Trésor-Info - Publications de la direction générale du Trésor - economiqueFlux de publication de la direction générale du Trésor - economiqueFluxArticlesTag-economiqueCopyright 20242024-03-15T00:00:00+01:00/favicon.pngDirection générale du Trésorhttps://localhost/sitepublic/contact@dgtresor.gouv.fr11365d1b-7c37-4d3e-8348-68cb27c52d6fRéunion du conseil économique de l'ambassade de France en Tchéquie le 15 mars 2024 Le mardi 15 mars 2024, le conseil économique de l’ambassade de France en République tchèque s’est réuni autour de Monsieur Stéphane Crouzat, nouvel ambassadeur de France en République tchèque, en présence des services et opérateurs locaux formant l’écosystème chargé de d'animer la relation économique bilatérale.2024-03-15T00:00:00+01:00<p>Le mardi 15 mars 2024, le conseil économique de l’ambassade de France en République tchèque s’est réuni autour de Monsieur Stéphane Crouzat, nouvel ambassadeur de France en République tchèque, en présence des services et opérateurs locaux formant l’écosystème chargé d'animer la relation économique bilatérale.</p>
<p>Le Service économique (SE), le service nucléaire (SN), Atout France, le Service de Coopération et d'Action Culturelle (SCAC), Business France (BF), la Chambre de Commerce franco-tchèque (CCFT), le comité des Conseillers du Commerce Extérieur de la France (CCEF) en Tchéquie, et la communauté French Tech de Prague étaient représentés.</p>
<p><span data-mce-="">Cette réunion du conseil économique sous la présidence de M. Stéphane Crouzat, a été l’occasion de revenir sur les visites présidentielle et ministérielles du 5 mars 2024 avec la signature, à cette occasion, du nouveau plan d’action du partenariat stratégique pour la période 2024 - 2028. Le conseil économique a également permis d’évoquer la situation économique du pays, les projets emblématiques de la relation entre la France et la Tchéquie et de discuter collectivement de la programmation des activités d’accompagnement des entreprises françaises en Tchéquie, au service du développement économique entre nos deux pays.</span></p>
<p> </p>74d2dfa7-b113-494f-86fd-d9623ae23e7bPublication du rapport sur l'empreinte économique française en IrlandeLe Service économique de Dublin publie le 16 novembre 2023 le premier rapport sur l'empreinte économique de la France en Irlande, préparé en partenariat avec la Chambre de commerce, le comité Irlande des CCEF et Business France. 2023-11-15T00:00:00+01:00<p>Le rapport sur l'empreinte économique de la France est une étude complète visant à dévoiler de nouvelles données sur la présence économique française en Irlande. Le rapport montre l'existence de plus de 300 entreprises françaises ayant des filiales en Irlande, qui emploient plus de 30 000 salariés.</p>
<p> </p>
<p> </p>
<p> </p>291672cc-5e74-4909-acfa-8864eafa67d6Lancement du FASEP caoutchouc RIVER au Ministère des Plantations sri lankaisMercredi 22 février, le ministre des Plantations sri lankais Dr. Ramesh Pathirana et l’ambassadeur de France à Sri Lanka et aux Maldives Jean-Françoit Pactet ont officiellement lancé le projet RIVER (‘Rubber Improvement of Value Chain & Embedded Smallholders Resilience’).2023-02-28T00:00:00+01:00<p>Le projet RIVER est co-financé par le Ministère de l’Economie et des Finances français via une subvention FASEP (Fonds d’Etude et d’Aide au Secteur Privé) Innovation Verte de 565 000 EUR et le groupe Michelin, et mis en œuvre par l’entreprise à mission française KSAPA avec l’appui du Ministère des Plantations sri lankais. La subvention FASEP est un mécanisme qui soutient l'internationalisation des entreprises françaises, en finançant des projets pilotes qui serviront de démonstrateurs pour des technologies vertes et innovantes.</p>
<p>Le projet RIVER vise à former 6000 petits planteurs de caoutchouc dans les régions de Moneragala et Ampara au Sud-Est du pays via une plateforme innovante de formation en ligne nommée SUTTI et développée par la société KSAPA, trilingue Cinghalais-Tamoul-Anglais et accessible hors ligne sur tous types de téléphones portables, et des sessions de formation en personne dispensées par les équipes de Michelin Lanka.</p>
