Trésor-Info - Publications de la direction générale du Trésor - energiesFlux de publication de la direction générale du Trésor - energiesFluxArticlesTag-energiesCopyright 20242024-02-27T00:00:00+01:00/favicon.pngDirection générale du Trésorhttps://localhost/sitepublic/contact@dgtresor.gouv.fr914f8f16-0897-4f0b-9a4b-f77f89dbf155Brèves économiques de Turquie, d'Azerbaïdjan, de Géorgie et du Turkménistan n°368Toute l'actualité économique et financière hebdomadaire de la Turquie, de la Géorgie, de l'Azerbaïdjan et du Turkménistan.2024-02-27T00:00:00+01:00<p>Les brèves économiques de la Turquie, de l'Azerbaïdjan, de la Géorgie et du Turkménistan (BETAGT) rassemblent et synthétisent les informations économiques et sectorielles essentielles de la semaine.</p>28753f51-6a27-4b9a-98e0-ea3b8602b2f2Première édition du forum franco-kazakhstanais « Decarbonisation Day», portant sur la transition énergetique au KazakhstanLa première édition du forum franco-kazakhstanais « Decarbonisation Day» s’est déroulé à Astana le 7 juin 2023. Coorganisée par le CCIFK et KazakhInvest et hébergé par l’Université Nazarbaïev (qui a hébergé l’évènement) ce forum a pour objectif de promouvoir la décarbonation de l’économie kazakhstanaise par l’intensification des projets entre le Kazakhstan et les entreprises françaises.2023-06-15T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;">Le forum a été inauguré en présence de M. Ilias Ospanov, Vice-Ministre de l’Industrie et du développement des infrastructures, M. Dosbol Bekamagambetov, Vice-Ministre de l’Écologie et des Ressources naturelles et de M. Didier Canesse, Ambassadeur de France au Kazakhstan. Cette session inaugurale a permis de souligner l’étroite convergence de vues entre la France et le Kazakhstan dans la la lutte contre le changement climatique et le développement d’un dialogue économique étroit dans le secteur des énergies renouvelables, qui est une priorité pour le développement de la relation bilatérale franco-kazakhstanaise, comme cela a été affirmée dans l’accord intergouvernemental, signé en novembre 2022 au cours da le visite du Président Tokaïev à Paris, dont l’objectif est la mise en place des projets communs dans le cadre de la lutte contre le changement climatique.</p>
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<p style="text-align: justify;"><img class="marge" title="11" src="/Articles/28753f51-6a27-4b9a-98e0-ea3b8602b2f2/images/67bbe1e4-dddf-4faf-b976-d488d37fb954" alt="1" /></p>
<p style="text-align: justify;">Le forum a été marqué par une série d’échanges entre experts français et kazakhstanais des questions environnementales. Cécile Couprie, directrice du bureau AFD pour la région Eurasie a notamment évoqué le rôle des banques de développement et des acteurs publics dans la transition énergétique. Le forum a également été marqué par la présence de nombreuses entreprises françaises et kazakhstanaises issues de secteurs divers de l’économie, à l’instar de KazMunayGaz, Total Energies, Eurasian Resources Group, Air Liquide, Orano, Alstom, Air Astana, TAV Airports - Groupe ADP, Veolia et Axens.</p>
<p style="text-align: justify;"> <img class="marge" title="22" src="/Articles/28753f51-6a27-4b9a-98e0-ea3b8602b2f2/images/ec55d4ae-9af8-44ff-84ab-836e915c4e45" alt="2" /></p>
<p style="text-align: justify;">Le forum a donné lieu à des panels de discussion qui ont permis d’évoquer les enjeux et défis auxquels fait face le Kazakhstan en matière de transition énergétique, en particulier dans les secteurs de l’industrie, des transports et de l’énergi. Il a permis d'aborder les solutions de décarbonation qui peuvent être mises en place en partenariat avec les entreprises françaises. Afin de renforcer ces efforts communs, une « Alliance pour l’hydrogène vert » a été officiellement lancée à l’occasion du forum (sous l'égide de Kazakhinvest) qui doit favoriser la création d’un écosystème incluant entreprises kazakhstanaises et étrangères pour le financement de projets de production d’hydrogène vert.</p>
<p style="text-align: justify;"><img class="marge" title="33" src="/Articles/28753f51-6a27-4b9a-98e0-ea3b8602b2f2/images/748513bd-90db-4ced-ba91-0ae077c71329" alt="3" /></p>de88a1a3-b3e8-463e-bdd9-100f5a65c9b0Brèves économiques régionales d’Afrique de l’Ouest n°334Zoom sur la visite du Président Emmanuel Macron en Côte d’Ivoire du 20 au 22 décembre 2019 2020-01-10T00:00:00+01:00<p style="text-align: justify;"><strong><u>Faits saillants de la semaine : </u></strong></p>
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<li style="text-align: justify;"><strong>Zoom sur </strong>la visite du Président Emmanuel Macron en Côte d’Ivoire du 20 au 22 décembre 2019 ;</li>
