Trésor-Info - Publications de la direction générale du Trésor - pauvreteFlux de publication de la direction générale du Trésor - pauvreteFluxArticlesTag-pauvreteCopyright 20242023-09-29T00:00:00+02:00/favicon.pngDirection générale du Trésorhttps://localhost/sitepublic/contact@dgtresor.gouv.frcd2fb5f9-3376-4820-b8a1-0907dbd89862Brèves économiques des Pays-Bas - Août-Septembre 2023Vous trouverez ci-joint les principales actualités économiques et financières de août et septembre 2023 aux Pays-Bas, vues par le Service Économique Régional de l'Ambassade de France à La Haye.2023-09-29T00:00:00+02:00<p><span style="text-decoration-line: underline;"><strong>EN BREF</strong></span></p>
<p style="text-align: justify;">Avant chaque élection, le « groupe d’études espace budgétaire », composé d’experts issus de la plupart des ministères et représentants des principales entités indépendants d’analyse économique, est chargé de formuler un avis à destination des principaux responsables politiques en amont d’élections législatives sur les marges budgétaires existantes. Dans son avis du 11 septembre, il préconise une réduction de 17 Md€ (env. 2% du PIB) des dépenses structurelles d’ici 2028 pour maintenir le déficit à -2% (et celui structurel à -1,6%) et garantir un stock de dette publique inférieur à 60%.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p><em><strong><span style="text-decoration-line: underline;">AU SOMMAIRE DE CE NUMERO</span> </strong></em></p>
<div>
<p style="text-align: left;" align="center"><strong>Actualités macroéconomiques et financières</strong></p>
<ul>
<li style="text-align: left;">
<p>Peu de sujets identifiés comme « controversés » par la Chambre basse</p>
</li>
<li style="text-align: left;">
<p>Une récession pas comme les autres ?</p>
</li>
<li style="text-align: left;">
<p>Dégradation des prévisions macroéconomiques</p>
</li>
<li style="text-align: left;">
<p>Année difficile pour la production industrielle</p>
</li>
<li style="text-align: left;">
<p>Le gouvernement contraint à intervenir pour contenir la hausse de la pauvreté</p>
</li>
<li style="text-align: left;">
<p>Malgré des volumes en hausse, dégradation de la position des néerlandais dans les échanges commerciaux</p>
</li>
<li style="text-align: left;">
<p>Forte progression annuelle du rendement des obligations souveraines néerlandaises</p>
</li>
<li style="text-align: left;">
<p>Recours accru à la nouvelle procédure de restructuration pour éviter les faillites liées à l’endettement</p>
</li>
</ul>
</div>
<div>
<p> </p>
</div>c788e23f-4180-4f60-80af-c730c14f7f13Brèves économiques régionales d’Afrique de l’Ouest (hors Nigéria-Ghana) n°488e2023-04-25T00:00:00+02:00<ul>
<li>Zoom sur le rapport "Perspectives économiques régionales - Afrique subsaharienne " du FMI</li>
<li>Actualité régionale : Le Bénin, 1<sup>er</sup> producteur africain de coton devant le Mali et le Burkina Faso</li>
<li>Bénin : Le taux de croissance 2022 estimé à 6,3% par l'INStaD</li>
<li>Burkina Faso : Régularisation du prélèvement sur le Fonds minier de développement pour soutenir le Fonds de soutien patriotique</li>
<li>Cap-Vert : Le taux de pauvreté estimé à 28% en 2022</li>
<li>Côte d'Ivoire : Raxio, Roha et Meridiam investiront dans un centre de données dans le pays</li>
<li>Guinée : Inflation à +8,1% en g.a. en février 2023</li>
<li>Guinée-Bissau : Bientôt une compagnie aérienne nationale</li>
<li>Libéria : Lancement officiel de la plateforme digitale de paiements d’impôts</li>
<li>Mauritanie : L’APIM annonce avoir favorisé plus de 1 Md EUR d'investissements en 2 ans</li>
<li>Niger : Adoption de la Politique nationale de la jeunesse</li>
<li>Sénégal : La Banque mondiale émet 516 M EUR de garanties au profit du pays</li>
<li>Togo : 12 M USD du MCC pour préparer le Compact</li>
</ul>e4572473-8d67-4de5-91e3-74e14811d644Brèves économiques régionales d’Afrique de l’Ouest (hors Nigéria-Ghana) n°481r2023-03-06T00:00:00+01:00<ul>
<li>Actualité régionale : La BCEAO relève une fois de plus ses taux directeurs de 25 points de base</li>
<li>Bénin : Approbation du Plan de Coopération avec les Nations Unies pour 2023-2026</li>
<li>Burkina Faso : Inflation à 8,2% en g.a. en janvier 2023</li>
<li>Cap-Vert : Hausse de 26,5% des bénéfices du secteur bancaire en 2022</li>
<li>Côte d'Ivoire : Fitch maintient la note du pays à "BB-"</li>
<li>Guinée : Baisse des échanges commerciaux au cours du mois de décembre 2022</li>
<li>Guinée-Bissau : Inflation à 9,5% en g.a. en décembre 2022</li>
<li>Mauritanie : Lancement de l’indice de pauvreté multidimensionnelle</li>
<li>Niger : 124 M EUR de la BAD pour le développement des ENR</li>
<li>Sénégal : Partenariat entre Sococim et la SFI pour la production de ciment bas carbone</li>
<li>Sierra Leone : Inauguration du Orange Digital Center de Freetown</li>
<li>Togo : Bientôt l’inauguration d’une nouvelle usine de fabrication d’engrais</li>
</ul>089e4b99-86dc-44c7-b7fa-17609c224cabBrèves économiques régionales d’Afrique de l’Ouest (hors Nigéria-Ghana) n°445Actualité régionale : Validation de la stratégie régionale climat de la CEDEAO 2022-05-13T00:00:00+02:00<ul>
<li>Actualité régionale : Validation de la stratégie régionale climat de la CEDEAO</li>
<li>Bénin : Lancement officiel du projet d'accès durable à l'énergie électrique</li>
<li>Burkina Faso : Inflation à +15,1% en avril 2022 en g.a.</li>
<li>Cap-Vert : Les investissements de la diaspora ont représenté 25% du PIB en 2021</li>
<li>Côte d'Ivoire : COP 15 : lancement de l'initiative d’Abidjan</li>
<li>Gambie : Nouveau cadre de partenariat avec la BM pour la période 2022-2026</li>
<li>Guinée : Signature d'une convention avec le groupe Bolloré pour la construction d'une école des chemins de fer</li>
<li>Libéria : Suspension des droits de douane sur les équipements d’énergies renouvelables</li>
<li>Mali : Faible taux d'exécution des dépenses d’investissement au 1er trimestre 2022</li>
<li>Mauritanie : Création d’un budget spécial pour le financement des plans nationaux de réponse aux crises alimentaires</li>
<li>Niger : 42% de la population dans l'extrême pauvreté en 2021</li>
<li>Sénégal : Adoption du projet de LFR 2022 en conseil des ministres</li>
<li>Sierra Leone : Easy Solar obtient une facilité de crédit de 5 M USD pour développer son activité</li>
<li>Togo : 27 M EUR de subventions sur les engrais pour la campagne agricole 2022-2023</li>
</ul>f1cfe049-8725-415c-a28e-7bd868b9ff21Brèves de l'ASEAN semaine 36 (2021)Indonésie, Thaïlande : baisse de confiance des consommateurs. Thaïlande : hausse des projets d’IDE au S1 2021. Singapour : première place financière d’Asie à autoriser les SPACs pour s’introduire en bourse. Vietnam : Plus important repli de l’indice des directeurs d’achats depuis avril 2020. Philippines : Objectif de vaccination contre la COVID-19 à 90% de la population. Cambodge : Renouvellement de l’engagement de l’AFD pour une filière du caoutchouc durable et résiliente au Cambodge. 2021-09-10T00:00:00+02:00<p><img class="marge" title="Banniere" src="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/3b5cd96f-79bc-4694-b455-bf14a46886d4/images/a9703dd6-0dda-4ba5-8bed-321e998387fb" alt="Banniere" /></p>
<h6 style="color: #333333; margin-top: 48px; text-align: justify;"><em>Avec les contributions des Services économiques de Bangkok, Hanoï, Jakarta, Kuala Lumpur, Manille, Rangoun, Phnom Penh et de l’Antenne de Vientiane</em></h6>
<h6 style="color: #333333; margin-top: 48px; text-align: justify;"><em>Retrouvez les Brèves de l’ASEAN et bien d’autres actualités régionales sur <a href="https://twitter.com/DGTresorASEAN?lang=fr" target="_blank" rel="noopener noreferrer">Twitter</a> <img src="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/b78e3d9a-b617-4719-bd24-0f22ae945208/images/f8ec5659-c1ba-4a83-ac9b-ce74e9d2388e" alt="cid:image005.png@01D3E93E.52048B30" width="21" height="21" border="0" />en suivant les Services économiques en ASEAN (<a href="https://twitter.com/DGTresorASEAN" target="_blank" rel="noopener noreferrer">@DGTresorASEAN</a>)</em></h6>
<blockquote style="margin-top: 48px; margin-bottom: 48px;">
<p> Faits saillants</p>
</blockquote>
<p>► Indonésie, Thaïlande : baisse de confiance des consommateurs</p>
<p>► Thaïlande : hausse des projets d’IDE au S1 2021</p>
<p>► Singapour : première place financière d’Asie à autoriser les SPACs pour s’introduire en bourse</p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="Capture" src="/Articles/f1cfe049-8725-415c-a28e-7bd868b9ff21/images/3f403a22-c7c4-4957-a944-66303c8cd9b2" alt="Capture" /></p>
<blockquote>
<p>Région</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Vers des taux de vaccination plus élevés en fin d’année selon la banque Nomura</strong></p>
<p style="text-align: justify;">S’appuyant sur le rythme actuel des campagnes de vaccination dans la région ainsi que les approvisionnements de doses prévues pour la fin de l’année, la banque Nomura a relevé début septembre ses prévisions de couverture vaccinale (part de la population vaccinée) pour plusieurs pays de l’ASEAN. Selon les économistes, la Thaïlande et les Philippines atteindraient une couverture vaccinale d’environ 50% fin 2021, contre un objectif affiché de 70%, tandis que la Malaisie atteindrait une couverture vaccinale autour de 80 voire 90% (objectif officiel de 80%). Dans le même temps, Singapour aurait déjà vacciné près de 100% de sa population. Nomura identifie l’Indonésie comme un potentiel retardataire du fait de l’insuffisance de ses approvisionnements en doses : sa couverture vaccinale n’atteindrait que 30 à 40% au terme de cette année, alors que le gouvernement mise sur 50%.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>75 à 80 millions de personnes tombées dans l’extrême pauvreté en 2020</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Selon un récent rapport de la BAsD couvrant 35 pays asiatiques, 75 à 80 millions de personnes seraient tombées en situation d’extrême pauvreté en 2020 du fait de la pandémie, marquant un coup d’arrêt à la réduction bien amorcée de la pauvreté dans le continent sur les trentes dernières années. 203 M de personnes étaient en effet considérées en extrême pauvreté en 2017, soit vivant avec moins de 1,9 dollar par jour, contre près de 1,5 Md en 1990. Sans pandémie, la BAsD estime que le taux de pauvreté aurait poursuivi son déclin en 2020. L’institution affirme en outre que ses résultats auraient été probablement plus inquiètants en incluant le creusement des inégalités opéré par la pandémie.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<blockquote>
<p>Indonésie </p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Mise en place d’un cadre de coopération entre les banques centrales indonésienne et chinoise</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Bank Indonesia et la Banque populaire de Chine ont établi un cadre de coopération visant à promouvoir l’utilisation des monnaies locales pour le règlement du commerce bilatéral et l’investissement direct. Les transactions entre la Chine et l’Indonésie pourraient n’utiliser que la roupie indonésienne et le yuan, au dépend du dollar américain. Selon Bank Indonesia, cette pratique serait plus facile et efficace pour les entreprises.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Niveau record des réserves de change en août </strong></p>
<p style="text-align: justify;">Les réserves de change de l'Indonésie ont atteint 144,8 Mds USD à la fin du mois d’août 2021, contre 137,3 Mds USD le mois précédent. Cette position équivaut au financement de 9,1 mois d'importations, la norme internationale d'adéquation étant d'environ 3 mois d'importations. L'augmentation des réserves de change en août 2021 serait principalement due à l'allocation supplémentaire de droits de tirage spéciaux (DTS) de 4,46 Mds DTS, équivalant à 6,31 Mds USD, reçue par l'Indonésie du FMI.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Confiance des consommateurs affectée par les restrictions en août</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La dernière enquête auprès des consommateurs menée par Bank Indonesia en août 2021 a indiqué une baisse de confiance des consommateurs dans les conditions économiques. Le gouvernement avait alors étendu les restrictions de mobilité pour surmonter la nouvelle vague de COVID-19. Ces conditions se sont traduites par un indice de confiance des consommateurs (ICC) de 77,3 (contre 80,2 en juillet 2021), le plus bas taux depuis 2005. Les attentes des consommateurs concernant les conditions économiques futures ont néanmoins montré des signes précoces d'amélioration en réponse à l’assouplissement des restrictions, ce qui laisse augurer une hausse de l’ICC pour le mois de septembre.</p>
<p><strong>Extension de la réglementation sur les prêts minimums pour les MPME</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La banque centrale indonésienne a publié une réglementation visant à encourager les banques à distribuer davantage de prêts aux micro, petites et moyennes entreprises (MPME) en élargissant une réglementation antérieure avec un objectif similaire. Le nouveau règlement oblige les banques à verser au moins 20% de leurs prêts aux MPME, aux chaînes d'approvisionnement des MPME ou aux personnes à faible revenu, et augmentera progressivement le ratio de crédit obligatoire aux MPME à 25% en juin 2023 et 30% en juin 2024.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Prorogation pour la restructuration des prêts bancaires face à la poursuite des restrictions de mobilité </strong></p>
<p style="text-align: justify;">L'Autorité des services financiers (OJK) a annoncé le report de la fin du programme de restructuration des prêts bancaires à mars 2023, par rapport à la date précédente de mars 2022, qui était elle-même une prolongation de la première date d'expiration de mars 2021. Le programme de restructuration, initialement introduit en mars 2020, a assoupli les exigences de restructuration des prêts et a permis aux banques de ne pas classer les prêts dégradés par la COVID-19 comme prêts non-performants (NPL), maintenant ainsi le ratio brut de NPL à un niveau plus bas. Le ratio brut de NPL du secteur bancaire a atteint 3,35% en juillet 2021, contre 3,24% en juin 2021. L'OJK a en outre demandé aux banques de constituer des provisions et d'être plus sélectives dans l'octroi de prêts, notamment en n'accordant des prêts qu'à ceux qui pouvaient prouver clairement leur solvabilité et leurs perspectives commerciales.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<blockquote>
