Trésor-Info - Publications de la direction générale du Trésor - internationalisationFlux de publication de la direction générale du Trésor - internationalisationFluxArticlesTag-internationalisationCopyright 20242019-06-14T00:00:00+02:00/favicon.pngDirection générale du Trésorhttps://localhost/sitepublic/contact@dgtresor.gouv.fr3736ec20-7b40-4de0-b6ca-0a87683cb00bBrèves de l'ASEAN semaine 24 (2019)Semaine du 10 au 14 juin 20192019-06-14T00:00:00+02:00<div>
<p><img class="sans-marge" title="Breves ASEAN" src="/Articles/3736ec20-7b40-4de0-b6ca-0a87683cb00b/images/ad734dbf-9a91-48eb-abd2-7c2d19443581" alt="Breves ASEAN" /></p>
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<p>Faits saillants</p>
</blockquote>
<p><strong>► L’ASEAN attire autant de projets d’implantation français que la Chine, selon le baromètre Pramex</strong></p>
<p><strong>► La dette publique du Vietnam a été ramenée à 50,5 % du PIB fin 2018</strong></p>
<p><strong>► Les travailleurs domestiques étrangers contribuent à hauteur de 2,4 % du PIB de Singapour, selon une étude d’<em>Enrich </em>et d’<em>Experian</em></strong></p>
<p> </p>
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<p>En Image</p>
</blockquote>
<p align="center"><strong>Le Forum ASEAN des CCE s’est tenu à Phnom Penh du 5 au 7 juin</strong></p>
<p align="center"><strong><img class="sans-marge" title="ForumASEAN 2019 CCEF" src="/Articles/3736ec20-7b40-4de0-b6ca-0a87683cb00b/images/03341c27-e306-410a-8779-7d790d4f3d74" alt="ForumASEAN 2019 CCEF" width="395" height="280" /></strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le Forum ASEAN 2019 des Conseilleurs du Commerce extérieur de la France, qui s’est tenu à Phnom Penh, au Cambodge, du 5 au 7 juin, a rassemblé près de 200 participants, parmi lesquels les chefs des services économiques de la région, le DG de Business France, l’administrateur représentant la France à la Banque asiatique de développement et le président du Comité de chefs d’entreprises France-ASEAN du MEDEF International. Les échanges ont porté sur l’initiative <em>Belt and Road</em> chinoise dans la région, ainsi que sur le développement des secteurs de la santé, du tourisme et de la ville intelligente.</p>
<div style="text-align: justify;">
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<p align="center">Région</p>
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<ul style="text-align: justify;" type="square">
<li><strong>Sur les 815 projets d’implantation à l’étranger menés par des start-ups, PME et ETI françaises entre février 2018 et janvier 2019, 42 ont été réalisés en ASEAN</strong>, selon le baromètre Pramex de la Banque Populaire. Singapour confirme sa position de hub régional, concentrant 30 de ces opérations, soit 71 % des installations en Asie du Sud-Est, après 58 % en 2017. En Asie, la cité-Etat est le 2<sup>ème</sup> pays le plus attractif pour l’implantation des entreprises françaises, derrière la Chine (42 projets) et devant Hong Kong (28 projets).</li>
</ul>
<p align="center"><img class="sans-marge" title="Baromètre Pramex 2019 ASEAN" src="/Articles/3736ec20-7b40-4de0-b6ca-0a87683cb00b/images/983d4b50-916c-45e6-aa2e-56dabead76e3" alt="Baromètre Pramex 2019 ASEAN" width="561" height="278" /></p>
<p style="text-align: center; font-size: 12px;"><em>Source : Baromètre 2019 Pramex International</em></p>
<div style="text-align: justify;">
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<p align="center">Indonésie</p>
</blockquote>
</div>
<ul style="text-align: justify;" type="square">
<li><strong>L’Indonésie est le 3<sup>ème </sup>pays où les paiements mobiles sont les plus utilisés au monde avec un taux de pénétration qui devrait s’établir à 15,9 % en 2019 </strong>(après 12,8 % en 2018), selon le rapport <em>Statista Digital Market Outlook</em>. Selon cette étude, la Chine est le premier pays, avec un taux de pénétration des paiements mobiles atteignant 35% en 2019, suivie de l’Inde (29,5 %). En 2018, les cinq premiers moyens de paiements mobiles en Indonésie étaient <em>GoPay</em>,<em> Ovo</em>,<em> Tcash</em> (désormais <em>LinkAja</em>), <em>BCA Klikpay</em> et <em>Doku Wallet</em>.<br /><br /></li>
