Trésor-Info - Publications de la direction générale du Trésor - exportationsFlux de publication de la direction générale du Trésor - exportationsFluxArticlesTag-exportationsCopyright 20242023-06-05T00:00:00+02:00/favicon.pngDirection générale du Trésorhttps://localhost/sitepublic/contact@dgtresor.gouv.fre587a6ae-4ee5-4b69-8cec-4e64ab956c79Flash Conjoncture Pays avancés - L’économie italienne surprend à la hausse au 1er trimestre 2023 Flash Conjoncture Pays avancés - L’économie italienne surprend à la hausse au 1er trimestre 2023 2023-06-05T00:00:00+02:00<p>En <strong>Italie</strong>, la croissance du PIB est révisée de +0,1 pt selon l’estimation détaillée, indiquant une progression de l’activité de +0,6 % au 1<sup>er</sup> trimestre 2023 (après −0,1 % au 4<sup>e</sup> trimestre 2022).</p>
<p>En <strong>zone euro</strong> en mai, le PMI manufacturier (estimation définitive) diminue à 44,8 (après 45,8), de même qu’en <strong>Allemagne</strong> à 43,2 (après 44,5), en <strong>Italie</strong> à 45,9 (après 46,8), en <strong>Espagne</strong> à 48,4 (après 49,0), et au <strong>Royaume-Uni</strong> à 47,1 (après 47,8).</p>
<p>Selon l’estimation <em>flash</em> d’Eurostat, l’inflation (au sens de l’IPCH) reflue en mai, à la fois en <strong>zone euro</strong> (+6,1 % après +7,0 %), en <strong>Allemagne</strong> (+6,3 % après +7,6 %), en <strong>Italie</strong> (+8,1 % après +8,7 %), et en <strong>Espagne</strong> (+2,9 % après +3,8 %).</p>
<p>Le taux de chômage en avril reflue également en <strong>zone euro</strong> dans son ensemble (6,5 % après 6,6 %) et en <strong>Italie</strong> (7,8 % après 7,9 %), tandis qu’il stagne en <strong>Allemagne</strong> (au sens du BIT, à 2,9 %). Le <strong>Japon</strong> affiche également un taux de chômage en baisse en avril, à 2,6 % (après 2,8 %), mais celui-ci augmente nettement aux <strong>États-Unis</strong> en mai à 3,7 % (après 3,4 %).</p>
<p>Les ventes au détail rebondissent en avril en <strong>Allemagne</strong> (+0,8 % après −1,3 %) et accélèrent en <strong>Espagne</strong> (+0,9 % après +0,7 %), tandis que l’indicateur du climat économique (ESI composite) en <strong>zone euro</strong> se dégrade en mai (96,5 après 99,0).</p>
<p><strong>Outre-Atlantique</strong>, les prix immobiliers ont augmenté en mars selon les indices FHFA (+0,6 % après +0,7 %) et S&P 20 (+0,5 % après −0,1 %). Les dépenses de construction résidentielle et non-résidentielle ont progressé en avril, respectivement de +0,4 % (après −0,0 %) et +1,9 % (après +0,6 %). En mai, l’ISM manufacturier diminue à 46,9 (après 47,1), à l’instar de la confiance des ménages (102,3 après 103,7). Au <strong>Japon</strong>, l’indice de production industrielle (IPI, 1<sup>ère</sup> estimation) stagne en avril (+0,0 % après +0,2 %).</p>
<p style="text-align: center;"> <img class="marge" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="/Articles/e587a6ae-4ee5-4b69-8cec-4e64ab956c79/images/00c82924-f2c1-4e3b-8563-9221d52e69e2" alt="Indicateurs" /></p>
<p> <img class="marge" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="/Articles/e587a6ae-4ee5-4b69-8cec-4e64ab956c79/images/fdac768f-ed88-4772-b001-dc15641f6d6d" alt="Italie : contributions à la croissance du PIB" width="534" height="348" /></p>fbd41631-898c-469d-8f64-2853906dac8cLes exportations agricoles et alimentaires françaises au Japon en 2022Nouvelles économiques du Japon2023-04-12T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;">Les exportations agricoles et agroalimentaires françaises vers le Japon ont atteint un niveau record de 1,4 M€ en 2022, en progression de +18% en glissement annuel. Le Japon est le 11e marché pour les exportations agri/agro françaises, le 2e marché d’Asie et le 5e excédent commercial agroalimentaire (+1,3 Md€). Les exportations agro françaises ont dépassé leur niveau d’avant COVID en 2022 et continuent de progresser malgré un contexte moins porteur depuis la mi-2022, en raison des effets conjugués des hausses de coût des produits importés et de la dépréciation du yen dans un pays marqué par une grande sensibilité des consommateurs à l’inflation. Les principaux postes d’exportation sont les boissons (56%), les préparations à base de céréales (7%), les produits laitiers (6%) et la viande (5%, porc principalement). Avec 125M d’habitants, un niveau de vie moyen élevé et un intérêt pour la gastronomie et les produits haut de gamme, le Japon représente un marché privilégié pour les produits français, même si le haut degré d’exigence des consommateurs et des intermédiaires impose un coût d’entrée et des efforts importants pour s’y maintenir. La France bénéficie depuis 2019 des effets de l’Accord de Partenariat Economique (APE) entre l’UE et le Japon, en particulier dans le domaine des vins. En 2022, la France a conforté sa place dominante pour les vins pétillants, avec des exportations de Champagne en forte hausse (+46% en valeur, pour 84% de parts de marché) et maintenu son rang de 1er fournisseur de vins tranquilles en valeur (41% de parts de marché), face à une concurrence forte de l’Italie, du Chili et des Etats-Unis.</p>e002a7fd-7c9d-4cee-b64b-6ed343266e8aBrèves de l'ASEAN semaine 46 (2022)FAITS SAILLANTS : Philippines, Indonésie : nouvelle hausse des taux d’intérêt, de respectivement 75 et 50 pdb ; Indonésie : la dette extérieure recule à 30,1% du PIB au T3 2022 ; Thaïlande : croissance attendue à 3,4% en 2022 et 3,8% en 2023 d’après le MoF 2022-11-18T00:00:00+01:00<p><img class="marge" title="a" src="/Articles/e002a7fd-7c9d-4cee-b64b-6ed343266e8a/images/b3ed84ce-b839-4622-8f5e-9a8b24cbe5f0" alt="a" /></p>
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<p><img class="marge" title="f" src="/Articles/e002a7fd-7c9d-4cee-b64b-6ed343266e8a/images/257a75a3-d6d7-47be-9b83-e7ae0c30fc41" alt="f" /></p>
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<p style="text-align: justify;">Région</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Sommet annuel de l’ASEAN au Cambodge</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le sommet annuel de l’ASEAN s'est officiellement achevé le dimanche 13 novembre à Phnom Penh. Sa présidence a été transmise par le Cambodge à l'Indonésie, qui assurera l'organisation du prochain sommet. Outre l’accord de principe donné à l’adhésion du Timor oriental au bloc régional, les questions des tirs de missiles nord-coréens, de la guerre en Ukraine et de la situation en Birmanie (non représentée) ont été abordées. Sur le plan économique, la directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva, a qualifié la région de « point lumineux » sur un horizon plus obscur. Le FMI maintient en effet des prévisions de croissance positives pour l’ASEAN, à +5% pour 2022 et +4,7% en 2023, au-dessus de la moyenne mondiale (+3,2% en 2022 et +2,7% pour 2023). Kristalina Georgieva a par ailleurs salué la stratégie de l’ASEAN, qui promeut la coopération et l’intégration économique et commerciale, avec des partenaires diversifiés. Le sommets connexes au sommet de l’ASEAN ont d’ailleurs permis d’acter plusieurs partenariats symboliques et avancées concernant des accords commerciaux (avec les Etats-Unis, la Chine, l’Inde, l’Australie, la Nouvelle-Zélande notamment).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Intégration des systèmes de paiement dans 5 pays de l’ASEAN en 2023</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Les banques centrales d'Indonésie, de Malaisie, de Thaïlande, des Philippines et de Singapour ont annoncé la signature d’un protocole d'accord sur les paiements transfrontaliers régionaux. Elles devraient ainsi relier leurs systèmes de paiement, par QR code notamment, de sorte que les paiements soient réalisés en monnaie locale, sans recours à une devise intermédiaire. Le système unifié pourrait être étendu à d’autres réseaux régionaux à travers le monde et répliqué pour les virements bancaires transfrontaliers et les transactions en monnaies numériques de banques centrales (CBDC).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Les Etats-Unis et l’ASEAN élèvent leur partenariat stratégique</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Réunis à Phnom Penh le samedi 12 novembre, les dirigeants de l’ASEAN et le président américain Joe Biden ont annoncé le rehaussement de leur partenariat au rang de « Comprehensive Strategic Partnership » (US-ASEAN CSP). Les parties entendent ainsi institutionnaliser et renforcer leur coopération pour résoudre « les grands enjeux de notre époque ». Cette année, les Etats-Unis auraient déjà fourni plus de 860 M USD d’aide à leurs partenaires dans l’ASEAN, pour le climat, la transition énergétique, l’accès à l’éducation, l’amélioration des systèmes de santé, la sécurité, l’Etat de droit et les droits de l’Homme notamment. Le CSP a vocation à étendre la coopération à d’autres domaines stratégiques (maritime, connectivité et développement durable notamment). Joe Biden a rappelé le rôle central de l’ASEAN dans la région indopacifique, ceci à l’approche des prochaines négociations relatives au cadre économique pour l’Indopacifique (IPEF), prévues à Brisbane en décembre.</p>
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<p style="text-align: justify;">Indonésie </p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Nouvelle hausse du taux directeur de 50 pdb à 5,25%</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le 17 novembre la banque centrale, Bank Indonesia, a augmenté pour la 3<span style="font-size: 12px; line-height: 0; position: relative; vertical-align: baseline; top: -0.5em;">ème</span> fois successive de 50 pdb son taux directeur, qui atteint désormais 5,25% : depuis août, la hausse cumulée est de 175 pdb. Les taux des facilités de dépôts et de prêt ont également augmenté de 50 pdb, pour atteindre respectivement 4,5% et 6%. Bank Indonesia fonde sa décision, qualifiée de préventive, sur la nécessité d’un retour de l’inflation sous-jacente dans la cible de 2%-4% au T1 2023 et de renforcer la politique de stabilisation de la roupie. Sur ce dernier point, Bank Indonesia confirme ses interventions sur le marché des changes. La banque centrale prévoit un taux de croissance pour 2022 à 4,5-5,3% et un excédent courant de 0,4-1,2% du PIB.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Excédent courant de 4,4 Mds USD mais déficit du compte capital et financier</strong></p>
<p style="text-align: justify;">L’excédent de la balance courante, porté principalement par les exportations, se confirme : il était de 4 Mds USD au T2, avant d’atteindre 4,4 Mds USD au T3. En revanche les sorties nettes de capitaux augmentent : le déficit du compte de capital et financier passe de -1,2 Md USD à -6,1 Mds USD entre les 2<span style="font-size: 12px; line-height: 0; position: relative; vertical-align: baseline; top: -0.5em;">ème</span> et 3<span style="font-size: 12px; line-height: 0; position: relative; vertical-align: baseline; top: -0.5em;">ème</span> trimestres.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Diminution de la dette extérieure au 3<span style="font-size: 12px; line-height: 0; position: relative; vertical-align: baseline; top: -0.5em;">ème</span> trimestre</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La position de la dette extérieure de l'Indonésie a enregistré une nouvelle baisse au T3 2022. À la fin de la période considérée, elle s'élevait à 394,6 Mds USD, contre 403,6 Mds USD le trimestre précédent. La dette extérieure publique a diminué de 5 Mds USD pour atteindre 182,3 Mds USD au 3<span style="font-size: 12px; line-height: 0; position: relative; vertical-align: baseline; top: -0.5em;">ème</span> trimestre 2022. La dette extérieure privée a également diminué, de 207,7 Mds USD au T2 à 204,1 Mds USD au T3. Le ratio de la dette extérieure sur le produit intérieur brut (PIB), passe de 31,8% au 2<span style="font-size: 12px; line-height: 0; position: relative; vertical-align: baseline; top: -0.5em;">ème</span> trimestre 2022 à 30,1% au 3<span style="font-size: 12px; line-height: 0; position: relative; vertical-align: baseline; top: -0.5em;">ème</span> trimestre 2022.</p>
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<p style="text-align: justify;">Malaisie</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Relance des investissements étrangers en Malaisie</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La Malaysian Investment Development Authority (MIDA) a approuvé pour 28 Mds USD d’investissements au premier semestre (+14,7% en g.a.), dont 19,9 Mds USD étrangers (+50,2%), marquant le retour des investissements à leur niveau prépandémique. La MIDA a par ailleurs ouvert un nouveau bureau en Turquie, avec qui la Malaisie possède des liens politiques et économiques forts, le second pays dans ce cas au Moyen-Orient après celui de Dubaï.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Amélioration de balance des paiements au 3<span style="font-size: 12px; line-height: 0; position: relative; vertical-align: baseline; top: -0.5em;">ème</span> trimestre</strong></p>
<p style="text-align: justify;">L’excédent structurel de la balance des transactions courantes, qui avait reculé au 2<span style="font-size: 12px; line-height: 0; position: relative; vertical-align: baseline; top: -0.5em;">ème</span> trimestre, se renforce au 3<span style="font-size: 12px; line-height: 0; position: relative; vertical-align: baseline; top: -0.5em;">ème</span> trimestre à 3,1 Mds USD (14,1 Mds MYR contre 4,4 Mds MYR au 2<span style="font-size: 12px; line-height: 0; position: relative; vertical-align: baseline; top: -0.5em;">ème</span> trimestre), représentant 3,1% du PIB, avec l’amélioration de l’excédent des échanges de biens et services (+7,3 Mds USD après +4,8 Mds), liée à la croissance du solde excédentaire de balance commerciale (+26,3% par rapport au trimestre précédent) et à la relance du tourisme. Le compte financier est déficitaire (-3,3 Mds USD) pour la première fois depuis le 2<span style="font-size: 12px; line-height: 0; position: relative; vertical-align: baseline; top: -0.5em;">ème</span> trimestre 2021. Ce déficit s’explique principalement par les sorties en autres investissements (-3,6 Mds USD) liées, selon la banque nationale, à des emprunts interbancaires, principalement pour de la gestion des liquidités, ainsi qu’au placement de fonds à l'étranger par les entreprises. La dette extérieure augmente en valeur (257 Mds USD) mais ne représente plus que 67,0% du PIB (67,7% au trimestre précédent).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Fusion des opérateurs de communication Celcom et Digi</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Les actionnaires d’Axiata, multinationale malaisienne possédant Celcom, numéro 2 des opérateurs de télécommunications en Malaisie, ont approuvé la proposition de fusion avec la société Digi, 3<span style="font-size: 12px; line-height: 0; position: relative; vertical-align: baseline; top: -0.5em;">ème</span> opérateur du marché et détenu à 49% par le groupe norvégien Telenor. Les autorités malaisiennes ont déjà donné leur accord au projet, qui devrait se concrétiser avant la fin de l’année.</p>
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<p style="text-align: justify;">Singapour</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Nouveaux programmes de soutien pour compenser la hausse du coût de la vie</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Afin de compenser l’impact de l’inflation et de la hausse de la taxe sur les biens et services (GST) qui entrera en vigueur en 2023, le gouvernement a augmenté son « Assurance Package » de 1,4 Md SDG (1 Md USD), porté au total à 8 Mds SGD (5,8 Mds USD) en 2023. Des aides seront ainsi versées à plus de 2,5 millions de Singapouriens sous la forme de paiements en espèces, de coupons pour la consommation, les activités communautaires, le logement et les soins de santé, sur cinq ans à partir de décembre 2022. Le vice-Premier ministre, Lawrence Wong, a également annoncé un nouveau programme de soutien à hauteur de 1,5 Md SGD (1,1 Md USD) destiné à soutenir les ménages face à l’inflation. Ajouté aux mesures mises en œuvre cette année, il doit compenser l’intégralité de la hausse du coût de la vie pour les ménages à faible revenu et plus de la moitié de cette hausse pour les ménages plus modestes.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Vers un ralentissement du marché immobilier en 2023 ?</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Alors que la hausse des taux d’intérêt et le durcissement de la réglementation sur le logement depuis 2021 auraient dû tirer le marché immobilier singapourien à la baisse cette année, les prix se sont envolés, tant pour les ventes que pour les locations. Au S1 2022, les prix des logements ont atteint un niveau record (+14% en g.a.). La hausse concerne aussi les HBD (appartements subventionnés où habitent près de 80% des citoyens), dont les prix à la revente ont crû de 12%. Le marché locatif a connu une accélération encore plus forte (+24% en g.a.). Natixis attribue cette tendance à trois facteurs : (i) la réouverture du pays et la reprise économique, qui favorisent la demande, (ii) la situation en Chine et à Hong Kong et les tensions géopolitiques, qui contribuent à orienter des flux de personnes et d’investissements vers Singapour, (iii) et la perturbation des chaînes d’approvisionnement. La banque anticipe toutefois un ralentissement de 13% en 2022 à 7% en 2023, sur fonds de croissance en baisse et de poursuite de la hausse des taux d’intérêt. Les banques DBS, OCBC et UOB ont d’ailleurs relevé leurs taux d’intérêt fixes sur les prêts immobiliers (jusqu’à 4,5%) cette semaine, deuxième augmentation enregistrée en moins de deux mois.</p>
<p style="text-align: justify;"><img class="marge" title="a" src="/Articles/e002a7fd-7c9d-4cee-b64b-6ed343266e8a/images/dc0c79c8-135e-4e0b-8383-df6648bd53bf" alt="a" width="405" height="300" /></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Baisse de 5,6% des exportations domestiques non pétrolières en octobre</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Les exportations domestiques non pétrolières de la cité-Etat ont chuté de 5,6% en g.a. en octobre, première baisse observée depuis novembre 2020 et plus marquée que dans les prévisions (-1,7% selon un sondage Bloomberg). La diminution s’explique notamment par la baisse de 9,3% des exportations du secteur électronique, qui se poursuit après une chute de 10,6% le mois précédent. Les exportations de produits non-électroniques se sont également contractées (-4,5%), produits pharmaceutiques, or non-monétaire et pétrochimie surtout.</p>
<p style="text-align: justify;"><img class="marge" title="qs" src="/Articles/e002a7fd-7c9d-4cee-b64b-6ed343266e8a/images/3d582e84-c0dd-429a-bdba-f8bec186935a" alt="qsd" width="508" height="260" /></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Temasek déprécie son investissement de 275 M USD dans FTX</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le fonds souverain singapourien Temasek a annoncé avoir ramené à zéro la valeur de l’intégralité de sa participation dans la plateforme d’échange de cryptomonnaies américain FTX, quelle que soit l’issue des mesures de protection engagées par la société. Cette annonce intervient après l’effondrement de FTX la semaine dernière. Temasek avait investi 210 M USD dans FTX International pour une participation minoritaire de près de 1% et 65 M USD dans FTX US pour une participation d’environ 1,5%. Le coût de cet investissement ne représente que 0,09% de la valeur nette de son portefeuille, de sorte que cette dépréciation ne devrait pas avoir d’impact significatif sur la performance globale du fonds.</p>
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<p style="text-align: justify;">Vietnam </p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Hausse du salaire de base approuvée pour juillet 2023</strong></p>
<p style="text-align: justify;">L’Assemblée nationale a accepté d'augmenter le salaire de base des fonctionnaires, qui constitue la référence utilisée dans le calcul du salaire total, de 1,49 M VND (60 USD) à 1,8 M VND (73,3 USD) le 1er juillet 2023, soit une augmentation de 20,8%. En outre, la pension et l'aide sociale de ceux ayant pris leur retraite avant 1995 seront augmentées de 12,5%. La demande de nombreux députés d’avancer la hausse des salaires à janvier 2023 n’a finalement pas été acceptée pour éviter d’alimenter l’inflation, déjà sous pression en cette période en raison de la fête du nouvel an. C’est la première hausse du salaire de base des fonctionnaires depuis 2019. En juillet 2022, le salaire minimum régional dans le secteur privé avait déjà augmenté de 6%, soit une augmentation de 11,20 USD à 8 USD par mois selon la région. Le coût de cette mesure s’élèvera en année pleine à 1 Md USD, soit environ 0,3% du PIB.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le Vietnam retiré de la liste de surveillance de manipulation des devises par le Trésor américain</strong></p>
<p style="text-align: justify;">D’après le rapport semestriel du Trésor sur le sujet, le Vietnam ne remplit à nouveau qu’une des trois conditions justifiant une accusation de manipulation des devises : son excédent commercial bilatéral avec les Etats-Unis dépasse les 20 Mds USD (il atteint 86,3 Mds USD sur les 9 premiers mois de 2022). Les deux autres critères n’ont en revanche pas été atteints : l’excédent courant n’a pas dépassé 2% du PIB et les interventions de la banque centrale sur le marché des changes sont restées conformes aux engagements pris auprès du Trésor. Entré sur la liste de surveillance en 2019, le Vietnam avait été accusé en décembre 2020 par le Trésor américain de manipuler sa devise. En avril 2021, le Trésor était revenu sur son verdict en raison des mesures correctrices mises en œuvre, tout en poursuivant la surveillance de la politique économique du pays.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Carburant : nouveau mécanisme d’ajustement des prix et loi sur le pétrole</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le ministère de l'industrie et du commerce (MoIT) a proposé un nouveau mécanisme d'ajustement des prix des carburants. Il devrait avoir lieu tous les 5 jours au lieu du cycle actuel de 10 jours (les prix ont été remontés pour la dernière fois le 11 novembre), voire tous les jours. L’objectif serait de résoudre de nombreux problèmes ayant entraîné des pénuries de carburant au cours de ces derniers mois. Par ailleurs, les législateurs ont adopté le 14 novembre un projet de loi révisée sur le pétrole, sur la base de la loi datant de 1993. Cette loi entrera en vigueur au 1<span style="font-size: 12px; line-height: 0; position: relative; vertical-align: baseline; top: -0.5em;">er</span> juillet 2023. Elle doit permettre de donner une nouvelle impulsion aux projets, faciliter l’exploitation plus efficace des ressources pétrolières, et conduire à une augmentation des recettes budgétaires de l'État. L’objectif est de faciliter les projets et de relancer l’attractivité du secteur pétrolier national, notamment pour les entreprises étrangères. Alors que certaines réserves pétrolières vietnamiennes se situent dans des zones maritimes dont la souveraineté est contestée (notamment par la Chine) et ne peuvent faire l’objet d’un appel d’offres international, la loi cherche aussi à instaurer plusieurs protections et garanties visant notamment la sécurité des personnes et des biens, ainsi que les intérêts légitimes des investisseurs.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>COP27 : pas (encore) de JETP pour le Vietnam</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Aux côtés de l’Indonésie, le Vietnam était considéré comme l’un des possibles signataires d’un partenariat privilégié avec le G7 afin de financer sa transition énergétique à l’occasion de la COP27. L’Indonésie a conclu le 15 novembre 2022 un « Just Energy Transition Parternship » (JETP), qui mobilisera 20 Mds USD sur trois à cinq ans, passant devant le Vietnam qui a rencontré des difficultés à s’accorder avec les négociateurs du G7 (UE et Royaume-Uni) sur l’ambition et le calendrier de la transition énergétique. L’objectif demeure de signer une déclaration politique lors du sommet UE-ASEAN qui doit avoir lieu à Bruxelles mi-décembre. Un accord de financement atteignant 14 Mds USD pourrait alors être annoncé. Pour mémoire, lors de la COP26 à Glasgow,en 2021, le Premier ministre Pham Minh Chinh avait créé la surprise en engageant le Vietnam à atteindre zéro émission nette de carbone d’ici 2050 et une sortie du charbon au cours de la décennie 2040. Afin d’accompagner le pays dans l’atteinte de ces objectifs, le G7 et l’IPG (International Partners Group) avaient décidé en mars 2022 d’inclure le Vietnam parmi les quatre potentiels bénéficiaires d’un « JETP » (avec l’Inde et le Sénégal, et l’Indonésie).</p>
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<p style="text-align: justify;">Thaïlande</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Première visite du président de la République en Thaïlande à l’occasion du Sommet de l’APEC</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Après avoir assisté au Sommet des dirigeants du G20 à Bali, en Indonésie, le président de la République, Emmanuel Macron, s’est rendu en Thaïlande du 16 au 18 novembre. Au cours de cette visite, il s’est entretenu avec le premier ministre thaïlandais, Prayut Chan-O-Cha, avec le roi de Thaïlande, Rama X, ainsi qu’avec plusieurs autres dirigeants de la région. Le président a participé pour la première fois, en tant qu’invité spécial, au Sommet de l’APEC (Asia-Pacific Economic Cooperation) à l’occasion duquel il s’est exprimé pendant l’APEC CEO Summit, sur le thème « Navigating a turbulent world », avant de prendre part aux séances plénières du Sommet en présence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’APEC.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Reprise économique et resserrement monétaire progressif</strong></p>
<p style="text-align: justify;">D’après le ministre des Finances, la croissance du pays devrait atteindre 3,4% cette année et 3,8% l’année prochaine, malgré les vents économiques contraires. La croissance devrait être tirée essentiellement par les exportations, le tourisme (10 millions de touristes attendus cette année) et les dépenses publiques. Sur ce point, les mesures de relance mises en œuvre par le gouvernement, qui ciblent essentiellement les ménages à faible revenu, devraient devenir moins importantes à mesure que l’emploi remonte. La banque centrale thaïlandaise a par ailleurs déclaré vouloir poursuivre le resserrement progressif de sa politique monétaire, dans un contexte où l’inflation ralentit et le baht se renforce (il a atteint son plus haut niveau en trois mois cette semaine). Pour mémoire, la BoT a relevé son taux directeur à deux reprises cette année, jusqu’à 1%. La prochaine réunion de politique monétaire de la banque centrale aura lieu le 30 novembre.</p>
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<p style="text-align: justify;">Philippines</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>La banque centrale relève son taux d’intérêt directeur de 75 points de base</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La banque centrale des Philippines (BSP) a relevé son taux d’intérêt directeur de 75 pdb, pour atteindre 5,0%. Entre mai et septembre 2022, la BSP a relevé son taux à cinq reprises, soit +225 pdb en 5 mois. Selon les dernières prévisions de la BSP, l’inflation moyenne devrait atteindre 5,8% en 2022, puis se maintenir à 4,3% en 2023, soit au-dessus de la limite supérieure de l’intervalle cible fixé entre 2 et 4%. </p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Les investissements étrangers atteignent 13,1 Mds PHP au 3ème trimestre</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Au T3, les investissements étrangers approuvés par les agences gouvernementales philippines ont atteint 13,1 Mds PHP (232 M USD), soit une diminution de 22,4% en glissement annuel. Le Japon est le principal contributeur (34,5%), suivi par la Corée du Sud (15,5%) et Singapour (12,6%). L’industrie manufacturière capte la majorité des investissements étrangers, soit 55,2% du total, contre 25,9% pour les services supports et 10,3% pour les activités immobilières. Les flux de capitaux se dirigent principalement vers les provinces de Calabarzon (50,6%), Central Luzon (23,1%) et de la National Capital Region (17,1%). L’Autorité philippine des zones économiques (PEZA) a indiqué être dans l’attente de la validation par le gouvernement de la création de 13 nouvelles zones économiques spéciales, dont 7 éco-zones manufacturières, 4 parcs informatiques, 1 centre d’innovation et une 1 éco-zone agro-industrielle. Selon la PEZA, la création de ces nouvelles zones devrait permettre d’apporter de nouveaux investissements estimés à 17,9 Mds PHP (soit 318 M USD).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le ministère de l’Energie met en œuvre l’ouverture du secteur des énergies renouvelables aux capitaux étrangers</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le 15 novembre, le ministre de l’Energie, Raphael Lotilla, a signé la circulaire ministérielle DC 2022-11-0034 amendant le règlement d’exécution à la loi sur les énergies renouvelables de 2008, entérinant la pleine ouverture aux capitaux étrangers des secteurs de l’énergie solaire, éolienne et marine. Le secteur hydraulique, qui nécessite une appropriation de l’eau à la source, reste sujet à la limite de 40% sur la participation étrangère. Selon le ministère de l’Energie, cette mesure d’ouverture du secteur des renouvelables permettra notamment de développer l’éolien offshore, dont le potentiel est estimé à 178 GW par la Banque mondiale. Sur la terre ferme, les IDE dans le EnR demeurent contraints par les restrictions sur la propriété foncière (plafond de 40% des parts pour les entités étrangères).</p>
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<p style="text-align: justify;">Cambodge</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Un complexe logistique de niveau international à Phnom Penh</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le Cambodge a officiellement lancé le projet de centre logistique de Phnom Penh (PPLC) pour 200 M USD lors des 40<span style="font-size: 12px; line-height: 0; position: relative; vertical-align: baseline; top: -0.5em;">ème</span> et 41<span style="font-size: 12px; line-height: 0; position: relative; vertical-align: baseline; top: -0.5em;">ème</span> sommets de l'ASEAN et des sommets connexes. Le projet PPLC s’inscrit dans cadre du plan directeur en matière d'infrastructures (2022-2030), d'un montant total de 50 Mds USD. Le PPLC vise à faciliter l’intégration du Cambodge dans les chaînes d’approvisionnement régionales et mondiales et à contribuer à la croissance économique à long terme. YCH Group et Worldbridge Group (de l’Oknha SEAR Rithy) avaient signé en mai 2022 un accord pour le développement de ce mégaprojet s’inscrivant dans l'accord-cadre signé entre le ministère cambodgien des Travaux publics et des Transports et YCH Singapour en mars 2021. La construction devrait être achevée d’ici début 2027.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le meilleur riz du monde cambodgien en 2022</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le riz parfumé cambodgien Pkar Rumduol a été reconnu le 17 novembre meilleur riz au monde pour l’année 2022, lors de la Conférence mondiale sur le riz organisée par The Rice Trader, tenue à Phuket, en Thaïlande. Le riz cambodgien a remporté ce titre à 5 reprises : en 2012, 2013, 2014, 2018 et en 2022. Entre janvier et octobre, le Cambodge a exporté 509 244 tonnes de riz, en hausse de 10,6% par rapport à 2021, pour une valeur de 324 M USD. Le riz parfumé représente 70% de ces exportations. Les premiers clients du riz cambodgien sont la Chine et l’Union européenne.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Des exportations de poivre vers la Chine</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le ministère cambodgien de l’Agriculture et l’administration générale des douanes chinoise ont signé le 9 novembre un protocole portant sur les règles phytosanitaires à respecter pour exporter de poivre du Cambodge vers la Chine. Cette signature marque une étape importante dans la diversification du marché pour ce produit de base agricole et met fin à la dépendance du Cambodge vis-à-vis du Vietnam ou d'autres pays voisins pour ses exportations de poivre sur le marché chinois. Au cours des 8 premiers mois de cette année, les exportations de poivre ont atteint 7 335 tonnes, en baisse de 70% sur une année. Le Vietnam était le plus gros acheteur au cours de cette période avec 6 468 tonnes, soit 88% du total. Pour l’anecdote, le développement de la culture du poivre au Cambodge (Kampot et Hatien) est historiquement lié à la présence de communautés chinoises de Hainan dès la fin du XVII<span style="font-size: 12px; line-height: 0; position: relative; vertical-align: baseline; top: -0.5em;"> ème</span> siècle.</p>
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<p style="text-align: justify;">Laos</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Opérations majeures de maintenance pour Nam Theun 2</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Nam Theun 2 Power Company, l’entreprise gestionnaire du barrage de Nam Theun 2, détenue à 40% par EDF, débute la maintenance des turbines de la centrale hydroélectrique (l’une des plus grosses installations du Laos). De fait, les installations arrivent à mi-concession, après 12 ans et demi d’exploitation. Ces opérations, qui impliquent notamment des entreprises locales et françaises, n’auront, selon NTPC, aucun impact sur la fourniture d’électricité à ses clients. En revanche, ces opérations pourraient avoir une influence sur l’eau disponible pour irriguer les rizières. NTPC s’est donc engagée à travailler en collaboration avec les autorités locales pour assurer un approvisionnement en eau suffisant pour les populations. Pour mémoire, depuis leur mise en service, les installations ont produit 80 000 GWh d’une électricité décarbonée et bon marché.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le port sec de Savannakhet point de contrôle international pour le fret</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le Dr Sonexay Siphandone, vice-premier ministre, a visité la zone économique spéciale et le port sec de Savannakhet à l’occasion de la promotion de ce port en point de contrôle international pour le fret par décret du premier ministre. Le vice-premier ministre y a été accueilli par de nombreuses personnalités, dont le gouverneur de la province et Jean-Pierre Grzelyck, directeur général de Savan Logistics (et fondateur du port sec en 2014). Le développement du port sec est assuré par Savan Logistics. Dans ce cadre, une route sous douane de 4 km sera prochainement construite pour le relier directement à la frontière (second pont de l’amitié Laos-Thaïlande). Le port accueille des flux en provenance et vers le Vietnam, la Malaisie, la Thaïlande, Singapour, la Chine et la Birmanie. Et la ZES, de 234 ha, accueille près de 200 entreprises pour un investissement total d’environ 600 M USD. Entre janvier et octobre 2022, le port a vu transiter 4,7 Mds USD de marchandises.</p>
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<p style="text-align: justify;">Birmanie </p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Coopération russo-birmane dans le domaine de l’électricité</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Lors de sa participation à la 12<span style="font-size: 12px; line-height: 0; position: relative; vertical-align: baseline; top: -0.5em;">ème</span> édition du « ATOMEXPO-2022 International Forum », important salon international sur l’énergie nucléaire se tenant à Moscou, le ministre birman de l’Electricité a plaidé en faveur d’une coopération accrue entre la Russie et la Birmanie. Après avoir visité la centrale hydroélectrique Zagorskaya PSPP opérée par le groupe hydroélectrique russe RusHydro près de Moscou, le ministre a invité les entreprises russes du secteur de l’électricité à investir davantage en Birmanie et a formulé une demande d’assistance technique auprès du groupe RusHydro pour l’étude des ressources en eau de la Birmanie.</p>
<p> </p>0232817b-b489-4c5e-8573-9c7ab1d11f6cBrèves économiques régionales d’Afrique de l’Ouest (hors Nigéria-Ghana) n°466Actualité régionale : Ouverture à Abidjan du 3ème Forum pour l’investissement en Afrique2022-11-07T00:00:00+01:00<ul>
<li>Actualité régionale : Ouverture à Abidjan du 3ème Forum pour l’investissement en Afrique</li>
<li>Bénin : Accord avec les services du FMI pour la première revue du programme</li>
<li>Burkina Faso : Hausse de l’encours de la dette publique de 11,6% en g.a. à fin Juin 2022</li>
<li>Cap-Vert : Hausse des prix des hydrocarbures</li>
<li>Côte d'Ivoire : Signature d’un accord de 500 M USD avec l’Eximbank US</li>
<li>Guinée-Bissau : Les autorités anticipent une croissance de 4,7% en 2022</li>
<li>Libéria : La soumission au Parlement du budget 2023 repoussée à fin novembre 2022</li>
<li>Mali : Faible succès de l’émission obligataire récente sur le marché par adjudication</li>
<li>Mauritanie : Présentation de la feuille de route pour l’hydrogène bas carbone</li>
<li>Niger : Accord des services du FMI pour la deuxième revue de programme</li>
<li>Sénégal : Pétrole et gaz, les revenus pour l’Etat atteindraient 30,5 Mds EUR sur 30 ans</li>
<li>Togo : 55 M EUR de l’UE en faveur de la décentralisation et de l’environnement</li>
</ul>2e53efd9-490c-4baa-bd37-c008bbdd289bBrèves de l'ASEAN semaine 35 (2022)FAITS SAILLANTS : Indonésie : ratification du RCEP et de l’IK-CEPA | Vietnam : nette hausse de la production industrielle sur les 8 premiers mois 2022 | Thaïlande / Singapour : nouveaux types de visa pour les étrangers aisés et/ou hautement qualifiés2022-09-02T00:00:00+02:00<p><img class="marge" title="e" src="/Articles/2e53efd9-490c-4baa-bd37-c008bbdd289b/images/d71436aa-1ae5-479c-8cae-6d37523f4a4f" alt="e" width="906" height="426" /></p>
<p><img class="marge" title="f" src="/Articles/2e53efd9-490c-4baa-bd37-c008bbdd289b/images/6a66621c-3e38-4d57-bcaf-93ea01bf776a" alt="f" /></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
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<p>Région</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Commerce avec la Chine : divergences entre le Nord et le Sud-Est de l’Asie</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le ralentissement de la croissance en Chine a des effets inégaux sur ses partenaires commerciaux en Asie. En effet, les exportations de l'Asie du Nord vers la Chine faiblissent, tandis que celles du Sud-Est asiatique résistent. La nature des biens exportés diffèrent également entre les régions : les exportations du Sud-Est asiatique sont dominées par les biens essentiels et les produits de base, tandis que celles des pays du Nord sont portées par les équipements électroniques et les semiconducteurs. En juillet, les exportations de Taïwan, du Japon et de la Corée du Sud vers la Chine ont ainsi respectivement décliné de 22,6%, 9,2% et 0,9% en dollars, tandis que celles de la Malaisie, de l’Indonésie et de Singapour ont progressé de 32,6%, 17% et 3,8%, respectivement. Sur la période, les Philippines se démarquent néanmoins par un repli des expéditions vers la Chine d’environ 12,8%.</p>
<p style="text-align: justify;"> <img class="marge" title="a" src="/Articles/2e53efd9-490c-4baa-bd37-c008bbdd289b/images/7e44dbc4-af81-4ad0-a54e-d1c0b6a9fdfb" alt="a" /></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Craintes liées à de possibles restrictions sur les exportations de riz indien</strong><br clear="ALL" /> Selon une récente note de Nomura, l’Inde envisagerait prochainement de restreindre ses exportations de brisures de riz pour faire face à l’inflation et à la baisse de sa production. Une telle mesure, si elle venait à se concrétiser, aurait des conséquences sur l’inflation en Asie du Sud-Est, alors que le marché du riz est déjà sous tension suite à l’entente sur les prix entre le Vietnam et la Thaïlande et la dégradation des récoltes en Chine (fortes chaleurs survenues cet été). L’Inde est de loin le premier exportateur mondial de riz, avec 21,5 millions de tonnes de riz exportés en 2021. Selon les analystes, les pays les plus exposés à une envolée des prix des brisures de riz seraient la Chine et l’Indonésie, qui l’utilisent en grande partie pour l’alimentation animale (39% et 56%, respectivement). Dans le cas où les restrictions concerneraient aussi les variétés de riz non-Basmati consommées par les populations asiatiques, les pays les plus touchés de l’ASEAN seraient les pays les plus dépendants de leurs importations, à savoir Singapour (100%), la Malaisie (41%), et les Philippines (21%).</p>
<p style="text-align: justify;"><img class="marge" title="b" src="/Articles/2e53efd9-490c-4baa-bd37-c008bbdd289b/images/ab981418-b712-42c7-8523-48f02d2076ec" alt="b" /></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>L’Asie-Pacifique, un marché d’avenir pour le « shoppertainment »</strong><br clear="ALL" /> Selon une étude conjointe BCG et TikTok, la région Asie-Pacifique représenterait un marché d’une valeur de 1 Md USD pour le shoppertainment, la nouvelle tendance du commerce en ligne. Face à l’intégration croissante de la technologie dans les comportements d’achat, le e-commerce s’oriente vers des intéractions avec les consommateurs liées à l’expérience et aux émotions. Le shopppertainment est une tendance commerciale axée sur un contenu qui cherche avant tout à divertir et à éduquer, tout en intégrant une communauté pour créer des expériences d'achat hautement immersives. Ce marché serait en forte croissance en Indonésie, en Thaïlande, et au Vietnam, qui devraient contribuer à eux seuls à 46% de la croissance du marché du shoppertainment d’ici 2025.</p>
<p style="text-align: justify;"><img class="marge" title="c" src="/Articles/2e53efd9-490c-4baa-bd37-c008bbdd289b/images/35b9dae8-01a8-4c40-8858-5a5e7530e595" alt="c" /></p>
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<p style="text-align: justify;">Indonésie</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Ratification du RCEP et de l’IK-CEPA</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le 30 août, l’Indonésie a ratifié le Partenariat économique régional global (RCEP), rejoignant le plus grand bloc de libre-échange du monde. Les 15 pays signataires représentent 30% du PIB Mondial, 27% du commerce mondial, 29% des investissements étrangers dans le monde, et 29% de la population mondiale. Le Ministre du commerce, Sulkifi Hasan, a déclaré que la mise en œuvre du RCEP augmenterait le PIB de 0,07% et contribuerait à hauteur de 0,13% aux IDE à destination du pays, d’ici 2045. En effet, les pays signataires de l’accord représentent 56% du total des destinations d’exportation de l’archipel, et 65% de ses sources d’importation. La mise en œuvre du RCEP se fera par étapes : une exemption de 65% des droits de douane entrera en vigueur en 2022, puis elle passera à 80% dans un délai de 10 ans, et à 92% dans un délai de 15 à 20 ans. L’Indonésie a également adopté une loi stipulant un régime de libre-échange avec la Corée, alors que l’archipel enregistre un excédent commercial avec son partenaire cette année, en raison de la hausse des prix de l’énergie et des biens alimentaires. Cet accord permettrait à la Corée du Sud de supprimer 11 687 postes tarifaires, soit 95,5% du total des produits exportés par l’Indonésie, et à l’Indonésie de supprimer 9 954 postes tarifaires, soit 92% des marchandises importées de Corée du Sud. Le commerce entre les deux pays devrait atteindre 30 Mds USD dès 2022, contre 18,41 Md USD en 2021.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Ralentissement de l’inflation à 4,7% en août</strong></p>
<p style="text-align: justify;">L’inflation en août était de 4,69% en ga, contre 4,94% en juillet. Cependant, l’inflation de base augmente légèrement, atteignant 3,04% en glissement annuel. Ce léger ralentissement de l’inflation s’explique par la baisse mensuelle de certains groupes de dépenses : le groupe des aliments, des boissons et du tabac (1,8%) ; le groupe du transport (0,08%) ; le groupe de l’information, de la communication et des services financiers (0,03%). Dans ce contexte, le gouvernent est confronté à une explosion de la facture des subventions pour les carburants et les denrées alimentaires, qui atteint aujourd’hui 502 000 Mds IDR soit environ 34 Mds USD (et 700 000 Mds IDR d’ici fin 2022 – soit 47 Mds USD). Et la suppression de ces dépenses budgétaires impacterait mécaniquement l’inflation à la hausse, alors que la banque centrale a récemment relevé ses taux.</p>
<p style="text-align: justify;"><img class="marge" title="d" src="/Articles/2e53efd9-490c-4baa-bd37-c008bbdd289b/images/a8ad2342-e3ac-412d-b903-ff9eba5f8e06" alt="d" /></p>
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<p style="text-align: justify;">Malaisie</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Vers une stabilisation de la croissance ?</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Après un premier semestre vigoureux (+6,95 % de croissance), la dynamique semble ralentir. Le PMI (Purchasing Managers’ Index) diminue légèrement, passant de 50,6 en juillet à 50,3 en août, témoignant d’une confiance encore fragile en raison des perturbations des chaînes d’approvisionnement et de la hausse des prix des produits intermédiaires et des matières premières. L’inflation, de son côté, progresse en juillet en Malaisie (4,4% contre 3,4% en juin en glissement annuel), portée une nouvelle fois par l’augmentation des prix des produits alimentaires (+6,9 %), malgré les tentatives du gouvernement pour la contenir (prix plafonds sur l’essence, l’huile de cuisson, les œufs et le poulet). L’inflation sous-jacente est au plus haut depuis six ans, à 3,4%, laissant transparaitre une tendance de long terme de l’évolution du niveau des prix.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>La Malaisie, un regard vers l’Arabie saoudite</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Ajlan & Bros, un conglomérat saoudien, a signé le 29 août un protocole d’accord (Memorandum of Understanding) avec neuf entreprises malaisiennes du secteur de la génomique, la pharmaceutique, l’électronique, la défense et le numérique, pour un investissement potentiel de 7,5 Mds USD. Cet accord s’inscrit dans la suite des visites à Riyadh des ministres malaisiens de la défense et de l’agriculture en juillet et août, laissant présager une visite du Premier ministre dans les prochains mois. Ce dernier était d’ailleurs en visite à Ankara en juillet, témoignage de la volonté d’élargir l’influence du pays au-delà de la région APAC.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>La 5G toujours dans l’attente</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Enième rebondissement dans le déploiement de la 5G en Malaisie… Maxis et U Mobile, deux des six plus importants opérateurs du pays, ont finalement décidé de ne pas rentrer au capital de DNB, la société chargée du développement du réseau 5G. Censée ouvrir son capital à hauteur de 70%, un accord aurait dû être conclu le 30 juin, avant d’être repoussé au 31 août. De leurs côtés, Celcom, Digi, Telekom Malaysia et YTL n’ont pas souhaité communiquer sur le sujet.</p>
