Trésor-Info - Publications de la direction générale du Trésor - impotsFlux de publication de la direction générale du Trésor - impotsFluxArticlesTag-impotsCopyright 20242023-09-25T00:00:00+02:00/favicon.pngDirection générale du Trésorhttps://localhost/sitepublic/contact@dgtresor.gouv.fr59612f20-6e76-426e-b9be-f3500ad7dc90Trésor - Eco n°333La fiscalité "duale" en vigueur en Suède.2023-09-25T00:00:00+02:00<p><img class="marge" src="/Articles/59612f20-6e76-426e-b9be-f3500ad7dc90/images/7504b42d-8abf-433d-8305-13d2dbdd372f" alt="bandeau TE" /></p>87718132-3fe3-489d-8532-92b44cdf0fc7Washington Wall Street Watch n°2023-24Réflexions hebdomadaires sur les principaux évènements financiers, institutionnels ou règlementaires, aux Etats-Unis.2023-06-16T00:00:00+02:00<p align="center">Sommaire</p>
<p><strong>Conjoncture</strong></p>
<ul type="disc">
<li>L’inflation baisse sur un an mais sa composante sous-jacente persiste à des niveaux élevés</li>
<li>Les ventes au détail surprennent à la hausse</li>
</ul>
<p><strong>Politiques macroéconomiques</strong></p>
<ul type="disc">
<li>La Fed maintient la fourchette cible de ses taux directeurs</li>
<li>Les Républicains publient un projet de loi visant à alléger la fiscalité</li>
</ul>
<p><strong>Services financiers</strong></p>
<ul type="disc">
<li>L’OCC publie son rapport semestriel sur les risques du secteur bancaire</li>
<li>Les grandes banques publient leurs propositions d’évolutions prudentielles</li>
</ul>
<p><strong>Situation des marchés</strong></p>
<p><strong>Brèves</strong></p>
<p> </p>
<h3><strong>Conjoncture</strong></h3>
<p> </p>
<h5><em>L’inflation baisse sur un an mais sa composante sous-jacente persiste à des niveaux élevés</em></h5>
<p>Selon la <a href="https://www.bls.gov/news.release/pdf/cpi.pdf">publication</a> du <em>Bureau of Labor Statistics</em> (BLS), l’indice des prix à la consommation (IPC) a progressé de +0,1 % en mai (après +0,4 % en avril) et sa composante sous‑jacente (hors énergie et alimentation) de +0,4 % (au même rythme que le mois précédent), tiré par le transport (+0,8 %), le logement (+0,6 %) et les véhicules d’occasion (+4,4%, au même rythme que le mois précédent). Les progressions sont en ligne avec les attentes du marché. Les prix de l’énergie ont reculé de ‑3,6 % (après +0,6 %) tandis que ceux de l’alimentation ont légèrement progressé (+0,2 %) après deux mois de stabilité.</p>
<p>Sur un an, l’inflation recule nettement à +4,0 % (après +4,9 %) du fait d’un fort effet de base (‑0,9 point de contribution) mais sa composante sous‑jacente persiste à des niveaux élevés (+5,3 % après +5,5 %). Les prix de l’énergie baissent de ‑11,7 % (après ‑5,1 %) et ceux de l’alimentation ralentissent à +6,7 % (après +7,7 %).</p>
<p>Selon une <a href="https://www.newyorkfed.org/newsevents/news/research/2023/20230508">enquête</a> de la Fed de New York publiée le 12 juin, les anticipations d’inflation des consommateurs ont baissé de ‑0,3 point à un an (atteignant +4,1 %), mais ont augmenté de +0,1 point à 3 ans et à 5 ans, atteignant +3,0 % et +2,7 % respectivement.</p>
<p> </p>
<h5><em>Les ventes au détail surprennent à la hausse</em></h5>
<p>Selon les données <a href="https://www.census.gov/retail/marts/www/marts_current.pdf">publiées</a> par le <em>Census Bureau</em>, les ventes au détail ont augmenté de +0,3 % en mai (après +0,4 % en avril), soit un niveau bien supérieur aux attentes du marché (-0,2 %). Sur douze mois glissants, les ventes au détail ont progressé de +1,6 % (au même rythme que le mois d’avril). Les données sont publiées en valeur nominale, donc non ajustées de l’inflation.</p>
<p>Sur un mois, les ventes ont augmenté notamment pour les fournisseurs d’équipements de jardin et de matériaux de maison (+2,2 %), les concessionnaires de véhicules (+1,4 %), tandis qu’elles ont diminué dans les stations-service (‑2,6 %) et les magasins de détail divers.</p>
<p> </p>
<h3><strong>Politiques macroéconomiques</strong></h3>
<p> </p>
<h5><em>La Fed maintient la fourchette cible de ses taux directeurs</em></h5>
<p>La réunion du comité de politique monétaire (FOMC) des 13 et 14 juin 2023 s’est <a href="https://www.federalreserve.gov/newsevents/pressreleases/monetary20230614a.htm">conclue</a> par le maintien de la fourchette-cible des taux <em>fed funds</em> à [5,0 % - 5,25 %]. Cette décision a été prise à l’unanimité.</p>
<p>Le président de la Fed, Jerome Powell, a commencé par souligner la détermination de la Fed à ramener l’inflation à sa cible de 2 %. Il a souligné la résilience de l’économie américaine, les tensions persistantes sur le marché du travail, bien que ce dernier affiche des signes d’apaisement, et une inflation sous-jacente élevée et persistante en dépit de la baisse de l’inflation totale.</p>
<p>Le président de la Fed a ensuite justifié le statu quo en insistant sur la prudence. Selon lui, cette décision permettrait à la Fed de prendre en compte les effets cumulés et le délai de transmission du resserrement monétaire, en se laissant la possibilité d’ajuster ce dernier en fonction des développements économiques et financiers constatés d’ici la prochaine réunion. J. Powell a présenté les trois paramètres du resserrement monétaire, à savoir (i) le rythme de la remontée des taux, (ii) le taux terminal (niveau considéré comme suffisamment restrictif) et (iii) la durée pendant laquelle ce niveau serait maintenu. Si, en 2022, le principal levier d’action était la vitesse à laquelle la Fed relevait son taux directeur, celui-ci approchant son niveau considéré comme restrictif, l’objectif de la Fed serait désormais de déterminer le niveau terminal ainsi que la durée au cours de laquelle il serait maintenu, ce qui nécessiterait de ralentir et de scruter les données entrantes.</p>
<p>À l’occasion de ce FOMC, la Fed a <a href="https://www.federalreserve.gov/monetarypolicy/files/fomcprojtabl20230614.pdf">publié</a> une nouvelle projection économique qui présente une révision à la hausse de la prévision de croissance, d’inflation sous-jacente et de taux directeur et une révision à la baisse de celle d’inflation et de chômage. En particulier, la projection de taux directeur à 5,6 % contre 5,1 % dans la projection précédente impliquerait deux hausses supplémentaires de 25 pb d’ici fin 2023 contre une seule hausse anticipée par les marchés.</p>
<p>À la date du 15 juin, les marchés <a href="https://www.cmegroup.com/markets/interest-rates/cme-fedwatch-tool.html">anticipent</a> une seule hausse de 25 pb d’ici à fin 2023 avec un taux terminal à 5,4 % contre 5,6 % indiqué dans la projection. En effet, la Fed ayant indiqué prendre ses décisions à chaque réunion (<em>meeting-by-meeting</em>) sur la base des données publiées (<em>data-dependent</em>), les marchés semblent accorder moins d’importance à la projection.</p>
<p> </p>
<h5><em>Les Républicains publient un projet de loi visant à alléger la fiscalité</em></h5>
<p>La commission des Voies et Moyens de la Chambre des représentants a <a href="https://waysandmeans.house.gov/ways-and-means-committee-passes-tax-cuts-for-working-families-act/">adopté</a> le 13 juin, sur une ligne partisane, un projet de loi <a href="https://waysandmeans.house.gov/smith-introduces-the-american-families-and-jobs-act-to-cut-taxes-for-working-families-grow-main-street-businesses-and-protect-american-innovation-competitiveness/">intitulé</a> « <em>American Families and Jobs Act</em><em> </em>» visant à alléger la fiscalité à travers l’assouplissement des règles fiscales et la suppression de certaines taxes et subventions. Porté par les Républicains, il est constitué de trois textes de loi, à savoir <em>Tax Cuts for Working Families Act</em> (H.R. <a href="http://waysandmeans.house.gov/wp-content/uploads/2023/06/Tax-Cuts-for-Working-Families.pdf">3936</a>), <em>Small Business Jobs Act</em> (H.R. <a href="http://waysandmeans.house.gov/wp-content/uploads/2023/06/Small-Business-Jobs-Act.pdf">3937</a>) et <em>Build It in America Act</em> (H.R. <a href="http://waysandmeans.house.gov/wp-content/uploads/2023/06/Build-It-in-America.pdf">3938</a>).</p>
<p>Dans le détail, le <em>Tax Cuts for Working Families Act</em> prévoit l’augmentation du montant de l‘abattement forfaitaire sur le revenu imposable (<em>guaranteed deduction</em>) de 4 000 USD pour les années budgétaires 2024-2025. Le <em>Small Business Jobs Act</em> prévoit notamment le rehaussement du seuil de déclaration des contrats de sous-traitance de 600 à 5 000 USD, l’abaissement du seuil de déclaration à 600 USD contre 20 000 USD actuellement pour l’économie collaborative et de plateformes (<em>gig economy</em>), et le renforcement de la déductibilité des dépenses liées aux achats d’équipements (à 2,5 M USD contre 1 M USD actuellement). Le <em>Build It in America Act</em> prévoit en particulier la suppression ou la modification de certains crédits d’impôts de l’<em>Inflation Reduction Act</em> (crédits d’impôt à l’investissement et à la production d’électricité propre et à l’achat des véhicules propres), la déductibilité immédiate des dépenses de R&D au lieu de 5 à 15 ans, le renforcement de la déductibilité des intérêts d’emprunt (30 % de l’EBITDA – <em>earnings before interest, taxes, depreciation and amortization</em> – au lieu de l’EBIT – <em>earnings before interest and taxes</em>), la suppression de la surtaxe sur le pétrole et le contrôle de vente de terres agricoles aux pays étrangers préoccupants (« <em>countries of concern</em> »).</p>
<p> </p>
<h3><strong>Services Financiers</strong></h3>
<p> </p>
<h5><em>L’OCC publie son rapport semestriel sur les risques du secteur bancaire</em></h5>
<p>L’<em>Office of the Comptroller of the Currency </em>(OCC), régulateur des <em>national banks</em>, a <a href="https://www.occ.gov/news-issuances/news-releases/2023/nr-occ-2023-60.html">publié</a> le 14 juin un rapport sur les risques bancaires.</p>
<p>Le rapport souligne que la situation de liquidité s’est améliorée depuis les perturbations liées aux faillites de Silicon Valley Bank (SVB) et de Signature Bank. Cette amélioration résulte d’une plus grande détention d’actifs liquides et d’une augmentation des capacités d’emprunt des banques. Ces deux évolutions renforcent la résilience du secteur, mais pourraient également peser sur la rentabilité des établissements.</p>
<p>Le rapport souligne que si la hausse des taux devrait bénéficier à la plupart des banques, les moins-values latentes des portefeuilles restent importantes. Dans ce contexte, le risque de taux reste dépendant de la stabilité des dépôts. L’OCC encourage à cet égard les banques à mettre en place différents scénarios de stress pour gérer leurs risques de taux et de liquidité.</p>
