Trésor-Info - Publications de la direction générale du Trésor - macro-economieFlux de publication de la direction générale du Trésor - macro-economieFluxArticlesTag-macro-economieCopyright 20242023-02-10T00:00:00+01:00/favicon.pngDirection générale du Trésorhttps://localhost/sitepublic/contact@dgtresor.gouv.fr52fc92b5-226a-42c9-b899-67e867a0750b Westminster & City News du 3 au 9 février 2022Publication du SER2023-02-10T00:00:00+01:00<div style="color: #3c4858; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 24px;"><span style="color: #ff8d7e;"><span style="font-size: 16px;"><span style="font-weight: bold;">Actualité macro-économique</span></span></span></div>
<div style="color: #3c4858; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 24px;">
<ul style="margin-bottom: 0px; list-style-position: inherit;">
<li>L’indice PMI construction S&P Global / CIPS baisse légèrement en janvier pour atteindre 48,4</li>
<li>D’après le think-tank NIESR, le Royaume-Uni éviterait de justesse une récession en 2023, malgré une contraction marquée du revenu disponible des ménages<span style="background-color: transparent;"> </span></li>
</ul>
<div> </div>
</div>
<div style="color: #3c4858; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif, sans-serif; font-size: 14px;"><span style="font-weight: bold;"><span style="color: #ff8d7e;"><span style="font-size: 16px;">Actualité commerciale</span></span></span></div>
<ul style="margin-bottom: 0px; list-style-position: inherit; color: #3c4858; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif, sans-serif; font-size: 14px;">
<li style="line-height: 24px;">Le Premier ministre Rishi Sunak a effectué mardi 7 février un remaniement des portefeuilles ministériels créant le ministère des affaires et du commerce (Business and Trade Department)</li>
<li style="line-height: 24px;">Lors de sa visite à Rome le 8 février, Kemi Badenoch, Ministre du nouveau Business and Trade Department signe un partenariat visant à stimuler les exportations et investissements entre le Royaume-Uni et l'Italie</li>
</ul>
<div style="color: #3c4858; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif, sans-serif; font-size: 14px; line-height: 24px;"> </div>
<div style="color: #3c4858; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif, sans-serif; font-size: 14px;"><span style="color: #ff8d7e;"><span style="font-weight: bold;"><span style="font-size: 16px;">Actualité financière</span></span></span></div>
<ul style="margin-bottom: 0px; list-style-position: inherit; color: #3c4858; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif, sans-serif; font-size: 14px;">
<li style="line-height: 24px;">La FCA avertit les entreprises de crypto-actifs sur les conséquences d’une violation de la future réglementation sur les communications financières sur ces produits</li>
<li style="line-height: 24px;">Un comité parlementaire a publié un rapport critique sur la gestion des compensations aux victimes de fraudes</li>
<li style="line-height: 24px;">Un comité de la Chambre des Lords a appelé à imposer des règles plus strictes sur l’usage de l’effet de levier pour les fonds de pensions utilisant la stratégie dite « liability-driven investment »</li>
<li style="line-height: 24px;">Le cabinet d’audit EY anticipe une baisse des prêts des banques en 2023</li>
</ul>
<p> </p>
<p> </p>
<p> </p>196a8729-75d4-48ba-8d22-467854084278Brèves économiques des Pays-Bas - février 2022Vous trouverez ci-joint les principales actualités économiques, financières et sectorielles de février 2022 aux Pays-Bas, vues par le service économique régional de l'Ambassade de France à La Haye.2022-02-28T00:00:00+01:00<p style="text-align: justify;"><strong>En bref</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le<strong> <a href="https://www.cbs.nl/nl-nl/nieuws/2022/07/werkloosheid-in-januari-afgenomen">taux de chômage</a> </strong>atteint un point bas de 3,6% en janvier 2022. Le bureau des statistiques a dénombré 354 000 chômeurs lors de ce mois. Leur nombre a reculé d’environ 9 000 par mois lors du dernier trimestre. Le taux de participation à l’emploi a atteint 74,3% et dépasse ainsi le niveau d’avant-crise.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Zoom sur la pénurie d'emplois</strong></p>