<li><strong>La première phase des essais de bus <em>TransJakarta</em> électriques rechargés à l’énergie solaire s’est terminée le 9 juin et devrait être suivie d’une deuxième phase avec la mise en opération de 10 bus</strong>. En mars, <em>TransJakarta</em> avait signé un MoU pour des essais de bus électriques avec l’entreprise chinoise <em>BYD</em>, l’Institut technologique de Bandung, les constructeurs indonésien <em>MAB </em>et taiwanais <em>RAC</em>, ainsi que l’entreprise danoise <em>Danfoss</em>. Ces bus ont une autonomie de 250 km ou 17 heures. La congestion et la pollution sont deux problèmes majeurs de la capitale qui ne compte par ailleurs qu’une ligne de métro ouverte en mars 2019.<br /><br /></li>
<li><strong>L’Indonésie a obtenu un prêt de 49,6 millions USD de la Banque mondiale pour financer un plan de développement urbain national </strong>(NUDP). Ce projet vise à améliorer la planification urbaine en aidant les administrations à coordonner leurs plans de développement des transports, des logements avec leurs stratégies économiques et leurs plans pour l’environnement. Le programme doit aussi permettre d’améliorer l’identification de projets d’infrastructures prioritaires et des besoins de financements par les municipalités. Treize villes sont concernées par ce projet qui bénéficierait ainsi à 12,5 millions d’habitants.</li>
</ul>
<div style="text-align: justify;">
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<p align="center">Malaisie</p>
</blockquote>
</div>
<ul style="text-align: justify;" type="square">
<li><strong>L’indice de la production industrielle</strong> (IPI, qui rend compte du niveau d’activité des secteurs manufacturier, minier et de l’électricité) <strong>a progressé de 4,0 % en g.a. avril 2019</strong>, son niveau le plus haut depuis octobre 2018. Cette progression s’explique par la bonne tenue des indices du secteur manufacturier (+4,3 %, tiré par les secteurs de l’électronique et des transports principalement), de la production d’électricité (+5,8 %) et des industries extractives (+2,3 %, principalement sous l’influence du pétrole brut). Sur la période allant de janvier à avril 2019, l’IPI progresse de 3,0%.<br /><br /></li>
<li><strong><em>HSBC</em> a lancé le premier produit structuré islamique conforme aux critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) sur le marché malaisien</strong>. Le produit, dont le capital est protégé à 100 % s’il est détenu jusqu’à échéance, peut avoir une durée maximale de 3 ou 4 ans. Il rapporte respectivement un coupon fixe de 3,9 % ou 4,5 % par an les deux premières années, puis un coupon variable les années suivantes.</li>
</ul>
<div style="text-align: justify;">
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<p align="center">Singapour</p>
</blockquote>
</div>
<ul style="text-align: justify;" type="square">
<li><strong>La contribution des employés domestiques étrangers à l’économie singapourienne est évaluée à 8,2 Mds USD (2,4 % du PIB de la cité-Etat) </strong>par l’ONG hongkongaise <em>Enrich</em> et la société <em>Experian</em>. La valeur de la contribution des travailleurs étrangers rend compte de leurs dépenses personnelles, de la valeur réelle de leur travail (rendant compte du coût des tâches effectuées par les domestiques si elles étaient payées en fonction du prix horaire de la main d’oeuvre), ainsi que de la valeur générée par le retour sur le marché du travail de mères singapouriennes (2,6 Mds USD), permis par l’emploi d’un domestique. Dans cette étude, <em>Enrich</em> et <em>Experian</em> révèlent également qu’un tiers de 250 000 travailleurs domestiques étrangers travaillant à Singapour seraient endettés, notamment du fait de dettes contractées avant leur arrivée à Singapour ou pour faire face à des urgences familiales.<br /><br /></li>
<li><strong>Le fonds souverain <em>GIC</em> s’associe au fournisseur de services de <em>data center</em> singapourien <em>Polymer Connected</em> pour développer deux <em>data centers</em> à Jakarta</strong>. Le futur campus sera le premier, en Indonésie, à utiliser du gaz naturel pour répondre à ses besoins en électricité.</li>