<p><br />Le projet, d’une durée de 3 ans (2023-2025), enchaînera une phase de diagnostic (6 mois), de développement pilote (6 mois) avant son passage en phase opérationnelle (2 ans). Les planteurs seront entre autres formés à la cultivation et l’extraction du caoutchouc, la diversification des cultures, la sélection des espèces, la fertilisation et l’utilisation de produits chimiques, l’entrepreneuriat ou la gestion des ressources humaines. RIVER soutiendra ainsi le revenu, la résilience et la productivité des agriculteurs bénéficiaires et promouvra des pratiques socialement responsables et respectueuses de l’environnement, en lien avec les critères du FASEP Innovation Verte et l’approche RSE du Groupe Michelin.</p>
<p><br />Alors que Sri Lanka est confronté à une chute de la production de caoutchouc, le Ministre des Plantations a soulevé l’importance du projet RIVER pour développer cette culture dans des régions non-traditionnelles en assurant sa rentabilité pour les agriculteurs bénéficiaires. L’ambassadeur de France Jean-François Pactet a souligné la montée en puissance de la coopération entre France et Sri Lanka dans le secteur agricole, qui passe aussi par un prêt du Trésor dans le secteur laitier ou une subvention de l’AFD dans le développement d’une IG Thé de Ceylan. Dans un contexte de crise pour le pays, qui a notamment durement touché l’agriculture locale, il a affirmé la disposition de la France à soutenir les actifs stratégiques et le potentiel de Sri Lanka pour accompagner sa reprise économique à moyen-terme.</p>
<p><br />Cette réunion de lancement a ensuite donné place à la présentation aux équipes du Ministère des Plantations, du Rubber Research Institute et du Rubber Development Department d’un rapport initial réalisé à l’issue de la première mission sur le terrain des équipes de KSAPA.</p>0d52c0a1-9530-4b86-9e9e-dcc7e33fefafSlovaquie : l’activité économique fait preuve de résistance en fin d’année 2022Au regard des énormes défis auxquels l'économie slovaque est confrontée, l’activité économique en Slovaquie reste solide. Après un premier semestre résilient, l'économie a enregistré une nouvelle séquence de croissance au troisième trimestre, associée à de bons chiffres sur le marché du travail. La demande intérieure reste une nouvelle fois le moteur de la croissance, de même que la demande extérieure qui a tiré les exportations slovaques.2022-12-16T00:00:00+01:00<p><u>La croissance du PIB se contracte, mais en bon ordre</u></p>
<p>L’Office des statistiques a publié le 6 décembre dernier les données macroéconomiques portant sur le troisième trimestre 2022 confirmant que l’économie slovaque maintient un rythme positif de croissance à 1,4 % en glissement annuel, soit une augmentation de + 0,4 % par rapport au trimestre précédent. Cette donnée témoigne toutefois du progressif ralentissement de l’activité, après une performance annuelle de + 2,9% à la fin du 1er trimestre et + 1,3% à l’issue du premier semestre.</p>
<p>Du côté de l’offre, la performance globale des différents secteurs économiques a dépassé le niveau d’avant crise (troisième trimestre 2019) de 1,1 % en glissement annuel. L’Office relève que l’industrie, principal secteur économique avec 1/4 de la valeur ajoutée totale, a progressé de 3,7 % en g.a. au troisième trimestre. Cette bonne performance résulte de la hausse observée dans la production de véhicules (+19,5 %), la production des machines et d’appareils électriques et électroniques a également connu un fort rebond avec +24,6 %. Le second secteur économique de par son importance (commerce de gros et de détail, transport et logistique, hébergement et restauration) est par contre en fort ralentissement avec une croissance de 1,8 % en g.a. après une croissance de 15,2 % au premier trimestre et de 8,3 % au deuxième. Point positif, le secteur de la construction est parvenu à conserver son élan avec +5,1 % en g.a.</p>
