vivier suffisant de personnel infirmier formé à leur utilisation et, plus généralement, dans un contexte caractérisé par un manque historique d'infirmiers, qui nécessite de faire souvent appel à une main d'œuvre étrangère.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Les industriels japonais du secteur augmentent donc leurs capacités de production</strong>. Le Premier ministre japonais, Shinzo Abe, entend notamment sécuriser dès à présent la production de 15 000 ventilateurs. Sanko va ainsi multiplier par 10 sa production annuelle ; Koken Medical entend la doubler. Le fabricant d’ECMO, Terumo, s’est également fixé pour objectif de produire en quelques mois l’équivalent de sa production annuelle ; son concurrent Senko Medical Instrument augmentera sa production annuelle de 33%. Dans le même temps, <strong>des industriels d’autres secteurs convertissent leurs usines</strong>, au Japon et à l’étranger, pour produire des masques, à l’image de Sharp et Iris Ohyama, ou bien encore des visières de protection, respirateurs et ventilateurs pour des constructeurs automobiles, comme Toyota ou Nissan, ou de solutions désinfectantes pour ce qui concerne Shiseido.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>L’industrie japonaise est, par ailleurs, mobilisée dans la recherche, le développement et la production de traitements contre le COVID-19</strong>, tel que le médicament anti-grippal Avigan, développé par Fujifilm Toyama Chemical, qui ambitionne de tripler le stock actuel pour pouvoir traiter 2 millions de personnes, ou le cortico-stéroïde pour l'asthme, Alvesco, produit par Teijin. Le principal acteur pharmaceutique japonais, Takeda, a pour sa part lancé le développement d'un nouveau médicament, à partir d'anticorps extraits du sérum sanguin de patients guéris. Mitsubishi Tanabe Pharma, par le biais de sa filiale canadienne Medicago et du groupe Irom, a lancé des recherches sur l'élaboration d'un vaccin, en collaboration avec l'Université Fudan à Shanghai. La start Up <strong>AnGes Inc</strong>, fondée par le Pr Ryuichi MORISHITA de <strong>l'Université d'Osaka</strong>, s'est jointe à <strong>Takara Bio Inc</strong> (Japon) et <strong>Daicel</strong> (Japon) pour développer un vaccin et déposer, le 1er avril, un brevet, qui doit donner lieu ultérieurement à des essais cliniques.</p>
<h5 style="text-align: justify;">2. Des incertitudes sur les retombées économiques pour l’industrie pharmaceutique</h5>
<p style="text-align: justify;">L'industrie locale n'en reste pas moins <strong>menacée par des ruptures des chaines d’approvisionnement </strong>en cas : (i) de restrictions des exportations médicales par les pays étrangers fournisseurs (cas d'ores et déjà de l'Inde ou Taïwan...) et (ii) d’une extension au commerce de biens des restrictions actuellement en vigueur pour le transport de personnes. Une part significative de la production japonaise est réalisée à l’étranger et ceux disposant d'usines au Japon, comme Takeda, restent tributaires d'importations de composants en provenance notamment de Chine et d'Inde. Les sociétés les plus touchées semblent être les fabricants de génériques.</p>
<p style="text-align: justify;">Quant à elles, les retombées économiques du développement de traitements contre le COVID-19 <strong>dépendront largement du calendrier de leur mise sur le marché et d’une éventuelle réquisition de ces traitements par les autorités</strong>. A cet égard, les deux fédérations de référence du secteur au Japon ont publié, le 30 mars, un <strong>appel au gouvernement pour débloquer des financements exceptionnels de 850 M €</strong> afin de permettre le développement accéléré de médicaments et vaccins.</p>
<h5 style="text-align: justify;">3. Un fort impact sur le secteur des cosmétiques en raison de sa dépendance au marché chinois</h5>
<p style="text-align: justify;">Les ventes dans l'industrie cosmétique ont été profondément affectées par l'épidémie, d’abord sur leur premier marché étranger (la Chine continentale et Hong Kong, représentant, en 2018, 60% des exportations). Les mesures de confinement mises en œuvre en Chine ont fait chuter à la fois la consommation sur place et le nombre de visiteurs chinois au Japon (-87,9% en février). A titre d'illustration, Shiseido a annoncé <strong>une baisse de ses ventes en Chine de -55%, rien qu'entre le 24 et le 30 janvier</strong>; le groupe a toutefois commencé à rouvrir ses magasins en Chine dès le 10 février.</p>
<p style="text-align: justify;">Le marché intérieur (qui avait crû de +22% entre 2012 et 2018) est bien sûr aussi touché, ne serait-ce que parce qu'il dépendait de plus en plus des touristes chinois. Dès le début du mois de mars, ainsi, le groupe cosmétique Pola Orbis estimait que son chiffre d’affaires du 1er trimestre 2020 pourrait être jusqu’à 70% inférieur à celui initialement prévu. On peut s’attendre désormais à une <strong>chute de la demande intérieure des résidents japonais</strong>, compte tenu de l’entrée en vigueur de l’état d’urgence le 8 avril. Juste après l'appel à confinement volontaire par la gouverneur de Tokyo, les ventes de cosmétiques avaient déjà <strong>diminué de -21% entre le 23 et le 29 mars, par rapport à 2019. </strong>Des industriels font toutefois état de tentatives des grands groupes de réorienter leurs ventes vers le commerce en ligne ou les ventes privées par téléphone auprès de leurs clients fidèles, afin de compenser cette baisse du marché traditionnel.</p>1df4b4b8-d7f3-449b-995d-35e22151cf62Vieillissement de la population : boom du marché des nouvelles technologies de la santé (Health Techs) au Japon.Le marché des health techs (qui comprend les biotechnologies de la santé – traitements et médicaments innovants- et les med techs – dispositifs médicaux innovants) est en pleine croissance au Japon du fait du vieillissement de la population et de la stratégie d'innovation du gouvernement, désireux de promouvoir une "société 5.0". 2019-07-26T00:00:00+02:00<p> </p>
