Trésor-Info - Publications de la direction générale du Trésor - marches-financiersFlux de publication de la direction générale du Trésor - marches-financiersFluxArticlesTag-marches-financiersCopyright 20242021-11-15T00:00:00+01:00/favicon.pngDirection générale du Trésorhttps://localhost/sitepublic/contact@dgtresor.gouv.fr499264f1-d7d3-456c-a5e7-b4158f86ae25Flash conjoncture Pays émergentsArgentine : tensions sur le change et défaite de la coalition gouvernementale aux élections2021-11-15T00:00:00+01:00<p style="text-align: justify;"><strong>La campagne électorale des élections de mi-mandat a été dominée par les thématiques de l’inflation et du change, alors que le peso a atteint 205 ARS/USD sur le marché parallèle et que l’inflation s’est inscrite à 52,1 %. </strong>Le peso <em>blue </em>a dépassé la semaine dernière les 200 ARS, soit plus du double du taux officiel, un important écart alimenté par les incertitudes en matière de politique économique. Cette déprécation contribue à la hausse des prix, compte tenu de l’indexation du compor­tement de nombreux acteurs sur le cours anticipé du peso. En octobre, l’inflation a atteint 3,5 % en variation mensuelle et 52,1 % en glissement annuel.<strong> Les résultats préliminaires du scrutin législatif donnent à ce stade la coalition gouvernemen­tale perdante. </strong>La coalition de centre-gauche <em>Frente de Todos</em> reculerait au sein de la Chambre des députés (elle disposait avant de 120 sièges sur 257) au profit de la coalition d’opposition de droite <em>Juntos por el Cambio</em>. C’est également le cas au Sénat, où ce recul conduirait à une perte de la majorité (<em>Frente de Todos</em> disposait de 41 sièges sur 72). Dans un discours dimanche soir, le président Alberto Fernandez a appelé au dialogue avec l’opposition et annoncé la présentation d’un programme économique pluriannuel en décembre. Les négociations sont en cours avec le Fonds monétaire international pour la mise en œuvre d’un programme, alors que le gouvernement dispose de deux années avant les prochaines élections fin 2023.</p>
<p><strong>A lire aussi cette semaine :</strong></p>
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<p><strong>► Chine : hausse des prix à la production à un niveau record</strong></p>
<p><strong>► Turquie : nouvelle baisse du déficit courant en septembre </strong></p>
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<p><strong>► Mexique : l’indice national des prix à la production atteint son niveau le plus élevé depuis trois ans </strong></p>
<div> <strong>► Points marchés</strong></div>
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<p> </p>1bacca1e-c130-4c4f-82c5-100d3ec2883c Flash conjoncture Pays émergents Tunisie : Moody's a abaissé la note de la Tunisie à Caa1 et a maintenu des perspectives négatives 2021-10-15T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;"><strong>Moody's a abaissé la notation du gouvernement tunisien ainsi que de la Banque centrale de Tunisie (BCT) de B3 à Caa1 (risque substantiel</strong>), <strong>en maintenant ses perspectives négatives.</strong> Selon Moody’s, la notation d’émetteur Caa1 de la Tunisie reflète l’affaiblissement de la gouvernance et une incertitude accrue quant à la capacité du gouvernement à mettre en œuvre des mesures qui garantiraient un accès au financement pour répondre aux besoins élevés au cours des prochaines années. Par conséquent, la forte pression sur les liquidités pourrait entraîner un défaut de paiement, même si ce risque est en partie atténué par l’accumulation de réserves de change qui fournissent un filet de sécurité pour les échéances à court terme du service de la dette extérieure. Moody’s justifie les perspectives négatives par les risques liés à d'éventuels retards prolongés dans la mise en œuvre des réformes et donc dans l’obtention de financements conditionnels, ce qui éroderait les réserves de change pour le paiement du service de la dette. Dans ce scénario, la probabilité d'une restructuration de la dette du secteur public augmenterait, ce qui entraînerait des pertes pour les créanciers du secteur privé.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>A lire aussi cette semaine :</strong></p>
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<p><strong>► Arabie Saoudite : présentation d’un plan d’investissement de 7 200 Mds USD <br /></strong></p>
<p><strong> ► Argentine : accélération de l’inflation et allongement des délais de négociation avec le FMI </strong></p>
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<p><strong>► Inde : Maintien d’une politique monétaire accommodante alors que le fléchissement de l’inflation se poursuit</strong></p>
<p><strong>► Point marchés<br /></strong></p>
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<p style="text-align: justify;"> </p>9ae6aa8c-1088-4b06-bf5c-318b473aa351Flash conjoncture Pays émergentsArgentine : le gouvernement en quête de DTS pour rembourser une partie de la dette envers le FMI 2021-07-16T00:00:00+02:00<p><strong>Alors que l’Argentine pourrait utiliser la future allocation des droits de tirage spéciaux (4,3 Mds USD) prévue pour la fin août pour honorer une partie des échéances dues au FMI (4,5 Mds USD) </strong>entre août et décembre 2021, le gouvernement argentin négocierait aussi avec la Russie, le Mexique et le Portugal pour obtenir des prêts de DTS. Cette allocation supplémentaire de l’équivalent de 19 Mds USD servirait à couvrir les échéances dues au Fonds en 2022. Ces allocations bilatérales de DTS, remboursées sur une période de 18 ans, permettraient à l’Argentine de gagner du temps dans les négociations. C’est notamment dans cette optique que le ministre de l’économie Martín Guzmán aurait rencontré ses homologues russe Anton Siluanov et mexicain Arturo Herrera Gutiérrez, en marge de la ministérielle du G20 qui s’est tenue en Italie le 9 et 10 juillet. Ces transferts resteraient en revanche insuffisants pour honorer les échéances dues les années suivantes (19,1 Mds USD en 2023 et 4,8 Mds USD en 2024).</p>
<p><strong>A lire aussi cette semaine :</strong></p>
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<p><strong>► Singapour : contraction du PIB de – 2,0 % en v.t. au T2 <br /></strong></p>
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<p><strong>► Afrique du Sud : les émeutes de cette semaine pourraient avoir des conséquences économiques importantes </strong></p>
<p><strong>► Amérique latine : La CEPAL rehausse ses prévisions économiques pour 2021 </strong></p>
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<p><strong>► Liban : la livre continue sa chute en raison de l’impasse politique </strong></p>
<p><strong>► Point marchés financiers</strong></p>
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</div>010d9eaf-5ff5-4a1d-b142-08b5f2d2f503Flash conjoncture Pays émergentsTunisie : Fitch abaisse la notation du pays à B- (très spéculatif), avec perspective négative 2021-07-09T00:00:00+02:00<p><strong>Dans un communiqué du 8 juillet 2021, l’agence justifie cette décision par l’aggravation des risques de liquidité budgétaire et externe en raison du retard pris dans la négociation de l’accord sur un nouveau programme avec le FMI, qui conditionne également l’appui budgétaire de la plupart des créanciers officiels</strong>. Pour Fitch, le paysage politique fragmenté et les tensions sociales limitent la capacité du gouvernement à adopter de solides mesures d'assainissement budgétaire, et en l’absence de réformes solides, les créanciers publics pourraient considérer qu'une restructuration de la dette est nécessaire avant de pouvoir accorder un soutien supplémentaire. Le gouvernement a cependant affirmé qu'il n'envisageait pas de restructuration de la dette. Fitch prévoit une légère résorption du déficit public de 9,9% du PIB en 2020 à 8,9% en 2021 (6,6% selon la loi de finances 2021) et une hausse de la dette publique à 89% du PIB en 2021 (contre 84% en 2020 et 72% en 2019).</p>
<p><strong>A lire aussi cette semaine :</strong></p>
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<p><strong>► Chine : baisse du ratio des réserves obligatoires des banques <br /></strong></p>
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<p><strong>► Emirats Arabes Unis : blocage des négociations de l’OPEP+ accroissant la volatilité des cours du pétrole <br /></strong></p>
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<p><strong>► Angola : hausse du taux directeur de la Banque centrale de 4,5 points pour ralentir l’inflation <br /></strong></p>
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<p><strong>► Brésil : hausse de la production industrielle en mai, après trois mois de baisse <br /></strong></p>
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</div>c645436e-73ac-475a-a2bf-e79a8d742ae4Flash conjoncture Pays émergentsRussie : la croissance du PIB atteint +10,9 % en g.a. en mai2021-07-02T00:00:00+02:00<p><strong>En mai 2021, le PIB est ressorti en progression de 10,9% en glissement annuel selon le Ministère du développement économique (après 10,7% en avril)</strong>. Ce même mois, les ventes de détail ont augmenté 27,2% en g.a., contre une hausse de 35,1% en avril 2021. En outre, sur janvier-mai 2021, la hausse des ventes de détail s’est élevée à 10% en g.a. Par ailleurs, <strong>la production industrielle</strong> a augmenté de 11,8% en mai 2021 en g.a. et de 3,2% en g.a sur janvier-mai 2021. Enfin <strong>le chômage au sens du BIT</strong> poursuit sa décrue et atteint 4,9% de la population active en mai 2021, contre 5,2% en avril.</p>
<p><strong>A lire aussi cette semaine :</strong></p>
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<p><strong>► Tunisie : durcissement des restrictions en réponse au rebond épidémique <br /></strong></p>
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<p><strong>► Colombie : deuxième dégradation de la note souveraine en catégorie spéculative, par <em>Fitch</em> <br /></strong></p>
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<p><strong>► Inde : solde courant excédentaire (+0,9% du PIB) sur l’ensemble de l’exercice fiscal 2020/2021 <br /></strong></p>
<p><strong>► Vietnam : croissance de 5,6% (g.a.) sur les 6 premiers mois de 2021 </strong></p>
<p><strong>► Point marchés financiers</strong></p>
</div>
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</div>566c2d85-e8e9-45f3-879a-6afab570a1bcRegards - La lettre économique et financière - juin 2021Regards sur l'économie italienne - 25 juin 20212021-06-25T00:00:00+02:00<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="sommaire" src="/Articles/566c2d85-e8e9-45f3-879a-6afab570a1bc/images/715ec4fb-5eee-4500-951c-1f23d73613d7" alt="sommaire" /></p>
<p style="text-align: center;"> </p>b587a956-2046-466e-b787-bf07000ce092Flash conjoncture Pays émergentsTurquie : la banque centrale maintient son taux directeur à 19%2021-06-18T00:00:00+02:00<p><strong>Dans son communiqué, la banque centrale constate que les prix mondiaux continuent de progresser, que le secteur des services se redresse grâce à la campagne de vaccination et que la distribution de crédit ralentit</strong>. L’Institut d’émission indique vouloir maintenir une politique restrictive, dont les termes sont toutefois jugés insuffisants par les économistes, en conservant un taux directeur au-dessus de l’inflation, jusqu’à ce que celle-ci soit durablement en baisse et converge vers la cible de 5%. En juin, l’inflation en Turquie a atteint +16,6 % sur un an, contre +17,1 % au mois d’avril, soit la première baisse depuis le mois de juillet 2020. Cependant, l’exécutif a exprimé à plusieurs reprises son souhait d’un assouplissement de la politique monétaire au plus tôt, fragilisant ainsi la crédibilité de la communication de la banque centrale.</p>