</ul>
<p style="text-align: center;"><img class="sans-marge" title="2" src="/Articles/de88a1a3-b3e8-463e-bdd9-100f5a65c9b0/images/d4fb4f9a-9a2e-4043-89c4-1db305704791" alt="2" width="590" height="394" /></p>
<p style="text-align: center;"><em>Le Ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, et Romuald Wadagni, actuel président du Conseil des ministres de l’UEMOA, lors de la signature de l'accord mettant fin au Franc CFA en Afrique de l’Ouest, samedi 21 décembre, à Abidjan.</em></p>
<ul>
<li style="text-align: justify;"><strong>Bénin : </strong>SOGEA SATOM maintenu pour la phase supplémentaire de densification et de renforcement du réseau de distribution d’eau potable dans plusieurs villes du pays ;</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Burkina Faso :</strong> salon international du coton et du textile organisé les 30 et 31 janvier à Koudougou ; bonnes performances du secteur minier en 2018 ;</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Côte d’Ivoire </strong>: 510 M EUR de l’Eximbank chinoise pour le barrage de Gribo-Popoli et le réseau d’eau potable en Côte d’Ivoire ; Wizall Money sélectionné par le gouvernement pour le paiement des allocations sociales ; campagne café 2019-2020 : le prix bord-champ maintenu à 700 FCFA ;</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Guinée :</strong> le collège syndical d’Electricité de Guinée (EDG) annonce une grève générale et illimitée ;</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Mali :</strong> 1ère revue du programme de facilité élargie de crédit du FMI adoptée, 27,6 M USD décaissés ;</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Mauritanie :</strong> prêt de 75 M EUR de la Chine pour le projet de construction d’un port de pêche à Nouakchott ;</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Niger</strong> : 5ème revue du programme de facilité élargie de crédit du FMI adoptée, 19,5 M USD décaissés ; l’Union européenne débloque 34 M EUR pour appuyer la formation, la sécurité alimentaire et le développement ;</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Sénégal</strong> : 20 M USD du Fonds émirati Khalifa pour soutenir les startups sénégalaises ; plus de 12 tonnes d’or produites en 2018 à Kedougou ;</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Sierra Leone</strong> : recul de l’inflation en novembre 2019 à 13,1% en g.a. ;</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Togo :</strong> le Togo contracte un emprunt en devises et annonce le remboursement anticipé de 43,4 Mds FCFA de son emprunt obligataire local 2018-2019.</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;"><img src="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/a717d888-091f-4d19-9c97-0ee84381f0d6/images/b2625b42-05e9-44ac-984b-bdae72a8ed9d" alt="Résultat de recherche d'images pour "twitter"" width="17" height="14" /><strong> Rejoignez également notre compte Twitter !</strong> <strong><a href="https://twitter.com/FR_Eco_RCI" target="_blank" rel="noopener noreferrer">@FR_Eco_RCI</a></strong></p>
<p> </p>0a05d8ba-98b2-4907-9ed1-801874e47aceEntretien avec M. Maxime JEBALI, Conseiller du Pôle Infrastructures - Energies - Transports - EnvironnementQuel est le rôle du Conseiller et du Pôle au sein du SER d’Ankara de l’Ambassade de France ?Deux volets, fortement imbriqués, caractérisent mon poste de conseiller développement durable. En tant que représentant de mon ministère d’origine, le ministère de la transition écologique et solidaire, je suis chargé d’assurer le suivi, la coordination et l’animation des coopérations institutionnelles bilatérales avec les pays de la zone couverte par le SER dans les champs de compétence de ce ministère. Ces coopérations sont particulièrement denses et diversifiées en Turquie, avec notamment l’organisation régulière de séminaires, de missions d’expertise et de visites techniques. Pour l’autre volet, économique, je m’attache à mener des analyses sectorielles approfondies, dans les secteurs du transport, de l’énergie et de l’environnement, et à identifier les opportunités pour l’offre française sur ces marchés. Au service économique, nous accompagnons également les entreprises françaises dan2018-10-24T00:00:00+02:00<p><img class="marge" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" title="NET" src="/Articles/0a05d8ba-98b2-4907-9ed1-801874e47ace/images/113b1fb2-1d92-4716-bb60-04710288f744" alt="NET" width="543" height="236" /></p>
<p><img class="marge" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" title="Maxime Jebali" src="/Articles/0a05d8ba-98b2-4907-9ed1-801874e47ace/images/bf7cdb05-2c6e-4cc8-9d10-f3a054213ffc" alt="Maxime Jebali" width="184" height="157" /></p>
