Trésor-Info - Publications de la direction générale du Trésor - nouvelle-capitaleFlux de publication de la direction générale du Trésor - nouvelle-capitaleFluxArticlesTag-nouvelle-capitaleCopyright 20242019-12-06T00:00:00+01:00/favicon.pngDirection générale du Trésorhttps://localhost/sitepublic/contact@dgtresor.gouv.frcf35b618-56c8-4cb4-9c7d-757c1e090a26Organisation de deux séminaires ville durable : Jakarta et nouvelle capitaleLe Service économique et Business France ont organisé le 28 novembre 2019 deux séminaires pour promouvoir l’expertise française en matière de ville durable, avec la participation de 18 entreprises. Avec la ville de Jakarta, il a permis de mettre en avant nos solutions de développement urbain résilient. Avec le Ministère du Plan, il a permis de présenter les concepts français de ville durable pour le projet de nouvelle capitale qui peut bénéficier de l'expertise française solide et reconnnue. 2019-12-06T00:00:00+01:00<p><strong><img class="sans-marge" title="Séminaire France-Jakarta" src="/Articles/cf35b618-56c8-4cb4-9c7d-757c1e090a26/images/ef77f4dd-afcb-470a-8fa8-e2ebc8b09d31" alt="Séminaire France-Jakarta" /><br /></strong></p>
<p><strong>I - Des opportunités de coopération économique avec la ville de Jakarta</strong></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le séminaire, ouvert par M. Olivier Chambard, Ambassadeur de France en Indonésie, et Mme Suharti, Deputy Governor for Population and Settlement Control, était centré sur la présentation des solutions françaises pour répondre à la feuille de route de Jakarta pour une ville plus résiliente. </strong>La France, engagée sur le chemin de la neutralité carbone pour 2050 et mettant en œuvre de grands projets urbains pour une transition sobre en carbone, a en effet une expertise intéressante à promouvoir, que ce soit au niveau institutionnel ou à travers les réalisations des entreprises.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Jakarta privilégie une approche sur trois thématiques principales : une ville propre (Healthy Jakarta), une ville connectée (Connected Jakarta) et une ville résiliente aux risques (Well-prepared Jakarta). </strong>Les trois tables-rondes successives, auxquelles participaient les représentants de l’équipe projet du gouverneur et les entreprises françaises concernées par la thématique, ont permis de mettre en avant les défis de la ville et les réponses qui peuvent être apportées par nos entreprises. Les principales attentes de Jakarta concernent les défis suivants :</p>
<ul>
<li style="text-align: justify;">Ville propre : alors que le volume de déchets augmente rapidement (+32% en 5 ans, à 7500 t/jour en 2018) et que sa décharge va arriver à saturation (39 Mt aujourd’hui pour une capacité maximale de 49 Mt), Jakarta veut réduire la mise en décharge (tri notamment), développer des installations intermédiaires de traitement de déchets (incinération, recyclage) et réhabiliter sa décharge. De plus, alors que seul 15% de la population est raccordée au réseau d’égouts et à l’unique station d’épuration et que les fosses septiques souvent mal entretenues entraînent une forte pollution des rivières et de la mer, Jakarta souhaite augmenter le raccordement au réseau d’égouts (26 % de la population en 2022) et rénover 1000 fosses septiques collectives en 2020.</li>
<li style="text-align: justify;">Ville connectée : alors que la part des transports en commun est faible (19%) et que la congestion routière engendre une forte pollution et des pertes économiques, Jakarta et le gouvernement s’engagent dans un programme de développement massif de transports en commun (6 nouvelles lignes de MRT soit 230 km -contre 16km aujourd’hui-, 120 km de LRT, 2100 km de bus) et d’intégration multimodale.</li>
<li style="text-align: justify;">Ville résiliente : alors qu’en 2018 la ville a dû faire face à 1761 feux, 46 inondations et 1 séisme et que les risques vont s’amplifier en raison de la subsidence (40% de la ville sous le niveau de la mer), Jakarta veut développer des programmes d’alerte précoce des désastres, d’atténuation des risques sur les infrastructures et de cartographie des zones à risques.</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;"><strong>Suite à la présentation de leur expertise, les entreprises françaises pourront entreprendre des discussions concrètes sur des projets avec l’équipe du gouverneur</strong>. L’Ambassade de France restera mobilisée pour appuyer toute entreprise ou tout sujet sur lequel Jakarta souhaite une expertise ou une implication particulière de la France.</p>
<p> </p>