</ul>
<div style="text-align: justify;">
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<p align="center">Vietnam</p>
</blockquote>
</div>
<ul style="text-align: justify;" type="square">
<li><strong>La dette publique vietnamienne a été ramenée à 50,5 % du PIB, fin 2018</strong>, contre 53 % en 2016, selon <em>Fitch</em>. Selon l’agence de notation, ce mouvement devrait se poursuivre, de sorte que le ratio entre la dette publique et le PIB vietnamien ne serait plus que de 46 % en 2020. La croissance économique du pays devrait également ralentir, de 7,1 % en 2018 à 6,7 % en 2019 et 2020.<br /><br /></li>
<li><strong>La Banque mondiale a accordé une enveloppe de 194,4 M USD à quatre centres urbains vietnamiens de taille moyenne</strong> (Ky Anh, Tinh Gia, Hai Duong et Yen Bai, dans le nord et le centre du pays), afin d’y soutenir la construction d’infrastructures cruciales dans ces zones et les efforts d’aménagement urbain. Environ 200 000 habitants devraient bénéficier de ce projet, visant à la réduction des risques d’inondation, à l’amélioration des réseaux routiers et au développement de systèmes d’assainissement.<br /><br /></li>
<li><strong>Le Premier ministre Nguyen Xuan Phuc a annoncé l’interdiction de l’utilisation des plastiques à usage unique dans les magasins, les marchés et les supermarchés en zone urbaine d’ici à 2021</strong>. A partir de 2025, cette interdiction sera étendue à l’ensemble du pays.<br /><br /></li>
<li><strong><em>Vingroup</em></strong><strong> a débuté la construction de sa deuxième usine de fabrication de smartphones</strong>. L’usine aura une capacité de production de 125 millions d’unités par an, soit 25 fois la capacité des installations actuelles du groupe à Hai Phong, dont les opérations ont débuté en novembre dernier. La première tranche des travaux devrait être terminée en août 2019 et permettra la production de 23 millions de téléphones par an, tandis que l’ensemble des travaux devrait s’achever en 2020.</li>
</ul>
<div style="text-align: justify;">
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<p align="center">Thaïlande</p>
</blockquote>
</div>
<ul style="text-align: justify;" type="square">
<li><strong>L’Union européenne a autorisé la Thaïlande à renégocier ses contingents tarifaires pour l’export vers l’Europe de 31 types de produits </strong>(volaille, riz et manioc, produits de la mer et autres produits alimentaires). La Thaïlande a formulé une demande similaire auprès du Royaume-Uni, anticipant une réduction de taille du marché européen, avec le départ de 70 millions de consommateurs britanniques.<br /><br /></li>
<li><strong>Le groupe thaïlandais <em>Charoen Pokphand Foods</em> (CP Foods) a annoncé la fin de l’utilisation du charbon dans ses installations industrielles en Thaïlande d’ici à 2022</strong>. Les chaudières existantes seront converties pour fonctionner à la biomasse, permettant ainsi de réduire les émissions de CO<sub>2</sub> du groupe de 70 000 tonnes par an. Par ailleurs, <em>CP Foods</em> entend réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 25 %, sa consommation en eau de 30%, et la quantité de déchets ses déchets mis en décharge de 35 % d’ici à 2025. <br /><br /></li>
<li><strong>Les fournisseurs d’électricité thaïlandais, malaisien et laotien devraient signer en septembre des accords de négoce d’électricité portant sur 300 MW</strong>, venant s’ajouter à l’accord actuel portant sur 100 MW. En vertu de ces accords, le fournisseur thaïlandais <em>EGAT</em> s’approvisionnerait auprès de la Malaisie et du Laos. La Thaïlande entend profiter du décalage horaire avec son voisin malaisien (la Malaisie a une heure d’avance sur la Thaïlande) afin d’allonger sa période de pic de consommation d’électricité. Dans le cadre de sa présidence de l’ASEAN et de la tenue du sommet des ministres de l’énergie de l’ASEAN, la Thaïlande, déjà très connectée au Laos, promeut la mise en place d’un réseau électrique transfrontalier couvrant plusieurs pays de l’Asie du Sud-Est.</li>