<p> </p>
<p><strong>A lire aussi cette semaine :</strong></p>
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<p><strong>► Brésil : poursuite du resserrement de la politique monétaire<br /></strong></p>
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<p><strong>► Iran : croissance du PIB de +3,6% pour l'année fiscale 2020-2021 <br /></strong></p>
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<p><strong>► Asie émergente : les réserves de changes au plus haut depuis 2014 <br /></strong></p>
<p><strong>► Philippines : le FMI abaisse ses prévisions de croissance pour 2021 à +5,4% </strong></p>
<p><strong>► Point marchés financiers</strong></p>
</div>
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</div>b5e9ce6f-6337-43dd-a8b5-47b13c7be6f5Flash conjoncture Pays émergentsTurquie : la croissance du PIB surprend à la hausse au T1, à +7,0 % en g.a. (+1,7 % en v.t.)2021-06-07T00:00:00+02:00<p><strong>Le PIB progresse de 7% en g.a. au premier trimestre 2021, soit une progression supérieure aux anticipations de marché</strong>. La croissance a été soutenue principalement par la consommation privée et publique (+7% en g.a.). Les dépenses d’investissement ont poursuivi leur hausse débutée mi-2020 (+11,4% en g.a.), sauf celles du secteur de la construction qui se sont contractées de -4,7% en g.a. Soutenues par la reprise de la demande globale, la contribution des exportations nettes à la croissance a été positive pour la première fois depuis le 4ème trimestre 2019 (+1,1 point). Tous les secteurs ont contribué positivement à la croissance, et notamment les services.</p>
<p> </p>
<p><strong>A lire aussi cette semaine :</strong></p>
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<p><strong>► Inde : 1,6% de croissance en g.a. au T1 2021, soit une contraction du PIB de -7,3% sur l’exercice fiscal 2020/2021 <br /></strong></p>
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<p><strong>► Brésil : dynamisme de l’activité plus fort qu’escompté au T1 2021 <br /></strong></p>
<div>
<p><strong>► Malaisie : nouveau plan de soutien de 9,7 Mds USD et renforcement des mesures de confinement <br /></strong></p>
<p><strong>► Ghana : baisse du taux directeur de 14,5% à 13,5% </strong></p>
<p><strong>► Point marchés financiers</strong></p>
</div>
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</div>5862e982-5f5a-42dc-a74e-5a554bef2058Flash conjoncture Pays émergentsMexique : tassement de la reprise avec une croissance de + 0,8 % au premier trimestre2021-05-28T00:00:00+02:00<p><strong>Après avoir augmenté de 12,4 % et 3,3 % en variation trimestrielle au T3 et T4 2020 respectivement, le PIB mexicain n’aurait crû que de 0,8 % au T1 2021</strong> selon l’estimation finale de l’INEGI. Par composante de l’offre, le secteur primaire a crû de 0,7 %, le secteur secondaire de 0,5 % et le tertiaire de 0,9 %. En glissement annuel (cvs), le PIB s’inscrit en recul de - 2,8 % par rapport au T1 2020. La dégradation de la situation sanitaire et la pénurie de gaz qui a touché le Mexique en février, en lien avec la tempête hivernale au Texas, sont responsables de la modération de l’activité. Dans ce contexte défavorable, le maintien d’une croissance positive a conduit les analystes à réviser à la hausse leurs prévisions de croissance sur l’année 2021, au-dessus de 5%.</p>
<p><strong>A lire aussi cette semaine :</strong></p>
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<p><strong>► Brésil : taux de chômage historique, à 14,7 % de la population active <br /></strong></p>
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<p><strong>► Nigéria : croissance de +0,5% g.a au premier trimestre, confirmant la reprise économique <br /></strong></p>
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<p><strong>► Turquie : la part des investisseurs étrangers à la bourse d’Istanbul enregistre un nouveau creux historique <br /></strong></p>
<p><strong> ► Inde : montant record d’IDE au cours de l’année fiscale 2020/21 </strong></p>
<p><strong>► Point marchés financiers</strong></p>
</div>
</div>
</div>27272ea4-c4db-4365-ab6f-c936430da903Flash conjoncture Pays émergentsChine : publication des résultats du 7e recensement de la population2021-05-21T00:00:00+02:00<p><strong>La population chinoise aurait crû de 5,4 % sur la décennie écoulée, soit +0,53 % par an en moyenne, pour atteindre 1 411,8 millions d’habitants. </strong>Les données préliminaires du <em>National Bureau of Statistics</em> témoignent du ralentissement de la croissance démographique, après +0,57 % entre 2000 et 2010, et +1,07 % entre 1990 et 2000, et signalent plusieurs tendances : (i) l’érosion de la taille moyenne des ménages, de 3,10 en 2010 à 2,62 individus en 2020 ; (ii) l’importance des migrations rurales, avec 64 % de la population (+ 14 pp) vivant en zone urbaine, dont plus d’un tiers y résidant sans y être enregistrés via leur Hukou (passeport intérieur) ; (iii) le vieillissement accéléré de la population, avec une part de la population en âge de travailler (15-59 ans) passée de 70,3 à 63,4% de la population entre 2010 et 2020, et de 60 ans et plus de 13,3 à 18,7 % de la population ; (iv) une hausse du niveau moyen d’études pour les personnes en âge de travailler de 9,7 à 10,8 années et (v) une amélioration sensible du ratio de répartition par sexe à la naissance, de 111,3 garçons pour 100 filles (contre 118,1 en 2010). Par ailleurs, il a été annoncé lors de la conférence de presse que la Chine aurait enregistré 12 millions de naissances en 2020, soit une chute de 18 % en g.a., représentant un taux de fécondité de 1,3 enfant par femme.</p>
<p> </p>
<p><strong>A lire aussi cette semaine :</strong></p>
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<p><strong>► ASEAN : la reprise économique tarde à se manifester <br /></strong></p>
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<p><strong>► Ethiopie : Moody’s baisse à son tour la note souveraine du pays <br /></strong></p>
<div>
<p><strong>► Tunisie : reprise très timide de l’activité au premier trimestre 2021 (+0,3 % en v.t.) <br /></strong></p>
<p><strong>► Point marchés financiers</strong></p>
</div>
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</div>6757a8a0-476f-4d58-b213-c64f1db910f1Regards - La lettre économique et financière - mai 2021Regards sur l'économie italienne - 19 mai 20212021-05-19T00:00:00+02:00<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="sommaire" src="/Articles/6757a8a0-476f-4d58-b213-c64f1db910f1/images/3746c2f7-2fd0-472a-a1a3-e923e722819c" alt="sommaire" /></p>aaa9174c-cc50-4d64-8c99-65ea393401faFlash conjoncture Pays émergentsPays à faibles revenus : troisième tranche de dons pour l'allégement du service de la dette due au Fonds2021-04-09T00:00:00+02:00<div>
<p><strong>Le FMI a approuvé, le 1er avril 2021, une troisième tranche de dons pour l'allégement du service de la dette de 28 pays, </strong>parmi les plus pauvres, dans le cadre de son Fonds fiduciaire pour la prévention et l’atténuation des catastrophes. Cette décision fait suite à deux tranches antérieures (les 13 avril et 2 octobre 2020). Elle permet le décaissement de dons pour le paiement de l’ensemble du service de la dette dû au FMI du 14 avril au 15 octobre 2021, pour un montant total de 238 M USD. L’objectif est de dégager des marges de manœuvre budgétaires pour lutter contre la crise sanitaire. Sur ces 28 pays, 22 sont africains. Les pays du G20 ont également annoncé le prolongement l'initiative de suspension du service de la dette jusqu'à fin 2021, tout en demandant au FMI d'augmenter son aide aux pays les plus vulnérables.</p>
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<p><strong>A lire aussi cette semaine :</strong></p>
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<div><strong>► Turquie : accélération de l’inflation en mars </strong></div>
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<div><strong>► Inde : la banque centrale (RBI) annonce un programme de <em>Quantitative Easing</em> de 14 Mds USD pour le T2 </strong></div>
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<div><strong>► Asie : le FMI révise à la baisse les prévisions de croissance de l’ASEAN en 2021 </strong></div>
<div><br />
<div><strong>► Mexique : révision à la hausse des prévisions de croissance </strong></div>
<div> </div>
<div><strong>► Point marchés financiers</strong></div>
</div>
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</div>cd244ad1-48af-406a-a0d7-b66516a94461Flash conjoncture Pays émergentsASEAN : la Banque mondiale souligne la divergence des perspectives de croissance entre les pays de la région2021-04-02T00:00:00+02:00<p><strong>Dans son dernier rapport consacré à l’Asie de l’Est et au Pacifique (EAP), la Banque mondiale souligne les écarts dans la reprise économique des pays de la région</strong>. Seuls la Chine et le Vietnam enregistrent une reprise « en V » qui leur permet d’ores et déjà de dépasser les niveaux de production antérieurs à l’apparition de la pandémie de Covid-19. Dans le contexte sanitaire actuel, la Banque identifie comme principaux déterminants de la croissance i) l’efficacité des pays à contenir le virus, ii) leur propension à profiter de la reprise du commerce international et iii) la capacité des gouvernements à apporter un soutien budgétaire et monétaire à leur économie. En 2021, la reprise atteindrait 4,8% dans l’ASEAN-5 (Vietnam, Indonésie, Thaïlande, Malaisie, Philippines) et 4% au Laos et au Cambodge, mais le PIB se contracterait de 10% en Birmanie.</p>
<p> </p>
<p><strong>A lire aussi cette semaine :</strong></p>
<p> </p>
<div><strong>► Sri Lanka : signature d’un accord pour une ligne de <em>swap </em>de 1,5 Md USD avec la Chine</strong></div>
<div> </div>
<div><strong>► Argentine : excédent courant en 2020</strong></div>
<div><br />
<div><strong>► Afrique du Sud : contraction du revenu disponible des ménages au T4 2020</strong></div>
<div><br />
<div><strong>► Afrique subsaharienne : amélioration des prévisions de croissance</strong></div>
<div> </div>
<div><strong>► Point marchés financiers</strong></div>
</div>
</div>736e3e97-32c0-4165-a86c-d18196a9b93dFlash conjoncture Pays émergentsTurquie : le taux de croissance du PIB réel atteint +1,8 % en 2020, une performance meilleure qu’en 20192021-03-05T00:00:00+01:00<p><strong>Après – 11,0 % en v.t. (– 10,3 % en g.a.) au T2, puis +15,9 % en v.t. (+6,3 % en g.a.) au T3, la croissance du PIB réel atteint +1,7 % en v.t. (+5,9 % en g.a.) au T4</strong>. Sur l’année 2020, la croissance atteint ainsi +1,8 % après +0,9 % en 2019. Alors que les mesures sanitaires ont été globalement moins sévères et moins longues que dans les économies avancées, l’économie turque a été fortement pénalisée par la chute des recettes touristiques (13 % du PIB). Grâce à un soutien budgétaire important (transferts aux ménages, prêts garantis, report de charges), et à une politique monétaire très expansionniste (taux d’intérêt directeur réel négatif, forte mobilisation des réserves de change), l’activité a rebondi très fortement au cours du printemps et de l’été. A l’automne, le resserrement nécessaire de la politique monétaire a contribué à enrayer la dépréciation de la livre et à limiter les pressions inflationnistes, au prix d’un ralentissement de l’activité.</p>
<p><strong>A lire aussi cette semaine :<br /></strong></p>
<p><strong>► Chine : un objectif de croissance « au-dessus de 6 % » pour 2021 </strong></p>
<div>
<p><strong>► Brésil : moindre récession qu’anticipé en 2020, à - 4,1 %</strong></p>