<p><strong>II - Une expertise française à promouvoir pour le projet de nouvelle capitale</strong></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le séminaire, ouvert par Jean-Alexandre Egéa, conseiller économique de l’Ambassade de France en Indonésie, et M. Imron Bulkin, chef de l’équipe de mise en œuvre du projet de nouvelle capitale au sein du Ministère du Plan (Bappenas), a permis de mettre en avant la forte expérience française de ville durable qui peut être mise au service du projet de nouvelle capitale</strong>. Ce projet majeur doit permettre la création d’une capitale durable et intelligente, avec des infrastructures (transport public, routes, aéroport, port) et des constructions résilientes et sobres en carbone. Le Bappenas, en charge de la planification du projet, est intéressé par la présentation de concepts de développement durable. Le séminaire avait donc pour objet de présenter les concepts qui guidaient les entreprises françaises dans leurs réalisations, sur trois thématiques : mobilité (transport, infrastructures), environnement (énergie, eau, déchets) et ville intelligente (innovation, nouvelles technologies, sécurité).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>La réunion a permis également la présentation détaillée du projet par le Bappenas :</strong></p>
<ul style="text-align: justify;">
<li>Le projet doit désengorger les activités et les risques pesant sur Jakarta, mais également rééquilibrer le développement économique et réduire les inégalités territoriales.</li>
<li>La localisation de la nouvelle capitale est déterminée sur la base des critères suivants : foncier disponible, ressources en eau suffisantes, faible exposition aux risques naturels, stabilité politique et sociale. La localisation n’est pas encore déterminée exactement.</li>
<li>Mc Kinsey développe le concept master plan de la ville, selon la commande du gouvernement :
<ul type="circle">
<li>« Une ville dans la forêt » : 50% d’espaces verts dans la ville, utilisation d’énergies bas-carbone, bâtiments à efficacité énergétique et mobilité propre</li>
<li>Une ville intelligente : utilisation de nouvelles technologies, en particulier pour la gestion optimisée de l’eau, des déchets et de l’approvisionnement en énergie</li>
</ul>
</li>
<li>Le développement de la ville se fera en plusieurs phases :
<ul type="circle">
<li>2021-2024 : ensemble des bâtiments administratifs sur 5600 ha, logements pour les fonctionnaires, services urbains essentiels (éducation, santé), espaces verts</li>
<li>2025-2029 : enceintes diplomatiques, services urbains secondaires (sports, culture, loisirs), enseignement supérieur. L’essentiel de la ville sera formé sur 42 000 ha.</li>
<li>2030-2045 : extension de la ville à définir précisément jusqu’à environ 180 000 ha.</li>
</ul>
</li>
<li>Le financement de ce projet (33 Mds USD) mobilisera le budget de l’Etat pour les infrastructures de base et le palais présidentiel notamment, mais 80% du coût devrait être supporté par le secteur privé (PPP notamment), y compris les entreprises étrangères.</li>
<li>Afin de conduire la mise en œuvre du projet, et notamment de négocier les contrats avec le secteur privé et d’attirer les investisseurs, une agence sous la tutelle du Président de la République sera créée mi-2020.</li>
<li>L’appel d’offres pour le master plan détaillé devrait être lancé d’ici la fin de l’année ou début 2020 par le Bappenas.</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;"><strong>L'expertise française en développement urbain durable est particulièrement pertinente pour ce projet et intéresse les différents acteurs indonésiens rencontrés. </strong>Suite au séminaire, le Service économique et Business France vont ainsi poursuivre les discussions avec le Bappenas et les autres acteurs impliqués, en particulier le Ministère des Travaux Publics qui est en charge du design urbain.</p>1f0a9e51-d7e2-4d8d-b9b9-ae3819132247L’Indonésie précise son plan de déplacement de la capitale sur l’île de Bornéo Le Président Jokowi a annoncé le 16 août 2019 le futur déménagement de la capitale de Jakarta vers Kalimantan Est à horizon 2024. Pour ce projet d’un coût estimé de 33 Mds USD, la mobilisation du secteur privé , y compris celle des investisseurs étrangers, est attendue. Le gouvernement souhaite faire une ville durable et intelligente et promovoir une mobilité propre et une construction sobre en énergie. L'impact écologique de la création de la nouvelle capitale est en cours d'examen.2019-09-23T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;"><strong><img class="sans-marge" title="déplacement de la capitale" src="/Articles/1f0a9e51-d7e2-4d8d-b9b9-ae3819132247/images/2c62684e-d607-4a07-99a5-c99a1760a380" alt="déplacement