Trésor-Info - Publications de la direction générale du Trésor - eau-assainissementFlux de publication de la direction générale du Trésor - eau-assainissementFluxArticlesTag-eau-assainissementCopyright 20242024-03-18T00:00:00+01:00/favicon.pngDirection générale du Trésorhttps://localhost/sitepublic/contact@dgtresor.gouv.fr587eeb9f-060f-4ed9-9351-f9cf70b0843dLettre développement durable Japon - Janvier/février 2024Toutes les actualités du Japon sur l'énergie, l'environnement, les transports et la construction - Janvier/février 2024. 2024-03-18T00:00:00+01:00<p><strong> </strong></p>
<blockquote>
<h4>SOMMAIRE</h4>
<h5 style="text-align: left;"><strong>É</strong>nergie</h5>
<ul>
<li><strong>FOCUS </strong><strong>:</strong><strong> Une série de mesures législatives pour accélérer la décarbonation au Japon</strong></li>
<li>Tokyo fer de lance de l’hydrogène renouvelable au Japon</li>
<li>Mitsubishi se lance dans la production d’hydrogène renouvelable en Europe</li>
<li>La sélection des sites de stockage des déchets radioactifs se précise</li>
<li>Le redémarrage de la centrale nucléaire de Shika est retardé</li>
</ul>
<h5><strong>Environnement et climat </strong></h5>
<ul>
<li><strong>FOCUS : Sony lance un programme d’adoption des robots-chiens Aibo d’occasion</strong></li>
<li>Lancement des « GX bonds », obligations de transition climatique</li>
<li>Divulgation des émissions de GES pour les entreprises cotées</li>
<li>Des mesures environnementales pour les subventions du MAFF</li>
<li>La Métropole de Tokyo récupère du phosphore dans les eaux usées</li>
</ul>
<h5><strong>Transport </strong></h5>
<ul>
<li><strong>FOCUS</strong><strong> </strong><strong>: Plan d’action pour faire face à la pénurie des chauffeurs de camion </strong></li>
<li>Le MLIT à l’avant-garde du déploiement des voitures autonomes</li>
<li>Les lignes de Keikyu fonctionnent à 100% d’électricité renouvelable</li>
<li>Le Japon dépassé par la Chine sur l’exportation des véhicules</li>
<li>L’aéroport de Noto réouvre un mois après sa fermeture.</li>
<li>Le MLIT cherche à prévenir la pénurie de pilotes attendue dès 2030</li>
</ul>
<h5><strong>Infrastructures & Villes</strong></h5>
<ul>
<li>Retards sur les pavillons de l'Exposition universelle 2025</li>
<li>La difficile gestion des déchets liés aux tremblements de terre</li>
<li>Le MLIT innove pour anticiper les risques liés aux inondations</li>
<li>Le gouvernement répond aux freins à la rénovation des copropriétés</li>
<li>Le MLIT tente d’accélérer la rénovation des infrastructures.</li>
</ul>
<h5><strong>Et aussi…</strong></h5>
<ul>
<li>Un drone sous-marin pour la recherche de terres rares</li>
</ul>
</blockquote>
<h4 style="color: #006ce5;"> </h4>
<h4 style="color: #006ce5;">ENERGIE</h4>
<div class="focus">
<h5><strong>Focus : Une série de mesures législatives pour accélérer la décarbonation.</strong></h5>
<p style="text-align: justify;">Plusieurs projets de lois vont être proposés au parlement japonais en 2024 et au-delà pour accélérer la décarbonation au Japon. Ils ciblent le développement des énergies renouvelables, de l’hydrogène bas-carbone et du captage et stockage du carbone (CCS). Le gouvernement prévoit aussi de renforcer le système d'échange de quotas d'émissions par la loi en 2025.</p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="ENR" src="/Articles/587eeb9f-060f-4ed9-9351-f9cf70b0843d/images/2587621b-30bb-43f0-81cb-06d172a6f051" alt="ENR" width="596" height="397" /></p>
<p style="text-align: justify;">Un ensemble de mesures vise le solaire, pour faciliter la gestion de la fin de vie des panneaux, en prévision d’un pic de démantèlement prévu à partir de 2030. Ainsi, les entreprises seront contraintes de divulguer la teneur en substances nocives des panneaux et les projets de recyclage de nouvelle génération seront désormais approuvés de manière centralisée. De nouvelles subventions soutiendront aussi la mise en place d’installations de recyclage, couvrant jusqu’à 50% des coûts.</p>
<p style="text-align: justify;">Concernant l’éolien, il est prévu d’augmenter jusqu’à 10 fois la surface propice aux infrastructures de fermes éoliennes en autorisant le développement de projets dans la Zone Economique Exclusive (ZEE). Inversement, pour les fermes terrestres, de nouvelles contraintes viseront à limiter les interférences avec les infrastructures de radar et de communication des forces d'autodéfense.</p>
<p style="text-align: justify;">Sur l’hydrogène, de nouvelles subventions couvriront la différence de prix avec le gaz naturel si le bilan carbone de l’hydrogène ne dépasse pas 3,4kg d’émissions CO2 par kg d’hydrogène. 3 000 Mds JPY de soutiens financiers seront ainsi apportés dans les 15 prochains années pour développer l’approvisionnement en hydrogène bas-carbone, domestique ou importé.</p>
<p style="text-align: justify;">Le gouvernement cherche également à développer les activités de captage et stockage du carbone (CCS) d’ici 2030. L’environnement des affaires sera aménagé pour encadrer le lancement de projets, avec des autorisations relatives aux activités d’exploration et de stockage de CO2, et une réglementation de la sécurité de stockage et transport de CO2. La feuille de route du gouvernement publiée en 2023 cherche à sécuriser une capacité de stockage de 6Mt à 12Mt CO2 par an d’ici 2030 puis entre 120Mt et 240Mt CO2 par an à horizon 2050.</p>
<p style="text-align: justify;">Afin de développer le nouveau marché carbone japonais (« GX-ETS »), les aides pour la décarbonation seront à l’avenir conditionnées à la participation au système d’échange de quotas d’émissions (« GX ETS »), qui a été mis en place sur une base volontaire en 2023. Les 20 000 Mds JPY (125 Mds d’euros) de soutiens publics sur 10 ans, financés par l’émission d’obligations de transition (« GX bonds »), ne pourront ainsi plus bénéficier aux entreprises qui ne s’engagent pas dans le marché carbone.</p>
<p style="text-align: justify;">L’ensemble de ces mesures fait pour l’instant l’objet de 6 véhicules législatifs différents en 2024. </p>
<p> </p>
<p><em>Sources :</em><em>Nikkei</em><em> (en japonais) </em><a href="https://www.nikkei.com/article/DGXZQOUA18BH60Y3A211C2000000/"><em>19 décembre</em></a><em>,</em><a href="https://www.nikkei.com/paper/article/?b=20240112&ng=DGKKZO77598810R10C24A1MM8000"><em>12 janvier</em></a>, <a href="https://www.nikkei.com/paper/article/?b=20240116&ng=DGKKZO77685230V10C24A1EP0000"><em>16 janvier</em></a><em>, </em><a href="https://www.nikkei.com/paper/article/?b=20240130&ng=DGKKZO78061340Z20C24A1MM8000"><em>30 janvier</em></a><em>,</em><a href="https://www.nikkei.com/paper/article/?b=20240204&ng=DGKKZO78218290T00C24A2EA3000"><em>4 février</em></a><em>,</em><a href="https://www.nikkei.com/paper/article/?b=20240206&ng=DGKKZO78251530V00C24A2EP0000"><em>6 février</em></a><em>,</em><a href="https://www.nikkei.com/paper/article/?b=20240207&ng=DGKKZO78285620W4A200C2CM0000"><em>7 février</em></a><em>,</em><a href="https://www.nikkei.com/paper/article/?b=20240212&ng=DGKKZO78408510R10C24A2PE8000"><em>12 février</em></a><em> ; </em><a href="https://www.asahi.com/ajw/articles/15140309"><em>The Asahi Shimbun</em></a><em>, 31 janvier ; </em><a href="https://asia.nikkei.com/Business/Energy/Japan-to-spur-clean-hydrogen-production-with-20bn-in-subsidies"><em>Nikkei Asia</em></a><em>, 30 janvier ; Diète (en japonais) 13 février (</em><a href="https://www.shugiin.go.jp/internet/itdb_gian.nsf/html/gian/keika/1DDB72E.htm"><em>1</em></a><em>, </em><a href="https://www.shugiin.go.jp/internet/itdb_gian.nsf/html/gian/keika/1DDB742.htm"><em>2</em></a><em>) .</em></p>
</div>
<ul>
<li>
<h5 style="text-align: justify;">Tokyo, fer de lance de l’hydrogène renouvelable.</h5>
</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;">Le Gouvernement de la Métropole de Tokyo (TMG) a dévoilé en décembre 2023, lors de la COP28, une bourse de l’hydrogène renouvelable, dont les premières transactions sont annoncées pour 2028, à titre expérimental. Pour soutenir cette initiative, le TMG a signé par la suite avec la Fondation Allemande « H2 Global » un accord de partenariat. Le 10 janvier la Métropole de Tokyo a aussi annoncé de nouvelles installations pour la production et l’approvisionnement d’hydrogène à partir d’énergie renouvelable, dont la première unité serait opérationnelle dès fin 2024. En parallèle, le TMG a renforcé la coopération avec l’Etat Australien du New South Wales sur la chaine d’approvisionnement en hydrogène avec l’annonce d’un protocole d’entente le 6 février. <a href="https://www.nikkei.com/paper/article/?b=20240207&ng=DGKKZO78279480W4A200C2L83000"><em>Nikkei</em></a><em> (en japonais), 7 février</em><em> ; </em><a href="https://www.nikkei.com/paper/article/?b=20240203&ng=DGKKZO78197520S4A200C2L83000"><em>Nikkei</em></a><em> (en japonais), 3 février</em><em> ;</em><a href="https://www.nikkei.com/paper/article/?b=20240207&ng=DGKKZO78279440W4A200C2L83000"><em> Nikkei</em></a><em> (en japonais), 7 février</em> ; <a href="https://www.nikkei.com/paper/article/?b=20240111&ng=DGKKZO77552840Q4A110C2L83000"><em>Nikkei</em></a><em> (en japonais), 11 janvier</em><em> ; </em><a href="https://www.nikkei.com/paper/article/?b=20240207&ng=DGKKZO78279500W4A200C2L83000"><em>Nikkei</em></a><em> (en japonais), 7 février.</em> </p>
<ul style="text-align: justify;">
<li>
<h5>Mitsubishi Corp. se lance dans la production d’hydrogène renouvelable en Europe.</h5>
</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;">La maison de commerce Mitsubishi Corp. investit 100 Mds JPY (625 M EUR) dans la construction à partir de 2026 d’une usine de grande échelle d’hydrogène renouvelable aux Pays-Bas, qui sera gérée par une co-entreprise entre Mitsubishi Corp. et sa filiale néerlandaise Eneco. Mitsubishi mise sur la production de masse pour réduire les coûts : l’usine, dont la mise en service est prévue pour 2029, pourra produire 80 000 tonnes par an, un des plus grands volumes au monde. <a href="https://www.nikkei.com/paper/article/?b=20240110&ng=DGKKZO77536660Q4A110C2MM8000"><em>Nikkei</em></a><em> (en japonais), 10 janvier.</em></p>
<ul style="text-align: justify;">
<li>
<h5>La sélection des sites de stockage des déchets radioactifs se précise.</h5>
</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;">Le ministère de l'industrie a désigné deux zones de la préfecture d’Hokkaido – les villages de Suttsu et Kamoenai - comme candidates à la deuxième étape du processus de sélection des sites de stockage définitif des déchets hautement radioactifs provenant des centrales nucléaires. Les 2 municipalités sont dans le processus depuis 2020, mais l’accord du gouverneur de la préfecture reste nécessaire avant la conduite de la seconde phase d’étude. <a href="https://www.japantimes.co.jp/news/2024/02/14/japan/politics/candidates-for-nuclear-waste-site-survey/"><em>The Japan Times</em></a><em>, 14 février</em>.</p>
<ul>
<li>
<h5 style="text-align: justify;"> Le redémarrage de la centrale nucléaire de Shika est retardé.</h5>
</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;">La centrale nucléaire de Shika a été touchée par le séisme du 1<sup>er</sup> janvier qui a provoqué la panne de transformateurs et de lignes électriques. Les réacteurs numéros 1 et 2 de la centrale étaient à l’arrêt depuis 2011 suite à la catastrophe de Fukushima, et un examen du réacteur numéro 2 par l’Autorité de Régulation Nucléaire était en cours pour un redémarrage. Suite au récent séisme des réparations et des réexamens supplémentaires devraient retarder de plusieurs années et allonger les procédures pour valider le redémarrage de la centrale. Actuellement seuls 12 réacteurs, sur 25 ayant engagé des dossiers de redémarrage auprès de l’autorité de régulation depuis la catastrophe de Fukushima, sont redémarrés au Japon. L’objectif du gouvernement reste de revenir à 20-22% de nucléaire dans le mix énergétique japonais d’ici 2030. <a href="https://www3.nhk.or.jp/nhkworld/en/news/backstories/3039/"><em>NHK</em></a><em>, 29 janvier</em><em> ; </em><a href="https://www.japantimes.co.jp/news/2024/02/03/japan/shika-nuclear-plant-damage/"><em>The Japan Times</em></a><em>, 3 février</em><em> ; </em><a href="https://mainichi.jp/english/articles/20221222/p2g/00m/0bu/054000c"><em>Mainichi</em></a><em>, 2 décembre 2022.</em></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<h4 style="color: #006ce5; text-align: justify;">ENVIRONNEMENT ET CLIMAT </h4>
<div class="focus">
<h5 style="text-align: justify;"><strong>Focus : Sony lance un programme d’adoption des robots-chiens Aibo d’occasion.</strong></h5>
<p style="text-align: justify;">Le groupe Sony va lancer en 2024 un programme pour trouver des "familles d'accueil" aux Aibo, les célèbres robots-chiens commercialisés par l'entreprise depuis 1999. Pionnière des technologies robotiques, la première génération s’était vendue à plus de 150 000 unités, jusqu'à un arrêt de la production en 2006.</p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="Aibo" src="/Articles/587eeb9f-060f-4ed9-9351-f9cf70b0843d/images/466866bb-bfe1-43a8-a74a-c934bffafa79" alt="Aibo" width="590" height="394" /></p>
<p style="text-align: justify;">Le nouveau programme de « familles d’accueil » concerne la seconde génération d’Aibo, commercialisée à partir de 2018 et qui a cumulé plus de 20 000 ventes. Sony compte lancer à cette fin un appel aux dons d’Aibo que les propriétaires ne souhaitent plus garder, dont il effectuera la maintenance avant de les proposer aux établissements médicaux et maisons de retraite, facturant seulement la maintenance et l’assurance.</p>
<p style="text-align: justify;">Sony indique avoir mené une étude avec un établissement pédiatrique constatant que le robot, qui est doté d'une intelligence artificielle et se développe grâce à la conversation et à l'interaction, encouragerait les enfants à exprimer leurs émotions et à atténuer le sentiment de solitude. Le programme de Sony semble s’inspirer d’une initiative d’anciens ingénieurs de l’entreprise qui avaient créé en 2014 une société pour continuer à s’occuper de la maintenance de robots de la première génération d’Aibo (3 000 unités depuis la création de cette société).</p>