</ul>
<div style="text-align: justify;">
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<p align="center">Philippines</p>
</blockquote>
</div>
<ul style="text-align: justify;" type="square">
<li><strong>Les flux entrants nets d’IDE sont en baisse de 15,1 % en g.a. au premier trimestre 2019, à 1,9 Md USD</strong>. Cette baisse est principalement attribuable au recul des placements en capitaux propres (-43 %, à 568 M USD) et à la hausse des retraits de capitaux (+151 % , 273 M USD). Les prêts intragroupes, 73% du total des flux nets entrants, ont progressé de 19 % (1,4 Md USD). Les bénéfices réinvestis ont progressé de 11 % à 234 M USD.<br /><br /></li>
<li><strong> Les exportations se sont stabilisées à 5,5 Mds USD en avril 2019 (+0,4 % en g.a.), après quatre mois consécutifs de baisse, tandis que les importations ont diminué de 1,9 % en g.a. à 9 Mds USD</strong>. En cumulé, de janvier à avril 2019, les exportations ont baissé de 2,1 % (21,9 Mds USD) et les importations ont progressé de 2,9 % (35,2 Mds USD) par rapport à la même période l’an passé, creusant le déficit commercial de 12,4 %. Sur les quatre premiers mois de l’année, la part des exportations philippines à destination des Etats-Unis (16,2 % contre 14,9 % l’an passé) et de la Chine (13,1 % contre 11,9 % l’an passé) a progressé, de même que la part des importations en provenance de la Chine (22 %, contre 18,4 % entre janvier et avril 2018).</li>
</ul>
<div style="text-align: justify;">
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<p align="center">Cambodge</p>
</blockquote>
</div>
<ul style="text-align: justify;" type="square">
<li><strong>Une délégation d’Atout France s’est rendue à Phnom Penh les 10 et 11 juin pour promouvoir le tourisme en France</strong>. Elle était composée d’acteurs français du secteur, et notamment de représentants d’<em>Air France</em>, du <em>Club Med</em> et de <em>CroisiEurope</em>. Le Cambodge et la France anticipent une croissance du nombre de touristes dans les deux sens, avec une augmentation de 25 % de demandes de visas pour la France en 2019 par rapport à 2018, et 5 % d’augmentation du nombre de touristes français au Cambodge cette année.</li>
</ul>
<div style="text-align: justify;">
<blockquote>
<p align="center">Birmanie</p>
</blockquote>
</div>
<ul style="text-align: justify;" type="square">
<li><strong>Le conglomérat birman <em>Kanbawza</em> et le groupe pétrolier thaïlandais <em>PTT</em> ont signé un accord de <em>joint-venture</em> pour développer le plus grand terminal pétrolier de Birmanie</strong>, en particulier ses capacités de stockages, ainsi que pour accroître la vente de produits pétroliers à travers l’expansion de stations-services. L’aménagement du port devrait être terminé en 2021 ; l’ensemble du projet (port et expansion des stations-services) représente un investissement total estimé à 200 M USD. Cet investissement étranger dans le secteur de la distribution de produits pétroliers n’est que le deuxième depuis l’ouverture du marché en 2015. Il fait en revanche partie des nombreux investissements thaïlandais en Birmanie, qui représentaient 14 % des IDE en avril 2019, la Thaïlande occupant la position de 3<sup>ème</sup> investisseur étranger en termes de stocks, avec 11 Mds USD, d’après l’administration birmane.<br /><br /></li>
<li><strong>Le ministère du commerce autorise depuis le 6 juin les entreprises étrangères et les <em>joint-ventures</em> à exporter certains produits alimentaires et d’artisanat</strong>, dont l’exportation était auparavant réservée aux entreprises birmanes. Afin d’attirer les investissements étrangers dans les secteurs de l’agriculture et de l’artisanat, dont le niveau de productivité reste faible par rapport à la moyenne de l’ASEAN, le riz, les légumineuses, la viande, le poisson, les fruits secs, mais également le papier et les meubles en bois produits localement peuvent désormais être exportés par des entreprises étrangères.</li>
</ul>
<div style="text-align: justify;">