<div style="text-align: justify;">
<p>Au quatrième trimestre 2021, le nombre de postes vacants a dépassé le nombre de chômeurs (<strong><a href="https://www.cbs.nl/nl-nl/nieuws/2022/07/arbeidsmarkt-in-vierde-kwartaal-2021-nog-krapper">CBS</a></strong>). Le nombre de postes vacants a augmenté de 92 000 pour atteindre 387 000, un record. Ainsi, il y avait 105 postes vacants pour 100 chômeurs. La demande d’emploi était la plus forte dans le secteur des commerces (79 000 postes), les services aux entreprises (62 000) et les soins de santé (55 000). Ensemble, ces trois secteurs représentent plus de la moitié des postes vacants. La pénurie d’emploi pourrait affecter à la croissance économique en 2022, ainsi que les projets d’investissement du nouveau gouvernement dans la transition énergétique et la construction de logements notamment.</p>
</div>
<p style="text-align: justify;"><strong>Actualités macroéconomiques et financières</strong></p>
<ul style="text-align: justify;">
<li>Croissance économique en 2021</li>
<li>Hausse des prix et de la facture énergétique</li>
<li>Entreprises</li>
<li>Bilan des investissements étrangers</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;"><strong>Actualités sectorielles</strong></p>
<ul style="text-align: justify;">
<li>Transport aérien</li>
<li>Economie circulaire</li>
<li>Sommet Techleap : État des lieux de la Tech aux Pays-Bas</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;"><strong>Revoir les événements de l’Ambassade dans le cadre de la PFUE et les événements à venir</strong></p>14a15bc2-3b49-442b-b1e8-862667ed14b2Brèves économiques des Pays-Bas - septembre 2021Vous trouverez ci-joint les principales actualités économiques, financières et sectorielles de septembre 2021 aux Pays-Bas, vues par le service économique régional de l'Ambassade de France à La Haye.2021-09-30T00:00:00+02:00<p style="text-align: center;"><strong>SOMMAIRE</strong></p>
<p><strong>En bref :</strong> L’institut des statistiques CBS a revu de +0,7% la croissance du PIB néerlandais au T2 2021, passant ainsi à 3,8% par rapport au T1, grâce à l’assouplissement des mesures contre le coronavirus et une augmentation de la consommation des ménages. Le CBS a établi une croissance de 9,7% du T2 2021 par rapport à T2 2020, soit la plus forte croissance économique jamais enregistrée en une année.</p>
<p><strong>Zoom sur </strong>: Le projet de loi de finances 2022</p>
<p><strong>Actualités macroéconomiques et financières</strong></p>
<ul type="disc">
<li>Le projet de loi de finances 2022 annonce 6,8 Md€ d’investissements pour réduire les émissions CO2</li>
<li>Les aides Covid ont réussi à limiter les dommages économiques en 2020</li>
<li>En 2021, la bourse d’Amsterdam a déjà vu 16 IPO, un record depuis 1998</li>
<li>La relation commerciale avec le Royaume-Uni affectée par le Brexit</li>
<li>Forte croissance du pouvoir d’achat en 2020</li>
<li>La situation sur le marché de l’immobilier reste tendue</li>
</ul>
<p> <strong>Actualités sectorielles</strong></p>
<ul type="disc">
<li>Énergie</li>
<li>Électromobilité</li>
<li>Transport ferroviaire</li>
<li>Tourisme</li>
<li>Infrastructures</li>
<li>Industrie/Logistique</li>
<li>Télécoms</li>
</ul>c997f9ec-45f1-4063-ad7d-ca0f07d578cdBrèves économiques du Portugal n°64Actualité économique et financière du Portugal, du 20 avril au 27 mai 20212021-05-31T00:00:00+02:00<p><em>Faits marquants :</em><em> </em></p>
<p><em>MACROECONOMIE</em><em> </em></p>
<ul>
<li><em>La Commission prévoit une plus forte croissance en 2022 qu’en 2021 au Portugal ;</em></li>
<li><em>Le PIB portugais se contracte au 1<sup>er</sup> trimestre 2021 ;</em></li>
<li><em>L’indice des prix à la consommation augmente en avril ;</em></li>
<li><em>La balance commerciale de biens continue de s’améliorer ;</em></li>
<li><em>Les entreprises portugaises prévoient un retour à une activité normale en 2022 ou 2023 ;</em></li>
<li><em>L’Etat a supporté près de 85% des pertes du revenu national en 2020.</em></li>
</ul>
<p><em> </em><em>POLITIQUE BUDGETAIRE</em><em> </em></p>
<ul>