<p><img class="marge" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" title="ht" src="/Articles/1df4b4b8-d7f3-449b-995d-35e22151cf62/images/5aa0d489-5140-4a34-816b-b2875de0ddf9" alt="health tech" /></p>
<p><em> </em></p>
<div class="focus">
<p style="text-align: justify;"><em>Le marché des health techs (qui comprend les biotechnologies de la santé – traitements et médicaments innovants- et les med techs – dispositifs médicaux innovants) est en pleine croissance au Japon du fait du vieillissement de la population et de la stratégie d'innovation du gouvernement, désireux de promouvoir une "société 5.0". Malgré des obstacles persistants (baisse des prix des médicaments, manque de coordination entre hôpitaux pour la distribution des produits…), l’essor de la télémédecine pourrait être notamment source d'opportunités pour les entreprises françaises, fortes de leur expertise dans les logiciels de santé.</em></p>
</div>
<p> </p>
<p style="text-align: justify;"><strong><span style="text-decoration: underline;">1. Le marché des health techs est en forte croissance dans un pays marqué par le vieillissement de sa population </span></strong></p>
<p style="text-align: justify;"><em> <strong>Le Japon fait face à un phénomène de vieillissement de sa population</strong>, en raison de son faible taux de natalité (1,43 en 2018) et d’une espérance de vie élevée (81 ans pour les hommes, 87 ans pour les femmes) : en 2018, 28% de la population avait plus de 65 ans, un pourcentage qui devrait atteindre 30% d’ici 2025 et 40% d’ici 2060. Cette situation démographique (les 65 ans et + comptaient pour 59,3% des dépenses nationales de santé en 2015), couplée à un pouvoir d’achat élevé (5e parité de pouvoir d’achat mondial en 2017), stimule la demande dans le secteur des nouvelles technologies de la santé : la démence devrait toucher 25% de la population des plus de 65 ans en 2025 et le cancer est aujourd’hui la première cause de mortalité au Japon (30% du nombre total de décès). Le marché de la médecine régénératrice devrait également connaitre un essor, en ce qu’elle permet d’améliorer le traitement d’un certain nombre de maladies liées au vieillissement, comme la maladie de Parkinson.</em></p>
<p style="text-align: justify;"> <strong>Dès lors, le Japon est devenu le 2ème marché mondial pour les dispositifs médicaux (après les Etats-Unis) et le 3ème pour les biotechs (derrière la Chine et les Etats-Unis) </strong>: en 2018, le marché des dispositifs médicaux japonais représentait 23,1 Mds d'euros (28,3 Mds prévus d’ici 2020), celui des biotechs 82,6 Mds € (dont 70,1 Mds pour les seuls médicaments de prescription). Les importations représentent une large part de ces deux marchés : 49% du marché des dispositifs médicaux (en particulier les appareils de diagnostic haut de gamme et les appareils thérapeutiques) et 38% du marché des médicaments (soit un niveau 4,5 fois supérieur aux exportations).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le cadre japonais des infrastructures de communication est propice à ce développement. </strong>Le taux de couverture internet de 81,7% (94,7% de disponibilité des réseaux 4G), le taux de pénétration des smartphones de 55,3%, et le lancement du réseau 5G prévu en 2020, constituent un réel avantage pour l’IoT (internet des objets) et la télémédecine. Le Japon dispose par ailleurs d’un système de sécurité sociale offrant des taux de remboursement relativement bons (30% restant à charge), gage de recours à des traitements innovants.</p>
<p style="text-align: justify;"> <strong><span style="text-decoration: underline;">2. Le gouvernement et les grands groupes ont adopté des stratégies favorables au développement des nouvelles technologies dans le secteur de la santé</span></strong></p>
<p style="text-align: justify;"><strong> <strong>Afin de créer une Société 5.0, le gouvernement japonais promeut les nouvelles technologies dans le secteur de la santé, en particulier l’IoT. </strong></strong>En 2015, le ministère de la Santé a publié un rapport sur ses objectifs santé pour 2035 (Japan Vision : Healthcare 2035) qui érige en priorités le « life design » - l’intégration des nouvelles technologies dans la prévention et la prise en charge médicales. Cet objectif s’est traduit par des investissements publics (attribution de subventions par l’Agence pour la Recherche médicale et le Développement depuis 2015, financement de start-up par la NEDO, agence de recherche du METI, etc…), ainsi que par des coopérations entre les secteurs public et privé, à l’image de la Robot Révolution & Industrial IoT – initiative qui œuvre pour la facilitation des démarches de certifications des produits médicaux et le développement des équipements robotisés.