<p> </p>
<p style="text-align: justify;"><em>Sources :</em> <a href="https://www.nikkei.com/paper/article/?b=20240112&ng=DGKKZO77596330R10C24A1TB1000"><em>Nikkei</em></a><em> (en japonais), 12 janvier. </em></p>
</div>
<ul>
<li>
<h5 style="text-align: justify;">Lancement des « GX bonds », obligations de transition climatique.</h5>
</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;">Entre le 15 et le 28 février 2024, le Japon a mis aux enchères 1 600 Mds JPY (env. 10 Mds EUR) d’obligations pour la transformation verte, la première tranche des 20 000 Mds JPY (env. 125 Mds EUR) annoncés sur les 10 prochaines années. La première vague soutiendra principalement la R&D dans les secteurs tels que les batteries, la production d’acier avec de l'hydrogène ou les semi-conducteurs de nouvelle génération. <a href="https://www.nikkei.com/paper/article/?b=20230602&ng=DGKKZO71556480S3A600C2EAF000"><em>Nikkei</em></a> <a href="https://asia.nikkei.com/Spotlight/Explainer/Japan-sells-world-s-1st-sovereign-GX-climate-bonds-3-things-to-know"><em>Asia</em></a><em>, 14 février</em><em> ; </em><a href="https://www.climatebonds.net/resources/reports/japans-climate-transition-bond"><em>Climate bonds</em></a><em>, 13 février</em>.</p>
<ul style="text-align: justify;">
<li>
<h5>Divulgation des émissions de GES pour les entreprises cotées. </h5>
</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;">L'Agence des services financiers (FSA), chargée de superviser le système financier japonais, envisage de rendre obligatoire la divulgation des émissions de gaz à effet de serre par les entreprises cotées à la Bourse de Tokyo, sur les scopes 1 (émissions directes), 2 (émissions indirectes liées à la consommation d’énergie) et 3 (autres émissions indirectes liées à tout le cycle de vie). L’objectif est d’accélérer les engagements de décarbonation et s’aligner sur les standards internationaux. Un comité d’étude sera créé en mars, pour soumettre un projet de loi en 2025. <a href="https://www.nikkei.com/paper/article/?b=20240219&ng=DGKKZO78579940Z10C24A2MM8000"><em>Nikkei</em></a><em> (en japonais), 19 février.</em></p>
<ul style="text-align: justify;">
<li>
<h5>Des mesures environnementales pour les subventions du MAFF.</h5>
</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;">D’ici 2027, le ministère de l'agriculture, des forêts et de la pêche (MAFF) devrait conditionner toutes ses subventions à des engagement de « mesures environnementales », par exemple en matière de décarbonation, usage raisonné des pesticides, ou encore prise en compte de la biodiversité. Certaines subventions seront concernées dès 2024. <a href="https://www.nikkei.com/article/DGKKZO77388990Q3A231C2MM8000/?type=edition&name=paper&edition=20231230M101"><em>Nikkei</em></a><em> (en japonais), 30 décembre.</em></p>
<ul style="text-align: justify;">
<li>
<h5>La Métropole de Tokyo récupère du phosphore dans les eaux usées.</h5>
</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;">Le 29 janvier, le Gouvernement de la Métropole de Tokyo (TMG) a mis en service une installation de récupération du phosphore au centre d’assainissement des eaux usées. Ce projet de démonstration devrait produire environ 70 tonnes de phosphore par an, une matière première pour engrais majoritairement importée au Japon. Le TMG étudie la possibilité d’étendre l’initiative à l’ensemble du territoire national. <a href="https://www.nikkei.com/paper/article/?b=20240130&ng=DGKKZO78051000Z20C24A1L83000"><em>Nikkei</em></a><em> (en japonais), 30 janvier</em>.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<h4 style="color: #006ce5; text-align: justify;">TRANSPORT</h4>
<div class="focus" style="text-align: justify;">
<h5><strong>Focus : Plan d’action pour faire face à la pénurie des chauffeurs de camion.</strong></h5>
<p>La loi de 2019 relative à la réforme des pratiques de travail, qui vise à améliorer les conditions de travail de certaines professions sujettes à de longs horaires de travail, s’appliquera aux chauffeurs de camions de transport de marchandises à partir d’avril 2024. La loi prévoit un plafond annuel de 960 heures supplémentaires, ce qui pourrait entraîner un manque de main-d’œuvre dans le secteur logistique.</p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" title="Camions" src="/Articles/587eeb9f-060f-4ed9-9351-f9cf70b0843d/images/38fd44c8-132b-43e1-b261-49545a34904a" alt="Camions" width="589" height="388" /></p>
<p>Afin d’accompagner la mise en œuvre de la réforme, le ministère japonais du territoire, des infrastructures, des transports et du tourisme (MLIT) prévoit de nouvelles mesures, qui passeront par la loi. Les entreprises devront notamment produire un plan de moyen et long terme démontrant leurs efforts pour réduire le volume horaire des chauffeurs.</p>
<p>Le MLIT pourra formuler des recommandations, voire des directives, aux sociétés de transports logistiques si les efforts sont jugés insuffisants. Une amende pouvant aller jusqu’à 1 million JPY (environ 6 250 EUR) pourra être imposée en cas de manquement persistant.</p>
<p>Dans l’objectif de faire progresser les conditions de travail des chauffeurs, des dispositions seront également prises pour éviter la sous-traitance multiple, qui est fréquente dans le secteur logistique et entraine des rémunérations faibles pour les chauffeurs (selon une enquête du ministère, 74% des transporteurs routiers japonais font appel à des sous-traitants). Les entreprises ayant recours aux sous-traitants devront tenir un registre de gestion des transactions indiquant les détails des opérations confiées.</p>
<p>Les frais de services auxiliaires tels que l’emballage et le tri devront de plus être systématiquement indiqués dans le contrat. Par ailleurs, le MLIT envisage d’augmenter de 8% en moyenne le « taux de fret standard », qui indique le prix du transport en fonction de la distance et du type de camion, afin de faciliter la négociation entre les entreprises et les transporteurs, dont 99% sont des PME.</p>
<p> </p>
<p><em>Sources :</em> <a href="https://www.nikkei.com/paper/article/?b=20240213&ng=DGKKZO78415090T10C24A2MM0000"><em>Nikkei</em></a><em> (en japonais), 13 février ; </em><a href="https://www.nikkei.com/article/DGXZQOUA01DU10R00C24A2000000/?n_cid=SPTMG002"><em>Nikkei</em></a><em> (en japonais) 8 février. </em></p>
</div>
<ul style="text-align: justify;">
<li>
<h5>Le MLIT à l’avant-garde du déploiement des voitures autonomes.</h5>
</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;">Le ministère du territoire, des infrastructures, des transports et du tourisme (MLIT) se prépare au déploiement de voitures autonomes de niveau 4 (conduite totalement autonome lorsque les conditions sont adaptées), en améliorant les fonctions du système routier. Il présentera d’ici 2025 des standards techniques pour des capteurs installés aux intersections détectant le mouvement des véhicules et des piétons. Le MLIT envisage de présenter ces normes au sein de l'Organisation internationale de normalisation (ISO). <a href="https://www.nikkei.com/paper/article/?b=20240125&ng=DGKKZO77930270U4A120C2EP0000"><em>Nikkei</em></a><em> (en japonais), 25 janvier. </em></p>
<ul style="text-align: justify;">
<li>
<h5>Les lignes de Keikyu fonctionnent à 100% d’électricité renouvelable. </h5>
</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;">Le fonctionnement des lignes de train de la compagnie privée Keikyu sera assuré, en net, à 100% par des énergies renouvelables à compter du 1<sup>er</sup> avril 2024. Après Tokyu et Seibu, ce sera la 3<sup>ème</sup> entreprise ferroviaire au Japon à décarboner son approvisionnement électrique par l’achat de certificats d’énergie non fossile émis par TEPCO Energy Partner. <a href="https://news.kotsu.co.jp/Search/20240209/fae8f647-95f5-4127-8f2c-101ff8cd2b0f?tw=%E4%BA%AC%E6%80%A5&s=%E4%BA%A4%E9%80%9A&fo=BODY&fy=2023&fm=2&fd=20&ty=2024&tm=2&td=20&si=0&mlc=20&page=1"><em>Nikkei</em></a><em> (en japonais), 9 février.</em></p>
<ul style="text-align: justify;">
<li>
<h5>Le Japon dépassé par la Chine sur l’exportation des véhicules.</h5>
</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;">Pour la première fois depuis 7 ans, le Japon a perdu en 2023 son titre de plus grand exportateur automobile au profit de la Chine. Selon les chiffres publiés par l’Association des constructeurs automobiles japonais le 31 janvier 2024, le Japon a exporté 4,42 millions de véhicules contre 4,91 millions pour la Chine. Le principal facteur, en plus de l’investissement par la Chine du marché russe délaissé par les Occidentaux et le Japon, est l'augmentation de 80 % des exportations chinoises de véhicules à énergies nouvelles, comprenant les véhicules électriques. Par exemple, l’entreprise BYD a produit 3,5 millions d’unités en 2023, dépassant les 2,35 millions de l’entreprise américaine Tesla. <a href="https://asia.nikkei.com/Business/Automobiles/China-overtakes-Japan-in-auto-exports-with-boost-from-EVs#:~:text=TOKYO%2FGUANGZHOU%2FBEIJING%20%2D%2D%20China,overseas%20sales%20of%20electric%20vehicles."><em>Nikkei Asia</em></a><em>, 1 février.</em></p>
<ul style="text-align: justify;">
<li>
<h5>L’aéroport de Noto réouvre un mois après sa fermeture.</h5>
</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;">L’aéroport de Noto (Wajima, Préfecture d’Ishikawa) a repris progressivement ses vols commerciaux le 27 janvier avec un vol aller-retour 3 fois par semaine opéré par All Nippon Airways. Les dommages causés par le séisme du 1<sup>er</sup> janvier dans la péninsule avaient causé sa fermeture pendant presque 1 mois. Le premier vol depuis l’aéroport d’Haneda (Tokyo) a transporté 62 habitants et volontaires pour la reconstruction. <a href="https://japannews.yomiuri.co.jp/society/noto-peninsula-earthquake/20240127-164952/#:~:text=Commercial%20flight%20operations%20resumed%20at,from%20Haneda%20Airport%20to%20arrive."><em>The Yomiuri Shimbun</em></a><em>, 27 janvier.</em></p>
<ul style="text-align: justify;">
<li>
<h5> Le MLIT cherche à prévenir la pénurie de pilotes attendue dès 2030. </h5>
</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;">Le ministère du territoire, des infrastructures, des transports et du tourisme (MLIT) a pour objectif d’attirer 60 millions de touristes au Japon d’ici 30 ans, ce qui nécessite entre 400 et 700 nouveaux pilotes d’avion par an (contre 265 en 2021). De plus, 40% des actuels 7000 pilotes au Japon ayant plus de 50 ans, une vague de départs est attendue dans environ 10 ans. Pour faire face à ces besoins, le MLIT a entamé de réduire le temps de formation pour la promotion des commandants de bord, de relever la limite d’âge maximal des pilotes et prévoit d’accroitre les quotas des écoles d’aviation. <a href="https://www.nikkei.com/paper/article/?b=20240219&ng=DGKKZO78577340Y4A210C2CM0000"><em>Nikkei</em></a><em> (en japonais), 19 février.</em></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<h4 style="color: #006ce5; text-align: justify;">INFRASTRUCTURES ET VILLES</h4>
<ul style="text-align: justify;">
<li>
<h5>Retards sur les pavillons de l'Exposition universelle 2025.</h5>
</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;">Le 16 février, l’Association Japonaise pour l’Exposition universelle 2025 a repoussé le délai pour l'achèvement des pavillons construits par les participants étrangers de juillet à octobre 2024. La cinquantaine de pays ayant choisi de construire leur propre pavillon fait face à des retards en raison du coût élevé des matériaux et de la main-d'œuvre. 36 pays seulement ont trouvé un entrepreneur et seuls cinq pavillons sont en cours de construction. L'organisateur prévoit d'achever la vérification des bâtiments d'ici janvier 2025, avant l’ouverture en avril. <a href="https://mainichi.jp/english/articles/20240216/p2g/00m/0na/051000c#:~:text=OSAKA%20(Kyodo)%20%2D%2D%20The%20organizer,high%20material%20and%20labor%20costs."><em>Mainichi</em></a><em>, 16 février.</em></p>
<ul style="text-align: justify;">
<li>
<h5>La difficile gestion des déchets liés au tremblement de terre.</h5>
</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;">Le séisme qui a secoué la péninsule de Noto le 1<sup>er</sup> janvier, soulève l’enjeu de la gestion des déchets liés aux désastres. Il est estimé qu’il y a plus de 800 000 tonnes de déchets suite au séisme dans la Préfecture d’Ishikawa, dont 80% concentrés au nord de la préfecture. Un mois après le séisme, la gestion de ces déchets fait face à des retards, bloquant encore les routes et entravant la reconstruction. Les autorités rencontrent des difficultés d’identification de sites de stockage temporaire des déchets adéquats et de sécurisation des routes, avec des moyens humains et financiers limités et mobilisés sur divers enjeux de l’après-séisme. <a href="https://www.asahi.com/ajw/articles/15154993"><em>The Asahi Shimbun</em></a><em>, 8 février</em><em> ; </em><a href="https://japannews.yomiuri.co.jp/editorial/yomiuri-editorial/20240205-166964/"><em>The Yomiuri Shimbun</em></a><em>, 5 février.</em></p>
<ul style="text-align: justify;">
<li>
<h5>Le MLIT innove pour anticiper les risques liés aux inondations.</h5>
</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;">Le Ministère du territoire, des infrastructures, du transport et du tourisme (MLIT) développe un système de modélisation numérique pour prédire les dommages causés par la crue des grands fleuves nationaux. Une technologie permettant de visualiser l’étendue de la submersion en trois dimensions sera mise en service en 2025 afin de soutenir la prévention des risques d’inondation par les collectivités locales et les entreprises. <a href="https://www.nikkei.com/article/DGKKZO77384850Z21C23A2PE8000/?type=edition&name=paper&edition=20231230M101"><em>Nikkei</em></a><em> (en japonais), 30 décembre.</em></p>
<ul style="text-align: justify;">
<li>
<h5>Le gouvernement répond aux freins à la rénovation des copropriétés.</h5>