<p><strong>► ASEAN : les pays membres envisagent l’introduction d’un certificat de vaccination numérique</strong></p>
<p><strong>► Birmanie: appel à une intervention diplomatique et limitation des retraits bancaires </strong></p>
</div>
<p><strong>► Point marchés financiers</strong></p>01edf909-82f4-4394-ac19-d953468f44b7Flash conjoncture Pays émergentsBrésil : adoption par le Congrès de la loi établissant l’indépendance de la banque centrale2021-02-19T00:00:00+01:00<p><strong>Le Congrès a adopté le 10 février un projet de loi qui établit l’autonomie <em>de jure </em>de la Banque centrale du Brésil (BCB), confortant son indépendance vis-à-vis du pouvoir politique, et élargit son mandat.</strong> Jusqu’alors, les gouverneurs et directeurs de la BCB étaient nommés par le Président de la République, avec ratification du Sénat, et sans durée fixée de mandat, ce qui constituait une menace sur le maintien de l’équipe dirigeante en cas de divergence avec le pouvoir exécutif, avec possible révocation. La nouvelle loi renforce l’indépendance de la Banque centrale en fixant une durée de mandat de quatre ans, et met fin aux liens organiques entre la BCB et le ministère de l’Economie (dont elle était jusqu’ici subordonnée). En outre, le mandat de la BCB est élargi : celle-ci a désormais comme objectif secondaire, si l’objectif principal de contrôle de l’inflation est rempli, le lissage des fluctuations du niveau d’activité économique et la promotion du plein emploi. Cette loi, qui doit encore être ratifié par le Président conforte l’indépendance et la réputation de la BCB, son action étant régulièrement saluée par les analystes comme un facteur de stabilité.</p>
<p> </p>
<p><strong> A lire aussi cette semaine :<br /></strong></p>
<p><strong>► Colombie et Pérou : un rebond de l’activité au quatrième trimestre de bonne augure pour 2021 </strong></p>
<div>
<p><strong>► Ethiopie : dégradation de la note souveraine par Fitch et S&P </strong></p>
<p><strong>► Russie : la contraction du PIB atteint – 2,4 % sur un an en janvier, après – 3,1 % pour l’ensemble de l’année 2020 </strong></p>
</div>
<p><strong>► Point marchés financiers</strong></p>442e74d1-cfea-4ae3-ba76-14886e091596Flash conjoncture Pays émergentsInde : La Banque centrale revoit ses prévisions de croissance à la hausse pour l’année en cours2020-12-11T00:00:00+01:00<p><strong>La Banque centrale </strong><strong>(RBI) anticipe à présent une contraction de 7,5%pour l’exercice budgétaire en cours (avril 2020-mars 2021), en amélioration par rapport à la prévision de -9,5 % d’octobre dernier</strong>. L’économie indienne retrouverait une croissance positive (+0,1%) dès le prochain trimestre (octobre-décembre) pour finir avec +0,7 % au dernier trimestre. La RBI s'attend à ce que la consommation privée, en particulier rurale, se renforce davantage et que sa composante urbaine reprenne plus progressivement de l'élan dans un contexte de reprise des activités économiques et de l'emploi. La Banque centrale conditionne toutefois cette reprise partielle à une situation sanitaire stable. Fitch Rating a aussi remonté sa prévision de croissance, anticipant désormais une contraction de 9,4 % pour l’exercice, soit 110 points de base de mieux que la dernière prévision.</p>
<p>A lire aussi cette semaine :</p>
<p>► Turquie : nouveau creusement du déficit courant en octobre</p>
<p>► Tunisie : le Parlement adopte le projet de loi de finances pour l’année 2021</p>
<p>►Malaisie : Fitch abaisse la note du pays de A- à BBB+ </p>
<p>►Mexique : utilisation de la ligne de swap avec la Réserve Fédérale des Etats-Unis</p>
<p>►Marchés financiers</p>1d4ee5a9-6473-4712-b887-e31c67a1c34fFlash conjoncture Pays émergentsBrésil : rebond de l’activité au troisième trimestre2020-12-04T00:00:00+01:00<p><strong>Le PIB brésilien au troisième trimestre a crû de 7,7 % en variation trimestrielle (v.t., et corrigé des variations saisonnières, cvs), soit une baisse de –3,9 % en glissement annuel. </strong>Ce rebond intervient après deux baisses consécutives de –1,5 % en vt. au premier trimestre et -9,6 % au deuxième trimestre. Le programme de soutien aux populations vulnérables (<em>Auxilo Emergencial </em>bénéficiant à plus de 65 millions de personnes) et le relâchement des mesures de distanciation sociale ont soutenu la demande interne, tandis que la forte dépréciation du real a favorisé une contribution positive du commerce extérieur. La consommation a ainsi augmenté de 7,6 % en v.t., de même que l’investissement (+11 %). Quant au commerce, la chute des importations (-9,6 % en vt.) a été plus prononcée que celle des exportations (-2,1 %). Par composante de l’offre, le secteur secondaire affiche un fort dynamisme (+14,8 % en vt), tandis que le rebond est plus modeste dans les services (+ 6,3 %) et que le secteur primaire a enregistré une baisse (-0,5 %). Le dynamisme de l’activité a été favorisé par l’important plan de soutien budgétaire (plus de 8% du PIB) et par l’assouplissement de la politique monétaire (avec un taux directeur à un plus bas historique de 2%), conduisant à une récession de –5,8 % en 2020 selon le FMI. En 2021, le rebond s’inscrirait à 2,8 % selon le FMI, porté par une politique monétaire qui devrait demeurer accommodante, mais le niveau élevé d’endettement public, qui dépasserait les 100 % du PIB cette année, imposerait la levée des mesures de soutien budgétaire.</p>
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<p>A lire aussi cette semaine : </p>
<p>► <strong>Côte d’Ivoire : émission d’un <em>eurobond </em>d'un milliard d'euros</strong></p>
<p><strong>► Inde : le PIB se contracte de 7,5% en g.a. au troisième trimestre </strong></p>
<p><strong>► Laos : mise en service de la première raffinerie de pétrole du pays </strong></p>
<p><strong>► Turquie : la croissance surprend à la hausse au troisième trimestre, à +15,6 % en v.t. et +6,7 % en g.a. </strong></p>
<p><strong>► Point marchés financiers</strong></p>
<p> </p>
<p> </p>7876d1b7-d9fd-4f92-85a8-6299471b6620Flash conjoncture Pays émergentsVietnam : selon le FMI, la croissance rebondirait plus fortement que prévu en 2020, à 2,4%2020-11-27T00:00:00+01:00<p style="text-align: justify;"><strong>Le FMI a relevé ses prévisions de croissance pour le Vietnam de 0,8 pdb à 2,4% en 2020, par rapport aux prévisions du WEO d’octobre. </strong>Cette révision à la hausse reflète une reprise de l’activité, parmi les plus dynamiques d’Asie avec celle de la Chine (dont la croissance du PIB est prévue à 1,9% en 2020). Le FMI a par ailleurs déclaré que l'économie vietnamienne devrait se redresser en 2021 avec une croissance de 6,5% et une inflation à 4%. Par ailleurs, le volume de fret transitant par les ports maritimes vietnamiens au cours des 11 premiers mois de cette année a atteint 630 Mt, soit une augmentation de 5% par rapport à la même période l'année dernière, témoignant de la reprise du pays.</p>
<p>A lire aussi cette semaine :</p>
<p><strong>► Turquie : poursuite de la normalisation de la politique économique </strong></p>
<p><strong>► Tunisie : l’agence de notation financière Fitch Ratings a dégradé sa perspective, de stable à négative </strong></p>
<p><strong>► ASEAN : impact économique du changement climatique estimé entre 0,7 et 8,5% du PIB selon les pays </strong></p>
<p><strong>► Inde : ralentissement du crédit et hausse des NPL </strong></p>
<p><strong>► Point Marchés financiers</strong></p>c0ddba02-0a22-4634-a1bc-280531f16ceeFlash conjoncture Pays émergentsChine : inquiétudes suite à une série de défauts d’entreprises publiques2020-11-20T00:00:00+01:00<div>
<p><strong>Depuis le début du mois, plusieurs défauts sur des échéances obligataires d’entreprises publiques (SOEs) dans divers secteurs</strong> (<em>Tsinghua Group – </em>semi-conducteurs<em> -,</em> <em>Brilliance Auto Group</em> – automobile -, <em>Yongcheng Coal & Electricity</em>) <strong>soulèvent des inquiétudes sur la solvabilité des SOEs et la garantie implicite des pouvoirs publics</strong>. Sur la solvabilité, le défaut de <em>Yongcheng Coal and Electricity </em>est effet intervenu, de manière inattendue, alors que l’entreprise venait d’être notée AAA par une agence de notation chinoise le mois précédent. Sur la garantie des pouvoirs publics, les SOEs sont réputées bénéficier d’une garantie implicite des collectivités publiques (Etat, provinces). Dans le cas de <em>Yongcheng Coal & Electricity</em>, les autorités du Hunan n’ont toutefois pas communiqué sur la reprise du passif. A l’échelle du pays, les autorités locales pourraient être moins disposées à couvrir les SOEs, notamment dans les secteurs fortement concurrentiels ou en surcapacité, compte tenu de leur propre situation financière (dette des <em>Local Government Financing Vehicles</em>). Par ailleurs, ces défauts pourraient alimenter une aversion des institutions financières à prêter aux SOEs et augmenter le risque de liquidité, ce qui retarderait le resserrement annoncé de la politique monétaire.</p>
<p>A lire aussi cette semaine :</p>
<p><strong>► Colombie : hausse de l’activité au troisième trimestre, portée par la consommation privée </strong></p>
<p><strong>► Turquie : la Banque centrale a rehaussé son taux directeur de 475 pdb, marquant une inflexion forte de sa politique monétaire </strong></p>
<p><strong>► Thaïlande : le PIB se contracte de nouveau, de – 6,4% en g.a. au troisième trimestre, après -12,1% au T2 </strong></p>
<p><strong>► Indonésie et Philippines : baisse des taux directeurs de 25 pdb, à respectivement 3,75% et 2,0 </strong></p>
<p><strong>► Point Marchés financiers</strong></p>
</div>c36dfa1d-f816-420f-91cc-124266c8f0ceFlash conjoncture Pays émergents► Turquie : le président Erdoğan annonce une nouvelle stratégie de politique économique 2020-11-13T00:00:00+01:00<p><strong>Suite au limogeage du gouverneur de la Banque centrale le 6 novembre et la démission du ministre des finances le lendemain, le président Erdoğan a annoncé le 11 novembre une nouvelle approche pour la conduite de la politique économique, qui respecterait davantage les règles de marché</strong>. Les propos du président ont créé une vague d’optimisme dans le monde des affaires turc, mais des actions concrètes restent attendues. Pour l’heure, les décisions de « normalisation » annoncées par le superviseur bancaire ainsi que les premières déclarations du nouveau gouverneur et du nouveau ministre des finances ont été bien accueillies par les marchés, la livre turque progressant de plus de 10 % face au dollar en une semaine. Le consensus des économistes anticipe une hausse de 400 pdb du taux directeur principal lors de la réunion du comité de la politique monétaire du 19 novembre, ce qui serait un virage confirmant la nouvelle orientation de la politique monétaire.</p>
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<p>A lire aussi cette semaine:</p>
<p><strong><span style="color: #006ce5; font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;"><strong><span style="color: #006ce5; font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;"><span style="color: #006ce5; font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;"><span style="color: #006ce5; font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">►Argentine : hausse du taux directeur pour lutter contre l’inflation </span></span></span></strong></span></strong></p>
<p><strong><span style="color: #006ce5; font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;"><strong><span style="color: #006ce5; font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;"><span style="color: #006ce5; font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;"><span style="color: #006ce5; font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">►Maldives : notation souveraine dégradée à « CCC » par Fitch</span></span></span></strong></span></strong></p>