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le gouvernement a également adopté une politique de réduction des dépenses de santé, axée notamment sur la prévention, qui incite à privilégier les health techs. </strong>Ainsi, le nombre de vaccins obligatoires a augmenté (quatre vaccins supplémentaires depuis 2009, à l’instar du pneumocoque). Ce marché a triplé entre 2007 et 2015 (pour atteindre 1,07 Mds €) et devrait continuer de croître fortement. Cette stratégie bénéficie également au marché des med techs (software et hardware), et particulièrement de la santé connectée (logiciels d’analyse de données médicales, capteurs portable, bracelets…). Elle offre, enfin, des perspectives de croissance dans le secteur de la chirurgie mini-invasive, du fait de ses moindres coûts, ou encore de l’imagerie médicale, qui permet de diminuer les dépenses de soins en effectuant des diagnostics précoces.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong> <strong>Les grandes entreprises japonaises investissent massivement dans la recherche et développement dans le domaine de la santé, jusqu'à 4 à 5% en moyenne de leur chiffre d’affaires pour les sociétés spécialisées dans le hardware. </strong></strong>Par ailleurs, plus des ¾ des 20 principaux grands groupes japonais ont investi dans les med techs, dans l'espoir d'élargir leurs secteurs de compétence ou d'y positionner leur propre savoir-faire. A cette fin, certains conglomérats (Mitsubishi Chemical, Asahi, Honda…) ont créé des filiales internes innovantes. D’autres ont fait l’acquisition de start-ups ou créé des joint-ventures (Nikon a conclu un accord de coopération avec le Suisse Lonza ; le groupe pharmaceutique Takeda a fait l’acquisition du britannique Shire…). Dans le secteur pharmaceutique cependant, la recherche semble moins développée que dans le secteur des med techs (+18% du nombre de brevets med techs déposés en 2017, en augmentation constante depuis 2006, contre +9% dans le secteur pharmaceutique, en ralentissement depuis 2004), en raison notamment des délais de développement des traitements et médicaments. Pour autant, l’expiration de nombreux brevets en 2012 a incité les grands groupes pharmaceutiques à se tourner de plus en plus vers l’open innovation et les partenariats technologiques. A cet égard, en dépit d'échanges encore peu développés entre l’industrie et le secteur académique au Japon, un certain nombre de clusters, au sein desquels collaborent les chercheurs et les entreprises, ont été créé sur l’ensemble du territoire, y compris dans les domaines des TIC et des biotechnologies.</p>
<p style="text-align: justify;"> <strong><span style="text-decoration: underline;">3. Le cadre législatif et réglementaire tend progressivement à faciliter la mise sur le marché des health techs</span></strong></p>
<p style="text-align: justify;"><strong> <strong>Le Pharmaceuticals and Medical Devices Act, adopté en 2014, a permis de faciliter la procédure d’autorisation de mise sur le marché (AMM) des médicaments, </strong></strong>devenue l’une des procédure les plus rapides au monde (environ 9 mois pour une mise sur le marché) et a également permis de maintenir le prix des médicaments innovants (grâce au dispositif du Price Maintenance Premium), pouvant être exemptés des baisses de prix recherchés sur le marché.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong><strong>L’Accord de Partenariat économique UE-Japon, entré en vigueur en février 2019, a par ailleurs contribué à uniformiser les catégorisations pharmaceutiques et les règles de certification, </strong></strong>facilitant ainsi les échanges. Cette uniformisation se poursuit également dans la région de l’Asie-Pacifique, avec le partenariat conclu en avril 2016 entre la Japan Federation of Medical Devices Association (4000 entreprises membres) et la Asia Pacific Medical Technology Association (association composée de représentants de l’industrie des appareils médicaux de la région, qui encourage la convergence des normes de certification et la coopération scientifique).<strong> </strong></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Toutefois, l’environnement juridique présente encore des obstacles à l’introduction des nouvelles technologies médicales sur le marché japonais, et notamment des health techs étrangères. </strong>Si les procédures d’autorisation de mise sur le marché des médicaments ont été simplifiées et accélérées, l’harmonisation des catégorisations n’est pas encore achevée dans tous les secteurs et la certification des équipements médicaux en particulier demeure relativement longue (1 à 3 ans en fonction de la catégorie du produit). Par ailleurs, certaines mesures de réduction des coûts (limitation, en 2018, du champ des médicaments innovants bénéficiant de l’exemption à la baisse des prix ; promotion des génériques, dont la pénétration est passée de 10% à 70% entre 2010 et 2017) ne sont guère favorables à l’innovation pharmaceutique. Ces mesures expliqueraient en partie la réduction du marché pharmaceutique de 1,5% par an en valeur – selon les estimations de l’EFPIA Japan (fédération des entreprises européennes présentes sur le marché japonais). Le marché des médicaments de prescription a ainsi baissé de 1% en valeur en 2017 et ne représente plus que 7% du marché mondial (contre 20% en 1990). Certains grands groupes (comme Takeda) délocalisent déjà leurs activités de R&D, ce qui pourrait accentuer la baisse du nombre de brevets pharmaceutiques japonais déposés (amorcée depuis 2004). </p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Ces mesures rendent également le marché pharmaceutique moins attractif pour les entreprises étrangères</strong> : les importations depuis la France ont par exemple baissé de 0,7%, en valeur, en 2018 et les majors français du secteur nous alertent sur