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<p align="center">Laos</p>
</blockquote>
</div>
<ul style="text-align: justify;" type="square">
<li><strong>Les autorités entendent développer le crédit afin de soutenir le développement des entreprises locales et visent de porter le ratio des prêts aux entreprises rapportés au PIB à 55%</strong>, contre 46 % actuellement, soit environ 8,7 Mds USD. Les emprunts accordés à des PME représentent 19,5 % de l’ensemble du crédit.<br /><br /></li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Les exportations de minerais ont atteint 1,4 Mds USD en 2018 (+8,2 % par rapport à 2017) et devraient atteindre 433 M USD au premier trimestre 2019, selon le ministère de l’énergie et des mines</strong>. Le secteur minier laotien (7 % du PIB et 12 % des recettes budgétaires) avait été affecté par la baisse du prix des matières premières en 2016 et 2017.</li>
</ul>
<p> </p>
<p><em>Rédigé par : Pôle macroéconomique SER de Singapour</em><br /><em>Contributions : SE de Bangkok, SE d’Hanoï, SE de Jakarta, SE de Kuala Lumpur, SE de Manille, SE de Rangoun, SE de Phnom Penh et Antenne de Vientiane</em></p>
</div>8e436972-3bc4-4021-854c-94db864a3313Politique d'assurance-crédit 2018La carte PAC 2018 définit la politique d’assurance-crédit de l’État, mise en œuvre par Bpifrance Assurance Export, dans chaque pays du monde. Elle constitue un outil indispensable aux entreprises qui veulent exporter tout en bénéficiant d'une assurance-crédit de Bpifrance. Cette année, pour la première fois et afin d’accroître plus encore sa transparence, la DG Trésor publie les conditions d’ouverture propres à chaque État dans l'annexe ci-dessous.Les conditions d'ouvertureRetrouvez tous les documents présentés lors de l'événement Bercy Financements Export qui s'est déroulé le 3 mars 2018. 2018-04-26T00:00:00+02:00<p>La carte PAC 2018 définit la politique d’assurance-crédit de l’État, mise en œuvre par Bpifrance Assurance Export, dans chaque pays du monde. Elle constitue un outil indispensable aux entreprises qui veulent exporter tout en bénéficiant d'une assurance-crédit de Bpifrance. Cette année, pour la première fois et afin d’accroître plus encore sa transparence, la DG Trésor publie les conditions d’ouverture propres à chaque État dans l'annexe ci-dessous.</p>
<ul>
<li><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/8e436972-3bc4-4021-854c-94db864a3313/files/83502f18-bb1c-4705-88b1-168a6496d3ec">Les conditions d'ouverture</a></li>
<li><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2018/03/08/suivez-en-direct-l-edition-2018-de-bercy-financement-export-conquete-de-l-international">Retrouvez tous les documents présentés lors de l'événement Bercy Financements Export qui s'est déroulé le 3 mars 2018.</a></li>
</ul>
<p> <img class="marge" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" src="/Articles/8e436972-3bc4-4021-854c-94db864a3313/images/6ce72b28-75f5-4b1d-a89f-3480310d0200" alt="Carte PAC 2018" /></p>dd970651-629f-4c58-b5d6-e5ce8661cd4cLe B de BRICS - Actualité agricole au Brésil n°127 Édito : Le Brésil se fixe une feuille de route ambitieuse en 2018 sur le front des accords commerciauxEn même temps que la poursuite des négociations du projet d’accord commercial entre le Mercosul et l’Union européenne, le secrétaire du commerce extérieur a annoncé l’ouverture de deux nouvelles négociations commerciales avec le Canada et la Corée du Sud. Le début effectif des négociations pourra avoir lieu dès que les négociateurs canadiens et coréens auront reçu leur mandat de négociation d’après la presse brésilienne.Ce nouveau front de négociations d’accords commerciaux vient renforcer celles déjà en cours entre le Mercosul et l’Union européenne ainsi que les pays de l’association européenne de libre échange (Islande, Liechtenstein Norvège, Suisse) ; l’Inde, le Liban et la Tunisie. Des discussions préliminaires pour ouvrir des négociations avec Singapour seraient également en cours.De plus, le Brésil est engagé dans un processus de négociation bilatérale avec le Mexique 2018-02-05T00:00:00+01:00<table border="0" width="0" cellspacing="0" cellpadding="0">