<h4><strong>Quel est le rôle du Conseiller et du Pôle au sein du SER d’Ankara de l’Ambassade de France ?</strong></h4>
<p style="text-align: justify;">Deux volets, fortement imbriqués, caractérisent mon poste de conseiller développement durable. En tant que représentant de mon ministère d’origine, le ministère de la transition écologique et solidaire, je suis chargé d’assurer le suivi, la coordination et l’animation des <strong>coopérations institutionnelles bilatérales</strong> avec les pays de la zone couverte par le SER dans les champs de compétence de ce ministère. Ces coopérations sont particulièrement denses et diversifiées en Turquie, avec notamment l’organisation régulière de séminaires, de missions d’expertise et de visites techniques. Pour l’autre volet, économique, je m’attache à mener des <strong>analyses sectorielles approfondies</strong>, dans les secteurs du transport, de l’énergie et de l’environnement, et à identifier les opportunités pour l’offre française sur ces marchés. Au service économique, nous <strong>accompagnons également les entreprises françaises dans leurs démarches auprès des autorités et soutenons leur développement</strong>, en lien avec BUSINESS FRANCE. Dans notre zone géographique, nos entreprises obtiennent, en majorité avec des clients publics, de beaux contrats, tout particulièrement dans ces secteurs où l’excellence française est attendue ; un soutien institutionnel est indispensable pour pérenniser et consolider cette présence française sur ces marchés.</p>
<p style="text-align: justify;">J’ajouterais que j’ai la chance d’évoluer dans un environnement professionnel et intellectuel très stimulant, l’équipe du SER rassemblant des profils variés et des agents d’une grande compétence (en macroéconomie, finances, agriculture…), dans un pays stratégique, en soi et pour la relation bilatérale.</p>
<h4><strong>Quels sont les projets avec la Turquie dans ce domaine ?</strong></h4>
<p style="text-align: justify;">La Turquie est un véritable pays émergent, dans lequel, en dépit du ralentissement économique actuel, <strong>la dynamique d’investissement dans les infrastructures se poursuivra</strong>. L’administration turque est dotée de fortes compétences techniques, et nous avons à cœur d’échanger avec elle sur ses attentes et besoins d’expertise. <strong>Dans le domaine énergétique, et notamment des énergies renouvelables</strong>, la Turquie a entrepris une révision de sa législation, et souhaite à cet égard mieux connaître les modes de fonctionnement et de régulation de nos propres marchés énergétiques. Nous discutons de ces questions, et par exemple, nous préparons en ce moment une visite technique de l’ADEME.</p>
<p style="text-align: justify;">En matière d’<strong>environnement</strong>, certaines de nos entreprises prospectent activement le pays, ou ont déjà obtenu des références. En lien avec nos collègues de l’AFD et de BUSINESS FRANCE, nous organisons avec de nombreuses municipalités des ateliers techniques dédiés aux sujets du traitement des déchets, à la qualité de l’air, à l’assainissement des eaux usées…</p>
<p style="text-align: justify;">Il ne faut pas oublier bien sûr le <strong>secteur des transports</strong>, dans lequel les savoir-faire de pointe de nos entreprises sont appréciés, notamment pour la signalisation ferroviaire. En matière de politiques publiques, l’administration turque se montre intéressée par notre expérience de la gestion environnementale des ports, et diverses actions de coopération sont prévues sur ce sujet.</p>582a554f-b42f-48a6-87d4-53b07d3e4c2bAteliers énergies renouvelables au Guatemala et au SalvadorLe Guatemala et le Salvador disposent déjà d’un mix énergétique contenant une part relativement importante de ressources renouvelables, dont le potentiel restant à développer est avéré. Dans ce contexte, le Service Economique de Guatemala, avec l’appui de l’IFAC (fonds d’Alembert) et des acteurs universitaires/privés locaux (respectivement UVG/AGER et UCA). a organisé un atelier sur les ENR. L’invitation à ce dernier du Secrétaire Général du Syndicat français des Energies Renouvelables, Cyril Carabot, a constitué le temps fort de cet évènement qui a rencontré un franc succès. Sa présentation de l’expérience et du savoir-faire français en matière d’énergie renouvelable a sensibilisé les acteurs politiques et économiques du pays sur les prochains enjeux (indépendance et approvisionnement énergétiques) et sur les nouvelles technologies de réduction des coûts d’investissements.2018-05-08T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;">Le Guatemala et le Salvador disposent déjà d’un mix énergétique contenant une part relativement