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<p style="text-align: justify;">Singapour</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Un nouveau permis de travail pour attirer les talents de niche de la Tech</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Singapour s'apprête à lancer un nouveau permis de travail à partir du 1<sup>er</sup> janvier 2023 pour attirer les talents internationaux, en particulier dans les domaines de la technologie numérique et verte et sous réserve d’un salaire mensuel de 30 000 SGD (environ 21 400 USD). Singapour espère ainsi convaincre davantage d'entreprises internationales à installer leur siège social dans la cité-Etat. Les détenteurs de ce nouveau permis de travail seront autorisés à occuper plusieurs emplois et/ou créer une entreprise. Même si elles ne remplissent pas le critère de salaire, les personnes ayant obtenu des résultats exceptionnels dans les domaines des arts, de la culture, du sport, des sciences, de la technologie, ainsi que de la recherche et de l'enseignement pourront également bénéficier de ce permis de travail.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Vers un encadrement de l’accès aux cryptomonnaies pour le public</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le 29 août, l'Autorité monétaire de Singapour (MAS) a annoncé qu’elle souhaitait réguler l’accès du public au trading de crypto-monnaies, par la mise en place des tests d'adéquation pour les clients et la restriction de l'utilisation de l'effet de levier et des facilités de crédit. Face à l’effondrement de crypto-monnaies telles que le stablecoin TerraUSD, les autorités visent désormais à encadrer ce marché d’avenir. La MAS considère que les crypto-monnaies ne peuvent être utilisées comme des monnaies traditionnelles et qu’elles représentent un danger pour les investisseurs particuliers du fait de leur forte volatilité. Elle mise donc plus sur les monnaies numériques des banques centrales (CBDC) de gros, utilisées par les institutions financières, en particulier pour les paiements et règlements transfrontaliers. Le régulateur serait moins favorable aux CBDC de détail, ayant pour but de reprendre les attributs traditionnels d’une monnaie physique et utilisées par les consommateurs et les entreprises.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Prêt ESG de 1,98 Md USD à une entité du groupe Olam</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le 31 août, Olam Food Ingredients (OFI) a annoncé avoir obtenu un prêt multitranches lié au développement durable d'un montant total d'environ 1,98 Md USD auprès de 19 banques d'Australie, du Canada, d'Europe, du Japon, du Moyen-Orient, de Singapour et des États-Unis. OFI est une filiale détenue à 100% par Olam Group, négociant de matières premières coté à Singapour. Le prêt sera initialement garanti par Olam Group et sera transféré à OFI après son introduction en bourse (IPO) et sa scission du groupe Olam. Il comprend un crédit renouvelable, dont le taux d'intérêt est lié à la réalisation d'objectifs de durabilité dans les domaines ESG (environnement, social et gouvernance).</p>
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<p style="text-align: justify;">Vietnam </p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Publication par le Département général des statistiques (GSO) des résultats économiques des huit premiers mois 2022</strong></p>
<p style="text-align: justify;">L’indice de la production industrielle augmente de 9,4% en glissement annuel sur l’ensemble des secteurs. Les nouveaux IDE diminuent de 12,3% tandis que les IDE décaissés atteignent 12,8 Mds USD, soit une hausse de 10,5%. L’inflation s’accélère depuis le début de l’année mais reste modérée à 2,54 % en g.a. Au niveau du commerce extérieur, les exportations augmentent plus vite (+17,3%) que les importations (+13,6%) et le Vietnam enregistre un excédent commercial de 3,96 Mds USD, à comparer à un déficit de 3,7 Mds USD sur la même période de l'année dernière. L’excédent commercial du Vietnam avec l’UE augmente particulièrement, à hauteur de 46,6% sur la période pour s’établir à 21,6 Mds USD, tandis que le déficit continue de se creuser avec la Chine (47,8 Mds USD). Les exportations restent majoritairement le fait des entreprises étrangères (73,6% du total des exportations), même si le chiffre d'affaires à l'exportation des entreprises locales est en hausse de 18,4 %, à comparer avec 17% pour les entreprises étrangères</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Baisse des émissions d'obligations par les entreprises</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Sur les sept premiers mois de 2022, les entreprises ont émis 8,67 Mds USD d'obligations, soit une baisse de 30% en glissement annuel. Le secteur bancaire a émis 3,7 Mds USD d’obligations au premier semestre, devenant ainsi le principal émetteur, devant le secteur immobilier qui enregistre des émissions pour un montant total de 2,2 Mds USD, soit une baisse de 37% en g.a. Dans l’attente de l’adoption du Power Development Plan VIII, le secteur de l’énergie n’a pas enregistré d’émissions significatives. À noter que seuls 4,4% de l’ensemble des émissions d’obligations sont publiques, et essentiellement le fait du secteur bancaire.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Nouvel investissement à haute valeur technologique au Vietnam</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Dans une série de diversification des unités de production à haut contenu technologique des grands groupes étrangers hors de Chine, Synopsys, fabricant américain de logiciels de puces électroniques, a à son tour annoncé accroître sa présence au Vietnam. Le groupe formerait des ingénieurs au Vietnam et ferait don de licences d’utilisation de logiciel à un centre de conception de puces déjà implanté. Cette décision intervient alors que le département américain du Commerce vient d’ajouter les logiciels de conception de puces électroniques à sa liste de contrôle des exportations vers la Chine.</p>
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<p style="text-align: justify;">Thaïlande</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Hausse des exportations de 11,5% sur les sept premiers mois</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Sur les sept premiers mois 2022 (janvier-juillet), les exportations thaïlandaises se sont accrues de 11,5 % (g.a.) à 172,8 Mds USD profitant de la faiblesse du baht, d’une hausse de la demande en produits agricoles, du relâchement des restrictions sanitaires et d’une moindre congestion au sein des principaux ports de marchandises. Ce sont les produits agricoles et agroalimentaires qui ont enregistré les augmentations les plus soutenues, en particulier le sucre (+ 179,9 %), le riz (+42,0 %) et les produits agricoles transformés (+41,8 %), tandis que les ventes se sont fortement accrues vers la Corée du sud, le Moyen-Orient et le Canada. Pour autant, la contribution du commerce extérieur à la croissance économique demeure négative en raison de l’accroissement plus soutenu des importations sur la période (+21,4 % à 182,7 Mds USD), entraînant un déficit commercial de 9,9 Mds USD. Pour 2022, le ministère du commerce anticipe une croissance des exportations relativement contenue, entre 4 et 5 %, en raison des incertitudes persistantes sur la conjoncture économique mondiale.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Lancement du « Long Term Resident Visa » destiné aux étrangers à haut revenu</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le programme de « Long Term Resident Visa » (LTR) destiné aux étrangers à haut revenu (investisseurs, retraités ou travailleurs qualifiés dans certains secteurs ciblés) est officiellement ouvert depuis le 1<sup>er</sup> septembre 2022. Ce nouveau programme vise à attirer dans les 5 prochaines années environ un million d’étrangers aisés ou de professionnels de haut niveau dans des secteurs porteurs (tels que les voitures électriques, les systèmes électroniques intelligents ou l’économie digitale). Selon les autorités, il devrait permettre de générer approximativement 27 Mds USD de revenus additionnels par an, via notamment des investissements ou des achats immobiliers. L’effet potentiel sur la richesse économique du pays reste néanmoins discutable, ce nouveau programme visant une population par définition restreinte quantitativement, les étrangers riches ou particulièrement aisées. Pour rappel, ce programme est ouvert aux individus ayant investi un minimum de 1 M USD dans des actifs thaïlandais ou de 500 00 USD dans des obligations thaïlandaises, ainsi qu’aux retraités et travailleurs hautement qualifiés bénéficiant d’un revenu annuel d’au moins 80 000 USD par an.</p>
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<p style="text-align: justify;">Philippines</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Croissance du crédit en juillet</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Selon la banque centrale des Philippines (BSP), la croissance du crédit atteint 12% en glissement annuel en juillet 2022, soit une augmentation égale à celle enregistrée en juin. Entre juin et juillet, la croissance du crédit corrigée des variations saisonnières atteint 0,6%. Les encours accordés aux résidents ont augmenté de 11,9% en juillet, en progression constante par rapport à juin. Les encours sur les activités de production ont augmenté de 11,6%, contre 12% en juin. Cette augmentation a principalement été portée par la croissance des encours dans les secteurs de l’immobilier (+14,6%), de l’industrie manufacturière (16,2%), de l’information et de la communication (+29,3%) et du commerce de gros et de détail (+9,3%). La croissance du crédit aux consommateurs résidents atteint 14,7% en juillet, contre 10,9% en juin, en lien avec l’augmentation des prêts sur cartes de crédit, des prêts pour l’achat de véhicules, et des prêts à la consommation. La croissance du crédit a contribué à la croissance de la masse monétaire, qui atteint 15 400 Mds PHP (272 Mds USD) en juillet soit +7,0% en g.a.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Perte nette de Light Rail Manila Corporation (LRMC) au S1-2022</strong></p>
<p style="text-align: justify;">L’opérateur privé de la ligne de train léger LRT-1 enregistre une perte nette de 329 M PHP (5,8 M USD) au 1<sup>er</sup> semestre 2022, malgré l’augmentation des revenus de 41% générée par le début de l’amortissement des actifs concédés et des frais d’intérêts sur le système ferroviaire existant. Les revenus issus des billets atteignent 767 M PHP (13,6 M USD), soit une augmentation de 41,5% en glissement annuel. Sur la même période, les coûts ont augmenté de 20%, pour atteindre 1 090 M PHP (19,2 M USD). Le nombre de passagers quotidiens moyen atteint 185 000, soit une augmentation de 52% permise par la levée des restrictions sur la capacité opérationnelle mises en place pour lutter contre la pandémie. Entre novembre 2021 et mars 2022, un plafond avait été fixé à 70% de la capacité maximale du matériel roulant.</p>
<blockquote>
<p style="text-align: justify;">Cambodge</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Premières obligations d’Etat du Cambodge en riel</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le gouvernement royal du Cambodge commencera officiellement à émettre des obligations souveraines en riels pour une valeur de 300 M USD à partir de septembre 2022 (de maturité 1, 3 et 5 ans). Cette décision permettra au gouvernement de lever des fonds destinés à financer des projets d’investissement public, notamment d’infrastructures. L’émission de ces titres représente une nouvelle source de financement alors que le Cambodge prévoit de sortir de la catégorie des pays les moins avancés (PMA) en 2027 ou 2028. Pour mémoire, le niveau d’endettement de l’Etat cambodgien n’est que d’environ 35% du PIB.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Lancement d’une cartographie investisseurs - ODD (objectifs de développement durable)</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le gouvernement cambodgien et le PNUD ont lancé le 31 août une cartographie investisseurs-ODD (objectifs de développement durable). Accessible sur la SDG Investor Platform, elle vise à inciter les investissements privés à s’inscrire en soutien de la réalisation de ces objectifs de développement durable. Sorte de taxonomie, cet outil permettra aux investisseurs d’explorer les possibilités d’investissement identifiées dans les secteurs prioritaires du Royaume (agriculture, services financiers, infrastructures, énergies renouvelables, éducation et santé). Ces secteurs répondent aux priorités du gouvernement car ils sont destinés à faire avancer les objectifs du développement durable tout en répondant aux besoins de développement nationaux.</p>
<blockquote>
<p style="text-align: justify;">Laos</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Lao Airlines en difficulté, restructuration en vue</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Face aux problèmes de rentabilité de la compagnie publique Laos Airlines, le ministre des finances, Bounchom Oubonpaseuth, a nommé un comité chargé de réformer l’entreprise. Présidé par son adjoint, Phouthanouphet Xaysombath, il est composé de hauts fonctionnaires et du président de la compagnie. Il jouera le rôle de nouveaux conseils d’administration. Dans le même temps, Lao Airlines a annoncé le retour vers des fréquences de vols similaires à la période pré-Covid à partir du 1er novembre (notamment vers Luang Prabang et la Corée du Sud).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Renforcement des échanges agricoles entre le Laos et la Chine</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Kikeo Singnavong, vice-ministre laotien de l’Agriculture et de la forêt a signé un accord avec la province du Hunan (centre de la Chine, contrairement au Yunnan, limitrophe) pour développer conjointement un système d’agriculture moderne. Ce projet vise à intensifier les échanges commerciaux et la qualité des productions agricoles. Les exportations laotiennes pourront emprunter la ligne de chemin de fer Laos-Chine. Afin de faciliter ces échanges, il est prévu de construire un centre de distribution à Vientiane, avec l’aide – notamment technique – de la province du Hunan.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Les Laotiens au secours du secteur du tourisme ?</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le tourisme intérieur a connu un regain d’activité depuis le début de l’année. 750 000 Laotiens ont visité leur propre pays, pour des recettes de 85 M USD (contre 93,6 M US sur l’ensemble de l’année 2021). Cela correspond au programme gouvernemental mis en place pour compenser l’absence de touristes étrangers (« Les Laotiens visitent le Laos »). Pour autant, le Laos attend 900 000 visiteurs étrangers, pour des recettes de 218 M USD, après un redémarrage prometteur suite à la réouverture des frontières en mai dernier (212 000 visiteurs en moins de 2 mois).</p>
<blockquote>
<p style="text-align: justify;">Birmanie</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Exemption des visas d’entrée</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le ministère des affaires étrangères birman a annoncé qu’à partir du 1<sup>er</sup> septembre 2022, les ressortissants des 8 pays d’ASEAN (Philippines, Cambodge, Thaïlande, Singapour, Indonésie, Laos, Vietnam et Brunei Darussalam) seront exemptés de visa d’entrée conformément aux accords d’exemption de visa signés entre la Birmanie et ces pays de l’ASEAN.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Allègement des mesures liées aux opérations de devises étrangères</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La banque centrale de Birmanie (CBM) a annoncé qu’à partir du 1er septembre 2022, les revenus envoyés par les expatriés birmans via les banques agréées pourront être librement utilisés dans un délai de 21 jours (pour des dépenses personnelles ou des transactions interbancaires). Pour rappel, la CBM a imposé par une directive du 3 avril dernier que toutes les rentrées de devises soient converties obligatoirement sous 24 heures en monnaie locale à un taux administré.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Assouplissement de licences d’importation</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le ministère du Commerce vient de supprimer la nécessité d’obtenir une licence d’importation pour 70 lignes de tarifaires dans le domaine des équipements agricoles (machines de récolte ou de battage, remorques, machines pour la préparation du sol, cultivation, séchoirs pour produits agricoles, etc.). Cette mesure entrera en vigueur à partir du 1<sup>er</sup> septembre 2022. Actuellement, 81% des lignes tarifaires nécessitent l’obtention d’une licence d’importation.</p>
<p style="text-align: justify;"> <img class="marge" title="z" src="/Articles/2e53efd9-490c-4baa-bd37-c008bbdd289b/images/4d10da2b-ce44-48a4-b23f-bc0978cf25d2" alt="z" /></p>
<p style="text-align: justify;"><img class="marge" title="t" src="/Articles/2e53efd9-490c-4baa-bd37-c008bbdd289b/images/33b09de5-cc23-430b-b5d3-969b838695cf" alt="t" /></p>
<p style="text-align: justify;"><img class="marge" title="e" src="/Articles/2e53efd9-490c-4baa-bd37-c008bbdd289b/images/206d4433-9e6f-45fc-af66-0bf73495134e" alt="e" /></p>
<p style="text-align: justify;"><img class="marge" title="f" src="/Articles/2e53efd9-490c-4baa-bd37-c008bbdd289b/images/bfd7088e-2299-4c12-b63b-df3155fce02d" alt="f" /></p>45b67f41-9d9d-44b1-b8f5-8e5d8315fff9Flash Conjoncture Pays avancés - Légère progression de l’activité allemande au 2e trimestre 2022Flash Conjoncture Pays avancés - Légère progression de l’activité allemande au 2e trimestre 20222022-08-29T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;">Au 2<sup>e</sup> trimestre 2022, le PIB des <strong>États-Unis </strong>recule pour le deuxième trimestre consécutif (–0,1 % après –0,4 %), tandis que le PIB <strong>allemand</strong> progresse légèrement (+0,1 % après +0,8 %, révisé de +0,1 pt par rapport à l’estimation <em>flash</em>).</p>
<p style="text-align: justify;">En <strong>zone euro</strong>, le PMI manufacturier se contracte en août à 49,7 après 49,8, et diminue à 50,2 après 51,2 pour les services. En Allemagne, le PMI manufacturier augmente en août à 49,8 après 49,3, bien que toujours en territoire de contraction, et le PMI services continue de se contracter à 48,2 après 49,7. L’indice des perspectives économiques de l’enquête IFO diminue à 80,3 après 80,4.</p>
<p style="text-align: justify;">Au <strong>Royaume-Uni</strong>, le PMI manufacturier se contracte à 46,0 en août après 52,1, et diminue à 52,5 après 52,6 pour les services.</p>
<p style="text-align: justify;">Aux États-Unis<strong>,</strong> la consommation progresse de +0,2 % (après +0,0 %) et les commandes de biens durables stagnent en juillet (–0,0 % après +2,2 %).</p>
<p style="text-align: justify;">Le commerce mondial en biens recule de –0,1 % en juin après +2,6 %.</p>
<p style="text-align: center;"> <img class="marge" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="/Articles/45b67f41-9d9d-44b1-b8f5-8e5d8315fff9/images/235a90d0-6749-4c82-9a14-08a14e76eb7a" alt="Indicateurs" /></p>
<p><img class="marge" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="/Articles/45b67f41-9d9d-44b1-b8f5-8e5d8315fff9/images/3c8110f0-4a86-4615-809a-eeea29493d5b" alt="Allemagne Contributions à la croissance du PIB" /></p>e031db93-eb8b-403a-820e-862c24ad3248Flash Conjoncture Pays avancés - La croissance en zone euro se maintient, contrairement à celle des États-UnisFlash Conjoncture Pays avancés - La croissance en zone euro se maintient, contrairement à celle des États-Unis2022-08-02T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;"><strong>En zone euro</strong>, au 2<sup>ème</sup> trimestre, le PIB progresse (+0,7 % après +0,5 %) notamment <strong>en Espagne</strong> (+1,1 % après +0,2 %) et <strong>en Italie</strong> (+1,0 % après +0,1 %) et stagne <strong>en Allemagne</strong> (−0,0 % après +0,8 %). En juillet, le climat économique (ESI composite) recule <strong>en zone euro</strong> (+99,0 après +103,5). L’inflation (IPCH) continue d’augmenter en juillet <strong>en zone euro</strong> (+8,9 % après +8,6 %) ainsi qu’<strong>en Allemagne</strong> (+8,5 % après +8,2 %), <strong>en Espagne</strong> (+10,8 % après +10,0 %) et se stabilise <strong>en Italie</strong> (+8,4 % après +8,5 %). <strong>En Allemagne</strong>, en juillet, le climat des affaires (enquête IFO) empire (80,3 après 85,5). En juin, le chômage est stable (2,8 % après 2,8 %). <strong>En Espagne</strong>, en juin, le ventes au détail reculent légèrement (−0,1 % après −0,1 %) et le chômage recule (12,5 % après 13,7 %).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Aux États-Unis</strong>, au 2<sup>ème</sup> trimestre, le PIB recule (−0,2 % après −0,4 %). En mai, les prix de l’immobilier grimpent (FHFA : +1,4 % après +1,5 % ; S&P 20 : +1,3 % après +1,7 %). En juin, la consommation progresse timidement (+0,1 % après −0,3 %) et les commandes de biens durables progressent (+1,9 % après +0,8 %). En juillet, la confiance des ménages recule (95,7 après 89,4).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Au Japon</strong>, en juin, la production industrielle rebondit fortement (+8,5 % après −7,0 %) et le chômage est stable (2,6 % après 2,6 %).</p>
<p style="text-align: center;"> <img class="marge" src="/Articles/e031db93-eb8b-403a-820e-862c24ad3248/images/eacf9ac7-6df9-4eea-9f3c-64620864b87d" alt="Indicateurs" width="362" height="336" /></p>
<p><img class="marge" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="/Articles/e031db93-eb8b-403a-820e-862c24ad3248/images/a8cd822a-d261-4c70-ad79-c21eae157e6c" alt="PIB dans les principaux pays avancés" /></p>d54f70b2-fc71-4735-a5f6-3fadcaaea622Flash Conjoncture Pays avancés - Légère amélioration du déficit commercial américainFlash Conjoncture Pays avancés - Légère amélioration du déficit commercial américain2022-07-11T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;"><strong>En zone euro</strong>, les PMI définitifs confirment le recul de l’indice dans les services en juin (53,0 après 56,1), reflétant la contraction en <strong>Allemagne</strong> (52,4 après 55,0), en <strong>Italie</strong> (51,6 après 53,7) et en <strong>Espagne </strong>(54,0 après 56,5). En mai, les ventes au détail progressent légèrement en zone euro (+0,2 % après –1,4 %). En mai, la production industrielle ralentit en Allemagne (+0,1 % après +2,0 %), baisse légèrement en Espagne (–0,2 % après +2,1 %) et plus fortement en Italie (–1,1 % après +1,4 %).</p>
<p style="text-align: justify;">Aux<strong> États-Unis</strong> l’indice ISM dans les services enregistre une légère contraction en juin (55,3 après 55,9) alors que le taux de chômage reste stable (3,6 % après 3,6 %). En mai, le déficit commercial américain se réduit (–85,5 Md$ après –86,7 Md$). Au <strong>Royaume-Uni,</strong> les PMI définitifs de juin progressent dans les services (54,3 après 53,4).</p>
<p> <img class="marge" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="/Articles/d54f70b2-fc71-4735-a5f6-3fadcaaea622/images/5235fd5c-5c72-4911-95a2-5a65cbe08178" alt="Indicateurs" /><img class="marge" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="/Articles/d54f70b2-fc71-4735-a5f6-3fadcaaea622/images/8b331f1a-8696-4f00-bd4b-f525e8a61f3d" alt="Etats-Unis Exportations et importations Balance commerciale totale et hors pétrole" /></p>98e7d7de-d284-4179-a97a-70b3547d7111Brèves économiques régionales d’Afrique de l’Ouest (hors Nigéria-Ghana) n°453 Actualité régionale2022-07-08T00:00:00+02:00<ul>
<li>Actualité régionale : Evolution favorable de l'activité économique dans l'UEMOA en mai 2022</li>
<li>Bénin : 250 M USD additionnel de la BM en faveur de l'accès à l'eau potable</li>
<li>Burkina Faso : 70% des exportations à destination de la Suisse au 1er trimestre 2022</li>
<li>Cap-Vert : Hausse moyenne de 26% des prix du carburant et du gaz butane</li>
<li>Côte d'Ivoire : Plus de 6 M EUR de la CDC-CI pour les TPE/PME</li>
<li>Gambie : Interdiction des exportations de bois </li>
<li>Libéria : Diminution de 11% des revenus générés par le secteur extractif en 2019-2020 en g.a.</li>
<li>Mali : La CEDEAO lève les sanctions économiques et financières</li>
<li>Mauritanie : 18 M EUR pour lutter contre l'insécurité alimentaire</li>
<li>Niger : Plus de 190 M USD de la BM pour la gestion des dépenses publiques et des ressources humaines</li>
<li>Sénégal : Le secteur minier a contribué à 4,2% au PIB en 2020</li>
<li>Sierra Leone : Accord au titre de l'ISSD avec le Fonds saoudien pour le développement</li>
<li>
<p>Togo : Les dividendes perçus par l'Etat en baisse de 22,6% en 2021</p>
</li>
</ul>65d068b6-0567-4e83-bac8-498554b7a257Flash Conjoncture Pays avancés - Zone euro : Dégradation de la balance commercialeFlash Conjoncture Pays avancés - Zone euro : Dégradation de la balance commerciale2022-06-22T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;"><strong>En zone euro, </strong>en avril, l’indice de production industrielle se redresse (+0,4 % après –1,4 % en mars) tandis que le déficit commercial se creuse (–32,4 Md€ après –16,1 Md€) comme <strong>en Italie</strong> (–4,0 Md€ après –1,2 Md€). En mai, l’inflation au sens de l’IPCH augmente (+8,1 % après +7,4 % en avril) comme <strong>en Allemagne</strong> (+8,7 % après +7,8 %) et <strong>en Italie</strong> (+7,3 % après +6,3 %). <strong>En Allemagne</strong>, en juin, l’indice de confiance des analystes financiers (enquête ZEW) s’améliore (–28,0 après –34,3).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Au Royaume-Uni</strong>, en avril, le PIB mensuel recule (–0,3 % après –0,1 % en mars), ainsi que l’indice de production industrielle (–0,6 % après –0,2 %). La balance commerciale se redresse mais reste déficitaire (–8,5 Md£ après –11,6 Md£) et le chômage augmente légèrement (3,8 % après 3,7 %). <strong>Au Japon</strong>, en avril, l’indice de production industrielle recule (–1,3 % après –0,4 % en mars). En mai, le déficit commercial se creuse (–1931 Md¥ après –1581 Md¥ en avril). <strong>Aux États-Unis</strong>, en mai, l’indice de production industrielle est en légère hausse (+0,2 % après +1,4 % en avril), les ventes au détail reculent légèrement (–0,3 % après +0,7 %) et les mises en chantier reculent fortement (–14,4 % après +5,5 %).</p>
<p> <img class="marge" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="/Articles/65d068b6-0567-4e83-bac8-498554b7a257/images/690a8af9-f451-436b-8b56-0d592908d19f" alt="Indicateurs" width="431" height="438" /></p>
<p><img class="marge" src="/Articles/65d068b6-0567-4e83-bac8-498554b7a257/images/fb8393d5-5dfc-4a8d-9c35-433233ebd7fb" alt="Zone euro importations et exportations balance commerciale en valeur" /></p>
<p> </p>
<p> </p>3f089fc8-48d8-413d-900c-21aefa200a35Brèves de l'ASEAN semaine 20 (2022)FAITS SAILLANTS: Thaïlande / Philippines : croissance du PIB meilleure qu’anticipée au T1 2022 | Indonésie : levée de l’interdiction d’exportation d’huile de palme le 23 mai | Cambodge : 93% de l’emploi total composé d’emploi informel selon la BAsD2022-05-20T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;"><img class="marge" title="e" src="/Articles/3f089fc8-48d8-413d-900c-21aefa200a35/images/d6f9b6e2-7ff2-4f03-9d03-1704f73f223e" alt="e" /></p>
<p style="text-align: justify;"><img class="marge" title="e" src="/Articles/3f089fc8-48d8-413d-900c-21aefa200a35/images/f5376a84-dd81-48d0-9b24-a221ed54c8b6" alt="e" /></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<blockquote>
<p style="text-align: justify;">Région</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Une reprise fragilisée par le risque inflationniste et les confinements en Chine</strong></p>
<p style="text-align: justify;" align="center">Plusieurs pays de la région ont révisé à la baisse leurs objectifs de croissance pour 2022 en raison de la hausse des prix des carburants et des denrées alimentaires, du resserrement monétaire aux Etats-Unis et des impacts des confinements stricts en Chine. En Thaïlande, le Conseil national de développement économique et social (NESDC) a ainsi baissé la fourchette de projection de croissance pour 2022 à 2,5% - 3,5%, contre 3,5% - 4,5% précédemment, tandis qu’aux Philippines, le secrétaire au Commerce et à l'Industrie a annoncé une croissance du PIB d’environ 6% en 2022, inférieure à l’objectif de 7 à 9% annoncé en début d’année. Sur le plan monétaire, plusieurs banques centrales de la région ont entamé un mouvement de resserrement face aux nouvelles pressions inflationnistes : la banque centrale de la Malaisie a relevé son taux directeur pour la 1<sup>ère</sup> fois en quatre ans le 11 mai, à 2% (contre 1,75%), tandis que la banque centrale des Philippines a relevé le sien à 2,25% cette semaine (2% précédemment). Ces deux banques centrales suivent donc le mouvement amorcé par Singapour dès octobre 2021.</p>
<p style="text-align: justify;" align="center"><img class="marge" title="e" src="/Articles/3f089fc8-48d8-413d-900c-21aefa200a35/images/2221c844-a68a-4afe-9ea7-85fe7c8d6023" alt="e" /></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Défis croissants en matière de transition et de sécurité énergétique selon l’AIE</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Les perspectives énergétiques pour les pays d'Asie du Sud-Est appellent à une accélération de la transition énergétique et des efforts majeurs pour stimuler l'efficacité énergétique, le développement des énergies renouvelables et des carburants à faibles émissions, selon le dernier rapport <em>Southeast Asia Energy Outlook 2022</em> de l’Agence Internationale de l’Energie (AIE). Sur la base des politiques publiques actuelles, la demande d'énergie dans la région devrait croître d'environ 3% par an jusqu'en 2030, laquelle devrait être satisfaite aux trois quarts par les combustibles fossiles. Les émissions de CO2 augmenteraient de 35% par rapport aux niveaux de 2020. Si plusieurs pays de la région ont annoncé des objectifs ambitieux pour atteindre la neutralité carbone à horizon 2050, l’AIE souligne que des financements internationaux seront nécessaires pour stimuler l’innovation et les infrastructures. L'investissement total dans l'énergie devrait atteindre 190 Mds USD par an d'ici 2030 pour atteindre les objectifs climatiques de la région, contre environ 70 Mds USD par an investis entre 2016 et 2020.</p>
<blockquote>
<p style="text-align: justify;">Indonésie</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Inflation en avril proche de la limite haute fixée par la banque centrale</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Selon <em>Statistics Indonesia</em>, le taux d’inflation était de 3,47% en glissement annuel en avril 2022, approchant la limite supérieure de la fourchette cible définie par la Bank Indonesia (2%-4%). Cette augmentation rapide de 0,95% par rapport à mars est due à l’augmentation des prix des denrées alimentaires (+5,48% en g.a.) et des prix administrés (+4,83% en g.a). BI indique qu’elle ajustera son taux directeur si l’inflation augmente de manière significative. L’inflation est principalement alimentée par l’offre, suite à la hausse des prix des produits de base tandis que la croissance des dépenses des ménages au premier trimestre 2022 demeure inférieure au 5% habituel (pré-pandémie). BI estime que l’inflation pourrait encore augmenter de 0,48% en mai (3,64% en g.a).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Net renforcement des subventions énergétiques</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le parlement indonésien a approuvé cette semaine un net renforcement des subventions énergétiques, pour un montant d’environ 24 Mds USD. D’une part, les subventions pour certains carburants augmentent de 56% par rapport à la loi de finances pour 2022, passant de 9,4 Mds USD à 14,6 Mds USD. D’autre part les compensations pour les entreprises publiques Pertamina (pétrole et gaz) et PLN (électricité) (dont les prix des carburants sont administrés) augmentent de 1,3 Md USD à 20,5 Mds USD. Ce soutien public aux prix de l’énergie pourrait s’accompagner de certaines hausses ciblées de tarifs de l’électricité. L’ensemble de ces subventions représente 16% des dépenses budgétaires prévues cette année, contre 7% en 2021. Sous réserve de l’évolution des cours mondiaux, les dépenses budgétaires devraient augmenter de 14% par rapport à la loi de finances 2022, à comparer à une hausse de 23% des recettes budgétaires, liée au renchérissement des cours des matières premières. Ainsi, le déficit public est prévu à 4,5% du PIB, contre 4,9% dans la loi de finances et 4,6% en 2021. En début d’année, la ministre des Finances espérait un déficit de 4%, un objectif désormais remis en cause.</p>
<p style="text-align: justify;"><img class="marge" title="e" src="/Articles/3f089fc8-48d8-413d-900c-21aefa200a35/images/85d05d98-8540-4b30-84bd-51a5ea674bdf" alt="e" /></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Levée de l’interdiction d’exportation de l’huile de palme le 23 mai</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Alors que l’interdiction avait été mise en œuvre seulement le 28 avril dernier, le Président Jokowi a annoncé la lever dès le 23 mai prochain, sans toutefois préciser les modalités. Cette annonce est largement motivée par l’impact de l’interdiction sur les planteurs, auxquels les grandes sociétés de production d’huile n’achetaient pratiquement plus de fruits frais (baisse du prix d’achat de 50 à 70%).</p>
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<p style="text-align: justify;">Malaisie</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Suppression des permis d’importation pour les produits alimentaires</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le 18 mai, Ismail Sabri, Premier ministre malaisien, a annoncé que les importations de produits alimentaires ne seraient plus soumises à des permis d’importation. Les autorités évoquent également la réduction du nombre d’intermédiaires dans les chaînes d’approvisionnement alimentaires. Il s’agit de faciliter les importations de ces produits, dans un contexte d’inflation forte (+4% en mars dernier pour l’alimentation et les boissons non alcoolisées) et de crainte de crise alimentaire. Les détails de cette annonce ont été renvoyés au ministère de l’Agriculture et de l’agroalimentaire qui a précisé, le 19, que seuls le chou, les noix de coco, le poulet et le lait liquide seraient concernés, mais pas le riz, importation majeure pourtant.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Nouveau projet de liaison ferroviaire à grande vitesse entre Kuala Lumpur et Bangkok ?</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le projet de liaison à grande vitesse entre Kuala Lumpur et Singapour a été abandonné en janvier 2021 (sa première version remontant à 1995). Il a été annoncé que de nouvelles discussions seraient lancées fin mars entre les deux voisins pour relancer un projet sur de nouvelles bases. Pas de nouvelles de ces discussions mais, le 17 mai, le ministre malaisien des Transports a annoncé – de Singapour où il était en déplacement – l’établissement d’un comité spécial destiné à discuter des modalités techniques de la ligne à grande vitesse avec Bangkok. Faut-il y voir l’avancée de la Chine pour une ligne s’inscrivant dans leur projet de Nouvelles routes de la soie (BRI) ou une façon pour les autorités malaisiennes de stimuler les discussions avec Singapour ? Il reste qu’il sera sans doute difficile de financer les deux projets, sachant que celui avec Singapour a plus de sens sur un plan économique.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>La corruption au cœur des préoccupations socio-économiques des Malaisiens</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Alors que l’évolution de l’inflation inquiète les Malaisiens (+2,2% en mars 2022), en particulier pour les produits alimentaires puisque les carburants sont subventionnés, la corruption financière et politique est plus préoccupante encore. Selon une enquête de l’IPSOS réalisée en mai, 27% des personnes interrogées citent l’inflation comme une forte préoccupation tout comme 44% s’inquiètent de la hausse des prix de l’immobilier. 53% des personnes interrogées s’inquiètent de la corruption (le classement de Transparency International de 2021 a vu la Malaisie régresser au 62<sup>ème</sup> rang, contre le 51<sup>ème</sup> en 2019). Semblant confirmer le problème, Tan Sri Mohd Zuki Ali, secrétaire général du gouvernement, a reconnu que cela devait constituer une motivation pour continuer à lutter contre le phénomène.</p>
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<p style="text-align: justify;">Singapour</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Nette progression des exportations non pétrolières depuis janvier</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Les exportations domestiques, hors secteur pétrolier, ont légèrement diminué en avril, à +6,4% en glissement annuel, contre +7,7% en mars. Par secteur, les exportations ont principalement diminué dans le secteur de la pharmaceutique (-6%), tandis que par zone géographique, les exportations ont progressé vers l’ensemble des 10 principaux clients de Singapour, à l’exception de la Chine où elles se sont contractées de 10,6% (+4,7% en mars). Sur les quatre premiers mois de l’année, la tendance reste néanmoins nettement haussière car les exportations progressent de 10,1% par rapport à la même période en 2021.</p>
<p style="text-align: justify;"><img class="marge" title="e" src="/Articles/3f089fc8-48d8-413d-900c-21aefa200a35/images/3ab8d2cd-bdf9-4568-be53-0fd3b7e46979" alt="e" width="566" height="340" /></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Plusieurs annonces en lien avec la reprise du trafic aérien</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Lors du Changi Aviation Summit, le 17 mai, le ministre des Transports S. Iswaran a annoncé que la construction d'un cinquième terminal à l’aéroport de Changi reprendrait après une interruption de deux ans en raison de la pandémie. En mai, le trafic aérien à l’aéroport de Changi a en effet doublé par rapport à mars pour atteindre environ 40% des niveaux d'avant pandémie. La construction du terminal 5 devrait donc commencer dans un délai de deux à trois ans pour une mise en opération vers le milieu des années 2030. Ce projet répond à un doublement prévu du volume de passagers au cours des deux prochaines décennies. Dans ce même contexte, Singapore Airlines (SIA) a fait part de la réduction de ses pertes nettes pour l’année fiscale 2022, à 693 M USD, contre 43,1 Mds USD sur l’année fiscale 2021.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Collaboration avec la Banque mondiale pour renforcer la transparence sur les marchés mondiaux de crédits carbone</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Singapour devrait coopérer avec la Banque mondiale sur l’initiative <em>Climate Warehouse</em> destinée à consolider les registres de crédits carbones dans le monde. Les gouvernements et acteurs non étatiques (organisations internationales, groupes à but non lucratif, entreprises privées etc.) comptabilisent actuellement séparément les transactions de crédits carbone au sein de leurs registres. Ainsi, selon le Secrétariat national du changement climatique de Singapour, l’initiative aidera à améliorer la transparence et à minimiser les risques de double comptage sur les marchés de carbone, renforçant leur crédibilité. Selon la Banque mondiale, Singapour constitue par ailleurs « un lieu idéal pour accueillir cette initiative, compte tenu de son marché et de ses infrastructures de classe mondiale, de sa bonne gouvernance et de sa main-d'œuvre hautement qualifiée ».</p>
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<p style="text-align: justify;">Vietnam </p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Objectif d’un renforcement des entreprises publiques d’ici cinq ans</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le gouvernement vietnamien s'est fixé pour objectif de posséder au moins 10 entreprises publiques avec une capitalisation boursière supérieure à 5 Mds USD et 25 d’une capitalisation boursière supérieure à 1 Md USD au cours des 5 prochaines années. Ces entreprises se verront confier plusieurs projets clés dans des domaines prioritaires, tels que les énergies renouvelables, les semi-conducteurs, les infrastructures de transport ou les infrastructures numériques. En outre, celles-ci devront augmenter leur contribution au budget de l'État de 5 à 10 % par rapport à la période 2016-2020. Ces entreprises, qui se sont concentrées jusqu’à présent sur des activités commerciales de base, devront revoir leurs modèles commerciaux afin améliorer leur productivité et compétitivité.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Une inflation anticipée modérée en 2022 par HSBC</strong></p>
<p style="text-align: justify;">HSBC prévoit que l'inflation au Vietnam augmentera de 3,7% en 2022, toujours en dessous du seuil de 4% fixé par la Banque d'État du Vietnam (SBV). Les pressions inflationnistes resteraient donc faibles selon les analystes de la banque. En avril, l’indice des prix à la consommation au Vietnam a augmenté de seulement 2,6% en glissement annuel, de manière conforme aux attentes du marché. Selon HSBC, cette « modeste » augmentation est dûe notamment au faible coût des transports, à la réduction de la taxe sur la protection de l'environnement, et à la réouverture progressive du pays, contribuant à la reprise du commerce de détail et de services. Ces facteurs s’ajoutent à une relative faiblesse de la demande domestique, les ménages ayant vu leur épargne s’éroder durant la pandémie. </p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Suppression des droits antidumping sur l’acier provenant de Chine et Corée</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le ministère de l'Industrie et du Commerce (MOIT) a supprimé les droits antidumping sur les importations d'acier en provenance de Corée du Sud et de Chine après 5 ans d'imposition de ces droits. Selon le MOIT, l’éventualité que les importations d'acier en provenance de Corée du Sud et de Chine nuisent davantage à la production nationale est faible. Dans les années à venir, le ministère continuera de surveiller les importations d'acier afin de prendre des mesures conformément aux lois internationales et vietnamiennes pour protéger les intérêts du secteur et des consommateurs.</p>
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<p style="text-align: justify;">Thaïlande</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Révision à la baisse des prévisions de croissance du PIB pour 2022 par la NESDC</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le Conseil national de développement économique et social (NESDC) a réduit ses projections de croissance du PIB thaïlandais pour 2022 à un niveau compris entre 2,5% et 3,5% contre 3,5%-4,5% précédemment (prévision de février). Selon la secrétaire générale du NESDC, cette baisse découle principalement des conséquences du conflit en Ukraine, lequel a fortement accru les prix de l’énergie, des engrais et du blé, dont le royaume est largement importateur. En 2022, le NESDC anticipe à présent une croissance de la consommation domestique de 3,9% (après + 4,5%) tirée par la reprise progressive du tourisme (7 M de visiteurs étrangers attendus), tandis que les exportations devraient croître de 8,3% (après +8,9%) et les investissements de 3,5% (+4% précédemment). Au premier trimestre de cette année, la Thaïlande a enregistré un taux de croissance en hausse par rapport au trimestre précédent : +2,2% (g.a) après +1,8%. Ce meilleur résultat s’explique surtout par la reprise de la consommation privée (+3,9% après +0,4% au trimestre précédent), portée par l’assouplissement des restrictions sanitaires et les rentrées touristiques (497 693 personnes), par la hausse toujours soutenue des exportations (+10,2% en volume et +14,6% en valeur) et, sur le plan sectoriel, par le rebond important du secteur agricole (+4,1 % après -0,6%), permettant de compenser la relative faiblesse de l’investissement (+0,8%) et de la production manufacturière (+1,9%).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Aide financière du groupe gazier PTT au producteur national d’électricité EGAT</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le gouvernement a demandé au groupe national de pétrole et de gaz PTT (premier groupe thaïlandais) d’aider financièrement l'entreprise publique en charge de la production électrique (EGAT). Cette dernière enregistre actuellement une perte nette de 60 Mds THB (1,7 Mds USD) en raison des mesures de plafonnement des prix du carburant sur les factures d’électricité imposées par les autorités thaïlandaises entre septembre 2021 et avril de cette année - et qui visent à réduire l’impact de la hausse du coût de l’énergie sur les consommateurs. Outre un possible soutien financier direct, l’aide de PTT pourrait prendre la forme d’une baisse des coûts en approvisionnement gazier par EGAT (65% de la production d’électricité) via des mesures d’ajustement des prix sur ses achats de gaz à PTT. Alors qu’EGAT achète au groupe gazier thaïlandais un volume moyen de 700 millions de m3 standard de gaz par jour, le coût d’approvisionnement a doublé depuis le début d’année (350 à 400 M USD par mois contre 150 à 200 auparavant) en raison des effets sur le prix du gaz de la hausse globale de la demande d’énergie entamée au dernier trimestre 2021 et au conflit en Ukraine.</p>