les risques de réduction progressive du marché dans les années à venir, sur un secteur qui est pourtant l'un de nos principaux postes d'exportation. <span style="text-decoration: underline;">La question est de savoir si cette décroissance pourrait n’être que provisoire à partir du moment où les entreprises pharmaceutiques ont commencé à revoir leur business model. <br /></span></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le marché japonais de la santé se caractérise également par un manque de coordination et de communication entre les hôpitaux (notamment en ce qui concerne le partage des fichiers patients). </strong>Cela implique pour les entreprises de multiplier leurs contacts dans le secteur hospitalier afin de promouvoir et de distribuer leurs produits auprès des différents établissements. Par ailleurs, la lenteur des remboursements des frais de santé peut constituer un frein à la consommation de soins. Enfin, le milieu médical japonais souffre d’une certaine « inculture numérique ».</p>
<p style="text-align: justify;"><strong><em>Commentaire.</em></strong><em> Le savoir-faire français s’illustre dans de nombreux domaines de la santé au Japon et la qualité de nos produits est largement reconnue, que ce soit pour les médicaments (qui constituent le premier poste d’exportation française au Japon), les vaccins, les produits vétérinaires, les produits orthopédiques et d’imagerie médicale ou encore les logiciels ou les services à la personne. Dans le secteur des med techs, cependant, la France ne figure pas parmi les dix principaux pays fournisseurs du Japon – en tête desquels se situent les Etats-Unis (47,9% des importations totales), l’Irlande (10%) et l’Allemagne (8,3%).</em></p>
<p style="text-align: justify;"><em>Le contexte actuel, avec le vieillissement de la population japonaise, en fait un marché particulièrement attractif, relativement stable et aux nombreuses opportunités de niche. Les entreprises françaises peuvent tirer profit de leur expertise en ingénierie - en particulier dans le développement de logiciels -, une compétence sur laquelle le Japon a encore du retard. Des stratégies d'adaptation des produits (comme la traduction des softwares d’analyse médicale) ou de co-financement de projets japonais peuvent apparaître comme des options pertinentes sur le long terme. </em></p>
<p> </p>ca159af6-a3a6-4f32-8864-7e89e25e1393IRAN - Brèves économiques bimensuelles - Juillet 2019 (1/2).2019-07-14T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;"><strong><span style="text-decoration: underline;">Brèves macro-économiques :</span></strong></p>
<ul>
<li style="text-align: justify;">
<p><strong>D’après la Banque Centrale, le montant de la dette extérieure a été ramené de 10,91 Mds$ (soit 2,41% du PIB) à la fin du mois de mars 2018 à 9,3 Mds$ (soit 1,92% du PIB) à la fin du mois de mars 2019</strong>.</p>
</li>
<li style="text-align: justify;">
<p>D’après la Banque Centrale, la masse monétaire (monnaie et quasi monnaie) est passée de 15 299,8 trillions IRR fin 2017/2018 (90,3% du PIB à prix courants ou encore 364,28 Mds$ au taux de change officiel de 42 000 IRR pour 1$) à 18 828,9 trillions IRR fin 2018/2019 (77,5% du PIB – 448,31 Mds$). Elle était de 12 533,9 trillions IRR fin 2016/2017 et de 10 172,8 trillions IRR fin 2015/2016.</p>
</li>
<li style="text-align: justify;">
<p>D’après la Banque Centrale, le montant total de la dette du secteur public due au système bancaire (Banque Centrale, banques et établissements de crédit non bancaires) est passé de 2 586,1 trillions IRR fin 2017/2018 (61,57 Mds$ au taux de change officiel), à 3 325,5 trillions IRR fin 2018/2019 (79,18 Mds$). Dans le même temps, la dette du secteur privé est passée de 10 918,5 trillions IRR (259,96 Mds$) à 13 126,1 trillions IRR (312,52 Mds$).</p>
</li>
<li style="text-align: justify;">
<p><strong>D’après le Centre National des Statistiques, le taux de chômage a été ramené de 12,1% de de la population active à la fin du premier trimestre 2018/2019 à 10,8% de la population active à la fin de premier trimestre 2018/2019</strong>.</p>
</li>
<li style="text-align: justify;">
<p>D’après la Chambre de Commence et d’Industrie d’Iran, le <em>Purchasing Manager Index </em>(PMI) a été ramené de 61,39 à la fin du mois de mai à 50,66 à la fin du mois de juin. Inspiré de la méthodologie utilisée par <em>IHS Markit</em>, le PMI s’établissait pour mémoire à 39,35 à la fin du mois de janvier 2019. Il s’agissait alors de la première publication de cet indice.</p>
</li>
<li style="text-align: justify;">
<p>D’après la <em>Trade Promotion Organisation </em>(ITPO), hors-hydrocarbures la balance commerciale aurait enregistré un excédent de 1,3 Md$ au 1er trimestre 2019/2020. Comparées au 1er trimestre 2018/2019, les exportations d’Iran s’établissaient à 11,5Mds$ (en recul de 1,2%) et les importations de l’extérieur à 10,2 Mds$ (en recul de 8,7%).</p>
</li>
</ul>
<p> <strong><span style="text-decoration: underline;">Brèves sectorielles :</span></strong></p>
<ul>
<li>
<p style="text-align: justify;">La NIOC a organisé les 15ème et 16ème sessions de vente sur le marché IRENEX. 2 millions de barils de brut « léger » étaient proposés au prix unitaire de 67,32$ et de 59,28$ respectivement.<strong> Aucun acheteur ne s’est manifesté.</strong></p>
</li>
<li style="text-align: justify;">
<p>La NIOC a organisé une 17ème session de vente sur le marché IRENEX début juillet. 2 millions de barils de brut « lourd » étaient proposés au prix unitaire de 57,66$. <strong>Aucun client ne s’est manifesté. </strong></p>