<p>S’agissant des risques de crédit, le rapport met l’accent sur l’exposition à l’immobilier commercial, en particulier sur le segment des bureaux qui se caractérise par une hausse des taux de vacance. Michael Hsu, directeur de l’OCC, a appelé les banques à diversifier leurs <em>stress tests</em> sur ce marché. Le rapport estime néanmoins que les risques de crédit restent modérés dans l’ensemble. L’OCC souligne enfin le niveau élevé des risques opérationnels, notamment ceux liés à la cybersécurité.</p>
<p> </p>
<h5>Les grandes banques publient leurs propositions d’évolutions prudentielles</h5>
<p>Le <em>Bank Policy Institute</em> (BPI), qui représente les intérêts des plus grandes banques actives aux États-Unis, a <a href="https://bpi.com/wp-content/uploads/2023/06/BPI-Policy-Recommendations-06.05.2023.pdf">publié</a> le 9 juin une série de propositions en matière prudentielle. Ces demandes s’inscrivent dans le contexte de la publication prochaine, par la Fed, d’une proposition de règle de transposition des accords de Bâle III finalisés.</p>
<p>En matière de liquidité, le BPI demande à la Fed de réduire la taille du dispositif de mise en pension inversée (<em>reverse repo facility</em>) qui selon le BPI contribue à l’attrition des dépôts. Le BPI demande par ailleurs aux régulateurs de reconnaitre le bénéfice des facilités de tirage auprès des banques centrales dans les ratios de liquidité, d’encourager les banques à maintenir des tirages sur ces facilités pour s’assurer de leur caractère opérationnel en cas de choc et de préciser les attentes des régulateurs en matière de concentration de la liquidité (par zone géographique, par secteur et par type de dépôt). Le BPI s’oppose enfin à une recalibration des ratios de liquidité de court terme (LCR) et de financement stable (NSFR).</p>
<p>En matière de fonds propres, le BPI s’oppose à une augmentation des exigences de capital, mais appelle à mettre un terme à la dérogation permettant aux banques moyennes et petites de ne pas imputer sur leurs fonds propres réglementaires les moins-values latentes de leurs titres disponibles à la vente. Le BPI demande également d’autoriser les banques à émettre des titres couvrant leurs exigences d’absorption totale des pertes (TLAC) au niveau de la maison-mère ou au niveau des filiales bancaires, selon leur stratégie de résolution.</p>
<p>S’agissant du risque de taux, le BPI propose que la Fed ajoute un scénario de hausse des taux dans ses scénarios de <em>stress test</em>. Enfin, le BPI ajoute une série de demandes relatives aux pratiques de supervision, à l’assouplissement du régime des fusions bancaires et à l’encadrement des ventes à découvert des actions du secteur bancaire.</p>
<p> </p>
<h3><strong>Situation des marchés</strong></h3>
<p> </p>
<p>Au cours de la semaine écoulée (de vendredi à jeudi), l'indice S&P 500 a progressé de +2,8 %, à 4 426 points porté par une nette baisse de l’inflation, l’arrêt de la remontée des taux <em>fed funds</em>, et une consommation dynamique mise en évidence par les ventes au détail.</p>
<p>Les rendements des obligations souveraines (<em>Treasuries</em>) à 2 ans et à 10 ans ont été quasi stables, à 4,6 % (+0,1 point sur 5 jours) et à 3,7 % (stable) respectivement. Les marchés semblent ne pas avoir totalement intégré la projection de taux terminal plus élevé que prévu selon la projection de la Fed publiée à l’issue de ce FOMC en raison de l’approche en temps réel (<em>live approach</em>) avancée par la Fed, qui consiste à prendre ses décisions à chaque réunion sur la base des données publiées.</p>
<p> </p>
<h3><strong>Brèves</strong></h3>
<p> </p>
<ul>
<li>Le Sénat a <a href="https://www.congress.gov/nomination/118th-congress/383">confirmé (50-49) le 13 juin la </a><a href="https://www.whitehouse.gov/briefing-room/statements-releases/2023/02/14/president-biden-announces-key-members-of-his-economic-team/">nomination (par le Président Biden le 14 février) de Jared Bernstein au poste de président du <em>Council of Economic Advisors </em>(CEA), organe de conseillers économiques rattaché à la Maison-Blanche. Le vote a eu lieu sur une ligne partisane malgré l’opposition du sénateur démocrate centriste Joe Manchin (D-Virginie Occidentale). </a></li>
<li><a href="https://www.whitehouse.gov/briefing-room/statements-releases/2023/02/14/president-biden-announces-key-members-of-his-economic-team/">Selon une </a><a href="https://www.newyorkfed.org/medialibrary/media/Survey/Empire/empire2023/ESMS_202306.pdf?sc_lang=en&hash=BC1FCAA99D19CCF548FDECBF5D234CD6">enquête de la Fed de New York (<em>Empire State Manufacturing Survey</em>), conduite du 2 au 9 juin dans sa circonscription, l’indice des conditions générales du secteur industriel a fortement rebondi en juin à +6,6 après ‑31,8, soit un niveau supérieur aux attentes du marché (‑16,0). Les entreprises interrogées se sont montrées plus optimistes en dépit d’un recul des stocks, de l’emploi et des heures travaillées. Par ailleurs, les prix des intrants et de vente ont nettement ralenti.</a></li>
<li><a href="https://www.newyorkfed.org/medialibrary/media/Survey/Empire/empire2023/ESMS_202306.pdf?sc_lang=en&hash=BC1FCAA99D19CCF548FDECBF5D234CD6">Le 13 juin, le juge fédéral du District de Columbia a refusé, à ce stade de la procédure, de procéder au gel des actifs correspondants aux clients américains de Binance. Le gel des actifs était demandé par la <em>Securities and Exchange Commission</em> (SEC), l’autorité des marchés financiers, dans le cadre des poursuites engagées par la SEC contre Binance. Le juge a </a><a href="https://www.johnreedstark.com/wp-content/uploads/sites/180/2023/06/SECvBinance6-13-23.pdf">demandé aux parties de poursuivre leurs discussions afin de trouver un compromis permettant à la plateforme de poursuivre certaines de ses opérations pendant la procédure.</a></li>
<li><a href="https://www.johnreedstark.com/wp-content/uploads/sites/180/2023/06/SECvBinance6-13-23.pdf">Dans un </a><a href="https://hill.house.gov/news/documentsingle.aspx?DocumentID=9145&source=email">courrier du 15 juin, 28 parlementaires Républicains s’inquiètent du projet de directive européenne sur le devoir de vigilance des entreprises en matière de durabilité (CSDDD). Les parlementaires reprochent à la directive d’imposer aux entreprises américaines actives dans l’UE des contraintes liées à des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG), y compris pour les activités non européennes de ces entreprises. Interrogée sur le sujet lors d’une audition du Congrès, Janet Yellen, secrétaire au Trésor, a dit soutenir un haut niveau d’ambition en matière d’ESG mais s’est dite préoccupée par les effets extraterritoriaux de la directive, dont elle prévoit de discuter avec les autorités européennes.</a></li>
</ul>
<p> </p>a5feb196-a99d-46e4-b82b-8ee28b571330Séminaire d'ouverture du projet PARFID - Motivation et mobilisation des administrations des douanes et des impôtsLe Projet d’appui régional à la formation des agents et des cadres des Impôts et des Douanes (PARFID), financé par la DG Trésor, a officiellement été inauguré les 13 et 14 octobre à Abidjan. 2021-10-25T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;">Le projet, financé par la Direction Générale du Trésor (France) et mis en oeuvre par Expertise France, a pour objectif de renforcer les capacités des cadres et des agents des administrations fiscales et douanières des zones économiques de l’UEMOA et de la CEMAC, tout en accompagnant l’évolution des dispositifs de formation de façon harmonisée. Le projet PARFID est déployé en partenariat avec la Direction Générale des Finances Publiques, la Direction Générale des Douanes et des Droits Indirects français et le Campus de l’Agence Française de développement (AFD) avec le soutien des commissions de l’UEMOA et de la CEMAC. L’équipe d’assistance technique est basée à Abidjan.</p>
<p style="text-align: justify;">La DG Trésor a été représentée par M. GALLISSAIRES Daniel, Chef du Service économique régional pour l’Afrique de l’Ouest (hors Nigéria-Ghana), qui a notamment décrit le contexte du projet. Ce dernier s’inscrit dans le cadre du PISD 2020-2023 (plan d’investissement stratégique pour le développement) qui œuvre à une meilleure mobilisation des ressources intérieures dans les économies en développement.</p>
<p style="text-align: justify;">Le projet est organisé en 4 composantes :</p>
<p style="text-align: justify;">1. Une étude sur les besoins en formation des cadres des impôts et des douanes de la sous-région de la CEMAC qui fait suite à une étude préparatoire au projet, laquelle faisait état des besoins en formation des administrations fiscales et douanières pour la sous-région de l’UEMOA. Les deux études permettent de consolider une série de recommandations communes aux 14 pays de la région.</p>
<p style="text-align: justify;">2. L’accompagnement pour la mise à niveau et la cohérence régionale de la formation initiale des cadres et des agents des impôts, en partenariat étroit avec les écoles en charge de la formation aux premiers métiers.</p>
<p style="text-align: justify;">3. L’appui à la régionalisation de la formation continue, et notamment à la mise en place de filières thématiques régionales pour que les cadres et les agents actualisent leurs savoirs au cours de leurs carrières. Cette composante prendra appui sur le réseau d’écoles existant.</p>
<p style="text-align: justify;">4. L’accompagnement du pilotage de la formation vise à renforcer les capacités des concepteurs et des gestionnaires de l’offre de formation, ainsi que des managers, afin d’améliorer l’adéquation de l’offre de formation aux besoins des services pour l’exercice efficient des métiers.</p>
<p style="text-align: justify;">Il fait suite au diagnostic sollicité par la commission de l'UEMOA lors de la réunion des ministres de la Zone franc (RMZF) de mars 2019 et à l’adoption en mars 2020 d’un plan d'action régional visant à renforcer les capacités des agents des douanes et des impôts pour contribuer à l’amélioration de la mobilisation des ressources intérieures, grâce à un dispositif de formation rénové. Suite à sa requête fin 2020, le champ d'application du projet a été étendu à la CEMAC.</p>6a0c8dfd-b3c6-4b90-8c73-44d0e55e9fedBrèves économiques régionales d’Afrique de l’Ouest (hors Nigéria-Ghana) n°405Zoom sur le World Investment Report 2021 de la CNUCED2021-06-25T00:00:00+02:00<ul>