<p>Malaisie</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Participation de la Bank Negara Malaysia au projet de système de CBDC de la BRI</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La banque centrale malaisienne a décidé de s’associer au Centre d’innovation de la Banque des règlements internationaux, aux banques centrales d’Australie, de Singapour et d’Afrique du Sud pour tester le système de monnaie numérique de banque centrale (MNBC), qui vise à utiliser plusieurs CBDC (cryptomonnaies de banques centrales) pour développer un prototype de plate-forme partagée pour les transactions transfrontalières. Ces multiples plates-formes CBDC permettront aux institutions financières de négocier directement entre elles dans des devises numériques émises par chacune de ces quatre banques centrales, éliminant ainsi le besoin d’intermédiaires et réduisant le temps et le coût des transactions.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Maintien du taux directeur à 1,75% par la banque centrale</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le comité de politique monétaire de la Bank Negara Malaysia a décidé de maintenir son taux directeur au niveau historiquement bas de 1,75%, en place depuis juillet 2020. La banque centrale considère que la reprise progressive des activités manufacturières et de services en fonction des progrès de la vaccination ainsi que la poursuite des mesures publiques de soutien constituent un élément positif, mais que les menaces externes (réimposition d’un confinement ou retard du déconfinement dans certains pays clients) et les tensions sur les prix des matières premières et des composants représentent une incertitude.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Taux de chômage stable en juillet</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Comme en juin, le taux de chômage s’est monté à 4,8% en juillet (contre en moyenne 3,3% avant la crise), ce qui affecte 778 200 personnes (+1,2% en 1 mois). Le taux de chômage des jeunes de 15 à 24 ans a quant lui progressé de 1% pour atteindre 13,7%. Avec un passage à la phase 2 du déconfinement (National Recovery Plan) dans la plupart des Etats de la Fédération, le taux de chômage pourrait être ramené à 4,5% fin 2021.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Forte hausse du taux de pauvreté en 2020 due à la crise sanitaire</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Selon le ministre responsable de l’Économie, le taux de pauvreté s’est élevé à 8,4% en 2020 contre 5,6% en 2019 (pour mémoire il était de 49,3% en 1970), affectant 640 000 foyers contre 405 000 en 2019). La Malaisie a également relevé le seuil de pauvreté à 2 208 MYR mensuels (533 USD) par foyer, alors qu’il était fixé à 980 MYR (237 USD) depuis 2005.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Nouveau projet hydroélectrique de 300 MW</strong></p>
<p style="text-align: justify;">L’électricien national Tenaga Nasional Bdh (TNB) a reçu instruction du ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles de développer un projet hydroélectrique de 300 MW à Gua Musang dans l’Etat de Kelantan (au nord de la péninsule malaisienne). Ce projet, partie intégrante du plan visant à atteindre 40 % d’électricité renouvelable en 2035, devrait être réalisé d’ici juin 2027 par la filiale de Tenaga Nasional, TNB Power Generation Sdn Bhd (TNB Genco).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Utilisation du Boeing 737 MAX ré-autorisée par l’aviation civile</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La Civil Aviation Authority of Malaysia (CAAM) vient de lever l’interdiction de vol du Boeing 737 MAX qu’elle avait instaurée en mars 2019. Cette décision fait suite aux conclusions des travaux menés par la FAA américaine et intervient au moment où la Malaisie travaille à récupérer son statut de catégorie 1 pour la sécurité aérienne, abaissé en catégorie 2 par la FAA en novembre 2019.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<blockquote>
<p>Singapour</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Autorisation des SPACs sur la bourse de Singapour </strong></p>
<p style="text-align: justify;">L’autorisation des SPACs (« <em>Special Purpose Acquisition Company</em> ») facilite depuis le 3 septembre 2021 les levées de fonds pour les entreprises et les startups sur la place boursière de Singapour (SGX). La cité-Etat devient ainsi la première bourse asiatique à autoriser ce type de véhicules financiers. Par le passé, l’absence de SPACs aurait poussé certaines startups locales à se diriger vers les marchés étrangers, à l’instar de Grab à New York. En 2020, les SPACs ont connu une bulle spéculative aux Etats-Unis où les autorités se penchent désormais sur de nouveaux moyens de les réglementer.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Première hausse du taux de chômage en dix mois</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Pour la première fois depuis octobre 2020, le taux de chômage a augmenté en juillet, à 2,8% (+0,1 pt). Les autorités expliquent cette hausse par une plus faible demande de main d’œuvre dans les secteurs de la restauration et du commerce de détail suite aux restrictions imposées sur la période ( « <em>Phase 2 (Heightened Alert)</em> » du 22 juillet au 18 août). Les autorités ont néanmoins affirmé être confiantes sur l’évolution de l’emploi d’ici la fin de l’année, le taux de chômage restant inférieur aux niveaux du début d’année (2,9% en avril et 3% en moyenne depuis le début de la crise) et le scénario d’un confinement strict étant désormais écarté par le gouvernement.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Faible augmentation des ventes de détail en juillet</strong></p>
<p style="text-align: justify;">En lien avec les règles de distanciation sociale sur la période, les ventes de détail n’ont augmenté que légèrement en juillet, de 0,2% en glissement annuel (g.a), après une hausse de 26% en juin du fait d’un effet de base marqué. Hors automobiles, dont les ventes ont nettement diminué sur la période (-9,8% g.a), les ventes de détail ont progressé de 2% mais n’atteignent pas les niveaux d’avant-crise.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<blockquote>
<p>Vietnam </p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Plusieurs scénarios de croissance pour Ho-Chi-Minh Ville</strong></p>
<p style="text-align: justify;">L’économie de Ho-Chi-Minh Ville enregistrerait une baisse limitée à 0,85% en glissement annuel en 2021 dans le meilleur scénario, selon une étude récente de l’Université de l’Économie et de la Loi et de l’Institut de recherches et de développement des technologies bancaires de HCMV. Ce résultat ne serait obtenu qu’à condition que la ville parvienne à bien contrôler l’épidémie du Covid-19 d’ici le 15 septembre, tout en assurant une bonne préparation pour la fin du confinement et la reprise des activités dès le 15 septembre. Dans les deux autres scénarios, la ville connaîtrait une baisse économique de 1,7% en g.a si la reprise des activités commence début du mois d’octobre et de 13,5% en g.a si la reprise débute vers la fin de ce mois.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Nouvelle circulaire autorisant le rééchelonnement des dettes</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Face à la détérioration des principaux indicateurs économiques et de la situation financière de nombreux acteurs économiques, la banque centrale a publié le 7 septembre dernier la circulaire 14/2021/TT-NHNN autorisant les établissements financiers à rééchelonner les dettes contractées avant le 1<sup>er</sup> août 2020 et à accorder un délai de remboursement de six mois supplémentaires par rapport à la circulaire précédente promulguée en 2020, c’est-à-dire jusqu'au 30 juin 2022. Elle encourage une baisse des taux d’emprunts aux entreprises aussi jusqu’à cette date et exonère pour l’instant les banques de l’obligation de provisionner ces dettes en créances douteuses.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Plus important repli de l’indice des directeurs d’achats depuis avril 2020</strong></p>
<p style="text-align: justify;">L’indice des directeurs d’achat (<em>PMI-Manufacturing Purchasing Managers Index</em>) du Vietnam du mois d’août s’est replié de 4,9 points par rapport à juillet et atteint 40,2 points, selon Nikkei et IHS Markit. Il s’agit de la baisse la plus importante de cet indice depuis avril 2020. Elle est causée, entre autres, par les mesures strictes de distanciation sociale appliquées dans plusieurs régions, la fermeture d’entreprises, la réduction d’activités commerciales ou encore la rupture inédite des chaînes d’approvisionnement.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Proposition d’un plan de relance pour le secteur touristique</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Un plan de relance du secteur touristique a été proposé par le ministère de la Culture, des Sports et du Tourisme pour le reste de l’année. Selon ce plan, de nombreuses politiques de soutien en faveur des acteurs du secteur seraient mises en place, notamment un programme de crédit préférentiel en faveur des entreprises touristiques pour les aider à recruter des employés qualifiés, à mener des études de marché et à développer de nouveaux produits et services touristiques. </p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<blockquote>
<p>Thaïlande</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Hausse notable des projets d’investissement au S1, en particulier étrangers</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Alors que la situation économique de la Thaïlande apparaît particulièrement dégradée et que les indicateurs de confiance sont manifestement au plus bas, l’appétit des investisseurs, tant domestiques qu’étrangers, semble repartir à la hausse comme en témoignent les dernières statistiques sur les demandes d’investissement au cours du S1 2021. Par rapport à la même période de l’année dernière, les projets d’investissement ont ainsi augmenté de 14% en nombre (801 contre 704) et de 158% en valeur pour atteindre 12 Mds USD (contre 5 Mds USD un an plus tôt), hausse en valeur qui s’explique majoritairement par les projets d’IDE. En effet, malgré une légère baisse en nombre (-6% sur un an à 403 projets), la valeur combinée des IDE a été multipliée par 4 pour atteindre 9 Mds USD (75% du montant total des projets sur le semestre). Ces IDE se concentrent plutôt dans des secteurs à haute technologie ou valeur ajoutée, notamment l’industrie électrique et électronique (113 projets étrangers pour une valeur de 1,9 Mds USD). À noter également l’essor des projets d’IDE à 0,6 Md USD dans le secteur des biotechnologies (porté par une dizaine de projets américains dans l’industrie bioplastique).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Nouvelle détérioration en août des indices de confiance des industriels et des consommateurs</strong></p>
<p style="text-align: justify;">En août, les principaux indices de confiance continuent de s’affaisser. L’indice de confiance industriel (mesuré par le « <em>Thailand Industry Sentiment Index</em> ») diminue à 76,8 points après 78,9 en juillet, s’abaissant à son plus bas niveau en 16 mois, tandis que l’indice de confiance des consommateurs (mesuré par la Chambre de commerce de Thaïlande) passe à 39,6, en chute continue depuis le début d’année (40,9 en juillet ; 43,1 en juin ; 44,7 en mai ; 46 en avril ; 48,5 en mars ; 49,4 en février). Cette perte de confiance tient essentiellement à l’impact des restrictions sanitaires sur l’économie ainsi qu’à l’incertitude sur l’évolution de l’épidémie liée à l’expansion du variant Delta. S’agissant des industriels, les inquiétudes portent également sur la situation politique récente, marquée notamment par d’importantes manifestations anti-gouvernementales. L’assouplissement des restrictions sanitaires en septembre (ouverture des magasins et restaurants) pourrait néanmoins contribuer à améliorer quelque peu le niveau de confiance tant des industriels que des consommateurs.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Nouveau plan national en matière d’énergie</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le Premier ministre de Thaïlande a approuvé fin août un nouveau plan national en matière d’énergie qui se fixe pour objectif d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2065-70 grâce au développement massif des énergies renouvelables (objectif de propulser la part des énergies renouvelables à hauteur de 50% minimum du mix électrique). Pour rappel, l’électricité est aujourd’hui principalement produite à partir du gaz naturel (65%), suivi du charbon (20%), les énergies renouvelables ne représentant que 10% du total. Cet objectif est ambitieux pour un pays qui manque encore d’infrastructures énergétiques modernes et nécessitera des efforts d’investissements importants. À cette fin, le gouvernement prévoit notamment de développer la production des voitures électriques au travers de son plan 30:30 (30% des voitures produites en Thaïlande devront être électriques d’ici 2030).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Baisse des prix à la consommation en août</strong></p>
<p style="text-align: justify;">L’indice des prix à la consommation s’est contracté au mois d’août août de -0,02% en glissement annuel, après 5 mois de hausses successives (+0,4% en juillet, +1,2% en juin, +2,4% en mai et +3,4% en avril). Cette baisse s’expliquerait majoritairement par certaines mesures gouvernementales (réduction des frais de scolarité et des factures de services publics comme l’électricité et l’eau), par la diminution des prix de certains produits alimentaires tels que le porc, les légumes et les fruits, ainsi que par celle des prix de l’énergie. Plus fondamentalement, cette diminution témoigne d’un affaissement de la demande, qui s’est accéléré avec l’introduction des nouvelles restrictions sanitaires en mai dernier (le taux d’inflation n’a fait que décélérer depuis pour rentrer en territoire négatif au mois de juillet). Sur les 8 premiers mois de l’année, le taux d’inflation moyen n’atteint que 0,7%. Pour 2021, le NESDC anticipe une inflation comprise entre 0,7% et 1,7% (avec un scénario de base à 1,2%).</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<blockquote>