</li>
<li style="text-align: justify;">
<p>L'Autorité iranienne des médicaments a interdit à l'importation 60 nouveaux produits. </p>
</li>
<li style="text-align: justify;">
<p>D’après l’Organisation Maritime et Portuaire, le volume des marchandises transitant par les 21 ports les plus importants s’est établi à 36,31 M de tonnes au cours du premier trimestre de l’année 2018/2019, <strong>soit une diminution inférieure à 1% en un an.</strong></p>
</li>
<li style="text-align: justify;">
<p>D’après les douanes iraniennes, les échanges hors-hydrocarbures avec la Chine se seraient établis à 1,14 Md$ au cours du premier mois de 2019/2020, ce qui représente une baisse de 15,27% en glissement annuel. Si les exportations iraniennes vers la Chine se seraient quasi maintenues (711,19 M$ soit -2,27% en g.a.), ses importations de biens chinois auraient sensiblement chuté (434 M$ soit -30,44% en g.a.). La Chine n’en demeure pas moins le premier fournisseur et le premier client de l’Iran.</p>
</li>
<li style="text-align: justify;">
<p>D’après les douanes iraniennes, les importations de biens en provenance des Pays-Bas se sont établies à 129 M$ au cours du premier mois de l’année civile (21 mars – 20 avril 2019), enregistrant une hausse de 217 % en glissement annuel et faisant des Pays-Bas le 5ème fournisseur de l’Iran.</p>
</li>
<li style="text-align: justify;">
<p><strong>D'après le Centre National des Statistiques, le nombre des permis de construire a augmenté de 3,4% entre le troisième trimestre de l'année 2017/2018 et le troisième trimestre de l'année 2018/2019. </strong></p>
</li>
<li style="text-align: justify;">
<p>D’après la Banque Centrale, le prix de l’immobilier résidentiel à Téhéran a augmenté dans des proportions voisines de 104% entre le mois de juin 2018 et le mois de juin 2019. Le nombre des transactions immobilières a diminué de 59% dans le même temps. </p>
</li>
<li style="text-align: justify;">
<p><strong>Mahan Air assurera désormais une liaison entre Téhéran et Rome deux fois par semaine. </strong></p>
</li>
<li style="text-align: justify;">
<p>Iran Air a débuté le 8 juillet les vols pour le pèlerinage de La Mecque à destination de Médine et de Djeddah. Partant de 19 aéroports iraniens différents, ces vols saisonniers se poursuivront jusqu’au 5 août. Pour mémoire, l’Iran dispose d’un quota de 86 500 pèlerins, en 7ème position devant la Turquie (80 000) et derrière l’Egypte (87 000).</p>
</li>
<li style="text-align: justify;">
<p>D’après l’Organisation du Patrimoine Culturel, de l'Artisanat et du Tourisme (ICHTO), le nombre de touristes étrangers s’est établi à 7,8 millions en 2018/2019, soit une augmentation de 52% en glissement annuel. Le secteur du tourisme aurait ainsi contribué à hauteur de 8,11 Mds$ au PIB iranien (soient environ 1,7%).</p>
</li>
<li>
<p style="text-align: justify;"><strong>Signe des temps, les touristes chinois seront désormais exemptés de visa pour entrer sur le territoire iranien.</strong></p>
</li>
</ul>50e111ed-ca9f-4b6e-986a-7d513f2754a5Les entreprises du Club Santé choisissent M. Hubert de Ruty pour animer leurs activités en Italie Le 22 mai 2019, sous l’égide de l’Ambassade de France en Italie (service économique et bureau Business France en Italie), le Club Santé Italie s’est réuni à Milan pour la première fois depuis que M. Hubert de Ruty, président directeur général de Sanofi Italia, en a pris la présidence. 2019-06-04T00:00:00+02:00<p><img class="marge" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" title="club santé" src="/Articles/50e111ed-ca9f-4b6e-986a-7d513f2754a5/images/316d63dd-ebe8-4df7-80e1-091d630af88c" alt="club santé" width="756" height="464" /></p>
<p> </p>
<p style="text-align: justify;">Le 22 mai 2019, sous l’égide de l’Ambassade de France en Italie (service économique et bureau Business France en Italie), le Club Santé Italie s’est réuni à Milan pour la première fois depuis que <strong>M. Hubert de Ruty</strong>, président directeur général de Sanofi Italia, en a pris la présidence. 11 filiales françaises du secteur de la santé y étaient représentées : <strong>bioMérieux, Boiron, Guerbet, isenior-Colisée, Korian, Orpea, Nutricia, Pierre Fabre Santé, Sanofi, Stago et Vygon.</strong> L’objectif de la réunion était de définir le plan d’actions 2019.</p>
<p style="text-align: justify;">Le Club Santé Italie réunit une cinquantaine d’entreprises françaises actives dans le secteur de la santé (pharmaceutique, dispositifs médicaux, services de santé et de soins), qui génèrent un chiffre d’affaires annuel d’environ 3 Md€ et emploient plus 10.000 personnes dans la Péninsule.</p>
<p style="text-align: justify;">Avec le soutien de Business France et du service économique de l'ambassade de France, le Club Santé Italie s’engage à soutenir les initiatives renforçant l'innovation dans le secteur des sciences de la vie et les activités de santé, dans le cadre des politiques industrielles favorables à la coopération entre la France et l’Italie.</p>e99faa4e-e835-41a1-bba9-15b721777045Actualités économiques Japon & Corée - Semaines des 19 et 26 novembre 2018En prévision du projet de Loi de finances de 2019, un groupe de travail attaché à Taro Aso, ministre des Finances japonais, a émis un certain nombre de recommandations au gouvernement japonais. Dévoilées le 20 novembre, ces recommandations visent principalement à limiter l’effet récessif de la hausse de la TVA planifiée pour octobre 2019. 2018-12-05T00:00:00+01:00<p align="center"><em><strong> </strong></em></p>