<li>Zoom: World Investment Report 2021 de la CNUCED</li>
</ul>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="breves" src="/Articles/6a0c8dfd-b3c6-4b90-8c73-44d0e55e9fed/images/735e31c0-2188-4479-bcbd-74cb4cf978e5" alt="breves" /></p>
<ul>
<li>Actualité régionale : 350 M USD de la BM au profit de la zone sahélienne des trois frontières</li>
<li>Bénin : 200 M USD de la Banque mondiale en faveur de l’accès à l’électricité</li>
<li>Burkina Faso : Un financement global de 158 M USD en faveur de l’électrification rurale</li>
<li>Cap-Vert : Reprise de 51% du capital de Cape Verde Airlines par l’Etat</li>
<li>Côte d’Ivoire : Lancement officiel de l’Initiative Cacao Côte d’Ivoire - Ghana</li>
<li>Gambie : Far Ltd se lance dans l’exploration du puits offshore Bambo-1</li>
<li>Guinée : L’OMS déclare officiellement la fin de l’épidémie d’Ebola</li>
<li>Guinée-Bissau : Lancement du système de paiement des impôts en ligne</li>
<li>Libéria : Accords de financement d’un montant total de 157 M USD signés avec la BM</li>
<li>Mali : 9ème édition de la bourse des semences à Sikasso</li>
<li>Mauritanie : La BM approuve une subvention de 40 M USD pour l’employabilité des jeunes</li>
<li>Niger : Réouverture des frontières terrestres</li>
<li>Sénégal : 94,5 M EUR pour la construction de deux axes routiers dans le nord du pays</li>
<li>Sierra Leone : Lancement de la chaîne de valeur régionale du riz</li>
<li>Togo : 20 M USD additionnels dédiés au Projet filets sociaux et services de base</li>
</ul>135ad677-df8a-4309-a3fe-8560f2adb87fBrèves de l'ASEAN semaine 25 (2021)FAITS SAILLANTS: Malaisie : la Banque Mondiale baisse ses prévisions de croissance de 6% à 4,5% en 2021 | Thaïlande : prévisions de croissance ramenées à 1,8% en 2021 et 3,9% en 2022 d’après la banque centrale | Indonésie : plus de 2 millions de personnes infectées au total par le Covid-192021-06-25T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;"><img class="marge" title="e" src="/Articles/135ad677-df8a-4309-a3fe-8560f2adb87f/images/ec638d8d-c45f-4011-9ba8-8fe110d0a59b" alt="e" /></p>
<blockquote>
<p>Faits saillants: </p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><span style="text-align: justify;">►Malaisie : la Banque Mondiale baisse ses prévisions de croissance de 6% à 4,5% en 2021 </span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="text-align: justify;">►Thaïlande : prévisions de croissance ramenées à 1,8% en 2021 et 3,9% en 2022 d’après la Banque Centrale </span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="text-align: justify;">►</span><span style="text-align: justify;">Indonésie : plus de 2 millions de personnes infectées au total par le Covid-19</span></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="text-align: justify;"><img class="marge" title="e" src="/Articles/135ad677-df8a-4309-a3fe-8560f2adb87f/images/eb006088-4953-47be-b467-4f650c06b141" alt="e" /></span></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<blockquote>
<p style="text-align: justify;">Région</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>120 millions de doses de vaccins fournies par la Chine aux pays de l’ASEAN</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La Chine a fourni ou prévoit de fournir 120 millions de doses de vaccin contre le coronavirus aux membres de l'ASEAN, soit environ 4,8 fois le nombre de doses allouées à la région par les États-Unis et les pays européens dans le cadre du programme mondial de partage de vaccins COVAX soutenu par l'ONU, selon l’agence de presse japonaise Kyodo News à partir des données compilées par l’Alliance du Vaccin, Gavi. Le Cambodge et l'Indonésie ont obtenu plus de 90% de leurs doses de vaccins de la Chine, le Laos 89% et les Philippines plus de 60%.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>La consommation d'acier dans l’ASEAN-6 augmentera de 6,1% en 2021</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La consommation d'acier en Thaïlande, au Vietnam, aux Philippines, en Indonésie, en Malaisie et à Singapour devrait augmenter de 6,1% par rapport à l'année dernière pour atteindre 74,9 Mt en 2021, selon l'Institut du fer et de l'acier d'Asie du Sud-Est (Seaisi). Les investissements dans les infrastructures publiques des pays de l'Asean-6 devraient entraîner une reprise des secteurs de la construction, avec des taux de croissance qui devraient varier de 1,9 à 26,9% en 2021, selon GlobalData.</p>
<blockquote>
<p style="text-align: justify;">Indonésie </p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>L’Indonésie atteint 2 millions de cas de Covid-19</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le nombre total de cas de Covid-19 en Indonésie a atteint 2 millions. Les décès ont commencé à augmenter alors que les taux d’occupation des capacités hospitalières dépassent 70% dans 87 villes du pays, avec 294 décès enregistrés au cours des dernières 24 heures. L'Indonésie mise sur la vaccination pour endiguer la pandémie, avec un engagement d'administrer 1 million de doses par jour en juillet. Toutes les entreprises non essentielles doivent cesser leurs activités à 20 heures, tandis que les rassemblements religieux et sociaux sont interdits dans les zones les plus à risque. La police et l'armée ont été déployées pour assurer la conformité à ces mesures qui sont effectives jusqu'au 5 juillet.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Projet de loi visant à réviser le code des impôts en discussion au Parlement</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le parlement indonésien est sur le point de discuter un projet de loi visant à réviser le code des impôts pour accroître les ressources fiscales. Les changements proposés pourraient inclure une nouvelle tranche d'impôt sur le revenu de 35% pour ceux qui gagnent 5 Mds IDR (347 000 USD) ou plus, des prélèvements sur les principaux pollueurs, la révision de la TVA ainsi qu'une série d'amnisties fiscales.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Conséquences de la pandémie sur les sociétés publiques en 2020</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le ministre des entreprises publiques a affirmé que les sociétés publiques avaient été durement affectées par la pandémie en 2020, enregistrant une forte chute de leurs revenus et profits, le secteur énergétique ayant été le plus touché, suivi du secteur de construction des infrastructures et du tourisme. Seuls 4 secteurs ont enregistré des profits : les services de santé, assurances et retraites, plantations et forêts et celui des produits alimentaires et boissons. Une situation qui impacte durement la performance économique nationale dans son ensemble, avec une baisse des revenus pour l’état (dividendes et taxes), de la contribution au PIB, un impact sur l’emploi et la nécessité de procéder à des augmentations de capital.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Perte nette de 2 Mds USD en 2020 pour la compagnie Garuda Indonesia</strong></p>
<p style="text-align: justify;"><em>Garuda Indonesia</em> a subi une perte nette de 2 Mds USD l'année dernière, a déclaré le plus haut dirigeant de la compagnie aérienne au parlement. La révélation fait suite à la décision de la Bourse d'Indonésie vendredi d'interrompre les opérations sur ses titres jusqu'à nouvel ordre, après que la société n’ait pas été en mesure de rémunérer ses 500 M USD de sukuks après une période de grâce de 14 jours. Les cours des actions de <em>Garuda</em> ont presque diminué de moitié depuis la fin de l'année dernière, le cours avant la suspension des échanges affichant son plus bas niveau depuis début octobre. La compagnie a choisi l’option de l’échelonnement du paiement de sa dette, estimée à un montant de 4,5 Mds USD et envisage la renégociation de ses contrats de leasing d’appareils afin de se débarrasser des avions superflus suite à la réduction des lignes aériennes desservies (notamment les liaisons internationales)</p>
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<p style="text-align: justify;">Malaisie</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>La Banque mondiale abaisse sa prévision de croissance à 4,5% en 2021</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Cette prévision, qui était de 6,7% en décembre 2020, avait été ramenée à 6% en mars dernier à la suite des mesures de confinement relatif imposées au premier trimestre. En dépit des bons résultats enregistrés à l’exportation, la Banque ramène désormais sa prévision à 4,5%, compte tenu du confinement strict rétabli depuis mai et de la lenteur de mise en œuvre du programme national de vaccination.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Baisse de 54,8% de l’investissement direct étranger en 2020…</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Avec 14,6 Mds MYR (3,5 Mds USD), le niveau le plus bas depuis 2009, les flux nets d’investissement direct étranger en Malaisie enregistrent un repli de 54,8% par rapport à 2020. Avec 18,3 Mds MYR (4,4 Mds USD), l’Asie a été le premier investisseur (principalement Singapour, Thaïlande et Chine), alors que les flux nets ont été négatifs avec l’Europe (essentiellement du fait du Royaume-Uni). Les stocks d’IDE atteignaient 698,8 Mds MYR (167,7 Mds USD) fin 2020, dont 51,6% dans le secteur des services et 39,2% dans celui des industries manufacturières.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>…et baisse similaire de l’investissement direct malaisien à l’étranger</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Les flux nets d’investissement direct malaisien à l’étranger se sont montés à 11,9 Mds MYR en 2020 (2,9 Mds USD), en recul de 54% par rapport à 2020. 54% de ces investissements sont intervenus dans le secteur des services (financiers et télécoms). Le Canada, le Royaume-Uni et l’Indonésie ont été les principaux bénéficiaires des flux d’IDE malaisiens. Fin 2020, le stock d’IDE malaisiens à l’étranger atteignait 518,8 Mds MYR (124,5 Mds USD), les premiers bénéficiaires étant Singapour, l’Indonésie et le Royaume-Uni.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Standard & Poor’s maintient la note de la Malaisie à A-</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Si S&P baisse sa prévision de croissance de 6,2% à 4,1% pour 2021 en raison du confinement strict actuellement en cours, l’agence estime que la Malaisie mène une politique monétaire adaptée et affiche de bons résultats dans ses échanges extérieurs du fait de la résilience de son secteur manufacturier. La note de la Malaisie est donc maintenue à A- (devises), mais avec tendance négative : la capacité de contenir la dette publique et de mener une réforme fiscale pour augmenter les recettes publiques seront les éléments-clefs des futures appréciations.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>AXA va céder ses activités d’assurance en Malaisie à Generali</strong></p>