<li><em>Le ratio dette publique / PIB atteint un record au 1<sup>er</sup> trimestre 2021 ;</em></li>
<li><em>La charge fiscale atteint un taux historique en 2020 ;</em></li>
<li><em>60% des besoins de financement du Portugal ont été assurés début avril ;</em></li>
<li><em>Le Portugal parmi les pays de la zone euro les plus ambitieux sur la réduction de la dette ;</em></li>
<li><em>Les mesures covid-19 ont coûté 3,2 Mds€ entre janvier et avril 2021 ;</em></li>
<li><em>Le déficit budgétaire atteint 2,25 Mds€ en mars.</em><em> </em></li>
</ul>
<p><em>SECTEUR BANCAIRE</em><em> </em></p>
<ul>
<li><em>Selon Moody’s, le système bancaire portugais est exposé à un risque de défauts post-moratoires important.</em><em> </em></li>
</ul>
<p><em>SECTORIEL</em><em> </em></p>
<ul>
<li><em>L’appel à projets hydrogène sur fonds POSEUR reçoit 14 demandes ;</em></li>
<li><em>L’appel d’offres pour la construction d’un nouveau pont sur le Douro lancé ;</em></li>
<li><em>L’appel d’offres pour l’attribution des droits d’exploitation du lithium reporté à fin 2021 – début 2022 ;</em></li>
<li><em>Un quart des entreprises de la restauration et de l’hébergement en faillite technique à la fin 2021 ;</em></li>
<li><em>La procédure d’enchères des fréquences 5G toujours en cours ;</em></li>
<li><em>Le méga-investissement de 3,5 Mds€ pour le centre de données Sines 4.0 est annoncé ;</em></li>
<li><em>Le plan de relance et résilience prévoit une enveloppe de 90 M€ pour les jeunes entreprises du numérique.</em><em> </em></li>
</ul>
<p><em>RELATIONS BILATERALES</em><em> </em></p>
<ul>
<li><em>Ventes de voitures : Peugeot maintient sa 1<sup>e </sup>place, Renault remonte à la 3<sup>e</sup> et Citroën à la 5<sup>e</sup> ;</em></li>
<li><em>Un nouveau magasin Leroy Merlin est inauguré dans la Alta de Lisboa.</em></li>
</ul>3b263a8a-3020-4748-8b3c-4d0fe06c69bfMacro-économie - DéveloppementLe PIB/hab du Bangladesh dépassera celui de l’Inde en 2020 d’après le FMI2020-11-10T00:00:00+01:00<p>Alors que le Bangladesh demeurait très en retard par rapport à l’Inde du point de vue du PIB par habitant en 2017 (1500 $/hab contre 2000$/hab pour le voisin indien), l’écart, qui diminuait d’année en année, devrait être totalement comblé dès 2020. Le FMI l’estime à 1888 $/hab pour l’année fiscale 2019-20 au Bangladesh alors qu’il devrait baisser à 1877 $/hab en Inde. Le rebond de l’économie indienne permettrait à New Delhi de repasser momentanément en tête ; néanmoins, les dynamiques économiques et démographiques sont plus favorables au Bangladesh sur le moyen-terme. Les PIB/hab bangladais et indien devraient rester similaires dans les prochaines années. Le PIB/hab en parité pouvoir d’achat, qui prend mieux en compte le coût de la vie, sera toujours nettement inférieur au Bangladesh en 2020 : 5139 $/hab contre 6284 $/hab en Inde.</p>
<p align="center"><strong>Evolution du PIB/hab ($ courant) en Inde et au Bangladesh</strong></p>
<p align="center"><img src="/Articles/3b263a8a-3020-4748-8b3c-4d0fe06c69bf/images/00aad917-dfd4-40fb-a8b0-5f84a5ef9ea1" alt="evolution pib/hab" width="444" height="185" /></p>
<p align="center">Source : FMI (World Economic Outlook Octobre 2020)</p>2c8058b8-c685-4a20-9392-2c2b6fe9e675RD Congo : incertitudes macro-économiquesRD Congo : incertitudes macro-économiques2019-10-15T00:00:00+02:00<p align="LEFT"> <em><span style="font-size: 12pt;">Alors que la composition du Gouvernement de coalition a finalement été annoncée, le 26 août, 8 mois après les élections générales de décembre 2018, les nuages s’accumulent au plan macro-économique. La baisse des cours du cuivre et du cobalt qui se poursuit dégrade les perspectives de croissance du pays, très vulnérable à un « choc » sur les matières premières. Ces derniers mois, le rythme d’exécution des dépenses publiques a été régulièrement supérieur aux crédits votés. Il pourrait déboucher sur des tensions de trésorerie pour les finances de l’Etat. La faiblesse des réserves de change obère la capacité de réaction de l’Etat en défense de la monnaie. </span></em></p>
<p align="LEFT"> </p>
<div class="focus">
<p><span style="font-size: 12pt;"><strong>I/ LA BAISSE DES COURS DU CUIVRE ET DU COBALT S’EST POURSUIVIE CES DERNIERS MOIS</strong> <br /></span></p>