<p align="center"><em><strong>BREVES BIMENSUELLES</strong></em></p>
<p align="center"><em><strong>JAPON COREE </strong></em></p>
<p align="center"><strong>Semaines des 19 et 26 novembre 2018 </strong></p>
<p align="center"><strong> <img class="marge" src="/Articles/e99faa4e-e835-41a1-bba9-15b721777045/images/f9c475da-bf9e-4923-826e-97c4d6d6d330" alt="slg" width="427" height="161" /></strong></p>
<div>
<p><strong><em>Sommaire</em></strong></p>
</div>
<p> </p>
<div class="focus">
<h6><strong>Japon</strong></h6>
<ol>
<li><em><strong>Evolutions macroéconomiques</strong></em></li>
<li><em><strong>Relations multilatérales</strong></em></li>
<li><em><strong>Entreprises<span style="text-decoration: underline;"><br /></span></strong></em></li>
</ol>
<h6><strong>Corée</strong></h6>
<ol>
<li><em><strong>Evolutions macroéconomiques</strong></em></li>
<li><em><strong>Entreprises</strong></em></li>
</ol>
</div>
<h4><strong>Japon</strong></h4>
<p><em>1. Evolutions macroéconomiques</em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Hausse de la taxe sur la consommation et mesures compensatoires. </strong>En prévision du projet de Loi de finances de 2019, un groupe de travail attaché à Taro Aso, ministre des Finances japonais, a émis un certain nombre de re<img class="marge" style="float: right;" src="/Articles/e99faa4e-e835-41a1-bba9-15b721777045/images/b0bd6cd7-d3d2-4966-a79d-5c56c23f65b8" alt="cd" width="320" height="222" />commandations au gouvernement japonais. Dévoilées le 20 novembre, ces recommandations visent principalement à limiter l’effet récessif de la hausse de la TVA planifiée pour octobre 2019. Le taux de la TVA devrait passer de 8% à 10% en vue de compenser le coût des dépenses sociales, et à terme, d’atteindre un équilibrage du budget primaire d’ici 2025. Cette hausse risque d’avoir des effets retors sur la consommation, à l’instar de ce qui avait été observé lors des précédentes hausses de 1997 et 2014. Pour y pallier, le gouvernement japonais prévoit la mise en place de diverses mesures de compensation, qui seront indiquées dans la première mouture du budget de l’exercice 2019, telles que des incitations fiscales à l’achat d’une voiture neuve ou à l’achat immobilier, la distribution de bons d’achats abondés par le Gouvernement pour les ménages les plus pauvres, pour stimuler la consommation, ou encore une cagnotte de 5% accordée aux consommateurs sur leur carte bancaire pour les paiements sans espèces (<em>cashless</em>) auprès des petits commerçants. Le Conseil recommande au ministère des Finances de faire en sorte que les mesures de compensation soient « efficaces, mais sans gonfler les finances publiques ». Sources : <a href="https://uk.reuters.com/article/us-japan-economy-budget/japan-mof-urged-to-implement-sales-tax-hike-prevent-downturn-idUKKCN1NP01I"><span style="text-decoration: underline;">Reuters</span></a>, <a href="https://japantoday.com/category/business/OECD-urges-Japan-to-proceed-with-sales-tax-hike-next-year"><span style="text-decoration: underline;">Japan Today</span></a>, <a href="https://mainichi.jp/english/articles/20181122/p2g/00m/0fp/083000c"><span style="text-decoration: underline;">Mainichi</span></a></p>
<p style="text-align: justify;"> Le gouvernement japonais réfléchit actuellement à une <strong>nouvelle loi qui obligerait les entreprises à proposer à leurs employés des solutions leur permettant de continuer à travailler (sur la base du volontariat) jusqu’à 70 ans.</strong> Depuis 2013, les entreprises <img class="marge" style="float: left;" src="/Articles/e99faa4e-e835-41a1-bba9-15b721777045/images/058d2e3b-e408-41fb-af0c-fd3d90100b61" alt="cd" width="287" height="191" />ont l’obligation légale de proposer aux salariés de plus de 60 ans de rester en emploi jusqu’à 65 ans, ce qui s’est traduit par (i) le recul de 60 à 65 ans de l’âge à partir duquel un employeur peut mettre d’office à la retraite un salarié (ii) l’introduction d’un système d’emplois spécifiques au sein des entreprises pour les salariés de 60 à 65 ans . Au regard de ces propositions adoptées formellement par le Conseil sur les Investissements pour le Futur, le gouvernement appelle donc les entreprises à faire des efforts pour s’adapter de nouveau si « cette nouvelle législation visant à favoriser l’emploi continu » est votée. Source : <a href="http://the-japan-news.com/news/article/0005373905"><span style="text-decoration: underline;">Jiji Press</span></a></p>
<p> </p>
<p><em>2. Relations multilatérales</em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Dans deux décisions rendues le 29 novembre, la Cour suprême de Corée a condamné le groupe Mitsubishi Heavy Industries à payer environ 1 million de dollars US de dommages et intérêts à 10 ressortissants coréens pour travail forcé. </strong>Ces derniers avaient été obligés de participer à l’effort de guerre japonais pendant la seconde guerre mondiale. Les deux décisions de la Cour suprême interviennent exactement un mois après une décision identique rendue à l’encontre de Nippon Steel & Sumitomo Metal (NS&SM), qui avait été alors la première en son genre. Entre temps, le gouvernement coréen a annoncé, le 21 novembre, la dissolution du fonds de compensation financé par le gouvernement japonais en vertu de l’accord diplomatique bilatéral de 2015 sur la question des femmes de réconfort. Il a déclaré qu’il rendrait l’argent déjà versé et le remplacerait par des fonds provenant du budget national coréen. Comme il l’avait fait après la condamnation de NS&SM, le gouvernement japonais a contesté la décision de la Cour Suprême coréenne. Le Ministre des affaires étrangères Taro Kono l’a qualifiée de « regrettable et inacceptable » et évoqué la possibilité d’une intervention devant la Cour internationale de justice. Source : <a href="https://asia.nikkei.com/Politics/International-Relations/Mitsubishi-Heavy-ordered-to-pay-wartime-compensation-in-South-Korea"><span style="text-decoration: underline;">Nikkei Asian Review</span></a></p>