<p><strong><span style="color: #006ce5; font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;"><span style="color: #006ce5; font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">►Népal : explosion des créances douteuses dans le secteur de la microfinance </span></span></strong></p>
<p><strong><span style="color: #006ce5; font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;"><span style="color: #006ce5; font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">► Malaisie : fort rebond de la croissance du PIB au T3 mais ralentissement attendu au T4</span></span></strong></p>
<p><strong><span style="color: #006ce5; font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;"><span style="color: #006ce5; font-family: Times New Roman; font-size: 12pt;">► Point Marchés </span></span></strong></p>
<p> </p>c1c241e4-11da-4075-8352-b26918d5f89fFlash conjoncture Pays émergents Tunisie : le gouverneur de la banque centrale maintient une position ferme sur le financement du déficit budgétaire2020-11-06T00:00:00+01:00<div>
<p><strong>Lors d’une séance plénière à l’ARP</strong><strong> (Assemblée des Représentants du Peuple) le 5 novembre, le gouverneur El Abassi a insisté sur le rôle fondamental de la Banque centrale de Tunisie (BCT) dans la lutte contre l’inflation et la stabilité du système financier</strong>. Il a souligné le caractère crucial de la notation souveraine pour la période à venir compte tenu du degré d’endettement et des besoins de financement et confirmé implicitement son refus de financer le déficit budgétaire complémentaire cette année. En parallèle, alors que le gouvernement a retiré le projet de loi de finances complémentaire (LFC) pour le réviser, le premier ministre Hichem Mechichi a indiqué que le gouvernement envisageait d’engager de nouvelles concertations avec la Banque centrale de Tunisie (BCT) tout en précisant que « les marges de manœuvres sont très limitées et le déficit budgétaire sera au mieux, ramené à 12% dans la nouvelle copie ».</p>
<p>A lire aussi cette semaine :</p>
<p><strong>► Brésil : la production industrielle revenue à son niveau pré-pandémie, les données PMI bien orientées</strong></p>
<p><strong>►Indonésie : le PIB se contracte de -3,5% au T3 en glissement annuel, après -5,3% au T2 </strong></p>
<p><strong>►Thaïlande : les Etats-Unis suspendent de nouveaux produits du Système Généralisé de Préférences</strong></p>
<p><strong>►Chine : la Chine souhaite doubler son PIB d’ici 2035, impliquant une croissance de 5% par an sur la période</strong></p>
<p><strong>► Point Marchés financiers</strong></p>
</div>eb2d3a46-a3e6-496f-a044-78b50a361232Flash conjoncture Pays émergents► Argentine : émission de 3,2 Mds USD de titres souverains en pesos, dont 1,7 Md USD indexés sur le dollar2020-10-30T00:00:00+01:00<p><strong>Le gouvernement a annoncé cette semaine la levée de 3,2 Mds USD de dette publique, dont plus de la moitié sous la forme de titres indexés sur le dollar. </strong>Cette émission devrait contribuer à la réduction du financement monétaire du déficit budgétaire et a pour partie servi à rembourser 1,2 Md USD dû à la Banque centrale d'Argentine au titre de ses avances. Sur les 3,2 Mds USD levés, 1,7 Md USD correspond à des titres indexés sur le dollar, quelques semaines après la première émission de ce type sur le marché argentin qui avait permis la levée de 1,8 Md USD. Le recours à ces instruments de dette en pesos mais indexés sur le dollar devrait permettre de réduire la liquidité en peso sur le marché monétaire, ainsi que les tensions sur le change, alors que le différentiel entre le taux de change officiel et officieux (<em>dollar blue</em>) était de 115,8 % le 29 octobre (78,3 ARS/USD vs 169 ARS/USD). Par ailleurs, le budget 2021 vient d’être approuvé par la Chambre des députés, et doit désormais l’être par le Sénat. Ce budget prévoit une réduction du déficit budgétaire primaire de 8,5 à 4,5 % du PIB entre 2020 et 2021 et, s’il est approuvé avant la mi-novembre, servira de base de négociations avec les équipes du Fonds monétaire international en vue de la mission qui devrait se tenir mi-novembre pour déterminer les paramètres d’un futur programme.</p>b5afe0f8-9767-4475-a469-cf14ccb3dc55Flash conjoncture Pays émergentsTurquie : nouveau creusement du déficit courant en août2020-10-16T00:00:00+02:00<p><strong>Au mois d’août 2020, le déficit commercial a atteint 6,3 Mds USD, son niveau le plus élevé depuis mai 2018</strong>. Ce creusement s’explique par une baisse des exportations (–5,7% en g.a.) et une hausse des importations (+20,4% en g.a.), mais aussi par la diminution de 4,6 Mds USD des recettes des services (principalement du tourisme et du transport) par rapport au mois d’aout 2019. Sur 12 mois cumulés, le déficit courant atteint ainsi –23,2 Mds USD, contre un excédent de +8,6 Mds USD sur l’ensemble de l’année 2019. Les investissements de portefeuille ont à nouveau enregistré en août une sortie nette de 2 Mds USD, portant les désinvestissements de portefeuille sur les 8 premiers mois de cette année à –14,3 Mds USD. Le niveau des réserves de change a diminué de 7,6 Mds USD en août pour atteindre environ 41 Mds USD, portant la baisse à –39 Mds USD depuis le début de l’année.</p>
<p><strong>A Lire aussi cette semaine :</strong></p>
<p><strong>► Mexique : maintien d’une politique budgétaire restrictive en 2021 </strong></p>
<p><strong>►</strong><strong> Chine : rebond des importations en septembre </strong></p>
<p><strong>► Inde : l’Inde bientôt parmi les trois premières destinations d’IDE ? </strong></p>
<p><strong><em>►</em> Malaisie : nouvelles mesures de confinement et reprise économique contrastée entre les secteurs </strong></p>
<p><strong>► Point Marchés Financiers</strong></p>317a9214-a03b-4598-9597-5a7ce6bc41dbFlash conjoncture Pays émergentsTurquie : face aux pressions sur le change, la banque centrale augmente ses taux directeurs de 200 pdb2020-09-25T00:00:00+02:00<p><strong>La Banque centrale de Turquie a décidé le 24 septembre de relever ses taux directeurs de 200 pdb, soit à 10,25% pour le taux <em>repo</em> à une semaine et 13,25 % pour le taux de la <em>late liquidity window</em>, un mouvement qui a surpris le marché, lequel anticipait un taux inchangé</strong>. Dans son communiqué de presse, la banque a souligné la persistance des incertitudes sur le redressement économique, malgré les efforts de normalisation entrepris dans le monde. Cette décision intervient dans un contexte d’inflation toujours élevée avec des pressions haussières, et de dépréciation de la livre turque ces dernières semaines (le point bas face à l’USD et l’Euro a été atteint avant la décision de la banque centrale). Cette décision ne reflète toutefois pas un changement significatif de politique monétaire : la banque centrale contraignait déjà les banques à se refinancer à un taux plus élevé que le taux <em>repo</em> (le taux de refinancement effectif étant de 10,15% au mois d’aout) et le taux d’intérêt réel reste négatif.</p>
<p> </p>
<p><strong>A Lire aussi cette semaine :</strong></p>
<p><strong>► Nigéria : baisse du taux directeur de 100 pdb</strong></p>
<p><strong>►</strong><strong> Emirats Arabes Unis : révision à la baisse de la croissance pour 2020 </strong></p>
<p><strong>► Laos : l’agence de notation Fitch dégrade la notation souveraine du Laos de B- à CCC </strong></p>
<p><strong><em>►</em> Inde : sorties massives du marché actions </strong></p>
<p><strong>► Point Marchés Financiers</strong></p>b97a4f05-8cb7-4c93-ba1a-b638ba5799aaFlash conjoncture Pays émergents Argentine : durcissement du contrôle des changes2020-09-18T00:00:00+02:00<p><strong>La banque centrale de la République d’Argentine a annoncé un nouveau durcissement du contrôle des changes, en vigueur depuis septembre 2019, face aux inquiétudes croissantes sur le niveau des réserves de change disponibles. </strong>Ce durcissement comprend notamment les mesures suivantes : une restriction à 40% du montant pouvant être obtenu sur le marché cambiaire à des fins de remboursement de la dette étrangère (sur les échéances supérieures à 1 MUSD par mois, du 15 octobre au 31 mars), des restrictions sur les opérations boursières en devises effectuées par les investisseurs non-résidents, l’extension du plafond de 200 USD par mois et par individu aux paiements par carte bancaire (limite s’appliquant auparavant aux seuls retraits en espèces), l’imposition à hauteur de 30% de l’achat de devises à des fins d’épargne et la hausse de la redevance sur les achats et paiements en devises de 30 à 35% (ultérieurement déductible des impôts des particuliers et entreprises). Ces mesures visent à limiter la demande de devises des ménages et des entreprises, alors que les réserves de change disponibles seraient d’environ 6,8 Mds USD selon <em>JP Morgan</em>. Elles ont entraîné une forte baisse des valeurs argentines cotées à la bourse de New-York (-6% au lendemain de ces annonces le 16 septembre) tandis que le taux de change sur le marché informel s’est inscrit à 140 ARS/USD le 17 septembre (+8,5% de dépréciation hebdomadaire).</p>
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<p>A lire aussi cette semaine :</p>
<p><strong>► Chine: hausse des ventes au détail en août</strong></p>
<p><strong>► Inde : révisions à la baisse des prévisions de croissance 2020/21, malgré des signes de stabilisation de l’activité</strong></p>
<p><strong>► Malaisie : amélioration de la conjoncture économique</strong></p>
<p><strong>►Point marchés</strong></p>5231ab9f-5705-434d-96fa-07b60361be2eFlash conjoncture Pays émergentsMaroc : répercussions de la pandémie Covid-19 sur le revenu des ménages2020-09-11T00:00:00+02:00<p><strong>Selon une enquête du Haut-Commissariat au Plan sur la situation économique des ménages, les deux-tiers des actifs occupés ont dû arrêter temporairement leur activité pendant le confinement</strong>. Dans le détail, cette proportion atteint 68,2 % parmi les citadins et 63,1 % les ruraux ; 88 % parmi les artisans et ouvriers qualifiés et 79 % parmi les manœuvres non agricoles. Environ 2 actifs occupés sur 3 exerçant une activité rémunérée ont vu leurs revenus baisser, 35 % stagner et 3 % augmenter. La baisse des revenus a touché 70 % des ruraux contre 59 % des citadins, et 65 % des hommes contre 51 % des femmes. Elle a touché, par profession, 86 % des artisans et des ouvriers qualifiés, 84 % des commerçants, 77 % des exploitants agricoles et 26 % des cadres supérieurs et, selon le statut professionnel, 88 % des indépendants ou employeurs et 51 % des salariés. Selon le niveau de vie, la baisse des revenus a touché trois-quarts des actifs occupés appartenant à la classe des 20 % les plus défavorisés, contre 44 % parmi ceux de la classe des 20 % les plus aisés.</p>
<p><strong>A Lire aussi cette semaine :</strong></p>
<p><strong>► Afrique du Sud : contraction record du PIB au second semestre 2020 <br /></strong></p>
<p><strong>►</strong><strong> ASEAN : le Vietnam serait le seul pays de la région à enregistrer une croissance positive en 2020 </strong></p>
<p><strong>► Argentine : amélioration de la notation souveraine par <em>Fitch</em> et <em>S&P</em></strong></p>
<p><strong><em>►</em> Arabie Saoudite : émission d’obligations « Formosa » par l’entreprise de pétrochimie SABIC <em><br /></em></strong></p>
<p><strong><em>►</em> Inde : Goldman Sachs estime que la croissance se contractera de −14,8% cette année <em><br /></em></strong></p>