<p style="text-align: justify;"><em>AXA</em> va ses céder ses participations de 49,99% dans <em>AXA AFFin General Insurance</em> et 49% dans <em>AXA Affin Life Insurance</em> (deux coentreprises avec la holding financière malaisienne <em>Affin Bank Berhad</em>) à <em>Generali</em> pour un montant de 688 M MYR (165,2 M USD). Cette transaction doit encore obtenir l’accord des autorités réglementaires.</p>
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<p style="text-align: justify;">Singapour</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Elaboration d’une feuille de route pour la réouverture progressive de Singapour</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le ministre du Commerce et de l’Industrie et le ministre des Finances ont annoncé l’élaboration d’une feuille de route sur « la façon de vivre plus normalement avec le virus du COVID-19 » et à mesure que les taux de vaccination augmenteront. A ce jour, la moitié des 5,7 M d'habitants a reçu au moins une dose de vaccin. Les ministres espèrent avoir vacciné les deux tiers de la population avec deux doses d’ici le 9 août. A terme, les personnes infectées par le virus seront autorisées à se rétablir à leur domicile. Les ministres ont également déclaré que les voyages dans les pays qui ont également contrôlé le virus seront à nouveau autorisés, les tests et les vaccinations éliminant le besoin de quarantaine. Le ministère de la Santé a par ailleurs annoncé que la période de quarantaine (Stay Home Notice) pour les nouveaux voyageurs en provenance de pays ou régions à haut risque sera raccourcie de 21 jours à 14 jours à compter du 24 juin.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>2,8 Mds USD consacrés aux technologies de l’information et de la communication (TIC) en 2021</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Singapour consacrera environ 3,8 Mds SGD (2,8 Mds USD) aux TIC cette année, en hausse de près de 10% par rapport à l’an dernier. Environ 70% de cette enveloppe, soit 2,7 Mds SGD (2 Mds USD), seront consacrés à des projets visant à « transformer, intégrer et rationaliser » les services numériques utilisés à la fois par les citoyens et les entreprises dans différents secteurs. Plus de 100 M SGD (74,4 M USD) seront également investis dans la <em>SG Tech Stack</em>, une plate-forme centralisée qui permet aux agences d'exploiter une suite d'outils et de services numériques. Environ 13% des dépenses seront consacrées à l'accélération de l'adoption et du déploiement de l'intelligence artificielle (IA) pour le secteur public.</p>
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<p style="text-align: justify;">Vietnam </p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Croissance du crédit de +5,1% à la mi-juin</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Selon la Banque Centrale du Vietnam (SBV), la croissance du crédit a atteint +5,1% à la mi-juin par rapport à la fin 2020, soit plus du double du taux de +2,3% enregistré à la même période l'année dernière. Avec une expansion rapide du crédit au premier semestre de cette année, la SBV a déclaré que l'objectif de croissance du crédit pour l'ensemble de l'année 2021 à +12% était à portée et qu'elle pourrait envisager étendre la marge de crédit si nécessaire. Cela signifie par ailleurs que les banques ont injecté une valeur nette de 20,2 Mds USD dans l'économie au cours des six premiers mois de cette année grâce aux prêts qu’elles ont accordés.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Prêt de refinancement de 174 M USD pour Vietnam Airlines</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La compagnie Vietnam Airlines, en difficulté financière depuis le début de la pandémie de Covid-19, devrait recevoir un prêt de refinancement de 174 M USD à taux zéro d’ici le mois de juillet 2021. Vietnam Airlines a également obtenu l'autorisation de vendre des actions supplémentaires d'une valeur de 345,7 M USD aux actionnaires actuels afin d'augmenter son capital social.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Projet de plan directeur national sur les aéroports à l’horizon 2030</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le ministère des Transports vient de soumettre au gouvernement le projet de plan directeur national sur les aéroports à l'horizon 2030. Selon ce plan, le Vietnam comptera en 2030 28 aéroports dont 14 internationaux. D'ici 2050, le ministère des Transports a proposé d'ajouter à la planification l'aéroport domestique de Cao Bang, portant le nombre de aéroports nationaux à 15 ; dans le même temps, le gouvernement souhaite poursuivre la planification de l'aéroport international de Hai Phong.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Record de capacité électrique à 42,5 MW</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Selon le seul distributeur d'électricité au Vietnam, Vietnam Electricity (EVN), le Vietnam a mobilisé 42,5 MW de capacité électrique en début de semaine, ce qui constitue un nouveau record, alors que la demande en électricité est stimulée par les fortes chaleurs qui s’abattent sur le pays. Cette situation accroît les risques de pannes du réseau électrique avec des lignes surchargées et des équipements externes exposés à la chaleur. Selon le directeur général adjoint d'EVN, la consommation d'électricité du pays a jusqu'à présent augmenté de +9,3% par rapport à l'année précédente.</p>
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<p style="text-align: justify;">Thaïlande</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>La banque centrale révise ses prévisions de croissance pour 2021 à 1,8%</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La Banque de Thaïlande a revu à la baisse ses prévisions de croissance du PIB pour l’année 2021 à 1,8%, tout en maintenant son taux d’intérêt directeur à 0,5%. Cette révision est notamment due au nombre de touristes attendus cette année, ramené de 3 M à 700 000. Les arrivées de touristes pour 2022 ont également été ramenées de 21,5 M à 10 M et la prévision de croissance pour l’année 2022 de 4,7% à 3,9%. La Banque de Thaïlande a en revanche revu à la hausse ses prévisions de croissance des exportations pour 2021, de +10% à +17,1% en raison de la reprise de l’économie mondiale. Selon le ministère du Commerce, les exportations ont augmenté de 41,6% en mai en g.a., après +13% en avril.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Baisse du taux d’intérêt à 0% jusqu’à la fin de l’année</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le ministère des Finances a demandé aux banques publiques de diminuer leur taux d’intérêt à 0% jusqu’à la fin de l’année afin de contenir la dette des ménages, en visant particulièrement les secteurs de la restauration et du tourisme. Dans le même temps, la Government Savings Bank (GSB) a annoncé un moratoire de 6 mois de juillet à décembre sur le remboursement du principal et des intérêts des prêts pour les PME du secteur touristique (hôtels, resorts, guest houses, serviced apartments). Cette mesure vise les entreprises ayant un maximum de 250 M THB (7,8 M USD) de prêts, et aucun défaut de paiement de plus de 90 jours.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>La production de sucre n’atteindrait pas les objectifs fixés pour 2021-2022</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La production de sucre pour la campagne 2021-2022 pourrait ne pas atteindre les objectifs annoncés, en raison de la sécheresse et de la reconversion des cultures vers le manioc, selon la Thai Sugar Millers Corporation. La production de canne à sucre devrait être comprise entre 70 et 75 Mt. En 2020-2021, la production avait atteint 66,7 Mt, contre 74,9 Mt en 2019-2020. La production de sucre devrait être inférieure à 7 Mt cette année, contre un maximum de 14,7 Mt atteint en 2017-2018.</p>
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<p style="text-align: justify;">Philippines</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>La Banque centrale maintient son taux directeur à 2%</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La Banque centrale des Philippines (BSP) a annoncé le maintien de son taux d'intérêt de référence à 2,0% afin de maintenir une politique monétaire accommodante pour soutenir la reprise économique dans un contexte de restrictions accrues liées à la pandémie de Covid-19. Les taux des dépôts à vue et des facilités de crédit sont également maintenus à respectivement 1,5% et 2,5%. La BSP a légèrement augmenté sa prévision d'inflation moyenne pour 2021 à 4,0%, contre 3,9% auparavant, mais a maintenu sa projection pour 2022 à 3,0% et a annoncé une estimation du même ordre pour 2023.</p>
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<p style="text-align: justify;">Cambodge</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Précisions concernant le plan budgétaire 2022</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le budget national pour 2022, approuvé au début du mois, sera exécuté en 3 étapes. La première phase sera lancée de mars à mai, la deuxième de juin à septembre et la dernière d'octobre à décembre. Il représente environ 29,2% du PIB, en augmentation de 16% par rapport au budget de 2021. Les dépenses courantes s’élèveront à 16,8% du PIB (+13,9% par rapport au budget de 2021). Les dépenses en capital devraient atteindre 12,4% du PIB (+ 18,9%). Cela permettra au gouvernement de soutenir l’économie après l’impact du Covid-19. Les recettes de l'État devraient atteindre 21,5% du PIB. </p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Approbation du RCEP par l’Assemblée nationale</strong></p>