<p>Philippines</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Objectif de vaccination contre la COVID-19 à 90% de la population</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Depuis le lancement de la campagne de vaccination le 1<sup>er</sup> mars, l’autorité de la santé avait pour objectif de vacciner environ 77 millions de Philippins, soit 70% de la population. Compte-tenu de la prédominance du variant Delta, cet objectif est désormais relevé à 90%. Le taux de vaccination de la tranche d’âge 12-17 ans devraient commencer très prochainement. Au 8 septembre, 14,4% de la population de l’Archipel était complètement vaccinée. Sur la région du grand Manille, principal foyer du virus, 56% de la population éligible est complètement vaccinée et ce chiffre devrait atteindre 77,5% d’ici un mois. Les Philippines s'attendent à recevoir au moins 187 millions de doses, sur la base des commandes signées et des promesses de dons. La difficulté du gouvernement est de garder une bonne cadence de vaccination : depuis juin, environ 10 millions de doses sont livrées chaque mois, alors que 25 millions par mois étaient attendues.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Baisse du taux de chômage à 6,9% en juillet tandis que le sous-emploi s’accentue à 20,9%</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le taux de chômage du pays a atteint son plus bas niveau depuis le début de la pandémie. D'après le dernier rapport de la Philippine Statistics Authority (PSA), la situation du travail aux Philippines s'est améliorée en juillet, le taux de chômage ayant baissé à 6,9% (3,07 millions de Philippins) contre 7,7% en juin. Par ailleurs, de plus en plus de Philippins sont toujours à la recherche d'heures de travail supplémentaires car la qualité des emplois disponibles sur le marché du travail ne s'est pas encore améliorée. Le sous-emploi a grimpé à 20,9% ou 8,69 millions de Philippins contre 14,2% ou 6,41 millions en juin. Pour information, 57,9% des travailleurs philippins exercent dans les services, 22,1% dans l’agriculture et 20% dans l’industrie.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Gains antérieurs en matière de réduction de la pauvreté annulés par la pandémie</strong></p>
<p style="text-align: justify;">L’administration Duterte n'atteindra probablement pas son objectif de réduire le taux de la pauvreté à 14% d’ici la fin de son mandat. Le taux de pauvreté était estimé à 18,3% en 2020, soit l'équivalent d'environ 20 millions de Philippins pauvres, par rapport au record de 16,7% (17,7 millions d'individus) en 2018. Selon le NEDA, la pauvreté devrait chuter progressivement à 17,9% cette année (19 millions de Philippins), puis à 15,7% l'année prochaine (17 millions de personnes).</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<blockquote>
<p>Cambodge</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Renouvellement de l’engagement de l’AFD pour une filière du caoutchouc durable et résiliente</strong></p>
<p style="text-align: justify;">L’Agence française de développement (AFD) et la Direction Générale de l’Hévéaculture ont signé un accord le 3 septembre pour une subvention régionale d’un montant total de 1,5 M EUR, visant à anticiper les effets possibles du changement climatique et de la raréfaction de la main d’œuvre agricole sur la filière Hévéa en Asie du Sud-Est. Le projet « <em>Forecasting impacts of climate change and workforce availability on natural rubber commodity chain</em><em> </em><em>in South-East Asia</em> » sera mis en œuvre au Cambodge, mais aussi en Thaïlande et au Vietnam. L’AFD appuie la filière du caoutchouc au Cambodge depuis 1999, initialement sur la thématique de l’hévéaculture familiale, qui permet de soutenir les petites exploitations. Aujourd’hui, cet appui s’est élargi, et l’AFD soutient également un projet de production durable de caoutchouc mis en place par le WWF et un projet de renforcement de la productivité et de la qualité de la filière avec la direction générale de l’hévéaculture.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Quasi-doublement du commerce bilatéral entre le Cambodge et le Vietnam</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le montant des échanges entre le Cambodge et le Vietnam a dépassé 6 Mds USD au cours des 7 premiers mois de l’année, soit plus du double par rapport à la même période de 2020. Tirées par les ventes de produits agricoles (riz paddy, soja, maïs, manioc frais, noix de cajou, poivre...), les exportations cambodgiennes vers le Vietnam ont augmenté de 452% pour atteindre 3,2 Mds USD. Les importations cambodgiennes depuis le Vietnam ont atteint 2,7 Mds USD, en hausse de 18%.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Hausse des exportations de vélos malgré la crise sanitaire</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Malgré la pandémie, le Cambodge a exporté 1,86 million de bicyclettes lors des 8 premiers mois de l’année, pour une valeur de 417 M USD (+24,5% en glissement annuel). Les principaux pays acheteurs de bicyclettes assemblées au Cambodge sont les Etats-Unis, le Royaume-Uni, l’UE, le Canada, le Japon, la Chine, la Corée du Sud et les pays de l’ASEAN. Le Royaume compte 5 usines d'assemblage, toutes situées dans des zones économiques spéciales de la province de Svay Rieng, près de la frontière vietnamienne d’où proviennent les composants.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Lancement des règles et des procédures opérationnelles standard pour promouvoir le tourisme</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le ministère du Tourisme a lancé une mise à jour des règles sanitaires applicables au tourisme et des procédures opérationnelles normalisées minimales (SOP) pour les entreprises du secteur (services d'hébergement et de restauration, stations touristiques et communautés de tourisme et d'écotourisme). Ces normes visent à empêcher la propagation de COVID-19, à restaurer la confiance parmi les touristes ainsi qu'à assurer leur sûreté et celle des habitants. A noter que le secteur touristique n’a contribué que pour 3% au PIB en 2020, contre 12,1% en 2019.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
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<p>Laos </p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Excédent commercial avec la Chine de 635 M USD au cours des 8 premiers mois</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Malgré les impacts de la pandémie, le Laos a enregistré un excédent commercial de 635 M USD avec la Chine lors des 8 premiers mois de cette année. Les principales exportations du Laos vers la Chine sont le minerai de cuivre et les produits agricoles (riz, banane, caoutchouc, maïs doux, manioc et bétail) tandis que ses importations de Chine sont essentiellement de l'acier, des produits sidérurgiques, des équipements mécaniques autres que les automobiles, des pièces et des équipements électriques. En 2020, le Laos avait enregistré avec la Chine un excédent commercial de 339 MUSD, avec des exportations valorisées à 1,467 Md USD et des importations à 1,128 Md USD.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Résultat des enquêtes de la Banque mondiale sur l'impact économique de la COVID-19</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Selon la dernière enquête réalisée par la Banque mondiale en avril-mai 2021 auprès d'un échantillon de 2 000 ménages, 51% des personnes interrogées ont déclaré à cette date avoir dû arrêter de travailler temporairement ou perdu leur emploi en raison de la pandémie, contre 17% en février-mars 2021. 5,5% des entreprises étaient fermées définitivement en mai 2021, tandis que 33% étaient fermées temporairement. Parmi les entreprises restées en activité, 65% ont vu leurs revenus baisser par rapport à leurs niveaux d'avant le confinement. Selon la Banque mondiale, 43% des salariés de l'hôtellerie et des transports ayant perdu leur emploi au début de la pandémie restaient sans travail en mars 2021.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
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<p>Birmanie </p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Nouvelle mesure restrictive sur l’accès au dollar</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Afin de d’enrayer la dépréciation du Kyat, la banque centrale (CBM) a publié le 3 septembre une nouvelle directive qui oblige les exportateurs birmans à convertir leurs revenus en devises dans un délai de 4 mois. L’opération doit s’effectuer sur la base du taux officiel fixé par la CBM.</p>8c3c64a7-19fb-4816-971f-bdf2bbeea032Brèves économiques régionales d’Afrique de l’Ouest (hors Nigéria-Ghana) n°410Zoom sur la conjoncture dans l'UEMOA au 1er trimestre 20212021-07-30T00:00:00+02:00<ul>
<li>Zoom sur : La conjoncture dans l’UEMOA au 1er trimestre 2021</li>
</ul>
<p><img class="marge" title="brèves" src="/Articles/8c3c64a7-19fb-4816-971f-bdf2bbeea032/images/4118e382-1480-422a-86a5-3f5b88f23504" alt="brèves" width="692" height="269" /></p>
<ul>
<li>Actualité régionale Partenariat entre la BOAD et l’UEMOA pour l’accélération de la digitalisation</li>
<li>Bénin : 20 Mds FCFA pour le Programme d’assainissement pluvial des villes secondaires à Parakou</li>
<li>Burkina Faso : De nouvelles mesures pour le développement des pôles de croissance</li>
<li>Cap-Vert : Signature d’un accord avec NVI pour la construction d’un hôtel de luxe</li>
<li>Côte d’Ivoire : Lancement d’un projet pour la production de cacao sans déforestation</li>
<li>Gambie : 200 K EUR de l'UE au soutien des victimes des tempêtes de vent</li>
<li>Guinée : La balance des paiements est positive au 1er trimestre 2021</li>
<li>Libéria : Hausse des créances en souffrances en mai 2021 en g.a.</li>
<li>Mauritanie : A la recherche d’un partenaire pour le projet gazier du champ « BANDA »</li>
<li>Niger : L’extrême pauvreté en hausse selon un rapport de la BM</li>
<li>Sénégal : Les dépenses fiscales en hausse de 5,8% en 2019</li>
<li>Sierra Leone : 217 M USD des Etats-Unis pour le financement d'une centrale électrique</li>
<li>Togo : Performance des établissements de crédit au 1er trimestre 2021</li>
</ul>03494cdc-f5c3-4798-9c7e-b383a5c0b2aaActualités économiques Nigéria - Ghana semaine 25 du 21 au 27 juin 2021Publication du Service économique régional d’Abuja, réalisée avec les contributions des SE de Lagos et d’Accra.2021-06-25T00:00:00+02:00<blockquote>
<p style="text-align: justify;">Faits saillants :</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>- Régional : </strong>la CEDEAO se fixe pour objectif le lancement de l’ECO à l’horizon 2027.<strong> </strong></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>- Nigéria</strong> : la subvention des carburants représenterait un coût de 341 MUSD par mois ; le coût du conflit dans le nord-est s’élèverait à 27,8 Mds USD ; Arla & FrieslandCampina annoncent de nouveaux investissements dans le secteur du lait ; Lagos, classé premier écosystème startup du continent. </p>
<p style="text-align: justify;"><strong>- Ghana : </strong>Fitch a dégradé la perspective de la note souveraine du Ghana de « stable » à « négative » ; la Banque centrale a lancé un programme d'acquisition d'or pour renforcer ses réserves de change.</p>
<blockquote>
<p>Le chiffre à retenir:</p>
</blockquote>
<h3 style="text-align: justify;">3% du PIB</h3>
<p style="text-align: justify;" align="center"><em>C’est ce qu’ont consacré en moyenne les pays africains aux mesures de lutte contre la Covid-19, soit moins d’un tiers de la moyenne mondiale </em><em>de 9,2 %.</em></p>
<h3 style="text-align: center;">Régional</h3>
<p><strong>La CEDEAO se fixe pour objectif le lancement de l’ECO à l’horizon 2027.</strong></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="text-decoration: underline;"><a href="https://www.financialafrik.com/2021/06/20/la-cedeao-annonce-sa-monnaie-unique-eco-en-2027/">A la suite de la cinquante-neuvième session ordinaire de la Conférence des Chefs d'État et de Gouvernement de la Communauté Économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) qui s'est tenue le 19 juin 2021 à Accra au Ghana, l’objectif d’un lancement de l’ECO à l’horizon 2027 a été annoncé.</a></span> Le lancement de la monnaie commune était initialement prévu pour 2020, puis 2025. Ce nouveau report s’explique par la suspension du pacte de convergence pour les exercices 2020 et 2021 afin de permettre aux Etats de faire face à la pandémie. La nouvelle phase de convergence couvrirait la période 2022-2026 et la phase de stabilité débuterait au 1<span style="font-size: 12px; line-height: 0; position: relative; vertical-align: baseline; top: -0.5em;">er</span> janvier 2027. Par ailleurs, la Conférence s’est félicitée de la reprise économique annoncée avec une croissance estimée à 3,5% en 2021 après une récession de 0,8% en 2020. Elle a également salué la tenue du Sommet de Paris pour le financement des économies africaines, ainsi que les initiatives du G20 relatives à la restructuration des dettes des pays en développement, face à la nécessité de soutenir la relance.</p>
<h3 style="text-align: center;">Nigéria</h3>
<p><strong>La subvention des carburants représenterait un coût de 341 MUSD par mois.</strong></p>
<p style="text-align: justify;"><a href="https://guardian.ng/business-services/fg-groans-under-subsidy-claims-from-daily-fuel-consumption-of-102m-litres/">D’après les déclarations du directeur de la compagnie pétrolière nationale (NNPC), Mele Kyari, les subventions pour l’essence accordées par le gouvernement représenteraient un coût mensuel estimé entre 140 et 150 Mds NGN (soit environ 341 MUSD).</a> Ainsi, selon lui, en l’absence de subventions et en tenant compte du taux de change actuel qui se situe désormais à 410 NGN/USD, un litre d’essence devrait être commercialisé à la pompe à 256 NGN (soit 0,62 USD). Cependant le prix serait aujourd’hui de 162 NGN (soit 0,39 USD) ce qui représente une subvention de 0,23 USD par litre. Par ailleurs, le ministre des ressources pétrolières, Timipre Sylva, a montré son inquiétude face à la contrebande d’essence. La consommation d’essence aurait dépassé les 100 millions de litres au mois de mai alors que d’après le ministre celle-ci devrait se situer plutôt aux alentours de 60 millions de litres par rapport à la demande nigériane. Cette surconsommation serait donc due à la contrebande d’essence. C’est ainsi que M. Sylva a appelé a renforcé le contrôle aux frontières afin de lutter contre ces trafics. Pour rappel, la production pétrolière se situait à 1,55 million de barils par jour en janvier de cette année.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le coût du conflit dans le nord-est s’élèverait à 27,8 Mds USD.</strong></p>