<p><strong>► Point Marchés Financiers</strong></p>ada4a20c-17e3-4756-98c3-4824065ae65aFlash conjoncture Pays émergentsMexique: chute de l’activité au second trimestre2020-08-28T00:00:00+02:00<p><strong>Le PIB du </strong><strong>Mexique</strong><strong> se serait contracté de 18,7 % en glissement annuel au deuxième trimestre 2020, </strong>selon l’Institut national de statistique et de géographie (INEGI), une baisse supérieure au précédent historique de 2009 (-7,7<strong> </strong>% en g.a.). L’analyse sectorielle indique que la baisse est principalement dans les secteurs secondaires (‑25,7<strong> </strong>% en g.a.) et tertiaires (-16,2<strong> </strong>%), alors l’activité du secteur primaire est restée stable (-0,2<strong> </strong>% en g.a.).<strong> Pour l’ensemble de l’année 2020, la Banque centrale du Mexique prévoit que la croissance sera, selon le profil de rebond de l’économie et la maitrise de la situation sanitaire, entre -8,8% et -12,8%. </strong></p>
<p>► Brésil : quatrième mois consécutif d’excédent courant en juillet<br />► Nigéria : contraction de l’activité au deuxième trimestre<br />► Afrique du sud : indicateurs avancés orientés à la baisse au second trimestre<br />► Argentine : ouverture des discussions avec les services du FMI en vue d’un programme</p>fe4178b8-32a0-4a4d-b360-607150738df1Flash conjoncture Pays émergentsTurquie : les autorités durcissent les conditions de crédit afin d’enrayer la dépréciation de la livre2020-08-14T00:00:00+02:00<p><strong>Alors que la livre turque s’est dépréciée de plus de 18 % face au dollar depuis le début de l’année (et de plus de 22 % face à l’euro), les autorités turques ont commencé à durcir les conditions de financement domestiques</strong>. Premièrement, la banque centrale a suspendu temporairement les opérations repo au taux principal, contraignant les banques commerciales à se refinancer au taux au jour le jour, soit 9,5 % (125 pdb au-dessus du taux principal). En parallèle, le régulateur bancaire turc (BDDK) a assoupli le « ratio d’actifs », mécanisme mis en place pour inciter les banques commerciales à augmenter leurs portefeuilles de prêts en monnaie locale et leurs dépôts en devises auprès de la banque centrale. En 2020, l’assouplissement monétaire (via notamment des taux directeurs réels négatifs) visant à stimuler la croissance du crédit a permis de soutenir l’activité économique, mais au prix d’un creusement du déficit courant, d’une faible attractivité pour les investissements étrangers, et d’une hausse de l’inflation.</p>
<p><strong>A Lire aussi cette semaine :</strong></p>
<p><strong>► Russie : le PIB s’est contracté de – 8,5 % en g.a. au second trimestre <br /></strong></p>
<p><strong>►</strong><strong> Malaisie et Philippines : Au 2ème trimestre le PIB s’est contracté de respectivement 17,1% et 16,5% </strong></p>
<p><strong>► Chine : La reprise économique ralentie et le pays est en prise à des inondations majeures </strong></p>
<p><strong>► Point Marchés Financiers</strong></p>e05befac-2cb7-4180-a535-0ad88e071b91Flash conjoncture Pays émergentsArgentine : Accord conclu avec les principaux créanciers étrangers2020-08-07T00:00:00+02:00<p><strong>Le gouvernement argentin a annoncé le 4 août, jour de l’expiration du délai de négociation, qu’un accord portant sur la restructuration de 66 Mds USD de dette publique avait été trouvé avec la coalition des trois groupes de créanciers du pays </strong>(Ad Hoc, Exchange et ACC). Cet accord atteindrait une valeur actuelle nette recouvrée par les créanciers de 54,8 USD par tranche de 100 (soit +1,3 USD par rapport à la dernière offre du gouvernement argentin du 6 juillet). Les principales concessions concernent :</p>
<ul style="list-style-type: disc;">
<li>L’anticipation des dates de remboursement pour trois émissions obligataires aux maturités fixées en 2029, 2030 et 2038, dont les premiers remboursements commenceraient respectivement en 2025, 2024 et 2027 ;</li>
<li>
<p>Un ajustement des CACs, conditionné au soutien de la communauté internationale.</p>
<p>La négociation est formellement prolongée jusqu’au 24 août pour finaliser l’accord. Celui-ci avait été anticipé par les marchés : la veille au soir, le risque pays avait déjà fermé à son niveau le plus bas depuis l'arrivée de la pandémie en Argentine (2119 points). Après l’annonce, il est tombé à son niveau le plus bas depuis février (2018 points, -111 points en une journée), tandis que les actions argentines à Wall Street ont vu des hausses autour de 15% et que le peso s’est apprécié ponctuellement aux taux parallèles, réduisant l’écart avec le taux officiel.</p>
<p> </p>
<p> </p>
<p><strong>A Lire aussi cette semaine :</strong></p>
<p><strong>► Brésil : le déficit primaire atteint – 11,6 % du PIB au premier semestre 2020</strong></p>
<p><strong>►</strong><strong>Indonésie : contraction du PIB de − 5,3% en g.a. au 2<sup>ème </sup>trimestre</strong></p>
<p><strong>►Chine : progression des exportations de 7,2 % en g.a. au mois de juillet</strong></p>
<p><strong><strong>►Point Marchés Financiers</strong></strong></p>
</li>
</ul>e7171d37-7619-4e19-882d-685604071872Flash conjoncture Pays émergentsMexique : chute de la production industrielle en avril et mai (−29,7 % en g.a.) sur fond de faible soutien à l’économie2020-07-17T00:00:00+02:00<p><strong>La production industrielle du Mexique aurait atteint en mai son niveau le plus faible depuis novembre 1995</strong>, en baisse de 1,8% en v.m. et de <strong>29,7 % en g.a. </strong>(après <strong>−</strong>25,2 % en v.m. et <strong>−</strong>29,7% en g.a. en avril), selon l’Institut National de Statistique et de Géographie (INEGI). Pour le mois de mai, la baisse est particulièrement marquée dans les secteurs de la construction (−35,9 % en g.a.) et de l’industrie manufacturière (−35,6 %). Face à la chute de l’activité, le gouvernement mexicain a mis en place <strong>des mesures limitées de soutien budgétaire, estimées entre 1,1 et 1,2 % du PIB, soit le niveau le plus faible des pays du G20</strong> selon le FMI.</p>
<p> </p>
<p><strong>A lire aussi cette semaine :</strong></p>
<p><strong>►</strong><strong> Chine : croissance de 3,2 % en g.a. au 2e trimestre 2020</strong></p>
<p><strong>►</strong><strong> Asie : L’Asie du Sud-Est devient le premier partenaire commercial de la Chine<br /></strong></p>
<p><strong>►</strong> <strong>Pétrole : baisse de la production dans les pays du Golfe</strong></p>
<p><strong>►</strong> <strong>Indonésie : La Banque centrale baisse son taux directeur</strong></p>
<p><strong>► Point Marchés Financiers</strong></p>06303358-3031-4ea7-a6e8-33f7051877fbFlash conjoncture Pays émergentsMaroc : l’économie se serait contractée de 13,8 % en g.a. au second trimestre 20202020-07-10T00:00:00+02:00<p><strong>Selon le Haut-Commissariat au Plan, dans le contexte de la pandémie et des mesures de confinement, l’économie nationale se serait contractée de – 13,8 % en g.a. au cours du T2 2020, sous l’effet conjoint d’une baisse de la VA non-agricole de – 14,4 % et d’un repli de la VA agricole de – 6,1 %</strong>. Cette récession résulte du recul sensible de la demande étrangère adressée au Maroc (– 18,0 %), de l’investissement (– 49,4 %) et de la consommation des ménages (– 6,7 %). Le HCP prévoit une reprise de l’activité au troisième trimestre 2020, à – 4,6 % (g.a.). En variation annuelle, la demande étrangère adressée au Royaume serait encore en baisse de – 15,6 %, la consommation des ménages de – 4,6 % et l’investissement resterait atone.</p>
<p> </p>
<p><strong>A lire aussi cette semaine :</strong></p>
<p><strong>►</strong><strong> Afrique du sud : baisse historique de la production manufacturière en avril et de l’indice de confiance des consommateurs au second trimestre </strong></p>
<p><strong>►</strong><strong> Liban : baisse de l’indicateur synthétique de croissance et hausse de l’inflation<br /></strong></p>
<p><strong>►</strong> <strong>Indonésie : rachat d’obligations souveraines par la Banque centrale et classement du pays par la Banque mondiale dans la catégorie des pays à revenus intermédiaires tranche supérieure</strong></p>
<p><strong>►</strong> <strong>Malaisie : baisse du taux directeur de la Banque centrale</strong></p>
<p><strong>► Point Marchés Financiers</strong></p>bb9e64f1-3ebb-4e3c-801c-d6eee750f4cfFlash conjoncture Pays émergentsArgentine : effondrement de l’activité en avril : – 26,4% g.a. 2020-07-03T00:00:00+02:00<p><strong>Au mois d’avril, l’indice préliminaire de l’activité économique élaboré par l’INDEC a enregistré une chute de 26,4% par rapport au même mois de 2019, pour une contraction mensuelle en termes désaisonnalisés de – 17,5% par rapport au mois précédent</strong>. Sur les quatre premiers mois de l’année, l’activité est en contraction de 11% en glissement annuel. Les baisses d’activité les plus fortes ont touché les secteurs de la construction (– 86,4% g.a.), du tourisme (– 85,6% g.a.), des services communautaires, sociaux et personnels (– 72,1% g.a.) ainsi que l’industrie manufacturière (– 34,4%). Cet effondrement de l’activité, pire que pendant la grande dépression de 2002, conduit la plupart des analystes à considérer comme trop optimiste la prévision de récession du FMI pour 2020 (– 9,9%), le chiffre de -12% étant souvent cité comme un minimum (– 13,4% pour JP Morgan).</p>
<p> </p>
<p><strong>A lire aussi cette semaine :</strong></p>
<p><strong>►</strong><strong> Vietnam : la croissance baisse au T2 (+0,4 % en g.a.) mais devrait rester positive sur l’ensemble de 2020 </strong></p>
<p><strong>►</strong><strong> Russie : l’UE décide de prolonger les sanctions jusqu’au 31 janvier 2021 </strong></p>
<p><strong>►</strong> <strong>Afrique du sud : le PIB se contracte de 2 % au premier trimestre </strong></p>
<p><strong>►</strong> <strong>Péninsule arabique : dégradation de la notation souveraine du Sultanat d’Oman</strong></p>
<p><strong>► Point Marchés Financiers</strong></p>a9cce6bc-eeff-4cf9-9efe-179cce471022Flash conjoncture Pays émergentsIndonésie : baisse de taux directeur et succès d’une émission obligataire souveraine2020-06-19T00:00:00+02:00<p>La banque centrale indonésienne a abaissé son taux directeur de 25 points de base, à 4,25 %. Il s’agit de la troisième baisse depuis le début de l’année (–75 pdb au total). L’institution a indiqué qu’elle conservait des marges de manœuvre suffisantes pour une autre réduction de taux cette année. L’économie indonésienne est fortement pénalisée par les mesures de distanciation sociale et par sa dépendance aux exportations de matières premières et à la Chine qui la rendent vulnérable au ralentissement de la demande externe. En mai, les importations se réduisent ainsi de – 42% en g.a et les exportations de – 29%. Le gouvernement est néanmoins parvenu à lever 2,5 Mds USD sur les marchés internationaux, via l’émission de sukuks (obligations islamiques) verts pour des maturités de 5, 10 et 30 ans. L’émission a été sursouscrite à hauteur de 21 Mds USD, ce qui a permis de baisser le coupon à 2,3 %, 2,85 % et 3,85 % respectivement. Il s’agit des taux les plus bas jamais obtenus par l’Indonésie.</p>
<p><strong>A lire aussi cette semaine :</strong></p>
<p><strong>►</strong><strong>Turquie : poursuite du désendettement </strong><strong>extérieur des banques </strong></p>
<p><strong>►</strong><strong>Russie : la banque centrale abaisse son taux directeur de – 100 pdb, à +4,5 % </strong></p>
<p><strong>►</strong><strong>Thaïlande : plan de soutien au tourisme domestique</strong></p>
<p><strong>►</strong><strong>Brésil : baisse du taux directeur de la banque centrale dans un contexte de faible inflation</strong></p>
<p><strong>►</strong><strong>Chine : le ministère des Finances effectue les premières émissions de <em>Special Central Government Bonds</em></strong></p>