<p>Du côté de la demande, la performance positive au troisième trimestre résulte surtout de la demande extérieure, la demande domestique étant à la peine. La consommation des ménages connait un fort recul tout en restant positive à +3% en g.a. (du fait d’un large recours à l’épargne dont le taux est désormais inférieur à 5% du PIB) contre +9,1 % au premier trimestre et +4,3 % au second alors que la consommation des administrations reste dans le rouge à -2,1%. Comme indiqué précédemment, les exportations slovaques ont progressé au 3ème trimestre de 8,8 % avec en corollaire une reprise des importations à +6,9%. Cette bonne performance permet sur les 9 neuf premiers mois de l’année une reprise des exportations et importations (+0,4 % et +1,2 %). L’évolution des investissements reste plus incertaine et reste fortement tributaire de la capacité du gouvernement à absorber rapidement les fonds européens qui contribuent substantiellement à la formation brute du capital fixe (+8,2% en glissement annuel).</p>
<p><u>L’inflation reste suspendue à l’annonce des mesures tarifaires sur l’énergie.</u></p>
<p>Les annonces gouvernementales du gel des prix de l’électricité et d’une hausse contenue à 15% des prix du gaz et de la chaleur urbaine sont à terme de bonnes nouvelles. L'inflation s'est accélérée, en effet, au cours des derniers mois, approchant les 15 % en glissement annuel, sous l'effet de la très forte hausse des prix alimentaires et de l'impact indirect des prix de l'énergie. Le pic de l’inflation est désormais escompté en début d'année prochaine.</p>
<p><u>Le chômage continue de se contracter.</u></p>
<p>L’évolution de l’emploi est toujours bien orientée, avec 2 616 000 de personnes employées au troisième trimestre, en hausse de 1 % en g.a. pour le cinquième trimestre consécutif. En conséquence, le taux d’emploi a progressé de 1,5 point pour s’établir à 77 %, celui de la région de Bratislava dépassant 85 %. Dans ce contexte, le nombre de chômeurs a atteint 168 000 de personnes en baisse de 20 000 chômeurs au 3ème trimestre, soit -10,6% en glissement annuel. Le nombre de chômeurs diminue ainsi pour le cinquième trimestre consécutif. Le taux de chômage est désormais à 6 %, soit une baisse de 0,7 point par rapport au troisième trimestre 2021.</p>
<p><u>Les évolutions salariales sont dynamiques.</u></p>
<p>Le salaire nominal brut s’est établi à 1 296 €, en très forte augmentation de 9,4 % en glissement annuel. Malgré cette dynamique, le salaire réel, négativement impacté par l’inflation élevée, s’est contracté (-4 %), pour le troisième trimestre consécutif. La diminution du salaire réel est observée au troisième trimestre dans tous les secteurs économiques. Sans surprise les salaires les plus élevés sont dans le secteur des TIC (2 185 €, en hausse de 5,3 %) et des activités financières et d’assurance (2 069 €, en hausse de 6 %), les salaires les plus faibles étant observés dans les services d’hébergement et de restauration (842 €, en hausse de 5,4 %) et la construction (927 €, en hausse de 12,5 %).</p>ea3c446a-01cd-4da4-9340-69a2576c61d6Retour sur l'atelier "Club OEA" à TourcoingRetour sur l'atelier "Club OEA" du 7 novembre à l'Ecole nationale des Douanes avec la DGDDI, la DGE et la CCI des Hauts de France.2019-11-08T00:00:00+01:00<p><img class="marge" style="margin-right: auto; margin-left: auto; display: block;" src="/Articles/ea3c446a-01cd-4da4-9340-69a2576c61d6/images/afe1e77c-fa48-4bc2-ab41-7bf4bb7e8e7b" alt="Atelier OEA à Tourcoing" width="884" height="307" /></p>
<p>Organisé par l'École nationale des Douanes (END) de Tourcoing, cet atelier d'information des Opérateurs économiques agréés (OEA), jugés "fiables" pour la sécurité de leur chaine logistique et le respect des procédures douanières, a rassemblé une trentaine d'entreprises (grands groupes et PME) de secteurs variés : grande distribution, textiles-habillement, automobile, logistique...</p>