<tbody>
<tr>
<td rowspan="2" width="142">
<ol>
<li> </li>
</ol>
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<td colspan="3" width="504"> </td>
</tr>
<tr>
<td colspan="3" width="504"> </td>
</tr>
<tr>
<td colspan="4" valign="top" width="646">
<p><strong>Édito : Le Brésil se fixe une feuille de route ambitieuse en 2018 sur le front des accords commerciaux</strong></p>
<p>En même temps que la poursuite des négociations du projet d’accord commercial entre le Mercosul et l’Union européenne, le secrétaire du commerce extérieur a annoncé l’ouverture de deux nouvelles négociations commerciales avec le Canada et la Corée du Sud. Le début effectif des négociations pourra avoir lieu dès que les négociateurs canadiens et coréens auront reçu leur mandat de négociation d’après la presse brésilienne.</p>
<p>Ce nouveau front de négociations d’accords commerciaux vient renforcer celles déjà en cours entre le Mercosul et l’Union européenne ainsi que les pays de l’association européenne de libre échange (Islande, Liechtenstein Norvège, Suisse) ; l’Inde, le Liban et la Tunisie. Des discussions préliminaires pour ouvrir des négociations avec Singapour seraient également en cours.</p>
<p>De plus, le Brésil est engagé dans un processus de négociation bilatérale avec le Mexique dans la perspective de finaliser un accord de libre-échange.</p>
<p> </p>
<p>Cette feuille de route rappelle la volonté du Brésil de s’internationaliser alors que le pays reste une économie assez peu ouverte au plan économique. L’exemple des négociations avec l’Union européenne montre qu’il faudra probablement encore du temps pour voir plusieurs de ces projets d’accords se finaliser, mais le contexte de cette année 2018 qui sera marquée par des élections générales au mois d’octobre, pourrait accélérer ou freiner ce mouvement en fonction du choix des brésiliens pour élire la tête de l’exécutif.</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td valign="top" width="142">
<h2>Mercosul</h2>
</td>
<td colspan="3" valign="top" width="504">
<h3>Le ministre chargé de l’agriculture défend la mise en place de systèmes intégrés d’évaluation du risque sanitaire et environnemental au sein des pays du Mercosul</h3>
</td>
</tr>
<tr>
<td valign="top" width="142">
<div>
<p> </p>
</div>
</td>
<td colspan="3" valign="top" width="504">
<p>Le ministre Blairo Maggi a défendu lors de la 51ª réunion du Mercosul et des Etats associés. L’objectif est de faciliter le commerce régional et de tenir des positions plus harmonisées au niveau international, servant ainsi une meilleure négociation des accords de libre échange</p>
<p> </p>
</td>
</tr>
<tr>
<td valign="top" width="142">
<h2>OGM – Etiquetage</h2>
</td>
<td colspan="3" valign="top" width="504">
<h3>Nouvelles règles d’étiquetage des aliments issus de plantes transgéniques</h3>
</td>
</tr>
<tr>
<td valign="top" width="142">
<div>
<p> </p>
</div>
</td>
<td colspan="3" valign="top" width="504">
<pre>La loi relative à la biosécurité a été modifiée, mettant en place de nouvelles règles relatives à l’étiquetage des aliments transgéniques.</pre>
<pre>Ainsi, les aliments emballés ou en vrac issus de plantes transgéniques ou contenant plus de 1% d’ingrédients transgéniques devront désormais indiquer cette présence, mais il ne sera plus obligatoire de faire apparaitre le triangle jaune avec la lettre « T » comme auparavant.</pre>
<p> </p>
</td>
</tr>
<tr>
<td valign="top" width="142">
<h2>Environnement</h2>
<p> </p>
<p> </p>
<p> </p>
<p> </p>
<p> </p>
<p> </p>
</td>
<td colspan="3" valign="top" width="504">
<h3>Le ministre brésilien de l’Environnement a annoncé l’intention du Brésil d’accueillir la COP 25, prévue en 2019</h3>
<h3>Selon la presse, le ministre aurait informé le Secrétariat exécutif de la CCNUCC. L’Argentine serait également candidate pour accueillir cette COP, qui devra avoir lieu en Amérique latine selon le principe de rotation des conférences par continent.</h3>
<p> </p>
<p><strong>Projet de loi relative à des restrictions d’importation de produits laitiers pour des motifs environnementaux</strong></p>