<p style="text-align: justify;"><a href="https://guardian.ng/news/324000-children-27-8b-lost-to-conflict-in-northeast-says-un/">D’après les estimations des Nations Unies dans son dernier rapport <em>Assesing the impact of conflict on development in north-east Nigeria</em>, le conflit dans cette région du pays aurait représenté un coût de 27,8 Mds USD depuis ses débuts en 2009.</a> Si le conflit persistait, ce coût attendrait 130 Mds USD d’ici 2030 soit près de dix fois le PIB de la région aujourd’hui. Ces affrontements et violences nuisent gravement à une économie qui était déjà en difficulté du fait d’une faible productivité agricole et d’un taux de chômage élevé, notamment chez les jeunes. En particulier, 75 % des infrastructures d'approvisionnement en eau et d'assainissement auraient été détruites. 13,1 millions de personnes vivent dans des zones touchées par le conflit, dont 8,7 millions auraient besoin d'une assistance immédiate. En 2019, 81 % des personnes dans l’état de Yobe, 64 % dans le Borno et 60 % à Adamawa souffraient de pauvreté multidimensionnelle. On compterait 1,8 millions de personnes déplacées dans ces trois états. <a href="https://punchng.com/buhari-inaugurates-committee-to-lift-100-million-from-poverty/">Par ailleurs, cette même semaine, le président Buhari a inauguré le comité de pilotage de la stratégie nationale de réduction de la pauvreté.</a> L’objectif qu’il s’est fixé est de réduire de 100 millions le nombre de personnes vivant dans la pauvreté d’ici 2030.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Arla & FrieslandCampina annoncent de nouveaux investissements dans le secteur du lait.</strong></p>
<p style="text-align: justify;"><a href="http://www.commodafrica.com/21-06-2021-nouveaux-investissements-du-danois-arla-et-du-neerlandais-friesland-campina-dans-le-lait">Les entreprises Arla et FrieslandCampina, ont annoncé vouloir renforcer leur présence dans la filière laitière au Nigéria par de nouvelles installations.</a> La coopérative laitière danoise Arla Foods a annoncé la construction d’une ferme laitière à Kaduna de 200 hectares prévue pour abriter 400 vaches, du matériel de traite moderne, des prairies et des logements pour 25 employés. De plus, ce sont 1 000 producteurs laitiers locaux qui seront formés. La ferme doit être achevée en 2022 et produire 10 tonnes de lait par jours. De son côté l’entreprise néerlandaise FrieslandCampina a ouvert un centre de collecte de lait à Bowen (Etat d’Osun, Sud-Ouest) sur le campus de l’université. Ces deux investissements interviennent alors que le Nigéria souhaite produire la totalité de sa consommation domestique, soit 1,7 million de tonnes de lait par an en 2024 contre 600 000 tonnes produites aujourd’hui. Pour rappel, en février 2020, la Banque centrale du Nigéria avait restreint l’accès aux devises pour les importations de produits laitiers pour toutes les entreprises à l’exception de 6 (dont Arla et FrieslandCampina) reconnues comme porteuses de projets en faveur du développement local. Les importations de produits laitiers représentent aujourd’hui 1,5 Md USD par an au Nigéria.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Lagos, classé premier écosystème startup du continent.</strong></p>
<p style="text-align: justify;"><a href="https://report.startupblink.com/">Lagos est devenu le premier écosystème africain startup dans le « <em>Global Startup Ecosystem Index</em><em> </em>» de StartupBlink, centre international de recherche et de cartographie des écosystèmes startup.</a> Ce classement particulièrement suivi par les parties prenantes des écosystèmes (entrepreneurs, investisseurs…) se fonde sur un algorithme prenant en compte des critères quantitatifs (nombre de startups, d’incubateurs, d’espaces de coworking), qualitatifs (présence de multinationales, fonds d’investissements, licornes, évènements structurants) et d’environnement général des affaires (<em>Ease of Doing Business</em>, réseau internet, accès aux services innovants). En se classant 122<span style="font-size: 12px; line-height: 0; position: relative; vertical-align: baseline; top: -0.5em;">ème</span> au classement mondial, Lagos a alors dépassé Nairobi, capitale du Kenya, arrivée 136<span style="font-size: 12px; line-height: 0; position: relative; vertical-align: baseline; top: -0.5em;">ème</span> et qui se plaçait auparavant première de ce classement. Lagos figure dans le top 50 mondial des villes pour les technologies de e-commerce. Au niveau national, le Nigéria, classé 63<span style="font-size: 12px; line-height: 0; position: relative; vertical-align: baseline; top: -0.5em;">ème</span> mondial, devient troisième en Afrique après l’Afrique du Sud (48<span style="font-size: 12px; line-height: 0; position: relative; vertical-align: baseline; top: -0.5em;">ème</span>) et le Kenya (61<span style="font-size: 12px; line-height: 0; position: relative; vertical-align: baseline; top: -0.5em;">ème</span>). D’après le rapport, le pays dispose de plus de 500 startups actives mais celles-ci sont confrontées à une difficulté d’accès au financement et aux lacunes des infrastructures internet haut débit. Pour rappel, sur 6 licornes africaines, 3 sont nigérianes (le géant du e-commerce Jumia et les deux fintech Interswitch et Flutterwave).</p>
<h3 style="text-align: center;">Ghana</h3>
<p><strong>Fitch a dégradé la perspective de la note souveraine du Ghana de « stable » à « négative ».</strong></p>
<p style="text-align: justify;"><a href="https://www.fitchratings.com/research/sovereigns/fitch-revises-ghana-outlook-to-negative-affirms-at-b-22-06-2021">La perspective de note de défaut de l’émetteur à long terme en devises étrangères (IDR) du Ghana est ainsi révisée à la baisse, mais sa notation souveraine est maintenue « B ».</a> Cette révision reflète l’importante détérioration des finances publiques résultant de la pandémie de Covid-19 et les retards dans les efforts de consolidation fiscale du gouvernement, qui réduisent la capacité du Ghana à absorber de nouveaux chocs. Alors que le déficit budgétaire du Ghana était demeuré inférieur à 5% du PIB sur les trois années précédant 2020, il s’est creusé à 11,5% en 2020 et restera élevé en 2021 (prévu à 9,5% du PIB). La note B reflète ainsi le niveau élevé de la dette publique – estimation à hauteur de 81% du PIB pour 2021 – et la faible base de revenus. Le rapport cite également l'absence d'une majorité claire au parlement après les élections de décembre 2020 comme un facteur qui augmente le risque de dérapage budgétaire. Néanmoins, cette situation est contrebalancée par les attentes de Fitch concernant la reprise de la performance économique dans un des seuls pays à avoir enregistré une croissance du PIB en 2020 (0,4%), la perspective de stabilisation de la dette/PIB et la disponibilité des financements extérieurs et intérieurs.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>La Banque centrale a lancé un programme d'acquisition d'or pour renforcer ses réserves de change.</strong></p>
<p style="text-align: justify;"><a href="https://infodisplay.infodesk.com/item/1baba14a-84e9-4c24-810f-31f76e55dd54.html?CU=imf5992&APP=6">Cet achat d’or par la Banque du Ghana (BoG) pour la première fois depuis plus de 60 ans vise à stimuler la confiance dans la monnaie locale tout en renforçant les réserves de change qui ont fortement diminué pendant la crise pandémique.</a> Ces réserves s’élevaient à 4,6 Mds USD fin décembre 2020, soit une baisse de moitié par rapport à décembre 2019. Ernest Addison, le gouverneur de la BoG a annoncé un achat de 8,7 tonnes de lingots provenant des mines locales sur cinq ans afin de doubler ses avoirs pour atteindre 17,4 tonnes à la fin de cette période. La BoG achètera une demi-tonne du métal d’ici la fin de l’année. Même si le Ghana a enregistré en 2020 sa pire performance en matière de production d’or depuis 2004, il conserve sa position de premier producteur d’or en Afrique (sixième au monde avec 114,05 tonnes selon la Chambre des mines).</p>
<p style="color: #212121; font-family: wf_segoe-ui_normal, 'Segoe UI', 'Segoe WP', Tahoma, Arial, sans-serif, serif, EmojiFont; font-size: 15px; text-align: justify;" align="center"><strong>Retrouvez ces informations et nos alertes au quotidien sur Twitter </strong></p>
<p style="color: #212121; font-family: wf_segoe-ui_normal, 'Segoe UI', 'Segoe WP', Tahoma, Arial, sans-serif, serif, EmojiFont; font-size: 15px; text-align: center;" align="center"><strong><a href="https://twitter.com/FRTreasury_NG">@FRTreasury_NG</a></strong></p>
<p style="color: #212121; font-family: wf_segoe-ui_normal, 'Segoe UI', 'Segoe WP', Tahoma, Arial, sans-serif, serif, EmojiFont; font-size: 15px;"><em>Clause de non-responsabilité – Le Service économique s’efforce de diffuser des informations exactes et à jour, et corrigera, dans la mesure du possible, les erreurs qui lui seront signalées. Toutefois, il ne peut en aucun cas être tenu responsable de l’utilisation et de l’interprétation de l’information contenue dans cette publication.</em></p>f98788e1-8a7f-4434-9aaf-bab5c52e61a5Actualités économiques Nigéria - Ghana semaine 24 du 14 au 20 juin 2021Publication du Service économique régional d’Abuja, réalisée avec les contributions des SE de Lagos et d’Accra.2021-06-18T00:00:00+02:00<blockquote>
<p style="text-align: justify;">Faits saillants :</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"> <strong> - Nigéria</strong> : la dette publique s’est établie à 87,2 Mds USD à la fin du premier trimestre 2021 ; la hausse des prix aurait poussé sept millions de nigérians sous le seuil de pauvreté en 2020 ; le Président Buhari dévoile un plan de 195 MUSD pour la lutte contre la piraterie ; le Nigéria recevra 3,92 millions de nouvelles doses de vaccins AstraZeneca en juillet-août. </p>
<p style="text-align: justify;"><strong>- Ghana : </strong>la croissance économique s’établit à 3,1% au premier trimestre 2021 ; l’Union européenne (UE) est le second partenaire commercial du Ghana après la Chine.</p>
<blockquote>
<p>Le chiffre à retenir:</p>
</blockquote>
<div style="text-align: justify;">
<h3 style="text-align: left;" align="center">2,2% DU PIB</h3>
</div>
<p style="text-align: justify;" align="center"><em>C’est le déficit commercial qu’enregistrerait le Nigéria en 2021 d’après les prévisions du FMI.</em></p>
<p style="text-align: left;"> </p>
<h3 style="text-align: center;">Nigéria</h3>
<p><strong>La dette publique s’est établie à 87,2 Mds USD à la fin du premier trimestre 2021.</strong></p>
<p style="text-align: justify;"><a href="https://nairametrics.com/2021/06/10/nigeria-total-debt-increase-to-n33-tillion/">D’après les chiffres du Bureau de gestion de la dette nigérian (DMO), la dette publique représentait 87,2 Mds USD au 31 mars 2021 contre 86,8 Mds USD au 31 décembre 2021, enregistrant une faible hausse de 0,58% en un trimestre.</a> En revanche, la dette a progressé de 10% en un an. L’endettement domestique représente 54,5 Mds USD, en hausse de 2,11% sur le dernier trimestre. Par contre, le stock de dette externe est passé de 33,3 Mds USD fin décembre à 32,8 Mds USD fin mars soit une baisse de 1,46%. Ce recul s’explique principalement par le remboursement de 500 millions d’eurobonds en janvier de cette année. Le ratio dette domestique / dette externe s’établit ainsi à 62,5% / 37,5% proche de l’objectif du gouvernement d’atteindre un rapport 60/40. Pour rappel, d’après le FMI, la dette publique atteignait 34,6% du PIB en 2020 et devrait représenter 31,6% du PIB d’ici la fin 2021. La dette publique nigériane resterait donc en dessous de la limite prudentielle fixée par le DMO de 40% et du seuil maximal de 55% recommandé par la Banque mondiale et le FMI.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>La hausse des prix aurait poussé sept millions de nigérians sous le seuil de pauvreté en 2020.</strong></p>
<p style="text-align: justify;"><a href="https://www.thisdaylive.com/index.php/2021/06/16/wbank-rising-prices-pushed-seven-million-nigerians-below-poverty-line/">D’après le rapport de la Banque mondiale « <em>Nigerian development update</em><em> : Resilience through Reforms</em><em> </em><em>»</em> présenté cette semaine, l’inflation aurait entrainé sept millions de nigérians supplémentaires sous le seuil de pauvreté en 2020.</a> 40% de la population nigériane (83 millions de personnes) vit actuellement sous le seuil de pauvreté et 25% (53 millions de personnes) se trouvent dans une situation de vulnérabilité. La Banque mondiale souligne que l’augmentation des prix des denrées alimentaires explique 63% de la hausse de l’inflation en 2020. La plupart des aliments consommés par les ménages étant achetés et non autoproduits, l’inflation a gravement nuit au pouvoir d’achat des nigérians. Même si le taux d'inflation restait stable voire diminuait en 2021, il continuerait à faire basculer davantage de Nigérians dans la pauvreté. C’est ainsi que l’institution de Bretton Woods appelle les autorités nigérianes à concentrer ses efforts sur la lutte contre l’inflation afin de protéger les populations les plus vulnérables et soutenir la reprise économique. Pour cela elle recommande au gouvernement une gestion des taux de change plus transparente et plus prévisible afin de réduire les distorsions pour le secteur privé. Elle recommande également la réouverture complète et effective des frontières terrestres pour le commerce tout en renforçant la coopération régionale pour lutter contre la contrebande. Par ailleurs, elle invite la Banque centrale à faire de la lutte contre la hausse des prix son objectif principal et à définir clairement les priorités et les objectifs de sa politique monétaire. <a href="https://nairametrics.com/2021/06/15/breaking-nigerias-inflation-rate-drops-further-to-17-93-in-may-2021/">Pour rappel, l’inflation avait atteint 18,17% en mars 2021, son plus haut niveau en quatre ans, avant de refluer en avril et mai pour s’établir à 17,9%.</a> L’inflation alimentaire reste particulièrement élevée à 22,28% alors que l’inflation sous-jacente est plus modérée à 13,15%.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le Président Buhari dévoile un plan de 195 MUSD pour la lutte contre la piraterie.</strong></p>