de la capitale" /><br /></strong></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le 16 août 2019, le Président de la République Joko Widodo a annoncé le déménagement de la capitale vers un site à déterminer à Kalimantan Est, entre Balikpapan et Samarinda. </strong>Parmi les options présentées, le Président Jokowi a expliqué la pertinence de ce choix en raison de la proximité de ces deux grandes villes et donc des infrastructures déjà présentes (aéroports et ports internationaux, autoroute en construction, LRT en projet) qui permettront de soutenir l’établissement de la capitale, mais également du faible risque de catastrophe naturelle, de la disponibilité de terrains appartenant au gouvernement qui réduiront les problèmes d’acquisition foncière et de disponibilité des ressources en eau.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le Bappenas, impliqué dans les phases préparatoires depuis 2017 en tant que coordinateur au niveau du gouvernement, est en charge de la préparation et de la planification de ce déménagement</strong>. Le calendrier annoncé est le suivant :</p>
<ul style="text-align: justify;">
<li>Fin 2019 : achèvement des études préliminaires, dont l’étude d’impact environnemental</li>
<li>Mi-2020 : achèvement du master plan urbain, un appel d’offres national puis international devant être lancé prochainement</li>
<li>2021 : sécurisation de tous les terrains et finalisation des études techniques</li>
<li>2024 : achèvement de la construction de la zone centrale et inauguration de la capitale avec l’arrivée des fonctionnaires (600 000 à 1,5 million de fonctionnaires)
<ul type="circle">
<li>infrastructures de base (transport, eau, assainissement, énergie…)</li>
<li>2000 ha pour les bâtiments officiels et les principaux espaces culturels et naturels</li>
<li>40 000 ha pour les logements des fonctionnaires, les écoles, les hôpitaux, des bâtiments administratifs, un parc technologique et des espaces culturels et de loisirs</li>
</ul>
</li>
<li>2025-2029 : première phase d’extension de la capitale (200 000 ha consacrés à un parc national, un site de conservation d’orangs-outans, de nouveaux logements, un port et un aéroport)</li>
<li>2030-2045 : seconde phase d’extension (200 000 ha pour la finalisation de la métropole).</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;"><strong>Pour le développement de la nouvelle capitale, estimé à 33 Mds USD, le gouvernement compte sur les investissements privés, y compris étrangers.</strong> Le budget se repartirait de la façon suivante :</p>
<ul style="text-align: justify;">
<li>19% (6,3 Mds USD) financé par l’Etat (notamment par la gestion des actifs actuels à Jakarta) : palais présidentiel, bâtiments stratégiques, résidences officielles, espaces verts, base militaire</li>
<li>55% (18 Mds USD) financé par PPP : bâtiments officiels (exécutif, législatif, judiciaire), écoles, hôpitaux, musée</li>
<li>26% (8,7 Mds USD) financé par le secteur privé (entreprises publiques comprises) : logements, université, aéroport, port, autoroute, centre de congrès, centres commerciaux.</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;"><strong>Cette annonce repose sur le constat que Jakarta doit faire face à trop de défis pour accomplir son rôle de capitale fonctionnelle. </strong>Jakarta est en effet très peuplée, de même que Java qui concentre 150 millions d’habitants (57% de la population du pays) et dont l’activité économique génère 58,5% du PIB. Cette pression démographique et économique entraîne de graves pressions sur l’eau (dont le pompage en raison d’un réseau public insuffisant est responsable de la subsidence des villes, et en premier lieu de Jakarta à raison d’une moyenne de 10 cm/an), sur les terrains (étalement urbain et construction à grande échelle conduisant à l’artificialisation des sols et le recul des espaces naturels et agricoles) et sur la qualité de l’air (trafic saturé à Jakarta qui en fait une des villes les plus polluées au monde).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le gouvernement a l’ambition de faire de cette nouvelle capitale une ville intelligente, verte, attractive et durable. </strong>Ainsi, la planification de la ville devra favoriser une mobilité propre (transports en commun, transports ferroviaires entre les centres urbains, mobilité électrique et modes doux, au détriment de la voiture), une consommation sobre en énergie (énergies renouvelables, efficacité énergétique) et la présence d’espaces verts et naturels sur la moitié de sa superficie. 180 000 ha ont été ainsi réservés par le gouvernement (la majorité lui appartenant).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>De nombreuses mesures préalables à ce déménagement sont en cours : </strong></p>