<p>Sont intervenus la Direction générale du Trésor (Multicom1) pour un panorama de la politique commerciale bilatérale de l'UE et le contenu des ALE de "nouvelle génération" avec l'exemple de l'APE UE-Japon, la CCI des Hauts de France (sur la Team France export), la DGDDI (sur le dédouanement centralisé communautaire et la sécurisation des SI) ainsi que la DGE-SISSE/Direccte sur les enjeux de sécurité économique.</p>
<p>La complémentarité des interventions et l'alternance de présentations juridiques et opérationnelles ont nourri les échanges pour sensibiliser les participants tant aux opportunités d'exportation qu'aux enjeux de sécurité économique pour les entreprises.</p>997d8694-c1f0-4073-b218-f5fe0ecc4a78L'Ambassadeur s'est rendu dans la région de l'Ayeyarwady pour une deuxième visite accompagné d'institutions et d'entreprises françaises Pour sa deuxième visite dans la région de l’Ayeyarwady, l’ambassadeur de France en Birmanie Christian Lechery a eu le plaisir de mener une mission économique de suivi composée de 3 institutions et 9 entreprises françaises les 16 et 17 mai 2019. La première mission économique avait déjà permis de développer une relation fructueuse avec le Gouvernement Régional d’Ayeyarwady et le secteur privé.Cette nouvelle mission a permis de rassembler de nombreuses entreprises françaises, dont le géant pétrolier et gazier Total, le groupe hôtelier Accor et la start-up en énergies renouvelables Mandalay Yoma, qui participaient à ce type de mission dans l’Ayeyarwady pour la première fois, avec des acteurs clés dans les secteurs de l’énergie (EDF, Voltalia) et de l’ingénierie (Artelia, Banyan Green Services, Berim, Suez).Cette visite avait pour objectif de renforcer la coopération économique entre la France et la très dynamique région de l’Ayeyarwady et d’approfondir les sujets discutés lors2019-05-20T00:00:00+02:00<p><strong><img class="marge" title="Monsieur l'Ambassadeur et la délégation avec le gouverneur de la région de l'Ayeyarwady" src="/Articles/997d8694-c1f0-4073-b218-f5fe0ecc4a78/images/35f6fc38-e7bc-4bbc-a9cd-d84bde796c25" alt="Group Photo" /></strong></p>
<p> </p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Pour sa deuxième visite dans la région de l’Ayeyarwady, l’ambassadeur de France en Birmanie Christian Lechery a eu le plaisir de mener une mission économique de suivi composée de 3 institutions et 9 entreprises françaises les 16 et 17 mai 2019. La première mission économique avait déjà permis de développer une relation fructueuse avec le Gouvernement Régional d’Ayeyarwady et le secteur privé.</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Cette nouvelle mission a permis de rassembler de nombreuses entreprises françaises, dont le géant pétrolier et gazier Total, le groupe hôtelier Accor et la start-up en énergies renouvelables Mandalay Yoma, qui participaient à ce type de mission dans l’Ayeyarwady pour la première fois, avec des acteurs clés dans les secteurs de l’énergie (EDF, Voltalia) et de l’ingénierie (Artelia, Banyan Green Services, Berim, Suez).</p>
<p style="text-align: justify;">Cette visite avait pour objectif de renforcer la coopération économique entre la France et la très dynamique région de l’Ayeyarwady et d’approfondir les sujets discutés lors de la première visite, notamment ceux relatifs à l’agriculture et aux infrastructures. A cet effet l’ambassadeur était cette fois également accompagné du directeur régional Asie du Sud-Est du CIRAD (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement), d’un représentant de l’Agence Française de Développement, du conseiller économique et de membres du Service Economique ainsi que de la directrice du bureau Birmanie de Business France rattaché à l’Ambassade.</p>
<p style="text-align: justify;">Les entreprises françaises ont eu l’occasion d’évaluer les opportunités d’échanges commerciaux et d’investissement et de poursuivre les discussions, à travers des entretiens individuels, avec les autorités locales et les acteurs du secteur privé ayant déjà entrepris de nombreux projets à grande échelle dans cette région. Cette mission témoignait de l’engagement de la France à encourager le développement économique de la région, dans un contexte où les relations commerciales et économiques entre la région de l’Ayeyarwady et la France vont se renforcer dans les années à venir.</p>