importante de ressources renouvelables, dont le potentiel restant à développer est avéré. Dans ce contexte, le Service Economique de Guatemala, avec l’appui de l’IFAC (fonds d’Alembert) et des acteurs universitaires/privés locaux (respectivement UVG/AGER et UCA). a organisé un atelier sur les ENR. L’invitation à ce dernier du Secrétaire Général du Syndicat français des Energies Renouvelables, Cyril Carabot, a constitué le temps fort de cet évènement qui a rencontré un franc succès. Sa présentation de l’expérience et du savoir-faire français en matière d’énergie renouvelable a sensibilisé les acteurs politiques et économiques du pays sur les prochains enjeux (indépendance et approvisionnement énergétiques) et sur les nouvelles technologies de réduction des coûts d’investissements<em>.</em></p>
<p style="text-align: justify;"><em><img class="marge" title="Atelier ENR au Guatemala" src="/Articles/582a554f-b42f-48a6-87d4-53b07d3e4c2b/images/2d10014d-cbc0-4d81-ad35-112f26d06e0f" alt="Atelier ENR au Guatemala" /></em></p>b4556965-eafe-4ef2-a94f-a370c4d2e5e2Troisième réunion de travail des entreprises du Club français des énergies renouvelables pour l’Indonésie en présence du Ministère des villages Le Ministère des villages, des régions défavorisées et de la transmigration a répondu favorablement à l’invitation de M. l’Ambassadeur de participer à la rencontre périodique des entreprises françaises du secteur des énergies renouvelables regroupées au sein du Club FREGI pour participer à un petit-déjeuner de travail pour évoquer la thématique de l’électrification rurale. Le Club français des énergies renouvelables pour l’Indonésie, French Renewable Energy Group for Indonesia (FREGI), a tenu sa troisième réunion de travail le 6 avril, depuis son lancement en février 2017, à l’occasion d’un petit-déjeuner de travail accueilli par M. l’Ambassadeur à la Résidence de France en compagnie du Secrétaire Général du Ministère des villages, des régions défavorisées et de la transmigration, M. Anwar Sanusi, invité pour échanger avec les entreprises du secteur sur la thématique de l’électrification rurale. Du côté français, onze sociétés françaises représentatives des différentes filiè2018-04-16T00:00:00+02:00<p><em>Le Ministère des villages, des régions défavorisées et de la transmigration a répondu favorablement à l’invitation de M. l’Ambassadeur de participer à la rencontre périodique des entreprises françaises du secteur des énergies renouvelables regroupées au sein du Club FREGI pour participer à un petit-déjeuner de travail pour évoquer la thématique de l’électrification rurale.</em></p>
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<p align="center"><img src="/Articles/b4556965-eafe-4ef2-a94f-a370c4d2e5e2/images/6c2dbce6-f633-47f6-a6ae-6b24f338600f" alt="Réunion du FREGI en présence du Ministère des villages." width="433" height="288" /></p>
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<p>Le Club français des énergies renouvelables pour l’Indonésie, <em>French Renewable Energy Group for Indonesia</em> (FREGI), a tenu sa troisième réunion de travail le 6 avril, depuis son lancement en février 2017, à l’occasion d’un petit-déjeuner de travail accueilli par M. l’Ambassadeur à la Résidence de France en compagnie du Secrétaire Général du Ministère des villages, des régions défavorisées et de la transmigration, M. Anwar Sanusi, invité pour échanger avec les entreprises du secteur sur la thématique de l’électrification rurale. Du côté français, onze sociétés françaises représentatives des différentes filières des énergies renouvelables ainsi que l’AFD et Business France étaient présentes.</p>
<p> Organisée à l’initiative du Service économique, cette réunion de travail avait pour objectif de prendre connaissance du rôle du Ministère des villages en matière d’énergie et d’électrification rurale et de présenter les activités des entreprises. </p>
<p> Le Ministère des villages est directement impliqué dans le secteur de l’énergie via son mandat de développement et l’amélioration des services de base dans un pays où 23 millions de personnes n’ont toujours pas accès à l’électricité alors que l’accès universel à l’électricité est visé à horizon 2019. Même si le pays affiche un taux d’électrification de 90%, l’archipel est marqué par un fort déséquilibre régional contribuant à accroître les inégalités dans l’accès à l’électricité, au détriment de l’Est de l’archipel indonésien. Dans les régions défavorisées ce taux n’atteint que 65% en moyenne. Plus de 12 600 villages ne disposent pas d’un accès continu à l’électricité et 2 500 villages n’ont aucun accès à l’électricité. L’électrification en zone rurale se heurte à plusieurs contraintes liées essentiellement à la question du financement auxquelles des sources alternatives doivent être trouvées.</p>