<ul>
<li style="text-align: justify;">Le gouvernement et l’Assemblée nationale doivent tout d’abord réviser une dizaine de lois pour définir cette nouvelle ville comme la capitale, idéalement d’ici fin 2020.</li>
<li style="text-align: justify;">Le Bappenas doit également constituer une agence publique qui sera chargée de la planification et de la supervision de la construction de la ville, qui sera sous la tutelle directe du Président. Cette agence sera chargée des négociations avec les investisseurs (entreprises publiques et privées), y compris de la représentation de l’Etat dans les PPP, et de la gestion des actifs publics à Jakarta et dans la nouvelle capitale. Cette agence supervisera l’évolution du prix du foncier afin d’éviter la spéculation immobilière et les fraudes sur la propriété foncière.</li>
<li style="text-align: justify;">Enfin, l'impact écologique de ce déplacement et de la création de cette nouvelle ville est en cours d'examen par les autorités, plusieurs espaces naturels à la riche biodiversité à préserver étant à proximité de la zone envisagée pour la construction. Le gouvernement s'est montré rassurant sur la protection de ces espaces naturels, évoquant le concept de « ville dans la forêt ».</li>
</ul>20388e4c-603a-49aa-a2bf-fccb6b79d2c1La Nouvelle Capitale AdministrativeSelon les autorités, les embouteillages, la pollution et la surpopulation rendent nécessaire la construction d’un nouveau centre administratif et économique, qui serait planifié de sorte à garantir un développement urbain durable et « intelligent ». A cela s’ajoute l’espoir d’attirer des investissements étrangers et de créer de l’emploi pour et grâce à la mise en œuvre de ce projet ambitieux. La localisation géographique de la future ville montre son rôle de potentiel catalyseur des investissements entre Le Caire et la Suez Canal Zone et au cœur du futur projet ferroviaire Aïn-Sokhna - Le Caire - Alexandrie.Le plan de la nouvelle capitale a initialement été confié à un groupement d’architectes locaux et internationaux, Urban Design Consortium+5 (UDC+5). Au cours de l’année 2017 et afin d’harmoniser le développement du projet, la révision du master plan a été confiée à la société d’ingénierie libanaise bien implantée en Egypte, Dar El Handassa.La première phase du projet de Nouve2018-02-28T00:00:00+01:00<p style="text-align: justify;">Selon les autorités, les embouteillages, la pollution et la surpopulation rendent nécessaire la construction d’un nouveau centre administratif et économique, qui serait planifié de sorte à <strong>garantir un développement urbain durable et « intelligent »</strong>. A cela s’ajoute l’espoir <strong>d’attirer des investissements étrangers et de créer de l’emploi</strong> pour et grâce à la mise en œuvre de ce projet ambitieux. La localisation géographique de la future ville montre son rôle de potentiel <strong>catalyseur des investissements entre Le Caire et la <em>Suez Canal Zone</em> et au cœur du futur projet ferroviaire Aïn-Sokhna - Le Caire - Alexandrie</strong>.</p>
<p style="text-align: justify;">Le plan de la nouvelle capitale a initialement été confié à un groupement d’architectes locaux et internationaux, <strong><em>Urban Design Consortium+5</em> (UDC+5)</strong>. Au cours de l’année 2017 et afin d’harmoniser le développement du projet, la révision du master plan a été confiée à la société d’ingénierie libanaise bien implantée en Egypte, <strong>Dar El Handassa</strong>.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>La première phase du projet de Nouvelle Capitale doit être achevée en 2022</strong>. Elle comprend huit quartiers résidentiels (20 pour le projet final), le district gouvernemental, la cité des Arts et de la Culture, le quartier des affaires, le quartier diplomatique, l’aéroport international et la coulée verte. Cette première phase comporte des projets phares comme la construction de la plus grande Cathédrale copte du Moyen-Orient (la messe de Noël y a été célébrée le 6 janvier 2018 en présence du Président Al Sissi), la grande mosquée, un opéra, la plus haute tour d’Afrique et l’hôtel Al-Masah (inauguré le 6 octobre 2017, premier ensemble immobilier achevé sur le site). <strong>Cette première phase vise également à poser les bases de ce qui doit faire de la Nouvelle Capitale la première <em>smart city</em> d’Egypte</strong> avec un système de gestion des services municipaux. La mise en place d’une infrastructure de conduits de câblage sur l’ensemble de la future ville a été initiée et doit accueillir les circuits de distribution d’énergie ainsi que les futurs réseaux intelligents.</p>