<p style="text-align: justify;">Durant sa visite, le 16 mai, l’Ambassadeur a rencontré S.E. U Hla Moe Aung, Gouverneur de la région de l’Ayeyarwady, avant de s’entretenir avec S.E. U Win Htay, Ministre régional des Transports, de l’Électricité, de l’Industrie, de la Communication, de l’Énergie et des Axes routiers, et S.E. U Tin Aung Win, Ministre régional de l’Agriculture. Les membres de la délégation ont eu la possibilité de s’entretenir individuellement avec ces deux ministres, ainsi qu’avec S.E. U Kyaw Myint, Ministre régional du Développement et U Zaw Win Shein, Président du groupe Ayeyar Hintar Holdings Co Ltd – Pathein Industrial City. La délégation a par la suite visité à Pathein l’usine de congélation de l’Ayeyarwady Fisheries Ltd du groupe Yuzana, avant de visiter vendredi 17 mai une ferme d’élevage de crevettes du groupe Yuzana à Ngwe Saung. Afin d’illustrer le potentiel touristique de l’Ayeyarwady, la mission s'est conclu par la visite de l’Eco Resort Time Sharing Place, développé à Ngwe Saung par le groupe MAX Myanma.</p>7b25f43f-2b5c-4ac5-b9c9-1ce5695228eaLa situation économique et financière des Philippines en 2018L’économie philippine est l’un des plus dynamiques en Asie du Sud-Est avec une croissance de 6,7% en 2017, une prévision de 6,5% en 2018 et 6,6% en 2019. Au premier semestre 2018, la croissance a légèrement ralenti à 6,3% en particulier sous l’effet de la diminution des exportations. Le dynamisme économique est porté par l’investissement, principal moteur de la croissance depuis 2016, principalement dans la construction et les infrastructures, mais également par la consommation privée qui demeure robuste. Cette consommation est largement alimentée par les transferts financiers des plus de 10 millions de Philippins expatriés qui atteignent près de 10% du PIB. Les comptes extérieurs sont devenus légèrement déficitaires avec une balance courante en déficit de 0,8% du PIB en 2017. L’endettement extérieur des Philippines est modéré et poursuit une trajectoire à la baisse depuis plus de 10 ans (23,3% du PIB en 2017). Avec une dette publique modérée (42,4% du PIB), le pays dispose de marge2018-10-31T00:00:00+01:00<p>L’économie philippine est l’un des plus dynamiques en Asie du Sud-Est avec une croissance de 6,7% en 2017, une prévision de 6,5% en 2018 et 6,6% en 2019. Au premier semestre 2018, la croissance a légèrement ralenti à 6,3% en particulier sous l’effet de la diminution des exportations. Le dynamisme économique est porté par l’investissement, principal moteur de la croissance depuis 2016, principalement dans la construction et les infrastructures, mais également par la consommation privée qui demeure robuste. Cette consommation est largement alimentée par les transferts financiers des plus de 10 millions de Philippins expatriés qui atteignent près de 10% du PIB. Les comptes extérieurs sont devenus légèrement déficitaires avec une balance courante en déficit de 0,8% du PIB en 2017. L’endettement extérieur des Philippines est modéré et poursuit une trajectoire à la baisse depuis plus de 10 ans (23,3% du PIB en 2017). Avec une dette publique modérée (42,4% du PIB), le pays dispose de marges de relance budgétaire et le gouvernement s’est fixé un objectif de déficit budgétaire en augmentation de 2,2% en 2017 à 3% du PIB en 2022. Avec une inflation en hausse à 6,7% fin septembre 2018, la Banque centrale mène depuis mai 2018 une politique de resserrement progressive de son taux directeur, passé de 3% à 4,5% à fin septembre 2018. Le déficit courant exerce des pressions baissières sur le peso philippin par rapport au dollar américain malgré les interventions de la Banque centrale pour tempérer les fluctuations excessives. Les Philippines disposent cependant de réserves en devises permettant de faire face à une potentielle crise de change. Ces réserves se montaient à 75 Mds USD à fin septembre 2018, soit l’équivalent de 6,8 mois d’importations de biens et services.