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<p style="text-align: justify;">Philippines</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Niveau de croissance au T1 2022 supérieur au niveau prépandémique</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le premier trimestre de 2022 affiche un taux de croissance de 8,3% en g.a, soit un taux supérieur à celui anticipé par les économistes et supérieur aux 5,9% de croissance à la même période en 2019. De plus, la production des trois premiers mois de l’année a atteint 93 Mds USD surpassant la production totale de la même période en 2019 qui s’élevait à 84 Mds USD. La croissance est en majorité portée par la consommation des ménages qui a augmenté de 10,1% en g.a au premier trimestre, et qui représente près de ¾ du PIB. Du côté de la production, la croissance est portée par l’industrie avec une croissance en g.a de 10,4%. Le secteur des services a crû en g.a de 8,6% tandis que la croissance dans le secteur de l’agriculture est à 0,2%. Les Philippines affichent ainsi le taux de croissance le plus élevé parmi les pays du Sud-est siatique pour la période.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Première hausse des taux d’intérêt en quatre ans</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La banque centrale philippine (BSP) a augmenté pour la première fois depuis 2018 les taux d’intérêt afin de faire face aux pressions inflationnistes perturbant la reprise économique. Le taux directeur est ainsi passé de 2% à 2,25%. Les Philippines suivent ainsi le mouvement amorcé par la Malaisie et Singapour dans la région en pratiquant ce resserrement monétaire. Le gouverneur de la banque centrale avait annoncé qu’il n’était plus possible de maintenir une politique monétaire accommodante en raison du niveau d’inflation à 4,9% au mois d’avril située dans la fourchette haute des prévisions de la BSP mais aussi en raison de la bonne reprise de l’économie du pays.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Hausse progressive du salaire minimum</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le ministère du Travail (DoLE) a annoncé une augmentation du salaire journalier minimum dans la région de Manille et dans la province ouest des Visayas. Celui-ci augmente de 0,63 USD dans la région de la capitale et entre 1,05 USD et 1,91 USD dans les Visayas. Ces changements sont effectifs dès le 3 juin prochain. Le salaire journalier minimum dans la capitale s’élève désormais à 10,87 USD hors secteur agricole et 10,16 USD pour le secteur agricole. D’autres régions du pays devraient suivre et augmenter également le salaire minimum. Le président de la Chambre de commerce et de l’industrie philippine (PCCI) a toutefois émis des craintes quant aux difficultés qu’auront les petites et micro-entreprises (qui composent 99% des entreprises aux Philippines) à faire face à cette hausse des salaires.</p>
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<p style="text-align: justify;">Cambodge</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>93% de l’emploi total composé d’emploi informel selon la BAsD</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Selon le rapport la Banque asiatique de développement (BAsD) intitulé « Strengthening Domestic Resource Mobilization in Southeast Asia », l'organisation internationale du travail (OIT) estime que 93% des personnes employées au Cambodge gagnent leur vie dans le secteur informel et la proportion de ces travailleurs dans les zones rurales dépassant 95%. La taille importante du secteur informel pose le problème de la capacité du gouvernement à disposer des recettes fiscales nécessaires pour répondre aux défis de développement. Dans le contexte de la crise sanitaire, la mobilisation optimale de ressources intérieures est un catalyseur essentiel de la transition de l’urgence à la reprise. Le Cambodge et les autres pays de la région devraient prendre des mesures immédiates pour soutenir leurs initiatives existantes en matière de mobilisation des ressources nationales à travers 3 séries de réponses : (i) l’élargissement de l'assiette fiscale, (ii) la maximisation de la conformité fiscale et (iii) la simplification des processus de conformité fiscale. KT Par ailleurs, il est à noter qu’au Cambodge sur plus de 500 000 entreprises enregistrées, 60% sont détenues par des femmes. Le gouvernement cambodgien s’engage à poursuivre la promotion des femmes entrepreneurs dans le cadre de la réalisation de ses objectifs nationaux de développement économique 2019-2030.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Accord signé sur la formation ferroviaire</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le Cambodge et la Chine ont signé un protocole d’accord le 12 mai pour développer l’expertise cambodgienne dans l’industrie ferroviaire. Signé entre le ministère des Travaux publics et des Transports, Beijing Urban Construction Group Co Ltd (BUCG) et l'Université Jiaotong de Beijing (BJTU), cet accord vise à renforcer les capacités des ressources humaines et de renforcer la coopération sur les échanges d'étudiants et les visites sur le terrain spécialisées dans la construction, la recherche conjointe et la formation technique ferroviaire. Le Premier ministre avait annoncé en avril que le gouvernement envisage de moderniser les 2 lignes de chemin de fer existantes et de développer un train à grande vitesse pour dynamiser le transport ferroviaire dans le pays.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>1,3 Md USD de dépenses pour le développement de l’industrie de 2015 à 2020</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Les partenaires de développement ont accordé au gouvernement cambodgien près de 1,3 Md USD de financement entre 2015 et 2020 pour soutenir la mise en œuvre de la politique de développement industriel du Cambodge (IDP), visant à aider le Royaume à diversifier ses industries manufacturières. Les 4 mesures principales soutenues par les partenaires au développement comprennent la baisse des prix de l'électricité, la préparation du plan directeur pour le développement des systèmes de transport et de logistique, le renforcement du marché du travail, et le détail du plan directeur pour transformer la province de Preah Sihanouk en un modèle de zone économique spécial polyvalente. Cette dernière mesure a reçu le plus de soutien, soit 938,5 M USD. L'analyse des résultats de la politique IDP montre que la part du secteur industriel dans le PIB est passée de 27,7% en 2015 à 34,2% en 2019, soit 30% de plus que l'objectif fixé pour 2025. En revanche, la part du secteur manufacturier dans le PIB a progressé plus lentement, passant de 16% en 2015 à 16,3% en 2019, alors que l’objectif pour 2022 est de 20%. </p>
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<p style="text-align: justify;">Birmanie</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Baisse des investissements directs étrangers</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Selon le registre du <em>Directorate of Investment & Company Administration</em> (DICA), les investissements étrangers approuvés se sont élevés à 653 M USD pour la période s’étendant d’octobre 2021 à avril 2022, soit une baisse de 48% par rapport à la même période l’année précédente. Singapour reste de loin le premier investisseur avec des investissements de l’ordre de 297 M USD, devant la Chine (155 M USD) et Hong Kong (110 M USD). Les investissements en direction du secteur de l’électricité chutent de 97% (de 676 M USD à 21 M USD) tandis que ceux dans le secteur manufacturier baissent de 37% (330 M USD à 209 M USD). Cette tendance est cohérente avec le déclin des importations de 42% observé sur les biens d’équipements et traduisant déjà un ralentissement des investissements des entreprises.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Lancement d’un appel d’offres pour la poursuite de l’exploitation de YETAGUN</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Dans le contexte de la sortie du malaisien Petronas et de ses partenaires PTTEP et Nippon Oil Exploration du consortium exploitant le champ gazier de Yetagun, le ministère de l’Energie recherche un nouvel investisseur. L’entreprise qui sera sélectionnée à l’issue d’un appel d’offres devra également assumer le rôle d’opérateur du champ. La société nationale MOGE, déjà présente, conserverait sa participation de 20,5%. Yetagun est composé de 3 champs gaziers M12/M13/M14 dont l’exploitation devait initialement s’achever en 2023</p>4e850313-3b90-454b-9fec-3d4496b32e05Flash Conjoncture Pays avancés - Au Royaume-Uni, l’activité ralentit au 1er trimestre 2022Flash Conjoncture Pays avancés - Au Royaume-Uni, l’activité ralentit au 1er trimestre 20222022-05-17T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;"><strong>En zone euro</strong>, la production industrielle recule nettement en mars (−1,8 % après +0,5 %), du fait des tensions sur les approvisionnements qui pèsent sur le secteur automobile (dont la production recule de −10,8 % en mars). En <strong>Italie</strong>, la production industrielle marque le pas (+0,0 % après +4,0 %). En <strong>Allemagne</strong>, l'indice des perspectives économiques publié par l’institut ZEW augmente en mai mais reste très dégradé (−34,3 après −41,0) : les analystes s’attendent toujours à une détérioration de la situation économique en Allemagne, mais à un rythme moins soutenu. L’inflation outre-Rhin continue d’augmenter en avril (+7,8 % après +7,6 % en mars), tandis qu’en <strong>Espagne</strong>, l’inflation recule (+8,3 % après +9,7 %).</p>
<p style="text-align: justify;">Malgré un recul de l’activité en mars outre-Manche (−0,1 % après +0,0 %), la croissance du PIB faiblit mais reste positive au 1<sup>er</sup> trimestre au <strong>Royaume-Uni</strong> (+0,8 % après +1,3 %). La production industrielle recule en mars (−0,2 % après −0,3 % en février), pénalisée par une chute de la production dans le secteur énergétique tandis que le déficit commercial se creuse (−11,6 Md£ après −9,2 Md£). Enfin, en avril, l’inflation aux États-Unis marque le pas (+8,3 % après +8,5 %). </p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="/Articles/4e850313-3b90-454b-9fec-3d4496b32e05/images/2a7d7235-9518-441f-8949-f7c3c56f68fd" alt="Indicateurs" /></p>
<p><img class="marge" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="/Articles/4e850313-3b90-454b-9fec-3d4496b32e05/images/dae6c391-2213-4fd9-9327-c6e5444f3b47" alt="Royaume-Uni Contributions à la croissance du PIB" /></p>2fadc8a2-5df7-4a9d-b8ec-4503aec482a5Flash Conjoncture Pays avancés - Explosion du déficit commercial américain en marsFlash Conjoncture Pays avancés - Creusement du déficit commercial américain en mars2022-05-10T00:00:00+02:00<div style="text-align: justify;" align="center"> <strong>En zone euro</strong> en avril, l’indice PMI se contracte dans le secteur manufacturier (55,5 après 56,5 en mars) mais progresse dans les services (57,7 après 55,6), selon l’estimation définitive. Une contraction du secteur manufacturier conjuguée à un rebond des services s’observe également en <strong>Allemagne</strong> (54,6 après 56,9 contre 57,6 après 56,1), en <strong>Espagne</strong> (53,3 après 54,2 contre 57,1 après 53,4) et en <strong>Italie</strong> (54,5 après 55,8 contre 55,7 après 52,1). En mars, le chômage recule en zone euro (6,8 % après 6,9 %) et en Italie (8,3 % après 8,5 %) mais se stabilise en Allemagne (2,9 % après 2,9 %). En mars, les ventes au détail reculent en zone euro (−0,4 % après +0,4 %), en Italie (−0,5 % après +0,7 %) et en Allemagne (−0,1 % après +0,2 %). En mars, l’indice de la production industrielle (IPI) se contracte en Allemagne (−3,9 % après +0,1 %) et en Espagne (−1,8 % après +0,9 %). Enfin, en Allemagne en mars, les commandes à l’industrie diminuent (−4,7 % après −0,8 %) et l’excédent commercial se réduit fortement (+3,2 Md€ après +11,1 Md€).Au <strong>Royaume-Uni</strong> en avril, contrairement à la zone euro, l’indice PMI manufacturier progresse légèrement (55,8 après 55,2), tandis que celui des services se contracte fortement (58,9 après 52,6). Aux <strong>États-Unis</strong> en avril, l’indice ISM recule dans le secteur manufacturier (55,4 après 57,1) et dans les services (57,1 après 58,3), tandis que le chômage se stabilise (3,6 % après 3,6 %). Enfin, les dépenses de construction résidentielle américaines progressent en mars (+1,0 % après +0,7 %), tandis que les dépenses de construction non résidentielle se contractent (−0,8 % après +0,4 %).</div>
<div style="text-align: justify;" align="center"> </div>
<div style="text-align: center;" align="center"><img class="marge" src="/Articles/2fadc8a2-5df7-4a9d-b8ec-4503aec482a5/images/9f98c988-bf37-4a10-8ee0-69d81c02c89b" alt="Indicateurs" /> </div>
<div style="text-align: center;" align="center"> </div>
<div align="center"><img class="marge" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="/Articles/2fadc8a2-5df7-4a9d-b8ec-4503aec482a5/images/eb912de1-1792-4e03-b048-47524d258eac" alt="Etats-Unis Exportations et importations Balance commerciale totale et hors pétrole" /></div>96d06135-cdc2-4342-af7e-4841870d9075Flash Conjoncture Pays avancés - Le PIB US en baisseFlash Conjoncture Pays avancés - Le PIB US en baisse2022-05-02T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;"><strong>En zone euro, au 1<sup>er</sup> trimestre</strong>, le PIB est en légère hausse (+0,2 % après +0,3 %), il croît <strong>en Allemagne</strong> (+0,2 % après -0,3 %), <strong>en Espagne</strong> (+0,3 % après +2,2 %), et décroît <strong>en Italie</strong> (−0,2 % après +0,7 %). <strong>En avril en zone euro</strong>, l’inflation reste à la hausse (+7,5 % après +7,4 %) ainsi qu’<strong>en Allemagne </strong>(+7,8 % après +7,6 %), et baisse <strong>en Italie</strong> (+6,6 % après +6,8 %) et <strong>en Espagne</strong> (+8,3 % après +9,7 %). <strong>En Allemagne en avril</strong>, le climat des affaires (enquête IFO) est en hausse (86,7 après 84,9). <strong>En Espagne</strong> <strong>en mars</strong>, les ventes au détail chutent (−3,8 % après +0,7 %) et le taux de chômage augmente (13,7 % après 13,3 %).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Aux États-Unis</strong>, <strong>au 1<sup>er</sup> trimestre</strong>, le PIB est en baisse (−0,4 % après +1,7 %). En <strong>février</strong>, les prix de l’immobilier augmentent selon FHFA resp. S&P (+2,1 % après +1,6 %, resp. +2,4 % après +1,7 %). <strong>En mars</strong>, la consommation augmente (+0,2 % après +0,1 %) ainsi que les commandes de biens durables (+0,8 % après −1,7 %). <strong>En avril</strong>, la confiance des ménages est stable (107,3 après 107,6). <strong>Au Japon</strong>, <strong>en mars</strong>, la production industrielle (IPI) est en baisse (−0,5 % après +2,3 %) et le chômage diminue (2,6 % après 2,7 %). <strong>En février</strong>, le commerce mondial de biens progresse selon le CPB (+0,3 % après +0,5 %).</p>
<p style="text-align: center;"><br /> <img class="marge" src="/Articles/96d06135-cdc2-4342-af7e-4841870d9075/images/a9a2684c-481a-4593-9e47-ad9066567170" alt="Indicateurs" /></p>
<p> <img class="marge" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="/Articles/96d06135-cdc2-4342-af7e-4841870d9075/images/24959cf8-356f-4c5b-a1b3-85e6d9beb34e" alt="Etats-Unis PIB et demande intérieure" width="701" height="456" /></p>36870503-a2c0-4af5-8915-be3ddc8bfe0bCommerce extérieur de la SuèdeEn 2020, les exportations et les importations suédoises de biens et services représentaient respectivement 44,6% et 40% du PIB du pays. D’après l’OCDE, la Suède était classée en 2020 à la 22ème place mondiale pour ce qui est du volume total d’exportations et d’importations. Après avoir enregistré un déficit commercial entre 2016 à 2018, la Suède affiche à nouveau un léger excédent commercial, qui a atteint 3 Mds SEK (300 M€) en 2021.2022-03-31T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;">Les échanges commerciaux ont fortement repris en 2021 (+15%), après avoir été significativement affectés par la pandémie en 2020 (-7%). La balance commerciale, déficitaire entre 2016 et 2018, retrouve ainsi ses niveaux excédentaires, avec des échanges de services qui représentent près de la moitié des échanges de biens. L’Allemagne et les pays voisins sont de loin les principaux partenaires commerciaux de la Suède. Par ailleurs, les exportations de biens suédois se concentrent sur les équipements, les produits chimiques et les minéraux</p>c6aecebf-a639-4d9f-997b-6ee2ca5471eaBrèves économiques régionales d’Afrique de l’Ouest (hors Nigéria-Ghana) n°438Régional2022-03-25T00:00:00+01:00<ul>
<li>Actualité régionale : Moody’s place la note de la BOAD sous surveillance</li>
<li>Bénin : Création d’un guichet unique de promotion des PME</li>
<li>Burkina Faso : Un peu moins de 80% des recettes d’exportation générées par l’or en 2021</li>
<li>Cap-Vert : Le gouvernement compte adopter des mesures pour stabiliser les prix de certains produits</li>
<li>Côte d'Ivoire : L’indice du chiffre d’affaires du commerce en hausse de 8,3% en 2021</li>
<li>Gambie : La pêche contribue à hauteur de 12% du PIB, avec 300 000 emplois</li>
<li>Guinée : Lancement de l’opérationnalisation du port autonome de Conakry 24h/24</li>
<li>Libéria : NAS obtient le contrat de manutention au sol au sein de l’aéroport de Monrovia</li>
<li>Mali : Production record de 760 000 tonnes de coton prévue pour la campagne 2021/22</li>
<li>Mauritanie : Restructuration de la société SOMAGAZ</li>
<li>Niger : Baisse des droits de douanes et redevances pour lutter contre l’inflation</li>
<li>Sénégal : Moody’s maintient la note "Ba3" du pays et rehausse la perspective à "stable"</li>
<li>Sierra Leone : Inflation à +17,6% en g.a. en février 2022</li>
<li>Togo : Inauguration de la 1ère station africaine du nouveau câble sous-marin de Google</li>
</ul>38fcbff6-f051-4a3c-b799-3add616f51fbFlash Conjoncture Pays avancés - Japon : la croissance repart au T4 2021Flash Conjoncture Pays avancés - Japon : la croissance repart au T4 20212022-02-21T00:00:00+01:00<p style="text-align: justify;"><strong>En zone euro, </strong>la deuxième estimation du PIB confirme la stabilisation de l’activité au quatrième trimestre 2021 (+0,3 % après +2,3 %), tirée notamment par une production industrielle allante en fin d’année (+1,4 % en décembre après +2,4 %). En revanche, le déficit commercial s’accentue en décembre (-4,6 Md€ après -1,4 Md€). <strong>En Allemagne</strong>, les perspectives économiques s’améliorent en février selon l’enquête de l’institut ZEW (+54,3 après +51,7). <strong>En</strong> <strong>Espagne et en Italie, </strong>la publication détaillée des indices de prix à la consommation de janvier confirment la hausse soutenue des prix (+6,1 % après +6,6 % en Espagne, +5,3 % après +4,2 % en Italie). Chez nos voisins transalpins, la balance commerciale enregistre un léger déficit en décembre (-0,3 Md€ après +3,3 Md€). </p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Au Royaume-Uni, </strong>les prix à la consommation poursuivent leur forte progression en janvier (+5,5 % après +5,4 %). Par ailleurs, le taux de chômage britannique se stabilise en décembre (+4,1 % après +4,1 %).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Au Japon</strong>, l’activité se redresse au quatrième trimestre 2021 (+1,3 % après -0,7 %) alors que la production industrielle reflue légèrement en décembre (-0,8 % après +6,3 %). En janvier, l’inflation japonaise reste légèrement positive (+0,5 % après +0,8 %) et le déficit commercial se creuse (-933 Md¥ après -550 Md¥).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Aux États-Unis</strong>, en janvier, la production industrielle (+1,4 % après -0,1 %) et les ventes au détail rebondissent (+3,8 % après -2,5 %), mais les mises en chantier reculent nettement (-4,1 % après +0,3 %).</p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<p><img class="marge" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="/Articles/38fcbff6-f051-4a3c-b799-3add616f51fb/images/de00ce4c-1ae2-45bf-80d8-74d0a3296116" alt="Indicateurs" width="557" height="625" /></p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<p><img class="marge" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="/Articles/38fcbff6-f051-4a3c-b799-3add616f51fb/images/ece28789-d453-4f24-a2cd-725403b5d77a" alt="Japon Contributions à la croissance du PIB" /></p>c599de30-1f20-48ed-b250-7f48e37cec96Flash Conjoncture Pays avancés - Le commerce mondial rebondit en octobreFlash Conjoncture Pays avancés - Le commerce mondial rebondit en octobre2022-01-03T00:00:00+01:00<p style="text-align: justify;"><strong>En Espagne, </strong>l’inflation atteint de nouveaux sommets pour s’établir à +6,7 % en décembre (après +5,6 % en novembre) et les ventes au détail affichent un rebond conséquent en novembre (+5,1 % après −0,1 %).<strong> Aux États-Unis,</strong> les prix de l’immobilier poursuivent leur progression en octobre, à la fois pour le Federal Housing Finance Agency (+1,1 % après +0,9 %) et pour le S&P 20 (+0,9 % après +1,0 %). <strong>Au Japon</strong>, la production industrielle s’accentue fortement en novembre (+6,5 % après +1,8 %) et le taux de chômage s’inscrit en très légère hausse (2,8 % après 2,7 %). Enfin, <strong>le commerce mondial</strong> repart à la hausse en octobre (+1,6 % après −1,1 %).</p>
<p style="text-align: center;"> <img class="marge" src="/Articles/c599de30-1f20-48ed-b250-7f48e37cec96/images/7f266d2a-82cf-4fd3-a7dc-31322808dda6" alt="Indicateurs" /></p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<p><img class="marge" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="/Articles/c599de30-1f20-48ed-b250-7f48e37cec96/images/04536fb2-1e6f-49cc-b663-e4fe07858bd2" alt="Evolution du commerce mondial en octobre 2021" /></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"> </p>8e9bea12-6814-4337-ac7d-f2405636c533Flash Conjoncture Pays avancés - Les exportations américaines à un niveau record en octobre Flash Conjoncture Pays avancés - Les exportations américaines à un niveau record en octobre 2021-12-13T00:00:00+01:00<p style="text-align: justify;">Le PIB de la <strong>zone euro</strong> progresse de +2,2 % au 3<sup>e</sup> trimestre 2021 selon la 3<sup>e</sup> estimation (après +2,2 % au 2<sup>e</sup> trimestre). En <strong>Allemagne</strong> en octobre, l’indice de la production industrielle (IPI) progresse (+2,8 % après –0,5 % en septembre) alors que les commandes à l’industrie reculent fortement (–6,9 % après +1,8 %) et que l’excédent commercial se réduit légèrement (+12,5 Md€ après +12,9 Md€). L’indice ZEW diminue en décembre (+29,9 après +31,7 en novembre). En <strong>Italie</strong>, l’IPI se contracte en octobre (–0,6 % après +0,1 %) tandis que les ventes au détail progressent légèrement (+0,1 % après +1,0 %). En <strong>Espagne</strong>, l’IPI recule également en octobre (–0,4 % après –0,0 %)</p>
<p style="text-align: justify;">Au <strong>Royaume-Uni</strong> en octobre, l’IPI recule (–0,6 % après –0,4 %) tandis que le PIB mensuel progresse légèrement (+0,1 % après +0,6 %) et que le déficit commercial se réduit (–2,0 Md£ après –2,8 Md£). <strong>Aux États-Unis</strong>, l’inflation (non cvs) continue de progresser en novembre à +6,8 % après +6,2 % en octobre (+6,9 % après +6,3 %, après cvs), tandis que le déficit commercial se réduit fortement en octobre (–67,1 Md$ après –81,4 Md$ en septembre, soit –18 %). <strong>Au Japon </strong>au 3<sup>e</sup> trimestre 2021, le PIB recule de –0,9 % (après +0,5 % au 2<sup>e</sup> trimestre) selon sa 2<sup>e</sup> estimation.</p>
<p> <img class="marge" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="/Articles/8e9bea12-6814-4337-ac7d-f2405636c533/images/d16e9ba0-9aa8-4a12-8ba1-09ed53b725af" alt="Indicateurs" /><img class="marge" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="/Articles/8e9bea12-6814-4337-ac7d-f2405636c533/images/2896ae3a-1ba9-4c04-b449-d87457842df8" alt="Etats-Unis Exportations et importations Balance commerciale totale et hors pétrole" /></p>
<p> </p>4acdc4d0-6642-438d-9bcf-141bfe89c757Les échanges commerciaux bilatéraux entre la France et l’Arabie saoudite au 1er semestre 2021Au 1er semestre 2021, les échanges de biens entre la France et l’Arabie saoudite s’élèvent à 2,8 Mds€, en hausse de 14% par rapport au 1er semestre 2020. Nos exportations de biens vers l’Arabie saoudite enregistrent une hausse de 25% à 1,4 Md€, principalement du fait des « Matériels de transport », tandis que nos importations augmentent de 5% à 1,4 Md€, majoritairement dû aux produits pétroliers raffinés. Le solde des échanges s’équilibre in fine avec un léger excédent pour la France de 70 M€.2021-09-13T00:00:00+02:00<ul>
<li><strong>Les échanges commerciaux rebondissent au premier semestre 2021, signe de la solidité des relations commerciales franco-saoudiennes</strong></li>
</ul>
<p>Selon les données des douanes françaises, les échanges de biens (hors matériel militaire) entre la France et l’Arabie saoudite s’élèvent à 2,8 Mds€ au premier semestre 2021, en hausse de 14% par rapport au premier semestre 2020, illustrant la solidité des relations commerciales bilatérales dans un contexte de reprise économique.</p>
<p>Ces échanges se soldent par un <strong>léger excédent</strong> de 70 M€ pour la France, la première fois depuis 2018, en augmentation de 143% en glissement annuel (déficit à -160 M€ au premier semestre 2020).</p>
<p>Depuis 2011, nos échanges commerciaux bilatéraux sont structurellement déficitaires, à l’exception de 2016 et 2017 où la facture énergétique avait fortement baissé dans un contexte de baisse mondiale des prix pétroliers. Au 1<sup>er</sup> semestre 2021, l’Arabie saoudite a été notre <strong>34<sup>ème</sup> client</strong>, en hausse de 2 places par rapport au premier semestre 2020, et notre <strong>37<sup>ème</sup> fournisseur</strong>, en recul du fait de la chute de la demande liée à la crise notamment, devenant notre <strong>41<sup>ème</sup> excédent commercial</strong>, alors qu’il était notre 38<sup>ème</sup> déficit au premier semestre 2020.</p>
<ul>
<li><strong>Les exportations françaises vers l’Arabie saoudite enregistrent une hausse de 25% sur les six premiers mois de 2021</strong></li>
</ul>
<p> Au premier semestre 2021, <strong>les exportations françaises de biens vers l’Arabie saoudite enregistrent une hausse de 25% à 1,44 Md€ </strong>(détail en annexe). Cette hausse des exportations est pour l’essentiel imputable au poste <strong>« matériels de transport »</strong> qui s’élève à 556 M€ (contribution : +36,4 points). 85% de ce poste est constitué des livraisons de matériels aéronautiques (475 M€). Depuis 2015, Airbus a signé plusieurs contrats avec les compagnies aériennes saoudiennes <em>Saudia </em>et sa filiale <em>low cost Flyadeal, Flynas</em> et <em>Saudi Gulf</em> pour un total de plus de deux cent appareils de la famille A320 avec des livraisons échelonnées jusqu’à 2026. Le calendrier des livraisons et l’origine de l’assemblage final des appareils (Toulouse ou Hambourg) font fluctuer nos exportations de manière importante.</p>
<p>Hors secteur matériels de transport, les exportations françaises accusent plutôt le coup s’abaissant à 0,9 Md€ (-10%), du fait principalement du repli des exportations des postes <strong>« produits agricoles »</strong> et <strong>« produits pharmaceutiques ».</strong> Les exportations agricoles chutent à 4 M€ contre 100 M€ un an auparavant (-8,3 pts de contribution), majoritairement dû à l’arrêt brutal des exportations d’orge et de blé/méteil. Au moment où les exportations de produits pharmaceutiques baissent à 126 M€ (-8,6 pts), du fait d’une baisse quasi générale de l’ensemble des produits du poste (médicaments, vaccins…). Toutefois, certains postes résistent mieux, comme les « produits informatiques et électroniques » à 113 M€ (+3,3 pts) ainsi que les « produits pétroliers raffinés » à 47 M€ (+4 pts).</p>
<p>Les exportations de <strong>« produits des industries agroalimentaires »</strong> sont quant à elles en légère baisse (-3,8%) à 151 M€ au premier semestre 2021, représentant 10,5% du total de nos exportations. Dans ce poste, les produits « Viandes de volailles » diminuent de 6% à 39 M€ tandis que les produits « laitiers et fromages » restent quasi-stables à 39 M€.</p>
<ul>
<li><strong>Les importations en provenance d’Arabie saoudite augmentent légèrement au 1<sup>er</sup> semestre de 2021, sous l’effet de la hausse des produits pétroliers raffinés dans nos achats.</strong></li>
</ul>
<p>Au premier semestre 2021, les <strong>importations françaises en provenance d’Arabie saoudite atteignent 1,38 Md€, en légère hausse de 5% </strong>par rapport au premier semestre 2020 (détail en annexe). Les <strong>« produits pétroliers raffinés</strong> » représentent 67% de nos importations (920 M€) contre 53% au premier semestre 2020 (688 M€), soit une contribution de 17,7 point à nos importations et une hausse en valeur de 34%. Les <strong>« hydrocarbures naturels »</strong> représentent 26% du total de nos achats (357 M€) contre 41% du total (533 M€) au premier semestre 2020, soit une contribution négative de -13,3 points à nos importations et une baisse de 33% de nos achats de pétrole brut.</p>
<p>Les autres biens importés sont les <strong>« produits chimiques »</strong> (61 M€, 4,5% du total des achats) et les <strong>« produits métallurgiques et métalliques</strong> » (16 M€, 1,2%), quasi stables en comparaison annuelle.</p>
<p>En 2020, nos importations en provenance d’Arabie saoudite avaient atteint 2,6 Mds€, en baisse de 60% par rapport à 2019 (6,7 Mds€). Cette baisse de 4,1 Mds€ était due aux effets conjugués de la baisse des prix du baril de pétrole et de la forte contraction de l’activité économique en France.</p>
<p>Les produits pétroliers (bruts et raffinés) ont représenté 93% du total de nos achats à la mi-année 2021, exactement comme au premier semestre de l’année précédente. En 2020, les produits pétroliers (hydrocarbures naturels et produits pétroliers raffinés) avaient représenté 94% du total de nos achats sur l’année. Après avoir fortement baissé entre 2014 et 2016, ces importations ont rebondi en 2017 et fortement augmenté en 2018 (+55%) à 6,5 Mds€, contre 4,2 Mds€ en 2017. Ces fortes variations en valeur de nos achats de pétrole reflètent l’évolution des cours du pétrole au niveau mondial.</p>e2f5c5ee-4631-4fba-be3d-e1e681563d77Revue de Presse agricole en Inde du 5 au 11 juin 2021Distribution gratuite de denrées alimentaires; prix minimum de soutien annoncés pour les cultures de la période kharif; baisse de la consommation de sucre; baisse des ventes de boissons et de snacks, forte réduction des prix; les exportations agricoles augmentent de 17 % en 2020-212021-06-16T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;"><strong>Distribution gratuite de denrées alimentaires</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le <a href="https://economictimes.indiatimes.com/news/economy/policy/pradhan-mantri-garib-kalyan-anna-yojana-extended-till-diwali/articleshow/83310076.cms">gouvernement a prolongé le programme de distribution gratuite de blé et de riz à environ 800 millions de personnes jusqu'en novembre 2021</a> afin de les aider suite à la deuxième vague de Covid-19. La distribution gratuite de denrées alimentaires dans le cadre de la <em>Pradhan Mantri Garib Kalyan Anna Yojana</em> (PMGKAY) avait été annoncée précédemment pour les mois de mai et juin 2021, représentant 253 milliards d'INR (€2,85 milliards) pour ces deux mois. Cette distribution s'ajoute à l'allocation régulière prévue dans le cadre de la loi nationale sur la sécurité alimentaire (NFSA), qui est de 5 kg de céréales alimentaires par mois et par personne à un taux fortement subventionné de 2 à 3 INR par kg. En 2020, lorsque le Covid-19 a frappé la nation, le gouvernement avait donné 5 kg supplémentaires de céréales alimentaires gratuitement à plus de 800 millions de personnes pendant huit mois. Le gouvernement achète du blé et du riz au prix minimum de soutien (MSP) pour répondre à ses besoins en céréales alimentaires.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Prix minimum de soutien (MSP) annoncés pour les cultures de la période <em>kharif</em></strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le gouvernement, qui révise les MSP deux fois par an - avant les saisons <em>rabi</em> (hiver) et <em>kharif </em>(mousson), a annoncé une augmentation du MSP de 14 cultures de la saison <em>kharif</em> 2021-22 en cours. Les MSP pour des cultures telles que le riz, le coton, le sorgho, le millet perlé, le maïs, l'arachide et le soja ont été augmentés de 4 à 5 % par rapport aux taux de l'année dernière. <a href="https://www.thehindubusinessline.com/economy/agri-business/govt-announces-msp-for-kharif-season-crops/article34769946.ece">Le MSP pour le riz sera de 1 940 INR (€21,84) par quintal</a>, pour le gramme vert de 7 275 INR (€81,91) par quintal, pour les pois d'Angole et le gramme noir de 6 300 INR (€70,93). Le MSP pour le sésame est celui qui a le plus augmenté, passant à 7 307 INR (€82,27) par quintal.</p>
<p style="text-align: justify;">Malgré les appréhensions généralisées des agriculteurs qui manifestent aux frontières de Delhi depuis novembre 2020, le gouvernement a assuré que la politique de fixation du MSP ne sera pas modifiée. Il a également garanti aux agriculteurs un revenu d’au moins <a href="https://economictimes.indiatimes.com/news/economy/agriculture/cabinet-approves-4-5-increase-in-msp-of-several-kharif-crops/articleshow/83375959.cms">50 % supérieur au coût moyen de culture</a>.</p>
<p style="text-align: justify;">Cependant, <em>Samyukt Kisan Morcha</em>, <a href="https://www.thehindubusinessline.com/economy/agri-business/oilseeds-pulses-lead-msp-hike-for-kharif-season/article34773112.ece">la coalition de groupes d'agriculteurs qui a protesté contre les nouvelles lois agricoles</a>, a déclaré que le gouvernement n'a pas pris en compte le coût total de production pour calculer les MSP. Le coût total comprend les dépenses d'intrants, y compris les prêts et le coût de location des terres, la valeur estimée du travail non rémunéré pour la récolte, comme la contribution des membres de la famille, le loyer et les intérêts non perçus sur les terres et les machines appartenant aux agriculteurs. Ils ont également déclaré qu'il n'y a pas de système qui garantit que chaque agriculteur obtiendra le MSP car les achats du gouvernement sont limités. C'est la raison pour laquelle le mouvement a demandé un accès légal au MSP pour tous les agriculteurs.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Baisse de la consommation de sucre</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Les Indiens <a href="https://economictimes.indiatimes.com/news/economy/agriculture/thanks-to-the-pandemic-indians-will-consume-5-less-sugar-during-2020-22/articleshow/83338855.cms">consommeront probablement 5 % de sucre en moins au cours de la période de deux ans 2020-22</a>, en raison de la baisse de la demande due à la pandémie. La demande industrielle de sucre, qui représente 60 % de la consommation dans le pays, a été touchée en raison des blocages économiques. Cela s'ajoute à la tendance déjà à la baisse de la consommation de sucre dans le pays en raison des risques sanitaires perçus liés à sa consommation excessive. En 2020-21, alors que la consommation était prévue à 26,6 millions de tonnes, la demande réelle s'est établie à 25,4 millions de tonnes, soit une baisse de 1,2 million de tonnes. En 2021-22, contre une demande prévisionnelle de 27,2 millions de tonnes, la demande réelle devrait être de 25,8 millions de tonnes, en baisse de 1,4 million de tonnes. Alors que la production indienne de sucre augmente chaque année, avec une croissance stagnante de la consommation, le pays doit gérer les stocks de sucre excédentaires, se tournant vers les exportations et la production d'éthanol. La consommation moyenne de sucre par habitant et par an en Inde est de 19 kg, alors que la moyenne mondiale est d'environ 23,5 kg.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Baisse des ventes de boissons et de snacks, forte réduction des prix</strong></p>
<p style="text-align: justify;"><a href="https://economictimes.indiatimes.com/industry/cons-products/fmcg/companies-offer-deep-discounts-on-beverages-snacks-to-clear-shelves/articleshow/83294380.cms">Les biens de consommation, en particulier les boissons et les snacks, font l'objet de remises importantes dans les magasins de commerce électronique et les supermarchés</a> afin d'écouler les stocks qui se sont accumulés au cours des deux derniers mois en raison des fermetures pendant la deuxième vague de Covid-19. Plusieurs articles sont vendus à un tiers de leur prix en ligne. Les remises avaient été supprimées après que les entreprises de boissons et de snacks aient constaté une forte reprise au cours du dernier trimestre et aient, à leur tour, constitué un stock important pour l'été, juste avant que les États ne soient contraints d'imposer des lockdowns en raison de la deuxième vague. Le trimestre de juin contribue aux trois quarts des ventes globales de la catégorie des boissons conditionnées, qui représente 200 milliards d'INR (€2,25 milliards), et les canaux hors domicile représentent généralement 75 % des ventes de boissons gazeuses.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Les exportations agricoles augmentent de 17 % en 2020-21</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Les <a href="https://www.thehindubusinessline.com/economy/agri-business/farm-sector-reaps-17-export-growth/article34783672.ece">exportations agricoles de l'Inde ont augmenté de 17,34 % pour atteindre $41,25 milliards en 2020-21</a>, le secteur agricole ayant répondu positivement aux opportunités présentées par la pandémie Covid-19. Divers programmes gouvernementaux visant à stimuler les exportations ont également contribué à cette croissance. La croissance devrait se poursuivre en 2021-22, avec une hausse de 43 % au cours des deux premiers mois de cette année. Les exportations de céréales ont enregistré la plus forte hausse, le riz non basmati ayant augmenté de 136 % pour atteindre $4,79 milliards, le blé de 774 % pour atteindre $549,16 millions et les autres céréales de 238 % pour atteindre $694,14 millions. Les autres exportations ayant enregistré une augmentation significative sont les tourteaux, le sucre, le coton brut, les légumes frais et les huiles végétales. Les exportations d'épices ont également atteint un niveau record d'environ $4 milliards en 2020-21. Les principaux marchés pour les produits agricoles indiens sont les États-Unis, la Chine, le Bangladesh, les Émirats arabes unis, le Vietnam, l'Arabie saoudite, l'Indonésie, le Népal, l'Iran et la Malaisie. Les exportations de produits biologiques ont augmenté de 51 % pour atteindre $1,04 milliard, contre $689 millions en 2019-20.</p>e54484f1-6d2e-4a2e-8bd8-35b5a8924cefBrèves de l'ASEAN semaine 22 (2021)FAITS SAILLANTS: Nouveaux plans de soutien en Malaisie (9,7 Md$) et en Thaïlande (4,5 Md$) | Philippines: recul de 33% des investissements étrangers au T1 2021 | Vietnam: les recettes de l'Etat en hausse de 12% sur 5 mois en 20212021-06-04T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;"><img class="marge" title="e" src="/Articles/e54484f1-6d2e-4a2e-8bd8-35b5a8924cef/images/19c10171-9876-4af0-98de-e8a98f0b86df" alt="e" /></p>
<blockquote>
<h6>Faits saillants: </h6>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><span style="text-align: justify;">► </span>Nouveaux plans de soutien en Malaisie (9,7 Md$) et en Thaïlande (4,5 Md$)</p>
<p style="text-align: justify;"><span style="text-align: justify;">► </span>Philippines : recul de 33% des investissements étrangers au T1 2021</p>
<p style="text-align: justify;"><span style="text-align: justify;">► </span>Vietnam : les recettes de l’Etat en hausse de 12% sur 5 mois en 2021</p>
<p style="text-align: justify;"><img class="marge" title="e" src="/Articles/e54484f1-6d2e-4a2e-8bd8-35b5a8924cef/images/ebebeb97-f687-4b9f-8377-b773c3d03706" alt="e" /></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<blockquote>
<p style="text-align: center;">Région</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Lancement des négociations pour l'adhésion du Royaume-Uni au CPTPP</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Les membres de l’Accord de partenariat transpacifique global et progressiste (CPTPP), parmi lesquels Singapour, Malaisie, Brunei et Vietnam au sein de l’ASEAN, ont approuvé la décision du Conseil du CPTPP sur le lancement du processus de négociations sur l'adhésion à l’Accord du Royaume-Uni ainsi que la Déclaration commune ministérielle des 11 pays membres sur cette question. Un groupe de travail présidé par le Japon et co-présidé par Singapour et l'Australie supervisera le processus, notamment la conduite de négociations et la soumission d'un rapport sur les termes et conditions de l'accession.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le chômage attendu à 3,2% en 2022 en Asie du Sud-Est et dans le Pacifique</strong></p>
<p style="text-align: justify;">L'Organisation Internationale du Travail (OIT) prévoit que le chômage en Asie du Sud-Est et dans le Pacifique se stabilisera à 3,2% en 2022 contre 2,6% en 2019. Une reprise prolongée de l'emploi viendra en partie d’un afflux de travailleurs migrants, contraints de rentrer chez eux par la pandémie, ainsi que de la reprise de l'industrie manufacturière, qui a représenté 30% des pertes d'emplois en 2020.</p>
<p style="text-align: justify;"><img class="marge" title="e" src="/Articles/e54484f1-6d2e-4a2e-8bd8-35b5a8924cef/images/99ecbd33-5c1f-4fa1-9b6f-01708910b2ef" alt="e" /></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>La reprise en 2021 des exportations de l’Asie du Sud-Est portée par la demande chinoise et américaine</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Les principales économies d'Asie du Sud-Est devraient connaître une hausse de leurs exportations en 2021, alimentées par le dynamisme de la demande de la Chine et des États-Unis, selon un rapport <em>d’Oxford Economics</em>. Le Vietnam en serait le premier bénéficiaire, suivi de la Malaisie et de Singapour, notamment du fait de la demande à court terme de semi-conducteurs et de produits médicaux liés à la pandémie. La croissance de l'investissement des entreprises en Chine devrait également profiter au Vietnam et à Singapour, compte tenu de leurs exportations importantes de biens d'équipement vers la Chine. Les gains économiques d'une reprise commerciale dans la région pourraient toutefois être contrebalancés par la performance nuancée des économies plus exposées à la demande venant d’Asie du Sud et d’Asie du Sud-est, comme l'Indonésie et les Philippines, qui perdraient en compétitivité manufacturière, selon le rapport.</p>
<blockquote>
<p style="text-align: center;">Indonésie </p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Emission de 3 Mds USD de sukuks souverains</strong></p>
<p style="text-align: justify;">L’Indonésie a émis cette semaine un montant de 3 Mds USD d’obligations islamiques (sukuks). L’émission se décompose en trois catégories : 1,25 Md USD pour une durée de 5 ans à 1,5%, 1 Md USD pour une durée de 10 ans à 2,55% et 750 M USD pour une durée de 30 ans à 3,55%. Les sukuks d'une durée de 30 ans seront utilisés pour financer ou refinancer des dépenses directement liées à des projets verts. Il s’agit du premier sukuk vert indonésien d’une telle maturité.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Hausse de l’inflation en mai, mais niveau faible compte tenu du traditionnel contexte inflationniste du Ramadan</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le taux d'inflation s'est accéléré en mai en raison de la hausse traditionnelle des prix pendant le Ramadan et la fête de l'Aïd el-Fitr. Les prix à la consommation ont augmenté de 0,32% au mois de mai, portant l'inflation annuelle à 1,68%. Bien que l'augmentation mensuelle ait été plus élevée qu'en mai 2020, l'inflation globale reste inhabituellement faible, par rapport notamment aux 2,19% observés un an plus tôt.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Bank Mandiri, première banque indonésienne en termes d’actifs</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La banque publique indonésienne <em>Bank Mandiri</em> est devenue la plus grande banque indonésienne en termes d’actifs, dépassant une autre banque publique, <em>Bank Rakyat Indonesia</em> (BRI), après avoir enregistré une forte croissance de ses actifs ces derniers mois. Ils s’élèvent à 110,6 Mds USD en mars 2021, en hausse de 20% en glissement annuel (g.a.).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Stratégies indonésiennes pour la présidence 2022 du G20</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Un comité national a été formé le 27 mai 2021 par décret présidentiel (12/2021) dans le cadre de la préparation du G20 2022 dont l’Indonésie assurera la présidence. Le ministre coordinateur des Affaires économiques, Airlangga Hartarto, a été nommé pour diriger le <em>G20 Sherpa Track</em> qui discutera des questions économiques non financières concernant l'énergie, le développement, le tourisme, l'économie numérique, l'éducation, le travail, l'agriculture, le commerce, l'investissement, l'industrie, la santé et la lutte contre la corruption. Airlangga Hartato a déclaré que le G20 portera le grand thème « <em>Recover Together, Recover Stronger</em> » qui permettra notamment d’afficher la volonté de l'Indonésie de participer à de grands partenariats mondiaux pour surmonter l’impact de la crise sanitaire.</p>
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<p style="text-align: center;"> Malaisie</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Renforcement des mesures de confinement</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Quelques jours après une première annonce de renforcement du confinement au niveau national, le gouvernement a annoncé la mise en place de nouvelles mesures qui vont, cette fois, considérablement affecter l’activité économique. Seuls 18 secteurs industriels et de service, ainsi que les commerces essentiels, sont autorisés à fonctionner (à 60% de leurs effectifs) ; et les activités sociales sont proscrites. Cette 1<sup>ère</sup> phase de confinement strict est instaurée pour une période de 2 semaines ; elle sera suivie, si les conditions le permettent, d’une 2<sup>ème</sup> phase de 4 semaines de reprise progressive des activités.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Nouveau plan de soutien de 9,7 Mds USD</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le 31 mai, le Premier ministre a annoncé un septième plan de soutien à l’économie d’un montant de 40 Mds MYR (9,7 Mds USD, soit 2,7% du PIB), dont 5 Mds MYR (1,2 Md USD) de dépenses budgétaires directes ; de mars 2020 à mars 2021, 6 plans successifs ont été annoncés, totalisant 340 Mds MYR (82,4 Mds USD), dont 65 Mds MYR (15,7 Mds USD) de dépenses budgétaires directes. Ce nouveau plan, « <em>Pemerkasa+</em> », vise, comme les précédents, à soutenir le service public de santé (1 Md MYR), aider les petites entreprises (6 Mds MYR) et assister les populations les plus défavorisées ou affectées par la crise (33 Mds MYR, dont 30 Mds au titre d’un moratoire de 3 mois sur les remboursements de dettes). Dans le même temps, le Premier ministre a indiqué que 200 Mds MYR (48,4 Mds USD) des plans précédents n’avaient pas encore été utilisés.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Forte progression du commerce extérieur en avril en glissement annuel</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Les échanges extérieurs ont augmenté de 43,2% en avril en g.a. (leur plus forte progression depuis 1998) ; les exportations enregistrent une hausse de 63% et les importations de 24,4%, l’excédent commercial atteignant 20,5 Mds MYR (5 Mds USD). Il faut toutefois garder en mémoire que les résultats d’avril 2020 avaient été fortement affectés par le premier confinement, très strict en Malaisie : pour l’illustrer, les résultats en variation mensuelle montrent une progression de 0,6% pour les exportations et de 5,4% pour les importations, ainsi qu’une baisse de 15,4% de l’excédent commercial.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Multiplication des allégations de travail forcé</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Après l’interdiction d’importation aux Etats-Unis de certaines productions malaisiennes de gants en latex ou d’huile de palme, c’est désormais le ministère canadien de l’Emploi et du Développement social qui a lancé une enquête sur les conditions de travail dans ces deux secteurs en Malaisie. Par ailleurs, le fabricant de pneumatiques <em>Goodyear Malaysia</em> (co-entreprise avec le fonds d’investissement public malaisien <em>PNB</em>), qui fait face à une plainte de la part de travailleurs étrangers pour non-paiement de salaires, dépassement d’horaires de travail et menaces, a déjà été condamné par l’<em>Industrial Court of Malaysia </em>pour les mêmes raisons en 2019 et 2020, et a fait appel de cette décision.</p>