<p> La prise en compte des inégalités territoriales en Indonésie a été entérinée avec la promulgation de la Loi sur les villages en 2014 qui a permis de renforcer le statut légal de l’entité territoriale villageoise en la dotant de fonds spécifiques. Cette Loi sur les villages consacre l’augmentation des transferts publics notamment via la création d'un fonds villageois alimenté annuellement par l'Etat (4 Mds USD en 2017 et en 2018). </p>
<p>Le Ministère fixe par décret les priorités d’utilisation des fonds issus du <em>Village Fund</em> qui doivent être utilisés pour le développement des villages (infrastructures, services de base) et l’émancipation des communautés – cette utilisation est actuellement centrée sur quatre priorités : la promotion des produits du terroir ; le développement des entreprises villageoises (BUM Desa); l’amélioration de l’accès à l’eau et le développement des équipements sportifs. Le Ministère joue ainsi un rôle clé dans le suivi et l’évaluation de l’allocation des fonds, de leur gestion et de leur utilisation par les villages en adéquation avec les priorités ministérielles.</p>
<p> Si l’électrification ne figure pour l’instant pas parmi les quatre priorités du Ministère des villages, le Secrétaire général a affirmé qu’elle pourrait le devenir dans le cadre du prochain quinquennat. Le <em>Village Fund</em> pourrait ainsi être utilisé pour le développement de l’électrification rurale de préférence d’origine renouvelable (micro-hydro, solaire, biomasse, éolien).</p>
<p> Les entreprises françaises et l’AFD ont pu aborder avec le Ministère les différents projets qu’elles prospectent et mettent en œuvre, les modèles financiers et contractuels existants pour le financement de tels projets, les technologies adaptées aux besoins des communautés locales, et les défis rencontrés au niveau local (instabilité réglementaire, tarification des EnR). L’électrification rurale peut être envisagée dans le cadre de trois approches principales à savoir l’extension du réseau existant, le développement de réseau non connecté à celui de l’opérateur national ou via la mise en place d’installations solaires domestiques hors-réseau. Pour ces différentes options, la difficulté essentielle réside dans le financement de tels projets souvent non bancables (en raison des contraintes logistiques, de capacité de paiement des consommateurs) et pour lesquels le support de l’Etat via des subventions pour soutenir le prix de l’électricité dans des régions défavorisées est nécessaire.</p>
<p> Pour conclure, le Secrétaire Général s’est montré très favorable au développement d’une coopération avec le FREGI.</p>
<p> </p>06bb9707-51b9-40c7-8b72-bd1564163904Veille mensuelle des Etats d’Europe centrale et balte - SlovaquieGaz L’agence exécutive pour l'innovation et les réseaux de l’UE, l’entreprise Gaz System (PL) et la société semi-publique chargée du transport de gaz Eustream (SK) ont signé le 18 décembre une convention de financement sur les travaux de construction de l’interconnexion des systèmes gaziers polonais et slovaque. Cette convention permettra aux gestionnaires de réseau slovaque et polonais d’accéder aux soutiens financiers européens issus de l’outil « Connecting Europe Facility ». Le montant du soutien s’élève à 107,7 M EUR dont 55,2 M EUR pour Eustream et 52,5 M EUR pour Gaz System. Les travaux sur le nouveau gazoduc de 165 km (106 km en Slovaquie et 59 km en Pologne) qui liera les deux pays, débuteront dans la deuxième moitié de l’année 2018 et se termineront fin 2021. En 2017, le projet a obtenu le statut du projet d’intérêt commun pour la troisième fois (également en 2013 et 2015). http://www.eustream.sk/en_media/en_news/innovation-and-networks-executive-agency-inea-gaz-system-and2018-01-09T00:00:00+01:00<p><strong>Gaz</strong></p>
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<li>L’agence exécutive pour l'innovation et les réseaux de l’UE, l’entreprise Gaz System (PL) et la société semi-publique chargée du transport de gaz Eustream (SK) ont signé le 18 décembre une convention de financement sur les travaux de construction de l’interconnexion des systèmes gaziers polonais et slovaque. Cette convention permettra aux gestionnaires de réseau slovaque et polonais d’accéder aux soutiens financiers européens issus de l’outil « Connecting Europe Facility ». Le montant du soutien s’élève à 107,7 M EUR dont 55,2 M EUR pour Eustream et 52,5 M EUR pour Gaz System. Les travaux sur le nouveau gazoduc de 165 km (106 km en Slovaquie et 59 km en Pologne) qui liera les deux pays, débuteront dans la deuxième moitié de l’année 2018 et se termineront fin 2021. En 2017, le projet a obtenu le statut du projet d’intérêt commun pour la troisième fois (également en 2013 et 2015). <a href="http://www.eustream.sk/en_media/en_news/innovation-and-networks-executive-agency-inea-gaz-system-and-eustream-have-signed-the-grant-agreement-for-the-construction-works-for-the-pci-project-the-poland-slovakia-gas-interconnection">http://www.eustream.sk/en_media/en_news/innovation-and-networks-executive-agency-inea-gaz-system-and-eustream-have-signed-the-grant-agreement-for-the-construction-works-for-the-pci-project-the-poland-slovakia-gas-interconnection</a></li>