</p>7f386941-97ff-4116-9bee-1a1dae065fb8Veille économique et financière du Portugal n° 15Actualités économiques et financières du Portugal du 11 au 30 juillet 20182018-07-31T00:00:00+02:00<p>Actualités économiques et financières du Portugal du 11 au 30 juillet 2018</p>68861e92-a52b-4dc3-9241-e141c7509fb3Veille économique et financière du Portugal n° 14Actualités économiques et financières du Portugal du 27 juin au 10 juillet 20182018-07-10T00:00:00+02:00<p>Actualités économiques et financières du Portugal du 27 juin au 10 juillet 2018</p>d914d8d0-8d98-4b02-a4de-0183f4977f29Veille économique et financière n° 12 - du 30 mai au 13 juin 2018Actualités économiques et financières du Portugal du 30 mai au 13 juin 20182018-06-14T00:00:00+02:00<p>Actualités économiques et financières du Portugal du 30 mai au 13 juin 2018</p>69908f40-5321-4a48-8397-44720d57fe80Veille économique et financière du Portugal du 20 février au 05 mars 2018Actualité économique et financière du Portugal du 20 février au 5 mars 20182018-03-06T00:00:00+01:00<p>Actualité économique et financière du Portugal du 20 février au 5 mars 2018</p>426c4c5e-ba4c-46b9-9681-07c846d59fccActualités économiques et financières du Portugal, du 23 janvier au 5 février 2018Veille économique et financière du Portugal du 23 janvier au 5 février 20182018-02-06T00:00:00+01:00<p>Veille économique et financière du Portugal du 23 janvier au 5 février 2018</p>7a58671f-ad97-438b-90fb-4a5ab433633aPhilippines - Point de situation économique L’économie des Philippines, grand émergent de 100 millions d’habitants, est sur une trajectoire de croissance soutenue et régulière de 6,6% en moyenne depuis 2012. Le gouvernement Duterte aborde l’année 2018 dans des conditions idéales mais devra amplifier ses réformes pour assurer une véritable dynamique de développement. Une conjoncture dynamique et des marges de politique économique considérablesLa croissance du PIB des Philippines s’est établie à 6,7% en 2017, après 6,9% en 2016, tirée essentiellement par la consommation privée et l’investissement. Le gouvernement dispose de marges budgétaires significatives et s’est fixé un objectif de 3% de déficit pour les années 2017 à 2020.Après plus de dix ans d’efforts continus, le pays figure parmi les moins endettés d’Asie du Sud-Est et connait une situation de plein-emploi et d’inflation sous contrôle. Malgré une forte croissance du crédit, de l’ordre de 15-20%, le secteur financier demeure relativement peu risqué. Les autori2018-02-06T00:00:00+01:00<div> <em>L’économie des Philippines, grand émergent de 100 millions d’habitants, est sur une trajectoire de croissance soutenue et régulière de 6,6% en moyenne depuis 2012. Le gouvernement Duterte aborde l’année 2018 dans des conditions idéales mais devra amplifier ses réformes pour assurer une véritable dynamique de développement. </em></div>
<div> </div>
<div> </div>
<div>
<p><span style="text-decoration: underline;"><strong>Une conjoncture dynamique et des marges de politique économique considérables</strong></span></p>
<p><strong>La croissance du PIB des Philippines s’est établie à 6,7% en 2017</strong>, après 6,9% en 2016, tirée essentiellement par la consommation privée et l’investissement. Le gouvernement dispose de marges budgétaires significatives et s’est fixé un objectif de 3% de déficit pour les années 2017 à 2020.</p>
<p>Après plus de dix ans d’efforts continus, le pays figure parmi les moins endettés d’Asie du Sud-Est et connait une situation de plein-emploi et d’inflation sous contrôle. Malgré une forte croissance du crédit, de l’ordre de 15-20%, le secteur financier demeure relativement peu risqué. Les autorités détiennent par ailleurs des réserves de change conséquentes pour amortir les chocs externes, en particulier les sorties de capitaux. <strong>Le</strong> <strong>principal risque économique de court terme est celui de la « surchauffe », qui devrait amener la banque centrale BSP à augmenter son taux directeur en 2018</strong>.</p>