</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;">Un comité du ministère de la justice a élaboré un projet de révision de la loi sur les copropriétés, afin d’assouplir les conditions nécessaires à leur reconstruction ou leur rénovation. Le projet de loi modifiera les règles de vote en copropriété pour permettre de ne pas compter les copropriétaires absents. Actuellement les copropriétaires absents sont comptabilisés en tant que votes négatifs dans les assemblées de copropriétaires, mais le vieillissement de la population augmente l’absentéisme et les travaux ne peuvent souvent pas être décidés. Le projet prévoit aussi d’alléger les règles de majorité s’agissant de rénovations pour la résistance au séisme, les murs extérieurs, la prévention des incendies ou encore les infrastructures d’eau et d’évacuation. Il prévoit également la possibilité de demander l’expulsion de locataires n’ayant pas quitté leur logement 6 mois après une injonction de départ pour travaux. <a href="https://www.nikkei.com/paper/article/?b=20240117&ng=DGKKZO77711220W4A110C2EP0000"><em>Nikkei</em></a><em> (en japonais), 17 janvier.</em></p>
<ul style="text-align: justify;">
<li>
<h5>Le MLIT tente d’accélérer la rénovation des infrastructures.</h5>
</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;">La rénovation des infrastructures vieillissantes par les collectivités, en particulier dans les zones rurales, accumule des retards. Le ministère du territoire, des infrastructures, des transports et du tourisme (MLIT) va encourager la coopération entre les collectivités locales pour accélérer la rénovation des infrastructures et prévenir les désastres. 11 projets modèles ont été sélectionnés et vont faire l’objet de contrôles et de réparations, en collaboration entre plusieurs collectivités locales afin d’optimiser les ressources humaines et financières. <a href="https://www.nikkei.com/article/DGKKZO77397170R31C23A2NN1000/?type=edition&name=paper&edition=20240101M101"><em>Nikkei</em></a><em> (en japonais), 1 janvier</em><em> ; </em><a href="https://www.nikkei.com/paper/article/?b=20240111&ng=DGKKZO77562860Q4A110C2EP0000"><em>Nikkei</em></a><em> (en japonais), 11 janvier.</em></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<h4 style="color: #006ce5; text-align: justify;">ET AUSSI... </h4>
<ul style="text-align: justify;">
<li>
<h5>Un drone sous-marin pour la recherche de terres rares.</h5>
</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;">Afin de renforcer la recherche sismique et l’exploration pour les terres rares, le gouvernement japonais développe un drone sous-marin national pouvant atteindre 7000m de profondeur, qui serait opérationnel en 2025. Ce sont actuellement des drones américains qui sont utilisés, le seul appareil national disponible ne pouvant descendre qu’à 4000m. En pouvant aller plus profond, ce nouveau drone permettrait de couvrir 98% de la Zone Economique Exclusive (ZEE) japonaise. <a href="https://www.nikkei.com/article/DGKKZO77393170R31C23A2MM8000/?type=edition&name=paper&edition=20231231M101"><em>Nikkei</em></a><em> (en japonais), 31 décembre</em><em>.</em></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<div class="focus">
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p><strong>Rédaction</strong><strong> </strong><strong>:</strong> <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Pays/JP/energie-environnement-transport-construction">Pôle développement durable</a> du <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Pays/JP">SER de Tokyo</a> (<a href="https://www.linkedin.com/in/rcardinet/">R. Cardinet</a>, <a href="https://www.linkedin.com/in/manon-rolandone-047482168/">M. Rolandone</a>, M. Yôda)</p>
<p><strong>Abonnez-vous</strong><strong> </strong><strong>:</strong> <a href="mailto:sustainabledevelopment.tokyo@dgtresor.gouv.fr">sustainabledevelopment.tokyo@dgtresor.gouv.fr</a></p>
<p><strong>Copyright et clause de non-responsabilité</strong></p>
<p>Tous droits de reproduction réservés, sauf autorisation expresse du Service économique régional de Tokyo (adresser les demandes à : <a href="mailto:tokyo@dgtresor.gouv.fr">tokyo@dgtresor.gouv.fr</a>). Les informations présentées dans cette revue d'actualité sont identifiées par le pôle développement durable du SER de Tokyo. Elles n'ont aucune vocation d'exhaustivité. Les avis exprimés sont les résumés des articles sources.</p>
<p><strong>Crédits photos</strong></p>
<ul>
<li><a href="https://pixabay.com/fr/photos/renouvelable-%C3%A9nergie-environnement-1989416/">Seagul/Pixabay.com, </a><a href="https://pixabay.com/fr/service/license-summary/">Pixabay Content License</a></li>
<li><a href="https://flickr.com/photos/12549501@N06/4768670377">Morgan/Flickr.com </a>(image recadrée), <a href="https://creativecommons.org/licenses/by/2.0/">licence Creative Commons cc-by-2.0</a></li>
<li><a href="https://pixabay.com/fr/photos/camions-mont-fuji-japon-4385145/">Solihinkentjana/Pixabay.com </a>(image recadrée), <a href="https://pixabay.com/fr/service/license-summary/">Pixabay Content License</a></li>
</ul>
<p style="text-align: justify;"><strong>Taux de change utilisé dans cette édition : </strong>1 JPY = 0,006251 EUR</p>
</div>bd577be0-4e10-48fb-9ec3-99bcaaf870ddEtude comparative internationale sur la réutilisation des eaux usées Cette synthèse s’appuie sur les travaux menés par les services économiques régionaux de Berlin, Madrid, Tokyo et Londres menés en juillet 2022. Les services économiques de six pays (Italie, Espagne, Belgique, Singapour, Japon et Israël) ont été sollicités pour réaliser un travail de parangonnage concernant la réutilisation des eaux usées sur demande de la Direction générale des entreprises du MEFSIN.2024-03-05T00:00:00+01:00<p>Les travaux s’intéressaient principalement à trois aspects :</p>
<ul type="disc">
<ul type="circle">
<ul type="square">
<ul type="disc">
<li>Le cadre général entourant l’usage de l’eau et les enjeux de réutilisation,</li>
<li>Les aspects réglementaires encadrant la réutilisation des eaux usées,</li>
<li>Le modèle économique de cette filière.</li>
</ul>
</ul>
</ul>
</ul>
<p> </p>
<div class="focus">
<p>Téléchargez l'étude <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/bd577be0-4e10-48fb-9ec3-99bcaaf870dd/files/1e8e051a-1bac-4ae5-ac34-c3fa682302d1">ici</a></p>
</div>35da449c-a871-4d67-9102-8b9a7c2d0d84Actualités sectorielles du 27 novembre au 8 décembre 2023.2023-12-08T00:00:00+01:00<div>
<p align="center"><strong>En Bref</strong></p>
</div>
<p><a style="background-image: url('img/anchor.gif');" name="_Hlk130835521"></a><strong><a style="background-image: url('img/anchor.gif');" name="_Hlk130835546"></a>Énergie</strong></p>
<ul>
<li>L’Inde lance la première enchère électronique pour l’ouverture de mines de minéraux critiques en Inde.</li>
<li>Adani Total Gas Ltd. (ATGL), co-entreprise du groupe Adani et TotalEnergies, lance un projet pilote de mélange d'hydrogène vert dans le gaz de ville à Ahmedabad au Gujarat.</li>
<li>L'Inde souhaite installer 17 GW de nouvelles centrales à charbon au cours des seize prochains mois pour répondre à la croissance de la demande d’électricité et éviter les coupures.</li>
<li>Le premier appel d'offres indien pour la production d'hydrogène vert et la fabrication domestique d'électrolyseurs rencontre un vif intérêt.</li>
<li>L'Inde se tourne vers le Nord-Est, en particulier vers l'Arunachal Pradesh, pour développer son potentiel hydroélectrique.</li>
</ul>
<p><strong>Transport</strong></p>
<ul>
<li>Chennai Metro Rail Limited (CMRL) signe un contrat de 30 MEUR avec Alstom pour du matériel roulant additionnel.</li>
<li>Le ministère indien du pétrole et du gaz naturel annonce la mise en œuvre progressive de taux d’incorporation de biogaz comprimé pour le transport et le gaz domestique. Il a également défini les taux d’incorporation pour le carburant durable pour l’aviation.</li>
</ul>
<p><strong>Ville</strong></p>
<ul>
<li>Le rapport de 2023 sur les infrastructures de l’Inde souligne le potentiel de la transition numérique pour façonner le développement urbain en Inde.</li>
<li>Suite à l’allocation de 890 MEUR pour développer de nouvelles villes, le ministère indien du logement et des affaires urbaines reçoit 26 propositions de 21 États.</li>
</ul>
<p><strong>Environnement</strong></p>
<ul>
<li>Lors de son discours à l’ouverture de la COP28, Narendra Modi souligne l’urgence d’une coopération mondiale et annonce des initiatives innovantes comme le système de crédits verts. Le Premier Ministre indien propose d’organiser la COP33 en 2028.</li>
</ul>
<p><strong>Numérique</strong></p>
<ul>
<li>Apple recherche des fournisseurs de composants en Inde, à Taïwan, en Corée du Sud et au Japon, car aucun de ses sous-traitants chinois n’est actuellement autorisé à produire en Inde.</li>
<li style="list-style-type: none;">Les investissements dans les centres de données en Inde ont atteint 21 milliards USD au premier semestre 2023.</li>
</ul>905be218-81b9-48cb-8b53-f1055bb2073eActualités sectorielles du 6 au 24 novembre 2023. 2023-11-24T00:00:00+01:00<div>
<p align="center"><strong>En Bref</strong></p>
</div>
<p><a name="_Hlk130835521"></a><strong><a name="_Hlk130835546"></a>Énergie</strong></p>
<ul>
<li>Le Ministre de l’électricité, R.K. Singh, encourage à développer massivement de nouvelles capacités de production électrique, y compris des centrales au charbon, pour faire face à la forte hausse de la demande électrique qui serait portée par la croissance économique du pays.</li>
<li>Le ministère indien du charbon a identifié vingt mines de charbon désaffectées pour étudier la faisabilité de construction de stations de transfert d’énergie par pompage.</li>
</ul>
<p><strong>Transport</strong></p>
<ul>
<li>Le ministère des industries lourdes actualise la liste des composants d’infrastructure de recharge de véhicules électriques qui devront être progressivement fabriqués en Inde pour bénéficier des subventions prévues dans le programme de soutien à l’électrification des véhicules.</li>
<li>Le ministère de l'électricité explore un mécanisme de recharge intelligente bidirectionnelle des véhicules électriques pour équilibrer le réseau.</li>
</ul>
<p><strong>Ville</strong></p>
<ul>
<li>L'Inde obtient un prêt de 400 M USD de la Banque Asiatique de Développement pour la mise en place de réformes de politiques publiques en matière de développement urbain.</li>
<li>L'état fédéré de l'Odisha lance un centre de données hydrologiques pour une gestion efficace de l'eau.</li>
</ul>
<p><strong>Environnement</strong></p>
<ul>
<li>Les experts de différentes institutions recommandent l’adoption d’une approche holistique sur le long terme pour lutter contre la pollution atmosphérique dans la région de Delhi.</li>
<li>Des experts demandent aux gouvernements national et de l’Odisha de mettre en place des mesures de protection pour faire au déclin alarmant de la population de limules dans les eaux côtières et les mangroves de l’Odisha.</li>
<li>L’Inde lance un système d’échange volontaire de crédits verts récompensant les activités vertueuses pour l’environnement mais des précisions sur sa mise en œuvre restent à définir.</li>
</ul>
<p><strong>Numérique</strong></p>
<ul>
<li>L’Etat indien annonce que 27 entreprises vont bénéficier du nouveau programme d’incitation à la production locale de matériel informatique.</li>
<li>Le projet de loi indien « Broadcasting Services Regulation » soulève des inquiétudes sur l’ampleur de la régulation des services par contournement et sur la nature du régulateur.</li>
<li>La société d'internet par satellite OneWeb a reçu l'autorisation de lancer des services commerciaux en Inde.</li>
<li>La société française Thomson Computing et son partenaire indien Sahasra Group ont été approuvés dans le cadre de la PLI 2.0 pour la fabrication de matériel informatique en inde.</li>
</ul>06c5c67a-fe2d-48a3-b84e-ace1294c1cc9Cairo Water WeekMobilisation du ministère de la Transition écologique pour la 6ème édition de la "Cairo Water Week"2023-11-05T00:00:00+01:00<p>Le<strong> ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires</strong> s'est mobilisé pour la 6e édition de la Cairo Water Week organisée chaque année par le <strong>ministère égyptien des Ressources en eau et de l'Irrigation</strong>, avec la délégation de l'union européenne en Egypte et l'Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), en tant que co-organisateurs. </p>
<p>Cet événement international promeut la sensibilisation à l'eau et favorise les approches innovantes pour relever les défis liés à l'eau et identifier les outils et techniques modernes de gestion des ressources en eau. Cette édition 2023, organisée du 29 octobre au 2 novembre, a été <strong>un vif succès</strong> avec plus de <strong>1500 participants</strong>, l'organisation de 72 sessions, la représentation de 62 pays et la présence de 64 organisations internationales.</p>
<p>A cette occasion, <strong>Guillaume Choisy</strong>, directeur général de l'Agence de l'eau Adour Garonne, dans le cadre de la conférence de l'IUPM sur" Financement de l'eau et investissement, a partagé l'expérience française en matière de gouvernance et de gestion des financements de l'eau à l'échelle hydrographique.</p>
<p>Présentation également du "plan Eau " français, lancé en mars 2023 pour une gestion résiliente et concertée de l'eau, avec notamment un objectif de réduction de 10% des prélèvements d'eau d'ici 2030, par <strong>Alexandra Lamotte, </strong>conseillère en développement durable à l'Ambassade de France au Caire.</p>
<p>Cela a aussi été l'opportunité de rappeler l'engagement fort de l'<strong>Agence Française de Développement </strong>(AFD) sur ce sujet en Egypte, avec le financement d'importants projets de stations d'épuration, alliant qualité de l'eau mais également impacts positifs sur le climat et biodiversité.</p>
<p> </p>
<p><img class="marge" title="Participants de la table ronde sur l'intégration des politiques relatives au climat et à l'eau dans les stratégies nationales de développement durable" src="/Articles/06c5c67a-fe2d-48a3-b84e-ace1294c1cc9/images/23f08a1f-a791-421a-b5e2-b66ddae30625" alt="Cairo Water Week" /></p>