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<p style="text-align: center;">Singapour</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Ouverture de la vaccination au 12-18 ans et approbation du vaccin Sinovac</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le Premier ministre singapourien a annoncé l’ouverture du programme de vaccination COVID-19 aux adolescents à partir du 1<sup>er</sup> juin ainsi que l’intensification des tests et du traçage, y compris via la vente libre de tests COVID. Le ministère de la Santé a également annoncé que le vaccin chinois Sinovac pourrait dorénavant être administré à Singapour après avoir été approuvé pour une utilisation d'urgence par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Plus d'un tiers des 5,7 M d'habitants de Singapour ont reçu jusqu'à présent au moins une première dose de vaccin.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Lancement d’une enquête sur le naufrage du X-Press Pearl au large du Sri Lanka</strong></p>
<p style="text-align: justify;">L'Autorité maritime et portuaire de Singapour (MPA) a déclaré que des opérations étaient en cours pour minimiser l'impact environnemental du naufrage du <em>X-Press Pearl</em>, qui avait pris feu le 20 mai dans les eaux du Sri Lanka après avoir quitté le port indien de Hazira et qui a commencé à couler le 2 juin. La cause de l'incident n’est pas encore déterminée mais le gouvernement de Colombo a porté plainte contre l’entreprise singapourienne qui possède le cargo. La MPA a déclaré qu'elle avait proposé une assistance aux autorités sri lankaises et a demandé à l'exploitant du navire de coopérer pleinement. Le ministère des Transports singapourien s’est saisi du dossier et conduit en parallèle sa propre enquête sur l’incident.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>DBS Bank émet pour 11,3 M USD de digital bonds</strong></p>
<p style="text-align: justify;">DBS Bank a annoncé l'émission de digital bonds de 15 M SGD (11,3 M USD) dans le cadre de son offre de security token (STO). L'obligation numérique DBS, d'une maturité de six mois et d'un taux de coupon de 0,6% par an, sera négociée en lots de 10 000 SGD (7 557 USD).</p>
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<p style="text-align: center;"> Vietnam </p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>L’AFD et le GCF mobilisent des fonds pour soutenir la transition énergétique et l’adaptation au changement climatique</strong></p>
<p style="text-align: justify;">L’AFD a accordé une ligne de crédit concessionnel de 100 M USD à la BIDV (<em>Banque d’investissement et de développement du Vietnam</em>) pour encourager les investissements dans les EnR et l’efficacité énergétique. Le Fonds vert pour le climat (GCF-UNFCCC) a mobilisé un don de 30,2 M USD afin d’appuyer le pays dans l’adaptation au changement climatique à travers le projet « Renforcer la résilience de la petite agriculture face à l'insécurité hydrique induite par le changement climatique dans les régions des hauts plateaux centraux et de la côte sud-centrale du Viêt Nam » (SACCR), qui doit bénéficier aux habitants des provinces de Khanh Hoa, Binh Thuan, Ninh Thuan, Dak Nong et Dak Lak.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Les recettes de l’Etat en progression de 12% sur 5 mois en 2021</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Les recettes du budget de l’Etat collectées au mois de mai ont augmenté de 20% en glissement annuel pour atteindre 3,1 Mds USD, selon le ministère des Finances (MOF). Les revenus intérieurs constituaient 95% des recettes mensuelles. Sur les cinq premiers mois de l’année 2021, les recettes du budget de l’Etat ont enregistré une hausse de 12% en g.a. pour s’élever à 24,5 Mds USD, soit plus de la moitié de l’objectif annuel fixé par l’Assemblée Nationale. </p>
<p style="text-align: justify;"><strong>La JICA et la BAsD financent un projet éolien</strong></p>
<p style="text-align: justify;">L’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) vient de signer au Vietnam un prêt de 25 M USD pour financer le projet d’énergie éolienne de PCC1 d’une capacité de 144 MW dans la province de Quang Tri, en association avec Banque asiatique de développement (BAsD). Il s’agit du premier projet d’énergie éolienne financé par la JICA au Vietnam. </p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Les exportateurs pénalisés par la hausse de prix du fret maritime</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La hausse des coûts de transport maritime fragilise grandement les petites entreprises exportatrices du Vietnam. Les frais d'expédition de l'Asie vers l'Europe ont dépassé 10 000 USD par conteneur pour la première fois la semaine dernière, +485 % en g.a. selon le <em>Drewry World Container Index</em>.</p>
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<p style="text-align: center;"> Thaïlande</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Nouveau paquet budgétaire de 4,5 Mds USD pour lutter contre le Covid-19</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le gouvernement a approuvé un ensemble de mesures d’une valeur de 140 Mds THB (4,5 Mds USD) destinées à atténuer l’impact du Covid-19 sur l’économie. 93 Mds THB (3 Mds USD) seront alloués au financement de coupons de consommation pour 31 millions de personnes. 16,4 Mds THB (530 M USD) seront distribués en espèces à 13,65 millions de titulaires de cartes d’aide sociale et 3 Mds THB (1 M USD) seront distribués à 2,5 millions de personnes considérées comme membres de groupes spéciaux, tels que les personnes handicapées. 28 Mds THB (900 M USD) seront aussi alloués à des cash-back pour 4 millions de personnes à revenu élevé. Ces mesures devraient être mises en œuvre à partir de juillet. Une mesure complémentaire en cours d’adoption viserait également à soutenir l’emploi dans les PME en subventionnant sous forme de cofinancement les salaires de leurs employés.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>La start-up Flash Group deviant la 1ère licorne thaïlandaise</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La start-up thaïlandaise <em>Flash Group</em> est devenue la première licorne du pays après une levée de fonds de 150 M USD. Elle est spécialisée dans les services logistiques liés au e-commerce, notamment de livraison rapide avec <em>Flash Express</em>. Parmi les principaux investisseurs dans cette levée de fonds sont présentes la <em>Siam Commercial Bank</em>, la société <em>Chanwinich Security Printing</em>, le fonds singapourien <em>Funder’s Fund Buer Capital</em>, <em>PTTOR</em>, ou encore <em>Krungsri Finnovate</em>. La société créée en 2018 emploie 30 000 personnes, à 70% des livreurs, et compte employer 40 000 personnes d’ici la fin de l’année.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Lancement des débats sur le projet de loi de finances</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le Parlement a commencé les débats sur le projet de loi de finances pour l’année fiscale 2022. Selon les hypothèses retenues, la croissance serait comprise dans une fourchette de 2,5% à 3,5% ; le NESDC, organe de planification du gouvernement, prévoit lui une croissance entre 1,5% et 2,5%. Le déficit public serait de 700 Mds THB (22,4 Mds USD, +15%). Les dépenses publiques atteindraient de 3 100 Mds THB (99 Mds USD, -5,7%), la hausse du déficit étant liée à une baisse des recettes fiscales.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Nouveau système de médiation sur les crédits automobiles</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La Banque de Thaïlande a mis en place un nouveau système de médiation sur les crédits automobiles afin d’aider les emprunteurs en difficulté en raison de la crise économique. Le montant total des crédits automobiles en Thaïlande s’élève à 2 500 Mds THB (80 Mds USD) pour 6,6 millions d’emprunteurs et un montant moyen de 380 000 THB (12 200 USD). Cette mesure permettrait d’aider 100 000 emprunteurs dont l’encours de crédit est de 38 Mds THB (1,2 Md USD). Par ailleurs, le <em>Taïwanais Foxconn</em>, principal fabricant d’Iphones, et l’entreprise publique thaïlandaise <em>PTT</em> ont annoncé un partenariat dont les détails ne sont pas encore publics pour la fabrication de voitures électriques en Thaïlande.</p>
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<p style="text-align: center;">Philippines</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Notation stable de S&P Global Ratings pour les Philippines</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Malgré l’affaiblissement économique du pays en raison de la pandémie de COVID-19, l’agence de notation <em>S&P Global Ratings </em>confirme la note « BBB+ » des Philippines. L’agence prévoit de bonnes perspectives de reprise économique une fois la pandémie contenue, les performances budgétaires du gouvernement devant notamment se renforcer en conséquence. Qualifiée de « stable », cette notation devrait être maintenue pour une durée de six mois à deux ans. S&P a également maintenu sa notation de crédit à court terme « A-2 » pour l’archipel. L’agence prévoit une croissance du PIB philippin de 7,9% cette année, au-dessus des prévisions officielles (6 à 7%), et 7,2% en 2022.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Les Philippines n’atteindraient l’immunité collective qu’en 2023</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Selon <em>Moody's Analytics</em>, l’immunité collective, ou une situation dans laquelle 65% de la population adulte a été vaccinée, ne se produira aux Philippines, en Indonésie, en Thaïlande, à Taïwan et au Vietnam que d'ici 2023. Sur la base des données de l'Université Johns Hopkins, seulement 1,12% de la population philippine a été entièrement vaccinée depuis le début de la campagne vaccinale en mars dernier. <em>Moody's Analytics</em> prévoit une croissance de l'économie philippine de 5,3% du PIB cette année, et un retour de l'économie à un niveau pré-pandémique d'ici le troisième trimestre de 2022.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Les investissements étrangers atteignent 410 M USD au T1 2021</strong></p>
<p style="text-align: justify;">D’après l’Autorité philippine des statistiques (PSA), les investissements étrangers approuvés ont atteint 19,6 Mds PHP (410 M USD) au T1 2021, en baisse de 32,9% en g.a.. Le Japon représente 54,8% du total, suivi des Iles Caïmans (5,8%) et de la Corée du Sud (3,0%). Le secteur manufacturier a reçu 57% (231,5 M USD) du total des engagements, devant celui des TIC avec 23,4% (99,4 M USD) et l’immobilier en troisième position avec 11,5% (46,1 M USD). </p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Forte croissance des transactions numériques</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Encouragées par la Banque centrale (BSP), les transactions numériques continuent d’augmenter aux Philippines. Les moyens de paiement numérique ont été encouragés par l’institution afin d’effectuer des transactions financières en toute sécurité pendant la crise. <em>PESONet</em> et <em>InstaPay</em> proposent divers services de transfert de fonds aux Philippines. Au mois d’avril 2021, leurs transactions combinées étaient plus élevées de 276% en volume et de 127% en valeur, en glissement annuel. En outre, le volume et la valeur des paiements « QR Ph » (standard des QR codes aux Philippines) pour les transactions de P2P en avril 2021 ont augmenté de 23 et 38% par rapport au mois précédent. La BSP a également révélé que fin avril 2021, 82 des institutions financières qu’elle supervise utilisent <em>PESONet</em> et 52 <em>InstaPay</em>. </p>
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<p style="text-align: center;">Cambodge</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Hausse de 24% des exportations au T1 2021</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Les exportations cambodgiennes ont atteint 4,4 Mds USD au T1 2021, soit une augmentation de plus de 24% par rapport à la même période en 2020. Les ventes de produits agricoles ont battu un record, avec une augmentation de 70% par rapport à la même période l'an dernier pour atteindre 1 Md USD. Les exportations textile se sont élevées à 2,5 Mds USD, en baisse de 5,4%, tandis que les exportations des autres produits (chaussures, électronique, bicyclettes, etc.) ont augmenté de 52% à 887 M USD. </p>
<p style="text-align: justify;"><strong>867 M EUR de financements de l’AFD pour la période 2021-2026</strong></p>
<p style="text-align: justify;">L’AFD portera ses financements annuels à 100-200 M EUR sous forme de prêts concessionnels pour la période 2021-2026. Le secrétaire d'Etat permanent au ministère de l’Economie et des Finances a souligné, lors de la réunion du Policy Dialogue Meeting avec l’AFD, que la France n'était pas seulement un pays ami ayant notamment contribué à ramener la paix au Cambodge, mais aussi un partenaire de développement ayant apporté un important soutien technique et financier après les Accords de Paris. Sur cette base, le Cambodge a obtenu successivement des financements d'environ 867 M EUR, dont 507 M EUR de prêts concessionnels. De 2018 à 2021, la France a fourni au Cambodge plus de 240 M EUR pour soutenir des projets d'eau potable, d'éducation et de formation, de rénovation des infrastructures rurales, de développement agricole, d'atténuation du changement climatique et de relance du tourisme post-COVID-19. </p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Résilience du secteur bancaire en 2020</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le secteur bancaire du Cambodge est resté résilient en 2020 malgré les impacts économiques du Covid-19. Le total des actifs bancaires a atteint 50,5 Mds USD, +17,6% par rapport à 2019. Alors que les flux d’investissements directs étrangers (IDE) ont baissé de 1% dans l'ensemble du pays, les secteurs financier et bancaire ont bénéficié d'une hausse de 12,8%. Les réserves en devises ont augmenté de 14% pour atteindre 21,3 Mds USD fin 2020. La Banque Nationale du Cambodge indique par ailleurs dans son rapport qu’après une contraction de 3,1% en 2020, l’économie du Cambodge devrait connaître une croissance de 4,0% cette année, soutenue par la reprise économique chez ses principaux partenaires commerciaux et la diversification des exportations.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Ouverture d’un poste frontière entre le Cambodge et le Vietnam</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le Cambodge et le Vietnam ont ouvert le 31 mai un poste frontière à Meun Chey-Tan Nam dans le but de faciliter les échanges de marchandises entre les deux pays. Il permet désormais de relier la province cambodgienne de Prey Veng à celle de Tay Ninh au Vietnam. A noter que le Cambodge a exporté pour 1,4 Md USD vers le Vietnam au T1 2021, soit une hausse spectaculaire de 443% par rapport au T1 2020. Les échanges commerciaux bilatéraux ont plus que doublé pour atteindre 2,7 Mds USD au cours de cette période.</p>
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<p style="text-align: center;">Laos</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Mesures fiscales pour atténuer l’impact économique de la pandémie de COVID-19</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Le gouvernement a décidé une exonération d’impôt sur le revenu pendant 3 mois (avril à juin 2021) pour les employés qui perçoivent des salaires inférieurs à 5 M LAK (530 USD) ainsi que pour les micro-entreprises. Les entreprises ayant payé des acomptes d’IS en avril ou mai verront la période d’exonération étendue d’autant. Le gouvernement avait déjà annoncé en mars le report au 30 juin de la date de remise des comptes pour l’exercice 2020 des entreprises.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Baisse des recettes d’Electricité Du Laos d’environ 1,9 M USD de mai à juillet 2021</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Même si la réduction de 3% des prix de l’électricité de mai à juillet n’est pas considérable, il s'agit d'une contribution significative d’<em>Electricité du Laos </em>pour atténuer l’impact économique de la pandémie pour les ménages, cette réduction entraînant une perte mensuelle de recettes supérieure à 6 Mds LAK (environ 635 000 USD).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Augmentation des prix de vente des carburants </strong></p>
<p style="text-align: justify;">Suite à l'évolution des prix de carburants sur les marchés mondiaux, le ministère de l’Industrie et du Commerce a annoncé le 29 mai une augmentation des prix des carburants, allant de 1,2 à 1,27 USD le litre d’essence de qualité supérieure (+11 à +15% par rapport à janvier 2021), de 1,07 à 1,14 USD pour l’essence ordinaire (+8% par rapport à janvier) et de 0,92 à 0,99 USD pour le diesel (+3% par rapport à janvier).</p>
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<p style="text-align: center;">Birmanie</p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>Net recul des investissements directs étrangers en Birmanie</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Fin avril 2021, les IDE approuvés vers la Birmanie ont atteint 1,25 Md USD en stock depuis le début de l’année fiscale 2020/21 (1er octobre) alors que le pays a pour objectif d’atteindre 5,5 Mds USD d’ici la fin de l’année. Les IDE sont en net recul (-63%) par rapport à leur niveau à la même date il y a un an. Le Japon est devenu le premier investisseur dans le pays devant Singapour et la Chine.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Entre 30 et 50% des travailleurs du secteur de la construction auraient perdu leur emploi</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Selon la <em>Myanmar Construction Entrepreneurs Association</em> (MCEA), le secteur de la construction éprouve de grandes difficultés face à la suspension de grands projets publics, au renchérissement de certains matériaux de construction importés (ex. le prix du ciment a doublé) et aux limitations d’accès au cash et aux crédits bancaires. Plus de 500 000 travailleurs du secteur auraient ainsi perdu leur emploi depuis le coup d’Etat du 1er février.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Une entreprise publique sous sanction américaine a mis aux enchères 10 000 tonnes de bois</strong></p>
<p style="text-align: justify;">La <em>Myanmar Timber Enterprise</em>, entreprise publique visée par les sanctions américaines, a organisé des ventes aux enchères de 10 000 tonnes de bois durant le mois de mai. Face au faible nombre d’enchérisseurs, les ventes auraient totalisé 5,2 M USD, soit 10% en dessous du prix habituel de marché</p>1afa5bb2-e75f-46c2-ad7b-a0008aec13ecFlash Conjoncture Pays avancés - Le commerce mondial en biens continue de progresser en mars Flash Conjoncture Pays avancés - Le commerce mondial en biens continue de progresser en mars 2021-05-28T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;"><strong>En mars, le commerce mondial poursuit sa reprise, en hausse de 2,2 % selon le <em>Centraal Planbureau </em>(après +0,1 % en février). </strong>Les échanges mondiaux profitent de la reprise dans le secteur industriel et évoluent 5,6 % au-dessus du niveau de décembre 2019.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>En zone euro, l’indice climat économique de la Commission (ESI) progresse à un haut niveau en mai</strong> (114,5 après 110,5) <strong>soutenu par le relâchement partiel des mesures sanitaires sur la période.</strong> En <strong>Allemagne</strong>, l’évolution du PIB au 1<sup>er</sup> trimestre est revue légèrement à la baisse à -1,8 % (revu de ‑0,1 pt, après +0,5 %) selon la seconde estimation. La consommation a particulièrement pesé sur l’activité du fait de la recrudescence des mesures sanitaires (cf. <em>infra</em>). En mai, les perspectives économiques se redressent principalement dans le secteur des services selon l’enquête IFO (102,9 après 99,2). En <strong>Espagne</strong>, les ventes aux détails refluent légèrement après avoir nettement rebondi en mars (−0,4 % après +2,7 %).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Aux États-Unis, la progression du PIB au 1<sup>er</sup> trimestre est confirmée en hausse à +1,6 % (après +1,1 %). L’activité américaine évolue à un niveau proche de celui d’avant-crise (écart de −0,9 % à son niveau du 4<sup>e</sup> trimestre 2019). </strong>La consommation des ménages est quasi-stable en avril (−0,1 % après +4,1 %) après avoir fortement progressé au 1<sup>er</sup> trimestre, soutenue par le relâchement des mesures sanitaires de concert avec les transferts monétaires directs aux ménages ; et les commandes en biens durables reculent (−1,0 % après +1,3 %). Durant la semaine du 17 au 22 mars, les demandes de chômage hebdomadaire diminuent toujours à +406 milliers après +444 milliers la semaine précédente.</p>
<p><img class="marge" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="/Articles/1afa5bb2-e75f-46c2-ad7b-a0008aec13ec/images/2cd99d56-591a-460d-9aa2-687c1e84cf9f" alt="Indicateurs" /></p>
<p><img class="marge" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="/Articles/1afa5bb2-e75f-46c2-ad7b-a0008aec13ec/images/7a9909da-a906-4dc3-a38e-c41ec5da3ebf" alt="Commerce mondial en biens" /></p>
<p> </p>10e5cc97-65e8-4671-b2ce-8d4cacef9447Relations économiques entre la France et le Qatar en 2020Après le record historique enregistré en 2019, nos exportations vers le Qatar sont divisées par 2,5 en 2020 sous l’effet de la crise sanitaire et redescendent à 1,5 MDS €. Nos importations en provenance du Qatar baissent également en 2020 quoique de façon moins marquée (- 35%) pour s’établir à 438 M €. L’excédent commercial de la France, en forte hausse depuis deux ans, baisse nettement en 2020, mais constitue néanmoins encore le 9ème excédent de la France.2021-05-25T00:00:00+02:00<p>Les échanges de biens entre la France et le Qatar ont diminué brutalement en 2020, sous l’effet de la crise sanitaire : après le record historique de 2019, ils s’établissent à 1,9 Mds € (- 57%). Notre solde bilatéral diminue fortement mais reste largement excédentaire (9ème excédent mondial ; 1,1 Mds € en 2020, -66% par rapport à 2019). Cette performance s’explique avant tout par la chute de nos exportations en 2020 (1,5 Mds €, -61%), en particulier dans l’aéronautique suite au rééchelonnement des livraisons négocié entre Qatar Airways et Airbus. Nos importations en provenance de l’Émirat, en grande partie des hydrocarbures, s’établissent à 438 M € (-35% du fait de la baisse des prix des hydrocarbures).</p>
<p>La France enregistre par ailleurs un fort excédent sur ses échanges de services en 2019.</p>76baab92-fc8b-4b5f-8b76-dd0323ea19e0Revue de Presse agricole en Inde du 8 au 14 mai 2021Opportunités de croissance post-pandémie dans l'industrie agroalimentaire indienne; croissance du marché des services alimentaires organisés; augmentation des exportations de céréales, de fruits et légumes transformés et du sucre; crédit organisé pour les agriculteurs marginalisés2021-05-18T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;"><strong>Opportunités de croissance post-pandémie dans l'industrie agroalimentaire indienne</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Selon un <a href="https://home.kpmg/in/en/home/insights/2021/05/food-processing-growth-opportunities-post-covid-19.html">rapport de KPMG</a>, le marché indien de l'agroalimentaire pourrait atteindre 535 milliards de dollars d'ici 2025, contre 263 milliards en 2020. Avec la pandémie qui restreint la mobilité et oblige les gens à travailler à domicile, <a href="http://www.foodprocessingbazaar.com/news/10507-india-s-food-processing-market-may-touch-$470-billion-by-2025-kpmg-report.html">les villes de taille moyenne pourraient suivre la tendance des zones métropolitaines en consommant davantage de produits alimentaires transformés</a> dans les années à venir. L'acceptabilité des produits alimentaires transformés s'est accrue, les clients privilégiant les produits à l’hygiène garantie, facilement disponibles et à longue durée de conservation.</p>
<p style="text-align: justify;">Bien que l'industrie indienne de la transformation alimentaire évolue rapidement, la croissance est concentrée dans quelques segments. Il existe une marge de diversification au sein des segments. En 2017-18, la capacité de transformation était concentrée dans quelques États, le Maharashtra, le Gujarat, l’Uttar Pradesh, le Karnataka et le Tamil Nadu représentant plus de 50 % de la valeur ajoutée brute (VAB) des aliments transformés (2017-18). De même, les céréales, les grains et les oléagineux représentaient 40 % de la VAB.</p>
<p style="text-align: justify;">Le rapport indique qu'il existe des opportunités importantes dans les infrastructures de stockage et de chaîne d'approvisionnement - logistique de la chaîne du froid, logistique intelligente, etc. Les produits innovants axés sur le bien-être, la santé et la nutrition sont susceptibles de connaître de belles opportunités sur le marché intérieur. Les startups peuvent jouer un rôle important dans la mise en place de solutions innovantes, notamment l'innovation de produits, les solutions d'amélioration de la durée de conservation, la chaîne d'approvisionnement intelligente, la logistique et l'entreposage. Traditionnellement dominé par les importations, le marché des équipements de transformation alimentaire devrait également connaître une augmentation de la demande.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><strong>La croissance du marché des services</strong> <strong>alimentaires organisés</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Selon un <a href="http://www.foodprocessingbazaar.com/news/10514-india-s-organised-food-services-market-may-reach-$37-bn-by-fy25.html">rapport de Kotak Institutional Equities, le marché indien des services alimentaires organisés pourrait croître à un taux de croissance annuel moyen de 10,5 %</a> pour atteindre 37 milliards de dollars en 2020-25, passant de 40 % de part de marché actuellement à 46 % en 2025. Au sein du segment organisé, les chaînes pourraient croître à un taux de croissance annuel composé de 13 % pour atteindre 9,5 milliards de dollars, et s'emparer de 12 % de la part du marché global de la restauration, contre 9 % actuellement. Les QSR occidentaux (restaurants à service rapide), dont la pénétration et la part du marché indien de la restauration restent faibles (3-4 %) par rapport aux marchés développés (15-20 %), présentent un potentiel de croissance de plus de 50 % d'ici 2025.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Augmentation des exportations de céréales et de fruits et légumes transformés</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Les <a href="https://www.thehindubusinessline.com/economy/agri-business/rice-wheat-push-up-fy21-apeda-exports-to-6-year-high-at-1996-b/article34536897.ece">exportations de produits alimentaires indiens, y compris les céréales et les fruits et légumes transformés, ont augmenté de 25 %</a> en dollars pour atteindre un niveau record sur six ans de 19,96 milliards de dollars en 2020-21, contre 15,97 milliards de dollars l'année précédente. L'Inde s'est imposée comme un fournisseur majeur de riz, les exportations de riz non basmati touchant 4,79 milliards de dollars, soit une augmentation de 137 % par rapport aux 2,20 milliards de dollars de l'année précédente. Les volumes de riz basmati ont enregistré une augmentation marginale mais ont connu une baisse en termes de valeur à 4,01 milliards de dollars (4,33 milliards de dollars l'année précédente). La viande de buffle, troisième produit en importance, a enregistré une légère baisse en valeur à 3,171 milliards de dollars (3,174 milliards de dollars) en raison de la diminution des volumes. Les exportations de légumineuses ont augmenté de 25 % à 266 millions de dollars (212 millions de dollars), tandis que les fruits, légumes et jus transformés ont connu une croissance de 19 % à 1,386 milliard de dollars (1,164 milliard de dollars). Les fruits et légumes frais ont augmenté d'environ 6% à 1,487 milliard de dollars (1,408 milliard de dollars), tandis que la floriculture et les semences ont connu une croissance de 10% à 203 millions de dollars (184 millions de dollars).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong> </strong></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Les exportations de sucre en hausse</strong></p>
<p style="text-align: justify;">L'Inde, deuxième plus grand producteur de sucre après le Brésil, a conclu des <a href="https://economictimes.indiatimes.com/news/economy/foreign-trade/hopeful-for-early-decision-on-trips-waiver-proposal-at-wto-commerce-secretary/articleshow/82634427.cms">contrats pour exporter 5,6 millions de tonnes sur son objectif d'exportation de 6 millions de tonnes de sucre</a> excédentaire pour la saison 2020-21 en cours (octobre-septembre). Les contrats pour l'expédition des 400 000 tonnes restantes devraient être conclus prochainement. Sur les 5,6 millions de tonnes sous contrat, 3,5 mt ont déjà été expédiées vers les 12 premiers pays, dont l'Indonésie (1,22 million de tonnes), l'Afghanistan (433 000 tonnes) et les EAU (366 000 tonnes). <a href="https://economictimes.indiatimes.com/news/economy/foreign-trade/indias-sugar-exports-on-good-course-contracts-over-50-lakh-tonnes-so-far/articleshow/82521348.cms">La fermeté des prix mondiaux du sucre, la subvention gouvernementale de 5830 INR (65,5 €) pour chaque tonne de sucre exportée et la baisse de la production au Brésil et en Thaïlande</a>, les principaux pays producteurs de sucre, ont fait augmenter les exportations indiennes. Les exportations aideront également les sucreries à trouver de l'argent pour régler leurs dettes envers les cultivateurs de canne à sucre. La production de sucre en Inde devrait atteindre 29,9 millions de tonnes au cours de la saison de commercialisation 2020-21 (octobre-septembre), contre 27,40 millions de tonnes au cours de la saison précédente. 5,9 millions de tonnes de sucre ont été exportées l'an passé.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Crédit organisé pour les agriculteurs marginalisés</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Lawrencedale Agro Processing India (LEAF), un fournisseur de services agricoles intégrés, propose un crédit organisé et rentable d'une valeur de <a href="https://economictimes.indiatimes.com/news/economy/agriculture/leaf-to-enable-rs-500-crore-credit-to-marginalised-tribal-farmers-to-tide-over-covid-19-crisis/articleshow/82572988.cms">5 milliards d'INR (€ 56 millions) aux petits exploitants agricoles et aux agriculteurs tribaux marginalisés afin de surmonter la crise du Covid-19.</a> L'entreprise s'associe à des sociétés financières non bancaires (NBFC) spécialisées dans les nouvelles technologies financières pour fournir aux agriculteurs marginalisés le crédit organisé dont ils ont tant besoin. Pendant la pandémie, les agriculteurs marginalisés ont eu du mal à récolter les cultures en raison de la pénurie de main-d'œuvre agricole et n'ont pas été en mesure de vendre leurs produits en raison du fonctionnement restreint des marchés de gros. Le LEAF va relever ces défis en organisant la main-d'œuvre agricole avec tous les protocoles de sécurité et en vendant la récolte agrégée, au nom des agriculteurs, sur les grands marchés de gros. Il s'assurera également que les intrants agricoles parviennent aux agriculteurs par le biais d'un crédit organisé. 25 centres de services aux agriculteurs LEAF sont en cours d'installation dans des régions à forte concentration d'agriculteurs tribaux et marginalisés.</p>88a437b1-2d35-4812-b425-786d17b88fc6Flash Conjoncture Pays avancés - Recul du PIB italien au 4e trimestre 2020 Flash Conjoncture Pays avancés - Recul du PIB italien au 4e trimestre 2020 2021-03-05T00:00:00+01:00<p style="text-align: justify;"><strong>En Italie, l’estimation détaillée confirme le recul du PIB au 4<sup>e</sup> trimestre</strong> (–1,9 % après +15,9 %). En <strong>zone euro</strong>, les estimations définitives des PMI d’IHS Markit confirment le rebond d’activité pour l’industrie manufacturière en février (57,9 après 54,8) tandis que la composante des services demeure en zone théorique de contraction (45,7 après 45,4). L’assouplissement des mesures prophylactiques favorise une progression plus marquée de la composante des services en Italie (48,8 après 44,7), par contraste avec l’Allemagne (45,7 après 46,7). <strong>L’inflation (IPCH, estimation <em>flash</em>) en zone euro se stabilise en février</strong> (à +0,9 %) <strong>ainsi qu’en Allemagne (à +1,6 %) et augmente en Italie (+1,0 % après +0,7 %).</strong> Toujours en <strong>zone euro</strong>, <strong>les ventes au détail reculent en janvier (–5,9 % après +1,8 %)</strong> dans le sillage du repli enregistré notamment en Allemagne (– 4,5 % après –9,1 %) et en Italie (–3,0 % après +2,4 %). <strong>Le taux de chômage harmonisé se stabilise en zone euro pour le 3<sup>e</sup> mois consécutif en janvier (à 8,1 %).</strong> Il progresse à la marge de +0,1 pt en Allemagne (à 4,8 %). Les commandes à l’industrie rebondissent en janvier Outre-Rhin (+1,4 % après –2,2 %).</p>
<p style="text-align: justify;">Aux <strong>États-Unis</strong>, l’indice PMI manufacturier de l’Institute of Supply Management progresse en février (60,8 après 58,7) à contresens de l’indice des services (55,3 après 58,7), lequel reste toutefois sensiblement au-dessus du seuil théorique d’expansion. Le déficit commercial se creuse en janvier et s’établit à –68,2 Md$ (après –67,0 Md$). Les dépenses de construction décélèrent en janvier sur le périmètre résidentiel (+2,5 % après +3,7 %) mais rebondissent sur le périmètre non résidentiel (+0,9 % après –1,0 %). <strong>Le taux de chômage diminue timidement en février (</strong>–<strong>0,1 pt à 6,2 %)</strong> alors que les nouvelles demandes d’allocation chômage progressent pour la semaine du 22 au 27 février (+745 k après +736 k). Au <strong>Japon</strong>, le taux de chômage recule de –0,1 pt en janvier pour d’établir à 2,9 %.</p>
<p> <img class="marge" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="/Articles/88a437b1-2d35-4812-b425-786d17b88fc6/images/ea06c32c-7453-4468-a684-82f756406025" alt="Indicateurs" /></p>
<p><img class="marge" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="/Articles/88a437b1-2d35-4812-b425-786d17b88fc6/images/7d18fb1e-b7fd-4920-9639-f3d81d87e22d" alt="Italie Contributions à la croissance du PIB" /></p>a6fb1f88-2dcc-434f-a4c8-bdff5dbc7de9Flash Conjoncture Pays avancés - Légère révision à la hausse de la croissance allemandeFlash Conjoncture Pays avancés - Légère révision à la hausse de la croissance allemande2021-02-26T00:00:00+01:00<p style="text-align: justify;"><strong>En Allemagne</strong>, la croissance du PIB du 4<sup>e</sup> trimestre 2020 est revue légèrement à la hausse suite à la publication des résultats détaillés (+0,3 % après +8,5 % au 3<sup>e</sup> trimestre), tandis que le climat des affaires progresse en février selon l’enquête IFO (92,4 après 90,3). <strong>En zone euro</strong>, l’inflation augmente fortement en janvier à +0,9 % (après −0,3 %) tout comme l’indice ESI de sentiment économique de la Commission en février (+93,4 après +91,5). L’inflation diminue<strong> en Espagne </strong>en février (−0,1 % après +0,4 %).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Au Royaume-Uni, </strong>le taux de chômage augmente légèrement en décembre (5,1 % après 5,0 % en novembre).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Au Japon</strong>, l’indice de production industrielle rebondit en janvier (+4,3 % après −0,6 %).<strong> </strong></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Aux États-Unis</strong>, la croissance du PIB au 4<sup>e</sup> trimestre 2020 reste inchangée selon la 2<sup>e</sup> estimation du BEA (+1,0 % après +7,5 %). Les prix immobiliers FHFA augmentent en décembre (+1,1 % après +1,0 %), tout comme les commandes de biens durables (+3,4 % après +1,2 %) et la consommation des ménages (+2,0 % après −0,8 %) en janvier, et la confiance des ménages en février (91,3 après 88,9). Enfin, les nouvelles demandes d’allocation chômage hebdomadaires pour la semaine du 15 au 20 février diminuent fortement (+730k après +841k).</p>
<p><img class="marge" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="/Articles/a6fb1f88-2dcc-434f-a4c8-bdff5dbc7de9/images/cb57c62c-5ce6-4acb-80ad-2b707bb5f10e" alt="Indicateurs" /></p>
<p><img class="marge" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="/Articles/a6fb1f88-2dcc-434f-a4c8-bdff5dbc7de9/images/a816e55a-32f0-4b46-835d-d71f16e2976b" alt="Allemagne Contributions à la croissance du PIB" /></p>d16574f5-20a0-4c4a-9b64-920189e398faBercy France Export 2021 : une édition placée sous le signe de la relance verte à suivre en ligne le 2 février.2021-01-27T00:00:00+01:00<p style="text-align: justify;">Bercy France Export est le rendez-vous annuel d'échanges sur les enjeux de l'export organisé par le Ministère de l'Économie, des Finances et de la Relance. Rendez-vous le 2 février pour échanger avec les acteurs clefs de la communauté des exportateurs français : entreprises, banques, assureurs, membres de la Team France Export, conseillers économiques en ambassade et autres acteurs institutionnels.</p>
<p style="text-align: justify;">Cette année l'événement est dédié à la “Relance verte” avec un focus spécial sur le verdissement des financements export et sur tous les outils et les moyens mis à la disposition des entreprises pour continuer à exporter malgré la crise, dans le cadre du<strong> plan France Relance.</strong> </p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;">Au programme l’édition 2021 de Bercy France Export :</p>
<ul style="text-align: justify;">
<li>Présentation détaillée de la politique de financement export pour 2021 ;</li>
<li>Présentation des opportunités et des nouveaux défis en matière d’exportation offerts par la transition écologique ;</li>
<li>Focus sur les outils et les moyens mis à la disposition des entreprises pour continuer à exporter malgré la crise, dans le cadre du plan France Relance ;</li>
<li>Ateliers interactifs en présence d’agents de la direction générale du Trésor, de Bpifrance Assurance Export, de Business France ;</li>
<li>Sessions de networking et rendez-vous privatifs avec les chefs de Services économiques et les directeurs-pays de Business France pour en savoir plus sur les opportunités commerciales offertes par certains des marchés émergents les plus attractifs.</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;">Dans le contexte sanitaire actuel, cet évènement se tiendra en format digital :</p>
<p style="text-align: justify;"><a href="https://hopin.com/events/bercy-france-export-2021-81ad449b-787a-470d-93eb-53fffc7459a1">Inscrivez-vous sur la plateforme pour participer aux différentes sessions</a></p>
<p style="text-align: justify;">Contact : <a href="mailto:BFE2021@dgtresor.gouv.fr">BFE2021@dgtresor.gouv.fr</a></p>65b38aeb-5601-4073-b1ae-596f0bd71248Flash Conjoncture Pays avancés - En Allemagne, le climat des affaires s’améliore, porté par les perspectives futuresFlash Conjoncture Pays avancés - En Allemagne, le climat des affaires s’améliore, porté par les perspectives futures2021-01-22T00:00:00+01:00<p><strong>En zone euro, les indices composites des directeurs d’achat PMI se contractent (54,7 après 55,2)</strong> tout en restant en zone d’expansion, en lien avec les développements épidémiques et les nouvelles mesures d’endiguement ; c’est le cas en Allemagne (57,0 après 58,3) comme en France (47,0 après 49,0), où ils sont cette fois en zone de contraction. La situation est pourtant contrastée : <strong>les PMI services</strong> se contractent en France (46,5 après 48,5) et se redressent en Allemagne (46,8 après 45,3) tandis que les <strong>PMI manufacturiers</strong> se redressent en France (51,5 après 50,5) et se contractent en Allemagne, où ils étaient hauts (57,0 après 57,5). Les estimations détaillées d’inflation restent inchangées et stables en décembre, en zone euro (−0,3 % après −0,3 %), en Allemagne (−0,7 % après −0,7 %) et en Italie (−0,3 % après −0,3 %). L’indicateur des perspectives futures du ZEW en Allemagne se redresse (+61,8 après +55,0). Contrairement à l’enquête PMI, celle du ZEW a été arrêtée avant l’annonce de la prolongation du confinement jusqu’à mi-février. La balance commerciale italienne reste stable en novembre (+6,8 Md€ après +6,3 Md€).</p>
<p><strong>Au Royaume-Uni, les PMI baissent plus fortement (40,6 après 57,5), </strong>dans l’industrie (38,8 après 49,4) mais surtout dans les services (38,8 après 49,4), en lien avec les développements épidémiologiques toujours inquiétants et le nouveau confinement national. L’inflation se redresse légèrement (+0,6 % après +0,3 %). <strong>Aux États-Unis</strong>, les nouvelles demandes de chômage pour la semaine du 11 au 16 janvier restent stables (+900 k après +926 k) tandis que les mises en chantier restent dynamiques en décembre (+5,8 % après +3,1 %). <strong>Au Japon</strong>, la production industrielle est révisée à la baisse en novembre (−0,3 % après +3,4 %), et l’inflation s’enfonce en territoire négatif en décembre (−1,2 % après −0,9 %).</p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" src="/Articles/65b38aeb-5601-4073-b1ae-596f0bd71248/images/39f1e2c0-da91-49d3-89a0-cdd584b07d9c" alt="Indicateurs" /></p>
<p><img class="marge" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="/Articles/65b38aeb-5601-4073-b1ae-596f0bd71248/images/90171535-fa1c-4731-aa77-05efd16feffb" alt="Allemagne Perspectives par secteur économique" /></p>c3bf0d03-e543-4d3a-bb87-ec566dbea0a7Flash Conjoncture Pays avancés - le reflux du chômage américain s’essouffle Flash Conjoncture Pays avancés - le reflux du chômage américain s’essouffle 2021-01-08T00:00:00+01:00<p style="text-align: justify;"><strong>Le déficit commercial s’accroît aux États-Unis en novembre (−68,1 Md$ après −63,1 Md$ en octobre),</strong> le rebond des importations étant plus dynamique que celui des exportations. Les dépenses de construction résidentielles sont également dynamiques en novembre (+2,6 % après + 3,1 % en octobre) davantage que les dépenses de construction non résidentielles qui reculent légèrement (–0,6 % après +0,4 % en octobre). L’indice de confiance des directeurs d’achat progresse en décembre : 60,7 après 57,5 pour l’ISM manufacturier, et 57,2 après 55,9 pour l’ISM des services.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le Royaume-Uni et la zone euro voient également une remontée des indices PMI de confiance des directeurs d’achat en décembre. </strong>Au Royaume-Uni, l’indice PMI manufacturier atteint 57,5 après 55,6 en novembre, et l’indice PMI des services remonte à 49,4 après 47,6 en novembre. Sur l’ensemble de la Zone Euro, les PMI manufacturiers sont de 55,2 après 53,8 en novembre, et 46,4 après 41,7 pour l’indice PMI dans les services. En Allemagne, en Italie et en Espagne, les indices PMI manufacturiers montent respectivement à 58,3 (après 57,8), 52,8 (après 51,5) et 51,0 (après 49,8), tandis que les indices PMI dans les services sont en hausse respectivement à 47,0 (après 46,0), 39,7 (après 39,4) et 48,0 (après 39,5). Si ces chiffres positifs ne reflètent que peu ou pas du tout la détérioration sanitaire observée fin décembre, c’est qu’elle est postérieure à ces sondages. Le chômage se stabilise en zone euro en novembre (8,3 % après 8,4 % en octobre), comme en Allemagne (4,7 % après 4,6 %), tandis qu’il diminue fortement en Italie (8,9 % après 9,6 %). De même la légère déflation de l’IPCH se poursuit en décembre en zone euro (–0,3 % après –0,3 % en novembre), comme en Italie (–0,3 % après – 0,3 %) et davantage encore en Allemagne (–0,7 % après – 0,7 %). L’indice ESI composite de la zone euro progresse à +90,4 en décembre après +87,7 en novembre. Enfin, en novembre en Allemagne, les commandes à l’industrie progressent de +2,3 % (après +3,3 %) et les ventes au détail de +1,9 % (après +2,6 %), alors que la balance commerciale se détériore (+16,4 Md€ après +18,2 Md€).</p>
<p><img class="marge" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="/Articles/c3bf0d03-e543-4d3a-bb87-ec566dbea0a7/images/12b0b6ac-5113-4c23-9e6c-383c5466f4a8" alt="Indicateurs" /></p>