<p>Le FMI prévoit dans son dernier rapport de mission de novembre <strong>une croissance du PIB de 6,7% en 2018</strong>. Fitch a relevé le 11 décembre sa notation pour les Philippines de BBB- à BBB avec perspective stable. Pour autant, la croissance économique est plus fragile qu’il n’y paraît. Elle reflète davantage des facteurs conjoncturels favorables (reprise du commerce mondial, abondance de financements extérieurs, accélération de la croissance mondiale qui se reflète en particulier dans la hausse des transferts des migrants) qu’une réelle dynamique de rattrapage des niveaux de vie.</p>
<p> </p>
<p><span style="text-decoration: underline;"><strong>Des blocages structurels importants en particulier dans les infrastructures</strong></span></p>
<p><strong>Malgré des financements abondants, notamment des bailleurs extérieurs, le déficit d’infrastructures depuis des dizaines d’années freine l’ensemble de l’activité.</strong> Le stock de capital public s’établit à 35% du PIB en 2016, soit moins de la moitié de la moyenne des autres pays d’Asie du Sud-Est. Le pays est noté 113ème sur 137 pays pour la qualité de l’ensemble de ses infrastructures dans le dernier rapport du <em>World Economic Forum</em>. Selon une étude de 2017 de l’Agence de coopération japonaise JICA, la congestion coûterait par exemple à l’économie philippine près de 4,1 Mds de pesos par jour, soit l’équivalent de quasiment 10% du PIB sur l’année 2016.</p>
<p>D’après un sondage annuel réalisé auprès de chefs d’entreprise pour le <em>World Economic Forum</em>, <strong>les trois facteurs les plus problématiques pour les affaires aux Philippines sont depuis des années :</strong> <strong>1/une administration inefficace, 2/une offre inadéquate d’infrastructures et 3/ la corruption.</strong></p>
<p>Faute de stratégie économique impulsée par l’Etat, l’économie est tirée par des services (en particulier les centres de télé-opérateurs) dont les gains de productivité sont limités. Une industrie de composants électroniques existe mais sur des segments de faible valeur-ajoutée (assemblage). L’agriculture est encore très peu mécanisée, si bien que le pays dépend encore de ses importations de riz ou de produits de la mer pour sa consommation courante. Au final, <strong>quelques grands conglomérats se partagent l’essentiel de l’activité, sans véritable incitation à innover.</strong> En témoigne le faible développement des <em>fintech</em>, alors que plus de 70% de la population n’a pas de compte en banque et que l’âge moyen est de 25 ans…</p>
<p> </p>
<p><span style="text-decoration: underline;"><strong>Duterte et son programme <em>« Build, Build, Build »</em></strong></span></p>
<p>Le gouvernement du président Duterte, élu en juin 2016, a mis en place un ambitieux programme d’investissements en infrastructures, qui devront représenter 5,4% du PIB en 2017, contre 3,5% réalisés en 2016. Pour accélérer les constructions, <strong>le gouvernement s’appuie sur une nouvelle conception des partenariats publics-privés, les PPP « hybrides »</strong> : le secteur public finance en propre et construit les infrastructures, pour ensuite déléguer aux enchères la maintenance et l’exploitation au secteur privé. Cela doit permettre d’éviter les retards constatés dans le passé dû aux nombreux conflits juridiques privés.</p>
<p>Le président Duterte a également annoncé une <strong>libéralisation quasiment totale de l’économie d’ici 2019</strong>, alors que les IDE entrants restent bien inférieurs aux pays voisins. Ceux-ci pourraient néanmoins être freinés par les répercussions sécuritaires et diplomatiques de la lutte sans relâche menée par le président contre le narco-traffic, en proie à toutes les dérives.</p>
<p>Le <strong>réchauffement des relations diplomatiques avec la Chine </strong>a déjà commencé à rendre la destination plus attractive auprès des touristes chinois, mais butera immanquablement sur la faiblesse persistante des… infrastructures.</p>
</div>