<p>De gauche à droite : <strong>Dr. Mohamed Bayoumi, </strong>ingénieur au Programme des Nations Unies pour le Développement, <strong>Alexandra LAMOTTE,</strong> conseillère développement durable à l'ambassade de France en Egypte, <strong> Mr. Abdulhakim Elwaer</strong>, sous-directeur général pour le Proche-Orient et l'Afrique du Nord au FAO, <strong>Professeur Hani Sweilam,</strong> ministre égyptien de l'eau et de l'irrigation, <strong>Dr. Masoud Jarallah Al Marri</strong>, président du Conseil exécutif de l'Organisation islamique pour la sécurité alimentaire, <strong>Scott Sandley, </strong>économiste au bureau des Nations unies en Égypte</p>afbe471d-6ed4-4eb9-97b4-87ed249dcad7Actualités Développement Durable et Energie du 1 octobre au 30 novembre 2022.2022-12-27T00:00:00+01:00<h5 style="color: #333333;"><strong style="box-sizing: border-box; font-weight: bold;">En bref</strong></h5>
<p style="box-sizing: border-box; margin: 0px 0px 12px; color: #333333; font-family: Roboto, 'Helvetica Neue', Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 16px; font-style: normal; font-variant-ligatures: normal; font-variant-caps: normal; font-weight: 400; letter-spacing: normal; text-align: start; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; word-spacing: 0px; -webkit-text-stroke-width: 0px; text-decoration-thickness: initial; text-decoration-style: initial; text-decoration-color: initial;">Infrastructures</p>
<ul style="box-sizing: border-box; margin-top: 0px; margin-bottom: 12px; color: #333333; font-family: Roboto, 'Helvetica Neue', Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 16px; font-style: normal; font-variant-ligatures: normal; font-variant-caps: normal; font-weight: 400; letter-spacing: normal; text-align: start; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; word-spacing: 0px; -webkit-text-stroke-width: 0px; text-decoration-thickness: initial; text-decoration-style: initial; text-decoration-color: initial;">
<li style="box-sizing: border-box; list-style-image: url('/Content/images/public/bullet.svg');">Reliance Industries Ltd (RIL) s'est vu confier le développement du premier parc logistique multimodal (MMLP) à Mappedu, dans le district de Thiruvallur de l’État du Tamil Nadu.</li>
<li style="box-sizing: border-box; list-style-image: url('/Content/images/public/bullet.svg');">Selon la Banque Mondiale, pour répondre aux besoins massifs d’investissement dans les infrastructures (850 Mds USD dans les quinze prochaines années), l’Inde devra améliorer les capacités de financement des organismes locaux urbains, mieux impliquer le secteur privé dans la mise en œuvre des projets et améliorer la rentabilité des projets.</li>
<li style="box-sizing: border-box; list-style-image: url('/Content/images/public/bullet.svg');">Un appel d'offres a récemment été lancé pour la mise en place d’un plan directeur global à horizon 2047 pour les zones portuaires de Mumbai.</li>
</ul>
<p style="box-sizing: border-box; margin: 0px 0px 12px; color: #333333; font-family: Roboto, 'Helvetica Neue', Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 16px; font-style: normal; font-variant-ligatures: normal; font-variant-caps: normal; font-weight: 400; letter-spacing: normal; text-align: start; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; word-spacing: 0px; -webkit-text-stroke-width: 0px; text-decoration-thickness: initial; text-decoration-style: initial; text-decoration-color: initial;">Ferroviaire</p>
<ul style="box-sizing: border-box; margin-top: 0px; margin-bottom: 12px; color: #333333; font-family: Roboto, 'Helvetica Neue', Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 16px; font-style: normal; font-variant-ligatures: normal; font-variant-caps: normal; font-weight: 400; letter-spacing: normal; text-align: start; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; word-spacing: 0px; -webkit-text-stroke-width: 0px; text-decoration-thickness: initial; text-decoration-style: initial; text-decoration-color: initial;">
<li style="box-sizing: border-box; list-style-image: url('/Content/images/public/bullet.svg');">Avec un réseau électrifié à 81,51 %, Indian Railways progresse dans sa trajectoire de décarbonation à horizon 2030.</li>
<li style="box-sizing: border-box; list-style-image: url('/Content/images/public/bullet.svg');">Alstom remporte un contrat d'une valeur de 98 M EUR pour la conception, la fabrication et la mise en service de 78 rames de métro pour Chennai Metro Rail Limited.</li>
<li style="box-sizing: border-box; list-style-image: url('/Content/images/public/bullet.svg');">Alstom fabriquera, fournira, testera et mettra en service 312 rames de métro à écartement standard pour l'extension des lignes rose et magenta du métro de Delhi. La commande est estimée à 312 M EUR. </li>
</ul>
<p style="box-sizing: border-box; margin: 0px 0px 12px; color: #333333; font-family: Roboto, 'Helvetica Neue', Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 16px; font-style: normal; font-variant-ligatures: normal; font-variant-caps: normal; font-weight: 400; letter-spacing: normal; text-align: start; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; word-spacing: 0px; -webkit-text-stroke-width: 0px; text-decoration-thickness: initial; text-decoration-style: initial; text-decoration-color: initial;">Développement urbain</p>
<ul style="box-sizing: border-box; margin-top: 0px; margin-bottom: 12px; color: #333333; font-family: Roboto, 'Helvetica Neue', Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 16px; font-style: normal; font-variant-ligatures: normal; font-variant-caps: normal; font-weight: 400; letter-spacing: normal; text-align: start; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; word-spacing: 0px; -webkit-text-stroke-width: 0px; text-decoration-thickness: initial; text-decoration-style: initial; text-decoration-color: initial;">
<li style="box-sizing: border-box; list-style-image: url('/Content/images/public/bullet.svg');">Le gouvernement du Gujarat annonce que 100% des foyers de l’État disposent d’un accès à l’eau potable, contre 54 % pour l’ensemble des foyers ruraux d’Inde.</li>
</ul>
<p style="box-sizing: border-box; margin: 0px 0px 12px; color: #333333; font-family: Roboto, 'Helvetica Neue', Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 16px; font-style: normal; font-variant-ligatures: normal; font-variant-caps: normal; font-weight: 400; letter-spacing: normal; text-align: start; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; word-spacing: 0px; -webkit-text-stroke-width: 0px; text-decoration-thickness: initial; text-decoration-style: initial; text-decoration-color: initial;">Energies fossiles et biocarburants</p>
<ul style="box-sizing: border-box; margin-top: 0px; margin-bottom: 12px; color: #333333; font-family: Roboto, 'Helvetica Neue', Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 16px; font-style: normal; font-variant-ligatures: normal; font-variant-caps: normal; font-weight: 400; letter-spacing: normal; text-align: start; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; word-spacing: 0px; -webkit-text-stroke-width: 0px; text-decoration-thickness: initial; text-decoration-style: initial; text-decoration-color: initial;">
<li style="box-sizing: border-box; list-style-image: url('/Content/images/public/bullet.svg');">NTPC, le plus grand producteur d'électricité public du pays affirme qu'il donne la plus grande priorité aux énergies renouvelables, mais qu'il est également nécessaire d'augmenter les capacités installées de centrales à charbon.</li>
<li style="box-sizing: border-box; list-style-image: url('/Content/images/public/bullet.svg');">Les Ministres de l’Electricité et de l’Environnement envisagent de réduire l'approvisionnement en charbon des centrales à charbon qui ne respectent pas la part minimum de biomasse dans le combustible utilisé (5 %).</li>
</ul>
<p style="box-sizing: border-box; margin: 0px 0px 12px; color: #333333; font-family: Roboto, 'Helvetica Neue', Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 16px; font-style: normal; font-variant-ligatures: normal; font-variant-caps: normal; font-weight: 400; letter-spacing: normal; text-align: start; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; word-spacing: 0px; -webkit-text-stroke-width: 0px; text-decoration-thickness: initial; text-decoration-style: initial; text-decoration-color: initial;">Electricité et énergies renouvelables</p>
<ul style="box-sizing: border-box; margin-top: 0px; margin-bottom: 12px; color: #333333; font-family: Roboto, 'Helvetica Neue', Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 16px; font-style: normal; font-variant-ligatures: normal; font-variant-caps: normal; font-weight: 400; letter-spacing: normal; text-align: start; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; word-spacing: 0px; -webkit-text-stroke-width: 0px; text-decoration-thickness: initial; text-decoration-style: initial; text-decoration-color: initial;">
<li style="box-sizing: border-box; list-style-image: url('/Content/images/public/bullet.svg');">New Delhi n’a pas été en mesure de donner son feu vert à l'engagement des négociations avec le G7 sur le Just Energy Transition Partnership (JETP), principalement en raison de l’opposition du Ministre de l’Électricité.</li>
<li style="box-sizing: border-box; list-style-image: url('/Content/images/public/bullet.svg');">L'accord pour le développement des projets hydroélectriques Wah Umiam Stage-I de 50 mégawatts et Wah Umiam Stage-II de 100 mégawatts a été signé entre le gouvernement du Meghalaya et la North Eastern Electric Power Corporation Ltd.</li>
<li style="box-sizing: border-box; list-style-image: url('/Content/images/public/bullet.svg');">Tata Power se concentre sur le marché du solaire résidentiel pour atteindre ses objectifs de 80 % d’énergies propres dans ses capacités installées de production en 2030 et atteindre un bilan carbone net nul d'ici 2045.</li>
<li style="box-sizing: border-box; list-style-image: url('/Content/images/public/bullet.svg');">Le ministère indien des énergies nouvelles et renouvelables a publié le premier appel d'offres pour les concessions d'exploitation de blocs maritimes dans le Tamil Nadu, qui pourraient générer jusqu'à 4 GW d'énergie éolienne en mer.</li>
<li style="box-sizing: border-box; list-style-image: url('/Content/images/public/bullet.svg');">La feuille de route indienne pour le développement de l'hydrogène vert, en cours de finalisation, necessitera des investissements à hauteur de près de 35 Mds EUR d’ici 2030 et jouera un rôle majeur dans l’atteinte conjointe de ses objectifs climatiques et de développement économique.</li>
</ul>
<p style="box-sizing: border-box; margin: 0px 0px 12px; color: #333333; font-family: Roboto, 'Helvetica Neue', Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 16px; font-style: normal; font-variant-ligatures: normal; font-variant-caps: normal; font-weight: 400; letter-spacing: normal; text-align: start; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; word-spacing: 0px; -webkit-text-stroke-width: 0px; text-decoration-thickness: initial; text-decoration-style: initial; text-decoration-color: initial;">Mobilités électriques</p>
<ul style="box-sizing: border-box; margin-top: 0px; margin-bottom: 12px; color: #333333; font-family: Roboto, 'Helvetica Neue', Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 16px; font-style: normal; font-variant-ligatures: normal; font-variant-caps: normal; font-weight: 400; letter-spacing: normal; text-align: start; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; word-spacing: 0px; -webkit-text-stroke-width: 0px; text-decoration-thickness: initial; text-decoration-style: initial; text-decoration-color: initial;">
<li style="box-sizing: border-box; list-style-image: url('/Content/images/public/bullet.svg');">L'administration de Chandigarh a mis en service 60 bus électriques climatisés et prévoit d’électrifier intégralement sa flotte de bus d’ici 2028.</li>
<li style="box-sizing: border-box; list-style-image: url('/Content/images/public/bullet.svg');">Alors que l'Inde cherche à renforcer son industrie des véhicules électriques (VE) et que plusieurs entreprises investissent dans ce secteur, les industriels sont partagés sur la pertinence d’un système d'échange de batteries en termes de coût, d’efficacité et d’interopérabilité.</li>
</ul>
<p style="box-sizing: border-box; margin: 0px 0px 12px; color: #333333; font-family: Roboto, 'Helvetica Neue', Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 16px; font-style: normal; font-variant-ligatures: normal; font-variant-caps: normal; font-weight: 400; letter-spacing: normal; text-align: start; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; word-spacing: 0px; -webkit-text-stroke-width: 0px; text-decoration-thickness: initial; text-decoration-style: initial; text-decoration-color: initial;">Environnement et qualité de l’air</p>
<ul style="box-sizing: border-box; margin-top: 0px; margin-bottom: 12px; color: #333333; font-family: Roboto, 'Helvetica Neue', Helvetica, Arial, sans-serif; font-size: 16px; font-style: normal; font-variant-ligatures: normal; font-variant-caps: normal; font-weight: 400; letter-spacing: normal; text-align: start; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; word-spacing: 0px; -webkit-text-stroke-width: 0px; text-decoration-thickness: initial; text-decoration-style: initial; text-decoration-color: initial;">
<li style="box-sizing: border-box; list-style-image: url('/Content/images/public/bullet.svg');">Face à un budget contraint, le gouvernement fusionne deux politiques publiques en place pour atteindre les objectifs fixés en termes de restauration des terres dégradées (26 M Hectares d’ici 2030) et de lutte contre la désertification dans le pays.</li>
<li style="box-sizing: border-box; list-style-image: url('/Content/images/public/bullet.svg');">Un récent rapport du cabinet de conseil McKinsey démontre comment les fermes et les usines vertes, les véhicules électriques et l’augmentation des terrres agricoles peuvent aider l'Inde à devenir une économie zéro émission nette d'ici 2070.</li>
<li style="box-sizing: border-box; list-style-image: url('/Content/images/public/bullet.svg');">L'Inde a soumis sa stratégie long terme de développement à faible taux d'émission à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) lors de la COP 27.</li>