<li>Le 18 décembre, l’Autorité de la concurrence a autorisé la vente de la participation du groupe français Engie au sein de la compagnie slovaque Pozagas au groupe tchèque EPH. Engie est entrée au capital de Pozagas en 1994 et y était actionnaire à 30 %. EPH détenait le contrôle managérial de Pozagas par l’intermédiaire des deux autres actionnaires (SPP infrastructure et Nafta) depuis 2013. Pozagas est chargée du stockage de gaz en Slovaquie. Avec sa capacité de stockage de 0,7 M.m3, Pozagas est responsable de 20 % des capacités de stockage dans le pays. Pozagas réalise un chiffre d’affaires d’environ 30 M EUR par an ce qui lui permet de générer un bénéfice de 2,5 à 10 M EUR / an.</li>
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<p><strong>Energies renouvelables</strong></p>
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<li>Au cours de la première moitié de l’année 2018, le ministère de l’Economie présentera un projet de loi encadrant l’aide aux énergies renouvelables. La nouvelle loi devrait réduire l’impact des renouvelables sur le prix final des énergies. M. Peter Ziga, indique que la Slovaquie devrait introduire un système d’enchères sur la base des besoins définis par l’Etat. L’Etat octroiera une licence à celui qui proposera le prix le plus bas ou les conditions les plus avantageuses. La nouvelle loi définira également la ressource locale. Il s’agira par exemple des panneaux photovoltaïques placés sur le toit d’une maison. D’après les dispositions de la loi, il ne sera plus nécessaire de fournir de l’électricité produite localement dans le réseau national et d’en acheter par la suite, mais le producteur pourra utiliser tout de suite l’électricité produite localement. En outre, le Ministère de l’économie estime que le solaire, l’hydraulique et la biomasse ont le meilleur potentiel en Slovaquie.</li>
<li>Le producteur slovaque de bioéthanol, Enviral, a reçu l’autorisation de construction de son atelier de production de bioéthanol de seconde génération à partir des résidus agricoles (paille). La production étant un processus complexe nécessitant les technologies les plus modernes, la société a signé un contrat de licence avec la compagnie suisse Clariant, l’un des leaders mondiaux dans le domaine des matières chimiques spécialisées. La construction devrait commencer au premier trimestre 2018 et la première production de test sera lancée en 2020. Enviral traitera la paille des agriculteurs slovaques et utilisera donc les ressources renouvelables locales. La capacité sera de 50 000 t de bioéthanol et l’investissement s’élève à 180 M EUR. Ce projet concurrence un autre projet de la société slovaque Energochemica qui, dans le cadre de sa coopération avec onze partenaires de sept pays (dont le groupe français Lesaffre), prévoit la construction d’une usine avec une capacité de 55 000 t à 110 000 t/an à terme (veille mensuelle de mai 2017).</li>
</ul>
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<p><strong>Transport ferroviaire</strong></p>
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<ul style="list-style-type: disc;">
<li>Dans les deux prochaines années, trois ateliers pour le nettoyage et la réparation technique des trains seront construits. Les coûts de construction sont évalués à 100 M EUR et seront en grande partie couverts par les fonds européens. La compagnie chargée du transport de passagers, ZSSK, prépare actuellement l’AO pour la construction du premier atelier à Zvolen en Slovaquie centrale. L’investissement devrait atteindre 31,7 M EUR et les premiers trains pourraient être accueillis en décembre 2019. L’atelier actuel d’une capacité de 61 trains / jours n’est plus suffisant ainsi que son état, obsolète, ne satisfait plus ni aux normes de sécurité et environnementales ni aux exigences techniques.</li>