</div>
<p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: 12pt;">Un double mouvement de baisse des cours et des volumes. </span></strong></p>
<p style="text-align: justify;">La chute des cours du cobalt s’est confirmée de façon continue ces derniers mois, ceux-ci étant divisés par 3 entre le pic atteint en Mars 2018 (95000 $/t) et les cours actuels (26 000 $/t) ; celle du cuivre a également connu une baisse par paliers de 6500 $/t en février à la barre symbolique des 6000 $/t au début de l’été. Fin août et début septembre, les cours mondiaux du cuivre étaient à 5600$/t. Concernant les volumes de production, sur les 6 premiers mois de l’année, la production restait en progression (+3% pour le cobalt et +11% pour le cuivre). Les perspectives sont plus contrastées. Plusieurs très importants projets miniers sont en cours (Projet Kamoa-Kakula d’Ivanhoé), projet de mine d’étain d’Alphamin. A l’inverse d’importantes mines indiquaient envisager une réduction de leur activité ou être dans le rouge (Mine de Tenke Fungurumé). Glenncore, l’un des principaux producteurs de cobalt en RDC, qui disposerait actuellement d’un important stock d’invendus de cobalt (10 000 tonnes), a d’ores et déjà rendue publique sa décision de geler la production de sa mine de Mutanda. Ce probable tassement de la croissance de l’offre minière intervient dans un contexte de tension entre les grands opérateurs miniers et l’Etat à propos de l’entrée en vigueur du Code minier mais également <strong>d’incertitudes</strong> sur la demande chinoise.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Un impact direct sur le montant des recettes de l’Etat</strong></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-family: Segoe UI,Segoe UI; font-size: 12pt;">Le régime fiscal applicable à l’industrie minière prévoit un paiement par tranche des taxes dues en 2019, sur la base des revenus de l’année 2018. Au cours actuel du cobalt, les paiements effectués par les miniers sous la forme d’avance devraient, par conséquent, être bien inférieurs et donc se traduire par des </span><strong><span style="font-size: 12pt;">crédits d’impôts</span></strong><span style="font-family: Segoe UI,Segoe UI; font-size: 12pt;">, c’est-à-dire par autant de rentrées fiscales en moins pour l’Etat en 2020. Pour mémoire, les recettes fiscales minière ont représenté 37% des recettes de l’Etat soit 1,6 Mds$ en 2018. Celles-ci, très dépendantes des performances du secteur minier, diminueraient mécaniquement, alors même que les avances sur recettes fiscales consenties par les grandes compagnies minières au titre de leurs impôts ont déjà épuisé une grande part des marges de manoeuvre de l’Etat et que les réserves de changes restent faibles (inférieures à 1 mois d’importations). <br /></span></p>
<div class="focus" style="text-align: justify;">
<p><span style="font-size: 12pt;">II- L’ACCROISSEMENT DES DEPENSES A-T-IL MIS UN TERME, A L’ORTHODOXIE BUDGETAIRE ? <br /></span></p>
</div>
<p style="text-align: justify;"><strong><span style="font-size: 12pt;">La période de transition politique a été peu favorable à l’équilibre budgétaire </span></strong></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Le Comité de politique monétaire du 23 août attirait l’attention du Gouvernement sur l’impact probable de différentes dépenses risquant de </span><strong><span style="font-family: Segoe UI,Segoe UI; font-size: 12pt;">remettre en cause l’équilibre budgétaire</span></strong><span style="font-size: 12pt;">, en particulier : le coût de la session extraordinaire du parlement, les frais d’installation du nouveau gouvernement et le coût de la rentrée scolaire auquel on peut ajouter la forte augmentation du </span><span style="font-size: 12pt;">budget de la Présidence et des dépenses liées au programme des 100 jours, engagées en dehors de toute orthodoxie procédurale. </span><span style="font-size: 12pt;">Les finances publiques ont connu </span><strong><span style="font-family: Segoe UI,Segoe UI; font-size: 12pt;">2 mois de déficit </span></strong><span style="font-size: 12pt;">à la fin du premier semestre d’un montant de 153M$. Ce déficit aurait, selon Banque