</ul>12334d6b-cd1b-4c2b-a839-0d6e93bfbb4dLettre économique d'Egypte - Avril-Mai 2021La lettre économique d'Egypte est une publication mensuelle du Service Economique du Caire. Elle regroupe l'essentiel de l'actualité économique, mais également sectorielle et juridique en partenariat avec les cabinets Dentons et Gide.2021-05-30T00:00:00+02:00<p>Au sommaire du dernier numéro d'avril-mai 2021 : </p>
<ol>
<li>Les enjeux liés au changement climatique en Egypte</li>
<li>Visite de la station d’épuration de Gabal Al-Asfar</li>
<li>Nouveau Plan National pour les Réformes Economiques Structurelles</li>
<li>Actualité juridique : La loi sur les faillites des entreprises</li>
<li>Brèves et indicateurs économiques</li>
</ol>e07ef2b3-73ad-4e3d-a0d1-bfd43473f80bFinancements internationaux - EauLa BAD approuve un projet à 160M$ pour la gestion des eaux usées à Khulna2020-11-10T00:00:00+01:00<p>La Banque Asiatique de développement (BAD) a approuvé cette semaine son premier projet concernant la gestion des eaux usées au Bangladesh. Ce programme « Khulna Sewerage System Development Project », qui bénéficiera d’une enveloppe totale de 160M$, permettra de couvrir 880.000 habitants de Khulna, troisième ville du pays avec 1,5 M d’habitants située au sud-ouest. Il inclut notamment la mise en place d’égout et de deux stations de traitement des eaux usées (52.000 et 28.000 m3/jour) pour l’autorité locale Khulna Water Supply and Sewerage Authority (KWASA) d’ici 2027.</p>
<p>A ce jour, Khulna ne possède aucune infrastructure de traitement des eaux usées. KWASA a annoncé en 2017 prévoir de construire 3 usines, dont deux entreront donc dans le projet ADB. Financée par la Japan International Cooperation Agency et l’Asian Development Bank, une usine d’épuration d’une capacité de production quotidienne de 110 000 m3 est en cours de construction. Fin 2018, KWASA était en mesure de fournir 110 000 m3 d’eau, pour une demande estimée à 240 000 m3.</p>
<p>L’assainissement va devenir un enjeu majeur pour le pays, notamment s’il souhaite atteindre l’objectif 6 des objectifs de développement durable. Un rapport publié en avril 2019 par l’université ITN-BUET en collaboration avec la fondation Bill & Melinga Gates fait ressortir les lacunes du dispositif actuel, estimant à 20% seulement la population de Dhaka ayant accès à un réseau d’assainissement. Dans son plan stratégique 2011-2035, la municipalité de Dhaka prévoit la rénovation de l’unique station obsolète et la construction de 4 CETP (<em>Central Effluent Treatment Plant</em>) supplémentaires d’ici 2025, avec soutiens de la Banque Mondiale, de l’AIIB, de la BAD et de l’EXIM Bank of China. </p>
<p> </p>
<p><a href="https://www.adb.org/projects/49329-007/main">https://www.adb.org/projects/49329-007/main</a></p>
<p><a href="http://today.thefinancialexpress.com.bd/public/metro-news/20pc-of-city-dwellers-have-access-to-sewerage-system-1554567607">http://today.thefinancialexpress.com.bd/public/metro-news/20pc-of-city-dwellers-have-access-to-sewerage-system-1554567607</a></p>
<p><a href="https://www.thedailystar.net/city/news/emphasise-modern-sanitation-cities-achieve-sdg-1726135">https://www.thedailystar.net/city/news/emphasise-modern-sanitation-cities-achieve-sdg-1726135</a></p>8f04674b-339f-4535-871c-0acd1aec449bFinancement de 16,5 M USD de la Banque mondiale pour renforcer le secteur de l’eau.2020-05-15T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;"><strong>La Banque mondiale a annoncé un financement de 16,5 M USD aux Maldives dans le secteur de l’eau et du développement urbain</strong>. L’accord signé numériquement début mai avec le ministre des finances se compose de (1) un don de 8,25 M USD et (2) un prêt de 8,25 M USD issus des fonds de l’Association internationale de développement (IDA). Il permettra de financer la rénovation du système de drainage des eaux de la capitale Malé ainsi qu’une usine de traitement des eaux usées sur l’île de Hulhumalé. Ce programme sera géré par le ministère de la planification nationale et des infrastructures, avec l’appui de plusieurs organismes publiques locaux.</p>b64b66b1-1459-4b5f-ad3b-17fe2a83fc88Brèves économiques régionales d’Afrique de l’Ouest (hors Nigéria-Ghana) n°351Zoom sur le trafic de faux médicaments dans le contexte de la pandémie de COVID-192020-05-08T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;"><strong><u>Faits saillants de la semaine : </u></strong></p>
<ul style="text-align: center;">
<li style="text-align: justify;"><strong>Zoom sur…</strong><a href="https://www.youtube.com/watch?v=bX1b-3Trtdc&feature=share&fbclid=IwAR3RxEweOQl6XVlTAQzyiw2-F07UL0MyCRHJJ0o57pYGWJpiD0HQ3iJnkHU"> l</a><a href="https://www.youtube.com/watch?v=bX1b-3Trtdc&feature=share&fbclid=IwAR3RxEweOQl6XVlTAQzyiw2-F07UL0MyCRHJJ0o57pYGWJpiD0HQ3iJnkHU">e trafic de faux médicaments dans le contexte de la pandémie de COVID-19</a> ;</li>
</ul>
<p style="text-align: center;"><img class="sans-marge" title="1" src="/Articles/b64b66b1-1459-4b5f-ad3b-17fe2a83fc88/images/8df9c8f8-4681-4a0d-839b-215d93c11383" alt="1" /></p>
<ul>
<li style="text-align: justify;"><strong>Actualité régionale : </strong>Maintien de la dynamique haussière des nouveaux crédits et dépôts, accompagné d’une baisse du coût du crédit dans l’UEMOA<strong> ;</strong></li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Bénin : </strong>Le Bénin légifère pour améliorer son score dans le classement Doing Business ;</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Burkina Faso :</strong> Ratification de l’accord de prêt de 49 M EUR avec la BAfD pour le projet solaire YELEEN ;</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Côte d’Ivoire </strong>: La Banque mondiale accorde un financement additionnel de 35 M USD à la Côte d’Ivoire pour lutter contre le COVID-19 ;</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Gambie</strong> : L’UE soutient la lutte contre le changement climatique en Gambie (1,4 M EUR) ;</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Guinée :</strong> Nordgold envisage de construire une centrale thermique de 33 MW pour alimenter la mine d’or de Lefa ;</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Libéria : </strong>L’hôpital de Buchanan équipé d’un système solaire électrique dans le cadre d’un projet du PNUD ;</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Mali :</strong> COVID -19 : Approbation d’un aide d’urgence de 200 M USD par le FMI ;</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Mauritanie :</strong> Ratification de deux conventions de prêt du Koweït pour un montant total de 200 M USD ;</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Niger :</strong> La Belgique accorde un prêt de 8 M EUR pour améliorer l’accès à l’eau à Niamey ;</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Sénégal :</strong> Conséquence du COVID-19, Air Sénégal aurait perdu plus de 30 M EUR de chiffre d’affaires en 3 mois ;</li>
<li style="text-align: justify;"><strong>Sierra Leone :</strong> La phase II du déploiement du réseau national de fibre optique bientôt lancée.</li>
</ul>fdb9a6cd-67bd-4646-bb19-807eaadc9b1cEnergy Transition and Sustainable Cities : Mapping Franco-Japanese cooperation in third countriesFrench and Japanese firms have collaborated for many years in the sectors of energy transition and sustainable cities, in various parts of the world. The projects developed mainly pertain to the fields of renewable energies (solar, wind, geothermal) and natural gas, railway and public transportation, water and sewerage, as well as waste treatment. The following map offers an interactive visualization of such Franco-Japanese cooperation in third countries.2020-04-15T00:00:00+02:00<p style="text-align: center;"><em><strong>Cet article est également disponible <a href="#h6sk8zk3ez11n86ieziugyxwblvb7i">en français</a> ci-dessous.</strong></em></p>
<p style="text-align: center;"><em><iframe src="https://www.google.com/maps/d/embed?mid=1RNZM9HFBfZlkJEfwW_xAPz2ypKCEAlwf&z=2" width="100%" height="560"></iframe></em></p>
<p style="text-align: justify;"><em><strong>→ <a href="https://www.google.com/maps/d/u/0/viewer?mid=1RNZM9HFBfZlkJEfwW_xAPz2ypKCEAlwf&ll=17.126750725003753%2C35.27248570000009&z=2">Display large size map.</a></strong> For each project are indicated the involved French and Japanese companies, the location, the year of construction/opening and an indicator of size (power, capacity...). Projects in France and in Japan are not included on this map.</em><strong> <br /></strong></p>
<h4 style="text-align: justify;"><strong>More than 50 projects on all continents linking Europe and Japan</strong></h4>
<p style="text-align: justify;"><strong>Out of the 52 projects identified as of April 2020, 35% are located in the Asia-Pacific region</strong>, 23% in South America, 15% in Africa, 13% in the Middle East, 10% in Europe and 4% in North America. The countries that are host to the most projects are Mexico (6 projects) and Egypt (4 projects), followed closely by Chile, Indonesia, Qatar and Viet Nam, all of which account for 3 projects (<em>cf. <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/fdb9a6cd-67bd-4646-bb19-807eaadc9b1c/files/53c7f759-c9cd-4885-913a-23c95b5fa2e0">Annex 1</a></em>). The <strong>geographical distribution</strong> of said projects highlights a linear formation between Europe and Japan, extending from the Indo-Pacific arc. </p>
<p style="text-align: justify;">With regards to <strong>sectorial distribution</strong>, <strong>solar energy (19%), wind energy, natural gas and railway and public transportation (all 17%)</strong> account for the biggest number of collaborations between French and Japanese firms. The number of projects linked to water and sewerage (8%), geothermal energy (6%) and waste treatment (4 %) is more limited (<em>cf. <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/fdb9a6cd-67bd-4646-bb19-807eaadc9b1c/files/53c7f759-c9cd-4885-913a-23c95b5fa2e0">Annex 2</a></em>).</p>
<p style="text-align: justify;">Projects linked to solar and wind energies tend to be located in South America (70% for solar and 56% for wind), while 45% of natural gas and railway and public transportation partnerships are located in the Asia-Pacific region. Projects linked to water and sewerage are distributed equally between the Asia-Pacific region (50%) and the Middle East (50 %), whereas the three geothermal energy projects are located in Indonesia and the two projects linked to waste treatment are located in Europe (<em>cf. <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/fdb9a6cd-67bd-4646-bb19-807eaadc9b1c/files/53c7f759-c9cd-4885-913a-23c95b5fa2e0">Annex 3</a></em>). <strong>The Asia-Pacific region hosts the greatest diversity of projects</strong>: all of the above-mentioned sectors are represented in at least one project (except for the waste treatment sector), although projects linked to railway and public transportation (22%), natural gas (22%) and geothermal energy (17%) are more recurrent (cf. <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/fdb9a6cd-67bd-4646-bb19-807eaadc9b1c/files/53c7f759-c9cd-4885-913a-23c95b5fa2e0"><em>Annex 4</em></a>).</p>
<p style="text-align: justify;">Among the identified French firms, <strong>ENGIE (12 projects), Thales (9 projects), Total (9 projects) and EDF (7 projects) have developed the most partnerships with Japanese firms in third countries</strong> (<em>cf. <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/fdb9a6cd-67bd-4646-bb19-807eaadc9b1c/files/53c7f759-c9cd-4885-913a-23c95b5fa2e0">Annex 5</a></em>). The Japanese partners with which these four firms have collaborated the most are: Tokyo Gas (37%) for ENGIE; Sumitomo Corporation (28%) for Thales, Mitsui (27%) for Total; and Marubeni (34%) for EDF (<em>cf. <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/fdb9a6cd-67bd-4646-bb19-807eaadc9b1c/files/53c7f759-c9cd-4885-913a-23c95b5fa2e0">Annex 6</a></em>). The Japanese firms which developed the most partnerships in general with French partners are <strong>Sumitomo Corporation (10 projects) and Marubeni (9 projects), followed by Mitsubishi Corporation, Mitsui and Tokyo Gas, which all account for 7 projects</strong> (<em>cf. <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/fdb9a6cd-67bd-4646-bb19-807eaadc9b1c/files/53c7f759-c9cd-4885-913a-23c95b5fa2e0">Annex 7</a></em>).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>The first collaboration identified dates back to 1996</strong>, with the involvement of Total, Mistui and Marubeni in Qatargas. Whereas between 1996 and 2015, an average of 3.5 partnerships were launched every five years; between 2015 and 2020, a total of 23 projects were launched, <strong>indicating an accelerating upward trend</strong>. According to the data collected, at least 12 projects are expected to launch between 2020 and 2026 (<em>cf. <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/fdb9a6cd-67bd-4646-bb19-807eaadc9b1c/files/53c7f759-c9cd-4885-913a-23c95b5fa2e0">Annex 8</a></em>).</p>
<h4 style="text-align: justify;"><strong>Private partnerships attuned to the French-Japanese institutional framework for sustainable development</strong></h4>
<p style="text-align: justify;"><a href="https://jp.ambafrance.org/spip.php?action=api_docrestreint&arg=20949/dfa13a290c8790be74e5f776f5aa6c23b3de3ba8/pdf/franco-japanese_plan_for_sustainable_development_health_and_security_in_africa.pdf">The Franco-Japanese plan for sustainable development, health and security in Africa</a>, adopted by the Prime Ministers of France and Japan, aims to contribute to the realization of sustainable development at a continental scale and to promote commercial partnerships and investments between French and Japanese firms.</p>
<p style="text-align: justify;"><a href="https://www.mofa.go.jp/files/000492473.pdf">The roadmap on Franco-Japanese cooperation for opening new horizons between Japan and France under the framework of the “exceptional partnership” (2019-2023)</a>, adopted in June 2019, reinforces bilateral cooperation in the field of energy transition for carbon neutral societies and the fight against climate change. This roadmap promotes concrete industrial cooperation with regards to energy transition, sustainable and digital mobility, sustainable cities, construction, air transportation, and transition to low-carbon and environmentally sound societies. These partnerships are regularly supported in the framework of exchanges between French and Japanese public authorities.</p>