<p style="text-align: justify;">L’Assemblée nationale a approuvé l’accord de Partenariat économique régional global (RCEP), préparant le terrain pour son entrée en vigueur début 2022. Selon l'Institut de recherche économique pour l'ASEAN et l'Asie de l'Est (ERIA), basé à Jakarta, le RCEP augmenterait de 2% supplémentaire le PIB du Royaume, de 7,3% ses exportations et de 23,4% les investissements.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Levée de l’interdiction des importations de viande congelée en provenance d’Inde</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le Cambodge a décidé de lever l’interdiction d’importation des viandes et d’autres articles congelés jusqu’alors qualifiés à « haut risque » importés d’Inde alors que la situation de la pandémie de ce pays s’améliore. En contrepartie de la levée de cette interdiction, ces produits importés d’Inde doivent être munis d’un certificat délivré par le pays d’origine prouvant l’absence du Covid-19. A l’arrivée au Cambodge, des échantillons seront testés au Covid-19 à l’Institut Pasteur du Cambodge.</p>
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<p style="text-align: justify;">Laos</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Instauration d’amendes en cas de violation des règles établies contre la propagation du Covid-19</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le Comité de la protection du Covid-19 a averti que les personnes physiques ou morales enfreignant les règles établies contre la propagation de la pandémie se verront infliger respectivement des amendes de 500 000 à 10 M LAK (52 à 1 053 USD) en fonction de l’infraction. Les entreprises qui enfreindraient les règles à plusieurs reprises seront condamnées à fermer.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Prolongation du confinement à Vientiane jusqu’au 4 juillet</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le gouvernement a cependant assoupli les restrictions sur les activités économiques en conseillant de respecter strictement les mesures de prévention. Certaines activités économiques restent prohibées (vente de boissons alcoolisées, karaokés et bars servant de l’alcool) et les usines situées en zone rouge ne sont pas autorisées à rouvrir, à l'exception de celles dont les ouvriers sont hébergés sur place.</p>
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<p style="text-align: justify;">Birmanie</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>La Birmanie aurait approuvé 3,7 Mds USD d’investissements directs étrangers</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La Myanmar Investment Commission a annoncé l’approbation de 3,7 Mds USD d’investissements directs étrangers entre le début de l’année budgétaire en octobre 2020 et la fin mai 2021. Sur les 44 entreprises étrangères autorisées, 23 auraient investi dans le secteur manufacturier. Le secteur énergétique est concerné par six projets, dont un provenant de Chine à hauteur de 2,5 Mds USD.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>L’inflation ralentit en février et mars 2021</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le ministère des Finances a publié ses statistiques sur l’inflation jusqu’en mars 2021. L’indice des prix à la consommation serait en progression de 2,28% en mars, après 2,61% en février. Les prix du tabac, des boissons et de l’habillement ont baissé. L’inflation moyenne entre le début de l’année budgétaire en octobre 2020 et le coup d’Etat du 1er février était de 4,22%.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>La banque centrale restreint l’accès aux comptes de dépôt</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Dans une directive du 16 juin adressée aux banques, la banque centrale (CBM) a interdit le retrait des liquidités détenues sur les comptes de dépôt. Seuls les retraits d’un compte courant pour le paiement des salaires et des indemnités seront autorisés, le reste devant s’effectuer par transfert ou paiement numérique. Les entreprises commerciales ne peuvent plus retirer que 50% de la somme perçue sur le produit de ventes numériques.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Deux fonds norvégiens ajustent leur portefeuille en Birmanie</strong></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="text-align: justify;">Le fonds de pension norvégien KLP a annoncé retirer ses capitaux (1,05 M USD) du projet du groupe portuaire indien Adani en Birmanie qui prévoit la construction d’un terminal pour containers sur des terrains appartenant à l’armée. Une semaine plus tôt, le fonds souverain piloté par la Norgesbank avait annoncé exclure un groupe japonais opérant deux usines textiles en Birmanie à la suite d’accusations de violations des droits du travail et de travail des enfants </span></p>b236ff34-aa69-4f6a-b4bb-76a30b05860bActualités économiques Nigéria - Ghana semaine 20 du 17 au 23 mai 2021Publication du Service économique régional d’Abuja, réalisée avec les contributions des SE de Lagos et d’Accra.2021-05-21T00:00:00+02:00<blockquote>
<p style="text-align: justify;">Faits saillants:</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>- Régional : </strong>le Sommet sur le financement des économies africaines s’est tenu le 18 mai à Paris ; les envois de fonds de la diaspora ont reculé de 12,5% en Afrique subsaharienne en 2020.<strong> </strong></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>- Nigéria</strong> : vers une disparition du taux de change officiel ? ; l’inflation recule pour la première fois depuis août 2019 ; les recettes de l’impôt sur les sociétés en hausse de 32,84% au premier trimestre ; mise en service du nouveau terminal polyvalent d’Onne (Etat de Rivers). </p>
<p style="text-align: justify;"><strong>- Ghana : </strong>la mission du FMI rend ses conclusions : si l’économie rebondit, des efforts de consolidation fiscale restent nécessaires ; la BIDC a accordé une facilité de crédit de 50 MUSD à la Consolidated Bank Ghana Limited (CBG).</p>
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<p>Le chiffre à retenir:</p>
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<div style="text-align: justify;">
<h3 style="text-align: left;" align="center"><strong>2 599</strong></h3>
</div>
<p style="text-align: justify;" align="center"><em>C’est le nombre de films produits au Nigéria en 2020. Ce même chiffre était de 700 en 2019 et de 565 en 2018. </em></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<h3 style="text-align: center;">Régional</h3>
<p><strong>Le Sommet sur le financement des économies africaines s’est tenu le 18 mai à Paris.</strong></p>
<p style="text-align: justify;"><u><a href="https://infodisplay.infodesk.com/item/70150952-291f-4938-9993-f31000658475.html?CU=imf5992&APP=6">Le Sommet consacré à la relance économique du continent africain a réuni le Président français, 21 de ses homologues africains ainsi que les principales institutions financières internationales (FMI, Banque Africaine de Développement, Union africaine).</a></u> Le Sommet avait pour objectif de lancer un « New Deal » africain pour relancer l’économie du continent après la pandémie de la Covid-19 ainsi que d’accélérer le déploiement des vaccins, avec l’ambition de vacciner 40% de la population africaine d’ici la fin 2021. Sur le plan financier, le besoin de financements de l’Afrique d’ici 2025 est estimé à 285 Mds UDS par le FMI pour répondre au choc économique de la pandémie. Pour ce faire, l’outil de droits de tirages spéciaux (DTS) du FMI était au cœur des débats. L’émission globale de 650 Mds USD de DTS a été confirmée. L’Afrique devrait en bénéficier à hauteur 33 Mds USD, part que les participants au Sommet espèrent monter à 100 Mds USD. Pour rappel, le taux de croissance moyen du continent attendrait 3,2% en 2021 selon les prévisions du FMI contre 6% pour le reste du monde. Par ailleurs, en marge du Sommet, le Président Emmanuel Macron a pu s’entretenir en bilatéral avec les Présidents nigérian Buhari et ghanéen Akufo-Addo.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Les envois de fonds de la diaspora ont reculé de 12,5% en Afrique subsaharienne en 2020.</strong></p>
<p style="text-align: justify;"><a href="https://punchng.com/nigeria-diaspora-remittances-declined-by-27-7-to-16-8bn-wbank/">D’après la Banque mondiale, les envois de fonds de la diaspora ont reculé de 12,5% en Afrique subsaharienne en 2020.</a> Si l’on exclut le Nigéria, qui concentre 40% des flux de la région et pour lequel les transferts ont diminué de 28% à 16,8 Mds USD, les envois vers l’Afrique subsaharienne ont augmenté de 2,3%. Alors que la Banque mondiale avait prédit une forte diminution des transferts de fonds en 2020, leur importance s’est accrue : leur montant vers les pays d’Afrique subsaharienne s’élève à 42 Mds USD et demeure plus important que les investissements directs à l’étranger (28 Mds USD selon la CNUCED) et que l’aide publique au développement (31 Mds USD selon l’OCDE) vers l’Afrique subsaharienne en 2020. Ainsi, le Ghana, second récipiendaire de ces envois dans la région après le Nigéria, voit ses transferts augmenter de 5% à 3,6 Mds USD. Malgré l’importance des transferts pour sa croissance économique, l’Afrique subsaharienne reste la région où ils sont le plus onéreux : le tarif moyen pour l’envoi de 200 USD s’établit à 8,5% en 2020, contre une moyenne mondiale de 6,8%.</p>
<h3 style="text-align: center;">Nigéria</h3>
<p><strong>Vers une disparition du taux de change officiel ?</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Suite au retrait de la page d’accueil du site internet de la Banque centrale du taux de change officiel de 379 NGN/USD, les analystes convergent pour indiquer que ce taux ne serait plus en vigueur au Nigéria. Pour rappel, il avait été dévalué à deux reprises en 2020 pour répondre à la pression exercée sur la monnaie locale suite à la chute des cours du pétrole. Le taux de change officiel avait ainsi été fixé à 379 NGN/USD en août 2020. Celui-ci était notamment utilisé par les autorités nigérianes pour les prévisions budgétaires. Pour l’heure cependant, mis à part ce retrait du site internet, aucune annonce officielle n’a été effectuée par la CBN. Celle-ci pourrait communiquer à l’issue du prochain comité de politique monétaire qui devrait se tenir d’ici la fin du mois. La suppression du taux de change officiel, si elle venait à être confirmée, permettrait au Nigéria de faire un pas de plus vers l’unification des différentes fenêtres de change actuellement en place (taux officiel de 379 NGN/USD, taux <em>Investors and Exporters</em> de 411 NGN/USD et taux parallèle de 480 NGN/USD). Cette réforme fait partie des mesures poussées par le FMI et la Banque mondiale. Un prêt de 1,5 Md USD de cette dernière est d’ailleurs attendu depuis fin 2020, son décaissement étant suspendu à la réalisation de certaines réformes structurelles dont l’harmonisation des taux de change.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>L’inflation recule pour la première fois depuis août 2019.</strong></p>