<li>Le montant de la subvention publique annuelle au secteur ferroviaire s’élève à 490,5 M EUR. Ce montant est divisé entre la compagnie publique chargée du transport de passagers ZSSK pour le transport ferroviaire réalisé dans l’intérêt public (209,56 M EUR), la compagnie publique chargée des infrastructures ferroviaires ZSR (272,5 M EUR) et la compagnie privée RegioJet qui opère sur une ligne dans l’intérêt public (8,44 M EUR). Les prix dans le secteur ne reflétant pas les prix de marché, l’Etat rembourse la différence entre les coûts éligibles et les revenus réalisés. Ainsi, pour l’année 2017, l’Etat va payer 44,4 M EUR supplémentaires à ZSSK et 20 M EUR à ZSR.</li>
<li>Depuis le début des années 2010, le nombre de passagers augmente chaque année. Ainsi, ZSSK a transporté 65,5 M de passagers en 2016 et approximativement 72 M en 2017. Pour 2018, ZSSK prévoit 74 M de passagers et s’est dotée d’un objectif de 100 M de passagers à l’horizon 2030 tout en gardant le même nombre d’employés.</li>
<li>La compagnie ZOS Trnava a gagné l’AO pour moderniser les wagons de la compagnie publique ZSSK. Il s’agit de la modernisation des wagons fabriqués en 1986 et 1987 pour un prix de 37,5 M EUR. Les travaux de rénovation/modernisation des rames s’achèveront en 2022.</li>
</ul>
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<p><strong>Transport routier</strong></p>
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<ul style="list-style-type: disc;">
<li>Fin décembre, la Compagnie nationale des autoroutes a lancé un appel d’offres sur la construction du contournement nord de Presov (troisième ville du pays située à l’est). Il s’agit de la première étape des travaux de contournement et concerne 4,3 km dont un tunnel de 1,2 km. La valeur estimée est de 170 M EUR et les intéressés ont jusqu’à 27 février pour déposer leur offre. Les travaux devraient durer 1 340 jours. Grâce à la coopération avec le bureau analytique Value for Money du ministère des Finances, la valeur estimée a baissé de 33 M EUR. Quant au contournement total, la valeur a diminué de 112 M EUR puisque la valeur estimée de la deuxième étape de 10,2 km s’est contractée de 79 M EUR soit de 25 %. Ce contournement fait partie du réseau RTE-T en direction vers la Pologne.</li>
<li>En 2018, la Compagnie nationale des autoroutes ne prévoit aucun nouveau kilomètre d’autoroute ou de voie rapide qui sera mis à disposition au public. Il s’agit d’une situation unique depuis la création de la Compagnie en 2005. A l’heure actuelle, il y a huit projets autoroutiers en construction dont deux sont en retard et trois sont suspendus.</li>
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<p>Les travaux sur le contournement de Bratislava devraient commencer au printemps 2018. Viktor Stromcek, secrétaire d’Etat au ministère des Transports, a rappelé que le consortium mené par le groupe espagnol Cintra a obtenu tous les permis de construction et a accès à tous les terrains indispensables. Ce projet PPP doit être achevé en octobre 2020 et le concessionnaire entretiendra l’autoroute pendant une période de 30 ans pour un prix de 52,8 M EUR / an.</p>
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<p><strong>Environnement</strong></p>
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<li>Le ministère de l’Environnement a présenté la première version de la Stratégie environnementale à l’horizon 2030 « La Slovaquie plus verte ». La stratégie actuelle a été rédigée en 1993 et n’a pas été mise à jour depuis. La nouvelle stratégie a pour vision d’atteindre une meilleure qualité de l’environnement et de développer l’économie circulaire en utilisant le moins possible les ressources naturelles non renouvelables et les substances toxiques dangereuses. Le ministère a identifié comme principaux défis en Slovaquie la gestion des déchets, la qualité de l’air et la protection des écosystèmes forestiers. En outre, la stratégie rappelle que la pollution de l’air est la cause de 5 000 décès prématurés / an. Selon les estimations, en 2013, les pertes économiques issues du changement climatique se sont établies à 1,3 Md EUR. A l’horizon 2030, la Slovaquie parviendra à ses objectifs d’émission des gaz à effet de serre (la réduction de 43 % par rapport à 2005 dans les secteurs couverts par SEQE et de 20 % dans les autres secteurs). Le pays se dotera d’une réforme fiscale verte afin d’introduire des taxes environnementales basées sur le principe pollueur-payeur. Les subventions et régulations nuisibles à l’environnement seront supprimées progressivement. Les agglomérations avec 2 000 habitants et plus verront 100 % (les agglomérations plus petites 50 %) des eaux canalisées et traitées. D’ici 2030, la part des déchets municipaux valorisés sera de 65 % et seulement 10 % des déchets seront mis en décharge. Le soutien à l’innovation, la science et la recherche vertes sera comparable à la moyenne