<h4 style="text-align: center;"><strong><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/fdb9a6cd-67bd-4646-bb19-807eaadc9b1c/files/53c7f759-c9cd-4885-913a-23c95b5fa2e0">Annexes</a></strong></h4>
<ul>
<li><strong>Annex 1: </strong>Geographical distribution</li>
<li><strong>Annex 2: </strong>Sectorial distribution</li>
<li><strong>Annex 3: </strong>Geographical distribution by sector</li>
<li><strong>Annex 4: </strong>Sectorial distribution by region</li>
<li><strong>Annex 5: </strong>Number of projects by French firm</li>
<li><strong>Annex 6: </strong>Japanese partners of the four most represented French firms </li>
<li><strong>Annex 7: </strong>Number of projects by Japanese firm</li>
<li><strong>Annex 8: </strong>Number of projects launched per year (1996-2026)<strong> </strong></li>
</ul>
<div class="focus">
<p style="text-align: left;"><em>This map was compiled from information collected online and from the firms themselves. This map is not meant to be exhaustive. To report a missing project : <a href="mailto:sustainabledevelopment.tokyo@dgtresor.gouv.fr">sustainabledevelopment.tokyo@dgtresor.gouv.fr</a>.</em></p>
</div>
<h2 id="h6sk8zk3ez11n86ieziugyxwblvb7i" align="center"><strong>***</strong></h2>
<h2 align="center"><strong>Transition énergétique et ville durable : Cartographie des coopérations franco-japonaises en pays tiers</strong></h2>
<div class="focus">
<p style="text-align: justify;"><em>Depuis de nombreuses années, les entreprises françaises et japonaises collaborent, partout dans le monde, dans les domaines de la transition énergétique et de la ville durable. Les projets portent notamment sur les énergies renouvelables (solaire, éolien, géothermie) et le gaz naturel, le ferroviaire et les transports publics, l’eau et l’assainissement ainsi que le traitement et la valorisation des déchets. La présente carte offre une visualisation interactive de ces coopérations.</em></p>
</div>
<p style="text-align: center;"><em><iframe src="https://www.google.com/maps/d/embed?mid=1RNZM9HFBfZlkJEfwW_xAPz2ypKCEAlwf&z=2" width="100%" height="560"></iframe></em></p>
<p><em>→ <strong><a href="https://www.google.com/maps/d/u/0/viewer?mid=1RNZM9HFBfZlkJEfwW_xAPz2ypKCEAlwf&ll=17.126750725003753%2C35.27248570000009&z=2">Afficher la carte en plein écran.</a></strong> Pour chaque projet sont indiqués les entreprises française et japonaise participantes, la localisation, l'année de réalisation et un indicateur de taille (puissance, capacité...). Les projets en France et au Japon ne sont pas inclus sur cette carte.</em></p>
<h4><strong>Plus de 50 projets sur tous les continents, avec un arc reliant l’Europe et le Japon</strong> </h4>
<p style="text-align: justify;">Parmi les 52 projets recensés en avril 2020, 35% se situent en Asie-Pacifique, 23% en Amérique du Sud, 15% en Afrique, 13% au Moyen Orient, 10% en Europe et 4% en Amérique du Nord. Les pays accueillant le plus grand nombre de coopérations sont le Mexique (6 projets) et l’Égypte (4 projets), suivis par le Chili, l’Indonésie, le Qatar et le Vietnam, qui comptent chacun 3 projets (<em>cf. <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/fdb9a6cd-67bd-4646-bb19-807eaadc9b1c/files/5845b2d6-324e-4c80-9f4a-2ef0d64a5bb0">Annexe 1</a></em>). La cartographie met en avant un axe franco-japonais formé par la <strong>distribution géographique</strong> de ces projets, dans le prolongement d’un arc Indopacifique.</p>
<p style="text-align: justify;">En matière de <strong>distribution sectorielle</strong>, l’énergie solaire (19%), l’éolien, le gaz naturel et le ferroviaire et les transports publics (tous à 17%) font l’objet du plus grand nombre de coopérations entre les entreprises françaises et japonaises. Les projets liés à l’eau et à l’assainissement (8%), la géothermie (6%) ainsi qu’au traitement et à la valorisation des déchets (4 %) sont représentés mais moins répandus (<em>cf. <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/fdb9a6cd-67bd-4646-bb19-807eaadc9b1c/files/5845b2d6-324e-4c80-9f4a-2ef0d64a5bb0">Annexe 2</a></em>).</p>
<p style="text-align: justify;">En termes de <strong>distribution géographique par secteur</strong>, les projets d’énergie solaire et éolienne se situent majoritairement en Amérique du Sud (70% pour le solaire, 56% pour l’éolien). Les coopérations pour le gaz naturel se situent à 45% en Asie-Pacifique, de même que celles pour le ferroviaire et les transports publics. Les coopérations liées à l’eau et l’assainissement sont réparties de façon égale en Asie-Pacifique (50%) et au Moyen Orient (50%), tandis que les trois projets de géothermie se trouvent en Indonésie et que les deux projets de traitement et de valorisation des déchets sont situés en Europe (<em>cf. <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/fdb9a6cd-67bd-4646-bb19-807eaadc9b1c/files/5845b2d6-324e-4c80-9f4a-2ef0d64a5bb0">Annexe 3</a></em>). <strong>La région Asie-Pacifique présente la plus grande diversité de projets</strong> : si tous les secteurs susmentionnés y font l’objet d’au moins un projet (à l’exception du secteur du traitement et de la valorisation des déchets), les projets liés au ferroviaire et aux transports publics (22 %), au gaz naturel (22 %) et à la géothermie (17 %) y sont les plus représentés (<em>cf. <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/fdb9a6cd-67bd-4646-bb19-807eaadc9b1c/files/5845b2d6-324e-4c80-9f4a-2ef0d64a5bb0">Annexe 4</a></em>).</p>
<p style="text-align: justify;">Parmi les <strong>entreprises françaises</strong>, ENGIE (12 projets), Thales (9 projets), Total (9 projets) et EDF (7 projets) ont développé le plus de partenariats avec des entreprises japonaises en pays tiers (<em>cf. <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/fdb9a6cd-67bd-4646-bb19-807eaadc9b1c/files/5845b2d6-324e-4c80-9f4a-2ef0d64a5bb0">Annexe 5</a></em>). <strong>Les partenaires japonais</strong> avec lesquelles ces quatre entreprises ont le plus collaboré sont : Tokyo Gas (37%) pour ENGIE ; Sumitomo Corporation (28%) pour Thales, Mitsui (27%) pour Total ; Marubeni (34%) pour EDF (<em>cf. <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/fdb9a6cd-67bd-4646-bb19-807eaadc9b1c/files/5845b2d6-324e-4c80-9f4a-2ef0d64a5bb0">Annexe 6</a></em>). Tous partenaires français confondus, les entreprises japonaises ayant développé le plus de coopérations sont Sumitomo Corporation (10 projets), suivie de Marubeni (9 projets) et Mitsubishi Corporation, Mitsui et Tokyo Gas, qui comptent chacune 7 projets (<em>cf. <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/fdb9a6cd-67bd-4646-bb19-807eaadc9b1c/files/5845b2d6-324e-4c80-9f4a-2ef0d64a5bb0">Annexe 7</a></em>).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>La première coopération recensée remonte à 1996</strong> (prise de participation de Total, Mitsui et Marubeni dans Qatargas). Tandis qu’entre 1996 et 2015, une moyenne de 3,5 coopérations ont vu le jour tous les cinq ans ; entre 2015 et 2020, 23 nouveaux projets ont été mis recensés, marquant une forte accélération de la coopération. Selon les informations recueillies, la mise en service d’au moins 12 projets est attendue entre 2020 et 2026 (<em>cf. <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/fdb9a6cd-67bd-4646-bb19-807eaadc9b1c/files/5845b2d6-324e-4c80-9f4a-2ef0d64a5bb0">Annexe 8</a></em>).</p>
<h4 style="text-align: justify;"><strong>Des coopérations privées en phase avec le cadre institutionnel franco-japonais pour le développement durable </strong></h4>
<p style="text-align: justify;"><a href="https://www.mofa.go.jp/files/000103135.pdf">Le Plan franco-japonais pour le développement durable, la santé et la sécurité en Afrique</a>, adopté en octobre 2015 par les Premiers ministres de la France et du Japon, visait à contribuer à la réalisation d’une croissance durable à l’échelle du continent africain et à promouvoir les projets et partenariats commerciaux et d’investissement entre les entreprises françaises et japonaises.</p>
<p style="text-align: justify;"><a href="https://www.mofa.go.jp/files/000492473.pdf">La feuille de route sur la coopération franco-japonaise pour ouvrir de nouveaux horizons entre la France et le Japon dans le cadre du partenariat d’exception (2019-2023)</a>, adoptée en juin 2019, vise également à renforcer la coopération dans le domaine de la transition écologique vers des sociétés neutres en carbone et dans la lutte contre le changement climatique, notamment dans l’espace indo-pacifique. Cette feuille de route promeut des coopérations industrielles concrètes dans les domaines de <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2019/07/03/innovation-pour-la-transition-energetique-memorandum-de-cooperation-entre-la-france-et-le-japon">la transition énergétique</a>, de <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2019/07/22/accord-de-cooperation-franco-japonaise-pour-la-mobilite-durable-et-numerique">la mobilité durable et numérique</a>, de la ville durable, du bâtiment, du transport aérien et de <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2015/12/12/renforcement-de-la-cooperation-franco-japonaise-pour-la-societe-bas-carbone">la transition vers une société bas-carbone respectueuse de l’environnement</a>. Ces coopérations sont soutenues dans le <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2020/01/10/cooperations-institutionnelles-france-japon-sur-l-energie-l-environnement-les-transports-la-construction">cadre d’échanges réguliers entre les pouvoirs publics des deux pays</a>. </p>
<h4><strong><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/fdb9a6cd-67bd-4646-bb19-807eaadc9b1c/files/5845b2d6-324e-4c80-9f4a-2ef0d64a5bb0">Annexes</a></strong></h4>
<ul>
<li><strong>Annexe 1</strong> : Distribution géographique</li>
<li><strong>Annexe 2</strong> : Distribution sectorielle </li>
<li><strong>Annexe 3</strong> : Distribution géographique par secteur </li>
<li><strong>Annexe 4</strong> : Distribution sectorielle par région</li>
<li><strong>Annexe 5</strong> : Nombre de projets par entreprise française</li>
<li><strong>Annexe 6</strong> : Partenaires japonais des quatre entreprises françaises les plus représentées</li>
<li><strong>Annexe 7</strong> : Nombre de projets par entreprise japonaise</li>
<li><strong>Annexe 8</strong> : Nombre de projets mis en service par an (1996-2026) </li>
</ul>
<div class="focus">
<p style="text-align: justify;"><em>Réalisée à partir des informations disponibles en ligne ou communiquées par les entreprises, cette carte n’a pas vocation à être exhaustive. Pour signaler une coopération manquante : </em><a href="mailto:sustainabledevelopment.tokyo@dgtresor.gouv.fr"><em>sustainabledevelopment.tokyo@dgtresor.gouv.fr</em></a><em>.</em></p>
</div>
<h6><strong>Documentation complémentaire</strong></h6>
<ul>
<li><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2018/06/22/carte-interactive-realisations-francaises-dans-le-domaine-des-energies-renouvelables-au-japon">Carte interactive : Réalisations françaises dans le domaine des énergies renouvelables au Japon</a>, juin 2018.</li>
<li><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2020/01/10/cooperations-institutionnelles-france-japon-sur-l-energie-l-environnement-les-transports-la-construction">Coopérations institutionnelles France-Japon sur l'énergie, l'environnement, les transports et la construction</a></li>
<li><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/tags/japon-energie-environnement?page=2">Toutes les notes et publications du SER de Tokyo sur <strong>l'énergie</strong> et<strong> l'environnement</strong> au Japon</a></li>
<li><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/tags/japon-transport-construction">Toutes les notes et publications du SER de Tokyo sur <strong>les transports</strong> et <strong>la construction</strong> au Japon</a></li>
<li>Rapport du EU-Japan Center for Industrial Cooperation : <a href="https://www.eu-japan.eu/sites/default/files/publications/docs/report_masami_marbot_april_2020.pdf">Analysis of EU-Japan business cooperation in third countries</a></li>
</ul>c87183e6-5ad6-4671-9bd1-842099133033Coopération pour l’eau et l’environnement : retour sur les actions menées entre la France et la ville d’OnoDans le cadre de l’accord signé fin 2015 entre le MoE et le MTES sur « la société bas carbone respectueuse de l’environnement », le service économique régional de l’ambassade de France à Tokyo et le MTES ont souhaité développer les échanges entre collectivités locales. A l’occasion de la Journée Mondiale de l’Eau, retour sur l’expérience menée par la ville japonaise d’Ono, en partenariats avec des municipalités françaises, sur le thème de l’eau.2020-03-22T00:00:00+01:00<div class="focus">
<p style="text-align: justify;"><em>Dans le cadre <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2015/12/12/renforcement-de-la-cooperation-franco-japonaise-pour-la-societe-bas-carbone">de l’accord signé fin 2015</a> entre le ministère japonais de l’Environnement et le ministère français de la Transition Écologique et Solidaire sur « la société bas carbone respectueuse de l’environnement », le <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Pays/JP">service économique régional</a> de l’ambassade de France à Tokyo et le MTES ont souhaité développer les échanges entre collectivités locales. A l’occasion de la Journée Mondiale de l’Eau, retour sur l’expérience menée par la ville japonaise d’Ono, en partenariats avec des municipalités françaises, sur le thème de l’eau.</em></p>
</div>