centrale du Congo (BCC), été ramené à 103 M$ en août, pour à nouveau se creuser en septembre. Cette situation </span><strong><span style="font-family: Segoe UI,Segoe UI; font-size: 12pt;">fragilise la politique d’équilibre budgétaire </span></strong><span style="font-size: 12pt;">qui ne semble cependant pas avoir officiellement été remise en cause à ce stade. </span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">La situation budgétaire de ces derniers mois a été loin d’être transparente du fait de la période de transition au plan politique. Alors que le Gouvernement en place se contentait, en théorie, d’expédier les affaires courantes, le </span><strong><span style="font-family: Segoe UI,Segoe UI; font-size: 12pt;">programme des 100 jours </span></strong><span style="font-size: 12pt;">initié par le nouveau Président a été un prétexte à des dérogations répétées au respect de la chaîne des dépenses. Fin août, l’ANR (l’agence nationale des renseignements) rendait publique une demande d’audit à l’IGF de </span><em><span style="font-family: Segoe UI,Segoe UI; font-size: 12pt;">« tous les décaissements de fonds du Trésor public en faveur de tous les ministères depuis l’investiture du Président Tshisekedi ». </span></em></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">D’autres annonces comme la </span><strong><span style="font-family: Segoe UI,Segoe UI; font-size: 12pt;">gratuité de l’enseignement, </span></strong><span style="font-size: 12pt;">voulue par le Président Tshisekedi, n’apparaissent à priori pas soutenables par le seul budget de l’Etat. Selon une annonce lors de son déplacement en Belgique, le coût global pour assurer la gratuité du primaire s’élèverait à 2,6 Mds$ par an. Or l’annonce par la Banque mondiale, d’une prise en charge des enseignants ne couvrira pas l’ensemble de telle dépense, mais la BAD devrait également contribuer. Les choses devraient être précisées lors du déplacement du Président Tshisekedi à Washington à la fin du mois de septembre. </span></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Un dérapage des dépenses publiques</strong></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Concernant les dépenses, et selon l’administration du budget, </span><strong><span style="font-family: Segoe UI,Segoe UI; font-size: 12pt;">94% des crédits annuels </span></strong><span style="font-size: 12pt;">votés pour le fonctionnement des ministères </span><strong><span style="font-family: Segoe UI,Segoe UI; font-size: 12pt;">auraient, d’ores et déjà, été engagés et liquidés </span></strong><span style="font-size: 12pt;">ce qui risque de créer des tensions de trésorerie pour le nouveau gouvernement. Cette administration constate que la Présidence de la République aurait d’ores et déjà consommé la totalité de ses crédits annuels. </span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Concernant les </span><strong><span style="font-family: Segoe UI,Segoe UI; font-size: 12pt;">« dépenses urgentes », </span></strong><span style="font-size: 12pt;">389 M$ avaient été liquidés à la fin juin par le Trésor public. Cette procédure court-circuite la chaîne des dépenses ordinaires qui impose le respect d’une procédure passant par l’engagement, la liquidation, l’ordonnancement et le paiement. Ces dépenses, non provisionnées dans la loi de finances de 2019, représentent 18,5% des dépenses publiques. </span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">En revanche, concernant le service de la dette, sur les 6 premiers mois de l’année, le Trésor n’aurait payé que 5,7 M$ au titre de la dette publique intérieure, un taux d’exécution très faible de 13,3%. Les </span><strong><span style="font-family: Segoe UI,Segoe UI; font-size: 12pt;">arriérés devraient s’être à nouveau creusés</span></strong><span style="font-size: 12pt;">. Le remboursement de la dette intérieure (principalement les dettes de l’Etat aux entreprises) représente la principale variable d’ajustement pour limiter les dépenses. </span></p>
<div class="focus" style="text-align: justify;">
<p>III- VERS UNE DEGRADATION DE LA SITUATION MACRO-ECONOMIQUE ?</p>