<p> </p>
<p> <em><em>3. Entreprises</em></em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le PDG de l’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi, Carlos Ghosn, a été arrêté le lundi 19 novembre à son arrivée au Japon, par le <img class="marge" style="float: left;" src="/Articles/e99faa4e-e835-41a1-bba9-15b721777045/images/4a8c98d0-ffb9-44fd-8f20-22b8f37761a6" alt="cd" width="307" height="205" />groupe d’enquête spécial du procureur de Tokyo</strong>. L’arrestation a eu lieu à la suite d’une enquête interne menée au sein de Nissan et dont les résultats n’ont pas encore été rendus publics. Les conseils d’administration de Nissan et de Mitsubishi Motors ont démis Carlos Ghosn de ses fonctions de président, respectivement, le jeudi 22 et le lundi 26 novembre. Renault a nommé Thierry Bolloré et Philippe Lagayette, directeur général délégué et président par intérim, sans démettre Carlos Ghosn. Les Ministres français et japonais de l’économie ont déclaré dans un communiqué conjoint vouloir continuer à soutenir l’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi. Source : <a href="https://www.ft.com/content/1fd64290-ee31-11e8-89c8-d36339d835c0"><span style="text-decoration: underline;">Financial Times</span></a>, <a href="https://asia.nikkei.com/Business/Nissan-s-Ghosn-crisis/Nissan-s-Ghosn-arrested-for-alleged-financial-misconduct"><span style="text-decoration: underline;">Nikkei Asian Review</span></a></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Toyota Motor Corp. a annoncé qu’elle lancerait, à partir de janvier prochain, un service pour lequel les utilisateurs paieraient des frais mensuels en l’échange de l’accès à plusieurs modèles de véhicules disponibles chez ses concessionnaires.</strong> Les <img class="marge" style="float: right;" src="/Articles/e99faa4e-e835-41a1-bba9-15b721777045/images/3917f390-a32e-479e-a1c9-72e37097567b" alt="cd" width="359" height="202" />abonnés pourraient alors emprunter les véhicules autant de fois que souhaité. Ce service pourrait notamment couvrir la marque luxe de Toyota, Lexus. C’est le premier constructeur japonais à lancer un tel service. Il est déjà envisagé que ce programme soit également développé à l’étranger, notamment en Asie. Cette offre s’inscrit dans la stratégie de la compagnie d’explorer de nouvelles opportunités de business, au-delà des seules ventes de véhicules. Toyota a également annoncé qu’elle intègrerait pleinement le marché du partage automobile dès le printemps prochain.</p>
<h4> </h4>
<h4>Corée</h4>
<p style="text-align: justify;" align="left"><em>1. Evolutions macroéconomiques et financières </em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>La politique économique coréenne actuelle a des effets contre-productifs sur les inégalités</strong>. Si le revenu moyen des ménages a <img class="marge" style="float: left;" src="/Articles/e99faa4e-e835-41a1-bba9-15b721777045/images/c95cdc48-7dd0-407b-9160-2eb5012230c3" alt="cd" width="532" height="192" />augmenté de 4,4 % sur un an, cette croissance ne s’est pas faite de manière « inclusive » contrairement au souhait du président Moon Jae-in : les statistiques du Ministère de l’économie soulignent que le revenu moyen des 20 % des ménages les moins aisés s’est contracté de 7 % sur un an, à 1165 $ par mois en moyenne. Dans le même temps, le revenu du quintile le plus riche a augmenté de 8,8 % sur la même période, à 8600 $ : le ratio entre les deux quintiles était de 5,52 entre juillet et septembre, soit son plus haut niveau depuis 11 ans. Les revenus moyens du travail ont notamment reculé de 22,6 % sur un an pour le quintile le moins favorisé sous l’effet conjugué de la disparition des emplois rémunérés au salaire minimum (suite à l’augmentation de ce dernier de 16,3% au 1<sup>er</sup> janvier 2018) et de la réduction du nombre d’heures travaillées (la durée légale du travail est passée d’un maximum de 68h/semaine à 52h/semaine ). <em>Sources : <a href="https://en.yna.co.kr/view/AEN20181122004451320?section=economy/economy"><span style="text-decoration: underline;">Yonhap</span></a> ; <a href="http://koreajoongangdaily.joins.com/news/article/Article.aspx?aid=3056008"><span style="text-decoration: underline;">Korea Joongang Daily </span></a> </em></p>
<p><em>2<em>. Entreprises</em></em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le régulateur financier ménage les sociétés pharmaceutiques coréennes</strong>. La Financial Services Commission (FSC) a annoncé que les sociétés pharmaceutiques ayant subi des pertes d’exploitation en raison de leurs investissements en R&D <img class="marge" style="float: right;" src="/Articles/e99faa4e-e835-41a1-bba9-15b721777045/images/5de7422d-1bc4-426c-9d70-20f1c6345682" alt="cd" width="377" height="189" />ne seraient pas labellisées comme sociétés à risque. Habituellement, une entreprise cotée en bourse a des chances de se faire « délister » suite à l’attribution de ce label. Le Président de la FSC a toutefois défendu les acteurs pharmaceutiques, qui doivent structurellement investir sur le long terme avec un risque très élevé. Ce dernier a souligné que, depuis 2013, les exportations de l’industrie pharmaceutique avaient augmenté de 13,6% et que, depuis 2015, 33 nouveaux accords sur des brevets de médicaments avaient également été signés pour un montant total de 9 Mds USD. Le gouvernement va ainsi travailler sur une nouvelle loi pour exempter les sociétés pharmaceutiques de la labélisation. <em>Source : <a href="http://koreajoongangdaily.joins.com/news/article/Article.aspx?aid=3055965"><span style="text-decoration: underline;">Korea Joongang Daily</span></a></em></p>