<p style="text-align: justify;"><u><a href="https://www.proshareng.com/news/Nigeria%20Economy/Headline-Inflation-Slips-to-18.12Percent-in-April-2021--A-Blip-or-a-Trend-/57279">D’après les derniers chiffres du Bureau National des Statistiques (NBS), l’inflation s’est établie à 18,12% au mois d’avril 2021.</a></u> Cela représente 0,05 points de pourcentage de moins qu’en mars lorsqu’elle avait atteint 18,17%, son plus haut niveau depuis 2017. L’inflation recule ainsi pour la première fois au Nigéria depuis août 2019 après avoir enregistré dix-neuf mois consécutif de hausse. Cette baisse s’explique par le recul de l’inflation alimentaire qui est passée de 22,95% en mars à 22,72% en avril. Au contraire, l’inflation sous-jacente continue sa progression et se situe à 12,74% alors qu’elle était de 12,67% en mars. La progression des prix reste toujours plus importante dans les zones urbaines (18,68%) que dans les zones rurales (17,57%).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Les recettes de l’impôt sur les sociétés en hausse de 32,84% au premier trimestre.</strong></p>
<p style="text-align: justify;"><a href="https://nairametrics.com/2021/05/18/company-income-tax-payments-improve-to-n392-8-billion-in-q1-2021/">Selon les estimations du Bureau National des statistiques (NBS), le montant collecté par l’Etat fédéral nigérian grâce à l’impôt sur les sociétés est en hausse de 32,84% au premier trimestre 2021.</a> Les recettes de l’impôt sur les sociétés ont en effet atteint 1,04 Md USD entre janvier et mars 2021 contre 780 MUSD au premier trimestre 2020. Sur l’ensemble de l’année 2020, l’impôt sur les sociétés a rapporté 3,7 Mds USD, soit une baisse de 13,35% par rapport à 2019 lorsque ce même chiffre s’était établi à 4,29 Mds USD, conséquence du ralentissement de l’activité économique suite à la pandémie de la Covid-19. Comme en 2019, le secteur des télécommunications est celui qui a généré le plus de recettes avec 475 MUSD. Viennent ensuite l’industrie et le secteur bancaire avec 264 MUSD et 254 MUSD respectivement. Pour rappel, dans le cadre du Budget 2021, l’exécutif avait présenté son projet de loi de finances 2020 qui intègre des baisses de taxes significatives visant à stimuler la croissance. Approuvée en décembre 2020, cette loi exempte d’impôts les sociétés avec un chiffre d’affaires inférieur à 65 970 USD et diminue le taux d’imposition à 20% pour celles dont le chiffre d’affaires est compris entre 65 970 USD et 263 868 USD.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Mise en service du nouveau terminal polyvalent d’Onne (Etat de Rivers).</strong></p>
<p style="text-align: justify;"><a href="https://www.nipc.gov.ng/2021/05/15/100m-multi-purpose-terminal-debuts-at-onne-port/?__cf_chl_jschl_tk__=4e970744608bdf6c9a0467664db260ced773c959-1621582134-0-AW2R42wYQhZ-eBuVOPQ68qFUid8LkM1pUMKYFBrgKMa40bTKgRa0kCpMw_bzYZS2TtqwWYNUI63YFOCtwBdoMo_F__EKMsZxaGuSoRgFjxIup0AVxmx9lQbhxQD5gg-XMn2YtCKsZXH7M1ftXNYTFDICJghbcsDB-2pzdvGl4wbepCoDarq4P_MFOdZIijVBKvqJcS__v71gmEyUQ5mvrPrThbiI-r4dUqCXcQec8hrJpu6OMLuzphIRQB928CkBn6-qG27kLG9_c1Rp9mwjSg5LFnQyFmi023C07yTg8nZByzggds2BCgrwyTLYTZ7NiXC-ph57Gp1i577PUaypXazd8_6Se2B0xaVQL368Or1nO_z2q-o6pubdi14S-3jnoKrc7pY0IAMcpzGIcMHuqzRokwrthUU9ssBWLqiEY6mEotPjtid7VuIRsV5qMGLDxivORQSStpJ56w7DuGYR9oqsIfUWU6sSgSGpuYW2f7zJ">Le nouveau terminal polyvalent du port d’Onne (Etat de Rivers) a débuté ses opérations et accueille ses premiers navires à porte-conteneurs.</a> Ce terminal permet de doubler la capacité de traitement des conteneurs dans l’est du Nigéria. Un premier navire MSC Floriana a alors accosté au terminal et déchargé près de 1300 conteneurs, marquant alors l’aboutissement d’un an de préparatifs et d’investissements. La société philippine International Container Terminal Services, Inc. est en charge de la gestion du port et a déjà investi 35 MUSD dans des équipements de pointe, des systèmes informatiques et la formation du personnel. Afin d’optimiser au mieux le terminal et qu’il devienne un catalyseur de croissance économique pour la région Sud-Est du Nigéria, de nouveaux investissements et travaux d’infrastructures sont prévus pour un montant total de 100 MUSD. Pour rappel, si les deux ports de Lagos (Apapa et Tincan Island) concentrent la moitié des activités maritimes du pays, ils sont suivis par le port d’Onne (36%) d’où s’exporte la grande majorité du pétrole brut nigérian.</p>
<h3 style="text-align: center;">Ghana</h3>
<p style="text-align: justify;"><strong>La mission du FMI rend ses conclusions : si l’économie rebondit, des efforts de consolidation fiscale restent nécessaires.</strong></p>
<p style="text-align: justify;"><a href="https://www.reuters.com/world/africa/imf-mission-says-ghana-economy-rebounding-2021-05-15/">La mission du FMI a mené des consultations dans le cadre de l’article IV et a rendu le 14 mai ses conclusions préliminaires.</a> Le Ghana a géré de manière efficace la crise sanitaire : si 93 000 cas et 780 morts ont été confirmés, le lancement de la vaccination de masse devrait permettre a quasiment un million de doses d’être administrées avant la fin de mois de mai. L’impact sur l’économie a été sévère : le PIB réel a augmenté de 0,4% en 2020 contre 6,5% en 2019 – dû notamment à la baisse d’activités dans les industries extractives et un effondrement des activités de l’hôtelerie-restauration et de vente au détail – et l’inflation a rapidement dépassé les 10%. Cependant, les prévisions pour 2021 sont optimistes: la croissance du PIB est estimée à 4,8% et l’inflation a ralenti à 8,5% en avril 2021. Le budget ghanéen pour 2021 s’inscrit dans une démarche de consolidation fiscale, jugée essentielle alors que la dette publique est passée de 64,4% en 2019 à quasiment 80% du PIB en 2021. Le FMI estime que les politiques publiques ghanéennes pourraient continuer à se concentrer sur une plus forte mobilisation fiscale – estimée à 13% contre une moyenne de 20% dans la région – pour plus de dépenses sociales, de santé et de développement ainsi que sur la viabilité financière du secteur de l’énergie.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>La BIDC a accordé une facilité de crédit de 50 MUSD à la Consolidated Bank Ghana Limited (CBG).</strong></p>
<p style="text-align: justify;"><a href="https://www.graphic.com.gh/business/business-news/ebid-grants-50-million-loan-to-cbg-to-support-roads-sector.html">La Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC) a accordé une facilité de crédit de 50 MUSD à la Consolidated Bank Ghana Limited (CBG) pour soutenir le développement des infrastructures routières au Ghana.</a> La BIDC est l’institution financière de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). La BIDC a déjà investi 2,8 Mds USD dans des projets de développement dans la Communauté. Cet investissement au Ghana doit contribuer à remédier au déficit d’infrastructures de transport dans la région, considéré comme un des obstacles principaux au commerce interrégional (qui ne s’élève qu’à 10% entre les pays de la CEDEAO). Cet investissement dans les infrastructures routières au Ghana permettra ainsi un rapprochement des économies, avec la liaison avec le Trans West African Highway qui reliera Dakar à Lagos et un désenclavement du Burkina Faso, du Mali et du Niger par un meilleur acheminement des biens produits au Ghana ou importés par le port de Tema. De plus, si le réseau routier ghanéen est le plus dense de la sous-région, le tiers des infrastructures est considéré en mauvaises conditions.</p>
<p style="color: #212121; font-family: wf_segoe-ui_normal, 'Segoe UI', 'Segoe WP', Tahoma, Arial, sans-serif, serif, EmojiFont; font-size: 15px; text-align: justify;" align="center"><strong>Retrouvez ces informations et nos alertes au quotidien sur Twitter </strong></p>
<p style="color: #212121; font-family: wf_segoe-ui_normal, 'Segoe UI', 'Segoe WP', Tahoma, Arial, sans-serif, serif, EmojiFont; font-size: 15px; text-align: center;" align="center"><strong><a href="https://twitter.com/FRTreasury_NG">@FRTreasury_NG</a></strong></p>
<p style="color: #212121; font-family: wf_segoe-ui_normal, 'Segoe UI', 'Segoe WP', Tahoma, Arial, sans-serif, serif, EmojiFont; font-size: 15px;"><em>Clause de non-responsabilité – Le Service économique s’efforce de diffuser des informations exactes et à jour, et corrigera, dans la mesure du possible, les erreurs qui lui seront signalées. Toutefois, il ne peut en aucun cas être tenu responsable de l’utilisation et de l’interprétation de l’information contenue dans cette publication.</em></p>b7f61f1b-4ca2-49c6-8978-e9fb59147d9cActualités économiques Nigéria - Ghana semaine 45 du 2 au 8 novembre 2020Publication du Service économique régional d’Abuja, réalisée avec les contributions des SE de Lagos et d’Accra.2020-11-06T00:00:00+01:00<div> </div>
<blockquote>
<p style="text-align: justify;">Faits saillants :</p>
</blockquote>
<p><strong>- Régional :</strong> les transferts de la diaspora d’Afrique subsaharienne devraient diminuer de 8,8% cette année ;</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>- Nigéria : </strong>à 49,4 points, l’indice PMI pour l’industrie atteint son plus haut niveau depuis le mois de mars ; les recettes générées par la TVA au troisième trimestre atteignent un record de 424,1 Mds NGN (1,1 Md USD) ; l’assureur Axa Mansard enregistre un bénéfice net en hausse de 169% sur les trois premiers trimestres de l’année ; Heineken réalise une bonne année au Nigéria malgré la crise du secteur à l’international ;</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>- Ghana :</strong> la Banque mondiale va soutenir la Banque de Développement du Ghana via un prêt de 250 MUSD ; la société britannique Mabey Bridge va livrer 89 ponts au Ghana pour 55 MUSD. </p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<blockquote>
<p style="text-align: justify;">Le chiffre de la semaine :</p>
</blockquote>
<h3><strong>3<sub> ème</sub> et 7<sub> ème</sub></strong></h3>
<p>Ce sont les places respectives du Ghana et du Nigéria dans le classement des pays africains en matière d’attractivité pour les investisseurs.</p>
<p style="text-align: right;"> Source: <em>Africa CEOs Survey du Cabinet Deloitte et de l’Africa CEO Forum</em></p>
<p style="text-align: right;"> </p>
<h3 style="text-align: center;">Régional</h3>