<p style="text-align: justify;"><u><a href="https://www.agenceecofin.com/transports/1406-89159-piraterie-maritime-dans-le-golfe-de-guinee-le-nigeria-monte-a-l-offensive-en-deployant-un-veritable-arsenal-de-guerre">Le Président Muhammadu Buhari en visite à Lagos a annoncé renforcer sa stratégie de lutte contre la piraterie dans le Golfe de Guinée.</a></u> Le 17 mai dernier, 234 entreprises maritimes et armateurs avaient appelé à renforcer la coopération et la sécurité dans les eaux nigérianes, où se produisent 95% des enlèvements maritimes mondiaux. Une enveloppe de 195 MUSD a ainsi été débloquée par l’Etat pour le programme <em>Deep Blue</em> qui prévoit le déploiement de 16 navires d’intervention rapide, 3 hélicoptères, 16 blindés pour la sécurisation des zones côtières, deux navires, deux avions et quatre drones de surveillance ainsi que 600 soldats spécialement entraînés. En 2020, 114 attaques avaient été recensées au large du Nigéria (contre 54 actes en 2015) qui avaient donné lieu à 25 prises d’otages (114 marins au total) malgré le déploiement du processus de Yaoundé : coopération née en 2013 pour la surveillance et l’organisation de la lutte anti piraterie entre 17 pays africains du Sénégal à l’Angola, soutenus par l’Union Européenne et la Marine Nationale française notamment. Pour rappel, le marché du fret maritime nigérian est estimé à 10 Mds USD chaque année (environ 2% du PIB). En 2018, 73 millions de tonnes ont été acheminées par voie maritime. Leur sécurisation est ainsi un enjeu clé pour le développement du pays.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le Nigéria recevra 3,92 millions de nouvelles doses de vaccins AstraZeneca en juillet-août.</strong></p>
<p style="text-align: justify;"><a href="https://www.thisdaylive.com/index.php/2021/06/16/fg-to-receive-3-92m-doses-of-astrazeneca-vaccine-by-july/">D’ici fin juillet ou début août, le Nigéria recevra 3,92 millions de doses du vaccin Oxford/AstraZeneca dans le cadre de l’initiative Covax.</a> Les autorités nigérianes souhaitent intensifier la vaccination dans le pays notamment pour faire face à des variants comme le Delta (indien), plus contagieux et dangereux. Pour rappel, la campagne de vaccination a débuté début mars avec l’arrivée de 3,94 millions de doses de vaccins AstraZeneca dans le cadre du dispositif Covax. Au 16 juin 2021, 1 978 808 nigérians avaient reçu une première dose de vaccin et 680 345 étaient totalement vaccinés. Cette nouvelle campagne de vaccination se déroulera alors que la deuxième vague semble être définitivement passée avec un nombre moyen de nouvelles contaminations par jour de 17 cette semaine, loin du pic des 2 464 atteint le 23 janvier. A noter qu’aucun nouveau décès dû au virus n’a été enregistré pour le onzième jour consécutif. A ce jour le Nigéria a enregistré au total 167 103 cas et 2 117 décès liés à la Covid-19 depuis le début de la pandémie.</p>
<h3 style="text-align: center;">Ghana</h3>
<p><strong>La croissance économique s’établit à 3,1% au premier trimestre 2021.</strong></p>
<p style="text-align: justify;"><a href="https://www.ghanaweb.com/GhanaHomePage/business/Ghana-records-3-1-growth-rate-in-first-quarter-of-2021-1289074">La croissance économique a ainsi légèrement ralenti puisqu’elle était de 3,3% au dernier trimestre 2020 : l’économie est encore loin d’être de retour à la situation pré-crise.</a> Néanmoins, le Ghana se remet des restrictions de mouvement liées à la pandémie et de la chute des prix du pétrole qui ont causé son plus fort ralentissement économique depuis 37 ans. Le secteur agricole a enregistré la plus forte croissance, avec une augmentation de 4,3%, suivi par le secteur des services (+4%) et le secteur industriel (+1,3%). A l’inverse, le secteur des mines et carrières a subi la plus forte contraction – à hauteur de 11,2% – suivi par le secteur de l’hôtellerie-restauration qui est marqué par une récession de 10,7%. Ainsi, les chiffres des services statistiques du Ghana montrent que le taux de croissance du PIB non pétrolier pour le premier trimestre de 2021 est de 4,6%. La baisse du taux directeur par la Banque centrale du Ghana le mois dernier – de 14,5% à 13,5% – pourrait soutenir davantage la reprise et aider à compenser l'impact des nouvelles taxes et des plans de réduction du déficit budgétaire sur les dépenses. Par ailleurs, le lancement de la Banque de développement du Ghana en juillet prochain pourra également aider à atteindre la cible gouvernementale d’une croissance à 5% en 2021.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>L’Union européenne (UE) est le second partenaire commercial du Ghana après la Chine.</strong></p>
<p style="text-align: justify;">D’après les derniers chiffres de la Commission européenne pour 2020, l’UE à 27 est le premier partenaire du Ghana en matière d’importations, légèrement devant la Chine. Alors que la balance commerciale UE-Ghana était légèrement déficitaire en 2018 et 2019, les termes de l’échange se sont améliorés pour l’UE en 2020, avec une balance commerciale excédentaire de 680 MEUR. En 2020, les importations de produits ghanéens par l’UE ont baissé de 16,7% – atteignant 1,89 Md EUR – par rapport à 2019. Ces importations sont quasi-exclusivement (soit 96,7%) composées de produits dits « primaires », notamment produits agricoles, nourriture et animaux, produits miniers et pétrole. La pandémie mondiale a eu un impact important sur la demande mondiale de pétrole et donc sur les exportations du Ghana, qui a subi d’importantes dégradations des termes de l’échange à ce titre. Ainsi, l’importation de pétrole ghanéen par l’UE baisse quasiment de moitié en 2020 (-45,1% par rapport à 2019). A l’inverse, les exportations européennes vers le Ghana augmentent de 17,7% en 2020 par rapport à l’année précédente – à hauteur de 2,57 Mds EUR – et sont principalement composées de produits industriels (76,5%).</p>
<p style="color: #212121; font-family: wf_segoe-ui_normal, 'Segoe UI', 'Segoe WP', Tahoma, Arial, sans-serif, serif, EmojiFont; font-size: 15px; text-align: justify;" align="center"><strong>Retrouvez ces informations et nos alertes au quotidien sur Twitter </strong></p>
<p style="color: #212121; font-family: wf_segoe-ui_normal, 'Segoe UI', 'Segoe WP', Tahoma, Arial, sans-serif, serif, EmojiFont; font-size: 15px; text-align: center;" align="center"><strong><a href="https://twitter.com/FRTreasury_NG">@FRTreasury_NG</a></strong></p>
<p style="color: #212121; font-family: wf_segoe-ui_normal, 'Segoe UI', 'Segoe WP', Tahoma, Arial, sans-serif, serif, EmojiFont; font-size: 15px;"><em>Clause de non-responsabilité – Le Service économique s’efforce de diffuser des informations exactes et à jour, et corrigera, dans la mesure du possible, les erreurs qui lui seront signalées. Toutefois, il ne peut en aucun cas être tenu responsable de l’utilisation et de l’interprétation de l’information contenue dans cette publication.</em></p>3581883f-ac95-43cc-a487-e8339ca09881Brèves de l'ASEAN semaine 18 (2021)FAITS SAILLANTS: Indonésie: recul de l'activité au T1 2021 mais indice PMI au plus haut | Singapour: renforcement des mesures sanitaires | Malaisie: PMI au plus haut et forte progression de l'indice de production industrielle 2021-05-07T00:00:00+02:00<p><img class="marge" title="b" src="/Articles/3581883f-ac95-43cc-a487-e8339ca09881/images/3c3581fc-49d7-4695-861c-41f1751f967d" alt="b" /></p>
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<p> Faits saillants: </p>
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<p><span style="text-align: justify;">►</span>Indonésie : Recul de l’activité au T1 2021 mais indice PMI au plus haut</p>
<p><span style="text-align: justify;">►</span>Singapour : renforcement des mesures sanitaires</p>
<p><span style="text-align: justify;">►</span>Malaisie : PMI au plus haut et forte progression de l’indice de production industrielle</p>
<p><img class="marge" title="r" src="/Articles/3581883f-ac95-43cc-a487-e8339ca09881/images/cda947a7-bdcf-4c3e-a87a-54bdafb97876" alt="r" /></p>
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<p style="text-align: center;">Région</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>La croissance de l’ASEAN-6 estimée à 5,2% en 2021</strong></p>
<p style="text-align: justify;">D’après DBS, la croissance de l’ASEAN-6 (Malaisie, Singapour, Indonésie, Thaïlande, Vietnam, Philippines) devrait être de 5,2% en 2021, après une contraction de l’activité de -4,3% en 2020. La résurgence du virus dans plusieurs pays de la région et les retards pris dans le déploiement des stratégies de vaccination nécessitent de maintenir un policy mix accommodant. DBS souligne également la détérioration des déficits budgétaires, en moyenne de -4% du PIB en 2020. La résilience de la croissance chinoise a toutefois permis de soutenir les exportations régionales, en particulier de produits électroniques et pharmaceutiques ainsi que de produits de base.</p>
<p style="text-align: justify;"><img class="marge" title="b" src="/Articles/3581883f-ac95-43cc-a487-e8339ca09881/images/e35735c3-fda4-4440-98eb-1215d9eddc65" alt="b" /></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Réunion des ministres des Finances et des gouverneurs de banque centrale de l’ASEAN+3 (Chine, Japon, Corée du Sud)</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Lors d’une réunion virtuelle en marge de la réunion annuelle de la Banque asiatique de développement (BAsD), les ministres des Finances et les gouverneurs des banques centrales de l'ASEAN, de la Chine, du Japon et de la Corée du Sud se sont engagés à renforcer la coopération financière régionale tout en apportant un soutien continu aux pays durement touchés par la pandémie. La Chine, le Japon et la Corée du Sud exploreront avec l’ASEAN de « nouvelles initiatives » pour renforcer le filet de sécurité financière régional.</p>
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<p style="text-align: center;">Indonésie </p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Contraction de l’économie de -0,74% au T1 2021 en glissement annuel (g.a.)</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Selon l’Agence nationale de statistiques (BPS), l’économie indonésienne continue de se contracter au premier trimestre 2021, de -0,74% en g.a., qui témoigne d’une poursuite de l’amélioration de la situation économique après une récession de 2,0% en 2020, à relativiser néanmoins compte-tenu du fait que le PIB se replie également de -0,96% en variation trimestrielle. Le ministre coordinateur pour l’Economie s’est déclaré optimiste quant au retour d’une croissance positive dès le T2 2021, anticipant une croissance estimée entre 6,9 et 7,8%.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Prévision de croissance de 6% pour 2023</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le ministère indonésien des Finances prévoit de porter la croissance du PIB de l'Indonésie à 6% d'ici 2023 grâce aux réformes portées par le gouvernement qui prévoit de consacrer l'année prochaine plus de dépenses à l'amélioration du capital humain, des infrastructures et de la réforme bureaucratique et réglementaire, notamment en mettant en œuvre la loi omnibus sur la création d'emplois. Le gouvernement maintient ses perspectives de croissance de l’économie entre 4,5% et 5,3% pour cette année, mais réduit de 0,2 pdb ses prévisions pour l’année 2022 entre 5,2% et 5,8%.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Faible hausse de l’inflation en avril 2021</strong></p>
<p style="text-align: justify;">L’inflation a été enregistrée à 1,42% en avril 2021, en légère hausse par rapport à 1,37% le mois précédent. Cette faible augmentation du taux d’inflation montre que le secteur de la consommation n’est pas encore rétabli. <em>Bank Indonesia</em> réaffirme la priorité haute accordée au maintien de la stabilité des prix pour contrôler l'inflation en 2021, conformément à l'objectif d’inflation de 3,0% ± 1%, en particulier pendant le mois du Ramadan (période traditionnelle de hausse des prix).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Record de l’indice PMI pour le deuxième mois consécutif</strong></p>
<p style="text-align: justify;">L'activité des usines a atteint un nouveau record en avril 2021. L'indice PMI de l'Indonésie, qui évalue l'activité des usines sur la base d'une enquête mensuelle auprès de 400 fabricants locaux, est passé à 54,6 en avril contre 53,2 en mars. On observe une expansion soutenue de cet indice au cours des six derniers mois et un nouveau sommet pour le deuxième mois consécutif depuis le commencement de l’enquête en 2011.</p>
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<p style="text-align: center;">Malaisie</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>La Banque centrale maintient son taux directeur à 1,75%</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le comité de politique monétaire de la <em>Bank Negara Malaysia</em> considère que la reprise économique se confirme, notamment du fait de la relance de la demande mondiale et d’une consommation interne soutenue, tant publique que privée. Elle estime en outre que les nouvelles mesures de confinement, réinstaurées récemment n’auront qu’un impact limité car elles s’efforcent de préserver l’activité économique. Elle prévoit une inflation modérée en 2021 (de 2,5 à 4%) du fait de l’augmentation du coût des intrants et des cours du pétrole, l’inflation sous-jacente devant se maintenir entre 0,5 et 1,5%. A l’inverse, les risques d’une reprise de l’épidémie et, en conséquence, d’une baisse de la demande de certains pays clients demeurent élevés, d’où une nécessaire prudence. Pour mémoire, le taux directeur s’affiche à 1,75% depuis juillet dernier après une baisse de 125 pdb en 4 étapes au cours de 2020.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Progression notable de l’indice de production industrielle en mars</strong></p>