<p><strong>►Point Marchés Financiers</strong></p>2ea0df69-f961-4ab1-b92f-24da699a7e95Flash conjoncture Pays émergentsArgentine : durcissement du contrôle des changes2020-06-05T00:00:00+02:00<p><strong>Alors que les réserves de change de la banque centrale s’amenuisent depuis le début de l’année (-2,2 Mds USD à 42,6 Mds USD le 2 juin), cette dernière a durci à nouveau les conditions d’accès au marché des changes appliquées aux entreprises.</strong> Une circulaire publiée le 28 mai, précisant les modalités de ces contrôles, prévoit que <em>(i)</em> toute entreprise souhaitant accéder au marché des changes doit déposer l’intégralité de ses actifs extérieurs liquides en Argentine, <em>(ii)</em> l’ensemble des fonds reçus de l’étranger soient changés en pesos dans un délai de 5 jours, et <em>(iii)</em> l’accès au marché des changes soit interdit pour toute entreprise ayant bénéficié d’aides d’Etat ou ayant utilisé le « <em>contado con liquidación</em> », opération qui consiste à acheter avec des pesos argentins des actifs cotés à la fois en Argentine et à Wall Street.</p>
<p>A lire aussi cette semaine :</p>
<p><strong>► Turquie : les banques publiques turques dévoilent un nouveau programme de prêts à taux très faibles <br /></strong></p>
<p><strong>► Cambodge : les secteurs du tourisme, de l’industrie textile et de la construction fortement touchés par la crise </strong></p>
<div>
<p><strong>► Inde : dégradation de la notation souveraine par Moody’s </strong></p>
<p><strong>► Angola : demande officielle de suspension du service de la dette <br /></strong></p>
<p><strong>► Emirats arabes unis : maintien de la notation souveraine par S&P </strong></p>
</div>
<p><strong>► Point marchés financiers</strong></p>2432be85-ffd7-4cdb-af59-e6ad9bc13844Flash conjoncture Pays émergentsInde : révision à la baisse des prévisions de croissance par les agences de notation2020-05-29T00:00:00+02:00<p><strong>Les agences de notations Fitch et Standard and Poor’s ont révisé à la baisse leurs prévisions de croissance pour l’année budgétaire 2020/2021 et envisagent désormais une contraction de l’activité. </strong>Sur l’exercice 2020/21, les deux agences estiment désormais cette contraction à −5 %, contre une expansion anticipée de +0,8 % pour Fitch à fin avril et +1,8 % pour S&P. Les agences mettent en exergue la forte dégradation des indicateurs avancés, ainsi que le prolongement des mesures de confinement. S&P cite aussi l’effondrement du fret ferroviaire (−85% en glissement annuel), ou la forte incidence de la crise des services sur l’emploi. Toutefois, la croissance devrait rebondir pour l’exercice 2021/22, et s’afficher en hausse de +9,3 % et de +8,5 % pour S&P.</p>
<p>A lire aussi cette semaine :</p>
<p><strong>► Nigéria : ralentissement de la croissance au T1 et baisse du taux directeur <br /></strong></p>
<p><strong>►</strong> <strong>Brésil : dégradation du marché du travail </strong></p>
<p><strong>►Mexique : chute de la croissance au T1 2020</strong></p>
<div>
<p><strong>►Afrique du sud : endettement record des agents</strong></p>
</div>
<p><strong>► Point marchés financiers</strong></p>9d881aa8-fdaf-4b9a-bbf9-a5cb39ffd5ddFlash conjoncture Pays émergentsTurquie : baisse du taux directeur et intervention du fonds souverain dans le secteur bancaire2020-05-22T00:00:00+02:00<p><strong>La Banque centrale a abaissé le 21 mai son principal taux de refinancement de 50 pdb à 8,25 %, conformément aux anticipations</strong>. Dans son communiqué, la Banque centrale a justifié sa décision par la nécessité d'assurer la stabilité financière et de créer les conditions d'une reprise dynamique de l'activité économique. Par ailleurs, le Fonds Souverain Turc (TVF) a injecté du capital dans les banques publiques. Le TVF va injecter l’équivalent de 21 Mds TRY (2,8 Mds EUR) dans les trois banques publiques Ziraat Bank, Halkbank et Vakifbank, à hauteur de 7 Mds TRY chacune. Le Fonds, seul actionnaire de Ziraat et actionnaire majoritaire de Halkbank, entrera pour la première fois au capital de Vakifbank. La décision a pour objectif de stabiliser la structure de capital des banques publiques turques et de leur permettre de préserver leur stratégie commerciale dans le contexte de la crise pandémique du Covid-19.</p>
<p>A lire aussi cette semaine :</p>
<p><strong>► Afrique du sud : nouvelle baisse du taux directeur </strong></p>
<p><strong>►</strong> <strong>Chine : Absence d’objectif de croissance pour 2020 et relance budgétaire de moindre envergure </strong></p>
<p><strong>► Inde, Pakistan, Thaïlande, Vietnam : Baisse des taux directeurs </strong></p>
<p><strong>► Point marchés financiers</strong></p>92c349eb-47e5-43e7-a2d8-c8b1f4970e96Flash conjoncture Pays émergentsMexique : hausse record des transferts de fonds des travailleurs migrants en mars2020-05-11T00:00:00+02:00<p><strong>rContrairement aux attentes des analystes, les transferts de fonds des travailleurs migrants à destination du Mexique ont augmenté de 35,7 % g.a. en mars,</strong> ce qui représente la plus forte hausse depuis septembre 2003, selon la Banque centrale (Banxico). Ils ont ainsi atteint 4,2 Mds USD, une augmentation de 49 % par rapport au mois de février. Malgré les conditions économiques difficiles aux États-Unis d’où sont issus la majorité de ces transferts, certains analystes estiment que, par crainte d'une détérioration des perspectives d'emploi et de revenus, de nombreux travailleurs ont profité de la baisse du peso mexicain pour envoyer au Mexique une partie de leur épargne libellée en USD.</p>
<p> </p>
<p>A lire aussi cette semaine :</p>
<p><strong>►Turquie : nouvelles mesures de restriction des opérations de swaps de devises</strong></p>
<p><strong>►</strong><strong>Brésil : baisse du taux directeur de la banque centrale et approbation de l’amendement constitutionnel « budget de guerre » par le Parlement</strong></p>
<p><strong>►Arabie saoudite : Moody’s révise les perspectives de la notation souveraine et des banques de « stables » à « négatives »</strong></p>
<p><strong>►Indonésie et Philippines : au T1 2020, le plus fort ralentissement de la croissance depuis près de 20 ans</strong></p>
<p><strong>► Point marchés financiers</strong></p>6c41b814-0a5e-4ff8-a313-cd3399913b85Flash conjoncture Pays émergentsPolitique monétaire : baisses de taux directeurs en Turquie, en Russie, en Ukraine et au Mexique2020-04-24T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;"><strong>En Turquie, la banque centrale a baissé cette semaine son taux directeur de – 100 pdb, à 8,75 %, soit plus de 3 points en-dessous du taux d’inflation du mois de mars</strong>. Cette décision intervient alors que la chute des prix du pétrole devrait jouer positivement sur l’évolution des prix, la Banque centrale prévoyant que l’inflation ralentirait à + 8,2 % en g.a. à la fin de l’année 2020, et ce malgré la dépréciation de la livre (– 13 % face au dollar US depuis le début de l’année) et les mesures d’assouplissement quantitatif déjà mises en place par la Banque centrale. <strong>En Russie, la banque centrale a également procédé à une nouvelle baisse de taux directeur de – 50 pdb, à 5,5 %</strong>, afin de soutenir l’économie, et malgré une légère hausse de l’inflation en mars (+ 2,5 % sur un an contre + 2,3 % en février). <strong>En Ukraine, la Banque centrale a décidé d’abaisser son taux directeur de – 200 pdb à 8,0 %</strong> pour soutenir l’économie dans le contexte de crise Covid-19 et compte tenu du ralentissement de l’inflation (+ 2,3% en mars 2020 en g.a.). Pour rappel, le FMI prévoit une baisse du PIB de 7,7 %, la banque centrale ne prévoyant que 5,0 % de récession. A<strong>u Mexique, la banque centrale a, elle aussi, procédé à une nouvelle baisse de son taux directeur de – 50 pdb à 6,0 %</strong>, permis par une inflation en baisse au mois de mars (3,25 % après 3,7 % en février).</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><strong>A lire également cette semaine :</strong></p>
<p><strong>► Pakistan : 3<sup>ème</sup> baisse de taux directeur et approbation du financement d’urgence du FMI pour 1,4 Mds$ </strong></p>
<p><strong>► Indonésie : S&P dégrade la perspective de la notation souveraine </strong></p>
<p><strong>► Argentine : de nouvelles mesures de soutien à l’économie </strong></p>
<p><strong>► Chine : un taux de chômage urbain en baisse en mars malgré un recul des créations d’emplois au 1<sup>er</sup> trimestre <br /></strong></p>
<p><strong>► Point marchés</strong></p>23445432-8b3f-4828-aa36-3cc00f1d8c29Flash conjoncture Pays émergentsAsie : la Banque mondiale prévoit une récession en Thaïlande et Malaisie en 20202020-04-03T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;"><strong>La Banque mondiale a mis à jour ses perspectives économiques pour l’Asie de l’Est et Pacifique en intégrant les effets de la crise sanitaire selon deux scénarios.</strong> Dans son scénario de base, les mesures prises par les différents gouvernements contiennent l’épidémie et la reprise de la production est rapide. Dans ce scénario, la Thaïlande et la Malaisie entrent en récession en 2020, avec une contraction du PIB de respectivement – 3% et – 0,1%, contre respectivement +2,9 % et +4,5% prévus en 2020 avant la crise covid-19. La croissance chinoise est également revue à la baisse à +2,3% (contre +5,9% avant la crise). Dans son scénario pessimiste, la pandémie se prolonge avec des effets économiques plus sévères et durables notamment sur les chaînes de valeur et la confiance des investisseurs. Dans ce scénario, les récessions en Thaïlande (– 5%) et en Malaisie (– 4,6%) s’aggravent et deux nouveaux pays entrent en récession : l’Indonésie (– 3,5%) et les Philippines (– 0,1%). La croissance chinoise serait tout juste positive à +0,1%.</p>
<p> </p>
<p style="margin: 0px 0px 12px; text-align: left; color: #333333; text-transform: none; text-indent: 0px; letter-spacing: normal; font-size: 16px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: 400; text-decoration: none; word-spacing: 0px; white-space: normal; box-sizing: border-box;"><strong style="font-weight: bold; box-sizing: border-box;">À</strong> <strong style="font-weight: bold; box-sizing: border-box;">lire aussi cette semaine :</strong></p>
<div style="text-align: left; color: #333333; text-transform: none; text-indent: 0px; letter-spacing: normal; font-size: 16px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: 400; text-decoration: none; word-spacing: 0px; white-space: normal; box-sizing: border-box;">
<p style="margin: 0px 0px 12px; box-sizing: border-box;"><strong style="font-weight: bold; box-sizing: border-box;">► <strong>Thaïlande, Malaisie, Indonésie : 3<sup>ème</sup> paquet de mesures budgétaires et déficit public en hausse </strong> </strong></p>
<div style="box-sizing: border-box;">
<p style="margin: 0px 0px 12px; box-sizing: border-box;"><strong style="font-weight: bold; box-sizing: border-box;">► <strong>Colombie : baisse de la notation souveraine par Fitch</strong> </strong></p>
<p style="margin: 0px 0px 12px; box-sizing: border-box;"><strong style="font-weight: bold; box-sizing: border-box;">► <strong>Chine : nouvelles mesures de soutien à la reprise de l’activité</strong> </strong></p>
<div style="box-sizing: border-box;">
<p style="margin: 0px 0px 12px; box-sizing: border-box;"><strong style="font-weight: bold; box-sizing: border-box;">► <strong> Turquie : la banque centrale annonce un programme d’achats de titres de dette publique, alors que la trajectoire de l’épidémie de COVID-19 inquiète </strong></strong></p>
<p style="margin: 0px 0px 12px; box-sizing: border-box;"><strong style="font-weight: bold; box-sizing: border-box;">► Point Marchés</strong></p>