<p style="text-align: justify;"><strong>Les transferts de la diaspora d’Afrique subsaharienne devraient diminuer de 8,8% cette année. </strong></p>
<p style="text-align: justify;"><a href="https://www.knomad.org/publication/migration-and-development-brief-33">Selon les estimations de la Banque mondiale, les envois de fonds des migrants de la diaspora d’Afrique subsaharienne connaîtraient une baisse de 8,8% en 2020 suite à la pandémie de la Covid-19. La pandémie se poursuivant encore, ceux-ci devraient reculer à nouveau en 2021 de 5,8%.</a> Cette chute s’explique par l’impact économique de la Covid-19, en particulier en Europe et en Amérique du Nord. La pandémie aura, en effet, donné lieu à une contraction de l’activité économique augmentant les incertitudes sur le marché de l’emploi ce qui a mis à mal les sources de revenus des migrants dans leurs pays d’accueil. À cela s’ajoute, une évolution défavorable du taux de change des devises locales face au dollar dans de nombreux pays d’accueil. L’impact en cette année 2020 serait moindre en Afrique subsaharienne qu’en Asie de l’Est et Pacifique (-10,5%) et qu’en Europe et Asie centrale (-16,1%) mais la région serait plus touchée que l’Amérique latine et les Caraïbes (-0,2%) ou l’Asie du Sud (-3,6%). Au Moyen-Orient et en Afrique du Nord l’impact serait similaire (-8,5%). L’Afrique subsaharienne reste toujours la région où les envois d’argents sont les plus coûteux avec un coût moyen cette année qui devrait atteindre 8,5% du montant transféré. Cela représenterait une légère diminution par rapport à 2019 lorsque le coût d’envoi s’était établi à 9%. Le Nigéria, arrive largement en tête au niveau régional (et au 7<sup>ème</sup> rang mondial) avec 21 Mds USD de transferts reçus en provenance de sa diaspora, soit une baisse de plus de 2 Mds USD par rapport à 2019. Le Ghana se classerait ensuite en deuxième position avec 3,2 Mds USD devant le Kenya (2,9 Mds USD) qui fermerait le podium.</p>
<h3 style="text-align: center;">Nigéria</h3>
<p style="text-align: justify;"><strong>A 49,4 points, l’indice PMI pour l’industrie atteint son plus haut niveau depuis le mois de mars.</strong></p>
<p style="text-align: justify;"><a href="https://nairametrics.com/2020/10/28/october-pmi-reveals-rebound-in-economic-activities/">L’indice manufacturier <em>Purchasing Manager Index</em> (PMI), qui permet de suivre l’évolution du niveau d’activité commerciale d’un mois à l’autre pour le secteur de l’industrie, s’est établi à 49,4 points en octobre, d’après le dernier rapport de la Banque centrale du Nigéria.</a> C’est son plus haut niveau depuis le mois de mars 2020, où il atteignait alors 51,1 points. Pour rappel, lorsque cet indice composite est au-dessus de 50 points, il signale une croissance de l’activité commerciale et, en dessous, une contraction. Tout en marquant le sixième mois consécutif de repli de l’activité, le résultat du mois d’octobre tend à montrer un ralentissement de ce phénomène. L’indice de production industrielle s’est lui fixé à 50 points exactement, marquant la fin d’un cycle de contraction commencé en mai dernier. L’indice PMI non-manufacturier enregistre pour sa part le septième mois consécutif de contraction avec un score de 46,8 points en octobre mais ce résultat constitue également un plus haut depuis le mois de mars lorsqu’il était de 49,2 points. Seuls trois sous-secteurs ont enregistré un score supérieur à 50, celui des arts, du spectacle et des loisirs, celui des soins de santé et de l’aide sociale et enfin, celui de la fourniture d’électricité, de gaz et de climatisation.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Les recettes générées par la TVA au troisième trimestre atteignent un record de 424,1 Mds NGN (1,1 Md USD).</strong></p>
<p style="text-align: justify;"><a href="https://nairametrics.com/2020/11/03/nigeria-generates-n424-71-billion-vat-in-q3-2020/">D’après le Bureau National des Statistiques nigérian, la TVA a rapporté 424,1 Mds NGN (1,2 Md USD) au troisième trimestre 2020, un résultat en hausse de 29,8% par rapport au trimestre précédent.</a> L’augmentation du taux de TVA de 5% à 7,5% intervenu en février dernier, a également permis de générer 54,4% de recettes supplémentaires par rapport au troisième trimestre de l’année 2019. Au final, les recettes de TVA collectées au troisième trimestre 2020 constituent un record absolu en la matière. Ainsi, sur les trois premiers trimestres de l’année 2020, 1 076 Mds NGN (3,1 Mds USD) de TVA ont été collectés contre 876 Mds NGN (2,85 Mds USD) sur la même période de 2019, soit une hausse de 22,8%. Pour rappel, la TVA représentait 11,6% des revenus collectés au niveau fédéral en 2019, loin derrière les recettes pétrolières qui pèsent pour plus de la moitié du total (55,4%).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>L’assureur Axa Mansard enregistre un bénéfice net en hausse de 169% sur les trois premiers trimestres de l’année.</strong></p>
<p style="text-align: justify;"><a href="http://www.nse.com.ng/Financial_NewsDocs/31809_AXA_MANSARD_INSURANCE_PLC%20_QUARTER_3_%20_FINANCIAL_STATE.pdf">L’assureur Axa Mansard, filiale nigériane du groupe français Axa, a enregistré un bénéfice en hausse de 169% sur les mois de janvier à septembre 2020, par rapport à 2019,</a> passant de 2,11 Mds NGN (5,5 MUSD) à 5,67 Mds NGN (14,8 MUSD), attestant d’une bonne résistance de sa filiale face à la pandémie de Covid-19 et notamment dans la branche Santé. En effet, les primes liées aux services de santé ont augmenté de 3 Mds NGN (7,8 MUSD) sur la période. Axa Mansard a par ailleurs bénéficié de la cession de sa branche gestion de pension (Axa Mansard Pension Ltd.) à Eustacia Limited, membre du groupe nigérian Verod Capital en août 2020, pour un montant estimé de 3 Mds NGN (7,8 MUSD). Pour rappel, Axa Mansard est le 4ème acteur du secteur des assurances au Nigéria avec 8% des parts de marché. A noter que le marché des assurances au Nigéria comptait 55 entreprises enregistrées en 2018 (15 compagnies d’assurance-vie, 28 d’assurance non-vie et 12 mixtes). En vue de réduire le nombre d’acteurs, la <em>National Insurance Commission</em> (NAICOM) travaille à imposer une augmentation du capital minimum requis. Cette mesure, plusieurs fois repoussée, devrait entrer en vigueur en septembre 2021.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Heineken réalise une bonne année au Nigéria malgré la crise du secteur à l’international.</strong></p>
<p style="text-align: justify;"><a href="https://www.globenewswire.com/news-release/2020/10/28/2115665/0/en/Heineken-Holding-N-V-reports-on-2020-third-quarter-trading.html">Le groupe néerlandais Heineken a déclaré avoir réalisé au Nigéria, ainsi que dans 24 autres pays, une croissance à deux chiffres sur les trois premiers trimestres 2020 par rapport à la même période en 2019.</a> Les bons résultats du groupe au Nigéria coïncident avec l’augmentation de la consommation nationale d’alcool d’environ 6% par an et estimée à 13,4 litres par personne en 2019. Début septembre, le groupe Heineken renforçait sa participation pour atteindre 56,13% dans la plus grande brasserie nigériane Nigerian Breweries (Star, Gulder, Legend, Heineken, Maltina, Amstel Malta, Fayrouz, Climax, Goldberg, Malta Gold et Life). A l’échelle mondiale, Heineken est le deuxième plus important vendeur de bière, présent dans 70 pays avec plus de 160 brasseries. Au cours des trois premiers trimestres de 2020, marqués par la crise de la Covid-19, le volume mondial des ventes de la marque a chuté de 8,1% par rapport à la même période en 2019. Le profit net du groupe sur les neufs premiers mois de 2020 était de 396 MUSD contre 1,67 Md USD sur la période en 2019. Avec notamment le Nigéria, le Brésil, la Chine, les États-Unis, le Royaume-Uni ou la Pologne, 25 pays parviennent à limiter l’impact de la crise sur ce groupe par une croissance à deux chiffres, tandis que l’interdiction de l’alcool au cours du confinement en Afrique du Sud ou dans certaines parties du Mexique a constitué un frein. Le quatrième trimestre 2020 marqué notamment par le retour du confinement en Europe et les restrictions en Asie-Pacifique devrait clôturer une année difficile pour le secteur.</p>
<h3 style="text-align: center;">Ghana</h3>
<p style="text-align: justify;"><strong>La Banque mondiale va soutenir la Banque de Développement du Ghana via un prêt de 250 MUSD.</strong></p>
<p style="text-align: justify;"><a href="https://www.ghanaweb.com/GhanaHomePage/business/World-Bank-approves-250m-for-Ghana-to-set-up-development-bank-1097974">La Banque mondiale va apporter un soutien financier à la Banque de Développement du Ghana par un prêt de 250 MUSD sur 30 ans de l’Association internationale de développement.</a> La Banque de Développement du Ghana est un nouvel établissement financier à la disposition des autorités ghanéennes. Créée par la loi sur les institutions financières du développement d’août 2020, cette banque doit permettre au pays de financer son développement économique, dans la perspective <em>Ghana Beyond Aid</em> portée par le président Nana Akufo-Addo. Cette implication de la Banque mondiale doit permettre de faciliter le financement des PME et des petits entrepreneurs. Ceux-ci font face à une contrainte de crédit très importante, le taux d’intérêt moyen de prêt aux entreprises du secteur privé était de 23,6% en 2019. Le ratio crédit privé/PIB atteint 12,7% en 2019, à la médiane en Afrique subsaharienne. La Banque mondiale estimait ainsi que le déficit de financement des MPME atteignait 6,1 Mds USD en 2017 (env. 13% du PIB). La Banque mondiale estime que ce financement permettra la création d'emplois dans près de 10 000 entreprises dans l'agroalimentaire, l'industrie manufacturière et les services. Ce projet s’ajoute à différents nouveaux financements de la Banque mondiale au Ghana cette année, dont un financement 200 MUSD sur 5 ans pour la gestion des déchets dans le grand Accra et un prêt de 200 MUSD sur 5 ans pour le développement et la transformation structurelle de l’économie. En 2020, la Banque mondiale a aussi initié le projet <em>Ghana Accountability for Learning Outcomes Project</em>, qui comprend un prêt de 150 MUSD sur 6 ans et qui vise à améliorer la qualité de l'éducation dans les écoles primaires du pays. Enfin, elle a apporté une aide 100 MUSD pour la mise en place du plan de réponse à la pandémie de COVID-19 dans le pays.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>La société britannique Mabey Bridge va livrer 89 ponts au Ghana pour 55 MUSD.</strong></p>