<p style="text-align: justify;">L’indice de la production industrielle (IPI) a progressé de 9,3% en glissement annuel en mars, sous l’impulsion des indices de la production manufacturière (+12,7%) et de la production d’électricité (+10,3%), tandis que celui des industries extractives recule de 1,9%. Il faut toutefois se souvenir que le 18 mars 2020, des mesures de confinement extrêmement strictes avaient eu un fort impact sur l’ensemble des activités économiques. Sur l’ensemble du premier trimestre 2021, l’IPI progresse de 3,9% en glissement annuel (+6,8% pour les industries manufacturières, -4,1% pour les industries extractives et -0,1% pour la production d’électricité).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Regain d’optimisme du secteur industriel</strong></p>
<p style="text-align: justify;">L’indice des directeurs d’achats du secteur manufacturier (IHS markit PMI) s’est élevé à 53,9 en avril (contre 49,9 en mars), son plus haut niveau depuis sa création en juillet 2012. Cet optimisme est porté par l’évolution favorable des carnets de commande (particulièrement du fait de la demande extérieure) et des indices de production.</p>
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<p style="text-align: center;">Singapour</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Renforcement des mesures sanitaires afin d’enrayer la résurgence des cas de Covid-19</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Singapour a annoncé la mise en place de mesures plus strictes à compter de samedi 8 mai, pour au moins trois semaines, afin de freiner la propagation des cas de COVID-19. Les lieux considérés comme à haut risque, tels que les gymnases intérieurs et les studios de fitness devront fermer, et le nombre maximal de personne autorisées aux attractions, aux bibliothèques publiques, aux funérailles et aux événements MICE (<em>Meetings, Incentives, Conferencing, Exhibitions</em>) sera réduit. Les limites pour les rassemblements seront également réduites de huit à cinq personnes - ramenant Singapour aux règles mises en œuvre dans la phase 2 de sa réouverture, qui s’était terminée le 27 décembre dernier. La proportion d'employés pouvant se rendre sur leurs lieux de travail sera réduite à 50%, contre 75% actuellement.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Singapore Airlines lève 1,5 Md USD grâce à des accords de vente et de cession-bail d’avions</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Singapore Airlines a annoncé lundi avoir levé 2 Mds S GD (1,5 Md USD) grâce à des accords de cession-bail pour 11 de ses avions afin de renforcer la liquidité du groupe. La compagnie aérienne a déclaré qu'elle continuerait d'explorer d'autres moyens d'augmenter ses liquidités après avoir conclu des accords sur sept Airbus SE A350-900 et quatre Boeing Co 787-10. Les compagnies Cathay Pacific Airways Ltd et Qantas Airways Ltd ont conclu des accords similaires en réponse à la pandémie. Singapore Airlines a déclaré avoir accès à plus de 2,1 Mds SGD (1,6 Md USD) de lignes de crédit non utilisées et une option pour lever jusqu'à 6,2 Mds SGD (4,6 Mds USD) en obligations convertibles avant sa réunion annuelle de juillet 2021.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Singapour accueillera le <em>Bloomberg New Economy</em> <em>Forum</em> en novembre 2021</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le <em>Bloomberg New Economy Forum</em> se tiendra à Singapour du 16 au 19 novembre, réunissant 400 chefs d'entreprise, dirigeants gouvernementaux et universitaires pour discuter des problèmes affectant l'économie mondiale. Singapour avait accueilli en 2018 l'édition inaugurale du forum.</p>
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<p style="text-align: center;">Vietnam </p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Excédent commercial de 1,3 Md USD au T1 2021</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Selon l’Office Général des statistiques du Vietnam (GSO), le Vietnam a enregistré un excédent commercial de 1,29 Md USD au premier trimestre 2021. Le montant total du commerce extérieur du Vietnam sur cette période atteint un record de 207 Mds USD, soit une augmentation de +29,5% des échanges en g.a.. Les exportations du pays au cours des 4 premiers mois ont bondi de +28,3% en g.a. à 103,9 Mds USD, tandis que les importations sont estimées à 102,61 Mds USD, en hausse de +30,8% en g.a.. Parmi les principaux produits d'exportation du Vietnam, les téléphones et les pièces s’y rapportant sont le premier poste d'exportation de janvier à avril à hauteur de 18,4 Mds USD (+19,4% en g.a.), soit 17,7% des exportations totales du Vietnam.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Hausse de 10% des ventes au détail totales de biens et services</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Au cours des quatre premiers mois de 2021, les ventes au détail totales de biens et services ont atteint 73,5 Mds USD, soit une hausse de +10,0% en glissement annuel (contre -2,8% en g.a. sur la même période en 2020). Le total des ventes au détail de biens et services en avril est estimé en hausse de +2,3% par rapport au mois précédent et de +30,9% en glissement annuel. En avril 2020, l’ensemble du pays avait mis en place des mesures de distanciation sociale afin d’éviter la propagation du COVID-19.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Légère diminution des engagements d’IDE à destination du Vietnam</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Selon l'Agence des investissements étrangers (FIA), sous la tutelle du ministère du Plan et de l'Investissement (MPI), les engagements d'IDE à destination du Vietnam ont diminué de 0,7% en g.a. pour s'établir à 12,25 Mds USD. Jusqu'au 20 avril, 451 nouveaux projets ont été approuvés pour un capital total de 8,5 Mds USD, en baisse de -54,2% en nombre de projets mais en hausse de +24,7% en capital, tandis que 263 projets existants ont reçus des investissements supplémentaires de 2,7 Mds USD, en baisse de -21,5% en nombre et de -10,6% en capital. Les premiers pays en stock d’IDE au Vietnam sont la Corée du Sud (71,6 Mds USD), le Japon (63 Mds USD) et Singapour (61,5 Mds USD).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Réduction de 6% de la production électrique au charbon en 2021</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le Vietnam vise une réduction de 6% de sa production électrique au charbon cette année afin de donner la priorité aux énergies renouvelables. Cela implique une réduction de 8 Mds kWh par rapport aux 126 Mds kWh prévus pour les centrales au charbon en 2021. La capacité solaire et éolienne devrait atteindre 20 000 MW cette année, soit 30% de l'offre totale. Mais en raison de la capacité limitée des lignes de transport, les énergies renouvelables ne représentent que 12% de la production totale. Ce chiffre devrait passer à 17% au cours des cinq prochaines années.</p>
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<p style="text-align: center;">Thaïlande</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Prévision de croissance de 1% à 2% en 2021 selon la Banque de Thaïlande </strong></p>
<p style="text-align: justify;">La Banque de Thaïlande a revu à la baisse ses prévisions de croissance du PIB pour 2021 suite à la troisième vague de Covid-19 touchant actuellement le pays. Ses prévisions se situent aujourd’hui dans une fourchette de 1% à 2% de croissance, contre 3% antérieurement. Le scénario à +2% en 2021 repose sur l’hypothèse de la distribution de 100 millions de doses de vaccins cette année, permettant d’atteindre l’immunité collective au premier trimestre 2022. Dans cette hypothèse, la Thaïlande accueillerait 15 millions de touristes internationaux en 2022, pour une croissance du PIB de 4,7%. Le scénario à +1% sur 2021 prévoit des retards dans la livraison de vaccins, ne permettant la distribution que de 64 millions de doses cette année, l’immunité collective n’étant alors atteinte que fin 2022. Dans cette hypothèse, la Thaïlande n’accueillerait que 8 millions de touristes en 2022, pour une croissance du PIB de +1,1%. Pour rappel, la Thaïlande avait accueilli 39 millions de touristes internationaux en 2019.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>7,2 Mds USD supplémentaires de mesures de soutien à la consommation</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le gouvernement a annoncé de nouvelles mesures de soutien à la consommation pour un budget de 225 Mds THB (7,2 Mds USD), visant à toucher 51 millions de personnes. Il a d’abord étendu les programmes existants de distribution d’argent pour un budget de 85,5 Mds THB, soit 2,8 Mds USD. Il a également annoncé des mesures pour la période de juillet à décembre : 200 THB (6,4 USD) supplémentaires par mois pour les détenteurs de la welfare card, subventions des achats de première nécessité jusqu’à 3 000 THB (96 USD), prêts à taux bonifiés, moratoires sur les remboursement de prêts contractés auprès d’institutions financières publiques, réductions sur les factures d’eau et d’électricité, réduction des frais de transaction immobilière. Il a enfin annoncé un programme de co-financement des achats pour les classes moyennes via un système de e-voucher, jusqu’à 7 000 THB (225 USD). L’objectif de ce programme est de toucher 4 millions de personnes au total.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Baisse des exportations de riz de 23% au T1 2021</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Les exportations de riz de la Thaïlande ont chuté de 23% en variation annuelle au premier trimestre 2021, à 1,13 Mt, en raison de prix plus élevés que ses concurrents, liés au haut niveau du baht, aux frais de transport et à la baisse de la production liée à la sécheresse des deux dernières années. Le riz étuvé thaïlandais se négocie à 557 USD/t, contre 385 USD/t pour le riz indien. La Thaïlande est actuellement le troisième exportateur mondial de riz derrière l’Inde et le Pakistan, elle espère exporter 6 Mt en 2021. </p>
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<p style="text-align: center;">Philippines</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Les Philippines sont toujours exclues de la liste de surveillance de la propriété intellectuelle de la Commission européenne</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le rapport sur la protection et l'application des droits de propriété intellectuelle dans les pays tiers publié par la Commission européenne a exclu les Philippines pour la deuxième année consécutive, considérant que le pays ne fait pas partie des pays réputés causer un préjudice économique le plus important aux intérêts de l’UE considérant que le pays n’est pas susceptible de causer un préjudice économique aux intérêts de l'UE. Plus tôt cette année, les plates-formes de commerce électronique Lazada et Shopee ont conclu un protocole d'accord avec les des propriétaires de marques pour lutter contre la vente de produits contrefaits contrefaçons en ligne grâce à un système de notification rapide et de retrait des messages liens portant atteinte à la propriété intellectuelle. </p>
<p style="text-align: justify;"><strong>La Banque mondiale devrait octroyer 3 prêts supplémentaires aux Philippines d’une valeur de 565 M USD</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Dans le cadre de projets contribuant à la reprise économique et au développement de la résilience post-pandémique, la Banque mondiale doit approuver trois nouveaux prêts d’un total de 565 M USD pour 2021. Elle devait approuver le 24 juin un projet de réduction des risques sismiques et de résilience des Philippines pour 300 M USD. Ce dernier, qui sera mis en œuvre par le Département des travaux publics et de la voirie (DPWH), vise principalement à renforcer la sécurité et la résilience sismique de certains bâtiments gouvernementaux dans la région métropolitaine de Manille. Un précédent rapport de la Banque mondiale montrait que le scénario « The Big One » d'un tremblement de terre de magnitude 7,2 le long de la faille de la vallée de l'Ouest pourrait entraîner environ 48 000 morts et 48 Mds USD de pertes économiques. Les deux autres projets concernent la modernisation de la fonction publique et de la gestion des ressources humaines (65 M USD) et l’amélioration de la gestion des ressources halieutiques (220 M USD). </p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le <em>Board of Investments</em> (BOI) fait la promotion des secteurs de l’électronique et de l’externalisation aux investisseurs européens</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Deux secteurs sont ciblés par le BOI : l’électronique et la technologie de l’information-gestion des processus d’affaires (IT-BPM). En 2020, l’électronique a absorbé la plus grande part des exportations philippines. Le pays accueille environ 500 entreprises de semi-conducteurs et d’électronique. Lors d’un événement virtuel organisé par le BOI, le ministre du Commerce a encouragé la sous-traitance dans les domaines de la finance et de la comptabilité, le développement de logiciels ou encore l’analyse de données et la gestion des chaînes d’approvisionnement. Le groupe industriel de semi-conducteurs <em>Semiconductor and Electronics Industries in the Philippines Inc</em>. a établi une prévision de croissance de 7% pour 2021. D’après l'Association des technologies de l'information et des processus d'affaires des Philippines, les revenus de l'externalisation ont augmenté 7,1% en 2019 et 1,4% en 2020 (26,7 Mds USD). En 2020, d’après le BOI, les entreprises européennes ont investi 406 M EUR aux Philippines. La France est la 3ème source d'investissements européens, derrière le Royaume-Uni et les Pays-Bas.</p>