</div>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Si la </span><strong><span style="font-family: Segoe UI,Segoe UI; font-size: 12pt;">baisse des cours du cuivre et du cobalt, </span></strong><span style="font-size: 12pt;">enregistrée depuis le début de l’année, venait à se confirmer, une dégradation de la situation macroéconomique serait prévisible d’autant plus qu’une baisse des volumes serait également constatée, les prochains mois, sous l’effet d’un ralentissement de la demande chinoise. </span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="font-size: 12pt;">Un scénario de crise dans les prochains mois ne peut donc être exclu, comme en 2017. </span><strong><span style="font-family: Segoe UI,Segoe UI; font-size: 12pt;">L’hyper dépendance aux matières premières </span></strong><span style="font-size: 12pt;">qui représentent 90% des exportations et la trop faible diversification de l’économie congolaise la rend très vulnérable aux chocs exogènes. La baisse des exportations minières fragilisera à la fois les recettes fiscales et la balance des paiements et se traduira de façon mécanique par une </span><strong><span style="font-family: Segoe UI,Segoe UI; font-size: 12pt;">résurgence des « déficits jumeaux »</span></strong><span style="font-size: 12pt;">. La faiblesse des réserves de changes (2 à 3 semaines d’importations) reste un handicap majeur pour le pays tout autant que le système des avances sur recettes minières qui représente un risque pour l’équilibre budgétaire en cas de retournement de conjoncture.</span></p>e3ea17df-4854-427f-bfc7-6ba5de92f938Japon - Impact du vieillissement démographique en Macro-économie Les autorités japonaises se préoccupent fortement du déclin démographique de l’archipel. Le Gouvernement étudie chaque levier permettant de minorer l’impact négatif du vieillissement et du déclin démographique.2019-08-16T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;"><em> Les autorités japonaises se préoccupent fortement du déclin démographique de l’archipel associé à un vieillissement accéléré. Les conséquences sur l’économie sont jugées négatives. Le PIB risquerait de reculer, l’investissement dans l’archipel pourrait être compromis, le déficit budgétaire s’aggraverait entraînant une déstabilisation du système de santé et de retraites, la dette publique déjà très élevée (238% du PIB) pourrait devenir insoutenable. Par ailleurs, la politique monétaire pourrait perdre en efficacité et le système financier serait fortement fragilisé, en particulier les banques régionales japonaises. Le Gouvernement étudie chaque levier permettant de minorer l’impact négatif du vieillissement et du déclin démographique.</em></p>
<p> </p>
<p><strong>1) <u>Constat d’un vieillissement accéléré et d’un déclin démographique au Japon</u></strong></p>
<p style="text-align: justify;">La <strong>population active</strong> du Japon diminue depuis 1995, à l’instar de nombreux pays développés. La singularité du Japon provient de son <strong>déclin démographique</strong> : la population totale du Japon ne cesse de diminuer depuis 2007 et <strong>cette baisse va s’accélérer dans les 30 prochaines années. </strong></p>
<p style="text-align: justify;">Après un pic à 128 millions d’habitants en 2007, la population nippone s’élève désormais à 126 millions d’habitants. Dans un siècle, le Japon devrait compter 50 millions d’habitants seulement. Le vieillissement et le déclin démographique pèsent déjà sur le système de santé et de retraite, la croissance, l’équilibre budgétaire et donc la dette. En 2050, les plus de 65 ans représenteront près de 40% de la population contre 28% en 2018. Le déficit public du pays pourrait dépasser les 15% du PIB, la dette publique dépasserait les 600% du PIB d’après les recherches du professeur Sagiri KITAO de l’Université de Tokyo (<a href="https://sites.google.com/site/sagirikitao/">https://sites.google.com/site/sagirikitao/</a>)</p>