<p style="text-align: justify;"> <strong>Samsung Biologics condamné pour avoir gonflé artificiellement sa valeur avant son entrée en bourse</strong>. La FSC, le gendarme financier coréen, a jugé mercredi 14 novembre que l’entreprise s’était montrée coupable de fraude comptable lors de son <img class="marge" style="float: left;" src="/Articles/e99faa4e-e835-41a1-bba9-15b721777045/images/755038bc-c5e4-44cf-93e4-ff3e14df38ee" alt="cd" width="371" height="247" />introduction en bourse en juin 2016. Après avoir enregistré des pertes pendant plusieurs années, Samsung Biologics avait présenté un bénéfice net de 1,7 Md USD en 2015 grâce à la modification, d’un exercice sur l’autre, du calcul de la valorisation de Samsung Bioepis, une de ses filiales créée en joint-venture avec l’entreprise américaine Biogen Inc. Cette modification comptable avait permis de multiplier par 18 la valorisation de Samsung Bioepis, soit 4,5 Mds USD. La FSC a infligé une amende de 7,5 Millions USD à Samsung Biologics et condamné Samjong KPMG, le cabinet d’audit du groupe, à une amende de 1,5 million USD. Elle a appelé au renvoi du CEO du groupe, Tae-han Kim, et demandé à la justice d’enquêter pour définir les responsabilités dans l’affaire. L’action Samsung Biologics, qui avait déjà perdu 30 % de sa valeur depuis le début de l’affaire, est provisoirement suspendue. Korea exchange a jusqu’au 5 décembre pour décider de l’éventuelle sortie de cotation de l’action. Sources : <em><a href="https://www.koreatimes.co.kr/www/biz/2018/11/488_259305.html"><span style="text-decoration: underline;">Korea Times</span></a></em> ; <em><a href="http://www.hani.co.kr/arti/english_edition/e_business/870459.html"><span style="text-decoration: underline;">Hankyoreh</span></a></em> </p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<div class="focus">
<p>Les informations présentées dans cette revue d'actualité bimensuelle sont identifiées par le <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Ressources/pays/japon"><span style="color: #15c7d2;">SER de Tokyo et le SE de Séoul</span></a>. Elles n'ont aucune vocation d'exhaustivité. Les avis exprimés sont les résumés des articles sources.</p>
<p><span style="color: #15c7d2;"><a href="https://twitter.com/FRTreasuryJAPAN">Vous pouvez aussi suivre le SER de Tokyo sur Twitter</a>.</span></p>
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<p> </p>26c2da31-e41b-472b-8b9f-94edeed17bc6Les échanges commerciaux entre la France et l'Iran au premier semestre 2018D’après les douanes françaises, nos exportations vers l’Iran ont accusé une baisse de plus de 40% en glissement annuel au premier semestre 2018 mais se sont maintenues quasiment à l’identique hors secteur aéronautique.Toujours composées à plus de 95% de pétrole brut, nos importations en provenance d’Iran enregistrent pour leur part une baisse de 7% en glissement annuel.2018-09-10T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;">D’après les douanes françaises, nos exportations vers l’Iran ont accusé une baisse de plus de 40% en glissement annuel au premier semestre 2018 mais se sont maintenues quasiment à l’identique hors secteur aéronautique.</p>
<p style="text-align: justify;">Toujours composées à plus de 95% de pétrole brut, nos importations en provenance d’Iran enregistrent pour leur part une baisse de 7% en glissement annuel.</p>1c7e21a0-c443-4df1-a9c3-772c4238fb83Informations économiques d'Afrique de l'Ouest anglophone, semaine 19 du 7 au 13 mai 2018Faits saillants de la semaine : - Actualité régionale : visite du Président Sierra-léonais au Libéria ;- Nigéria : la NNPC confirme l’objectif d’autosuffisance en produits pétroliers raffinés pour 2019 ; scandale du sirop codéiné : la NAFDAC ferme provisoirement trois entreprises pharmaceutiques ; le Royaume Uni fait un don de 12 M GBP pour soutenir l’« Open Government » ; progrès dans la fourniture et la facturation de l’eau à Lagos ;- Ghana : l'inflation au mois d’avril à 9,6%, son niveau le plus bas depuis 2012 ;- Libéria : le budget 2018-2019 soumis au Parlement pour un montant de 562 M USD.2018-05-11T00:00:00+02:00<p><span style="text-decoration: underline;">Faits saillants de la semaine</span> :</p>
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<p>- Actualité régionale : visite du Président Sierra-léonais au Libéria ;</p>
<p>- Nigéria : la NNPC confirme l’objectif d’autosuffisance en produits pétroliers raffinés pour 2019 ; scandale du sirop codéiné : la NAFDAC ferme provisoirement trois entreprises pharmaceutiques ; le Royaume Uni fait un don de 12 M GBP pour soutenir l’« Open Government » ; progrès dans la fourniture et la facturation de l’eau à Lagos ;</p>
<p>- Ghana : l'inflation au mois d’avril à 9,6%, son niveau le plus bas depuis 2012 ;</p>
<p>- Libéria : le budget 2018-2019 soumis au Parlement pour un montant de 562 M USD.</p>