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<p style="text-align: center;">Cambodge</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Prévision de croissance de 4% en 2021 selon la BAsD</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le Cambodge pourrait connaître une croissance de 4,0% cette année et de 5,5% en 2022, soutenue par la demande extérieure, selon le dernier rapport de la Banque asiatique de développement (BAsD). La production industrielle devrait augmenter de 7,1% en 2021 puis 7% en 2022, en raison de la reprise dans les secteurs de l'habillement, de la chaussure et des articles de voyage et de la croissance des ventes d’autres produits tels l'électronique et les bicyclettes. Le secteur agricole devrait croître de 1,3% en 2021 puis 1,2% en 2022 grâce à l’augmentation de la production agricole, à la croissance régulière de l'aquaculture et à la hausse des exportations agricoles vers la Chine. La reprise des services sera plus lente (3,3% cette année puis 6,2% en 2022) en raison des effets de l’épidémie sur le tourisme. L'immobilier et la construction devraient se redresser après la contraction de l'année dernière.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Déconfinement de Phnom Penh et Ta Khmao</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le gouvernement cambodgien a décidé de déconfiner Phnom Penh et la ville voisine de Ta Khmao, province de Kandal, à partir du 6 mai. Le Premier ministre a demandé aux gouverneurs des provinces et de la capitale de renforcer les mesures anti-Covid en fonction de la situation de leurs territoires : confinement partiel ou total d’une zone, couvre-feu de 20h à 03h, fermeture des lieux sensibles, renforcement du contrôle des voyageurs, etc. Selon le ministère du Travail, au moins 95 usines situées dans les zones jaunes ont déjà redémarré la production et 15 000 travailleurs ont repris leur travail. Le ministère de l’Economie a par ailleurs demandé aux ministères et institutions centrales de réduire leurs dépenses hors personnel afin de concentrer les ressources financières sur la lutte contre la Covid-19. Ainsi, les dépenses de matériels bureautiques et de mobilier doivent être réduites de 25%.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong> Suspension provisoire des importations de viandes et produits congelés en provenance d’Inde</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le Cambodge a suspendu provisoirement, à partir du 1er mai, les importations des viandes et produits congelés en provenance d’Inde. Les autorités cambodgiennes mèneront également des tests et des recherches, notamment pour des variantes du coronavirus sur ces produits congelés, et chercheront à coopérer avec le gouvernement indien pour identifier de possibles sources d'infection dans la production, la congélation, l'emballage et le transport de ces marchandises. En 2020, les exportations indiennes de viandes de buffle vers le Cambodge ont atteint 17,7 M USD, contre 6,4 M USD en 2019, soit 12% du commerce bilatéral total.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Signature d’un protocole d’accord pour promouvoir le développement de l’innovation financière au Cambodge</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Les principaux acteurs de la technologie financière du Cambodge ont franchi une étape importante dans l’accélération de l’innovation au sein de l’écosystème FinTech dynamique du pays. L’Association cambodgienne de la finance et de la technologie (CAFT) a signé le 28 avril un protocole d’accord avec le Réseau d’innovation financière de l’ASEAN basé à Singapour, afin de promouvoir le développement de l'innovation financière au Cambodge. Ce partenariat élargira les opportunités d'accès des entrepreneurs FinTech cambodgiens à APIX, première plate-forme d'API à architecture ouverte et transfrontalière et plate-forme de collaboration entre les FinTechs et les institutions financières. </p>
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<p style="text-align: center;">Laos</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Prévision de croissance de 4% en 2021 selon la BAsD</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Selon l'Asian Development Outlook (ADO) 2021 de la BAsD, l'économie laotienne devrait croître de 4,0% en 2021 puis 4,5% en 2022 après une récession de 0,5% l’année dernière. Cette projection table sur une production agricole en augmentation et une production d'électricité soutenue, qui compenseraient une lente reprise des services. Alors que la hausse des prix des denrées alimentaires due aux maladies et aux catastrophes naturelles avait fait grimper l'inflation à 5,1% en 2020, elle devrait cette année baisser à 4,5%, avant de remonter à 5,0% en 2022.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>L’industrie hôtelière en crise</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le ministère de l'Information, de la Culture et du Tourisme a reconnu le 2 mai que l'industrie hôtelière était confrontée à une nouvelle crise en raison de l'épidémie actuelle du Covid-19, environ 90% des entreprises étant contraintes de fermer leurs portes. Certains propriétaires d'entreprise ont licencié des employés tandis que d'autres n'ont payé que 30 à 40% des salaires dus. En 2020, le nombre de visiteurs internationaux avait déjà chuté de 81%, passant de 4,8 millions de personnes en 2019 à seulement 886 447.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Réflexion gouvernementale en cours sur la réforme des entreprises publiques</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le gouvernement réfléchit à des stratégies pour réformer les entreprises publiques. Cette réflexion intervient après que le gouvernement a constaté que plusieurs entreprises publiques fonctionnent à perte et nécessitent une restructuration pour réduire le fardeau de la dette qu'elles ont généré. Le Laos comptait en 2018 plus de 100 entreprises publiques, avec un actif cumulé dépassant 5 Mds USD. Les plus importantes sont Lao Airlines, State Fuel Enterprises et Electricite du Laos </p>
<blockquote>
<p style="text-align: center;">Birmanie</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>La pauvreté pourrait doubler en Birmanie d’ici 2022</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La pauvreté pourrait toucher près de la moitié de la population (48,2%) d’ici 2022, selon la PNUD. La pandémie serait responsable d’une hausse du taux de pauvreté de 11,3% et le coup d’Etat de 12,1%, ce qui doublerait donc le taux actuel (24,8%). Selon ce scénario pessimiste des Nations unies, la pauvreté retrouverait ainsi son niveau de 2005 en seulement deux années.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Réorganisation du ministère économique et financier</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le ministère au Plan, des Finances et de l’Industrie (MoPFI), hérité du gouvernement civil renversé, a été scindé en deux entités pour revenir à l’architecture gouvernementale pré-2016. Le ministère au Plan et des Finances (MoPF) sera dirigé par le ministre du MoPFI en poste depuis février, U Win Shein, tandis que le nouveau ministre de l’Industrie (MoI) n’est pas encore nommé.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Forte augmentation du commerce illégal de terres rares vers la Chine</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Plusieurs groupes environnementaux du Kachin (frontière avec la Chine) affirment que l’exploitation illégale des terres rares par les entreprises chinoises a été multipliée par plus de cinq depuis le coup d’Etat. Ces mines représentent un intérêt stratégique majeur pour Pékin qui importe la moitié de ces terres rares lourdes depuis la Birmanie (74% de ses importations de Birmanie). En 2020, la Birmanie a produit 39% des terres rares lourdes mondiales</p>d6aafc6a-1a17-4e77-91c7-e9647dabcf18Brèves économiques régionales d’Afrique de l’Ouest (hors Nigéria-Ghana) n°375Zoom sur le rapport bisannuel de la Banque mondiale sur la pauvreté et la prospérité partagée 2020-11-13T00:00:00+01:00<ul>
<li>Zoom sur le rapport bisannuel de la Banque mondiale sur la pauvreté et la prospérité partagée ;</li>
<li>Actualité régionale : Le taux global d’utilisation des services financiers dans l’UEMOA progresse à 60,1% en 2019 ;</li>
<li>Burkina Faso : La nouvelle unité de retordage et de tricotage de fil de coton de COTEXA présente ses premiers tissus ;</li>
<li>Côte d’Ivoire : Signature du 1er contrat d’achat des crédits de réduction des émissions de gaz à effet de serre ;</li>
<li>Mali : Prolongation de six mois par le FMI de la mesure d’allègement du service de la dette ;</li>
<li>Niger : 620 M EUR mobilisés par les partenaires techniques et financiers pour l’accès à l’électricité ;</li>
<li>Sénégal : Far Limited cède ses participations dans les blocs RSSD ;</li>
<li>Sierra Leone : Le groupe turc SUMMA construira le nouveau terminal de l’aéroport international de Lungi.</li>
</ul>752f674b-c026-499c-9686-612c492b5c23Lettre économique d'Egypte - Juin 2020La lettre économique d'Egypte est une publication mensuelle du Service Economique du Caire. Elle regroupe l'essentiel de l'actualité économique, mais également sectorielle et juridique en partenariat avec les cabinets Dentons et Gide. 2020-07-01T00:00:00+02:00<div class="post post-default">
<p><span style="text-align: left; color: #006ce5; text-transform: none; text-indent: 0px; letter-spacing: normal; font-family: 'Roboto Slab', Georgia, 'Times New Roman', Times, serif; font-size: 24px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: 400; text-decoration: none; word-spacing: 0px; display: inline; white-space: normal; float: none; -webkit-text-stroke-width: 0px; background-color: #ffffff;"> </span></p>
<p>Au sommaire du dernier numéro de juin 2020 : </p>
<ol start="1" type="1">
<li style="list-style-type: none;"> L'impact économique de la Covid-19 en Egypte</li>
<li style="list-style-type: none;">L'impact de la crise Covid-19 sur la pauvreté en Egypte</li>
<li style="list-style-type: none;">Les impacts économiques du changement climatique en Egypte</li>
<li style="list-style-type: none;">La loi n°18/2020 organisant le crédit à la consommation</li>
<li style="list-style-type: none;">Brèves et indicateurs économiques</li>
</ol>
<p><span style="text-align: left; color: #333333; text-transform: none; text-indent: 0px; letter-spacing: normal; font-family: Roboto, 'Helvetica Neue', Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 16px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: 400; text-decoration: none; word-spacing: 0px; display: inline; white-space: normal; float: none; -webkit-text-stroke-width: 0px; background-color: #ffffff;"><span style="text-align: left; color: #333333; text-transform: none; text-indent: 0px; letter-spacing: normal; font-family: Roboto, 'Helvetica Neue', Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 16px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: 400; text-decoration: none; word-spacing: 0px; display: inline; list-style-type: none; white-space: normal; float: none; -webkit-text-stroke-width: 0px; background-color: #ffffff;">Pour vous inscrire à la liste de diffusion, merci d'envoyer un mail à Mme Isabelle Rose (</span>isabelle.rose@dgtresor.gouv.fr<span style="text-align: left; color: #333333; text-transform: none; text-indent: 0px; letter-spacing: normal; font-family: Roboto, 'Helvetica Neue', Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 16px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: 400; text-decoration: none; word-spacing: 0px; display: inline; list-style-type: none; white-space: normal; float: none; -webkit-text-stroke-width: 0px; background-color: #ffffff;">)</span></span></p>
</div>475f5f12-9343-4246-8f55-67efd747c052Actualités économiques Nigéria - Ghana semaine 19 du 4 au 10 mai 2020Publication du Service économique régional d’Abuja, réalisée avec les contributions des SE de Lagos et d’Accra.2020-05-08T00:00:00+02:00<blockquote>
<div align="justify">Faits saillants</div>
</blockquote>
<div align="justify">- <strong>Nigéria</strong> : le taux de pauvreté atteindrait 40,1% au niveau national, marqué par de fortes disparités ; le gouvernement exempte de droits de douane les importations d'équipements médicaux et de médicaments ; la CBN rallonge le délai des institutions de microfinance pour se conformer aux exigences de capital minimum ; Helium Health, startup de solutions technologiques pour le personnel de santé lève 10 M USD auprès d’investisseurs étrangers ;</div>
<div align="justify">- <strong>Ghana</strong> : mise en place d’un programme de prêt aux entreprises pour faire face aux COVID-19 ; la Banque du Ghana enregistre la première licence bancaire de Fintech.</div>3202e5f8-4aef-4748-bd37-ffa4d1512c27Les inégalités au Japon Analyse des indicateurs de l’OCDE sur la situation économique et sociale du Japon en termes d’inégalités.2019-08-06T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;"><em>Le Japon est caractérisé par d’importantes inégalités en termes de revenu et d’un taux de pauvreté relativement élevé en raison de la grande part d’emplois non-réguliers dans l’économie. La résorption des inégalités de revenus, inégalités de genre, inégalités intergénérationnelles, et inégalités territoriales est ralentie par la persistance de déséquilibres d’ordre structurel. À la source de ces inégalités, une culture du travail basée sur l’ancienneté, des discriminations à l’encontre des femmes, un vieillissement rapide de la population, et un pays très centralisé autour de Tokyo. Les résultats des Abenomics restent limités face à l’ampleur des défis auxquels le Japon fait face.</em></p>
<h5 style="text-align: justify;"><strong>I. Des inégalités de revenu amplifiées sous l’effet de la dualité du marché du travail</strong></h5>
<h6 style="text-align: justify;"><strong><strong>1. Des indicateurs économiques contradictoires pour le Japon</strong></strong></h6>
<p style="text-align: justify;">Le Japon est la <strong>3<sup>ème</sup> économie du monde</strong> derrière les Etats-Unis et la Chine (PIB Japon 2018 : 4 972 Mds US$). L’archipel enregistre de bons résultats en termes de salaires moyens, du taux d’épargne et de <strong>chômage (2,4%)</strong>, se positionnant largement au-dessus de la moyenne des pays de l’OCDE. Cependant, il présente <strong>un taux de pauvreté </strong>(proportion de personnes dont le revenu est inférieur à la moitié du revenu médian de la population totale)<strong> très élevé par rapport à sa richesse</strong>, et nettement supérieur à celui de la France (16,1% contre 8,5%, tous âges confondus), soit 1 Japonais sur 6. Le calcul du coefficient de Gini en 2016 indique que les inégalités de revenu sont légèrement plus marquées au Japon (0,34), qu’en France (0,29), la moyenne des pays de l’OCDE se situant entre les deux (0,32). La fréquence des bas salaires au Japon (12,3%) se situe en dessous de la moyenne des pays de l’OCDE (15,8%), mais elle est plus élevée qu’en France (9,1%). Ces données se rapportent toutefois aux salariés à plein temps et ne prennent pas en compte les salariés non-réguliers.</p>