<p><img class="marge" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="/Articles/c3bf0d03-e543-4d3a-bb87-ec566dbea0a7/images/8cca4d53-60ea-44bd-ab6b-5929534431ce" alt="Etats-Unis Décomposition du chômage en % de la population active" /></p>cc00fa4c-c0ab-4fe9-b072-187111f52886Flash Conjoncture Pays avancés - Fort rebond du PIB italien au T3 Flash Conjoncture Pays avancés - Fort rebond du PIB italien au T3 2020-12-04T00:00:00+01:00<p style="text-align: justify;">En novembre, <strong>la dégradation des PMI (définitifs) se confirme en en zone euro</strong> dans le secteur des services (41,7 après 46,9) ainsi que dans le secteur manufacturier (53,8 après 54,8). L’indice des services, indique une contraction qui s’aggrave en Italie (39,4 après 46,7), en Espagne (39,5 après 41,4) et dans une moindre mesure en Allemagne (46,0 après 49,5) ; et qui est nouvelle au Royaume-Uni (47,6 après 51,4). L’indice manufacturier se dégrade en Allemagne (57,8 après 58,2), en Italie (51,5 après 53,8), et en Espagne où il passe sous le seuil d’expansion (49,8 après 52,5). A l’inverse, cet indice augmente au Royaume-Uni (55,6 après 53,7), résultat notamment d’une hausse d’achats en prévision du Brexit et de réouvertures post-confinement.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>En Zone euro</strong>, le taux de chômage diminue légèrement en octobre (8,4 % après 8,5 %) tandis que les ventes au détail se redressent ce même mois (+1,5 % après −1,7 %). L’inflation en novembre reste stable à −0,3 %, elle augmente en Italie (−0,3 % après −0,6 %), et reste stable en Espagne (−0,9%) et diminue en Allemagne (−0,7 % après −0,5 %.).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>En Allemagne</strong>, au moins d’octobre les ventes au détail augmentent (+2,6 % après −1,9 %), de même que les commandes à l’industrie (+2,9 % après +1,1 %). Le chômage augmente également légèrement ce même mois (4,6 % après 4,5 %).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>En Italie,</strong> l’estimation détaillée du PIB au troisième trimestre indique une croissance revue en légère baisse (-0,2 pt) à +15,9 % (après −13,0 % au deuxième trimestre). Les ventes au détail ont légèrement augmenté en octobre (+0,2 % après −0,3 %), de même que le chômage (9,8 % après 9,7 %).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Au Japon</strong>, en octobre, la première estimation de l’indice de production industrielle indique une légère accélération (+3,3 % après +3,1 %). Le taux de chômage augmente légèrement en octobre (3,1 % après 3,0 %).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Aux États-Unis, </strong>en octobre, le solde commercial se dégrade légèrement (−63,1 Md$ après −62,1 Md$). En novembre, l’indice des PMI publié par l’Institute of Supply Management (ISM), se dégrade dans les services (55,9 après 56,6), et de manière moins marquée dans le secteur manufacturier (57,5 après 59,3). Les demandes de chômage hebdomadaires pour la semaine du 23 au 28 novembre ralentissent, à +712 k après +787 k la semaine précédente. En novembre, le taux de chômage s’établit à 6,7 % après 6,9 %.</p>
<p style="text-align: center;"> <img class="marge" src="/Articles/cc00fa4c-c0ab-4fe9-b072-187111f52886/images/aecbbf5b-7b12-4a70-876f-a3d124e030db" alt="Indicateurs" /></p>
<p> <img class="marge" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" src="/Articles/cc00fa4c-c0ab-4fe9-b072-187111f52886/images/49cca3c6-5c93-4a62-9b88-0103645fef0d" alt="Italie Contributions à la croissance du PIB" /></p>52e91810-2a6b-463f-b9f6-dd2a489c1074Lettre économique d'Egypte - Novembre 2020La lettre économique d'Egypte est une publication mensuelle du Service Economique du Caire. Elle regroupe l'essentiel de l'actualité économique, mais également sectorielle et juridique en partenariat avec les cabinets Dentons et Gide.2020-12-03T00:00:00+01:00<p>Au sommaire du dernier numéro de novembre 2020 :</p>
<div class="row">
<div class="col-md-10 col-md-offset-1 col-lg-8 col-lg-offset-2">
<div class="post post-default">
<div>
<ol>
<li><a href="#_Retour_sur_le">Retour sur la visite du Ministre délégué chargé des Transports, M. Jean-Baptiste Djebbari, les 22 et 23 novembre 2020</a></li>
<li><a href="#_Activités_du_Groupe">TransMEA 2020 : des signatures qui accélèrent la dynamique de réaménagement du territoire</a></li>
<li><a href="#_La_structure_des">La structure des exportations de biens égyptiens</a></li>
<li><a href="#_BREVES_ET_INDICATEURS">Brèves et indicateurs économiques</a></li>
</ol>
</div>
</div>
</div>
</div>65cad7f5-cc4b-4438-ba64-a35b7cf4c9dfExportations - TextileLe Bangladesh a vu sa part de marché mondiale progresser en 20192020-11-10T00:00:00+01:00<p>Selon le rapport annuel de l’OMC publié début août (<em>World Trade Statistical Review 2020</em>), le Bangladesh représentait en 2019 6,8% du marché mondial de la confection, évalué à 411 MdsUSD, contre 6,4% en 2018 (421 MdsUSD).</p>
<p>Le Vietnam, son principal concurrent, figure au 3<sup>ème</sup> rang mondial avec 6,2% (31 MdsUSD d’exportations) ; la part de marché de l’Inde s’élevait à 3,5%, devant la Turquie (3,2%).</p>
<p>La Chine, premier fournisseur mondial, a poursuivi son repli : sa part de marché se situait à 30,08% contre 39,3% en 2015.</p>
<p>L’enjeu pour les années à venir est désormais d’inviter les industriels chinois à délocaliser leur production au Bangladesh, en misant sur des productions à forte valeur ajoutée.</p>
<p><img src="/Articles/65cad7f5-cc4b-4438-ba64-a35b7cf4c9df/images/669f5451-d84a-4461-8ceb-c9f1b95c0938" alt="https://media-eng.dhakatribune.com/uploads/2020/08/4-2028672541978008332-n-1596642936001.jpg" width="385" height="260" /></p>d05e4af9-d5b7-4416-bdd5-541607bd5ac0ExportationsBilan des exportations 2019-202020-11-10T00:00:00+01:00<p><strong>En 2019-20, le Bangladesh a majoritairement exporté du prêt-à-porter (83%), du jute (2,6%) et des produits agro-alimentaires (2,6%). Les exportations de cuir chutent de 22%</strong></p>
<p>La filière textile, tous secteurs confondus, représente 29,9 MdsUSD en 2019-20, soit près de 89% des exportations (33,7 MdsUSD), contre 89,4% un an plus tôt. Présentées il y a plusieurs années déjà comme des secteurs à fort potentiel, les filières du cuir, de l’agro-alimentaire et des produits de la pêche peinent à se développer. Le Bangladesh n’est toujours pas en mesure de diversifier son économie et ses exportations, qui ont chuté de 17% en 2019/2020, tirées vers le bas par le prêt-à-porter (-18%).</p>
<p>La rubrique cuirs et produits en cuir a chuté de 22% en un an. Très largement causée par la baisse de la demande internationale (-80% en avril 2020 par rapport à avril 2019), cette baisse reflète également les difficultés que traverse la filière avec une diminution des exportations pour la troisième année consécutive qui cumule à -35% en valeur entre FY17 et FY20. </p>
<p> </p>
<table border="0" width="0" cellspacing="0" cellpadding="0">
<tbody>
<tr>
<td valign="bottom" width="151">
<p> </p>
</td>
<td valign="bottom" width="94">
<p>Exports (M$)</p>
</td>
<td valign="bottom" width="84">
<p>Exports (%)</p>
</td>
<td valign="bottom" width="104">
<p>Evol. sur un an</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td valign="bottom" width="151">
<p>Prêt-à-Porter</p>
</td>
<td valign="bottom" width="94">
<p align="right">27.949</p>
</td>
<td valign="bottom" width="84">
<p align="right">83,0%</p>
</td>
<td valign="bottom" width="104">
<p align="right">-18%</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td valign="bottom" width="151">
<p>Jute</p>
</td>
<td valign="bottom" width="94">
<p align="right">882</p>
</td>
<td valign="bottom" width="84">
<p align="right">2,6%</p>
</td>
<td valign="bottom" width="104">
<p align="right">+8%</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td valign="bottom" width="151">
<p>Agro-alimentaire</p>
</td>
<td valign="bottom" width="94">
<p align="right">862</p>
</td>
<td valign="bottom" width="84">
<p align="right">2,6%</p>
</td>
<td valign="bottom" width="104">
<p align="right">-5%</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td valign="bottom" width="151">
<p>Cuir</p>
</td>
<td valign="bottom" width="94">
<p align="right">798</p>
</td>
<td valign="bottom" width="84">
<p align="right">2,4%</p>
</td>
<td valign="bottom" width="104">
<p align="right">-22%</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td valign="bottom" width="151">
<p>Linge de maison</p>
</td>
<td valign="bottom" width="94">
<p align="right">759</p>
</td>
<td valign="bottom" width="84">
<p align="right">2,3%</p>
</td>
<td valign="bottom" width="104">
<p align="right">-11%</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td valign="bottom" width="151">
<p>Poissons</p>
</td>
<td valign="bottom" width="94">
<p align="right">456</p>
</td>
<td valign="bottom" width="84">
<p align="right">1,4%</p>
</td>
<td valign="bottom" width="104">
<p align="right">-9%</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td valign="bottom" width="151">
<p>Chaussures (hors-cuir)</p>
</td>
<td valign="bottom" width="94">
<p align="right">277</p>
</td>
<td valign="bottom" width="84">
<p align="right">0,8%</p>
</td>
<td valign="bottom" width="104">
<p align="right">+2%</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td valign="bottom" width="151">
<p>Pharmaceutiques</p>
</td>
<td valign="bottom" width="94">
<p align="right">136</p>
</td>
<td valign="bottom" width="84">
<p align="right">0,4%</p>
</td>
<td valign="bottom" width="104">
<p align="right">+4%</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td valign="bottom" width="151">
<p>Produits en plastique</p>
</td>
<td valign="bottom" width="94">
<p align="right">101</p>
</td>
<td valign="bottom" width="84">
<p align="right">0,3%</p>
</td>
<td valign="bottom" width="104">
<p align="right">-16%</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td valign="bottom" width="151">
<p>Autres</p>
</td>
<td valign="bottom" width="94">
<p align="right">1.454</p>
</td>
<td valign="bottom" width="84">
<p align="right">4,3%</p>
</td>
<td valign="bottom" width="104">
<p> </p>
</td>
</tr>
<tr>
<td valign="bottom" width="151">
<p>Total</p>
</td>
<td valign="bottom" width="94">
<p align="right">33.674</p>
</td>
<td valign="bottom" width="84">
<p align="right">100%</p>
</td>
<td valign="bottom" width="104">
<p align="right">-17%</p>
</td>
</tr>
</tbody>
</table>
<p>Source : Export Promotion Bureau</p>
<p><a href="https://www.dhakatribune.com/business/economy/2020/07/05/exports-decline-by-17-in-fy20">https://www.dhakatribune.com/business/economy/2020/07/05/exports-decline-by-17-in-fy20</a></p>
<p><a href="https://www.thedailystar.net/higher-leather-exports-bangladesh-government-has-come-solution-1942113">https://www.thedailystar.net/higher-leather-exports-bangladesh-government-has-come-solution-1942113</a></p>
<p> </p>86167333-dde8-4cdd-b7c0-e4005ee277baLe commerce extérieur des Pays-Bas en 2019En 2019, le commerce extérieur de biens néerlandaus est resté dynamique et fortement excédentaire2020-09-24T00:00:00+02:00<p>D’après l’institut des statistiques CBS, malgré une perte de vitesse déjà observée en 2018, les échanges néerlandais de biens ont continué de progresser en 2019 de +3,6% pour les exportations (516 Md€) et de +2,9% pour les importations (460 Md€). L’excédent commercial reste quasi inchangé à 56 Md€, <strong>soit 6,9% du PIB</strong>. La part de l’UE (Royaume-Uni compris) reste prépondérante représentant 70% des exportations. La France n’est que le sixième fournisseur des Pays-Bas, mais elle est troisième client et deuxième excédent bilatéral. Même si les machines et les matériels de transport constituent les échanges les plus importants dans les deux sens, les secteurs de la chimie et de l’agroalimentaire dégagent à eux seuls l’essentiel de l’excédent commercial</p>ecb54339-34a0-4b8d-9756-db4f072eb887Brèves de l'ASEAN semaine 35 (2020)FAITS SAILLANTS: Moody’s dégrade la notation du Laos, assortie d’une perspective négative | Les exportations françaises vers les Philippines ont chuté de 60 % au S1 2020 | Les IDE au Vietnam sont en baisse de 13,7 % en glissement annuel sur les 7 premiers mois 20202020-08-28T00:00:00+02:00<p><img class="marge" src="/Articles/ecb54339-34a0-4b8d-9756-db4f072eb887/images/cc267c84-ccd7-4ed6-801b-4bb77b008293" alt="Brèves " /> </p>
<div>
<blockquote>
<p>Faits saillants</p>
</blockquote>
<p><strong><strong style="text-align: justify;">► </strong>Moody’s dégrade la notation du Laos, assortie d’une perspective négative</strong></p>
<p><strong><strong style="text-align: justify;">► </strong>Les exportations françaises vers les Philippines ont chuté de 60 % au S1 2020</strong></p>
<p><strong><strong style="text-align: justify;">► </strong>Les IDE au Vietnam sont en baisse de 13,7 % en glissement annuel sur les 7 premiers mois 2020</strong></p>
</div>
<div>
<blockquote>
<p align="center">Région</p>
</blockquote>
</div>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Selon un rapport de Cento Ventures, les entrées de capitaux dans l’écosystème Tech de l’Asie du Sud-Est ont ralenti en raison de la pandémie à 5,6 Mds USD au premier semestre 2020 </strong>(-13 % en glissement annuel). A noter toutefois que les séries de financement inférieures à 100 M USD ont progressé sur la période (+10,5 % à 2,1 Mds USD au S1). En particulier, les transactions entre 10 M USD et 50 M USD ont augmenté de 33,3 % pour atteindre 1,2 Md USD, une première depuis le S1 2013. Le nombre d’entreprises de l’économie numérique d’envergure régionale (évaluées entre 100 et 500 M USD) ont également continué de croître. Les secteurs attirant le plus d’investissements sont les services à la demande (2,8 Mds USD), la Fintech (692 M USD) et le retail (406 M USD). </li>
</ul>
<div>
<blockquote>
<p align="center">Indonésie</p>
</blockquote>
</div>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>La croissance pour le T3 2020 pourrait enregistrer un recul de 2 %</strong>. L’Indonésie a déjà enregistré un recul de 5,3 % au T2 2020 pour la première fois depuis 1999. Une nouvelle contraction au T3 plongerait l’Indonésie en récession. Pour la ministre de l’Economie, Sri Mulyani, les perspectives de reprise reposent sur l’augmentation des dépenses de consommation et des investissements.<br /><br /></li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Dans ses efforts pour relancer l’économie, le gouvernement a décidé de faire des micros, petites et moyennes entreprises une cible privilégiée de ses programmes d’aide. </strong>Ce secteur contribue à plus de 60 % du PIB (2018) et emploie 116,9 millions de personnes, soit 97 % de l’ensemble des travailleurs. Le gouvernement s’attend à ce que 4 millions de personnes tombent sous le seuil de pauvreté cette année à la suite de la pandémie, ce qui porterait le nombre de personnes en situation de pauvreté dans le pays à 28 millions, soit 10,6 % de la population.<br /><br /></li>
<li style="text-align: justify;"><strong>L’agence de contrôle des finances (BPK) a relevé des faiblesses dans le système de surveillance interne du Bureau des impôts et de la Direction générale des douanes et accises. </strong>Le gouvernement est en train de mettre en place un nouveau système comptable pour améliorer la perception des impôts et répondre aux préoccupations de la BPK.<br /><br /></li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Shell a engagé le processus de cession de ses parts dans le bloc gazier de Masela </strong>(65 % Inpex, 35 % Shell), considéré comme le plus important projet gazier en Indonésie (283 Mds m3 de gaz, capacité de production estimée de 9,5 Mt/an de GNL). Le processus de cession devrait prendre 18 mois, tandis qu’Inpex espère toujours une entrée en production du champ gazier en 2027.</li>
</ul>
<div>
<blockquote>
<p align="center">Malaisie</p>
</blockquote>
</div>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Le Parlement autorise à porter temporairement le plafond d’endettement fédéral à 60 % du PIB. </strong>La limite de ce plafond, fixée à 55 % du PIB depuis juillet 2009, était devenue intenable en raison des mesures budgétaires de soutien adoptées en réaction à la crise sanitaire (environ 2 Mds EUR), que le gouvernement entend financer par emprunt sur le marché malaisien. Selon le texte adopté au Parlement, cette mesure doit courir jusqu’à fin 2022.<br /><br /></li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Les exportations malaisiennes devraient reculer de 3,5 % en 2020 selon l’agence MATRADE </strong>(homologue malaisien de Business France). Elles ont enregistré une chute de 6,8 % au cours du premier semestre. La baisse a été particulièrement marquée en avril (-23 %) et mai (-25 %), du fait des mesures de confinement et des chocs d’offre qui ont suivi, mais les exportations ont repris leur progression dès juin.</li>
</ul>
<div>
<blockquote>
<p align="center">Singapour</p>
</blockquote>
</div>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><a name="_Hlk39824453"></a><strong>Dès le 1er septembre, les visiteurs du Brunei Darussalam et de la Nouvelle-Zélande pourront demander un Air Travel Pass (ATP) pour entrer à Singapour, à partir du 8 septembre 2020, avec l’obligation de subir un test COVID-19 (PCR) à l'aéroport en contrepartie de la levée de la quatorzaine (Stay Home Notice) imposée jusqu’ici. </strong>Il s’agit d’un premier pas vers la relance du hub aérien de Singapour, qui devrait également entamer des discussions avec l’Indonésie et accélérer celles en cours avec la Thaïlande pour la mise en place d’une « voie verte réciproque » afin de permettre la reprise progressive des déplacements essentiels.<br /><br /></li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Le ministère du Travail (MOM) a annoncé le relèvement au 1<sup>er</sup> septembre des critères salariaux pour l’attribution des Employment Passes (EP) de 3 900 SGD à 4 500 SGD et des S Passes de 2 400 SGD à 2 500 SGD, ainsi que des critères spécifiques au secteur des services financiers (salaire minimum de 5 000 SGD), afin de refléter les nouvelles conditions sur le marché du travail</strong>. Cette annonce intervient dans un contexte de hausse des réductions d’effectifs et de préoccupations concernant la concurrence entre Singapouriens et étrangers sur le marché du travail. La ministre du Travail, Josephine Teo, a par ailleurs rappelé l’importance d’accorder un traitement équitable aux Singapouriens et appelle les employeurs à respecter une plus grande diversité dans les recrutements.<br /><br /></li>
<li style="text-align: justify;"><strong>7 500 emplois et 1 600 opportunités de formations professionnelles et stages seront créés dans le secteur de la santé d'ici fin 2021. </strong>Ces postes sont principalement destinés aux nouveaux diplômés ainsi qu’aux participants de programmes de conversion professionnelle (PCP), avec l’objectif de mieux répondre aux besoins croissants, actuels et futurs, de services de santé, compte tenu du vieillissement de la population de Singapour. Cette décision vise également à stimuler l’emploi dans le contexte actuel de crise. Les stages et formations professionnelles seront ainsi offerts dans le cadre du paquet SGUnited Jobs and Skills, d’un montant de 2 Mds SGD et qui vise à créer près de 100 000 opportunités d’emploi pour les travailleurs touchés par le ralentissement économique causé par le COVID-19.</li>
</ul>
<div>
<blockquote>
<p align="center">Vietnam</p>
</blockquote>
</div>
<ul type="square">
<li><strong>Les engagements d'Investissements Directs Etrangers (IDE) au cours de la période de janvier à août se sont élevés à 19,5 Mds USD, en baisse de 13,7 % en glissement annuel,</strong> selon un rapport de l'Agence des investissements étrangers (FIA) du ministère du Plan et de l'Investissement (MPI). Sur cette période, Singapour est le premier investisseur étranger avec 6,5 Mds USD, suivi de la Corée du Sud (3,0 Mds USD) et de la Chine (1,8 Md USD).<br /><br /></li>
<li><strong>Le gouvernement vietnamien a demandé à la Banque asiatique de développement (BAsD) un prêt de 1 Md USD pour la construction de la deuxième ligne de métro à Ho Chi Minh-Ville. </strong>Cette demande remplace celle de 390 M USD auprès de la même banque que le Vietnam a annulée plus tôt ce mois-ci pour la ligne de métro Ben Thanh - Tham Luong, ou ligne de métro 2, selon l'Autorité de gestion des chemins de fer urbains (MAUR) de Ho Chi Minh-Ville.<br /><br /></li>
<li><strong>Avec neuf votes favorables sur 13, le Conseil national des salaires (National Wage Council) proposera au gouvernement de ne pas augmenter le salaire minimum régional en 2021. </strong>Le Vietnam romprait ainsi avec la tendance des dix dernières années afin d’alléger le fardeau financier des entreprises vietnamiennes dans le contexte de la Covid-19.</li>
</ul>
<div>
<blockquote>
<p align="center">Thaïlande</p>
</blockquote>
</div>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>L’indice de production manufacturière (MPI) a chuté de 14,7 % en juillet 2020 par rapport à juillet 2019,</strong> en raison de la baisse de la production d’automobiles et de produits pétroliers, selon le ministère de l’Industrie. L’utilisation des capacités de production était de 56 % en juillet, après 55 % en juin. Sur l’année 2020, le ministère de l’industrie s’attend à une baisse du PMI entre 8 % et 9 %. Les produits industriels représentent 80 % des exportations thaïlandaises de biens, en baisse de 11,5% en juillet (en glissement annuel).<br /><br /></li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Le Conseil des ministres a approuvé des mesures supplémentaires de relance du tourisme domestique, </strong>avec des subventions de 40 % sur le prix des chambres d’hôtel jusqu’à 10 nuits, et des subventions de 2 000 THB (64 USD) sur les billets d’avion. Le gouvernement a également approuvé le maintien de la TVA à 7 % pour une année supplémentaire afin d’éviter une hausse du coût de la vie.</li>
</ul>
<div>
<blockquote>
<p align="center">Philippines</p>
</blockquote>
</div>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Au premier semestre 2020, les exportations françaises vers les Philippines ont chuté de 60 % (248 M EUR) en glissement annuel et les importations françaises en provenance des Philippines se sont contractées de 33 % (363 M EUR). </strong>Le poste d’exportation « matériels de transport », traditionnellement structurant dans la relation bilatérale, s’est contracté de 94 % (soit 21,8 M EUR contre 362,9 M EUR au S1 2019). Hors matériels de transport, nos exportations ont diminué de 14 %. Sur six mois, la France enregistre ainsi un déficit commercial vis-à-vis de l’archipel (-115 M EUR), après un solde excédentaire de 81 M EUR au S1 2020.<br /><br /></li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Sur les sept premiers mois de l’année, le déficit public s’élève à 700,6 Mds PHP (équivalent 14,4 Mds USD), soit un déficit près de six fois supérieur à celui de janvier-juillet 2019 (117,9 Mds PHP). </strong>Sur la période, les dépenses publiques ont progressé de 23,8 % (2 388,4 Mds PHP), tandis que les revenus ont reculé de 6,8 % (1687,8 Mds PHP). Dans le détail, les recettes collectées par le bureau des impôts (BIR) ont diminué de 10,5 % (1 115 Mds PHP) et celles collectées par le bureau des douanes (BOC) ont chuté de 15,3 % (303 Mds PHP). La charge de la dette a représenté 10,3 % des dépenses. Les autorités anticipent un creusement du déficit public à 9,6 % du PIB en 2020, après 3,6 % en 2019. </li>
</ul>
<div>
<blockquote>
<p align="center">Cambodge</p>
</blockquote>
</div>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>La compagnie pétrolière singapourienne <em>KrisEnergy Ltd</em>, développeur du champ pétrolifère <em>Apsara</em> au large du Cambodge, a annoncé que les travaux de construction de la mini-plateforme étaient achevés et que ses composants étaient en route vers le golfe de Thaïlande</strong>. La société pourrait par conséquent produire son premier baril de pétrole d’ici la fin de l’année, puis atteindre en vitesse de croisière une production de 7 500 barils/jour.<br /><br /></li>
<li style="text-align: justify;"><strong>La société <em>Total Solar Distributed Generation</em> entamera le mois prochain les travaux pour la construction d’une centrale solaire d’une capacité de 1,25 MW sur l’île de Koh Rong Sanloem</strong>. Ce projet sera construit sous forme de deux micro-réseaux solaires autonomes capables de fournir de l’électricité aux habitants et aux entreprises locales (hôtels notamment) de cette petite île touristique proche de Sihanoukville.</li>
</ul>
<div>
<blockquote>
<p align="center">Laos</p>
</blockquote>
</div>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Moody's a dégradé la note de la dette publique du Laos de B3 à Caa2 et abaissé la perspective du pays, maintenant « négative ». </strong>Selon l'évaluation de Moody's, le Laos est confronté à de graves problèmes de liquidité, en raison des échéances supérieures à 1 Md USD par an du service de la dette extérieure à partir de cette année et jusqu'en 2025, ainsi que du peu d’options de financement offertes au pays.<br /><br /></li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Le Japon a annoncé le financement de deux nouveaux projets d’environ 2 Mds JPY dans le cadre de la visite du ministre des Affaires étrangères japonais</strong> : i) la modernisation des collèges pédagogiques pour 1,9 Md JPY (environ 18 M USD) et ii) l’entretien des bus pour 500 M JPY (environ 4,6 M USD).<br /><br /></li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Le gouvernement s'est engagé à rembourser ses dettes envers les entreprises privées afin de sauvegarder la liquidité financière de ces entreprises.</strong> Le total des factures en souffrance au titre des projets achevés l’an dernier s’élève en effet à 10,14 Mds LAK (environ 1,1 Md USD). Les fonds nécessaires proviendront de diverses sources, notamment l’émission d’obligations et la cession à des banques commerciales de ces dettes envers les entreprises privées.<br /><br /></li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Le déficit budgétaire accroît les contraintes pesant sur le gouvernement lao. </strong>Selon une récente estimation officielle, le déficit budgétaire atteindra cette année 5,7 % du PIB. La Banque mondiale a de son côté estimé dans son rapport de juin 2020 que la dette publique devrait atteindre 65 % à 68 % du PIB en 2020.</li>
</ul>
<div>
<blockquote>
<p align="center">Birmanie</p>
</blockquote>
</div>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Suite à la visite du ministre des Affaires étrangères japonais en Birmanie en début de semaine, le Japon a annoncé des financements d’urgence supplémentaires à destination du pays. </strong>Le Japon va allouer à l’Etat birman un prêt concessionnel de 283 M USD en soutien budgétaire et un prêt concessionnel de 142 M USD dédié au soutien aux PME. Le ministre japonais a indiqué pendant son entretien avec la Conseillère pour l’Etat que le Japon souhaitait, entre autres, poursuivre la coopération avec la Birmanie dans les secteurs de la santé, l’éducation, l’agriculture et le renforcement des capacités de l’administration.<br /><br /></li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Le gouvernement birman va continuer à subventionner les 150 premières unités d’électricité consommées par les foyers jusqu’à fin décembre 2020.</strong> Cette mesure, mise en place par les autorités en avril afin d’aider la population à faire face aux conséquences économiques de la crise liée à la Covid-19, devrait couter environ 26 M USD par mois au gouvernement, soit 259 M USD d’ici la fin de l’année.<br /><br /></li>
<li style="text-align: justify;"><strong>L’entreprise américaine MasterCard s’est implantée en Birmanie avec l’ouverture de sa première succursale.</strong> L’entreprise a pour ambition de contribuer sur le long-terme à la croissance de l’économie numérique du pays, où moins de 20 % de la population adulte détient un compte bancaire, mais 80 % dispose d’un smartphone.</li>
</ul>236c8b17-38c7-47e0-90bc-74e63425a3f5Le commerce extérieur de l’Indonésie en 2019En 2019, les échanges de biens de l’Indonésie avec le reste du monde sont en baisse ce qui suit la tendance baissière du commerce mondial. Pour la deuxième année consécutive, le commerce extérieur indonésien a été déficitaire. La Chine et l’ASEAN confirment leur rôle de premiers partenaires commerciaux du pays. 2020-07-13T00:00:00+02:00<blockquote>
<p style="text-align: justify;">En 2019, pour la première fois depuis trois ans, les échanges de biens de l’Indonésie avec le reste du monde sont en baisse, sous l’effet conjugué de la diminution des importations et des exportations, ce qui suit la tendance baissière du commerce mondial. Pour la deuxième année consécutive, le commerce extérieur indonésien a été déficitaire. La Chine et l’ASEAN confirment leur rôle de premiers partenaires commerciaux du pays. Le commerce extérieur de l’Indonésie reste faiblement développé et concentré sur les matières premières, d’où la nécessité d’une diversification de l’économique indonésienne.</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<h6 style="text-align: justify;">L’Indonésie est pénalisée par une baisse globale de ses exportations en 2019</h6>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><u>Les exportations indonésiennes se sont élevées à 168 Mds USD en 2019 (-7% en g.a.) et demeurent dominées par les matières premières</u>. Les ventes de charbon, premier poste d’exportation indonésien avec une part de marché de 11% (19 Mds USD), ont baissé de 9% par rapport à 2018. Les exportations d’huile de palme, deuxième poste (9% des exportations, 15 Mds USD), ont aussi diminué de 11% en valeur entre 2018 et 2019. Le montant des exportations d’hydrocarbures (troisième poste, 5% des exportations totales, 9 Mds USD) a quant à lui diminué de 17% en valeur. Concernant les biens manufacturés, les principaux produits exportés sont les textiles (5% des exportations), les appareils électriques (5%), les machines mécaniques (3%) et les chaussures (3%). A noter, la forte augmentation des exportations indonésiennes de fer, fonte et acier (+30% en g.a. et +125% par rapport à 2017) et de véhicules motorisés (+10% en g.a. et +20% par rapport à 2017).</p>
<p style="text-align: justify;"><u>Après l’ASEAN prise dans son ensemble (qui absorbe 25% des exportations indonésiennes), la Chine est le premier client de l’Indonésie</u>. La Chine capte une part croissante des exportations (17% en 2019) alors que les autres principaux clients voient leur part dans les exportations indonésiennes diminuer. La majeure partie des exportations vers la Chine (un quart du total des exportations indonésiennes vers la Chine) sont des matières premières (le pays est le premier client en charbon indonésien). Les États-Unis et le Japon sont les deuxième et troisième principaux clients de l’Indonésie, captant respectivement 10,6% et 9,5% des exportations. La part de l’Union Européenne dans les exportations recule de nouveau en 2019, à 8,6% (après 9,4% en 2018 et 9,7% en 2017). La France est le 27<sup>ème</sup> client mondial de l’Indonésie (elle perd trois places par rapport à 2018) et son 7<sup>ème</sup> client européen.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<h6 style="text-align: justify;">Les importations indonésiennes sont en recul par rapport à 2018</h6>
<p style="text-align: justify;"><u>Les importations indonésiennes se sont élevées à 171 Mds USD en 2019, en baisse par rapport à 2018 (-9,5%)</u>. Les machines, appareils et engins mécaniques dominent les importations avec 16% du total des produits importés dans le pays (27 Mds USD, -1,5% en g.a.). Les hydrocarbures représentent le deuxième poste avec 23,5 Mds USD importés, soit 14% des importations totales (-25% en g.a., car en 2018 l’effet change avait renchérit les achats d’hydrocarbures provoquant leur forte augmentation). Les équipements électriques sont le troisième poste d’importation, représentant 11,7% des importations totales (19,8 Mds USD) en baisse de 7,5%. Les importations de métaux (fonte, fer et acier) ont représenté 6,1% des importations (10,4 Mds USD), en hausse de 2%. Les importations indonésiennes sont majoritairement destinées aux investissements et aux besoins de fonctionnement des industries (il s’agit à 74% de matières premières et de biens intermédiaires et à 17% de biens d’équipements). Les biens de consommation ne représentent que 9% des importations totales, il s’agit principalement des biens de consommation semi-durables (vêtements et chaussures) et non-durables (aliments et boissons dont lait).</p>
<p style="text-align: justify;"><u>Après l’ASEAN (23,2% des importations indonésiennes pris dans son ensemble), la Chine est le principal fournisseur de l’Indonésie</u>. La Chine a une part de marché qui atteint les 26% en 2019 (+3 points en g.a.). Les exportations chinoises à destination de l’Indonésie se sont élevées à 45 Mds USD, loin devant celles de Singapour, le 2<sup>ème</sup> fournisseur du pays (17,3 Mds USD, 10,1% des importations). Le Japon est son 3<sup>ème</sup> principal fournisseur avec une part de marché de 9,2% (15,6 Mds USD). Ces trois pays sont à l’origine de 45,6% des importations en 2019. L’Union Européenne se positionne comme 4<sup>ème</sup> fournisseur avec des exportations à 12,5 Mds USD soit une part de marché de 7,3%. Avec une part de marché de 0,8%, la France est le 3<sup>ème</sup> exportateur européen en Indonésie et le 21<sup>ème</sup> mondial (la France perd 4 places par rapport à 2018), derrière l’Allemagne (13<sup>ème</sup> avec 2% de part de marché), et au coude à coude avec l’Italie (20<sup>ème</sup>, 1% de part de marché).</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<h6 style="text-align: justify;">Le déficit commercial se réduit</h6>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><u>Le déficit se résorbe à 3,2 Mds USD alors qu’il atteignait 9,8 Mds USD en 2018</u>. Le déficit de la balance des hydrocarbures se résorbe également à -9,4 Mds alors qu’il atteignait -13,3 Mds en 2018. Le solde hors hydrocarbures est toujours positif. Il s’élève à 6,2 Mds USD (+77% en g.a.).</p>
<p style="text-align: justify;"><u>Alors que ses voisins en ont fait un pilier de leur modèle de croissance, le commerce extérieur de l’Indonésie, faiblement diversifié et dépendant des matières premières, demeure une faiblesse pour son économie</u>. Le taux d’ouverture n’est que de 43% en Indonésie (le plus faible dans toute l’ASEAN) contre 130% en Malaisie, 208% au Vietnam et 326% à Singapour. L'impact des tensions entre la Chine et les États-Unis sur le commerce extérieur est difficile à évaluer. D'une part l'Indonésie pourrait bénéficier de relocalisations (rien de concret à ce jour en dépit de plusieurs annonces) mais d'autre part la demande chinoise adressée à l'Indonésie pourrait ralentir. Enfin, les besoins croissants en hydrocarbures induits par une hausse de la consommation et la baisse de la production ainsi que la prépondérance de matières premières en déclin (charbon, hydrocarbures) dans les exportations risquent de pénaliser de plus en plus le commerce extérieur indonésien. La diversification de l’appareil productif et l’augmentation des exportations s’imposent comme des priorités pour le président Joko Widodo.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: center;"><span style="text-decoration: underline;"><em>Commerce extérieur de l'Indonésie (en milliards USD)</em></span></p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" style="display: block; margin-left: auto; margin-right: auto;" title="Commerce extérieur 2019" src="/Articles/236c8b17-38c7-47e0-90bc-74e63425a3f5/images/75596525-4f90-4ee2-b3f6-1b15293bf440" alt="Comex 2019" /></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><em>La pandémie de COVID-19 a durement impacté le commerce extérieur indonésien sur les premiers mois de l’année 2020. De janvier à mai 2020, les exportations et les importations ont reculé respectivement de 6,9% (64,5 Mds USD) et de 15,5% (60,2 Mds USD). Le solde des échanges est excédentaire à 4,2 Mds USD, contre -2,1 Mds USD de déficit à la même période en 2019. Hors hydrocarbures, le solde des échanges de janvier à mai 2020 s’élève à 7,7 Mds USD, contre 1,6 Md USD en 2019. Le solde des hydrocarbures sur les cinq premiers mois de 2020 est déficitaire à 3,4 Mds USD contre 3,7 Mds USD un an plus tôt. </em></p>f4d8859a-10f5-408d-9584-25edd0ad7313Commerce exterieur japonais en 2019 et perspectives 2020Le Japon a connu un nouveau déficit commercial en 2019, à près de -14 Mds€. Les perspectives 2020 sont encore plus sombres.2020-05-20T00:00:00+02:00<div class="focus" style="margin: 48px -95px; padding: 48px 95px; text-align: justify;">
<p style="text-align: justify;"><strong>Le Japon a connu un nouveau déficit commercial sur 2019, à près de -14 Mds€. Un recul inédit des exportations (-5,6%) a été observé ains qu'une baisse des importations (-5%). Les États-Unis retrouvent leur place de 1er client du Japon, perdue l'année précédente au profit de la Chine – qui n’en reste pas moins, et de loin, son 1er fournisseur.</strong></p>
</div>
<h5 style="color: #333333; margin-top: 48px; text-align: justify;">I. Un solde commercial affecté par les tensions commerciales mondiales, bien avant le début de l’épidémie de COVID19</h5>
<div style="text-align: justify;">
<p style="text-align: justify;"><strong>2019 restera une année encore plus négative que 2018 pour le commerce extérieur japonais</strong>. Pour la première fois depuis 2016, les exportations ont diminué de 5,6%, creusant le déficit à -13,7 Mds € (contre -9 Mds € sur 2018). Après 5 années de déficit (moyenne de -60 Mds €) consécutives à l’accident de Fukushima de 2011, le Japon avait pourtant renoué avec les excédents commerciaux en 2016 et 2017.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Plusieurs facteurs ont pénalisé le commerce extérieur en 2019 : </strong></p>
<ul style="text-align: justify;">
<li>Le <strong>ralentissement des exportations de la Chine à l’échelle mondiale</strong>, sur fond de ralentissement de la croissance chinoise (PIB +6,1% en 2019, un plus bas en 30 ans) et de tensions commerciales entre la Chine et les États-Unis, qui a pesé indirectement sur les entreprises exportatrices nippones. En effet, selon le Cabinet Office (Premier Ministre), 6% des exportations totales annuelles japonaises sont exportées en Chine, où elles sont intégrées dans une fabrication avant d’être réexportées. Sur l’année 2019, les exportations japonaises vers la Chine (19% du total des exportations, 2<sup>ème</sup> client) ont accusé un repli de 7,6%.</li>
<li>Les <strong>exportations vers les Etats-Unis</strong> (20% du total, 1<sup>er</sup> client) ont décliné de 1,4% en 2019, en raison de la performance décevante des matériels de transport (fin de cycle observée notamment sur le marché automobile américain). Les négociations difficiles entre <strong>les Etats-Unis et le Japon</strong> pour aboutir à la signature du 1<sup>er</sup> volet d'un accord commercial (« <strong><em>TAG »</em></strong>), le 25 septembre 2019, ont également pu faire peser un aléa sur les échanges bilatéraux : les Japonais n’ont, pour mémoire, pas obtenu de garantie américaine sur l’absence d’une hausse des droits de douane sur l’automobile dans le futur.</li>
<li>Les <strong>exportations vers la Corée</strong> <strong>du Sud</strong> (7% du total, 3<sup>ème</sup> client) ont décru de près de 13% en raison de la montée des tensions diplomatiques, déclenchant notamment un boycott des produits nippons.</li>
<li>Enfin, <strong>à l’échelle nationale</strong>, le Japon a souffert du passage du typhon <em>Hagibis</em> début octobre 2019, qui a mis à l’arrêt plusieurs usines et fait décliner la production industrielle de 4,2% sur le mois.</li>
</ul>
<h5 style="margin-top: 48px; text-align: justify;"><strong>II. Une baisse inédite des exportations (-5,6%) <br /></strong></h5>
<p style="text-align: justify;">Au sein d’exportations nippones, traditionnellement dominées par des <strong>secteurs à forte valeur ajoutée, </strong>les baisses les plus conséquentes concernent les <strong>équipements de transport</strong> (23,6% du total exporté; -4%), les <strong>machines-outils</strong> (19,7% ; -8,4%) et les <strong>appareils électriques</strong> (17,2% ; -6,6%). – et plus spécifiquement, les pièces d’automobiles (-0,5 pp), les véhicules motorisés (-0,4pp) et les produits sidérurgiques (-0,5 pp).</p>
<strong>L’Asie reste la destination principale des exportations</strong> (pour 54% d’entre elles), notamment vers la Chine (19%), suivie par la Corée du Sud (7%), Taiwan (6%) et Hong-Kong (5%). Sous l’effet de la baisse des exportations vers la Chine (-7,6%), les Etats-Unis, avec 20% du total, retrouvent leur rang de 1er client du Japon, perdu au profit de la Chine un an auparavant. En dépit de l’entrée en vigueur de l’APE UE Japon, l’Union Européenne ne représente encore que 12% des exportations japonaises, la France 1% seulement.</div>
<div style="text-align: justify;"> </div>
<div>
<h5 style="margin-top: 48px; text-align: justify;"><strong>III. </strong>Une baisse généralisée des importations (-5%), portée par la baisse des prix du pétrole</h5>
<p style="text-align: justify;">Quasiment tous les secteurs d’importations accusent un repli en 2019 : -12,1 % pour les <strong>combustibles minéraux</strong> (21,6% du total importé) ; -2,8% pour les <strong>appareils électriques </strong>(15,3% du total) ; -4,5% pour les <strong>produits chimiques</strong> (10,4% du total). Unique exception, les importations de matériels de transports (4,5% du total importé) ont augmenté de 2%, en relation avec les <strong>livraisons d’avions</strong> (+23,4% sur l’année).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>La facture énergétique du Japon a surtout diminué</strong> en raison de la baisse des cours du pétrole (cours moyen OPEP de 64 USD/baril en 2019 contre 69,5 en 2018) et du gaz : les importations de pétrole, de gaz et de charbon (respectivement la ½, le ¼ et 15% de la facture énergétique) enregistrent des baisses de -10,5%, -8,2% et -10,1%.</p>
<p style="text-align: justify;">Comme en 2018, l’Asie représente la première source des importations (48%) et <strong>la Chine (avec 23% du total </strong>mais en baisse de 3,9% en valeur)<strong> le 1<sup>er</sup> fournisseur du Japon, </strong>largement devant les États-Unis (11% du total, en baisse également de 4,2%) puis l’Australie (6% du total, -1,9%). Les importations en provenance du Moyen-Orient (11% du total), baissent de 14,7% du fait de la baisse des cours du pétrole: l’Arabie Saoudite est le 5<sup>ème</sup> fournisseur du Japon.</p>
<p style="text-align: justify;">Février 2019 marque l’entrée en vigueur de<strong> l’Accord de Partenariat Economique UE/Japon</strong>, qui a permis une bonne tenue du commerce dans le secteur agro-alimentaire et automobile. Les importations de France ont crû de 7,6% (1,7% des imports, 15<sup>ème</sup> fournisseur).</p>
<h5 style="margin-top: 48px; text-align: justify;"><strong>IV. Des incertitudes à l’aube d’une crise majeure du commerce international </strong></h5>
<p style="text-align: justify;">Les espoirs de reprise du commerce régional et international ont été rapidement occultés par le contexte de pandémie. La croissance asiatique devrait également être nulle pour la 1<sup>ère</sup> fois en 60 ans en 2020. Ainsi, le premier trimestre 2020 voit un repli inédit des exportations et importations nippones de 5,5% et 7,2%.</p>
<p style="text-align: justify;">Si l’effondrement des cours du pétrole favorisera le solde commercial nippon, <strong>de fortes incertitudes pèsent sur la capacité du Japon à redresser rapidement ses exportations,</strong> très largement dépendantes d’un secteur automobile (pour 16% du total), secteur aujourd'hui très déprimé. Or, selon l’institut de prévisions IHS Markit, les ventes mondiales de véhicules légers pourraient chuter de 22% en 2020.</p>
<p style="text-align: justify;">Néanmoins, le Japon a annoncé son intention de mettre à profit cette crise pour opérer une reconfiguration de ses chaînes d’approvisionnements, en réduisant notamment sa dépendance à la Chine pour les pièces automobiles, l’électronique, la pharmacie. 13% de l’enveloppe budgétaire (128 Mds€) du Plan d’urgence est ainsi dédiée à la mise en place d’un modèle économique plus résilient et comprend des incitations à relocaliser en ASEAN ou sur le territoire national, pour les industries les plus stratégiques.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><em>Au-delà du ralentissement du commerce mondial, le Japon pourrait également être pénalisé par l’appréciation de sa devise, traditionnellement considérée comme valeur refuge. Sur l’année 2019, le yen s’était apprécié de 1,3% contre dollar et de 6,4% contre euro - et respectivement d’environ 1,6% et 5 % depuis le seul début de l’année 2020-, avec les pertes de compétitivité-prix induits pour son industrie exportatrice. </em></p>
<div class="focus" style="margin: 48px -95px; padding: 48px 95px;">
<p style="text-align: justify;">Les informations présentées dans ce point d'actualité sont identifiées par le <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Ressources/pays/japon">SER de Tokyo</a>. Elles n'ont aucune vocation d'exhaustivité. L'illustration de l'article est extraite du site Pixabay.</p>
<p style="text-align: justify;"><span style="color: #15c7d2;"><a href="https://twitter.com/FRTreasuryJAPAN">Vous pouvez aussi vous abonner à la lettre bimensuelle d'actualités économiques Japon Corée et suivre le SER de Tokyo sur Twitter</a>.</span></p>
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</div>9a1e0a6c-6971-4703-9454-2ccf3377c2a7Input costs and competitiveness in France, Germany and ItalyPrice dynamics in sectors sheltered from international competition, particularly in services, directly affects the competitiveness of manufacturing firms through the cost of the inputs used in their production. Faced with dynamic input costs, manufacturers tend to squeeze their margins in order to maintain their competitiveness vis-à-vis foreign competitors. This was the case in France and Italy in the pre-crisis period. 2020-04-23T00:00:00+02:00<p>Price dynamics in sectors sheltered from international competition, particularly services, directly affect producer prices and the competitiveness of manufacturing firms via the cost of inputs used to produce manufactured goods.</p>
<p>Prior to the financial crisis (2000-2007), buoyant service prices in France and Italy exerted upward pressure on the prices of manufactured goods. Specifically, the strong rise in service labour costs impacted industry via higher service selling prices. In Germany on the contrary, wage moderation and deregulation in the professional business services sector (accounting, legal services, architecture and engineering) reined in rising service input costs in manufacturing during the same period.</p>
<p>In this context, French and Italian manufacturers have cut their margins to curb producer prices. Concurrently, in Germany, firms were able to significantly boost their margins because of the weak cost increases in manufacturing – both in terms of labour costs and intermediate input costs.</p>
<p>French manufacturing's efforts to tighten margins allowed it to keep its prices in line with Germany. In Italy, these efforts were not sufficient to preserve price competitiveness, which also deteriorated as a result of strong unit labour cost (ULC) momentum in the manufacturing sector itself, in contrast to France.</p>
<p>Between 2010 and 2015, service input costs rose more moderately in France and helped rebuild the margins of industrial companies, while ULCs tended to steepen in Germany for both manufacturing and services. In Italy, the still relatively buoyant input costs prevent manufacturers from significantly restoring their margins, even though the country is no longer losing price competitiveness against Germany.</p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="TE-258en" src="/Articles/9a1e0a6c-6971-4703-9454-2ccf3377c2a7/images/8ffeee2c-eab4-4b50-88a2-9213c6a8ce80" alt="TE-258en" /></p>47ed45f1-95bd-4d39-b16f-19736ec3c262Coût des intrants et compétitivité en France, Allemagne et ItalieLa dynamique des prix dans les secteurs à l’abri de la concurrence internationale, en particulier dans les services, pèse directement sur l’évolution de la compétitivité des entreprises manufacturières, à travers le coût des intrants utilisés pour leur production. Face à des coûts d’intrants dynamiques, les industriels ont tendance à compresser leurs marges afin de maintenir leur compétitivité vis-à-vis de leurs concurrents étrangers. C’est le cas en France et en Italie sur la période pré-crise.2020-04-23T00:00:00+02:00<p>La dynamique des prix dans les secteurs à l'abri de la concurrence internationale, en particulier dans les services, pèse directement sur l'évolution des prix de production et de la compétitivité des entreprises manufacturières, à travers le coût des intrants utilisés pour produire des biens manufacturés.</p>