<p style="text-align: justify;"><a href="https://www.bridgeweb.com/Ghana-buys-89-British-bridges/7400">Le ministère des Routes et des autoroutes sera l’acquéreur de ces ponts modulaires d’urgence pour 55 MUSD</a>. Ils constituent l’une des annonces permises par le conseil d’affaires qui s’est tenu entre le Ghana et le Royaume-Uni à Accra en octobre 2019. Développés pour être mis en place rapidement sur des sites ayant été dégradés, après une catastrophe naturelle par exemple, ces ponts en acier devraient pouvoir être installés d’ici les deux prochaines années. Une équipe d’ingénieurs de la société supervisera et formera le personnel ghanéen qui sera en charge de leur installation. Traversé de nombreux cours d’eau qui affluent vers le lac Volta, le Ghana nécessite l’installation de nombreux ponts dans l’aménagement de son territoire. Le réseau routier compte parmi les plus denses de l’Afrique de l’ouest mais la qualité de ses infrastructures reste encore largement perfectible. La majorité des routes ne sont pas goudronnées et plus du quart des routes existantes est en mauvaise état. Le ministère des Routes et des Autoroutes, chargé du développement des infrastructures, bénéficie d’un budget en hausse exponentielle depuis deux ans. L’année 2020, décrétée année des routes par le gouvernement, a ainsi vu la mise en œuvre de nombreux projets, dont la construction de ponts. En 2019, la République tchèque a accordé un prêt de 47 MEUR au Ghana pour la construction de 50 ponts en acier de la société Knight destinés à l’est du pays.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;" align="center"><strong>Retrouvez ces informations et nos alertes au quotidien sur Twitter !</strong></p>
<p style="text-align: center;" align="center"><a href="https://twitter.com/FRTreasury_NG">@FRTreasury_NG</a></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><span style="text-decoration: none;"> </span></strong>Clause de non-responsabilité – Le Service économique s’efforce de diffuser des informations exactes et à jour, et corrigera, dans la mesure du possible, les erreurs qui lui seront signalées. Toutefois, il ne peut en aucun cas être tenu responsable de l’utilisation et de l’interprétation de l’information contenue dans cette publication.</p>3f49955e-00e7-4667-9fa2-30137cb6cbecHausse de l’acompte d’impôt sur les sociétés prélevé à l’importationConfrontée à la dégradation de ses indicateurs externes, l’Indonésie tente de stabiliser la situation en mettant en place des mesures de réduction des importations. La dernière en date est une augmentation de l’acompte de l’impôt sur les sociétés perçu lors de l’importation pour 1147 produits. Cet acompte sera déductible du total de l’impôt dû en fin d’année par l’entreprise. Parmi les produits concernés se trouvent les voitures assemblées, les cosmétiques, les pneus, l'électro-ménager et les câbles électriques. Avec des importations qui affichent une croissance supérieure à celles de ses exportations (respectivement + 24% et + 12% pour janvier-juillet), l’Indonésie a enregistré un déficit commercial de 3,1 Mds d’USD sur les sept premiers mois de 2018. Ce déficit rompt avec une succession d’excédents depuis fin 2015. L’apparition d’un déficit commercial est attribuable en partie à la hausse de la facture énergétique du 2018-09-20T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;"><em>Confrontée à la dégradation de ses indicateurs externes, l’Indonésie tente de stabiliser la situation en mettant en place des mesures de réduction des importations. La dernière en date est une augmentation de l’acompte de l’impôt sur les sociétés perçu lors de l’importation pour 1147 produits. Cet acompte sera déductible du total de l’impôt dû en fin d’année par l’entreprise. Parmi les produits concernés se trouvent les voitures assemblées, les cosmétiques, les pneus, l'électro-ménager et les câbles électriques.</em></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><em> <img class="marge" title="port" src="/Articles/3f49955e-00e7-4667-9fa2-30137cb6cbec/images/345d599d-9c92-4fd4-aacf-617afa89e94f" alt="port" width="414" height="256" /><br /></em></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Avec des importations qui affichent une croissance supérieure à celles de ses exportations (respectivement + 24% et + 12% pour janvier-juillet), l’Indonésie a enregistré un déficit commercial de 3,1 Mds d’USD sur les sept premiers mois de 2018.</strong> Ce déficit rompt avec une succession d’excédents depuis fin 2015. L’apparition d’un déficit commercial est attribuable en partie à la hausse de la facture énergétique du pays (les importations de pétrole et gaz ont diminué de 1,6% en volume mais cru de 24,5% en valeur) qui est importateur net d’hydrocarbures depuis 2011. En revanche, hors pétrole et gaz, la balance commerciale indonésienne est excédentaire à 3,6 Mds USD. Un contrôle des importations a donc été mis en place.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le gouvernement tente de réduire le déficit commercial en augmentant l’impôt perçu lors de de l’importation de près de 1150 produits.</strong> Il convient de préciser <u>que cette hausse ne concerne pas les droits de douanes, mais constitue un acompte de l’impôt sur les sociétés dont le montant payé lors du passage à la frontière pourra ensuite être déduit du montant dû par l’entreprise importatrice.</u> Parmi les 1147 concernés, les augmentations sont variables. En cas de résultat fiscal négatif, les sociétés pourront demander une restitution de l’acompte. Ce remboursement sera sujet préalablement a un audit de l’administration fiscale. L’acompte ne peut pas être reporté d’une année sur l’autre. Par conséquent, si la société importatrice est bénéficiaire, seule sa trésorerie est impactée.</p>
<ul style="text-align: justify;">
<li>Augmentation de l’acompte de 7,5 à 10% pour 210 produits, notamment les voitures assemblées (CBU) et les motos.</li>
<li>De 2,5 à 10% pour 218 produits, dont les biens de consommation pour lesquels il existe des substituts produits sur le territoire indonésien comme l’électroménager et les cosmétiques (sauf parfums).</li>
<li>De 2 ,5 à 7,5% pour 719 produits, dont certains matériaux de construction (céramique), le matériel audiovisuel, l’habillement et les pneus.</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;">Selon le Ministère des finances cette hausse devrait être temporaire, tant que la Roupie est sous pression. Les biens sélectionnés sont des biens de consommation, considérés comme non-indispensables ou pour lesquels existent des équivalents locaux. Les biens intermédiaires et la majorité des matières premières ne sont pas concernés pour ne pas affecter les activités productives locales ; 57 produits déjà taxés à 2,5% sont exemptés de la hausse d’acompte en raison de leur caractère nécessaire au soutien des industries domestiques.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Cette décision s’inscrit dans le cadre d’autres mesures prises afin de limiter les importations indonésiennes,</strong> comme la mise en œuvre d’une obligation d’utilisation de biodiesel B20 dans le secteur des transports à partir de septembre 2018. L’utilisation de B20 pourrait permettre de doubler la consommation d’huile de palme pour atteindre 6 Mds de litres et ainsi faire économiser 6 Mds USD par an à l’Indonésie Le gouvernement a également décidé de reporter les grands projets publics dont le financement n’a pas encore été conclu, en particulier dans le secteur de l’énergie, afin de réduire les importations de biens d’équipement (qui sont celles à la plus forte croissance : (+30%, 15% du total importé entre janvier et juillet 2018).</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<ul>
<li style="text-align: justify;"> <img class="marge" title="Commerce extérieur de l'Indonésie " src="/Articles/3f49955e-00e7-4667-9fa2-30137cb6cbec/images/226944cb-0408-4910-bc38-595ab8db5872" alt="Commerce extérieur de l'Indonésie " width="530" height="349" /><em> </em></li>
</ul>
<p style="text-align: justify;"><em>Source : BPS, Bank Indonesia, Service Economique de Jakarta</em></p>380f1480-951e-4c97-ad8a-f820ca5268f0Document de Travail n° 2018/6 - Le modèle de microsimulation SAPHIRDéveloppé depuis 2008 par la direction générale du Trésor, le modèle de microsimulation Saphir est un outil d’évaluation de politiques publiques. S’appuyant sur une base de données représentative des ménages français et de leurs revenus, l’enquête Revenus fiscaux et sociaux (ERFS) de l'Insee, et permet d’évaluer le revenu disponible de chaque ménage grâce à la connaissance de l’ensemble de ses ressources et des prélèvements auquel il est soumis.2018-09-05T00:00:00+02:00<blockquote>
<p>La série des Documents de Travail présente des travaux menés au sein de la DG Trésor, diffusés dans le but d’éclairer et stimuler le débat public. Ces travaux n’engagent que leurs auteurs.</p>
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<p>Développé depuis 2008 par la direction générale du Trésor, le modèle de microsimulation Saphir est un outil d’évaluation de politiques publiques. S’appuyant sur une base de données représentative des ménages français et de leurs revenus, l’enquête Revenus fiscaux et sociaux (ERFS) de l'Insee, il reproduit l’ensemble de la législation socio-fiscale et permet d’évaluer le revenu disponible de chaque ménage grâce à la connaissance de l’ensemble de ses ressources et des prélèvements auquel il est soumis. Le modèle permet ainsi de réaliser des analyses sur le niveau de vie des ménages et de calculer la plupart des indicateurs usuels d’inégalité et de pauvreté. La spécificité du modèle Saphir est de permettre une analyse prospective. En effet, Saphir est conçu pour pouvoir être représentatif de l’année sur laquelle les mesures du projet de loi de finances et du projet de loi de financement de la sécurité sociale s’appliqueront. Le modèle peut ainsi être mobilisé pour simuler les projets de réforme portant sur les prélèvements et prestations sociales, afin d’en évaluer l'impact budgétaire et redistributif. Ce document de travail présente les principes de construction, les utilisations possibles du modèle, ainsi qu’un exemple détaillé d’application.</p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="DT 2018/6" src="/Articles/380f1480-951e-4c97-ad8a-f820ca5268f0/images/2201ff80-d442-46f3-933b-28e0ae83afd8" alt="DT 2018/6" /></p>