<p style="text-align: justify;">Pour le transport interurbain, la connexion de la Nouvelle Capitale devrait être assurée par un réseau routier de 650 km, un<strong> LRT</strong> (<em>Light Rail Transit</em>) depuis la station de métro Salam City, un monorail depuis Nasr City (appel à expression d’intérêt en cours), un <strong>BRT</strong> (<em>Bus Rapid Transit</em>) depuis New Cairo et une <strong>ligne à grande vitesse</strong> devant relier Ain Sokhna sur la mer Rouge à New El Alamein sur la mer Méditerranée, via la Nouvelle Capitale et Alexandrie. La mise en œuvre de ces projets devrait permettre de relier efficacement<strong> la Nouvelle Capitale au Caire et à son extension New Cairo, au port d’Ain Sokhna, aux centres industriels des villes du 6 Octobre et du 10 de Ramadan, ainsi qu’aux villes satellites d’Al-Obour et d’Al Shorouk</strong>, où la population la moins aisée travaillant à la Nouvelle Capitale devrait a priori s’installer. Les options sont en revanche plus réduites pour le transport intra-urbain qui se limite pour l’instant à un réseau de bus, qualifié de solution provisoire. <strong>Il est clair que sur ce secteur, les entreprises porteuses de projets et de financement, aspect essentiel en Egypte pour mener de tels projets, ont une carte à jouer</strong>.</p>
<p style="text-align: justify;">Le projet de la nouvelle capitale est supervisé par une société publique nommée « <strong><em>New Administrative Capital for Urban Development</em></strong> » (ACUD) dirigée par le Général Ahmed Zaki Abdine, ancien ministre du Développement local nommé à ce poste par le Président Al-Sissi courant 2017. <strong>L’ACUD est détenue à 51% par les Forces Armées</strong> (via la <em>National Services Products Organization</em> (NSPO) et <em>l’Armed Forces National Lands Projects Agency</em> (AFLPA)) et <strong>à 49% par la <em>New Urban Communities Authority</em></strong> (NUCA), agence du Ministère du Logement, via la <em>New Administrative Capital Authority</em>. Celle-ci a été créée au sein de la NUCA et <strong>dispose de prérogatives étendues pour attirer des investisseurs étrangers</strong>. Elle serait également propriétaire d’une partie des infrastructures existantes et futures.</p>
<p style="text-align: justify;">La Chine se serait engagée sur un montant global d’investissements de 20 Mds €. Ainsi, en août 2017, les sociétés chinoises <strong><em>AVIC International</em> et <em>China Railway Group</em> ont signé un accord avec la <em>National Authority for Tunnels</em> pour la connexion LRT depuis Salam City</strong> (1,24 Md€ – 11 stations réparties sur 66 km). En octobre 2017, la <strong><em>China State Construction Engineering Corporation</em> (CSCEC) a signé un premier accord avec le ministère du Logement pour la construction du quartier d’affaires de la Nouvelle Capitale</strong> pour un montant de 3 Mds $ et un achèvement des travaux prévu en 2021.</p>
<p style="text-align: justify;">Hors les projets d’investissement les plus importants, le modèle économique de la Nouvelle Capitale consiste à vendre aux enchères à des promoteurs des superficies de terrain à aménager : les principaux promoteurs égyptiens sont ainsi en cours de réalisation de programmes immobiliers et des infrastructures routières qui y sont liées.</p>
<div class="focus">
<p style="text-align: center;">POUR CONTACTER L'ACUD - <em>Administrative Capital for Urban Devlopment</em></p>
<p style="text-align: justify;"><em><em>Les coordonnées utiles sont disponibles auprès du Service Economique :</em></em></p>
<p style="text-align: justify;"><em><em><a href="mailto:kevin.besancon@dgtresor.gouv.fr">Kévin Besançon</a> </em></em></p>
<p style="text-align: justify;"><em><em><a href="mailto:josephine.hebert@dgtresor.gouv.fr">Joséphine Hébert </a></em></em></p>
</div>be27ca7e-830b-42dc-aaa5-2b0882249475Lettre Economique d'Egypte n°81 - Février 2018Au sommaire de la Lettre Economique d'Egypte de février 2018 : succès de l'émission d'eurobonds de février; évolution de l'inflation entre 2016/17 et 2017/18; la Nouvelle Capitale Administrative; le projet Great Alexandria Port 2035 et l'EURL, puînée des sociétés égyptiennes.2018-02-28T00:00:00+01:00<p style="text-align: justify;">Au sommaire de la Lettre Economique d'Egypte de février 2018 : succès de l'émission d'<em>eurobonds</em> de février; évolution de l'inflation entre 2016/17 et 2017/18; la Nouvelle Capitale Administrative; le projet <em>Great Alexandria Port 2035</em> et l'EURL, puînée des sociétés égyptiennes.</p>