<h6 style="text-align: justify;"><strong>2. Un recours massif à l’emploi non-régulier source d’inégalités</strong></h6>
<p style="text-align: justify;">Durant la période de récession économique qui a suivi l’éclatement de la bulle en 1991, le recours à l’emploi non-réguliers (travailleurs à temps-partiel, contractuels et intérimaires) s’est répandu parmi les Japonais. Perçu comme<strong> source de main d’œuvre bon marché</strong> et pour pallier à la rigidité de l’« emploi à vie », le taux de travailleurs non-réguliers au Japon est passé de 20% en 1994 à <strong>38% en 2018.</strong> Ce type d’emploi<strong> rémunère entre 12% et 57% moins qu’un salaire régulier</strong>. Selon l’OCDE, cette dualité du marché du travail est l’un des facteurs principaux contribuant à l’augmentation des inégalités de revenu au Japon, ainsi qu’à la précarisation de travailleurs concernés qui ne bénéficient pas d’une sécurité de l’emploi.</p>
<h5 style="text-align: justify;"><strong>II. Des inégalités concentrées dans certaines sections de la population</strong></h5>
<h6 style="text-align: justify;"><strong><strong>1. Une disparité persistante entre les sexes </strong></strong></h6>
<p style="text-align: justify;"><strong>L’écart salarial hommes-femmes</strong> chez les salariés peine encore à se résorber: il est en 2017 <strong>presque 2,5 fois plus élevé au Japon (24,5 %) qu’en France (9,9 %)</strong>, ce qui positionne l’archipel en 3<sup>ème</sup> place parmi les pays de l’OCDE en termes d’inégalité, classé en outre 110<sup>ème</sup>/149 par le Forum économique mondial en 2018. Par ailleurs, le recours à l’emploi non-régulier au Japon se fait nettement plus ressentir chez les <strong>femmes, qui représentent 68% des travailleurs non-réguliers</strong>; 55% des femmes employées le sont sous contrat non-régulier, contre 22% des hommes. Cet écart s’explique notamment par les discriminations sur le plan de la <strong>maternité</strong> : c’est environ la moitié des femmes qui ne retournent pas sur le marché du travail après la naissance de leur 1<sup>er</sup> enfant. Dans ces conditions, de nombreuses femmes se trouvent contraintes à choisir entre leur carrière et une vie de famille. Bien que la situation ne soit pas satisfaisante, il convient de souligner une <strong>amélioration récente</strong> dans ce domaine : le nombre de femmes (25-34 ans) employées à plein temps a augmenté de 40 000 en 2017 par rapport à l'année précédente, tandis que le nombre de leurs homologues non-régulières a diminué de 30 000 (source : Nikkei). Enfin, les femmes sont <strong>largement</strong> <strong>sous-représentées dans les postes de direction comme en politique</strong>. En 2017, le Japon enregistre le score le plus bas dans ces deux catégories parmi les pays de l’OCDE : seulement 9,3% de femmes siègent à la Diète. De même, les disparités se font nettement sentir <strong>dans le domaine de l’éducation</strong>, où les femmes sont en surreprésentation dans les filières littéraires (65%), et en sous-représentation dans les filières scientifiques (seulement 27%). Le Japon se classe une fois de plus en bas de l’échelle des pays de l’OCDE en termes de proportion des femmes diplômées dans les domaines de l’ingénierie, l’industrie et la construction en 2016.</p>
<h6 style="text-align: justify;"><strong>2. Des disparités intergénérationnelles</strong></h6>
<p style="text-align: justify;">Depuis 2005, la population du Japon est sur le déclin. Avec un <strong>taux de fécondité se situant à 1,43</strong> contre un <strong>taux de renouvellement naturel à 2,03</strong>, la population active y est en diminution, et le maintien de son PIB suppose une hausse importante de sa productivité et du taux d’emploi. Les pratiques de travail traditionnelles, telles que les salaires basés sur l'ancienneté et la retraite obligatoire à partir de 65 ans, ne sont pas adaptées à l'ère des centenaires. Le vieillissement de la population exerce également une pression à la hausse sur les <strong>dépenses sociales publiques</strong>, qui ont <strong>augmenté</strong> ces dernières années (<strong>22% du PIB</strong>, contre une moyenne de 20% parmi les pays de l’OCDE). Le Japon se distingue par une forte inégalité intergénérationnelle avec une « richesse médiane nette des plus de 65 ans » 15 fois supérieure à la « richesse médiane nette des moins de 35 ans » (10 en Allemagne, 8 en Italie). Malgré la richesse globale concentrée chez les seniors, selon l’OCDE le taux de pauvreté atteint dans cette tranche de la population un ratio de 0.196 contre 0.034 en France.</p>
<h6 style="text-align: justify;"><strong>3. Des disparités régionales</strong></h6>
<p style="text-align: justify;">Le Japon fait face à une <strong>concentration massive dans les régions urbaines</strong> (56% de la population contre 35% en France et 48% en moyenne pour les pays de l’OCDE) et une <strong>désertification des campagnes</strong> (12% de la population en milieu rural contre 17% en France et 25% pour l’OCDE). L’inégalité de la répartition du peuplement du Japon atteint des extrêmes spectaculaires : les espaces insulaires périphériques souffrent d’un <strong>dépeuplement</strong> et d’un <strong>vieillissement</strong> acérés, tandis que la mégalopole tokyoïte concentre à elle seule plus de 70% de la population et ¾ des richesses produites, avec un produit urbain brut équivalent à celui du PIB mexicain (Source : « Le Japon : les fragilités d’une puissance », ENS Lyon). Afin de réaménager dans l’espace la densité des villes japonaises, de reconstituer l’attractivité des centres-villes, et d’adapter l’offre de services comme le transport, le Ministère japonais du Territoire, des Infrastructures et des Transports tente de déployer depuis plus de 15 ans une politique «<strong>Compact City + Network »</strong>, programme dont bénéficient une dizaine de villes.</p>
<h5 style="text-align: justify;"><strong>III. En dépit du programme des Abenomics, le chemin restant à parcourir pour réduire les inégalités au Japon reste immense</strong></h5>
<p style="text-align: justify;">Afin de répondre aux problèmes structurels du Japon, un vaste programme de réformes <strong><em>Abenomics</em></strong> a été lancé en 2013, dont la <strong>« Work Style Reform »</strong> et la <strong>« Révolution des ressources humaines »</strong>. L’Etat prévoit notamment le financement de la construction de crèches et le développement de l’offre de garde d’enfants, la gratuité de l’éducation à la maternelle à partir d’octobre 2019, ainsi que des subventions pour l’enseignement supérieur. Ces mesures devraient permettre aux femmes de mieux <strong>concilier vie familiale et vie professionnelle</strong>, pour inciter les Japonais à avoir davantage d’enfants (cf <strong>« Womenomics » </strong>théorie en vogue examinant les liens entre l’avancement des femmes dans les entreprises et la société et l’accroissement des taux de développement). Le Premier ministre a également promis de résorber les inégalités de revenus entre employés réguliers et non-réguliers grâce au principe dit <strong>« equal pay for equal work »</strong>. Mais les entreprises japonaises peinent à répondre à l’appel et le salaire annuel moyen stagne aux alentours de 40 500 USD depuis dix ans. En effet, au cours des deux décennies ayant précédé la crise économique mondiale de 2007, le revenu réel disponible des ménages a augmenté en moyenne de 1,6% dans les pays de l’OCDE. À l’exception du Japon, tous les pays ont enregistré une hausse des revenus réels aux deux extrémités de l’échelle des revenus.</p>b60ff3eb-fa83-44d5-8771-43e73c9e6b3eInformations économiques d'Afrique de l'Ouest anglophone semaine 41 du 8 au 14 octobre 2018Faits saillants:- Régional : Le FMI revoit à la baisse ses perspectives de croissance ; la Banque mondiale publie un nouvel indice de capital humain ;- Nigéria : Pour la 2ème année consécutive, le Nigeria est à la dernière place du classement d’Oxfam sur l’implication des gouvernements à réduire les inégalités ; lancement des travaux de construction d’une raffinerie par l’entreprise nigériane Waltersmith Refining and Petrochemical Company Limited ; lancement de l’European Business Organisation (EBO) lors du 7ème EU-Nigeria Business Forum ; ouverture prochaine des nouveaux terminaux des aéroports d’Abuja et de Port Harcourt ;- Ghana : Le Ghana, deuxième récipiendaire de prêts chinois en Afrique de l’Ouest ; Accor Hotels pourrait ouvrir son premier établissement Pullman à Accra en 2021 ; la plateforme pétrolière de Saltpond bientôt démantelée ; la contribution du secteur informel à l’économie ghanéenne atteindrait 28,6% du PIB ; 6,8 millions de personnes vivraient sous le seuil d2018-10-12T00:00:00+02:00<p>Faits saillants:</p>
<p>- Régional : Le FMI revoit à la baisse ses perspectives de croissance ; la Banque mondiale publie un nouvel indice de capital humain ;</p>
<p>- Nigéria : Pour la 2ème année consécutive, le Nigeria est à la dernière place du classement d’Oxfam sur l’implication des gouvernements à réduire les inégalités ; lancement des travaux de construction d’une raffinerie par l’entreprise nigériane Waltersmith Refining and Petrochemical Company Limited ; lancement de l’European Business Organisation (EBO) lors du 7ème EU-Nigeria Business Forum ; ouverture prochaine des nouveaux terminaux des aéroports d’Abuja et de Port Harcourt ;</p>
<p>- Ghana : Le Ghana, deuxième récipiendaire de prêts chinois en Afrique de l’Ouest ; Accor Hotels pourrait ouvrir son premier établissement Pullman à Accra en 2021 ; la plateforme pétrolière de Saltpond bientôt démantelée ; la contribution du secteur informel à l’économie ghanéenne atteindrait 28,6% du PIB ; 6,8 millions de personnes vivraient sous le seuil de 1 USD/jour;</p>
<p>- Liberia : 6 MEUR d’appui budgétaire reçus dans le cadre du Programme indicatif national de l’Union Européenne ;</p>
<p>- Sierra Leone : Avancées des discussions entre le gouvernement et le FMI sur la demande d’un accord de facilité élargie de crédit (FEC) ; le gouvernement annule un contrat de 318 MEUR avec la Chine pour la construction d'un nouvel aéroport.</p>
<p> </p>3d7f9f2a-5c78-4736-8186-ed4b103b1853Le taux de pauvreté en baisse en 2016 Selon la dernière enquête du Département des Statistiques et du Recensement (DCS) sur les revenus et dépenses des ménages en 2016 (HIES 2016), le taux de pauvreté à Sri Lanka est descendu à 4,1% de la population totale (contre 6,7% selon le HIES 2012/13). D’après cette étude, 840 913 personnes vivaient sous le seuil de pauvreté (4166 LKR par mois, soit environ 25 €) en 2016. La baisse du taux de pauvreté est notable tant en milieu urbain (de 2,1% à 1,9% en 2016) qu’en milieu rural (de 7,6% à 4,3% en 2016). Le district qui enregistre le plus grand taux de pauvreté est celui de Kilinochchi (nord du pays) avec 18,2% de la population, tandis que le district du Colombo connait le plus faible taux du pays (0,9%). La dernière HIES 2016 publiée montre également une diminution des inégalités de revenus, comme en témoigne la baisse de l’indice de Gini à 0,45 en 2016 (contre 0,48 lors de la dernière enquête). Sri Lanka demeure cependant un pays relativement inégalitaire, puisque les 20% des per2018-06-07T00:00:00+02:00<p>Selon la dernière enquête du Département des Statistiques et du Recensement (DCS) sur les revenus et dépenses des ménages en 2016 (HIES 2016), le taux de pauvreté à Sri Lanka est descendu à 4,1% de la population totale (contre 6,7% selon le HIES 2012/13). D’après cette étude, 840 913 personnes vivaient sous le seuil de pauvreté (4166 LKR par mois, soit environ 25 €) en 2016. La baisse du taux de pauvreté est notable tant en milieu urbain (de 2,1% à 1,9% en 2016) qu’en milieu rural (de 7,6% à 4,3% en 2016). Le district qui enregistre le plus grand taux de pauvreté est celui de Kilinochchi (nord du pays) avec 18,2% de la population, tandis que le district du Colombo connait le plus faible taux du pays (0,9%). La dernière HIES 2016 publiée montre également une diminution des inégalités de revenus, comme en témoigne la baisse de l’indice de Gini à 0,45 en 2016 (contre 0,48 lors de la dernière enquête). Sri Lanka demeure cependant un pays relativement inégalitaire, puisque les 20% des personnes les plus riches détenaient 50,8% de la richesse nationale, alors que les 20% des plus pauvres ne possédaient que 4,8% du revenu national brut. L’enquête souligne également qu’un nombre important de personnes vit juste au-dessus du seuil de pauvreté. Ainsi, une augmentation de 10% de ce seuil entrainerait un accroissement du taux de pauvreté, qui atteindrait 6,1% (soit 1,25 million de personnes).</p>b16c1e83-bd07-4ddd-85ba-9ed0c105f14dPauvreté et Classe moyenne au Vietnam - Rapport de la Banque MondialeEléments de synthèse sur le rapport Climbing the Ladder, Poverty reduction and shared prosperity in Vietnam publié par la Banque Mondiale en avril 2018.L'extême pauvreté et la pauvreté reculent au Vietnam tandis que 1,5 million de personnes rejoignent la classe moyenne chaque année. Ces dernières années, le pays est ainsi passé d’une problématique centrale de réduction de l’extrême pauvreté à une problématique de sécurité économique : comment augmenter les salaires et maintenir les vietnamiens en dehors de la pauvreté une fois qu’ils en sont sortis ?2018-04-24T00:00:00+02:00<p><em><img class="marge" title="Population au Vietnam" src="/Articles/b16c1e83-bd07-4ddd-85ba-9ed0c105f14d/images/5820b0d3-02f0-4650-b8ca-fdcf8a25d743" alt="Population au Vietnam" /></em></p>
<p><em>Eléments de synthèse sur le rapport <span style="text-decoration: underline;">Climbing the Ladder, Poverty reduction and shared prosperity in Vietnam</span> publié par la Banque Mondiale en avril 2018.</em></p>
<p style="text-align: justify;">L'extême pauvreté et la pauvreté reculent au Vietnam tandis que 1,5 million de personnes rejoignent la classe moyenne chaque année. Ces dernières années, le pays est ainsi passé d’une problématique centrale de réduction de l’extrême pauvreté à une problématique de sécurité économique : comment augmenter les salaires et maintenir les vietnamiens en dehors de la pauvreté une fois qu’ils en sont sortis ?</p>