<p>Avant la crise (2000-2007), en France et en Italie, le dynamisme des prix des services a exercé une pression à la hausse sur les prix des biens manufacturés. En particulier, la forte évolution des coûts salariaux dans les services a affecté l'industrie <em>via</em> une hausse du prix de vente des services. Durant la même période, en Allemagne, la modération salariale et la dérégulation observée dans le secteur des services professionnels aux entreprises (comptabilité, services juridiques, architecture et ingénierie) ont au contraire limité l'évolution du coût des intrants en services dans le secteur manufacturier.</p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="TE-258" src="/Articles/47ed45f1-95bd-4d39-b16f-19736ec3c262/images/322c916d-3030-4180-b755-b682c8e8c7ff" alt="TE-258" /></p>
<p>Dans ce contexte, pour maitriser leurs prix de production, les entreprises manufacturières françaises et italiennes ont réduit leur taux de marge. Dans le même temps, en Allemagne, les entreprises ont pu accroître significativement leurs marges en raison de la faible évolution des coûts dans l'industrie - qu'il s'agisse des coûts salariaux ou du coût des intrants intermédiaires.</p>
<p>Les efforts de marge ont permis à l'industrie française de maintenir des prix en ligne avec les prix allemands. En Italie, cet effort n'a pas été suffisant pour préserver la compétitivité-prix dans l'industrie, qui s'est dégradée aussi sous l'effet d'une forte dynamique des coûts salariaux unitaires (CSU) dans le secteur manufacturier lui-même, au contraire de la France.</p>
<p>Entre 2010 et 2015, l'évolution du prix des intrants en services est plus modérée en France et aide à reconstituer les marges des entreprises industrielles, tandis que les CSU tendent à accélérer en Allemagne, tant dans l'industrie que dans les services. En Italie, la dynamique encore relativement allante du coût des intrants ne permet pas aux industriels de reconstituer significativement les marges, même si le pays cesse de perdre en compétitivité-prix par rapport à l'Allemagne.</p>
<p style="text-align: left;"> </p>
<p style="text-align: left;"> </p>
<h4><strong>+ Télécharger l'étude complète <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/47ed45f1-95bd-4d39-b16f-19736ec3c262/files/05f44d4d-bd0f-4eae-a064-70fd66df286d">Trésor-Éco n° 258>></a><br /></strong></h4>
<h5><strong>+ Voir toute la collection des études Trésor-Éco : <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/tags/Tresor-Eco">Français</a> / <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/tags/Tresor-Economics">English</a></strong></h5>d971bc70-c7db-4b64-ba29-528bb49f94b0Brèves bimensuelles Japon – Corée Semaines des 9 et 16 mars 2020Fort impact de l’épidémie de Covid-19 sur le commerce extérieur japonais en février 2020. Annonce par le gouvernement coréen d’un plan de soutien à l’économie de 100 000 milliards de wons. Progression importante des exportations de produits alimentaires français vers le Japon en 2019. Entrée en service de la centrale de production d'hydrogène vert à Fukushima. Chute de 58% du nombre de visiteurs étrangers au Japon en février 2020.2020-04-01T00:00:00+02:00<p align="center"><em><strong> </strong></em></p>
<p align="center"><em><strong>BREVES BIMENSUELLES</strong></em></p>
<p align="center"><em><strong>JAPON COREE </strong></em></p>
<p align="center"><strong>Semaines des 9 et 16 mars 2020 </strong></p>
<p align="center"><strong><img class="marge" title="pays" src="/Articles/29052362-c9d5-48ac-9922-65e0b989e5ae/images/151e92fa-a672-4560-9524-c2019dbae750" alt="pays" /> </strong></p>
<div>
<p><strong><em>Sommaire</em></strong></p>
</div>
<div class="focus">
<h6><strong>Japon</strong></h6>
<ol>
<li><em><strong>Evolutions macroéconomiques</strong></em></li>
<li><em><strong>Relations commerciales et multilatérales</strong></em></li>
<li><em><strong>Entreprises<span style="text-decoration: underline;"><br /></span></strong></em></li>
</ol>
<h6><strong>Corée</strong></h6>
<ol>
<li><em><strong>Evolutions macroéconomiques</strong></em></li>
<li><em><strong>Entreprises</strong></em></li>
</ol>
</div>
<h4><strong>Japon</strong></h4>
<p><em>1. Evolutions macroéconomiques</em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Les récents chiffres du commerce<img class="marge" style="float: right;" title="ret" src="/Articles/d971bc70-c7db-4b64-ba29-528bb49f94b0/images/fc8f6b7e-c22d-49fb-a759-691e91bb8125" alt="ret" width="356" height="260" /> extérieur japonais mettent en évidence les violents effets de l’épidémie du Covid-19 sur le commerce régional</strong>. En effet, le Japon a enregistré une chute de 14% de ses importations en février 2020, dont -47% pour les seuls biens importés de Chine (la plus forte baisse enregistrée depuis 1986). La baisse des importations japonaises est particulièrement notable pour les biens de consommation (habillement -37%, téléphones portables -34%, ordinateurs -27%), les biens intermédiaires (-18%) et les matières premières (-10% au global, dont -24% sur le gaz naturel liquéfié). Sur la même période, <strong>les exportations enregistrent leur quinzième mois consécutif</strong> <strong>de baisse</strong> (-1% par rapport à février 2019), pénalisées par le déclin des ventes à l'étranger de machines-outils (-9%) et matériels de transport (-4%), notamment vers les Etats-Unis. Les performances japonaises à l’export sont toutefois supérieures aux prévisions des analystes, sondés par Reuters, qui anticipaient une baisse de -4,3% des exportations et une baisse de -14,4% des importations. Compte tenu de la baisse brutale des importations, le Japon enregistre un <strong>excédent commercial de 1,1 trillion de yens (9 Mds€) </strong>sur le mois de février 2020, son plus gros excédent commercial mensuel depuis septembre 2007. <a href="https://webmail.dgtresor.gouv.fr/owa/redir.aspx?C=hMZaR_TyMynAe64nW3YxvPzwvr-i1RTAcZ7x3Q4dylrJaDHpDs_XCA..&URL=https%3a%2f%2fwww.customs.go.jp%2ftoukei%2fshinbun%2ftrade-st_e%2f2020%2f202002ce.xml%23pg2" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><span style="text-decoration: underline;">Douanes Japonaises</span></a>, <a href="https://webmail.dgtresor.gouv.fr/owa/redir.aspx?C=t-4fKoUy-5Cf6u48daG2SVWEI0ks7IZ0DcIWJzIk27nJaDHpDs_XCA..&URL=https%3a%2f%2fwww.japantimes.co.jp%2fnews%2f2020%2f03%2f18%2fbusiness%2feconomy-business%2fjapans-exports-fall-imports-china-slump-coronavirus-impact-widens%2f%23.XnLMsKgzY2w" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><span style="text-decoration: underline;">Japan Times</span></a>, <a href="https://webmail.dgtresor.gouv.fr/owa/redir.aspx?C=h34ccj5DH3fwAv873FwSnEyU9cMZgcAfDYuQ7hJAaCzJaDHpDs_XCA..&URL=https%3a%2f%2fenglish.kyodonews.net%2fnews%2f2020%2f03%2fe36658820530-update2-virus-halves-japan-feb-imports-from-china-steepest-fall-since-1986.html" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><span style="text-decoration: underline;">Kyodo News</span></a></p>
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<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: left;" title="t" src="/Articles/29052362-c9d5-48ac-9922-65e0b989e5ae/images/61253a0d-1721-4a6f-9d64-627159a68694" alt="t" width="380" height="214" />Le nombre de visiteurs étrangers au Japon a chuté de 58% en février</strong>. Il s’agit de la plus forte baisse enregistrée depuis l’accident de Fukushima en 2011. Selon l’organisation nationale du tourisme japonais, le nombre de visiteurs étrangers au Japon a diminué de 2,6 millions en février 2019 à 1,09 million en février 2020. La poursuite du boycott par les touristes coréens mais surtout, l’interdiction des voyages de groupe actée par les autorités chinoises le 27 janvier, puis la fermeture le 1<sup><span style="font-size: 10pt;">er</span></sup> février des frontières aux touristes en provenance de la région chinoise de Hubei expliquent l’effondrement du tourisme au Japon. En février, le nombre de touristes chinois a ainsi fondu de -88% en rythme annuel et le nombre de visiteurs coréens de -80%. Pour mémoire, le nombre de visiteurs étrangers au Japon avait progressé de 2,2% en 2019 pour atteindre 31,8 millions au total. L’objectif gouvernemental pour 2020, année des Jeux Olympiques et Paralympiques de Tokyo, était initialement de 40 millions. <a href="https://webmail.dgtresor.gouv.fr/owa/redir.aspx?C=3HUWZYtMjMXYcrf0KhU-os3ysqeIZyUjY9vwPx8S3m8ryjPpDs_XCA..&URL=https%3a%2f%2fmainichi.jp%2fenglish%2farticles%2f20200319%2fp2g%2f00m%2f0na%2f094000c" target="_blank" rel="noopener noreferrer"><span style="text-decoration: underline;"><span style="color: #0066cc;">Mainichi</span></span></a> ; <a href="https://statistics.jnto.go.jp/en/"><span style="text-decoration: underline;"><span style="color: #0066cc;">JNTO</span></span></a></p>
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<p style="text-align: justify;"><img class="marge" style="float: right;" title="boj" src="/Articles/d971bc70-c7db-4b64-ba29-528bb49f94b0/images/46fb6ff4-048c-4204-9edd-a4a94c7310ff" alt="boj" width="338" height="225" />La réserve fédérale américaine a décidé le15 mars de baisser son taux directeur de 1% à [0 ; 0,25%] et d’injecter 700 milliards USD de liquidité. Dans la foulée, la <strong>Banque du Japon </strong>(BOJ) a avancé sa réunion de politique monétaire et <strong>décidé le 16 mars une injection de liquidité en Yen, équivalente à 75 milliards USD.</strong> Son taux directeur, négatif depuis 2016, n’a pas été modifié (-0,1%). L’injection de liquidité en Yen se fera grâce au doublement des achats annuels d’ETF (<em>Exchange Traded Funds</em> ou fonds indiciels cotés) et à l’augmentation des achats d’obligations d’entreprises et de papier commercial (titres court terme émis par les entreprises). L’objectif d’achat des obligations d’Etat japonaises reste inchangé. L’annonce par la BOJ de cette injection de liquidité en Yen a permis de compléter l’action concertée des banques centrales (BOJ, Fed, BCE, Banque du Canada, Banque d’Angleterre, Banque Nationale Suisse) pour assurer une disponibilité suffisante en dollar américain sur les marchés financiers. <a href="https://www.japantimes.co.jp/news/2020/03/16/business/economy-business/bank-of-japan-policy-meeting/#.XnM14_57mmQ"><span style="text-decoration: underline;">JapanTimes</span></a> ; <a href="https://english.kyodonews.net/news/2020/03/9f00b6cce906-urgent-boj-to-move-forward-policy-meeting-after-feds-rate-cut.html"><span style="text-decoration: underline;">Kyodo</span></a></p>
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<p style="text-align: justify;"><strong>La santé économique des filières "porc" et "gibier" mise à mal par l’épizootie de peste porcine classique</strong><strong>. </strong>L’épizootie de peste porcine classique que connaît le Japon depuis septembre 2018 continue d’évoluer. Elle touche depuis janvier 2020 l’île principale de l’archipel d’Okinawa. En mars, deux nouveaux élevages de cette île ont été touchés, portant à 58 le nombre de foyers d’élevages contaminés sur le territoire national depuis le début de l’épizootie. La vaccination des porcs d’élevage a commencé en octobre 2019 et concerne maintenant 19 préfectures du centre de Honshu ainsi que la préfecture de Nara.</p>
<p style="text-align: justify;">Un dispositif d’indemnisation des éleveurs de porcs contraints d’abattre leur cheptel en cas de foyer de peste porcine classique est prévu par le MAFF. Pour calculer le montant de l’aide attribuée à chaque éleveur, sont pris en compte le nombre d’animaux et leur âge (plus les animaux sont âgés, plus l’indemnité est importante) ainsi que le prix du marché mais pas l’éventuelle valorisation en différents produits transformés (produits de charcuterie par exemple). Par ailleurs, ces aides sont soumises à impôt, ce qui n’était pas le cas de celles versées lors de l’épizootie de fièvre aphteuse.</p>
<p style="text-align: justify;">En ce qui concerne la filière gibier, aucune aide directe au revenu n’est prévue par le MAFF, ce que déplorent les professionnels de ce secteur (abattoirs et établissements de transformation). Le MAFF les encourage à s’approvisionner depuis les zones non infectées, en mettant à leur disposition des véhicules frigorifiques et en subventionnant les frais de transport des animaux. <span style="text-decoration: underline;">Agricultural News, site de l’OIE.</span></p>
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<p style="text-align: justify;"><em>2. Relations commerciales et multilatérales</em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: left;" title="vin" src="/Articles/d971bc70-c7db-4b64-ba29-528bb49f94b0/images/3ceeafcf-482a-47c0-ac3e-ce0ce639a83f" alt="vin" width="389" height="249" />L’appétit du marché japonais pour les produits alimentaires français croît : 2019 a été une année de progression des exportations, dopées par l’entrée en vigueur de l’Accord de partenariat économique UE-Japon.</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Selon les données des douanes françaises, les exportations agro-alimentaires françaises vers le Japon ont augmenté de 7,4% en 2019 par rapport à 2018, passant de 1 182 milliards d’euros à 1270 milliards d’euros. Les exportations agro-alimentaires représentent 16% du total des exportations françaises vers le Japon, au deuxième rang après le secteur aéronautique qui a connu une année 2019 exceptionnelle.</p>
<p style="text-align: justify;">Le premier poste d’exportation du secteur reste le vin, dont les ventes au Japon augmentent de 12% pour atteindre 580M€, soit 46% du total des exportations agricoles et alimentaires. L’impact de l’Accord de partenariat économique, entré en vigueur le 1<sup>er</sup> février 2019, est très fort sur les vins pour lesquels les droits de douanes ont été annulés, avec de probables reports d’achats des importateurs de fin 2018 sur le premier trimestre 2019. La progression des ventes de produits laitiers, deuxième poste en valeur avec 89M€, est également significative (+7,5%) en dépit des difficultés d’accès au contingent d’importation de fromage à tarif préférentiel qu’ont connu les entreprises françaises.</p>
<p style="text-align: justify;">Les progressions les plus remarquables concernent les biscuits (38M€, +17%) et la catégorie « pain, pâtisserie et viennoiseries » (12,5M€, +35%), produits qui bénéficient de baisses des droits de douane depuis l’entrée en vigueur de l’APE. Cette tendance reflète également les évolutions des habitudes alimentaires japonaises, en particulier au petit-déjeuner, de plus en plus occidentalisé. En revanche, les exportations de viandes (de porc essentiellement) stagnent (65 M€, +0,5%).</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><em><em>3. Entreprises</em></em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>La centrale de production d'hydrogène<img class="marge" style="float: right;" title="erf" src="/Articles/d971bc70-c7db-4b64-ba29-528bb49f94b0/images/b2c22ff8-f347-43d7-9517-44b1284ad8cc" alt="erf" width="352" height="264" /> vert Fukushima Hydrogen Energy Research Field (FH2R) est entrée en service à Namie, dans la préfecture de Fukushima</strong>. Le Premier ministre Shinzo Abe a assisté à la cérémonie d’ouverture du projet auquel l'État, Toshiba, Tohoku Electric Power et le distributeur de gaz naturel Iwatani ont pris part. D’un coût total d’environ 20 milliards ¥ (168 millions €), équipée de 20 MW d'installations de production d'énergie solaire sur un site de 180 000 m<sup>2</sup>, FH2R est la plus grande unité de production d’hydrogène alimentée par des énergies renouvelables au monde. Avec une capacité de production, de stockage et de distribution de 1 200 m<sup>3</sup> d'hydrogène/heure, FH2R peut alimenter jusqu’à 560 véhicules à pile à combustible par jour. Une fois produit, l'hydrogène sera transporté par des camions-citernes vers les zones de consommation. Le lancement de cette centrale permet au gouvernement Abe de contrer en partie les critiques sur le manque d’engagement du Japon dans la lutte contre le changement climatique, notamment dû à sa dépendance aux centrales au charbon ainsi qu'au financement de celles-ci à l'étranger. À terme, les différents partenaires envisagent d’exporter cette technologie. « <em>L’hydrogène pourrait être produit dans d’autres pays, où le coût des énergies renouvelables est moins élevé, pour être ensuite importé au Japon</em> », a déclaré Manabu Tsuyoshi, cadre dirigeant d’Iwatani. Dans un premier temps, c'est comme combustible pour la flamme olympique que l'hydrogène produit doit être utilisé, puis pour à alimenter la flotte de véhicules à pile à combustible déployée par Toyota Motor à l’occasion des JO.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><strong><em>Source</em></strong><em>: </em><a href="https://asia.nikkei.com/Business/Energy/Fukushima-powers-up-one-of-world-s-biggest-hydrogen-plants"><em><span style="text-decoration: underline;">Nikkei Asian Review</span></em></a><em>, 8 mars.</em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: left;" title="sh" src="/Articles/d971bc70-c7db-4b64-ba29-528bb49f94b0/images/f46f26f5-c9ca-4272-b21b-3d95c2256158" alt="sh" width="240" height="187" />Le</strong> <strong>fabricant d’électronique japonais, Sharp, prévoit de séparer son activité de production d’écrans à cristaux liquides (LCD) du reste de ses activités et de créer une filiale dédiée cotée en Bourse</strong>. Cette opération, censée être réalisée au cours de l’exercice comptable débutant le 1<sup>er</sup> avril 2020, doit permettre à Sharp de lever des capitaux externes afin d'investir davantage dans des écrans de nouvelle génération, comme les écrans MicroLED. La nouvelle filiale ne produira cependant que des écrans de petits et moyens formats et le groupe en restera actionnaire à 50%. En 2018, cette activité dégageait un chiffre d’affaires d’environ 7 Mds USD, soit environ 30% du CA total du groupe. La séparation ne concernera pas les grands écrans LCD utilisés pour l’affichage public, les téléviseurs ou dans les entreprises et pour lesquels le groupe mise sur une forte hausse de la demande, en prévision notamment des Jeux Olympiques de Tokyo.</p>
<p style="text-align: justify;"><a href="https://asia.nikkei.com/Business/Technology/Sharp-eyes-spinoff-and-listing-of-LCD-unit2"><span style="text-decoration: underline;">Nikkei Asian Review</span></a><em>, </em><a href="https://asia.nikkei.com/Business/Electronics/TV-makers-hopes-for-Olympic-boost-foiled-by-LCD-shortage"><span style="text-decoration: underline;">Nikkei Asian Review</span></a></p>
<h4 style="text-align: justify;">Corée</h4>
<p style="text-align: justify;" align="left"><em>1. Evolutions macroéconomiques et financières </em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Face aux conséquences de <img class="marge" style="float: right;" title="ser" src="/Articles/d971bc70-c7db-4b64-ba29-528bb49f94b0/images/2fd86b07-df7b-4021-8a6d-1a37e02bfdc9" alt="ser" width="305" height="203" />l’épidémie du Covid-19, le gouvernement coréen a multiplié les annonces de soutien à l'économie réelle. </strong>Le Parlement coréen a voté le 17 mars un budget supplémentaire de 11,7 Trillion KRW (8,6 Mds €) pour contenir les effets sanitaires et économiques de l’épidémie, dont 75% sera utilisé sous 2 mois : 1,5 Md € est destiné à la prévention et au traitement du virus, 2,9 Mds € à l’octroi de prêts aux petites entreprises, 906 Millions € aux économies locales les plus touchées, et 2,5 Mds € à des transferts financiers aux ménages, via une hausse des compensations liées à la garde d'enfants à domicile, une augmentation des allocations pour les demandeurs d'emploi (dont le nombre d'allocataires a été étendu pour aider les ménages les plus modestes) ou encore des dispositifs d'incitation à la consommation (baisse d'impôts sur certains produits à haute efficacité énergétique, hausse de salaires pour certains emplois publics en contrepartie du versement d'une partie de celui-ci sous forme de bons d'achats, etc.). Parallèlement dans le cadre d'annonces relatives à un plan de 100 000 Mds KRW (75 Mds €) de soutien financier d'urgence, le gouvernement a décidé de débloquer une enveloppe de 58 Tn KRW (43 Mds €) à destination des entreprises. La moitié de ces aides sera allouée par l'Etat aux petits commerces et aux PME, sous forme de garanties de prêts, de prêts à taux préférentiels et via des programmes de titrisation bénéficiant aux entreprises avec un faible historique de crédit. L'autre moitié sera allouée, par différentes banques publiques, sous forme de garanties et de prêts à taux préférentiels, aux PME, ETI et, dans une moindre mesure, aux grands groupes en difficultés financières. Les conditions ouvrant à l'indemnisation du chômage partiel par le gouvernement ont également été assouplies (jusqu'à 75 % des coûts totaux supportés), certains secteurs très exposés (voyages, tourisme, transports, culture) étant couverts jusqu'à 90 %, pour une période de 6 mois. D’autres mesures devraient suivre : le Président Moon Jae-in s'est déjà dit ouvert à un deuxième, voire à un troisième budget supplémentaire d'ici la fin de l'année. <a href="http://meng.fsc.go.kr/common/pdfjs/web/viewer.html?file=/upload/press1/20200324184742_c2e891e0.pdf">Financial Services Commission</a>, <a href="http://www.koreatimes.co.kr/www/biz/2020/03/367_286741.html">Korea Times </a> </p>
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<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: left;" title="fin" src="/Articles/d971bc70-c7db-4b64-ba29-528bb49f94b0/images/a8474ade-86a6-4229-846a-28a95f745e50" alt="fin" width="250" height="331" />Les autorités financières, en concertation avec les institutions financières, ont également mis en place plusieurs mesures pour limiter les tensions sur les marchés.</strong> Dans la foulée des baisses de taux de la réserve fédérale américaine, la Banque de Corée (BoK) a annoncé une baisse de son taux directeur de 50 points de base, de 1,25% à 0,75%, puis une baisse des taux de refinancement des banques commerciales pour leurs prêts aux PME, dont les demandes font face à de nombreux refus depuis le début de la crise. Pour limiter la volatilité sur les marchés financiers, avec un Kospi qui a vu sa capitalisation reculer de près d'un tiers depuis la mi-février, la Corée a décidé d’interdire pour 6 mois la vente à découvert sur l’ensemble des titres du KOSPI, KOSDAQ (valeurs technologiques) et KONEX (pré-KOSDAQ). Dans le cadre du plan d'urgence de 100 000 Mds KRW, le gouvernement a également annoncé la structuration de fonds de stabilisation des marchés obligataires et actions, qui seront abondés par les principales institutions financières privées à hauteur, à terme, de 20 000 Mds KRW (15 Mds EUR) et 10 700 Mds KRW (8 Mds EUR) respectivement. Les plafonds encadrant le rachat d'actions pour compte propre ont également été augmentés. Enfin, confronté à une importante sortie des capitaux étrangers, qui a mis sous tension la parité du won face au dollar (très forte volatilité, dépréciation de plus de 6 % entre le 10 et le 19 mars qui a poussé le KRW à son plus bas niveau face à l’USD depuis 11 ans), la BoK a obtenu l’ouverture d’une ligne de <em>swap</em> bilatéral de 54,3 Mds € auprès de la FED et la Banque de Corée devrait intervenir à hauteur de 7 000 Mds KRW (5 Mds €) sur les marchés monétaires afin d'améliorer la liquidité de celui-ci. <a href="https://en.yna.co.kr/view/AEN20200324005800320">Yonhap</a>, <a href="http://www.bok.or.kr/eng/bbs/E0000634/view.do?nttId=10057026&menuNo=400069&pageIndex=1">Bank of Korea (1)</a>, <a href="http://www.bok.or.kr/eng/bbs/E0000634/view.do?nttId=10057144&menuNo=400069&pageIndex=1">Bank of Korea (2)</a>, <a href="http://meng.fsc.go.kr/common/pdfjs/web/viewer.html?file=/upload/press1/20200324184742_c2e891e0.pdf">Financial Services Commission</a></p>
<p style="text-align: justify;"><span style="text-decoration: underline;"><br /></span><em>2. Entreprises</em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Rapidement touché<img class="marge" style="float: right;" title="see" src="/Articles/d971bc70-c7db-4b64-ba29-528bb49f94b0/images/9ea16d74-9a2e-40fd-ad80-082172a0499e" alt="see" width="374" height="212" /> par l’épidémie de Covid-19 dès mi-février et désormais victime, à l’instar du reste du monde, de la propagation en Europe et aux Etats-Unis, la Corée voit son secteur aérien particulièrement touché. </strong>L’Association Coréenne de l’Aviation Civile a estimé les pertes cumulées que pourraient enregistrer les compagnies coréennes à 3,8 Mds € d’ici le mois de juin. Face à cette situation, les deux principaux acteurs du secteur en Corée, Korean Air et Asiana Airlines ont pris des mesures drastiques afin de limiter leurs pertes. Korean Air, qui exploite actuellement moins de 20% de ses lignes, a ainsi proposé un congé sans solde allant jusqu’à 3 mois à l’ensemble de son personnel naviguant et a demandé à ses cadres de reverser 50% de leur salaire à partir du mois d'avril et pour une période indéfinie. Son Président a estimé la situation actuelle de l’entreprise aussi grave que celle à laquelle elle avait dû faire face lors de la crise financière de 1997 et a déclaré que « la viabilité de la compagnie serait en danger si la situation actuelle devait se prolonger ». De son côté, Asiana Airlines a demandé à ses employés (dont 70% sont actuellement inactifs) de prendre au moins 10 jours de congé sans solde en mars et a réduit de 50% les salaires des cadres de l’entreprise en mars et de 60% à partir d’avril. Enfin, les deux compagnies tentent de reconvertir leurs avions de lignes pour se reporter sur l’activité cargo. Face à cette situation, le gouvernement va, en complément des autres mesures de soutien prises pour les entreprises coréennes, suspendre les règles relatives à l’allocation des slots dans les aéroports du pays et réduire les frais d’utilisation des installations. La Korea Airport Corporation devrait pour sa part accorder aux compagnies aériennes un délai de paiement de 3 mois à partir de mars sur les frais d'utilisation des installations. Enfin, les institutions financières publiques (Korea Development Bank, KEXIM) vont accorder un soutien financier à hauteur de 294 Mi € à destination des compagnies aériennes à bas coût, également en grande difficulté. <a href="https://en.yna.co.kr/view/AEN20200325007100320?section=news">Yonhap</a>, <a href="http://english.hani.co.kr/arti/english_edition/e_business/934164.html">Hankyoreh</a></p>
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<div class="focus">
<p>Les informations présentées dans cette revue d'actualité bimensuelle sont identifiées par le <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Ressources/pays/japon"><span style="color: #15c7d2;">SER de Tokyo et le SE de Séoul</span></a>. Elles n'ont aucune vocation d'exhaustivité. Les avis exprimés sont les résumés des articles sources.</p>
<p><span style="color: #15c7d2;"><a href="https://twitter.com/FRTreasuryJAPAN">Vous pouvez aussi suivre le SER de Tokyo sur Twitter</a>.</span></p>
</div>
<p> </p>8bb8cf09-2521-405b-a39a-50af6079d642Actualités économiques Japon & Corée - Semaines des 18 et 25 novembre 2019Les ventes de détail ont fortement chuté au mois d’octobre (-7,1% en rythme annuel). Les achats de maïs américain promis à Biarritz tardent à se concrétiser. La ville de Busan accueillait, le 25 et 26 novembre derniers, le Sommet Corée-ASEAN commémorant l’établissement, il y a 30 ans, du dialogue sectoriel entre les 10 pays de l’institution et le pays du matin calme. La Banque de Corée a publié le 29 novembre ses prévisions de croissance 2019, 2020 et 2021. 2019-12-05T00:00:00+01:00<p align="center"><em><strong> </strong></em></p>
<p align="center"><em><strong>BREVES BIMENSUELLES</strong></em></p>
<p align="center"><em><strong>JAPON COREE </strong></em></p>
<p align="center"><strong>Semaines des 18 et 25 novembre 2019</strong></p>
<p align="center"><strong> <img class="marge" title="drapeaux" src="/Articles/8bb8cf09-2521-405b-a39a-50af6079d642/images/10d905b4-e96d-4a02-9c88-c030072b6c7e" alt="drapeaux" width="264" height="165" /></strong></p>
<div>
<p><strong><em>Sommaire </em></strong></p>
</div>
<div class="focus">
<h6><strong>Japon</strong></h6>
<ol>
<li><em><strong>Evolutions macroéconomiques</strong></em></li>
<li><em><strong>Relations commerciales et multilatérales</strong></em></li>
<li><em><strong>Entreprises<span style="text-decoration: underline;"><br /></span></strong></em></li>
</ol>
<h6><strong>Corée</strong></h6>
<ol>
<li><em><strong>Evolutions macroéconomiques</strong></em></li>
<li><em><strong>Relations commerciales et multilatérales</strong></em></li>
<li><em><strong>Entreprises</strong></em></li>
</ol>
</div>
<h4>Japon</h4>
<p><em>1. Evolutions macroéconomiques</em></p>
<p style="text-align: justify;"><img class="marge" style="float: left;" title="IMF" src="/Articles/8bb8cf09-2521-405b-a39a-50af6079d642/images/ab8ee094-1c0b-4e85-ac8b-83cb7d868e15" alt="IMF" width="337" height="225" /><strong>Le FMI a rendu le 25 novembre les conclusions préliminaires de sa mission de consultation annuelle de l’économie japonaise au titre de l’article IV. </strong>Comme en 2018, le premier constat est celui d’une croissance de l’économie nippone supérieure à sa croissance potentielle et d’un environnement récalcitrant à une hausse durable des prix. La prévision de croissance pour 2019 a été revue à la baisse pour la troisième fois consécutive de 0,9% à 0,8%. Dans le cadre de sa mission, le FMI a émis plusieurs recommandations : il a ainsi validé le maintien d’une politique monétaire accommodante mais appelé à plus de coordination entre la politique monétaire et les politiques de régulation du secteur financier. Il a donné son « feu vert » à un <em>stimulus</em> budgétaire à court terme pour contrer les effets de la hausse de la taxe sur la consommation mais a alerté sur le caractère irréaliste des prévisions de croissance sur lesquelles se fonde le gouvernement pour son plan de consolidation budgétaire. Il a enfin encouragé la poursuite des réformes structurelles afin de relever la croissance potentielle du pays. <a href="https://www.imf.org/en/News/Articles/2019/11/24/mcs-japan-staff-concluding-statement-of-the-2019-article-iv-mission"><span style="text-decoration: underline;">IMF</span></a> ; <a href="https://www.japantimes.co.jp/news/2019/11/25/business/economy-business/imf-japan-gdp-forecast/"><span style="text-decoration: underline;">Japan Times</span></a></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: right;" title="retail sales" src="/Articles/8bb8cf09-2521-405b-a39a-50af6079d642/images/dcd34d9b-09c6-4431-824e-0bb03287f4f8" alt="retail sales" width="269" height="180" />Les ventes de détail ont fortement chuté au mois d’octobre (-7,1% en rythme annuel et -14,4% en rythme mensuel, </strong>données corrigées des variations saisonnières), sous l’effet notamment de la hausse de la taxe sur la consommation le 1<sup>er</sup> octobre dernier (8 à 10%) et du typhon Hagibis. Il s’agit de la plus forte baisse enregistrée depuis 4 ans. Les ventes de détail avaient chuté de -4,3% le mois suivant la précédente hausse de la TVA en avril 2014 (5 à 8%). Les grands magasins et les chaînes de points de vente d’électroménager ont enregistré respectivement des baisses de -17,3 % et -14,2 %. Les ventes dans les commerces de proximité ont augmenté de 3,3%. <a href="https://www.meti.go.jp/statistics/tyo/syoudou/result/pdf/201910S.pdf"><span style="text-decoration: underline;">METI statistics</span></a> ; <a href="https://mainichi.jp/english/articles/20191128/p2g/00m/0bu/053000c"><span style="text-decoration: underline;">Mainichi</span></a> ; <a href="https://www.japantimes.co.jp/news/2019/11/28/business/economy-business/japans-retail-sales-down/"><span style="text-decoration: underline;">Japantimes</span></a> </p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: left;" title="agriculture" src="/Articles/8bb8cf09-2521-405b-a39a-50af6079d642/images/861e1cc9-1dfc-459c-9c34-af489176d3a5" alt="agriculture" width="229" height="250" />Une nouvelle loi pour appuyer le développement de l’exportation des produits agricoles japonais. </strong>Le Japon a introduit une nouvelle loi créant, à compter du 1<sup>er</sup> avril 2020, un organisme unique au sein du ministère chargé de l’agriculture (MAFF), pour appuyer les exportations agricoles japonaises. Il assurera des tâches précédemment sous la responsabilité de plusieurs ministères (santé, douanes, intérieur, etc). Cet organisme se dotera d’une feuille de route comprenant des mesures concrètes destinées à augmenter les exportations (mise aux normes américaines et européennes des abattoirs de bovins par exemple). Il aura aussi pour mission de lever les restrictions à l’exportation demeurant sur certains produits japonais suite à l’accident nucléaire de Fukushima et gèrera les inspections sanitaires des produits sur la base du système HACCP (<em>Hazard Analysis Critical Control Point</em>), avec possibilité de sous-traiter à des structures privées. Les autorités préfectorales pourront désormais délivrer des certificats sanitaires et des preuves de l’origine. <span style="text-decoration: underline;">Kyodo</span> ; <span style="text-decoration: underline;">Journal de l’agriculture</span></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p><em>2. Relations commerciales et multilatérales</em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: left;" title="trade deal us japan" src="/Articles/8bb8cf09-2521-405b-a39a-50af6079d642/images/1abeedae-be93-450a-908a-772548a5a497" alt="trade deal us japan" width="245" height="138" />Les achats de maïs américain promis à Biarritz tardent à se concrétiser. </strong>Plus de deux mois après l’annonce par le Premier Ministre japonais et le Président américain d’achats de maïs américain par les opérateurs japonais, ceux-ci ne sont toujours pas réalisés, en dépit des incitations financière mises en place par le ministère de l’agriculture du Japon pour les « importations d’urgence » anticipées pour compenser d’importantes pertes de fourrage dues à des « attaques d’insectes » .Les importateurs ont récemment souligné qu’il n’y a pas de problème d’approvisionnement sur le marché national et donc pas de nécessité d’importer. <span style="text-decoration: underline;">Mainichi Japan</span>.</p>
<p> </p>
<p><em><em>3. Entreprises</em></em></p>
<p style="text-align: justify;"> <img class="marge" style="float: right;" title="stade olympique" src="/Articles/8bb8cf09-2521-405b-a39a-50af6079d642/images/e55f877e-259d-4c7d-895c-a80e759668e8" alt="stade olympique" width="241" height="170" /><strong>Le Conseil des Sports japonais a annoncé que les travaux de construction du nouveau Stade National ont pris fin le 19 novembre</strong>. D’une capacité de 60 000 personnes, il s’agira du lieu d’accueil principal des Jeux Olympiques et Paralympiques de Tokyo 2020 – accueillant notamment les cérémonies d’ouverture et de clôture, les épreuves d’athlétisme et de football. Les travaux, d’un montant final de 157 milliards de yens (1,3 Md€), avaient débuté en décembre 2016, soit 14 mois après la date initialement prévue en raison de critiques autour du <em>design</em> originel. Les travaux ont été réalisés par une <em>joint-venture</em> associant le bureau de l’architecte Kengo Kuma, le géant de la construction Taisei, et le bureau de <em>design</em> Azusa Sekkei. Le stade comprend notamment une façade végétale afin d’être en harmonie avec le paysage naturel du Meiji Jingu Gaien avoisinant. L’avant-toit est par ailleurs fait de bois provenant des 47 préfectures japonaises. Le stade sera officiellement inauguré le 1<sup>er</sup> janvier 2020, pour la finale de la Coupe du Japon de football. Un plan de privatisation devrait être publié après l’automne 2020 et, suite à travaux d’adaptation, les opérations commerciales devraient débuter dans la seconde moitié de 2022. <a href="https://mainichi.jp/english/articles/20191119/p2g/00m/0sp/053000c"><span style="text-decoration: underline;">The Mainichi</span></a>, <a href="https://japantoday.com/category/sports/Construction-of-stadium-for-2020-Tokyo-Olympics-completed"><span style="text-decoration: underline;">Japan Today</span></a>, <a href="https://www.reuters.com/article/us-olympics-2020/olympics-tokyo-finishes-building-stadium-for-2020-idUSKBN1XT0JB"><span style="text-decoration: underline;">Reuters</span></a>.</p>
<h4>Corée</h4>
<p align="left"><em>1. Evolutions macroéconomiques et financières <strong><span style="font-family: Thread-000025e4-Id-00000039;"> </span></strong></em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: left;" title="BoK" src="/Articles/8bb8cf09-2521-405b-a39a-50af6079d642/images/45e8cf10-7094-4cc0-8f32-b720958a274a" alt="BoK" width="307" height="186" />La Banque de Corée (BoK) a publié le 29 novembre ses prévisions de croissance 2019, 2020 et 2021. </strong>Lors de sa dernière réunion de l’année, le Conseil de Politique Monétaire a décidé de garder son taux directeur inchangé, à 1,25 %. Si le communiqué évoque une croissance de 2 % pour 2019, le gouverneur de la BoK Lee Ju-yeol a évoqué une fourchette comprise entre 1,9 et 2,1 %. Surtout, avec une prévision de croissance à 2,3 % pour 2020 et 2,4 % pour 2021, la BoK estime que la politique budgétaire expansionniste devrait parvenir à pousser légèrement à la hausse la consommation privée. L’investissement reprendrait en 2020, notamment dans le domaine des semi-conducteurs et des écrans. L’inflation, préoccupante de septembre à novembre avec une évolution en glissement annuel nulle ou négative, devrait s’établir à 0,4 % sur 2019. Elle a été de 0,4 % en moyenne sur les dix premiers mois de 2019, et s’est légèrement reprise à 0,2 % en novembre. Pour la BoK, l’inflation reprendrait en 2020 (1%), grâce à la disparition des effets de base sur les prix du pétrole et de l’agriculture, et en dépit des effets déflationnistes des politiques sociales (contrôle des prix du transport ou des communications, gratuité étendue de l’éducation). <a href="http://www.koreatimes.co.kr/www/biz/2019/11/367_279545.html"><span style="text-decoration: underline;">Korea Times</span></a> ; <a href="http://www.bok.or.kr/eng/bbs/E0000634/view.do?nttId=10055138&menuNo=400069"><span style="text-decoration: underline;">Bank of Korea</span></a></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p><em>2. Relations commerciales et multilatérales</em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: right;" title="asean corée" src="/Articles/8bb8cf09-2521-405b-a39a-50af6079d642/images/b8e2446b-6700-48f9-821e-d3001a09b222" alt="asean corée" width="324" height="216" />La ville de Busan accueillait, le 25 et 26 novembre derniers, le Sommet Corée-ASEAN commémorant l’établissement, il y a 30 ans, du dialogue sectoriel entre les 10 pays de l’institution et le pays du matin calme</strong>. Dans la foulée de cette rencontre s’est tenu, le 27 novembre, le premier sommet Corée-Mékong, réunissant la Corée, la Birmanie, le Cambodge, le Laos, la Thaïlande et le Vietnam. Ces deux sommets ont été l’occasion, pour la Corée, d’engager les réflexions sur sa nouvelle stratégie pour le Sud-Est asiatique <em>(« Southern Policy 2.0 »).</em> Se félicitant de la hausse des investissements coréens en ASEAN (6,6 Mds USD de flux en 2018) et du commerce bilatéral (160 Mds USD au total en 2018), la déclaration conjointe finale se fixe comme objectifs d’améliorer l’accord de libre-échange liant les deux parties, et de porter le commerce Corée-ASEAN à 200 Mds USD en 2020. L'Agence Coréenne de Coopération Internationale (KOICA), principal organisme d’aide au développement de Corée, doublera, d’ici 2022, l’aide à destination de l’ASEAN, de 75 à 150 M USD par an. La Corée a profité du sommet pour avancer sur le champ d’ALE bilatéraux avec les pays de l’ASEAN : engagement à trouver un accord avec les Philippines d’ici 2020, début de négociations avec le Cambodge, et enfin signature début 2020, après sept ans de négociations, de l’ALE Indonésie-Corée, qui, une fois ratifié, devrait permettre l’ouverture, selon le ministère du Commerce, de l'Industrie et de l'Énergie (MOTIE), de 93 % des marchés indonésiens, contre 80 % aujourd’hui. Hyundai Motor a également profité de la présence en Corée du Président Joko Widodo pour officialiser l’ouverture, d’ici 2021, d’une usine en Indonésie, la première du groupe en ASEAN, pour un investissement de plus d’1,5 Md USD. <a href="https://en.yna.co.kr/view/AEN20191126008551320?section=economy/economy"><span style="text-decoration: underline;">Yonhap</span></a> ; <a href="https://asean.org/storage/2019/11/FINAL-Co-Chairs-Statement-of-the-2019-ASEAN-ROK-Commemorative-Summit.pdf"><span style="text-decoration: underline;">ASEAN</span></a></p>
<p> </p>
<p><em>3. Entreprises </em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: left;" title="pollution" src="/Articles/8bb8cf09-2521-405b-a39a-50af6079d642/images/ee587b30-e4cf-47e1-903a-16f06a2dcacd" alt="pollution" width="297" height="167" />Le gouvernement coréen annonce l’arrêt de plusieurs centrales à charbon durant la période hivernale pour limiter la pollution aux particules fines. </strong>Dans son plan d’approvisionnement énergétique de décembre à février, le ministère coréen de l’énergie (MOTIE) prévoit de suspendre l’activité de 8 à 15 des 60 centrales à charbon du pays. Les installations restantes seront quant à elles limitées à 80% de leur puissance maximale. La demande hivernale en électricité, particulièrement élevée, devrait néanmoins être comblée grâce à la récente construction de 3 centrales au GNL mais devrait engendrer un surcoût de l’ordre de 600 M USD pour la compagnie publique Korea Electric Power Corporation (KEPCO). Avec ces mesures, le gouvernement espère une réduction d’environ 2300 tonnes des émissions de particules fines sur la période, soit une baisse de 44% par rapport à 2018. <span style="text-decoration: underline;"><a href="http://koreajoongangdaily.joins.com/news/article/Article.aspx?aid=3070846">Korea JoongAng Daily</a></span> ; <span style="text-decoration: underline;"><a href="https://en.yna.co.kr/view/AEN20191128003300320">Yonhap</a></span></p>
<p> </p>
<div class="focus">
<p>Les informations présentées dans cette revue d'actualité bimensuelle sont identifiées par le <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Ressources/pays/japon"><span style="color: #15c7d2;">SER de Tokyo et le SE de Séoul</span></a>. Elles n'ont aucune vocation d'exhaustivité. Les avis exprimés sont les résumés des articles sources.</p>
<p><span style="color: #15c7d2;"><a href="https://twitter.com/FRTreasuryJAPAN">Vous pouvez aussi suivre le SER de Tokyo sur Twitter</a>.</span></p>
</div>
<p> </p>e2358112-d837-41d2-99ed-8b43d7ea0b08Actualités économiques Japon & Corée - Semaines des 04 et 11 novembre 2019L’économie japonaise décélère au 3ème trimestre (+0,1%, après +0,4%). Les 20 premières start-up japonaises sont valorisées à plus de 1000 milliards de yen. La Corée renforce le mécanisme d’encadrement des prix de vente pour les appartements en construction. Le consortium de Hyundai Development pourrait prendre le contrôle d’Asiana Airlines.2019-11-25T00:00:00+01:00<p align="center"><em><strong> </strong></em></p>
<p align="center"><em><strong>BREVES BIMENSUELLES</strong></em></p>
<p align="center"><em><strong>JAPON COREE </strong></em></p>
<p align="center"><strong>Semaines des 04 et 11 novembre 2019</strong></p>
<p align="center"><strong> <img class="marge" title="drapeaux" src="/Articles/e2358112-d837-41d2-99ed-8b43d7ea0b08/images/614fe6aa-d4d9-41f5-9efd-4d2c07643818" alt="drapeaux" width="184" height="115" /></strong></p>
<div>
<p><strong><em>Sommaire </em></strong></p>
</div>
<div class="focus">
<h6><strong>Japon</strong></h6>
<ol>
<li><em><strong>Evolutions macroéconomiques</strong></em></li>
<li><em><strong>Relations commerciales et multilatérales</strong></em></li>
<li><em><strong>Entreprises<span style="text-decoration: underline;"><br /></span></strong></em></li>
</ol>
<h6><strong>Corée</strong></h6>
<ol>
<li><em><strong>Evolutions macroéconomiques</strong></em></li>
<li><em><strong>Relations commerciales et multilatérales</strong></em></li>
<li><em><strong>Entreprises</strong></em></li>
</ol>
</div>
<h4><strong>Japon</strong></h4>
<p><em>1. Evolutions macroéconomiques</em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: left;" title="pib" src="/Articles/e2358112-d837-41d2-99ed-8b43d7ea0b08/images/daa82da3-b012-4a6e-a9b5-a7642ca93b03" alt="pib" width="305" height="205" />L’économie japonaise décélère au 3<sup>ème</sup> trimestre (+0,1% en rythme trimestriel). </strong>Cette décélération intervient alors que la croissance avait été supérieure aux attentes sur la première moitié de l’année : +0,4% au 1<sup>er</sup> trimestre suivi de +0,5% au 2<sup>ème</sup> trimestre. Le ralentissement de l’économie en juillet-septembre s’explique principalement par la faiblesse des exportations (-0,7%) sur fonds de ralentissement de l’économie chinoise et de tensions commerciales. Le commerce extérieur contribue ainsi négativement à l’évolution du PIB à hauteur d’environ 0,2 point de pourcentage. L’effet récessif de la demande extérieure est contrebalancé par une hausse de la consommation privée (+0,4%) liée aux anticipations d’achats des ménages en septembre, avant la hausse de la TVA. Les investissements privés et publics sont également en hausse (+3,8%) sur le trimestre. La demande domestique (+0,2pp de contribution) permet au Japon d’éviter de peu une récession. <a href="https://mainichi.jp/english/articles/20191114/p2g/00m/0bu/031000c"><span style="text-decoration: underline;">Mainichi</span></a> ; <a href="https://www.cao.go.jp/index-e.html"><span style="text-decoration: underline;">Cabinet Office</span></a></p>
<p> </p>
<p><em>2. Relations commerciales et multilatérales</em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: right;" title="cashless" src="/Articles/e2358112-d837-41d2-99ed-8b43d7ea0b08/images/44918790-2768-482b-b44b-87c270169be5" alt="cashless" width="290" height="191" />Le nombre de paiements dématérialisés au Japon a dépassé les projections du gouvernement.</strong> Le gouvernement a estimé que le nombre de paiements dématérialisés avait atteint en moyenne 220 millions d’euros par jour au cours des 2 premières semaines d’octobre. Dans le cadre des programmes de récompense des paiements dématérialisés, 8,2 millions d’euros ont déjà été remboursés aux consommateurs. Le gouvernement Abe pourrait prochainement annoncer un budget additionnel de 16 - 24 milliards d’euros de dépenses publiques soit +0,4% de PIB) qui comprendrait la prolongation au-delà des 9 mois initiaux du système de récompenses pour les paiements dématérialisés. Pour rappel, le budget de l’année fiscale 2019 avoisinait les 820 Mds€<em> <a href="https://www3.nhk.or.jp/nhkworld/en/news/20191026_02/"><span style="text-decoration: underline;">NHK</span></a> ; <a href="https://asia.nikkei.com/Economy/Abe-seeks-stimulus-for-post-disaster-post-Olympics-growth"><span style="text-decoration: underline;">Nikkei Asian Review</span></a></em></p>