<p style="text-align: justify;"><img class="marge" title="pyramide des âges au Japon" src="/Articles/e3ea17df-4854-427f-bfc7-6ba5de92f938/images/81aaf52d-51a7-4019-9a8f-088cc3cb68e6" alt="pyramide des âges au Japon" width="766" height="445" /></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>2) <u>L’impact macro-économique du vieillissement de la population : un recul certain du PIB, une évolution incertaine de l’épargne et l’investissement.</u> </strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le vieillissement de la population pèsera sur le <strong>PIB global </strong>du pays, sous l’effet d’une <strong>baisse de l’offre de travail, qui réduira la croissance potentielle.</strong> Le déclin démographique, quant à lui, pèsera inéluctablement sur <strong>la demande domestique</strong>.</p>
<p style="text-align: justify;">Le vieillissement de la population pourrait également affecter <strong>l’équilibre entre épargne et investissement</strong>. Le plus souvent, le vieillissement de la population est associé à une <strong>baisse de l’épargne privée</strong>. Pour autant, plusieurs économistes, qui se sont exprimés lors d’un symposium en marge du G20 Finances suppléants, considèrent qu’un mouvement inverse pourrait être observé, à savoir une hausse de l’épargne.</p>
<p style="text-align: justify;">La démographie pèsera également sur les <strong>perspectives d’investissements domestiques, </strong>incitant les entreprises à se développer sur des <strong>marchés étrangers plus dynamiques</strong>. Par ailleurs, le manque de main d’œuvre réduit théoriquement l’investissement. Ce point, toutefois, n'est pas davantage consensuel : dans l'histoire récente du Japon, la pénurie de main d’œuvre a provoqué une hausse de l’investissement (automatisation et rationalisation des postes de travail).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>3) <u>L'impact sur la politique budgétaire : une aggravation du déficit public</u></strong></p>
<p style="text-align: justify;">La baisse du PIB du pays aura un <strong>effet baissier immédiat sur les recettes fiscales </strong>du pays. La hausse de la TVA prévue dès octobre 2019 (augmentation de 8 à 10%) est envisagée en ce sens pour réduire le déficit public nippon.</p>
<p style="text-align: justify;">Le vieillissement de la population aura un <strong>effet négatif sur les recettes du système de santé</strong> (moindres cotisations payées par moins d’actifs) et un<strong> effet inflationniste sur les dépenses de santé</strong>. Il met clairement en péril la soutenabilité du système actuel dont le principe repose sur une participation de l’assuré aux frais de santé dégressive selon l’âge. (10% pour les plus de 75 ans, 20% pour les plus de 65 ans contre 30% pour les actifs).</p>
<p style="text-align: justify;">La <strong>soutenabilité du système de répartition des retraites </strong>est également en jeu. Le Japon a déjà fait évoluer son système de retraite (augmentation des cotisations, mécanisme de sous-indexation des retraites, recul de l’âge de la retraite (65 ans pour le pilier 1 et 2, obligation de l’employeur de proposer un poste jusqu’à 65 ans, alignement du régime de base des fonctionnaires sur le régime obligatoire des salariés...). Pour autant, il ne pourra pas faire face à une diminution accélérée des actifs cotisants et à une augmentation du nombre de retraités. Sans nouvelles réformes,<strong> les actifs du fonds de pension public japonais, </strong>le GPIF, qui s’élèvent actuellement à 1 250 milliards d’euros,<strong> seraient totalement consommés en 2055,</strong> d’après les travaux effectués par Sagiri KITAO.</p>
<p style="text-align: justify;">De plus, toute réforme du système de retraite et de santé exercera tôt ou tard un impact sur le revenu des ménages et donc sur leur <strong>consommation</strong>, avec un effet induit négatif sur le PIB, comme sur leur<strong> épargne </strong>et sur le <strong>solde courant</strong>.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>4) <u>Une moindre efficacité de la politique monétaire et un système financier fragilisé </u></strong></p>
<p style="text-align: justify;">La grande majorité des économistes considère que le vieillissement de la population va tirer à <strong>la baisse les taux d’intérêt de long terme</strong>. La baisse de la population active, en augmentant le ratio capital/travail, tirera à la baisse la productivité marginale du capital et donc les taux d’intérêt réels. Cet effet, accompagné du ralentissement de la croissance potentielle, pèsera sur le taux d’intérêt naturel et donc sur l’<strong>efficacité de la politique monétaire</strong> qui reste contrainte par la borne zéro des taux d’intérêt (transmission imparfaite des taux d'intérêt négatifs par le canal des prêts bancaires).</p>