<p style="text-align: justify;"><img class="marge" style="float: right;" src="/Articles/c87183e6-5ad6-4671-9bd1-842099133033/images/bf1f96e1-2d1b-4ec7-a430-49e57990092b" alt="Carrying Water" width="188" height="254" />Avec quelque 8 000 puits pour 32 000 habitants, 70% des foyers de la <a href="https://www.city.ono.fukui.jp/aboutweb/onocity.html">ville d’Ono (préfecture de Fukui)</a> ont un accès direct à ces réserves d’eau. Dans les années 1970, Ono a souffert d’une crise d’assèchement, suite à laquelle une série de mesures a été mise en place, à l’initiative de la population, pour garantir une gestion durable de l’eau. En 2015, le projet <em>Carrying Water</em> (« porter l’eau ») a vu le jour. Ce projet s’articule autour de quatre axes : (i) projet de coopération au Timor-Leste autour de l’accès à l’eau potable ; (ii) publication du livre <em>Mizu no hon</em> pour sensibiliser les lecteurs aux défis d’accès à l’eau dans les pays en développement ; (iii) mise en relation avec d’autres villes, universités et centres de recherche ; (iv) valorisation des activités et produits locaux liés à l’eau.</p>
<p style="text-align: justify;">En 2016, la municipalité d’Ono a fait part à l’ambassade de France au Japon de sa volonté d’entrer en partenariat avec des villes françaises, dans le but de nouer des liens sur la thématique de l’eau, d’échanger sur les bonnes pratiques au niveau local et de mettre en œuvre des projets communs, notamment liées à l’éducation aux problématiques liées aux ressources en eau ou au développement de projets en pays tiers.</p>
<h6 style="text-align: justify;"><img class="marge" src="/Articles/c87183e6-5ad6-4671-9bd1-842099133033/images/42f1ecc8-84c9-486d-819e-c4577e162dd8" alt="Le livre de l'eau" width="232" height="239" /><img class="marge" style="float: right;" src="/Articles/c87183e6-5ad6-4671-9bd1-842099133033/images/a1243ca2-ea68-4f3a-84a9-935a9c16c03c" alt="Carrying Water" width="373" height="229" /></h6>
<h6 style="text-align: justify;">Partenariats franco-japonais sur la gestion durable des ressources en eau</h6>
<p style="text-align: justify;">Avec le soutien du ministère français de la Transition Écologique et Solidaire, Ono a monté une mission en France, en<strong> novembre 2017</strong>, qui a permis à la ville de rencontrer plusieurs collectivités françaises, dont la communauté d’agglomération Hérault-Méditerranée, les villes d’Orléans, de Volvic, de Pélussin et l’agence de l’eau Rhône-Méditerranée-Corse. Cette visite fut l’occasion pour Ono de se renseigner sur les politiques françaises pour l’eau et d’entamer des discussions avec des représentants de collectivités, et a donné lieu à de nombreuses suites concrètes :</p>
<ul style="text-align: justify;">
<li>En <strong>mars 2018</strong>, le président de la communauté d’agglomération Hérault-Méditerranée et le maire d’Ono, ont signé <a href="https://jp.ambafrance.org/Signature-d-un-accord-entre-Ono-et-Herault-Mediterranee-sur-le-theme-de-l-eau">une déclaration d’intention pour la coopération dans le domaine de l’eau et de l’assainissement</a>, en présence de la vice-ministre de l’environnement du Japon et de l’ambassadeur de France.</li>
<li style="text-align: justify;">En <strong>mai 2018</strong>, le projet Carrying Water a bénéficié d’un don de l’entreprise Veolia Japan.</li>
<li>Depuis <strong>août 2018</strong>, les élèves d’Ono et Volvic correspondent régulièrement. Ces échanges ont fait l’objet d’une exposition à Ono en <strong>octobre 2019</strong>.</li>
<li>En <strong>mars 2019</strong>, la ville d’Ono est intervenue au Lycée Français International de Tokyo (LFIT) pour <a href="http://www.lfitokyo.org/index.php/accueil/8-etablissement-fr/1613-ono-water-project">animer un atelier sur les enjeux de l’eau dans le monde</a>, avec des élèves de primaire.</li>
<li style="text-align: justify;">Enfin, en <strong>2019</strong>, la ville d’Ono s’est lancée dans la réalisation de matériel pédagogique commun avec Orléans et sa ville jumelle béninoise, Parakou, sur la sensibilisation aux défis de l’accès à l’eau dans le monde. Cette collaboration, sous la forme d’un jeu de société pensé par les élèves des trois villes, devrait voir le jour <strong>fin mars 2020</strong>.</li>
</ul>
<p><img class="marge" style="float: left;" src="/Articles/c87183e6-5ad6-4671-9bd1-842099133033/images/4608b692-ffb0-4e26-93c3-6844d9e9b6a4" alt="Signature de l'accord" width="322" height="193" /><img class="marge" style="float: left;" src="/Articles/c87183e6-5ad6-4671-9bd1-842099133033/images/0b5a488e-092b-4b41-902a-74e4420e9512" alt="Atelier animé au LFIT" width="361" height="192" /></p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><em><em>La présence au sein des équipes d’Ono d’une jeune française, Mathilde Courroye, dans le cadre du <a href="https://www.fr.emb-japan.go.jp/itpr_fr/JET.html">programme JET</a>, a fortement contribué aux succès du projet. Dans le cadre de ces études à l’INALCO, Mathilde a passé une année à l’université Keio de Tokyo. Après un master en France, elle a souhaité réitérer son expérience nippone et découvrir de nouvelles facettes du pays. Elle est actuellement Coordinatrice des relations internationales de la ville d’Ono.</em></em></p>
<h6 style="text-align: justify;">Politique française de l’eau et de l’assainissement</h6>
<p style="text-align: justify;">Avec sa nouvelle <a href="https://www.ambafrance.org/IMG/pdf/eau_fr_web_cle07e783.pdf">Stratégie internationale pour l’eau et l’assainissement (2020-2030)</a>, la France poursuit son implication active en faveur de l’accès effectif à l’eau potable et à l’assainissement, ainsi que de la gestion durable et intégrée des ressources en eau. La stratégie de la France pour la prochaine décennie s’articule autour de 3 axes d’action prioritaires qui visent à :</p>
<ol style="text-align: justify;" type="a">
<li><img class="marge" style="float: right;" src="/Articles/c87183e6-5ad6-4671-9bd1-842099133033/images/7e33936d-f284-4d45-991f-0a78c705e7dc" alt="wwd" width="204" height="204" />Améliorer la gouvernance de l’eau et de l’assainissement, à l’échelle locale et mondiale</li>
<li>Renforcer la sécurité d’approvisionnement en eau pour tous dans un contexte d’accroissement des pressions sur la ressource et de multiplication des crises liées à l’eau</li>
<li>Renforcer l’efficacité des moyens et des outils, en privilégiant le développement de solutions innovantes et de mécanismes solidaires de financement</li>
</ol>
<h6 style="text-align: justify;">Coopération franco-japonaise sur la société bas carbone et respectueuse de l’environnement</h6>
<p style="text-align: justify;">Dans le cadre de cet accord, signé en 2015 par les ministres de l’Environnement de nos deux pays, les deux ministères collaborent pour le développement et la diffusion de technologies et politiques bas carbone. D’autres grands enjeux, tels que la pollution de l’eau, la biodiversité, la gestion des déchets ou encore la sensibilisation des citoyens aux enjeux environnementaux, sont également à l’agenda des rencontres qui ont lieu tous les ans, alternativement en France et au Japon. Après une <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2019/11/26/cooperation-franco-japonaise-pour-une-societe-bas-carbone-retour-sur-la-rencontre-2019">édition 2019 à Tokyo centrée sur les déchets plastiques</a>, la prochaine édition est prévue en France en mai et mettra l’accent sur la biodiversité, à l’approche du <a href="https://www.iucncongress2020.org/">congrès mondial de l’UICN</a> qui se tiendra à Marseille en juin.</p>
<div class="focus">
<p style="text-align: justify;"><strong>En savoir plus</strong></p>
<ul>
<li style="text-align: justify;"><a href="https://jp.ambafrance.org/Signature-d-un-accord-entre-Ono-et-Herault-Mediterranee-sur-le-theme-de-l-eau">Signature d'un accord entre Ono et Hérault-Méditerranée sur le thème de l'eau</a></li>
<li style="text-align: justify;"><a href="https://jp.ambafrance.org/Signature-d-un-accord-entre-Ono-et-Herault-Mediterranee-sur-le-theme-de-l-eau">Lancement de la nouvelle stratégie internationale de la France pour l'eau et l'assainissement</a></li>
<li style="text-align: justify;"><a href="https://jp.ambafrance.org/Signature-d-un-accord-entre-Ono-et-Herault-Mediterranee-sur-le-theme-de-l-eau">Coopérations institutionnelles France-Japon sur l'énergie, l'environnement, les transports, la construction </a></li>
</ul>
</div>f12be572-2963-4874-a07e-213e1660af57Actualités économiques d'Afrique de l'Ouest Nigéria - Ghana semaine 51 du 16 au 22 décembre 2019Publication du Service économique régional d’Abuja, réalisée avec les contributions des SE de Lagos et d’Accra.2019-12-20T00:00:00+01:00<blockquote>
<p>Faits saillants</p>
</blockquote>
<p>- <strong>Nigéria</strong> : Ratification du Budget avant la fin de l’année, une première depuis plus d’une décennie ; forte hausse des exportations non-pétrolières au 3ème trimestre ; la BAfD approuve un prêt de 124,2 M USD pour améliorer l’accès à l’eau potable et son assainissement dans l’Etat d’Ondo ; le secteur des assurances nigérian se classerait 62<sup>ème</sup> mondial en valeur de prime ;</p>
<p>- <strong>Ghana</strong> : Le FMI considère que le risque de surendettement du Ghana reste élevé ; conclusion d’un accord de partenariat ferroviaire avec le sud-africain Transnet.</p>cf35b618-56c8-4cb4-9c7d-757c1e090a26Organisation de deux séminaires ville durable : Jakarta et nouvelle capitaleLe Service économique et Business France ont organisé le 28 novembre 2019 deux séminaires pour promouvoir l’expertise française en matière de ville durable, avec la participation de 18 entreprises. Avec la ville de Jakarta, il a permis de mettre en avant nos solutions de développement urbain résilient. Avec le Ministère du Plan, il a permis de présenter les concepts français de ville durable pour le projet de nouvelle capitale qui peut bénéficier de l'expertise française solide et reconnnue. 2019-12-06T00:00:00+01:00<p><strong><img class="sans-marge" title="Séminaire France-Jakarta" src="/Articles/cf35b618-56c8-4cb4-9c7d-757c1e090a26/images/ef77f4dd-afcb-470a-8fa8-e2ebc8b09d31" alt="Séminaire France-Jakarta" /><br /></strong></p>
<p><strong>I - Des opportunités de coopération économique avec la ville de Jakarta</strong></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le séminaire, ouvert par M. Olivier Chambard, Ambassadeur de France en Indonésie, et Mme Suharti, Deputy Governor for Population and Settlement Control, était centré sur la présentation des solutions françaises pour répondre à la feuille de route de Jakarta pour une ville plus résiliente. </strong>La France, engagée sur le chemin de la neutralité carbone pour 2050 et mettant en œuvre de grands projets urbains pour une transition sobre en carbone, a en effet une expertise intéressante à promouvoir, que ce soit au niveau institutionnel ou à travers les réalisations des entreprises.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Jakarta privilégie une approche sur trois thématiques principales : une ville propre (Healthy Jakarta), une ville connectée (Connected Jakarta) et une ville résiliente aux risques (Well-prepared Jakarta). </strong>Les trois tables-rondes successives, auxquelles participaient les représentants de l’équipe projet du gouverneur et les entreprises françaises concernées par la thématique, ont permis de mettre en avant les défis de la ville et les réponses qui peuvent être apportées par nos entreprises. Les principales attentes de Jakarta concernent les défis suivants :</p>
<ul>
<li style="text-align: justify;">Ville propre : alors que le volume de déchets augmente rapidement (+32% en 5 ans, à 7500 t/jour en 2018) et que sa décharge va arriver à saturation (39 Mt aujourd’hui pour une capacité maximale de 49 Mt), Jakarta veut réduire la mise en décharge (tri notamment), développer des installations intermédiaires de traitement de déchets (incinération, recyclage) et réhabiliter sa décharge. De plus, alors que seul 15% de la population est raccordée au réseau d’égouts et à l’unique station d’épuration et que les fosses septiques souvent mal entretenues entraînent une forte pollution des rivières et de la mer, Jakarta souhaite augmenter le raccordement au réseau d’égouts (26 % de la population en 2022) et rénover 1000 fosses septiques collectives en 2020.</li>
<li style="text-align: justify;">Ville connectée : alors que la part des transports en commun est faible (19%) et que la congestion routière engendre une forte pollution et des pertes économiques, Jakarta et le gouvernement s’engagent dans un programme de développement massif de transports en commun (6 nouvelles lignes de MRT soit 230 km -contre 16km aujourd’hui-, 120 km de LRT, 2100 km de bus) et d’intégration multimodale.</li>
<li style="text-align: justify;">Ville résiliente : alors qu’en 2018 la ville a dû faire face à 1761 feux, 46 inondations et 1 séisme et que les risques vont s’amplifier en raison de la subsidence (40% de la ville sous le niveau de la mer), Jakarta veut développer des programmes d’alerte précoce des désastres, d’atténuation des risques sur les infrastructures et de cartographie des zones à risques.</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;"><strong>Suite à la présentation de leur expertise, les entreprises françaises pourront entreprendre des discussions concrètes sur des projets avec l’équipe du gouverneur</strong>. L’Ambassade de France restera mobilisée pour appuyer toute entreprise ou tout sujet sur lequel Jakarta souhaite une expertise ou une implication particulière de la France.</p>
<p> </p>
<p><strong>II - Une expertise française à promouvoir pour le projet de nouvelle capitale</strong></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Le séminaire, ouvert par Jean-Alexandre Egéa, conseiller économique de l’Ambassade de France en Indonésie, et M. Imron Bulkin, chef de l’équipe de mise en œuvre du projet de nouvelle capitale au sein du Ministère du Plan (Bappenas), a permis de mettre en avant la forte expérience française de ville durable qui peut être mise au service du projet de nouvelle capitale</strong>. Ce projet majeur doit permettre la création d’une capitale durable et intelligente, avec des infrastructures (transport public, routes, aéroport, port) et des constructions résilientes et sobres en carbone. Le Bappenas, en charge de la planification du projet, est intéressé par la présentation de concepts de développement durable. Le séminaire avait donc pour objet de présenter les concepts qui guidaient les entreprises françaises dans leurs réalisations, sur trois thématiques : mobilité (transport, infrastructures), environnement (énergie, eau, déchets) et ville intelligente (innovation, nouvelles technologies, sécurité).</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>La réunion a permis également la présentation détaillée du projet par le Bappenas :</strong></p>