</div>
</div>
</div>dba332af-3daf-47e3-9f78-293298a66582Flash conjoncture Pays émergentsBrésil : réponse budgétaire et monétaire à la crise du Covid-192020-03-20T00:00:00+01:00<p style="text-align: justify;"><strong>Le ministre de l’économie, P. Guedes, a annoncé un ensemble de mesures budgétaires visant à soutenir l’économie face aux conséquences de la pandémie du COVID-19</strong> <strong>pour un montant total de 27 Mds EUR (soit environ 2 % du PIB)</strong>. Ce plan de relance vise à soutenir, d’une part, la consommation des ménages via le versement anticipé de certaines prestations sociales et l’abondement de certains fonds (assurance chômage et programme <em>Bolsa Familia</em>), et d’autre part l’emploi et les entreprises avec l’assouplissement des délais de paiement de certaines cotisations et engagements des entreprises. <strong>Du côté monétaire, la Banque Centrale du Brésil (BCB) a décidé de réduire son taux d’intérêt directeur de 50 pdb à +3,75 %, atteignant son minimum historique. Ces mesures s’accompagnent d’un assouplissement des règles prudentielles</strong>. Ainsi, les conditions de crédit sont assouplies pour les agents solvables qui subiraient des problèmes de liquidité temporaires en raison de la baisse de leur activité (l’encours de crédit susceptible d’être ainsi renégocié s’élevant à 44 % du PIB) et les exigences de capital des banques sont réduites de sorte qu’elles puissent accroître leur volume de fonds prêtables (la capacité d’octroi de crédit du système bancaire pouvant potentiellement s’accroître ainsi de 637 Mds BRL soit 9 % du PIB).</p>
<p style="margin: 0px 0px 12px; text-align: left; color: #333333; text-transform: none; text-indent: 0px; letter-spacing: normal; font-size: 16px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: 400; text-decoration: none; word-spacing: 0px; white-space: normal; box-sizing: border-box; orphans: 2;"><strong style="font-weight: bold; box-sizing: border-box;">À</strong> <strong style="font-weight: bold; box-sizing: border-box;">lire aussi cette semaine :</strong></p>
<div style="text-align: left; color: #333333; text-transform: none; text-indent: 0px; letter-spacing: normal; font-size: 16px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: 400; text-decoration: none; word-spacing: 0px; white-space: normal; box-sizing: border-box; orphans: 2;">
<p style="margin: 0px 0px 12px; box-sizing: border-box;"><strong style="font-weight: bold; box-sizing: border-box;">► <strong>Turquie : plan de soutien à l’économie de 14 Mds USD et nouvel assouplissement monétaire</strong></strong></p>
<div style="box-sizing: border-box;">
<p style="margin: 0px 0px 12px; box-sizing: border-box;"><strong style="font-weight: bold; box-sizing: border-box;">► <strong>Pays du Golfe : réponse budgétaire et monétaire à la crise du Covid-19</strong></strong></p>
<p style="margin: 0px 0px 12px; box-sizing: border-box;"><strong style="font-weight: bold; box-sizing: border-box;">►<strong>ASEAN : assouplissement monétaire généralisé face au Covid-19</strong></strong></p>
<div style="box-sizing: border-box;">
<p style="margin: 0px 0px 12px; box-sizing: border-box;"><strong style="font-weight: bold; box-sizing: border-box;">► <strong>Asie du Sud : l’Inde, le Pakistan et le Sri Lanka lancent des mesures face au Covid-19</strong><strong><br style="box-sizing: border-box;" /></strong></strong></p>
<p style="margin: 0px 0px 12px; box-sizing: border-box;"><strong style="font-weight: bold; box-sizing: border-box;">► Point Marchés</strong></p>
</div>
</div>
</div>33a13605-1d65-4fe0-abe8-609c95ec4e92Flash conjoncture Pays émergentsChine : Forte chute des exportations chinoises en janvier et février, baisse des réserves obligatoires des banques2020-03-13T00:00:00+01:00<p style="text-align: justify;"><strong>Pour la première fois depuis huit ans, la Chine est en déficit commercial (−7,1 Mds USD). </strong>Selon les chiffres préliminaires des douanes pour les mois de janvier et de février, les exportations ont chuté de −17,2 % en g.a. et les importations ont diminué de − 4,0 %. Les exportations chinoises se réduisent à destination des Etats-Unis (−27,7 %), de l’Union européenne (−18,4 %), du Japon (−24,5 %) et de la Corée du Sud (−18,6 %). Seules les exportations vers l’ASEAN (−5,1 %) subissent un choc moindre. Sur la même période, les importations chinoises en provenance de l’Union européenne et du Japon baissent de respectivement −11,4 % et −9,3 % tandis qu’elles augmentent depuis l’ASEAN (+7,2 %), des Etats-Unis (+2,5 %) et d’Australie (+3 %) malgré le contexte économique. <strong>Face au ralentissement de l’économie et à la baisse des échanges extérieurs,</strong> <strong>la banque centrale (PBoC) a annoncé qu'elle réduirait à partir du 16 mars le ratio des réserves obligatoires (RRR) de 50 à 100 pdb</strong> pour les banques qui ont atteint les objectifs de la « finance inclusive » (les prêts inférieurs à 10 millions RMB accordés aux PME et aux particuliers pour des raisons opérationnelles). La PBoC a également déclaré que le RRR des <em>joint-stock banks </em>serait réduit de 100 pdb supplémentaires. Cette baisse ciblée des RRR libérera au total 550 Mds RMB de liquidités à long terme.</p>
<p style="margin: 0px 0px 12px; text-align: left; color: #333333; text-transform: none; text-indent: 0px; letter-spacing: normal; font-size: 16px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: 400; text-decoration: none; word-spacing: 0px; white-space: normal; box-sizing: border-box; orphans: 2;"><strong style="font-weight: bold; box-sizing: border-box;">À</strong> <strong style="font-weight: bold; box-sizing: border-box;">lire aussi cette semaine :</strong></p>
<div style="text-align: left; color: #333333; text-transform: none; text-indent: 0px; letter-spacing: normal; font-size: 16px; font-style: normal; font-variant: normal; font-weight: 400; text-decoration: none; word-spacing: 0px; white-space: normal; box-sizing: border-box; orphans: 2;">
<p style="margin: 0px 0px 12px; box-sizing: border-box;"><strong style="font-weight: bold; box-sizing: border-box;">► ASEAN : <strong>Multiplication des plans de relance budgétaire</strong> </strong></p>
<div style="box-sizing: border-box;">
<p style="margin: 0px 0px 12px; box-sizing: border-box;"><strong style="font-weight: bold; box-sizing: border-box;">► <strong>Liban : Annonce formelle du non-paiement des Eurobonds</strong></strong></p>
<p style="margin: 0px 0px 12px; box-sizing: border-box;"><strong style="font-weight: bold; box-sizing: border-box;">► Brésil : <strong>baisse des prévisions de croissance pour 2020 par le Ministère de l’Economie</strong></strong></p>
<div style="box-sizing: border-box;">
<p style="margin: 0px 0px 12px; box-sizing: border-box;"><strong style="font-weight: bold; box-sizing: border-box;">► Argentine : <strong>annonces du Ministre de l’Economie sur la renégociation de la dette et ralentissement de l’inflation<strong style="font-weight: bold; box-sizing: border-box;"><br style="box-sizing: border-box;" /></strong></strong></strong></p>
<p style="margin: 0px 0px 12px; box-sizing: border-box;"><strong style="font-weight: bold; box-sizing: border-box;">► Point Marchés</strong></p>
</div>
</div>
</div>37ea02c6-05a9-4acf-b22a-6cd4b8387da5Flash conjoncture Pays émergentsChine : l’épidémie de COVID-19 entraîne une forte contraction de l’activité en février 2020-03-06T00:00:00+01:00<p><strong>Les indices PMI officiel et Caixin-Markit convergent sur la forte contraction de la dynamique de l’activité en février à cause du COVID-19. </strong>Pour le secteur manufacturier, l’indice des directeurs d’achats (PMI) officiel s’établit à 35,7, en baisse de près de 14 points par rapport à janvier 2020 (50,0), s’inscrivant ainsi en-deçà du niveau atteint en novembre 2008 (38,8). En outre, l’indice PMI Caixin-Markit s’établit à 40,3, soit le niveau le plus bas jamais enregistré (soit depuis avril 2004) et en baisse de plus de 10 points par rapport à janvier 2020 (51,1). Le PMI officiel non manufacturier s’établit à 29,6, en baisse de plus de 24 points par rapport à janvier 2020 (54,1). L’indice PMI de l’emploi a chuté de plus de 15 points par rapport à janvier 2020 pour s’établir à 31,8 (47,5). Ces indicateurs illustrent la très forte contraction de l’activité industrielle et dans le secteur des services en février, du fait de l’épidémie de coronaviru. </p>
<p><strong>À</strong> <strong>lire aussi cette semaine :</strong></p>
<div>
<p><strong>► ASEAN : les enquêtes pointent un ralentissement de l’activité dans la zone </strong></p>
<div>
<p><strong>► Inde : la croissance du PIB ralentit sensiblement à +4,7 % en g.a. au T4 2019, et atteint +5,3 % sur l’année 2019 </strong></p>
<p><strong>► Brésil : la croissance du PIB atteint +1,1 % en 2019, et resterait timide en 2020 </strong></p>
<div>
<p><strong>► Argentine : recrutement de conseils en vue de la restructuration de la dette publique </strong></p>
<p><strong>► Afrique du Sud : l’économie entre en récession au quatrième trimestre 2019 <br /></strong></p>
<p><strong>► Point Marchés</strong></p>
</div>
</div>
</div>40b3aa96-d177-4555-908c-25aa1e864f5eFlash conjoncture Pays émergentsTunisie : Elyes Fakhfakh propose un nouveau gouvernement avec le soutien d’Ennahda2020-02-21T00:00:00+01:00<div>
<p><strong>Après un premier échec plus tôt durant le mois de février, Elyes Fakhfakh, premier ministre désigné par le président de la République Kaïs Saïed, est parvenu à obtenir le soutien d’Ennahda pour la formation d’un gouvernement de coalition</strong>. Ce nouveau gouvernement, qui devrait être investi mercredi 26 février, se compose donc de membres du parti Ennahda (islamiste modéré, principal parti à l’assemblée avec 23 % des sièges) ainsi que du bloc démocrate, et de Tahya Tounes, parti de l’actuel premier ministre Youssef Chahed, en poste depuis 2016. Ce nouveau gouvernement compte aussi de nombreux indépendants à des postes-clé, et notamment à l’intérieur, à la défense, à la justice, aux affaires étrangères, et aux finances.</p>
</div>
<p><strong>À</strong> <strong>lire aussi cette semaine :</strong></p>
<div>
<p><strong>►Argentine : le FMI juge la dette publique non soutenable </strong></p>
<div>
<p><strong>►Indonésie : La banque centrale baisse son taux directeur </strong></p>
<p><strong>►Chine : l’indice des prix à la consommation atteint le niveau le plus haut depuis 8 ans </strong></p>
<div>
<p><strong>►Afrique du Sud : discours du Président sur l’état de la nation et baisse des perspectives de croissance de Moody’s</strong></p>
<p><strong>►Point Marchés</strong></p>
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</div>7918a25c-89d0-4e55-8e0f-d2d2c6b88644Flash conjoncture Pays émergentsArgentine : le ministre de l’économie annonce un objectif d’équilibre primaire en 20232020-02-14T00:00:00+01:00<p><strong>Le ministre de l’économie argentin, Martin Guzman, est intervenu devant le Congrès le 12 février pour présenter les lignes directrices pour l’analyse de la soutenabilité de la dette publique.</strong> Pour lui, une baisse du déficit primaire en 2020 ne serait pas réaliste (alors qu’il était de 0,4 % du PIB en 2019), puisque la priorité serait de dégager des marges budgétaires pour mettre en œuvre des politiques budgétaires expansives. Le scénario central vise un retour à l’équilibre primaire en 2023 puis un excédent de l’ordre de 0,6-0,8 % du PIB « quelques années plus tard ». La restauration durable de la soutenabilité de la dette nécessiterait une restructuration profonde de la dette. Le ministre a exprimé sa volonté de faire de ce processus de restructuration « un exemple au niveau mondial » et que cette restructuration allait « tester l’architecture financière internationale ».</p>