<p style="text-align: justify;">Dans ce contexte, les banques commerciales souffriraient d’une part d’une baisse des volumes de prêts, donc d’une concurrence accrue sur un marché domestique en déclin, d’autre part, de marges d’intermédiation étroites.</p>
<p style="text-align: justify;">Cette double contrainte pèse déjà<strong> sur le résultat des</strong> <strong>banques régionales </strong>(qui représentent 1/3 du total des dépôts et des crédits au Japon) : elle les a incité à se diversifier et à prendre des risques y compris sur de l’immobilier en province et sur des actifs internationaux. Les autorités de contrôle nippones craignent une maîtrise imparfaite de cette stratégie de diversification. De plus, la désertification des campagnes accélère la baisse des <strong>ressources des banques régionales :</strong> les sorties des contrats d’assurance vie se font, en grande majorité, sous forme de capital au profit d’héritiers urbains, et l'augmentation du nombre de logements vacants dans les régions diminue la valeur du collatéral des prêts immobiliers.</p>
<p style="text-align: justify;"> <strong>5) <u>Des solutions existent pour minorer l’impact négatif du vieillissement et du déclin de la population japonaise, parmi lesquelles :</u></strong></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>L’augmentation de la productivité</strong> (42,1US$ PIB/heure travaillée en 2018 soit 19<sup>ème</sup> dans l’OCDE, contre 61,5 US$ pour la France) et de <strong>la</strong> <strong>participation au travail</strong> (77% pour les 15 à 64 ans, dont 71,3% pour les femmes japonaises).</p>
<p style="text-align: justify;">Le soutien à une <strong>politique axée sur l’innovation</strong>, l’intelligence artificielle et l’internet des objets pour parvenir à une meilleure allocation de la ressource travail, contrebalancer le manque de facteur travail, et créer de nouveaux débouchés bénéfiques à l’économie : soins aux personnes âgées, nouveaux services pour les banques / assurances / fonds de pension, produits avec rendement amélioré et capital garanti rapidement.</p>
<p style="text-align: justify;">Le recours à <strong>l'immigration</strong> et <strong>un nouveau recul de l'âge de départ à la retraite </strong>: comme le rappelle Toshitaka Sekine (économiste à la Banque du Japon) un homme de 65 ans en 1970 équivaut à un homme de 77 ans en 2016.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>La participation des femmes au travail </strong>dans des emplois à temps plein aurait un très <strong>fort effet de levier : </strong>selon Sagiri KITAO de l’Université de Tokyo, le scénario le plus favorable serait observé si les femmes travaillaient et gagnaient autant que les hommes.</p>
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<p style="text-align: justify;"><em>Face au déclin et au vieillissement démographique, l’augmentation de la productivité et de la participation au travail apparaissent comme les axes de politique économique susceptibles d'avoir le plus d'impact pour redynamiser la croissance potentielle du Japon (aujourd'hui cantonnée à 0,85%, contre 4% dans les années 1990). La réduction des inégalités de salaires et de participation au travail hommes / femmes présenterait l'un des effets les plus bénéfiques, ce qui conforte la politique du" work style reform" et la « révolution des ressources humaines » prônée dans le cadre des Abenomics en faveur d'un traitement équitable des salariés "equal pay for equal work" et d'une meilleure conciliation entre vie professionnelle et vie privée. </em></p>
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<p style="text-align: justify;"><em><img class="marge" title="Personnes âgées au Japon" src="/Articles/e3ea17df-4854-427f-bfc7-6ba5de92f938/images/d89e7729-c542-4ffe-a8fd-c503e0b4e0a6" alt="Personnes âgées au Japon" width="714" height="402" /></em></p>