<p>Un projet de loi relatif à ces restrictions a été récemment approuvé par la Commission du développement économique, de l’industrie, du commerce et des services. Ce projet impose des restrictions d’importations applicables au lait, poudre de lait et lactosérum en poudre issu de pays qui ne respecteraient pas des normes environnementales au moins équivalentes à celles en place au Brésil.</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td valign="top" width="142"> </td>
<td colspan="3" valign="top" width="504"> </td>
</tr>
<tr>
<td valign="top" width="142">
<h2>Exportations</h2>
</td>
<td colspan="3" valign="top" width="504">
<p><strong>Le Brésil autorisé à exporter son lait et ses produits laitiers vers le Japon </strong></p>
</td>
</tr>
<tr>
<td valign="top" width="142">
<div>
<p> </p>
</div>
</td>
<td colspan="3" valign="top" width="504">
<p>Cette autorisation d’exportation a été annoncée à la suite de deux ans de négociations entre le Brésil et le Japon, septième plus important importateur mondial de produits laitiers.</p>
<p>Selon Odilson Ribeiro, secrétaire des relations internationales au Ministère brésilien de l’Agriculture (MAPA) : « Le Japon est un client potentiel important pour le Brésil. Les exigences importantes de ce pays démontrent également la capacité du Brésil à envoyer des produits de qualité sur la scène internationale ».</p>
<p> </p>
</td>
</tr>
<tr>
<td valign="top" width="142">
<h2>Importations</h2>
</td>
<td colspan="3" valign="top" width="504">
<p><strong>Accord renouvelé avec l’Argentine pour le quota d’importation au Brésil de poudres de lait </strong></p>
</td>
</tr>
<tr>
<td valign="top" width="142">
<div>
<p> </p>
</div>
</td>
<td colspan="3" valign="top" width="504">
<p>Un accord d’importation de poudres de lait argentines au Brésil est en vigueur depuis 2009. Cet accord a été renouvelé pour la période s’étalant de septembre 2017 à mai 2018, pour un volume de 54 000t.</p>
<p> </p>
</td>
</tr>
<tr>
<td valign="top" width="142">
<h2>SPS</h2>
</td>
<td colspan="3" valign="top" width="504">
<h3>Le ministère chargé de l’agriculture suspend les exportations de produits de la pêche vers l’Union européenne à compter du 3 janvier 2018</h3>
</td>
</tr>
<tr>
<td valign="top" width="142">
<div>
<p> </p>
</div>
</td>
<td colspan="3" valign="top" width="504">
<p>Cette suspension temporaire a été mise en place à la suite d’une inspection sanitaire défavorable de la Commission européenne. Le MAPA indique mettre en place un plan d’actions pour répondre aux points soulevés par la Commission européenne.</p>
<p> </p>
</td>
</tr>
<tr>
<td valign="top" width="142">
<h2>Entreprises FR</h2>
</td>
<td colspan="3" valign="top" width="504">
<p><strong>Lactalis souhaite devenir numéro 1 de la production laitière au Brésil </strong></p>
<p>L’objectif du géant laitier est de renforcer sa productivité tout en garantissant une qualité constante et maximale du lait.</p>
<p>Ainsi, à l’amont de la filière, le programme « Lactaleite » a été mis en place dans le but d’augmenter de 30% la productivité moyenne de ses 8 000 producteurs. Plus de 1 000 y auraient déjà adhéré. Lactalis entend également développer une politique de rémunération aux producteurs en de la qualité. Cette stratégie de qualité de la matière première s’inscrit dans une volonté globale du groupe de fournir des produits à qualité constante.</p>
<p>Par ailleurs, une affaire est en cours devant les tribunaux relative à l’achat d’Itambé, troisième entreprise laitière du Brésil par Lactalis. Cet achat est contesté par Vigor, onzième entreprise laitière nationale qui a récemment été acheté par le mexicain Lala.</p>
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<p><strong>Albioma : une nouvelle acquisition au Brésil </strong></p>
<p>Albioma, producteur d’énergies alternatives, a signé un accord avec le groupe Jalles Machado portant sur l'acquisition de 60% de l'unité de cogénération bagasse adossée à la sucrerie-distillerie du groupe brésilien et localisée à Goianésia (État du Goiás). Cette unité a une capacité de broyage annuelle atteint 2,8 millions de tonnes de canne. Il s’agit de la signature d’un quatrième investissement d’Albioma au Brésil pays prioritaire dans la stratégie de développement international d’Albioma.</p>