<p> </p>
<p><em><em>3. Entreprises</em></em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: left;" title="ageing population" src="/Articles/e2358112-d837-41d2-99ed-8b43d7ea0b08/images/85038ad1-6500-4c8a-ad55-0748633c0249" alt="ageing population" width="303" height="170" />Dans un contexte de population vieillissante, le Japon va offrir des subventions aux séniors installant des équipements de sécurité dans leur voiture</strong>. Alors que le nombre d’accidents de la route impliquant des conducteurs âgés (notamment dus à des confusions entre pédales d’accélération et de freinage) augmente, les appels à la mise en œuvre de mesures de prévention se font de plus en plus fréquents. Aussi, les constructeurs automobiles accélèrent le développement de voitures assistées, proposés par les Ministères des Transports et de l’Industrie. Ces véhicules seront équipés d’un système de freinage automatique et d’autres fonctions destinées à aider l’automobiliste. Certaines fonctions seront également disponibles pour les modèles de véhicules existants. Promouvant la recherche, le développement et l’adoption de nouvelles technologies, le Premier Ministre Abe a annoncé qu’un plan serait publié d’ici la fin de l’année visant à certifier la performance de ces équipements et à accélérer la commercialisation de ces véhicules. Le gouvernement japonais devrait offrir des subventions aux conducteurs âgés qui s’équiperaient de telles fonctions dès avril 2020. Il envisage par ailleurs de créer une nouvelle catégorie de permis pour les séniors, qui ne pourraient conduire que des véhicules équipés de ces fonctions de sécurité. <a href="https://asia.nikkei.com/Business/Automobile/Japan-speeds-adoption-of-car-safety-devices-for-aging-drivers"><span style="text-decoration: underline;">Nikkei Asian Review</span></a> </p>
<p> </p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: right;" title="fast retail" src="/Articles/e2358112-d837-41d2-99ed-8b43d7ea0b08/images/f1677806-95a0-40cb-bc99-3de29acb6f28" alt="fast retail" width="269" height="151" />Fast Retailing, maison-mère de la chaîne de prêt à porter Uniqlo, lance un partenariat avec deux start-up française et japonaise afin d'automatiser la gestion de ses entrepôts d'ici 3 à 5 ans</strong>. Fast Retailing utilisera les robots Skypod de la start-up française Exotec, capables de manipuler et déplacer des objets au sol et jusqu'à 10 mètres de hauteur. Ces robots seront équipés avec les logiciels d'intelligence artificielle robotique de la start-up japonaise Mujin. Le partenariat avec Exotec et Mujin fait partie d'unprojet de transformation de la chaîne d'approvisionnement lancé en 2018 par Uniqlo et pour lequel l'enseigne prévoit des dépenses de plus de 900 millions US $. <a href="https://asia.nikkei.com/Business/Retail/Uniqlo-taps-robot-startups-to-take-humans-out-of-its-warehouses">Asia Nikkei Review</a></p>
<p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: left;" title="startup" src="/Articles/e2358112-d837-41d2-99ed-8b43d7ea0b08/images/f8ab0560-d21b-496c-94d4-b25efa14219b" alt="startup" width="327" height="184" />Les 20 start-up japonaises les mieux valorisées dépassent désormais collectivement les 1000 milliards de yen (9,2 Md US$),</strong> soit une croissance de 22% sur un an, selon une enquête commandée par le journal d’affaires Nikkei. Le classement est dominé par la start-up de logiciels d’intelligence artificielle Preferred Networks, évaluée à 3,23 milliards US$. Les deux autres start-up dépassant le seuil symbolique du milliard de dollars US sont TBM, un fabricant de plastiques alternatifs à base de calcaire, (1,2 Md US$) et SmartNews, qui développe une application proposant des fils d’actualités, (1,0 Md US$). Le secteur le plus représenté est cependant la Fintech qui compte 7 start-up dans le top 20. <a href="https://asia.nikkei.com/Business/Startups/Japan-s-top-20-startups-surpass-1tn-yen-in-total-value">Nikkei Asian Review (1)</a>, <a href="https://asia.nikkei.com/Business/Startups/Japan-venture-capital-funding-slips-as-funds-brace-for-China-risk">(2)</a></p>
<h4>Corée</h4>
<p align="left"><em>1. Evolutions macroéconomiques et financières <strong><span style="font-family: Thread-0000109c-Id-00000055;"><br /></span></strong></em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: right;" title="immobilier" src="/Articles/e2358112-d837-41d2-99ed-8b43d7ea0b08/images/89aa274b-92c8-494a-80df-a5876b678562" alt="immobilier" width="340" height="235" />Le gouvernement a durci le mécanisme d’encadrement des prix de vente pour les appartements en construction</strong>. Ce dispositif, en place entre 2007 et 2015, était appliqué selon des critères plus souples depuis 2016. Un total de 27 quartiers, dont 22 situés à Gangnam (quartier des affaires de Séoul), verront dans les prochains mois le prix des nouveaux biens immobiliers encadré, notamment en fonction du prix du terrain. Les prix pré-construction au m² avaient augmenté, selon <em>Korea Housing and Urban Guarantee Corporation</em>, de 22 % entre juin 2018 et juin 2019 à Séoul. Le rétablissement de cette mesure s’inscrit dans la continuité de l’action du gouvernement, soucieux de favoriser les ménages primo-accédants vis-à-vis des investisseurs spéculatifs. En 2017 et 2018, le gouvernement avait déjà annoncé des mesures (fiscalité, accès aux prêts), en réponse à la hausse de 18 % des prix de l’immobilier résidentiel à Séoul entre 2015 et 2018, et de +6,5 % en 2018. Mais si ces mesures ont permis d’infléchir, provisoirement, la hausse des prix (-1,5 % entre novembre 2018 et juin 2019), les prix ont repris leur hausse depuis (+1,1 % depuis juillet 2019). <a href="https://www.koreatimes.co.kr/www/tech/2019/11/768_278292.html"><span style="text-decoration: underline;">Korea Times</span></a> ; <a href="http://world.kbs.co.kr/service/contents_view.htm?lang=e&menu_cate=&id=&board_seq=370605"><span style="text-decoration: underline;">KBS</span></a></p>
<p> </p>
<p><em>2. Relations commerciales et multilatérales<em><br /></em></em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: left;" title="épargnants" src="/Articles/e2358112-d837-41d2-99ed-8b43d7ea0b08/images/c09ad49a-2c95-4fb8-a558-9609efeca817" alt="épargnants" width="312" height="220" />Le gendarme financier coréen, la Financial Services Commission, a annoncé plusieurs mesures pour renforcer la protection des épargnants coréens</strong>. Le ticket minimum pour les épargnants souscrivant à des fonds de Private Equity passe notamment de 100 M KRW à 300 M KRW (250 000 EUR), et les banques ne pourront plus commercialiser de participations à de tels fonds s’ils exposent les épargnants à une perte en capital de plus de 20 % du principal. Les épargnants séniors feront de leur côté l'objet d'une protection renforcée, pour limiter leur exposition à des produits financiers risqués. Depuis plusieurs semaines, plusieurs banques sont dans le collimateur du superviseur et de l’opinion pour avoir vendu à des épargnants âgés à revenus faibles ou moyens des produits dérivés complexes (Derivative-linked Securities, DLS) présentant d’importants risques en capital : les pertes potentielles pour ces épargnants, qui se disent avoir été mal informés des risques existants, sont estimées à 400 M USD, soit plus de la moitié des montants investis. <a href="http://koreajoongangdaily.joins.com/news/article/Article.aspx?aid=3070297"><span style="text-decoration: underline;">Korea Joongang Daily</span></a> , <a href="http://www.businesskorea.co.kr/news/articleView.html?idxno=38086"><span style="text-decoration: underline;">Business Korea</span></a> </p>
<p> </p>
<p><em>3. Entreprises </em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>L<img class="marge" style="float: right;" title="Asiana Airlines" src="/Articles/e2358112-d837-41d2-99ed-8b43d7ea0b08/images/b3e1d76b-718b-43ba-8e68-9ee9b1147416" alt="Asiana Airlines" width="285" height="190" />e consortium mené par Hyundai Development en passe de prendre le contrôle de la deuxième compagnie aérienne coréenne. </strong>6 mois après l’annonce de la mise en vente par le conglomérat Kumho Asia de sa participation dans Asiana Airlines (31%), l’association entre Hyundai Development Co. (80%) et Mirae Asset Daewoo (20%) a finalement été désignée soumissionnaire privilégié, au détriment de deux autres consortiums, menés respectivement par le conglomérat Aekyung et le fonds activiste KCGI. Estimée à un prix global de 2,1 Mds USD (345 M USD pour le rachat des actions de Kumho Asia et 1,8 Md USD d’apport en capital), cette acquisition s’inscrit dans la politique de diversification menée par Hyundai Development et devrait permettre d’assurer la santé financière de la compagnie aérienne, actuellement très endettée. <a href="http://www.theinvestor.co.kr/view.php?ud=20191112000742">The Investor</a>, <a href="https://m.koreatimes.co.kr/pages/article.asp?newsIdx=278609">Korea Times</a>, <a href="http://koreajoongangdaily.joins.com/news/article/article.aspx?aid=3070263">Korea JoongAng Daily</a></p>
<div class="focus">
<p>Les informations présentées dans cette revue d'actualité bimensuelle sont identifiées par le <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Ressources/pays/japon"><span style="color: #15c7d2;">SER de Tokyo et le SE de Séoul</span></a>. Elles n'ont aucune vocation d'exhaustivité. Les avis exprimés sont les résumés des articles sources.</p>
<p><span style="color: #15c7d2;"><a href="https://twitter.com/FRTreasuryJAPAN">Vous pouvez aussi suivre le SER de Tokyo sur Twitter</a>.</span></p>
</div>
<p> </p>
<div class="ephox-sloth-bin ephox-sloth-bin_64233642411574645376000" style="left: -100000px; top: 0px; width: 100px; height: 100px; overflow: hidden; position: fixed; opacity: 0;" contenteditable="true">
<p style="margin: 0cm 0cm 0pt;"><span style="font-size: small;"><span style="font-family: Segoe UI;"><strong><span style="color: #000000;">Les 20 start</span><span style="color: #1f497d;">-</span><span style="color: #000000;">up japonaises les mieux valorisées dépassent désormais collectivement les 1000 milliards de yen (9,2 Md US$)</span></strong><span style="color: #000000;">, soit une croissance de 22% sur un an, selon une enquête commandée par le journal d’affaires Nikkei. Le classement est dominé par la start-up de logiciels d’intelligence artificielle Preferred Networks, évaluée à 3,23 milliards US$. Les deux autres start-up dépassant le seuil symbolique du milliard de dollars US sont TBM, un fabricant de plastiques alternatifs à base de calcaire, (1,2 Md US$) et SmartNews, qui développe une application proposant des fils d’actualités, (1,0 Md US$). Le secteur le plus représenté est cependant la Fintech qui compte 7 start-up dans le top 20. </span></span></span><a href="https://asia.nikkei.com/Business/Startups/Japan-s-top-20-startups-surpass-1tn-yen-in-total-value"><u><span style="color: #1f497d; font-family: Segoe UI; font-size: small;">Nikkei Asian Review (1)</span></u></a><span style="color: #000000; font-family: Segoe UI; font-size: small;">, </span><a href="https://asia.nikkei.com/Business/Startups/Japan-venture-capital-funding-slips-as-funds-brace-for-China-risk"><u><span style="color: #1f497d; font-family: Segoe UI; font-size: small;">(2)</span></u></a></p>
</div>f1cd418b-e891-4e0b-bbbd-bd515cacbb6dAnnonce de l’arrêt des exportations de minerai de nickelDeuxième exportateur mondial de nickel, l’Indonésie a annoncé que les exportations de minerai de nickel brut seraient interdites à partir du 1er janvier 2020. Le gouvernement justifie sa décision par la volonté d’encourager les investissements dans la transformation du minerai. La mesure reflète également le souhait de l’Indonésie de se positionner comme un acteur majeur dans la production de sels de nickel pour batteries électriques.2019-11-04T00:00:00+01:00<p style="text-align: center;"><em>Deuxième exportateur mondial de nickel, l’Indonésie a annoncé que les exportations de minerai de nickel brut seraient interdites à partir du 1er janvier 2020. Le gouvernement justifie sa décision par la volonté d’encourager les investissements dans la transformation du minerai. La mesure reflète également le souhait de l’Indonésie de se positionner comme un acteur majeur dans la production de sels de nickel pour batteries électriques.</em></p>
<p style="text-align: center;"><em><img class="marge" title="fonderie" src="/Articles/f1cd418b-e891-4e0b-bbbd-bd515cacbb6d/images/8bade0bb-e428-4baf-b724-f94ec786a124" alt="fonderie" width="268" height="179" /></em></p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<blockquote>
<p style="text-align: justify;">Interdiction d’exportation de minerai de nickel : un effet immédiat sur les prix mondiaux</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;">Le 28 août, le ministère de l’énergie et des ressources naturelles a publié une réglementation stipulant que les exportations de minerai de nickel brut seraient interdites à partir du 1er janvier 2020. Au vu de la forte hausse des exportations de minerai vers la Chine induite par cette annonce, le nouveau gouvernement étudierait désormais la possibilité d’une application immédiate.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>L’Indonésie figure parmi les premiers exportateurs mondiaux de minerai de nickel, à l’origine de 37% du volume des exportations mondiales en 2018 (20 millions de tonnes). </strong>Au premier semestre 2019, les exportations indonésiennes de minerai de nickel se sont élevées à 382 millions USD, en hausse de 34% par rapport à la même période en 2018 (286 millions USD), après avoir été multipliées par 4 entre 2017 et 2018 (de 155 millions USD à 630 millions USD). Le nickel entre dans la composition de l’acier inoxydable et des batteries pour véhicules électriques (sous forme de sulfate de nickel, il peut constituer jusqu’à 85% de la cathode d’une batterie). La demande mondiale pour les années à venir devrait augmenter, compte tenu des importants besoins dans les pays en développement et de l’essor de la production de véhicules électriques. Outre l’Indonésie, les principaux exportateurs de nickel sont les Philippines (25 M T, 460 M USD), la Nouvelle Calédonie (6 M T) et le Zimbabwe (200 000 T).</p>
<p style="text-align: center;"><em><img class="marge" title="Exportations mondiales de nickel en millions de tonnes" src="/Articles/f1cd418b-e891-4e0b-bbbd-bd515cacbb6d/images/1ee53780-5172-4575-aa50-5b10df52ff88" alt="Exportations mondiales de nickel en millions de tonnes" width="568" height="397" /></em></p>
<p style="text-align: center;"><em>Source : ITC Trade statistics, UN Comtrade</em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>L’annonce a eu un effet immédiat sur les cours mondiaux du nickel qui ont bondi jusqu’à leur plus haut niveau depuis 2014.</strong> À la clôture du LME le 2 septembre, après l’annonce du ministère, le prix enregistrait une hausse de 24 % par rapport au 1er aout (à 18118 USD contre 14578 USD le 1er août) et s’établissait à 16835 USD/tonnes fin octobre (soit +47% en g.a.).</p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="Evolution du prix du nickel en 2019" src="/Articles/f1cd418b-e891-4e0b-bbbd-bd515cacbb6d/images/6e5892d7-01e3-4989-8a2f-130704526c7e" alt="Evolution du prix du nickel en 2019" width="547" height="289" /></p>
<p style="text-align: center;"><em>Source : Markets BusinessInsider</em></p>
<blockquote>
<p style="text-align: justify;">Volonté de soutenir les producteurs de ferronickel, d’acier inoxydable et de promouvoir la filière des batteries électriques</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>L’interdiction d’exportation de minerais bruts est inscrite dans la loi indonésienne depuis 2009 (Loi minière).</strong> Elle a pour but d’encourager la transformation sur le territoire et d’accroitre la valeur ajoutée créée localement. Elle était entrée en vigueur une première fois en 2014 et s’était accompagnée d’une forte hausse des investissements dans l’industrie métallurgique : ils sont passés de 2,6 Mds USD par an en moyenne entre 2007 et 2009, à 9 Mds USD par an en moyenne après 2009. Ils proviennent en partie de l’entreprise chinoise Tsingshan qui a investi 4 Mds USD dans un complexe sidérurgique à Morowali (Sulawesi). Ces investissements ont contribué à la hausse de la production indonésienne de ferronickel et d’acier inoxydable (cf. <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2018/12/21/nickel-et-acier-essor-de-la-production-indonesienne">article sur la production de nickel et d’acier</a>). Ainsi, l’Indonésie est devenue le premier producteur mondial de ferronickel (la capacité de production atteindra 500.000 tonnes en 2020) et un acteur important sur le marché mondial de l’acier inoxydable (production de plus de 5 millions de tonnes et forte croissance des exportations, quasiment inexistantes jusqu’en 2016, qui ont atteint 1,9 million de tonnes en 2018).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Les exportations de minerai de nickel avaient été temporairement ré-autorisée en 2017</strong> (pour une période maximale de 5 ans, jusqu’à janvier 2022) dans la limite des quotas fixés par le Ministère et à condition que leur teneur en nickel soit inférieure à 1,7%. La nouvelle mesure avance donc de 2 ans la date l’interdiction des exportations. Elle a plusieurs explications :</p>
<ul>
<li style="text-align: justify;">Les difficultés des autorités indonésiennes à contrôler la teneur en nickel de leurs exportations.</li>
<li style="text-align: justify;">Les ressources minières indonésiennes sont majoritairement exportées puis transformées en produits que l’Indonésie importe ensuite à un prix plus élevé. Pour le fer et l’acier, le déficit commercial de l’Indonésie s’élevait à 4,5 Mds USD en 2018 (1er poste d’importation hors hydrocarbures).</li>
<li style="text-align: justify;">Les investissements dans le secteur de la métallurgie ont ralenti en 2018 (-11%) après la suspension de l’interdiction de l’exportation, alors qu’ils avaient crû de 20% par an en moyenne entre 2012 et 2017. La mesure devrait stimuler à nouveau les investissements.</li>
<li style="text-align: justify;">Le pays veut développer une filière locale de production de véhicules électriques, en commençant notamment par la production de batteries électriques, dont le nickel est un composant clé (cf. <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2019/06/18/l-indonesie-geant-en-devenir-dans-les-batteries-electriques">article sur la filière des véhicules électriques</a>).</li>
<li style="text-align: justify;">Les nouvelles usines chinoises d’acier inoxydable et de précurseurs pour batteries électriques implantées dans le pays ont besoin de nickel à un coût compétitif.</li>
</ul>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="Investissements dans l'industrie métallurgique et dans les mines " src="/Articles/f1cd418b-e891-4e0b-bbbd-bd515cacbb6d/images/44b9ab44-1938-40e9-9ed5-58174dfdfade" alt="Investissements dans l'industrie métallurgique et dans les mines " width="534" height="360" /></p>
<p style="text-align: center;"><em>Source : BKPM </em></p>
<blockquote>
<p style="text-align: justify;">Des effets inégaux sur les producteurs</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Ce nouveau changement devrait s’avérer profitable pour les entreprises ayant déjà investi dans la transformation du nickel.</strong> C’est le cas notamment de l’entreprise publique minière Antam, du Brésilien Vale et de Tsingshan. La mesure place également les sociétés chinoises (Lygend Obi, GEM, Huayou et leur partenaire Tsingshan) en bonne position pour rentabiliser et poursuivre leurs investissements dans la production de précurseurs (sels) pour batteries électriques. En revanche, les petits producteurs de minerai (représentés par la <em>Nickel miners association</em> -APNI) ont exprimé leur mécontentement. En effet, ils exportent leur minerai brut et rencontrent des difficultés pour financer le développement de fonderies. </p>
<p style="text-align: justify;"> </p>22220b7e-72fc-4a0c-b66d-588662cea833De nouveau, un déficit commercial pour le Japon au 1er semestre 2019Déficit commercial enregistré par le Japon au 1er semestre 2019, avec un déficit sur 8 mois qui dépasse celui observé sur 2018 : simple tassement des importations en raison de la baisse des prix du pétrole (-1,1%) mais recul marqué des exportations (-4,7%), tiré par un contexte international défavorable. Les États-Unis retrouvent leur place de 1er client du Japon, qu'ils avaient perdue l'an dernier pour la 1ère fois au profit de la Chine; celle-ci reste toutefois, de loin, le 1er fournisseur.2019-10-29T00:00:00+01:00<div class="focus">
<p style="text-align: justify;">Le commerce extérieur, et notamment la capacité export, représente, traditionnellement, un important contributeur à la croissance au Japon: toutefois, alors qu'elles représentaient 18% du PIB sur 2018, les exportations japonaises ont apporté une contribution nulle à la croissance -0,8%- sur l'année passée (après une contribution de l'ordre de 0,6 points de pourcentage sur 2017, sur une croissance du PIB de 1,9%). Cette performance décevante semble se confirmer sur le premier semestre de 2019, avec une croissance pourtant supérieure aux attentes (acquis de croissance proche de 1%) mais tirée avant tout par la consommation.</p>
</div>
<h5 style="text-align: justify;">Des performances commerciales erratiques depuis l’accident de Fukushima mais une confirmation de la dégradation du solde commercial, amorcée en 2018.</h5>
<p style="text-align: justify;">Le 1<sup>er</sup> semestre 2019 témoigne d’une aggravation du déficit commercial nippon (plus de 7 Mds €), sous l’effet principalement d’une baisse marquée des exportations. À fin août, le déficit s’est encore creusé à 10,4 Mds€, soit un niveau déjà supérieur à celui observé sur l'ensemble de 2018. Le solde commercial avait basculé dans le rouge dès 2018 (-9 Mds €) alors qu'il affichait un excédent depuis 2015, après 5 années de déficit consécutives à l'accident de Fukushima. En 2018, le commerce extérieur japonais avait été pénalisé par la survenance de catastrophes naturelles (inondations, tremblements de terre, et typhons durant l’été et l’automne 2018), qui avaient affecté les hubs logistiques stratégiques pour les exportations (aéroport du Kansai notamment); la hausse du cours du pétrole avait également pénalisé un pays très dépendant des énergies fossiles (75% du mix énergétique).</p>
<h5 style="text-align: justify;">Une baisse quasi généralisée des exportations (-4,7%) au 1<sup>er</sup> semestre 2019</h5>
<p>Au Japon, les trois secteurs clés à l’export sont les <strong>matériels de transport</strong> (24% du total), les <strong>machines-outils</strong> (21%) et les <strong>appareils électriques</strong> (17%). Les exportations dans ces secteurs ont décliné respectivement de 2,7%, 6,5% et 7,1%. Au sein des appareils électriques / électroniques, les semi-conducteurs (-6,6%), l’appareillage électrique (-10,5%), les téléphones (-20%), les appareils audio-visuels (-14%) accusent une baisse généralisée. En contribution, les équipements pour semi-conducteurs (-0,5pp de contribution), les pièces d’automobiles (-0,4 pp), et les produits sidérurgiques (-0,4 pp) ont le plus impacté à la baisse les exportations.</p>
<p style="text-align: justify;">À l’instar de 2018, <strong>plus de la moitié des exportations (53%) se sont dirigées vers l’Asie,</strong> notamment la Chine (18%), la Corée du Sud (6%) et Taïwan (6%). On notera une <strong>hausse des exportations vers les Etats-Unis (22% du total), à hauteur de +5,2%, </strong>permettant aux Etats-Unis de retrouver leur rang de 1<sup>er</sup> client du Japon, qu'ils avaient perdu l’an passé au détriment de la Chine. Pour mémoire, sur la même période, les négociations entre les Etats-Unis et le Japon se sont poursuivies pour aboutir à la signature du premier volet d'un accord commercial, avec l'espoir pour les américains de réduire l’excédent affiché par le Japon à leur égard (+28 Mds € sur le seul 1<sup>er</sup> semestre, ce qui continue d'en faire le 1<sup>er</sup> excédent commercial dans le monde).</p>
<h5 style="text-align: justify;">Une stabilisation des importations (-1,1%) grâce à la baisse des cours du pétrole</h5>
<p style="text-align: justify;">Fondamentalement, la bonne tenue de la demande domestique japonaise (croissance du PIB inattendue de +0,5 et +0,3% sur les 1<sup>ers</sup> et 2<sup>ème</sup> trimestre) a été un facteur de soutien aux importations et c'est plutôt la baisse du prix du pétrole qui explique le léger tassement des importations au 1<sup>er</sup> semestre 2019. Les <strong>combustibles minéraux </strong>(22% du total, -2%), les <strong>appareils électriques </strong>(15%, +1%), et les <strong>machines</strong> (9,8%, -0,9%) accusent tous une baisse. La baisse du prix du pétrole (-4,1% en moyenne par rapport au 1er semestre 2018) a permis de diminuer la facture énergétique du Japon auprès de ses partenaires du Golfe. À noter que les importations iraniennes ont cessé en juin 2019 (fin des exemptions américaines). Parmi les autres secteurs, ce sont surtout les importations de matériels de transports qui ont augmenté (13,8%, +5%), en relation avec les livraisons d’avions Airbus commandés par JAL et ANA (+49,6%). Comme en 2018, <strong>le 1<sup>er</sup> fournisseur du Japon reste la Chine (23% du total, +0,1%), largement devant les États-Unis (11%, +1,8%). </strong>Au 3<sup>ème</sup> rang, l’Australie (6%, +5,1%) devance de manière inédite la Corée du Sud (4%, -7,4%). Les importations de l’UE (12% du total) ont bénéficié de manière encore marginale de l’Accord de Partenariat UE/Japon, puisque les importations depuis l'UE n'ont augmenté que de 2%.</p>
<h5 style="text-align: justify;">Un contexte international mouvant, qui explique largement les moindres performances du commerce extérieur nippon</h5>
<ul>
<li style="text-align: justify;">Le <strong>ralentissement de l’économie chinoise </strong>est l’un des principaux facteurs baissiers des exportations. Au 1<sup>er</sup> semestre 2019, les exportations vers la Chine ont baissé de 8,2%. La baisse des exportations de machines-outils (-6,5%) et autres automatismes industriels illustre <strong>le déclin de l’investissement productif en Chine</strong>. Au 1<sup>er</sup> semestre 2019, la Chine représente 23% des exportations. <strong>La Chine reste le 1<sup>er</sup> déficit commercial du Japon dans le monde (-16 Mds€).</strong></li>
<li style="text-align: justify;">Les <strong>tensions commerciales entre la Chine et les États-Unis</strong> interfèrent sur les chaînes de valeur mondiales et pénalisent indirectement les entreprises japonaises. Selon une étude récente du Cabinet Office, les 2 000 Mds$ d’exportations chinoises sont constituées de 36 Mds de biens produits au Japon et exportés en Chine, soit 6% des exportations totales annuelles japonaises.</li>
<li style="text-align: justify;">Les exportations japonaises sont également pénalisées par le <strong>retournement du cycle des semi-conducteurs</strong>, enclenché depuis mi-2018. Au 1<sup>er</sup> semestre, la contribution de ce secteur qui représente plus de 8% du total exporté a été de -0,5%. Cette évolution ne fait que renforcer un facteur plus ancien mais prégnant, <strong>la concurrence entre le Japon et ses voisins dans l’électronique </strong>: le Japon n’est plus le 1er exportateur de composants électroniques depuis la crise de 2008 et a perdu des parts de marché au profit de Taïwan et de la Corée du Sud.</li>
<li style="text-align: justify;">Le <strong>cours de change effectif nominal du yen </strong>s’est apprécié en moyenne de +3,7% entre les premiers semestres 2018 et 2019 (+2,3% en termes réels). Un yen plus fort se traduit généralement par une <strong>baisse de la compétitivité prix </strong>et un effet négatif sur les exportations. Le taux de change effectif du yen reste toutefois en-dessous de sa moyenne depuis 2008.</li>
</ul>
<p> <img class="marge" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" title="balance commerciale" src="/Articles/22220b7e-72fc-4a0c-b66d-588662cea833/images/1b87e98d-8da0-4385-9270-5d9702e18c94" alt="balance commerciale" width="490" height="276" /></p>58f132b1-4125-4ae9-ae84-043e0b5b7034La baisse de nos exportations vers l'Indonésie creuse notre déficit commercialNotre déficit commercial avec l’Indonésie s’accentue au premier semestre 2019, en raison de la baisse de nos exportations (-14%), notamment aéronautiques (-21%). Nous sommes le 20ème fournisseur de l’Indonésie (0,8% de part de marché). Les exportations de l’Indonésie vers la France sont quant à elles stables.2019-10-01T00:00:00+02:00<blockquote>
<p style="text-align: justify;">Notre déficit commercial s'accentue sur les 6 premiers mois de 2019</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le déficit de nos échanges de biens avec l'Indonésie atteint 441 millions d’euros, contre 360 millions d’euros à la même période en 2018. </strong>Cette hausse de notre déficit s’explique par la baisse de 15% en g.a. de nos exportations vers l’Indonésie tandis que nos importations sont demeurées stables (-0,7%). Nos exportations ont diminué plus fortement que le total des importations indonésiennes, qui enregistrent une baisse de 6,4% au premier semestre. Par conséquent, notre part de marché a diminué, à 0,8% contre 0,93% sur l’ensemble de l’année 2018 et nous ne sommes désormais plus que le 20<sup>ème</sup> pays fournisseur de l’Indonésie (17<sup>ème</sup> en 2018) derrière l’Allemagne et l’Italie.</p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="Commerce bilatéral France Indonésie de 2009 jusqu'au S1 2019 " src="/Articles/58f132b1-4125-4ae9-ae84-043e0b5b7034/images/35baca3b-ad2b-48a1-9103-c1fcec821e3e" alt="Commerce bilatéral France Indonésie de 2009 jusqu'au S1 2019 " width="566" height="355" /></p>
<p style="text-align: center;">S<em>ource: Douanes françaises, SE de Jakarta</em></p>
<blockquote>
<p>... en raison de la baisse continue de nos exportations ...</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;">Nos exportations vers l’Indonésie se sont élevées à 480 millions d’euros au premier semestre 2019, après 560 au premier semestre 2018.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Depuis 2016, la baisse de nos exportations s'explique principalement par la baisse de nos exportations aéronautiques.</strong> Celles-ci ont connu un pic en 2016 (presque 2 Mds d’€), où elles représentaient plus de 70% du montant total exporté, avant de diminuer jusqu’à ne représenter plus que 16% de nos exportations totales au premier semestre de cette année (77 M €, près de 10 fois moins qu’à la même période en 2017).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Nos exportations hors aéronautiques étaient en revanche </strong><strong>en progression</strong><strong> jusqu’à l’année dernière (+14% entre 2017 et 2018) ; ce n’est plus le cas au premier semestre 2019 au cours duquel elles ont diminué de 14%.</strong> Parmi nos 10 premiers postes d’exportation, la moitié a connu une baisse. Cela s’explique par le fait que certaines de ces exportations sont liées à des grands projets. La progression des exportations d’autres postes comme les préparations pharmaceutiques (+35%, 5ème poste), les machines pour l’extraction et la construction (+10%) et pour les équipements de communication (+44%) ne suffit pas à compenser ces baisses significatives. Enfin, il convient de mentionner le dynamisme de la demande indonésienne en produits de luxe français: nos exportations de parfums et produits pour la toilette ont ainsi augmenté de 30% et celles d’articles d’horlogerie ont été multipliées par 10.</p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="Exportations françaises vers l'Indonésie " src="/Articles/58f132b1-4125-4ae9-ae84-043e0b5b7034/images/0bc0b35d-b49b-4078-bdfe-aaa2661a2e7f" alt="Exportations françaises vers l'Indonésie " width="563" height="371" /></p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="Exportations françaises vers l'Indonésie tableau" src="/Articles/58f132b1-4125-4ae9-ae84-043e0b5b7034/images/ceee19d8-f5a9-47c7-ae64-e0fc88cf9442" alt="Exportations françaises vers l'Indonésie tableau " width="551" height="369" /><br />S<em>ource: Douanes françaises, SE de Jakarta</em></p>
<blockquote>
<p>... et alors que nos importations demeurent stables.</p>
</blockquote>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le total de nos importations en provenance d’Indonésie s’élève à 918 M EUR au premier semestre, en baisse minime par rapport à la même période en 2018 (925 M EUR).</strong> La structure de nos importations n’a pas non plus connu de variation notable, restant dominée par les produits manufacturés (90%). Les chaussures sont notre premier poste d’importation (22%), en légère augmentation (+3%, à 205 M EUR). Les équipements électriques (appareils électroménagers, transformateurs, matériel d’installation, de distribution et de commande électrique, fils et câbles) comptent ensuite pour 20% de nos importations, totalisant 180 M € et la confection pour 10% (93 M EUR). S’agissant de l’huile de palme, le montant des importations françaises en provenance d’Indonésie a cru de 55%, à 39 M€ (après 25M€ au S1 2018), tirée par l’entrée en activité de la raffinerie de La Mède. L’huile de palme est notre 7ème poste d’importation.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<div class="focus">
<p style="text-align: justify;">Au premier semestre 2019, l’Indonésie était notre 5<sup>ème</sup> fournisseur et notre 6<sup>ème</sup> client en ASEAN, le Vietnam étant notre premier fournisseur et Singapour notre premier client. Au niveau mondial, l’archipel était notre 45<sup>ème</sup> fournisseur et notre 52<sup>ème</sup> client (47<sup>ème</sup> en 2018,45<sup>ème</sup> en 2017). Il convient de rappeler que les exportations françaises qui transitent par Singapour vers l’Indonésie ne sont pas comptabilisées, ce qui constitue un biais.</p>
</div>
<p style="text-align: justify;"> </p>67b0d335-0fdb-4f14-9e26-66bdd4a235baActualités économiques Japon & Corée - Semaines des 1 et 8 juillet 2019 Les dépenses des ménages d’au moins 2 personnes ont progressé en mai de 4% sur un an en termes réels et 4,9% en termes nominaux (pour atteindre 300.901 yens, soit environ 2470 €) : il s’agit de la plus forte progression observée depuis mai 2015. 2019-07-22T00:00:00+02:00<p align="center"><em><strong> B<em><strong>REVES BIMENSUELLES</strong></em></strong></em></p>
<p align="center"><em><strong>JAPON COREE </strong></em></p>
<p align="center"><strong>Semaines des 1 et 8 juillet 2019</strong></p>
<p align="center"><strong> <img class="marge" title="Drapeaux" src="/Articles/67b0d335-0fdb-4f14-9e26-66bdd4a235ba/images/bb3f26ad-7873-418a-91d8-f3c299edfa7c" alt="Drapeaux" width="194" height="121" /></strong></p>
<p style="text-align: left;" align="center"><strong><strong><strong><em>Sommaire</em></strong></strong></strong></p>
<div class="focus">
<h6><strong>Japon</strong></h6>
<ol>
<li><em><strong>Evolutions macroéconomiques</strong></em></li>
<li><em><strong>Entreprises<span style="text-decoration: underline;"><br /></span></strong></em></li>
</ol>
<p><strong>Japon/Corée</strong></p>
<ol>
<li><em><strong>Relations commerciales </strong></em></li>
</ol>
<h6><strong>Corée</strong></h6>
<ol>
<li><em><strong>Evolutions macroéconomiques</strong></em></li>
<li><em><strong>Entreprises</strong></em></li>
</ol>
</div>
<h4><strong>Japon</strong></h4>
<p><em>1. Evolutions macroéconomiques</em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: left;" title="Consommation" src="/Articles/67b0d335-0fdb-4f14-9e26-66bdd4a235ba/images/1c3f7baa-7c9c-41d3-a734-c66bd3737098" alt="Dépenses ménages" width="305" height="215" />Les dépenses des ménages d’au moins 2 personnes ont progressé en mai</strong> de 4% sur un an en termes réels et 4,9% en termes nominaux (pour atteindre 300.901 yens, soit environ 2 470 €) : il s’agit de la plus forte progression observée depuis mai 2015. Entre janvier et avril 2019, le ministère japonais des affaires intérieures (MIC) qualifiait l’évolution des dépenses des ménages comme « <em>montrant des signes de reprises</em> ». Selon les déclarations officielles, la chaleur inhabituelle ainsi que la semaine étendue de jours fériés à l’occasion de la « <em>Golden Week</em> » et de l’intronisation du nouvel empereur ont contribué à une consommation accrue de produits frais (glaces, boissons), vêtements d’été, et climatiseurs. La consommation des ménages représentait pour mémoire 56% du PIB japonais en 2018. <a href="https://asia.nikkei.com/Economy/Japan-s-household-spending-in-May-rises-fastest-in-4-years"><span style="text-decoration: underline;">Asian Nikkei Review</span></a> ; <a href="https://www.stat.go.jp/english/data/kakei/156.html"><span style="text-decoration: underline;">Statistics Bureau of Japan</span></a></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: right;" title="Tankan" src="/Articles/67b0d335-0fdb-4f14-9e26-66bdd4a235ba/images/f86f4a1f-3f23-4e70-8d42-e03ac2d99175" alt="Tankan" width="324" height="182" />Le baromètre de confiance des grandes entreprises manufacturières japonaises a chuté à nouveau au second trimestre 2019. </strong>L’enquête Tankan, publiée par la Banque du Japon, fixe l’indice à +7, enregistrant une nouvelle baisse trimestrielle de 5 points par rapport à mars 2019, en ligne toutefois avec le consensus. Ce chiffre marque le point le plus bas de la confiance des grandes entreprises manufacturières japonaises depuis 3 ans. À l’inverse, les entreprises du secteur des services ont positivement surpris les analystes en progressant de +21 à +23, au lieu des +17 pressentis. Au cours du 2<sup>nd</sup> trimestre, la divergence entre les entreprises exportatrices, qui souffrent des tensions commerciales internationales, et le secteur des services, qui bénéficie de la résilience de la consommation privée, s’est une fois de plus accentuée. Les entreprises japonaises exportatrices se montrent de plus en plus frileuses à investir en l’absence notamment d’apaisement entre la Chine et les Etats-Unis. <a href="http://www.boj.or.jp/en/statistics/tk/index.htm/"><span style="text-decoration: underline;">Bank of Japan </span></a>; <a href="https://asia.nikkei.com/Economy/BOJ-Tankan-posts-small-decline-on-mixed-sentiment"><span style="text-decoration: underline;">Nikkei Asian Review</span></a></p>
<p style="text-align: justify;"><em><em>2. Entreprises</em></em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: left;" title="Baleine" src="/Articles/67b0d335-0fdb-4f14-9e26-66bdd4a235ba/images/8b0c33d9-10d8-4547-ac23-6472c4d817fe" alt="Baleine" width="355" height="244" />Le 30 juin, le Japon a quitté officiellement la Commission Baleinière Internationale (après en avoir été membre depuis 60 ans) et relance la chasse commerciale après trois décennies de « chasse scientifique », suscitant plusieurs critiques assez vives à l’échelle internationale. </strong>. C’est la première fois de son histoire post-guerre que le Japon quitte une organisation internationale de cette envergure. Depuis le moratoire instauré en 1987, le Japon militait au sein de l’institution pour la réintroduction de la chasse commerciale à la baleine et ne pratiquait la chasse qu’à des fins dites « scientifiques ». Cette décision avait été annoncée fin 2018, à la suite d’un vote en défaveur de la proposition japonaise de rouvrir la chasse commerciale pour certains types de baleines, dont le stock est jugé suffisant. Le Japon ne chassera plus que dans ses eaux territoriales ; la première expédition vise la capture de 227 baleines cette année. L’évolution de la demande pour la viande de baleine reste toutefois incertaine. <strong><em>: </em></strong><em><a href="https://mainichi.jp/english/articles/20190625/p2g/00m/0bu/014000c"><span style="text-decoration: underline;">The Mainichi</span></a></em><em>, 25 juin 2019; <a href="https://asia.nikkei.com/Spotlight/Environment/Japan-to-resume-commercial-whaling-after-three-decade-hiatus"><span style="text-decoration: underline;">Nikkei Asian Review</span></a>, 30 juin 2019; <a href="http://the-japan-news.com/news/article/0005843476"><span style="text-decoration: underline;">The Japan News</span></a>, 30 juin 2019; <a href="https://asia.nikkei.com/Politics/International-relations/Japan-embarks-on-first-commercial-whale-hunts-in-31-years"><span style="text-decoration: underline;">Nikkei Asian Review</span></a>, 1 juillet 2019; <a href="https://www.japantimes.co.jp/news/2019/07/01/national/japan-resumes-commercial-whaling-three-decade-hiatus/"><span style="text-decoration: underline;">The Japan Times</span></a>, 1 juillet 2019; <a href="http://the-japan-news.com/news/article/0005845852"><span style="text-decoration: underline;">The Japan News</span></a>, 1 juillet 2019; <a href="https://mainichi.jp/english/articles/20190701/p2g/00m/0bu/045000c"><span style="text-decoration: underline;">The Mainichi</span></a>, 1 juillet 2019; <a href="http://mainichi.jp/english/graphs/20190701/hpe/00m/0na/001000g/1"><span style="text-decoration: underline;">The Mainichi</span></a>, 1 juillet 2019; <a href="http://the-japan-news.com/news/article/0005848059"><span style="text-decoration: underline;">The Japan News</span></a>, 2 juillet 2019; <a href="https://mainichi.jp/english/articles/20190702/p2a/00m/0na/020000c"><span style="text-decoration: underline;">The Mainichi</span></a>, 2 juillet 2019.</em></p>
<h4 style="text-align: center;">Japon/Corée</h4>
<p style="text-align: justify;"><strong> </strong></p>
<p style="text-align: justify;"><em>1. Relations commerciales</em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le Japon restreint ses exportations de matériaux nécessaires à la production de smartphones vers la Corée du Sud.</strong> La Corée du Sud est désormais soumise à des restrictions depuis le 4 juillet alors qu’elle figurait jusqu’i<img class="marge" style="float: right;" title="Japan-Korea" src="/Articles/67b0d335-0fdb-4f14-9e26-66bdd4a235ba/images/106f0fab-2e51-4e2d-bbfc-b83f07614348" alt="Japan-Korea" width="304" height="200" />ci sur « <em>liste</em> <em>blanche</em> » des pays vers lesquels le Japon relâchait ses restrictions à l’exportation. Le gouvernement japonais a en effet affirmé que les facilités d’exportation, portant sur des biens duaux susceptibles d’usage militaire, supposaient une confiance réciproque, aujourd’hui rompue. Le retrait des licences à l’export porte, pour le moment, sur 3 technologies (photorésines, fluorure d’hydrogène, polyamides fluorés), indispensables à l’industrie des semi-conducteurs, qui représentait 21 % des exportations coréennes en 2018 (127Mds$). Le Japon dispose pour ces technologies de parts de marché mondiales hégémoniques : plus de 90 % pour les polyamides fluorés et le fluorure d’hydrogène, et plus de 70 % pour les photorésines. Ces matériaux sont notamment indispensables aux nouveaux téléphones et écrans flexibles produits par Samsung Electronics et d’autres entreprises coréennes telles que LG et SK Hynix. À partir de cette date, les entreprises concernées devront demander une autorisation préalable des autorités japonaises, procédure pouvant nécessiter jusqu’à 90 jours et nuire à l’approvisionnement des entreprises coréennes à court-terme. Cette annonce fait suite à une décision de la Cour suprême coréenne en début d’année, intimant à certains industriels japonais d’indemniser les travailleurs coréens réquisitionnés lors de la Seconde Guerre Mondiale. Si les autorités coréennes souhaitent résoudre le conflit de manière diplomatique, la population coréenne a répondu par un slogan, « <em>Boycott Japan</em> », dont les actions vont jusqu’au retrait, dans certains commerces, des produits japonais. <span style="text-decoration: underline;">KoreaTimes</span> ; <a href="https://en.yna.co.kr/view/AEN20190703005800320?section=economy/industy"><span style="text-decoration: underline;">Yonhap</span></a> ; <a href="https://asia.nikkei.com/Politics/International-relations/Japan-s-export-curbs-on-South-Korea-5-things-to-know"><span style="text-decoration: underline;">Asian Nikkei Review</span></a> ; <a href="https://techcrunch.com/2019/06/30/japan-will-restrict-the-export-of-some-materials-used-in-smartphones-and-chips-to-south-korea/"><span style="text-decoration: underline;">Techcrunch</span></a></p>
<h4 style="text-align: center;">Corée</h4>
<p align="left"><em>1. Evolutions macroéconomiques et financières </em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: left;" title="Minimum wage" src="/Articles/67b0d335-0fdb-4f14-9e26-66bdd4a235ba/images/7a7d4068-a09c-4f56-80d4-424a51a47756" alt="Minimum wage" width="276" height="187" />Hausse très contenue du salaire minimum pour 2020. </strong>Les membres de la Commission sur le salaire minimum, en charge de sa revalorisation annuelle, ont décidé d’une augmentation de 2,9 % du minimum légal pour 2020, soit un salaire minimum horaire de 6,5 EUR/h. Les discussions s’étaient engagées sur la base de revendications très éloignées de la part des partenaires sociaux, les représentants patronaux réclamant une baisse de 4 % du salaire minimum, alors que les syndicats demandaient une hausse de 20%, pour respecter la promesse de campagne du Président Moon Jae-in d’augmenter le salaire minimum de 50% sur 3 ans, pour porter le salaire minimum horaire à 10 000 KRW/h (7,5 EUR/h). Cette décision marque une inflexion forte du rythme de hausse : le salaire minimum avait augmenté de 16,4 % en 2018, puis de 10,9 % en 2019. <a href="http://www.koreatimes.co.kr/www/biz/2019/07/367_272174.html"><span style="text-decoration: underline;">Korea Times</span></a></p>