<p><strong>À</strong> <strong>lire aussi cette semaine :</strong></p>
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<p><strong>►Chine : les autorités mettent en place des mesures de soutien à l’économie dans le cadre de l’épidémie Covid-19</strong></p>
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<p><strong>►Malaisie : croissance au plus bas depuis 10 ans et annonce d’un plan de relance pour faire face au coronavirus</strong></p>
<p><strong>►Impact du coronavirus en Asie: Vietnam, Singapour, Malaisie et Thaïlande</strong></p>
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<p><strong>►Mexique : nouvelle baisse du taux directeur de la banque centrale </strong></p>
<p><strong>►Point Marchés</strong></p>
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</div>19ba9916-8118-416f-8be4-19cc26ee2d5cFlash conjoncture Pays émergentsRussie : la croissance du PIB aurait atteint +1,3 % en 2019, après +2,5 % en 20182020-02-10T00:00:00+01:00<p style="text-align: justify;"><strong>Selon la première estimation de l’institut de statistiques russe, la croissance du PIB aurait atteint +1,3 % sur l’ensemble de l’année 2019, en baisse par rapport à 2018 (+2,5 %)</strong>. Après une croissance exceptionnellement élevée en 2018, l’activité a nettement ralenti au premier semestre 2019 suite à la hausse de la TVA de 18 % à 20 % en janvier. Le recul progressif de l’inflation et l’assouplissement monétaire ont permis de soutenir un rebond de la croissance au second semestre, également marqué par l’accélération des dépenses publiques dans le cadre du programme d’investissements annoncé en 2018. Ainsi, après +0,5 % en g.a. au premier trimestre, +0,9 % au second, et +1,7 % au troisième, la croissance aurait atteint environ +2,0 % au quatrième trimestre.</p>
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<p><strong>À</strong> <strong>lire aussi cette semaine :</strong></p>
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<p><strong>► Egypte : des perspectives de croissance encourageantes selon la Banque africaine de développement </strong></p>
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<p><strong>► Impact du coronavirus en Asie: Thaïlande, Philippines, Vietnam et Cambodge</strong></p>
<p><strong>► </strong><strong>Inde : Hausse du déficit public prévu sur l’exercice budgétaire 2019/20</strong></p>
<p><strong> ► Brésil : nouvel assouplissement de la politique monétaire </strong></p>
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<p><strong>► Mexique : hausse des transferts de fonds des migrants en 2019 </strong></p>
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<p><strong>► Point marchés</strong></p>
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</div>e5d0650b-187f-4285-b9e2-41ded8360415Flash conjoncture Pays émergentsTurquie : déficit budgétaire record en 20192020-01-24T00:00:00+01:00<p><strong>Le budget du gouvernement central a enregistré en 2019 un déficit record de 123,7 Mds TRY (18,9 Mds EUR), contre 72,6 Mds TRY (11,1 Mds EUR) en 2018</strong>. Le déficit primaire s’est élevé à 23,8 Mds TRY (3,6 Mds EUR), après un excédent primaire de 1,3 Md TRY (0,2 Md EUR) l’année précédente. Malgré les transferts exceptionnels de la Banque centrale (75 Mds TRY, 11,4 Mds EUR), les recettes n’ont progressé que de 15,5% tandis que les dépenses ont augmenté de 20,3%. Le déficit budgétaire s’établit ainsi à 2,9% du PIB, soit le niveau le plus important depuis 10 ans. Outre une moindre hausse des recettes due à la faible croissance du PIB (+0,3 % en 2019 selon le FMI) et à des baisses de taxes destinées à soutenir l’activité, le budget a également été grevé par la hausse des dépenses d’intérêts (+35 % par rapport à 2018).</p>
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<p>A lire aussi :</p>
<p><strong>► Liban : formation d’un nouveau gouvernement, officialisation d’un cours parallèle de la livre libanaise </strong></p>
<p><strong>► Corée du Sud : fort recul des exportations en 2019 </strong></p>
<p><strong>► Birmanie : signature de 33 projets labellisés <em>Belt and Road Initiative</em> lors de la visite de Xi Jinping </strong></p>
<p><strong>► Brésil : hausse de la production de pétrole en 2019 <br /></strong></p>
<p><strong>► Russie : les actifs du fonds souverain atteignent 7 % du PIB fin 2019 </strong></p>
<p><strong>► Points marchés financiers<br /></strong></p>bd862037-ed76-43cf-972f-6a27c57ba0feFlash conjoncture Pays émergents►Russie : Vladimir Poutine propose une réforme constitutionnelle2020-01-17T00:00:00+01:00<p>Le président Vladimir Poutine a annoncé, lors de son discours annuel, une série de réformes constitutionnelles qui modifieraient en partie l’équilibre entre l’exécutif et le législatif. Notamment, il reviendrait désormais au parlement (la Douma), et non plus au président, de désigner le premier ministre. Cette réforme prévoit également la création d’un Conseil d’Etat aux pouvoirs renforcés qui jouerait le rôle d’organe de supervision du pouvoir exécutif. Enfin, le prochain président ne pourra plus accomplir que deux mandats au total, contre deux mandats successifs actuellement. A la suite de ces annonces, le gouvernement Medvedev a annoncé sa démission afin de laisser un champ libre au président pour mener à bien ces réformes. La question de la succession de Vladimir Poutine à la présidence russe en 2024 reste ouverte, la Constitution ne lui permettant plus de se représenter.</p>
<p>A lire aussi :</p>
<p><strong>►Chine : Stabilisation de la croissance au T4 à 6,0 % et signature du <em>phase 1 deal</em> le 15 janvier</strong></p>
<p><strong>►Afrique du Sud : baisse du taux directeur de 25 pdb à 6,25 %, accélération des ventes au détail, contraction de la production minière </strong></p>
<p><strong>►Le Laos et la Chine autorisent la convertibilité directe entre le kip lao (LAK) et le yuan chinois (CNY)</strong></p>
<p><strong>► Argentine : accélération de l’inflation en 2019 et baisse du taux directeur de la banque centrale</strong></p>
<p><strong>►Point Marchés</strong></p>b7157758-556f-4f98-9d4c-de5391ddfda3Flash conjoncture Pays émergentsChine / politique monétaire : mise en œuvre de la réforme du loan prime rate (LPR) et baisse du ratio de réserves obligatoires.2020-01-03T00:00:00+01:00<p style="text-align: justify;"><strong>A compter du 1er janvier 2020, les institutions financières doivent désormais utiliser le <em>Loan Prime Rate</em> (LPR) comme référence pour la détermination des taux d’intérêt pour les nouveaux prêts</strong>, et non plus les taux d’intérêt de référence précédents, dans l’objectif de réduire les coûts d'emprunts et soutenir l'économie réelle. La banque centrale (PBoC) avait annoncé en août 2019 un changement de méthodologie de calcul du LPR. Les banques doivent désormais déterminer le nouveau taux d’intérêt mensuel, chaque 20 du mois, en ajoutant quelques points de base à leur coût d’emprunt auprès de la PBoC lors d’opérations d’open market (principalement la facilité de prêt à moyen terme). Près de 90% des nouveaux prêts ont adopté le taux de référence LPR, mais les prêts existants sont toujours tarifés sur la base du taux de prêt de référence précédent. Actuellement, le LPR sur un an est à 4,15%, en baisse de 16 pdb par rapport en août, alors que le taux de prêt bancaire de référence précédent restait stable à 4,35% depuis octobre 2015. Le LPR sur cinq ans est à 4,80%.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Afin de réduire l’impact de cette réforme du LPR sur les marges des banques, la PBoC a annoncé une baisse du ratio de réserves de 50 pdb</strong>. Cette annonce entrera en vigueur le 6 janvier et libérera environ 800 Mds RMB (115 Mds USD) de liquidités dans le système financier.</p>
<p><strong>À</strong> <strong>lire aussi cette semaine :</strong></p>
<p><strong>►Singapour : recul de la croissance en 2019</strong></p>
<p><strong>►<strong>Argentine :</strong> <strong>S&P lève la qualification de « défaut sélectif » </strong></strong></p>
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<p><strong>►Arabie Saoudite : retour de la croissance au troisième trimestre 2019</strong></p>
<p><strong>►Point marchés</strong></p>
</div>a549ebc3-fba7-4ae8-a015-867c4b5a0ea1Flash conjoncture Pays émergentsChine : Levée des restrictions de « hukou » dans les petites villes et assouplissement dans les grandes villes2019-12-27T00:00:00+01:00<p><strong>La Chine a décidé de supprimer les restrictions de « hukou » </strong>dans certaines petites villes pour encourager l'urbanisation et la mobilité sociale, dans un mouvement qui, selon les analystes, renforcera dans une certaine mesure le marché immobilier. Connu sous le nom de « hukou », l'enregistrement des ménages en Chine est principalement basé sur le lieu de naissance d'une personne et donne aux résidents l'accès aux services publics tels que les soins médicaux et l'éducation. Ces dernières années, il a également été lié au droit d'acheter un appartement dans de nombreuses villes. La levée de toutes les restrictions sur l'enregistrement des ménages dans les villes dont la population résidentielle urbaine est inférieure à 3M d'habitants permettra aux nouveaux arrivants (souvent des ménages ruraux) d’accéder aux services publics dans ces villes bien qu’elles ne soient pas leur lieu de naissance. Parallèlement, les limites de résidence seront assouplies dans les grandes villes de 3 à 5M d'habitants. Pour les mégapoles de plus de 5M d'habitants, les politiques d'enregistrement des ménages seront rationalisées et les services publics seront améliorés pour garantir l'égalité d'accès à tous les résidents.</p>
<p><strong>À</strong> <strong>lire aussi cette semaine :</strong></p>
<p><strong>►<strong>Chine : Nouvel assouplissement de la politique monétaire en décembre</strong></strong></p>
<p><strong>►Inde : Poursuites des troubles sociaux suite au vote de la loi sur la nationalité indienne </strong></p>
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<p><strong>►<strong>Chili : La Banque centrale </strong><strong>annonce les détails de sa stratégie de défense du peso chilien</strong></strong></p>
<p><strong>►Point marchés</strong></p>
</div>477d1e8b-d47e-4ad8-b594-421b7274299aFlash conjoncture Pays émergentsLiban : Hassan Diab nommé premier ministre par le président de la République Michel Aoun2019-12-20T00:00:00+01:00<div>
<p><strong>M. Hassan Diab, sans étiquette, universitaire et ancien ministre de l’éducation entre 2011 et 2014, a été chargé de former un gouvernement pour sortir de la crise politique</strong>. Sa nomination a été soutenue par 69 voix sur 128 lors d’un vote à la Chambre des députés. Il a ainsi reçu le soutien du Courant patriotique libre (principale formation chrétienne), du mouvement Amal (chiites) ainsi que du Hezbollah. Il n’a en revanche pas reçu le soutien du Courant du futur, principal parti sunnite auquel appartient le premier ministre sortant. Le nouveau premier ministre a dit se donner 4 à 6 semaines pour former son gouvernement.</p>
<p><strong>À</strong> <strong>lire aussi cette semaine :</strong></p>
<p><strong>► Chine : annonce d’un accord commercial « <em>phase one deal</em> » avec les Etats-Unis </strong></p>
<p><strong>► Argentine : croissance en hausse et premières annonces de politique économique du nouveau gouvernement </strong></p>
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<p><strong>► Pays du Golfe : la Banque mondiale prévoit une hausse de la croissance en 2020 </strong></p>
<p><strong>►Point marchés</strong></p>
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