<p>L'accord devrait permettre d’exporter sur le réseau de distribution près de deux fois plus qu’actuellement d’ici 2019. La réalisation de la transaction demeure soumise à un certain nombre de conditions suspensives qui devraient être levées mi-2018 au plus tôt.</p>
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<p><strong>Pour renforcer sa division vitamines, Neovia prépare une acquisition au Brésil </strong></p>
<p>Neovia, l’un des principaux groupes mondiaux de nutrition animale avec 1,7 milliards d’€ de chiffre d’affaires souhaite élargir sa participation sur le marché du premix au Brésil et y investir dans ses usines existantes pour augmenter la production. Son objectif est de multiplier par trois le chiffre d’affaire de sa filière Wisium au Brésil d’ici 5 ans.</p>
<p>Cette politique d’acquisitions du groupe s’inscrit dans la suite des deux acquisitions réalisées au Brésil en 2017 : Nutrizon (sel minéral) et Labtec (analyses de laboratoire pour le segment de nutrition animale).</p>
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<p><strong>JBS révèle l’extension d’une usine de jerky de bœuf et poursuit son programme de cessions aux Etats-Unis d’Amérique</strong></p>
<p>Le transformateur de bœuf JBS a indiqué avoir investi 4,5 millions d’€ dans l’agrandissement de son usine de production de jerky de bœuf située dans l’Etat de Sao Paolo. L’objectif est d’atteindre une capacité de production de 1 600 tonnes par mois, au lieu de 1 000 tonnes auparavant.</p>
<p>Il est également en recherche d’acquéreurs pour la <strong>vente de Five Rivers, </strong>groupe d’abattage et de transformation implanté aux Etats-Unis. Five Rivers est le dernier actif du programme de cessions de JBS qui n’ait pas encore été vendu. Les noms des potentiels acheteurs n’a pas été divulgué à ce stade, mais le montant de la vente devrait d’élever à environ 460 millions d’ €.</p>
<p>Au total, le programme de désinvestissement de JBS devrait lui permettre de gagner 1,5 milliard d’€.</p>
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<p><strong>Le géant américain de la distribution Walmart serait en train de négocier la vente d’une participation importante dans sa filiale brésilienne</strong></p>
<p>Cette cession se ferait via des fonds de capital-investissement faute d’intérêt des acteurs du secteur.</p>
<p>Présent au Brésil depuis 1995, Walmart est le troisième distributeur avec 471 magasins à ce jour pour un chiffre d’affaires d’environ 7,7 milliards d’ €. Il a connu une forte croissance jusqu’en 2013. Les impacts de la crise économique l’ont conduit à fermer au moins 10 % de ses magasins au Brésil et plusieurs activités ont été vendues en Amérique latine.</p>
<p>Le groupe entend conserver une participation dans sa filiale brésilienne afin de profiter de la reprise économique tout en étant moins exposé dans le pays.</p>
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<p><strong>Copyright : </strong><strong>Tous droits de reproduction réservés, sauf autorisation expresse du Service Économique <a name="poste"></a>Régional de Brasilia (adresser les demandes à : <a href="mailto:julien.barre@dgtresor.gouv">julien.barre@dgtresor.gouv</a>.</strong></p>
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<p><strong>Auteur :<a name="auteur"></a></strong></p>
<p><a name="peeEntete"></a><strong>Service Économique Régional de Brasília</strong></p>
<p><strong>Adresse : Ambassade de France au Brésil</strong></p>
<p><strong>SES- Av. das Nações lote 04 – Quadra 801</strong></p>
<p><strong>CEP: 70404-900 – Brasilia –D.F</strong></p>
<p><a name="peeLibel"></a><a name="adressePEE"></a><strong>Rédigé par : Julien Barré</strong></p>
<p><a name="newVersion"></a><strong>Abonnement par e-mail à</strong></p>
<p><strong><u>Julien.barre@dgtresor.gouv.fr</u></strong></p>
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