<p><em>2. Entreprises</em></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><img class="marge" style="float: right;" title="DSME" src="/Articles/67b0d335-0fdb-4f14-9e26-66bdd4a235ba/images/7d7d9eb5-37ab-45cf-9809-5dba9e50a67e" alt="DSME" width="286" height="208" />Le rachat de Daewoo Shipbuilding & Marine Engineering par Hyundai Heavy Industries menacé : </strong>Alors que la Corée a repris la première place de la construction navale en mai et en juin avec plus de la moitié des commandes mondiales remportées sur cette période, le rachat de Daewoo Shipbuilding & Marine Engineering (DSME) par Hyundai Heavy Industries (HHI) peine à se concrétiser. Au-delà même de la forte opposition exprimée par les syndicats de DSME et de HHI, qui craignent que cette acquisition n’entraine des licenciements massifs, le rachat est maintenant menacé par le conflit commercial nippo-coréen. Après avoir soumis une demande d'approbation officielle à la commission coréenne du commerce équitable début juillet, HHI doit en effet désormais présenter des demandes similaires aux organismes de surveillance antitrust de plusieurs pays, dont le Japon. <a href="http://www.koreaherald.com/view.php?ud=20190708000638"><span style="text-decoration: underline;">The Korea Herald</span></a> ; <a href="https://pulsenews.co.kr/view.php?year=2019&no=414895"><span style="text-decoration: underline;">Pulse News</span></a> ; <a href="https://newsarticleinsiders.com/japan-may-block-hhi-dsme-deal"><span style="text-decoration: underline;">Korea News Plus</span></a></p>
<div class="focus">
<p>Les informations présentées dans cette revue d'actualité bimensuelle sont identifiées par le <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Ressources/pays/japon"><span style="color: #15c7d2;">SER de Tokyo et le SE de Séoul</span></a>. Elles n'ont aucune vocation d'exhaustivité. Les avis exprimés sont les résumés des articles sources.</p>
<p><span style="color: #15c7d2;"><a href="https://twitter.com/FRTreasuryJAPAN">Vous pouvez aussi suivre le SER de Tokyo sur Twitter</a>.</span></p>
</div>
<p> </p>
<div class="ephox-sloth-bin ephox-sloth-bin_39927836711563782112296" style="left: -100000px; top: 0px; width: 100px; height: 100px; overflow: hidden; position: fixed; opacity: 0;" contenteditable="true">Relations commerciales et multilatéralesR</div>ed7d686a-b19e-49f9-bf32-2e26f18b4118Brèves de l'ASEAN semaine 29 (2019) FAITS SAILLANTS | La banque centrale indonésienne abaisse son taux directeur de 25 points de base à 5,75 % | Les exportations domestiques non-pétrolières de Singapour sont en baisse de 17,3 % en juin | Le chantier naval OCEA met à l’eau un patrouilleur en haute-mer destiné aux garde-côtes philippins2019-07-22T00:00:00+02:00<div>
<p><img class="sans-marge" title="Brèves ASEAN" src="/Articles/ed7d686a-b19e-49f9-bf32-2e26f18b4118/images/1951fa4e-5aa1-4a68-a3f3-15a6c3b5dda3" alt="Brèves ASEAN" /></p>
<blockquote>
<p>Faits saillants</p>
</blockquote>
<p><strong>► </strong><strong>La banque centrale indonésienne abaisse son taux directeur de 25 points de base à 5,75 % </strong></p>
<p><strong>► Les exportations domestiques non-pétrolières de Singapour sont en baisse de 17,3 % en juin</strong></p>
<p><strong>► Le chantier naval <em>OCEA</em> met à l’eau un patrouilleur en haute-mer destiné aux garde-côtes philippins</strong></p>
<p><strong> </strong></p>
</div>
<blockquote>
<p style="text-align: center;" align="center"><strong> </strong>Région</p>
</blockquote>
<ul style="text-align: justify;" type="square">
<li><strong>L’ASEAN est devenue le deuxième partenaire commercial de la Chine au 1<sup>er</sup> semestre 2019, devant les Etats-Unis</strong>, selon les statistiques des douanes chinoises. Sur les six premiers mois de l’année, les échanges entre la Chine et les pays de l’ASEAN ont progressé de 4 % par rapport à la même période en 2018, à 291,8 Mds USD. Sur la même période, les échanges entre la Chine et l’Union européenne, qui était devenue son premier partenaire commercial en 2004, ont augmenté de 5 % en g.a. (à 337,9 Mds USD), tandis que les échanges sino-américains ont reculé de 14 %, à 258,3 Mds USD. De janvier à mai, les exportations chinoises de meubles à destination de l’ASEAN ont progressé de 30 % et les exportations de semi-conducteurs de 37 %. Pour rappel, pour ces deux catégories de produits, les exportations chinoises à destination des Etats-Unis sont désormais soumises à des droits de douane de 25 %.</li>
</ul>
<div style="text-align: justify;">
<blockquote>
<p align="center">Indonésie</p>
</blockquote>
</div>
<ul style="text-align: justify;" type="square">
<li><strong>La banque centrale a abaissé son principal taux directeur de 25 points de base, à 5,75 %, après l’avoir maintenu inchangé au cours des huit derniers mois</strong>. Elle justifie sa décision par la détérioration des perspectives de croissance dans le contexte des tensions commerciales –en partie responsable de l’assouplissement global des politiques monétaires au niveau mondial- et la stabilité de l’inflation (à 3,3 % en juin). L’institution souligne, d’ailleurs, dans son communiqué, qu’elle considère une possible baisse des taux de la Réserve fédérale américaine à moyen terme. Pour rappel, entre mai et novembre 2018, la banque centrale indonésienne avait procédé à six hausses de son taux directeur, totalisant 175 points de base, pour contrer les sorties de capitaux à l’origine de la dépréciation de la roupie (−6,9 % en 2018).<br /><br /></li>
<li><strong>Sur le premier semestre 2019, le déficit commercial s’établit à −1,9 Md USD (après −1,2 Md USD au S1 2018 et S2 2018 −7,3 Mds USD).</strong> Les exportations reculent de 8,6 % en g.a, à 80 Mds USD au premier semestre, sous l’effet en partie de la baisse des cours des matières premières (charbon, huile de palme). Ce recul est particulier fort dans le secteur des hydrocarbures (−34 % en volume). Les importations, quant à elles, sont en baisse de 7,6 %, à 82 Mds USD. Pour mémoire, fin 2018 le gouvernement avait mis en place des mesures visant à ralentir les importations afin de lutter contre la dégradation de la balance commerciale. Sur le seul mois de juin, l’Indonésie en enregistre un excédent commercial pour le deuxième mois consécutif, de 200 M USD (comme en mai).<br /><br /></li>
<li><strong>La baisse de la pauvreté et des inégalités se poursuit à l’échelle nationale</strong>. En mars, le coefficient de Gini de l’Indonésie avait diminué de 0,007 point par rapport à mars 2018, s’élevant à 0,382. Le taux de pauvreté s’élève à 9,41 % de la population, en baisse de 0,41 point de pourcentage en g.a. Selon les régions, le taux de pauvreté varie de 3,5 % (Jakarta) à 28 % (Papouasie), reflétant les disparités géographiques de développement.</li>
</ul>
<div style="text-align: justify;">
<blockquote>
<p align="center">Malaisie</p>
</blockquote>
</div>
<ul style="text-align: justify;" type="square">
<li><strong>En réponse à l’acte relatif à la directive européenne sur les énergies renouvelables (RED II), la ministre malaisienne des industries primaires Teresa Kok a annoncé l’intention de son pays de porter plainte devant l’OMC contre l’Union européenne d’ici novembre 2019</strong>. L’acte délégué européen prévoit une élimination progressive de la comptabilisation des biocarburants produits à partir de cultures présentant un risque élevé d'induire des changements indirects dans l'affectation des sols. A ce stade, l’Union européenne considère que seule l’huile de palme est concernée. La ministre, qui considère que cette nouvelle règlementation va à l’encontre du principe de libre-échange, a expliqué qu’elle se coordonnerait avec l’Indonésie, qui entend également déposer un recours auprès de l’OMC. Pour rappel, l’ASEAN est le principal producteur d’huile de palme au monde (85 % de la production mondiale) et la Malaisie représente à elle seule 44 % des exportations mondiales.<br /><br /></li>
<li><strong>Les autorités malaisiennes ont saisi plus d’1 Md MYR (243 M USD) sur le compte bancaire de <em>China National Petroleum Corporation</em></strong>, la société chinoise qui devait construire deux gazoducs à l’ouest de la péninsule et au Sabah. Cette saisie intervient un an après l’annulation de ces deux projets, confiés à l’entreprise chinoise par l’ancienne administration. Les autorités malaisiennes avaient déjà déboursé près de 80 % du montant des projets, évalués à 9,4 Mds MYR (2,3 Mds USD), tandis que <em>CNPC</em> n’avait réalisé que 13 % des travaux. La Chine a demandé à la Malaisie des consultations en rapport avec cette décision.<br /><br /></li>
<li><strong>Le ministre des transports malaisien a donné son accord conditionnel au projet <em>Bayan Lepas Light Rail Transit</em>, qui vise à construire un métro léger sur l’île de Penang</strong>. La ligne, estimée à 8,4 Mds MYR (2 Mds USD), couvrirait 30 kilomètres à l’ouest de Penang et comporterait 27 stations. La réalisation du projet est néanmoins conditionnée à une ultime inspection de la <em>Land Public Transport Agency</em>, ainsi qu’à l’aval du ministère des finances malaisien.</li>
</ul>
<div style="text-align: justify;">
<blockquote>
<p align="center">Singapour</p>
</blockquote>
</div>
<ul style="text-align: justify;" type="square">
<li><strong>Les exportations domestiques non-pétrolières reculent pour le quatrième mois consécutif en juin 2019, de -17,3 % en g.a.</strong> après -16,3 % en mai. Il s’agit de la contraction la plus forte depuis le mois de février 2013, lorsque les exportations non-pétrolières de la cité-Etat avaient chuté de 33,2 %. Les exportations de produits électroniques, qui représentent près d’un quart des exportations non-pétrolières singapouriennes, ont reculé de 31,9 % en juin. Hors électronique, la contraction des exportations est de 12,4 %. Les exportations de la cité-Etat à destination de ses dix principaux clients reculent, à l’exception des exportations vers les Etats-Unis (+1,5 %).<br /><br /></li>
<li><strong>Depuis l’ouverture, en avril 2019, du registre pour protéger les indications géographiques (IG), 100 IG européennes ont déjà été enregistrées</strong> et 38 autres demandes ont été déposées. Les indications géographiques sont protégées à Singapour depuis 2014, en accord avec les engagements pris par la cité-Etat devant l’OMC, mais ne pouvaient jusqu’à présent pas être enregistrées sur un registre dédié. La mise en place d’un registre national pour la protection des IG est prévue par l’accord de libre-échange entre l’Union européenne et Singapour, conclu en octobre 2018 et dont le processus de ratification est en cours.</li>
</ul>
<div style="text-align: justify;">
<blockquote>
<p align="center">Vietnam</p>
</blockquote>
</div>
<ul style="text-align: justify;" type="square">
<li><strong>La création d’un incubateur de start-ups, le Hanoï French City Lab, a été annoncée à l’occasion du déplacement de la présidente de la région Ile-de-France Valérie Pécresse à Hanoi</strong>. Le <em>Hanoï French City Lab</em>, projet conjoint entre les deux localités, vise à soutenir le développement de startups vietnamiennes et françaises dans les domaines du développement urbain, de l'environnement, des villes intelligentes et du développement durable. Par ailleurs, dans le cadre du projet de soutien technique accordé par l’Agence française de développement et l’Association de surveillance de la qualité de l'air en Île-de-France (Airparif) en faveur de la capitale vietnamienne, une station de mesure de la qualité de l'air a été mise en service à l'ambassade de France.</li>
</ul>
<div style="text-align: justify;">
<blockquote>
<p align="center">Thaïlande</p>
</blockquote>
</div>
<ul style="text-align: justify;" type="square">
<li><strong>La banque de Thaïlande continue à limiter les tentatives de spéculation à la hausse sur le baht et les placements à court terme</strong>. Le plafond appliqué aux montants pouvant être détenus par des non-résidents sur un compte-courant (<em>Non-resident Baht Account</em>, NRBA) ou un compte pour les placements en titres (<em>Non-resident Baht Account for Securities</em>, NRBS) a été abaissé à 200 M THB (6,5 M USD), contre 300 M THB auparavant. Les contrôles sur l’identité des détenteurs de comptes NRBS ont également été renforcés.<br /><br /></li>
<li><strong>Les ventes domestiques de voitures sont, pour la première fois en 30 mois, en baisse en juin, de 2,1 % en g.a.</strong> en termes d’unités vendues, selon la <em>Federation of Thai Industries</em>. Au cours du premier semestre, le nombre de ventes domestiques est en hausse de 7,1 % en g.a. Sur l’ensemble de l’année 2019, l’organisation anticipe une progression de 2,4 % (contre +19,5 % en 2018). Les exportations de voitures, quant à elles, sont en légère baisse au premier semestre (−0,4 % en termes d’unités vendues, −2 % en valeur).</li>
</ul>
<div style="text-align: justify;">
<blockquote>
<p align="center">Philippines</p>
</blockquote>
</div>
<ul style="text-align: justify;" type="square">
<li><strong>Le chantier naval <em>OCEA</em> a mis à l’eau, le 17 juillet aux Sables-d'Olonne, le plus grand patrouilleur en haute-mer en aluminium au monde (OPV 270 ; 84 mètres), à destination des garde-côtes philippins</strong>. Le contrat signé par le chantier naval <em>OCEA</em> avec le ministère des transports philippin en septembre 2014 comprenait également la livraison aux garde-côtes de quatre patrouilleurs rapides de 24 mètres (FPB 72), livrés en 2018 et aujourd’hui opérationnels. Le contrat inclut la formation des équipages, la fourniture de pièces détachées et la maintenance des appareils sur une période de cinq ans. Le contrat <em>OCEA</em> a fait l’objet d’un financement crédit acheteur (<em>BNP Paribas</em> et <em>Crédit Agricole</em>), assorti d’une garantie de <em>Bpifrance Assurance Export</em>. Après la fourniture de deux navires hydrographiques de 60 mètres à la marine indonésienne en 2015, <em>OCEA </em>confirme ainsi le développement de ses activités commerciales en Asie du Sud-Est. <br /><br /></li>
<li><strong>Au premier trimestre 2019, les ventes de véhicules neufs ont progressé de 1,5 % à 174 135 véhicules, </strong>après une baisse de 16 % au T1 2018. Les ventes de véhicules utilitaires (70 % des ventes) progressent de 5,3 % sur les six premiers mois de l’année, tandis que les ventes de voitures de tourisme reculent (-6,4 %). Pour rappel, la baisse des ventes au T1 2018, qui faisait suite à huit années consécutives de croissance, s’explique en partie par les achats anticipés effectués fin 2017 en prévision de l’augmentation des droits d’accises sur les véhicules automobiles (réforme fiscale du 1<sup>er</sup> janvier 2018).</li>
</ul>
<div style="text-align: justify;">
<blockquote>
<p align="center">Cambodge</p>
</blockquote>
</div>
<ul style="text-align: justify;" type="square">
<li><strong>Au premier semestre 2019, les exportations de riz vers l’Union européenne sont en baisse de 32 % par rapport à la même période en 2018</strong>, à 93 503 tonnes. Le recul des exportations à destination de l’Union européenne résulte de la mise en place par l’UE de mesures de sauvegarde à l’encontre du riz cambodgien. Cette baisse a été compensée par une hausse de 66 % des exportations vers la Chine, à 118 401 tonnes.<br /><br /></li>
<li><strong>Le ministère de l’emploi et de la formation professionnelle prévoit d’interdire aux travailleurs étrangers d’exercer une dizaine de métiers en tant qu’autoentrepreneurs à partir de mi-août</strong>. Les emplois de chauffeurs de taxi, livreurs et d’encadrement au sein de petites entreprises informelles sont notamment concernés par cette interdiction. Selon les données du ministère de l’emploi, plus de 160 000 travailleurs étrangers seraient présents au Cambodge, dont plus de 100 000 Chinois.</li>
</ul>
<div style="text-align: justify;">
<blockquote>
<p align="center">Laos</p>
</blockquote>
</div>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Le gouvernement chinois a accordé un prêt de 300 M USD à la banque centrale du Laos, afin de soutenir le développement des PME dans le pays</strong>. Cet emprunt, qui sera décaissé en trois tranches de 100 M USD chacune, vise à renforcer les capacités de financement des banques commerciales laotiennes. Le secteur agricole, en particulier, devrait bénéficier de ces capacités de financement.<br /><br /></li>
<li style="text-align: justify;"><strong><em>Nam Theun 2 Power Company</em></strong><strong> (NTPC), joint-venture entre <em>EDF</em> (40%), le thaïlandais <em>EGCO</em> (35%) et l’entreprise publique laotienne <em>LHSE</em> (25%) va développer un parc solaire flottant sur le réservoir hydraulique de Nam Theun</strong>. Le protocole d'accord signé le 11 juillet entre <em>NPTC</em> et le ministère de l'énergie et des mines prévoit que le parc aura une capacité de 240 MWp. L’installation de panneaux photovoltaïque permettra de gagner en flexibilité dans la gestion de la ressource en eau grâce à la substitution de l’eau par l’énergie solaire et d’économiser de l’eau lorsque la ressource se fait rare, notamment en fin de saison sèche.</li>
</ul>
<p> </p>
<p><em>Rédigé par : Pôle macroéconomique SER de Singapour</em><br /><em>Contributions : SE de Bangkok, SE d’Hanoï, SE de Jakarta, SE de Kuala Lumpur, SE de Manille, SE de Rangoun, SE de Phnom Penh et Antenne de Vientiane</em></p>f75b445a-efa0-4fcf-a9b4-9eaea1a45be4Les échanges de biens et services en 2018L’excédent de la balance des biens et services recule pour la deuxième année consécutive. L’excédent commercial s’établit à son montant le plus faible depuis 2014. L’année a été marquée par un bond des importations énergétiques et un ralentissement des autres échanges de biens. L’Italie reste le 8e exportateur mondial et le 3e exportateur européen de biens et au 10e rang mondial pour les importations. 2019-07-18T00:00:00+02:00<div>
<div class="focus">
<h4 style="text-align: justify;">L’excédent de la balance des biens et services (43,5 Md€) recule pour la deuxième année consécutive.</h4>
<h4 style="text-align: justify;">L’excédent commercial (en brut, source ISTAT) s’établit à son montant le plus faible depuis 2014 à 36,5 Md€. L’année a été marquée par un bond des importations énergétiques et un ralentissement des autres échanges de biens, plus marqué pour les exportations que pour les importations. Le déficit de la balance énergétique s’est fortement creusé et l’excédent commercial hors énergie (83 Md€) s’est réduit. L’Italie reste le 8<sup>e </sup>exportateur mondial et le 3<sup>e</sup> exportateur européen de biens et au 10<sup>e</sup> rang mondial pour les importations.</h4>
<h4 style="text-align: justify;">Le déficit de la balance des services (-3,6 Md€) s’est amélioré sous l’effet de la hausse des recettes touristiques.</h4>
<h4 style="text-align: justify;">L’Allemagne conforte sa position de 1<sup>er</sup> fournisseur de biens et de services de l’Italie devant la France (2<sup>e </sup>fournisseur), et de 1<sup>er</sup> client.</h4>
</div>
</div>
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<h4>L’excédent de la balance des biens et services (43,5 Md) s’est fortement réduit en 2018 (-14%)</h4>
</div>
<p><strong>L’excédent de la balance des biens et services (43,5 Md€), tel que comptabilisé dans la balance des paiements, s’est fortement réduit en 2018 (-14%), reculant pour la deuxième année consécutive</strong> <strong>(-19,7% en cumulé)</strong>, sous l’effet de l’érosion de l’excédent de la balance des biens (43,5 Md€ ; -14,2% par rapport à 2017) que n’a compensé que pour partie l’amélioration du déficit de la balance des services (‑3,6 Md€ ; écart de 711 M€). Les recettes (558,4 Md€ ; 31,8% du PIB) ont progressé de 3,7%, mais plus faiblement que les dépenses (514,9 Md€ ; 29,3% du PIB) qui ont augmenté de 5,5% (source Eurostat). Ce qui s’est traduit dans les comptes nationaux 2018 par une contributive négative à la croissance du PIB réel italien (-0,1 pt après +0,3 pt en 2017) selon l’ISTAT. <strong>Le taux de couverture des échanges extérieurs de biens et services</strong><a title=""><strong><span style="text-decoration: underline;">[1]</span></strong></a> <strong>se réduit à 108,5% (</strong>-1,9 pt par rapport à 2017).</p>
<div>
<h4>Après une année 2017 dynamique, le rythme de croissance des échanges de biens a ralenti contribuant à une forte réduction de l’excédent commercial brut (-21,2%)</h4>
</div>
<p><strong>Après une année 2017 dynamique, le rythme de croissance des échanges de biens a ralenti, contribuant, avec le bond de la facture énergétique, à une forte réduction de l’excédent commercial brut (-21,2%) qui s’établit à son niveau le plus bas depuis 2014 (36,5 Md€ ; 2,1% du PIB)</strong><a title=""><sup><span style="text-decoration: underline;">[2]</span></sup></a><strong>.</strong> En recul pour la deuxième année consécutive, l’excédent commercial italien a perdu 9,8 Md€ en 2018 (12,1 Md€ par rapport à 2016) avec une hausse des importations (+5,6%, à 424 Md€ soit 24,1% du PIB italien) deux fois plus importante que celle des exportations (+2,8% ; 460,5 Md€ ; 26,2% du PIB). La détérioration du solde commercial s’explique pour une grande part par le <strong>creusement du déficit de la balance énergétique (‑46,5 Md€ après -38 Md€ en 2017)</strong> découlant principalement d’un bond de 19,3% des importations en valeur d’hydrocarbures.<strong> Hors énergie, l’excédent commercial (83 Md€ ; 4,7% du PIB) s’est également réduit (-1,6% sur un an),</strong> alors qu’il était reparti à la hausse après la chute enregistrée en 2015 (‑11,2%), et l’écart avec son niveau le plus haut atteint en 2014 s’est amplifié (-6,5% en cumulé). Après une année 2017 dynamique, le rythme de croissance des échanges (801,5 Md€) a ralenti (+3,0% après +6,9%). Ce ralentissement a été plus marqué pour les exportations (442,3 Md€ ; 25,2% du PIB) que pour les importations (359,3 Md€ ; 20,4% du PIB) dont les croissances respectives ont été limitées à 2,6% (+11,2 Md€) et 3,6% (+12,5 Md€), après +6,9% et +7,0% en 2017. <strong>Le taux de couverture des échanges extérieurs de biens<a title=""><sup><span style="text-decoration: underline;">[3]</span></sup></a> (108,6% en 2018) se réduit depuis 2014, marquant un recul total de près 11 pt par rapport à 2013 </strong>(10,9 pt dont -2,9 pt en 2018 sur un an). <strong>Le taux de couverture des échanges de biens hors énergie (123,1%) a perdu 7,7 pt au cours de la même période (</strong>-1,2 pt en 2018), après le pic atteint en 2013 (130,8%).</p>
<p>Selon les statistiques de l’OMC, <strong>l’Italie conserverait son rang de 8<sup>e</sup> exportateur mondial et 3<sup>e</sup> exportateur européen de biens (2,8% des exportations mondiales),</strong> après l’Allemagne (2<sup>e </sup>; 8,5%) et la France (7<sup>e </sup>; 3,0%), bien que sa part dans les exportations mondiales se soit légèrement réduite (‑0,1 pt). Sa part dans les importations mondiales apparaît relativement stable à 2,5% (+0,01 pt par rapport à 2017), mais reste encore inférieure de 1 pt par rapport à son niveau de 2007, maintenant l’Italie au 10<sup>e</sup> rang mondial, loin derrière l’Allemagne (3<sup>e </sup>avec une part de 6,5%) et la France (6<sup>e </sup>; 3,4%).</p>
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<h4>A l’exception de la fabrication de machines et équipements, les autres principaux secteurs d’exportation italiens ont contribué à la dégradation du solde commercial</h4>
</div>
<p><strong>A l’exception de la fabrication de machines et équipements (1<sup>er</sup> secteur exportateur) dont l’excédent commercial s’est amélioré légèrement, les autres principaux secteurs d’exportation italiens (automobile, sidérurgie, chimie) ont contribué à la dégradation du solde commercial. </strong>Les exportations de véhicules automobiles (2<sup>e</sup> marchandises exportées ; 4,8% des exportations), en particulier, ont chuté de 5,5% par rapport à 2017. <strong>Le secteur de la fabrication de machines et équipements reste le 1<sup>er</sup> secteur d’exportation (17,7% des exportations) devant les industries automobile (8,1%), chimique (6,7%) et sidérurgique (6,3%)</strong>. Les principales marchandises exportées sont des préparations pharmaceutiques (5,0% des exportations), des véhicules automobiles (4,8%), des produits du raffinage du pétrole (3,2%) et des équipements automobiles (3,0%). <strong>Les principaux contributeurs aux importations sont les industries extractives (11,0% des importations), le secteur automobile (10,1%), l’industrie chimique (9,3%) et la sidérurgie (8,5%).</strong> Les principales marchandises importées sont des véhicules automobiles (7,8% des importations), du pétrole brut (6,5%), des préparations pharmaceutiques (5,2%) et des produits de la sidérurgie (3,8%).</p>
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<h4>Le déficit de la balance des services (-3,6 Md€) s’est amélioré, principalement sous l’effet de l’accroissement de l’excédent de la balance touristique</h4>
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<p><strong>Le déficit de la balance des services (-3,6 Md€) s’est amélioré, principalement sous l’effet de l’accroissement de l’excédent de la balance touristique<a title=""><sup><span style="text-decoration: underline;">[4]</span></sup></a>.</strong> En progression quasi constante depuis 2010, à l’exception d’une baisse de 0,3% en 2013, le montant des recettes (103,2 Md€ ; 5,9% du PIB) découlant des exportations de services a augmenté de 5,0% sur un an (+48,3% depuis 2010) contre 4,1% pour les dépenses liées aux importations (106,8 Md€ ; 6,1% du PIB). Le déficit de la balance des services s’est ainsi amélioré de 711 M€ en 2018. <strong>Le tourisme (poste « voyages ») compte pour 40,3% dans les recettes de la balance des services (soit 41,6 Md€ ; 2,4% du PIB)</strong>, devant les « autres services aux entreprises » (21,6%) et les transports (12,8%), <strong>et pour 23,4% dans les dépenses (25,6 Md€ ; 1,5%)</strong>, après les « autres services aux entreprises » (24,4%) et les transports (21,3%). La balance touristique italienne présente un solde excédentaire depuis 2010, qui atteint <strong>16 Md€</strong> en 2018 (+9,5% par rapport à 2017) avec une progression des recettes de 6,1% et des dépenses de 4,1%, sur un an.</p>
<div>
<h4>L’Allemagne conserve sa position de 1<sup>er </sup>fournisseur de biens et de services de l’Italie devant la France</h4>
</div>
<p><strong>L’Allemagne conserve sa position de 1<sup>er </sup>fournisseur de biens et de services de l’Italie (16,6% des importations de biens et 9,6% des importations de services) devant la France (8,6% et 8,5%).</strong></p>
<p><strong>S’agissant des biens</strong>, l’Allemagne renforce sa position de 1<sup>er</sup> fournisseur en 2018 en gagnant 0,2 pt de part de marché par rapport à 2017, devant la France qui perd de nouvelles parts de marché (‑0,1 pt). <strong>L’Allemagne creuse ainsi son écart avec la France, résistant mieux à la concurrence de la Chine (3<sup>e</sup> fournisseur ; 7,3% des importations)</strong> qui gagne 0,2 pt de parts de marché sur un an. En cumulé depuis 1991, l’Allemagne a perdu moins de parts de marché que la France (-4,3 pt contre -5,6 pt) face à la Chine (+5,9 pt). <strong>Les Etats-Unis confortent leur position de 3<sup>e</sup> client de l’Italie (9,2% des exportations de biens) après l’Allemagne (12,6%) et la France (10,5%).</strong> Les échanges commerciaux bilatéraux de l’Italie avec chacun de ces partenaires ont atteint des montants record en 2018, mais se sont traduit, par une détérioration de leurs soldes, à l’exception de celui avec les Etats-Unis dont l’excédent a continué de croître. Les Etats-Unis représentent le 1<sup>er</sup> excédent commercial bilatéral de l’Italie (26,5 Md€, soit 68% de l’excédent commercial total) devant ceux avec le Royaume Uni (12,3 Md€) et la France (11,9 Md€ selon les statistiques italiennes qui divergent des statistiques françaises<a title=""><sup><span style="text-decoration: underline;">[5]</span></sup></a>). L’Allemagne représente le 1<sup>er</sup> déficit commercial bilatéral italien (-12,2 Md€), devant la Chine (-11,7 Md€).</p>
<p>Pour l’énergie, les <strong>principaux fournisseurs en hydrocarbures</strong> de l’Italie sont, pour le pétrole brut, l’Azerbaïdjan (20% des importations en valeur), l’Iraq (13,9%) et l’Arabie Saoudite (11,2%), et pour le gaz, la Russie (42,2%), l’Algérie (26,2%) et le Qatar (8,7%). <strong>La France est le 1<sup>e</sup> fournisseur d’énergie électrique</strong> (47,3% des importations), devant l’Allemagne (37,5%) et la République Tchèque (12,6%).</p>
<p><strong>S’agissant des services,</strong> <strong>l’Allemagne, devenue 1<sup>er</sup> fournisseur de l’Italie en 2014 devant la France, a perdu 0,3 pt de part de marché en 2018 </strong>dans les importations italiennes, <strong>quand la France a regagné 0,3 pt de parts de marché</strong> après une perte de 1,1 pt sur la période 2014-2017 (contre +0,7 pt pour l’Allemagne). <strong>L’Allemagne reste également le 1<sup>er</sup> client de l’Italie (11,8% des exportations)</strong> devant les Etats-Unis (9,5%), le Royaume-Uni (8,9%) et la France (8,7%) qui recule d’un rang. L’Allemagne constitue en particulier la 1<sup>ère</sup> clientèle touristique étrangère en Italie en termes de recettes (17,0% des recettes touristiques), devant les Etats-Unis (12,1%) et la France (10,4%). Les Etats-Unis sont la 1<sup>ère</sup> destination des touristes italiens (10,9% des dépenses touristiques), devant la France (9,6%) et l’Espagne (9,5%).</p>
<div><br clear="all" /><hr align="left" size="1" width="33%" />
<div>
<p><a title=""><span style="text-decoration: underline;">[1]</span></a> <em>Rapport entre la valeur des exportations de biens et services et celle des importations de biens et services</em></p>
</div>
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<p><em><a title=""><span style="text-decoration: underline;">[2]</span></a> Source ISTAT (base de données Coeweb) – données brutes FAB/CAF hors avitaillements (ou provisions de bord). A la différence de la France, l’Italie inclut les avitaillements dans les statistiques sur le commerce extérieur. Pour faciliter la comparaison avec la France, l’analyse du commerce extérieur italien présentée dans ce document est réalisée sur la base des échanges hors avitaillements, ces derniers représentant 0,5% des exportations italiennes (2,4 Md€) et 0,002% des importations (7,5 M€) en 2018.</em></p>
</div>
<div>
<p><em><a title=""><span style="text-decoration: underline;">[3]</span></a> Rapport entre la valeur des exportations de biens et celle des importations de biens (hors avitaillement)</em></p>
</div>
<div>
<p><em><a title=""><span style="text-decoration: underline;">[4]</span></a> Données Eurostat</em></p>
</div>
<div>
<p><em><a title=""><span style="text-decoration: underline;">[5]</span></a> Selon les Douanes françaises, en 2018, les échanges de la France avec l’Italie (36,2 Md€ d’exportations françaises et 42,7 Md€ d’importations) se sont soldés par une légère amélioration du déficit commercial français, à -6,5 Md€ (après -6,7 Md€ en 2017). Pour les statistiques italiennes, à l’inverse, l’excédent commercial avec la France s’est amélioré (à 11,9 Md€) avec 48,4 Md€ d’exportations (+4,5%) et 36,5 Md€ d’importations (+4,2%). Ces écarts peuvent tenir à des différences de calendrier entre exportations et importations correspondantes, des disparités dans la valorisation des marchandises ou dans la détermination du pays d’origine des marchandises ou de leur pays de destination (en cas de transformation, de produits expédiés par navire dont la destination finale n’est pas encore connue au moment où le navire prend le large, par exemple)</em></p>
</div>
</div>0cd8496a-ed5f-4350-8e08-9d4d743ae9bdBrèves de l'ASEAN semaine 28 (2019)FAITS SAILLANTS : Les flux d’IDE à destination de l’ASEAN ont progressé de 3,1 % à 149 Mds USD en 2018 | Le projet de liaison ferroviaire ECRL devrait reprendre fin juillet en Malaisie | Les exportations de la Thaïlande et des Philippines sont en très légère baisse sur les 5 premiers mois de l’année 2019 2019-07-15T00:00:00+02:00<div>
<p><img class="sans-marge" title="Breves ASEAN" src="/Articles/0cd8496a-ed5f-4350-8e08-9d4d743ae9bd/images/5c8a61f4-4cb1-4101-9c30-83687706768f" alt="Breves ASEAN" /></p>
<blockquote>
<p>Faits saillants</p>
</blockquote>
<p><strong>► Les flux d’IDE à destination de l’ASEAN ont progressé de 3,1 % à 149 Mds USD en 2018</strong></p>
<p><strong>► Le projet de liaison ferroviaire ECRL devrait reprendre fin juillet en Malaisie</strong></p>
<p><strong>► Les exportations de la Thaïlande et des Philippines sont en très légère baisse sur les 5 premiers mois de l’année 2019 </strong></p>
<p><strong> <br /></strong></p>
</div>
<div>
<blockquote>
<p align="center">Région</p>
</blockquote>
</div>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>Singapour, Kuala Lumpur, Jakarta et Rangoun pourraient faire face à des événements climatiques « sans précèdent » au cours des trente années à venir</strong>, selon les chercheurs du <em>Crowther Lab</em> (ETH Zurich). Les scientifiques ont évalué l’impact que pourrait avoir une hausse des températures comprise entre 0,5 et 1,5 °C sur les conditions climatiques rencontrées par 520 villes dans le monde. 77 % devraient être confrontées à des changements climatiques importants et 22 % à des événements « sans précédent », dont Singapour, Kuala Lumpur, Jakarta et Rangoun. Les villes situées dans des régions tropicales sont sur-représentées au sein de cette dernière catégorie et devraient notamment être exposées à des variations de la pluviométrie, les exposant davantage aux risques d’inondation ou de sécheresse.<br /><br /></li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Les flux d’IDE à destination de l’ASEAN ont progressé de 3,1 % à 149 Mds USD en 2018</strong>, représentant 11 % des IDE mondiaux (contre 10 % en 2017), selon le rapport sur l’investissement dans le monde de la CNUCED. Cette progression est tirée par la croissance des investissements en direction de quatre pays en particulier : Singapour (+2,5 % à 78 Mds USD), l’Indonésie (+6,8 % à 22 Mds USD), le Vietnam (+10 % à 16 Mds USD) et la Thaïlande (+62 % à 10 Mds USD). Singapour se classe ainsi à la 4<sup>ème</sup> place des pays ayant accueilli le plus d’investissements au cours de l’année passée, derrière les Etats-Unis, la Chine et Hong Kong. L’Indonésie et le Vietnam se classent, quant à eux, aux 16<sup>ème</sup> et 18<sup>ème</sup> places. Les flux d’IDE à destination de la Malaisie et des Philippines ont en revanche reculé entre 2017 et 2018, de respectivement 14 %, à 8 Mds USD, et 25 %, à 6 Mds USD.</li>
</ul>
<div style="text-align: justify;">
<blockquote>
<p align="center">Indonésie</p>
</blockquote>
</div>
<ul style="text-align: justify;" type="square">
<li><strong>Le gouvernement instaure de nouvelles modalités de calcul de l’impôt sur les sociétés dans le but de favoriser les investissements et d’encourager la R&D et la formation professionnelle</strong>. Les investissements dans les industries intensives en main d’œuvre seront déductibles d’impôt à hauteur de 60 %, les dépenses en formation professionnelle jusqu’à 200 % et les dépenses en recherche et développement (R&D) jusqu’à 300 %.<br /><br /></li>
<li><strong>Le gouvernement a légèrement revu la baisse sa prévision de croissance à pour 2019, désormais comprise entre 5,3 et 5,6 %</strong> (contre 5,4 et 5,6 % auparavant). Le gouvernement et le parlement se sont également accordés sur les hypothèses macroéconomiques du budget 2020 et estiment que la croissance devrait s’établir entre 5,2 et 5,5 % l’année prochaine. Les autorités anticipent, par ailleurs, un ralentissement de l’inflation en 2020 (entre 2 et 4 %, tandis que la banque centrale table sur une fourchette comprise entre 2,5 et 4,5 % pour 2019). Le ratio taxes/PIB pour 2020 devrait également reculer, s’établissant entre 10,6 et 11,2% en 2020, contre 12,2 % en 2019 et après un taux réalisé de 11,5% en 2018.<br /><br /></li>
<li><strong>Les réserves de change de la Banque centrale s’élevaient à 124 Mds USD fin juin, en hausse de 3,5 Mds USD par rapport au mois précédent</strong>. Cette augmentation s’explique notamment par la hausse des recettes des exportations d’hydrocarbures et le recul de la dette publique externe. Les réserves correspondent à 7,1 mois d’importations et 6,8 mois d’importations et de service de la dette.<br /><br /></li>
<li><strong>Le Forum <em>Indonesia Infrastructure Investment</em> s’est tenu le 4 juillet à Paris en présence du ministre indonésien de la planification et du développement économique Bambang Brodjonegoro</strong>. Ce Forum, organisé par le Medef International et l’Ambassade d’Indonésie à Paris, s’inscrivait dans le cadre d’une tournée des représentants du gouvernement indonésien à Londres et à Paris, afin de promouvoir les investissements en Indonésie. Le ministre était accompagné de représentants des ministères des transports et du tourisme ainsi que d’entreprises publiques. Les discussions ont porté sur le développement des infrastructures de transports, l’énergie, l’environnement et le tourisme.</li>
</ul>
<div style="text-align: justify;">
<blockquote>
<p align="center">Malaisie</p>
</blockquote>
</div>
<ul style="text-align: justify;" type="square">
<li><strong>Le projet de liaison ferroviaire <em>East Coast Rail Link</em> (ECRL) devrait reprendre fin juillet</strong>, d’après le ministre des transports. Il avait été arrêté en juillet 2018 pour être renégocié par le nouveau gouvernement malaisien. En baisse de 30 %, son budget s’élèvera à 44 Mds MYR (environ 10,7 Mds USD). Les entreprises malaisiennes réaliseront 40 % des travaux de génie civil, renforçant sensiblement les retombées économiques pour la Malaisie par rapport au projet initial. Ce sont les travaux du tronçon central, entre Kuala Terengganu et le port de Kuantan, qui débuteront prochainement.<br /><br /></li>
<li><strong>Les exportations malaisiennes ont augmenté de 2,5 % en mai en g.a. (après +1,1 % en avril), à 84 Mds MYR (20 Mds USD)</strong>, dépassant les prévisions du marché de 0,3 point de pourcentage. Les exportations de produits à base d’huile de palme (7,4 % des exportations totales) ont progressé de 7,6 %. Les exportations de bois (2 % du total) sont en hausse de 15 %, tandis que celles de l’électronique (35 % des exportations totales) ne progressent que marginalement (+0,5 %). En outre, les importations augmentent de 1,4 % en mai, à 75 Mds MYR (18 Mds USD). La Malaisie réalise donc un excédent commercial de 9,1 Mds MYR (2,2 Mds USD) en mai, en augmentation de 11,9 %.</li>
</ul>
<div style="text-align: justify;">
<blockquote>
<p align="center">Singapour</p>
</blockquote>
</div>
<ul style="text-align: justify;" type="square">
<li><strong><em>CapitaLand</em></strong><strong> a annoncé avoir levé 300 M SGD (environ 221 M USD) en émettant une deuxième tranche d’obligations durables, en partenariat avec <em>Société Générale, Natixis</em> et <em>Crédit agricole</em>. </strong>D’une maturité de cinq ans, les obligations ont été émises avec un taux variable, qui pourra être abaissé en fonction des performances environnementales, sociales et en termes de gouvernance de <em>CapitaLand</em>. L’entreprise singapourienne avait déjà levé 300 M SGD en octobre 2018 en partenariat avec <em>DBS</em>. <em>CapitaLand </em>a, en outre, annoncé l’installation de panneaux solaires sur six bâtiments de son parc, en partenariat avec <em>Sembcorp</em>, qui sera chargé de leur installation et leur opération.<br /><br /></li>
<li><strong><em>Entreprise Singapore</em></strong><strong> vient de lancer son programme <em>Scale-Up</em> SG, visant à accompagner les PME singapouriennes dans leur développement à l’international</strong>. 25 entreprises ont été sélectionnées pour cette première édition du programme et bénéficieront d’un accompagnement particulier pendant deux ans et demi, financé à hauteur de 70 % par l’agence singapourienne. <em>Enterprise Singapore</em> entend ouvrir de nouvelles éditions de ce programme deux à trois fois par an, invitant à chaque fois entre 20 et 30 entreprises à y participer.</li>
</ul>
<div style="text-align: justify;">
<blockquote>
<p align="center">Vietnam</p>
</blockquote>
</div>
<ul style="text-align: justify;" type="square">
<li><strong>Les autorités ont enregistré 1 723 nouveaux projets d’investissements avec une participation étrangère, pour un montant total de 7,4 Mds USD au 1<sup>er</sup> semestre 2019</strong>, selon le ministère du plan et de l’investissement. Le montant des IDE effectivement déboursé au cours des six premiers mois de l’année 2019 est estimé à 9,1 Mds USD, en hausse de 8,1 % par rapport à la même période l’an passé.<br /><br /></li>
<li><strong><em>Vingroup </em></strong><strong>annonce son arrivée sur le marché de l’aviation civile avec la création de sa propre compagnie aérienne, baptisée <em>Vinpearl Air</em></strong>. <em>Vingroup</em> a signé un accord de coopération avec le canadien <em>CAE Group</em> pour former des pilotes et ingénieurs spécialisés, avec comme objectif de former 400 pilotes et ingénieurs par an au sein de la future « Vin Aviation School » et « VinPearl Air training centre ». Cependant, avant de pouvoir opérer ses premiers vols commerciaux, <em>Vingroup</em> doit encore obtenir l’accord de l’administration de l’aviation civile vietnamienne (CAAV), du ministère des transports et du Premier ministre.<br /><br /></li>
<li><strong>Un programme de facilitation du commerce de plus de 21,7 M USD financé par l'Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) a été lancé à Hanoi le 10 juillet</strong>. Le projet sera exécuté sur cinq ans et visera à réformer, normaliser, harmoniser et simplifier les procédures administratives d'importation et d'exportation, conformément aux normes internationales, en vue de l'application de l'Accord sur la facilitation des échanges (TFA) de l'Organisation mondiale du commerce.</li>
</ul>
<div style="text-align: justify;">
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<p align="center">Thaïlande</p>
</blockquote>
</div>
<ul style="text-align: justify;" type="square">
<li><strong>Les exportations de la Thaïlande sont en légère baisse sur les cinq premiers mois de l’année 2019, à 102 Mds USD</strong>, contre 105 Mds de janvier à mai 2018. Les exportations de produits et composants électroniques s’élèvent à 13,6 Mds USD, contre 14,1 Mds à la même période l’an passé. En termes de destination, les exportations vers les Etats-Unis progressent, à 13,6 Mds USD (après 11,1 sur les cinq premiers mois de l’année 2018) tandis que celles vers la Chine reculent, à 11,7 Mds USD (après 18,8 Mds USD).</li>
</ul>
<div style="text-align: justify;">
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<p align="center">Philippines</p>
</blockquote>
</div>
<ul style="text-align: justify;" type="square">
<li><strong>Sur les quatre premiers mois de l’année, les flux entrants nets d’IDE ont atteint 2,9 Mds USD, soit une baisse de 14 % en g.a</strong>. Cette baisse est principalement attribuable au recul des placements en capitaux propres (712 M USD contre 1,3 Mds USD de janvier à avril 2018) et à la forte hausse des retraits de capitaux (377 M USD contre 124 Mds USD à la même période l’an passé). Les prêts intragroupes (77 % du total des flux entrants nets) progressent à 2,2 Mds USD (contre 1,9 Mds de janvier à avril 2018). Les bénéfices réinvestis augmentent également à 326 M USD (contre 291 M USD l’année passée)<br /><br /></li>
<li><strong>En mai 2019, les exportations ont légèrement progressé en glissement annuel à 6,2 Mds USD</strong> (contre 6,1 Mds USD en mai 2018) et les importations diminué à 9,4 Mds USD (contre 10 Mds USD en mai 2018). Le déficit commercial s’est ainsi réduit à −3,3 Mds USD en mai 2019 (contre −3,9 Mds USD en mai 2018). En cumulé, sur les cinq premiers mois de l’année, les exportations ont baissé de 1,3 % (28,1 Mds USD) et les importations ont progressé de 1 % (44,6 Mds USD), creusant le déficit commercial de 5,3 % (16,5 Mds USD).</li>
</ul>
<div style="text-align: justify;">
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<p align="center">Cambodge</p>
</blockquote>
</div>
<ul style="text-align: justify;" type="square">
<li><strong>Le gouvernement du Cambodge a lancé cette semaine la « Stratégie de Mobilisation des Revenus 2019-2023 », qui vise à améliorer la collecte fiscale et non-fiscale dans plusieurs secteurs clés</strong> : l'aviation civile, le tourisme, les postes et télécommunications, les concessions foncières économiques, les sites touristiques, les entreprises et institutions publiques, le secteur des mines et l'énergie, ainsi que les jeux.<br /><br /></li>
<li><strong>L’opérateur téléphonique <em>Smart Axiata</em> a annoncé avoir débuté des tests 5G en partenariat avec <em>Huawei</em></strong>. Le déploiement progressif de cette nouvelle norme pourrait avoir lieu à partir de fin 2019. Le gouvernement cambodgien avait signé un protocole d’entente en avril avec le constructeur chinois afin de développer son système de télécommunication 5G.</li>
</ul>
<div style="text-align: justify;">
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<p align="center">Laos</p>
</blockquote>
</div>
<ul style="text-align: justify;" type="square">
<li><strong>Le Laos et la Thaïlande ont convenu de démarrer la phase II de la construction du chemin de fer Laos-Thaïlande</strong>, afin de rapprocher le terminus de la capitale laotienne. Le terminus actuel se situe à 17 km du centre de Vientiane et ne sera plus qu’à 4 km une fois les travaux terminés. Le protocole d’entente a été signé par le directeur général du département des chemins de fer laotiens et le directeur du projet de Sermsanguan Construction, en présence du ministre des travaux publics et des transports. Cette extension de 7,5 km devrait être achevée fin 2021. Le projet, dont le coût est estimé à 1,6 Md de bahts (environ 52 M USD), sera financé à hauteur de 994 M TBT (32 M USD) par la Thaïlande, dont 30 % sous forme d’une subvention et 70 % d’un prêt à faible taux d’intérêt.<br /><br /></li>
<li><strong>Le Laos a lancé un programme de e-visa</strong>, permettant aux visiteurs de postuler en ligne pour obtenir ce document. Dans une première phase, les visas électroniques ne seront acceptés qu'à l'aéroport international de Wattay et sur le premier pont de l'amitié Lao-Thaï (à Vientiane). Le gouvernement prévoit d'étendre le service à d'autres postes frontaliers, notamment sur le deuxième pont de l'amitié Lao-Thaï (province de Savannakhet), sur le quatrième pont de l'amitié Lao-Thaï (province de Bokeo), à l'aéroport international de Luang Prabang, à l'aéroport international de Paksé et à Boten.</li>
</ul>
<div style="text-align: justify;">
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<p align="center">Birmanie</p>
</blockquote>
</div>
<ul type="square">
<li style="text-align: justify;"><strong>L’inscription du site archéologique de Bagan au patrimoine mondial de l’Unesco au début du mois de juillet devrait permettre de relancer la demande, en particulier européenne, dans le secteur du tourisme en Birmanie</strong>, en berne depuis la crise dans l’Etat Rakhine en 2017. Elle devrait également impulser la mise à niveau des infrastructures d’hébergement et de transports autour du site. La compagnie aérienne régionale <em>Bangkok Airways</em> a ainsi annoncé souhaiter ouvrir une ligne aérienne directe pour relier Bangkok à Bagan, dont l’aéroport est actuellement uniquement domestique.</li>
</ul>
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<p><em>Rédigé par : Pôle macroéconomique SER de Singapour</em><br /><em>Contributions : SE de Bangkok, SE d’Hanoï, SE de Jakarta, SE de Kuala Lumpur, SE de Manille, SE de Rangoun, SE de Phnom Penh et Antenne de Vientiane</em></p>