européenne. L’intensité énergétique de l’industrie slovaque s’approchera de la moyenne européenne. La production d’électricité et de chaleur à partir du charbon sera atténuée. La production agricole écologique représentera 13,5 % de la superficie totale des terres agricoles. La Slovaquie rédigera et mettra en place un programme national d’éducation environnementale et l’assurera en coopération avec les ONG. Enfin, la stratégie est rédigée sous forme de plusieurs chapitres transversaux tels que (i) l’utilisation durable et la protection effective des ressources naturelles (abondance de l’eau potable pour tous, protection efficace de la nature et du paysage, gestion durable des terres, équilibre de toutes les fonctions de la forêt, utilisation rationnelle des roches), (ii) le changement climatique et la protection de l’air (prévention et atténuation du changement climatique, protection contre les conséquences des inondations, solution pour les sécheresses et le manque d’eau, air propre) et (iii) économie verte (en direction vers l’économie circulaire, énergie économique et en même temps écologique, outils économiques pour meilleur environnement, éducation environnementale à tout âge, meilleures données pour meilleures prises de décision).</li>
<li>M. Laszlo Solymos, ministre de l’Environnement, a mené la délégation slovaque à « One Planet Summit » à Paris au mois de décembre. Il y a rappelé l’entrée en vigueur de l’Accord de Paris pendant la présidence slovaque et que c’était lui-même qui a remis le 7 octobre 2016 l’instrument de ratification au dépositaire des Nations Unies à New York. Entre temps, la Slovaquie a déployé plusieurs dizaines de millions d’euros pour lutter contre le changement climatique. Ainsi, selon le ministère, lors des deux dernières années le Fonds environnemental a soutenu 42 projets dans la production de chaleur à partir des renouvelables à hauteur de 4,3 M EUR. Par l’intermédiaire du programme opérationnel « Qualité de l’environnement », des AO ont été lancés dans le cadre de la hausse de l’efficacité énergétique des bâtiments, de la baisse de l’intensité énergétique dans les entreprises, de la réalisation des audits énergétiques et de la reconstruction des infrastructures de chaleur. Le montant de ce programme est de 290 M EUR. Le programme d’isolation thermique devrait se poursuivre ainsi que le soutien à la construction d’établissements utilisant des ressources renouvelables et la production combinée de chaleur et d’électricité. Le soutien représentera 87,5 M EUR. Par l’intermédiaire du programme H2ODNOTA JE VODA (« la valeur est l’eau»), les mesures de prévention de la sécheresse seront réalisées. La réalisation de ces mesures dépassera 100 M EUR. En octobre, le ministère a présenté publiquement le Fonds vert pour l’éducation afin de financer les activités d’éducation environnementale. Par ailleurs, lors du sommet, le ministre a évoqué le plan pour arrêter l’extraction du charbon en Slovaquie ainsi que l’arrêt de la centrale thermique à Novaky à l’horizon 2023. Par ailleurs, le 11 décembre, la Commission européenne a rendu public le lancement de la plateforme pour les régions charbonnières en transition dont la région minière slovaque est l’une des trois régions pilotes <a href="http://europa.eu/rapid/press-release_IP-17-5165_fr.htm.">http://europa.eu/rapid/press-release_IP-17-5165_fr.htm.</a></li>
<li>Le bureau analytique du ministère de l’Environnement a publié son étude sur la couverture forestière basée sur les données de satellites de Global Forest Watch. Ainsi, si la perte globale de la couverture forestière en Slovaquie est comparable à la moyenne européenne, les pertes sont beaucoup plus prononcées dans les parcs nationaux. Parmi les causes on retrouve l’exploitation planifiée mais aussi illégale des forêts, les conditions climatiques et également la composition inadéquate et artificielle des forêts qui peut être l’un des facteurs de la création des calamites. Pendant la période 2000-2016, la Slovaquie a perdu 7 % de sa couverture forestière. Dans les parcs nationaux, la perte était de 12,2 % tandis que pour les autres zones seulement de 6,4 %. A titre d’exemple le parc national le plus emblématique dans le pays, le parc national de Hautes Tatras, a perdu 30 % de sa couverture forestière (soit 165 km²) et celui de Basses Tatras 16,1 % (soit 110 km²). La première cause d’une telle chute pour le parc national de Hautes Tatras était la tornade en 2004.</li>
<li>Inzinierske stavby Kosice, groupe Colas, a signé mi-décembre deux contrats environnementaux (traitement des eaux usées et canalisation) pour 16,7 M EUR.</li>
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