<ul style="text-align: justify;">
<li>Le projet doit désengorger les activités et les risques pesant sur Jakarta, mais également rééquilibrer le développement économique et réduire les inégalités territoriales.</li>
<li>La localisation de la nouvelle capitale est déterminée sur la base des critères suivants : foncier disponible, ressources en eau suffisantes, faible exposition aux risques naturels, stabilité politique et sociale. La localisation n’est pas encore déterminée exactement.</li>
<li>Mc Kinsey développe le concept master plan de la ville, selon la commande du gouvernement :
<ul type="circle">
<li>« Une ville dans la forêt » : 50% d’espaces verts dans la ville, utilisation d’énergies bas-carbone, bâtiments à efficacité énergétique et mobilité propre</li>
<li>Une ville intelligente : utilisation de nouvelles technologies, en particulier pour la gestion optimisée de l’eau, des déchets et de l’approvisionnement en énergie</li>
</ul>
</li>
<li>Le développement de la ville se fera en plusieurs phases :
<ul type="circle">
<li>2021-2024 : ensemble des bâtiments administratifs sur 5600 ha, logements pour les fonctionnaires, services urbains essentiels (éducation, santé), espaces verts</li>
<li>2025-2029 : enceintes diplomatiques, services urbains secondaires (sports, culture, loisirs), enseignement supérieur. L’essentiel de la ville sera formé sur 42 000 ha.</li>
<li>2030-2045 : extension de la ville à définir précisément jusqu’à environ 180 000 ha.</li>
</ul>
</li>
<li>Le financement de ce projet (33 Mds USD) mobilisera le budget de l’Etat pour les infrastructures de base et le palais présidentiel notamment, mais 80% du coût devrait être supporté par le secteur privé (PPP notamment), y compris les entreprises étrangères.</li>
<li>Afin de conduire la mise en œuvre du projet, et notamment de négocier les contrats avec le secteur privé et d’attirer les investisseurs, une agence sous la tutelle du Président de la République sera créée mi-2020.</li>
<li>L’appel d’offres pour le master plan détaillé devrait être lancé d’ici la fin de l’année ou début 2020 par le Bappenas.</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;"><strong>L'expertise française en développement urbain durable est particulièrement pertinente pour ce projet et intéresse les différents acteurs indonésiens rencontrés. </strong>Suite au séminaire, le Service économique et Business France vont ainsi poursuivre les discussions avec le Bappenas et les autres acteurs impliqués, en particulier le Ministère des Travaux Publics qui est en charge du design urbain.</p>7e4f9220-bc76-4cc0-b253-d15419156a14Le secteur de l'eau au NigériaRésumé2019-10-25T00:00:00+02:00<div>
<p style="text-align: justify;"><em>Moins de 40% des résidents urbains au Nigéria sont approvisionnés en eau par le réseau public, à cause de la faiblesse des infrastructures et d’un modèle financier non viable. De même, la distribution d’eau à Lagos reste plus de trois fois inférieures à la demande. Le secteur fait face aux moyens limités des acteurs publics et à un manque de coordination opéré au niveau fédéral. Face à de telles limites, les bailleurs de fonds notamment multilatéraux, s’impliquent fortement sur l’ensemble des segments. Une réforme est néanmoins en cours afin de mettre en place une structure stable et un modèle économique viable. Le ministère fédéral des Ressources en eau dispose ainsi d’une feuille de route sur la période 2016-2030 qui vise à atteindre une couverture universelle d’ici 2030 avec un plan d’investissements de 688 Mds NGN (environ 2 Mds USD).</em></p>
</div>1df1a6d5-5891-4c77-aa77-89d63f3d6c21Eau et assainissement au VietnamEtat des lieux du secteur de l'eau et de l'assainissement au Vietnam, dans lequel la France a été très impliqué ces 20 dernières années.2019-10-11T00:00:00+02:00<p><em>Le Vietnam est un pays qui dispose d’abondantes ressources en eau, utilisées à des fins agricoles et énergétiques. L’ensemble de la population a accès à l’eau potable, et 86 % des ménages urbains sont raccordés à des réseaux d’eau. En revanche le traitement des eaux usées n’est que partiellement assuré, ce qui nuit à l’économie du pays : en zones urbaine et industrielle, respectivement 12,5 % et 71 % des eaux usées sont traitées avant d’être rejetées. Le secteur reste majoritairement financé grâce à l’aide publique au développement (bailleurs multilatéraux ou bilatéraux, dont la Direction Générale du Trésor (DGT) et l’Agence Française de Développement (AFD) qui ont engagé à elles deux près de 350 M EUR au cours des 20 dernières années). Les entreprises françaises du secteur de l’eau sont très présentes dans le pays. En mars 2019, Vinci Construction a signé un contrat de 200 M EUR pour la construction d’une station d’épuration de 480 000 m3/jour financé par la Banque Mondiale.</em></p>ad775433-0d70-4895-a2b9-0a1f537b3fe9Publication par l'OCDE du rapport Green Growth Policy Review of Indonesia 2019Le directeur de la division environnement de l’OCDE, Rodolfo Lacy, était à Jakarta la semaine du 8 juillet pour le lancement du rapport Green Growth Policy Review de l’Indonésie. L’OCDE a formulé 49 recommandations de politiques favorables à une croissance plus verte et identifie 4 grands enjeux : la qualité de l'air, la gestion des déchets, l'eau et les émissions de gaz à effet de serre.2019-07-23T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;"><strong>Le directeur de la division environnement de l’OCDE, Rodolfo Lacy, était à Jakarta la semaine du 8 juillet pour le lancement du rapport <em>Green Growth Policy Review</em> de l’Indonésie</strong> (<a href="https://issuu.com/oecd.publishing/docs/ggpr-indonesia-highlights-2019-engl/4">Résumé de 16 pages sur le site de l’OCDE</a>). Ce rapport est le premier rapport complet et transversal sur les politiques en matière d’environnement et la synergie entre les différentes thématiques environnementales. Il se calque sur les Revues des Performances Environnementales (EPR) des membres de l’OCDE.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>L’OCDE formule 49 recommandations de politiques favorables à une croissance plus verte, regroupées en 4 grandes thématiques.</strong></p>
<ol style="text-align: justify;">
<li><strong>La qualité de l’air :</strong> le niveau de pollution de l’air (exposition moyenne de la population au PM2.5) en Indonésie est supérieur au seuil maximum établit par l’OMS.<br /><img class="marge" title="qualité de l'air OCDE" src="/Articles/ad775433-0d70-4895-a2b9-0a1f537b3fe9/images/a0fb38e2-0c74-4484-8f53-0daff03664d6" alt="qualité de l'air OCDE " width="709" height="410" /><br />L’OCDE recommande en priorité d’améliorer les systèmes de mesure de la qualité de l’air qui permettraient de mieux informer la population. Il est aussi recommandé à l’Indonésie d’identifier les principaux émetteurs et d’établir des standards pour les industries.<br /><br /></li>
<li><strong>La gestion des déchets :</strong> 20% des déchets ne sont pas gérés et 66% aboutissent dans des décharges à ciel ouvert.<br /><img class="marge" title="gestion des déchets en Indonésie" src="/Articles/ad775433-0d70-4895-a2b9-0a1f537b3fe9/images/7d9c338b-ecd7-45b1-a2a8-18e7e3361aba" alt="gestion des déchets en Indonésie" width="705" height="421" /><br />Le rapport recommande notamment de fermer ces décharges, de traiter 100% des déchets, de veiller à l’application des réglementations et de responsabiliser les producteurs.<br /><br /></li>
<li><strong>L’eau :</strong> l’accès à l’eau et à l’assainissement couvre 72% et 68% de la population (avec de fortes disparités géographiques) et les infrastructures peine à suivre le rythme de l’urbanisation de la croissance de la population.<br /><img class="marge" title="accès à l'eau et à l'assainissement " src="/Articles/ad775433-0d70-4895-a2b9-0a1f537b3fe9/images/c9a8d316-367d-48ee-8c88-6d2fd079955a" alt="accès à l'eau et à l'assainissement " width="712" height="401" /><br />L’OCDE recommande de faire un suivi des niveaux des eaux souterraines de faire de la prévention auprès des populations sur la pollution des eaux de surface.<br /><br /></li>
<li><strong>Climat, émissions de gaz à effet de serre (GES) et énergie :</strong> la croissance indonésienne est actuellement couplée à la croissance de la consommation d’énergie et des émissions de gaz à effet de serre. L’objectif de réduction des émissions de GES et de part des énergies renouvelables dans le mix énergétique sera difficile à atteindre si l’Indonésie continue de s’appuyer sur le charbon pour l’électricité.<br /><img class="marge" title="intensité carbone de l'énergie OCDE " src="/Articles/ad775433-0d70-4895-a2b9-0a1f537b3fe9/images/4716fbe4-c0fc-4679-9549-7f085ec7216d" alt="intensité carbone de l'énergie OCDE " width="710" height="394" /><br />À ce sujet, l’OCDE encourage l’Indonésie à poursuivre ses efforts pour collecter des données sur les émissions de GES, ce qui permettrait de mesurer efficacement les progrès et les effets de politiques mises en place. Une autre recommandation concerne la révision de la politique énergétique, la définition d’un objectif de réduction des émissions du secteur et la mise en place d’instruments (prix du carbone). L’OCDE encourage aussi le pays à fermer les centrales à charbon les moins efficaces, à rénover les autres, et à interdire les investissements dans l’énergie au charbon d’ici 2030.</li>
</ol>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><strong>L’OCDE souligne aussi la nécessité de poursuivre la réduction des subventions ayant des externalités négatives pour l’environnement, ie. les subventions aux carburants d’origine fossile et les subventions sur les engrais.</strong> Cela permettrait de dégager de nouvelles marges budgétaires. L’Indonésie, en tant que membre du G20, s’est d’ailleurs engagée à rationaliser et éliminer les subventions à l’énergie qui encouragent une consommation inutile. En 2017, avec l’Italie, elle a démarré un examen réciproque des subventions aux combustibles fossiles (<a href="https://www.oecd.org/fossil-fuels/publication/Indonesia%20G20%20Self-Report%20IFFS.pdf">rapport</a> publié lors du G20 d’Osaka).</p>
<p style="text-align: justify;">Le rapport ne couvre pas les questions de financement vert, mais évoque les possibilités pour le gouvernement d’accroître ses revenus des taxes environnementales (seulement 0,8% du PIB en 2016 contre 1,6% en moyenne dans les pays de l’OCDE).</p>
<p style="text-align: justify;"> La question du financement vert era abordée notamment lors du <a href="http://www.oecd.org/cgfi/forum/">Forum</a> <em>Clean Energy Finance and Investment Mobilisation</em> (<a href="http://www.oecd.org/cgfi/resources/OECD-clean-energy-finance-and-investment-mobilisation-programme.pdf">CEFIM</a>) qui se tiendra <a href="http://www.oecd.org/cgfi/forum/">à Paris en octobre</a>.</p>
<p> </p>
<p><em>Les graphiques utilisés dans cet article proviennent de la <a href="https://www.slideshare.net/OECD_ENV/oecd-green-growth-policy-review-of-indonesia-2019-launch-presentation">présentation de lancement du rapport</a>.</em></p>ae879522-a6d1-445c-a462-f3087e1aa033Infrastructures - Eau & assainissementEau – 200 M$ de financement pour des projets de potabilisation et de traitement des eaux usées2019-07-12T00:00:00+02:00<p>L’Asian Infrastructure Investment Bank (AIIB) et la Banque Mondiale ont annoncé début juillet 2019 la signature d’un accord de prêt au gouvernement bangladais pour le financement de projets de potabilisation et de traitement des eaux usées dans 30 municipalités. Ce projet doit s’étaler sur 5 ans et le coût total s’élève à 209,53M$, dont 100 M$ seront financés par la BM, 100 M$ par l’AIIB et le reste par le gouvernement bangladais.</p>
<p>Le projet contient notamment : une composante d’investissement pour des infrastructures d’acheminement de l’eau (canalisation, usine de potabilisation) pour 117 M$ et une composante pour l’amélioration de l’assainissement et le drainage pour 61M$.</p>
<p>Le <em>Department of Public Health Engineering</em> (DPHE, <a href="http://www.dphe.gov.bd/">www.dphe.gov.bd/</a>) est l’agence qui mettra en place le projet. Le DPHE relève du Ministère du gouvernement local (LGD) et a la charge de construire les infrastructures d’approvisionnement en eau, qui sont ensuite déléguées aux municipalités pour l’exploitation et la maintenance.</p>3264e2e2-a31c-491c-bed8-74d12631a7acActualités Développement Durable Asie du Sud - avril et mai 2019 Sommaire : 1. Inde – Nouveau gouvernement : attribution des portefeuilles ministériels liés au développement durable / 2. Népal – Evènement : Forum d’affaires bilatéral à l’occasion du 70ème anniversaire des relations diplomatiques France Népal / 3. Bangladesh – Eau/assainissement : Tensions à Dhaka autour de la qualité de l’eau et du sous-approvisionnement / 4. Pakistan – Energie : Potentiel de déploiement des énergies renouvelables2019-06-11T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;"><strong>1. Inde – Nouveau gouvernement : attribution des portefeuilles ministériels liés au développement durable</strong></p>
<p style="text-align: justify;"><img class="marge" title="Government of India, Press Information Bureau of India " src="/Articles/3264e2e2-a31c-491c-bed8-74d12631a7ac/images/2fea314a-75fb-42e8-94d2-cb27403a2647" alt="GoI" width="703" height="313" /></p>
<p style="text-align: justify;">Le nouveau gouvernement indien a été annoncé à la suite des élections générales fin mai 2019. Plusieurs changements ont été opérés dans les domaines du développement durable. La nouvelle organisation est la suivante :</p>
<ul>
<li style="text-align: justify;">Ministère du transport routier et des autoroutes (<em>Ministry of Road Transport and Highways) </em>: M. Nitin Gadkari, déjà en charge de ce portefeuille dans la mandature précédente, conserve ce poste et sera appuyé par un Secrétaire d’Etat (<em>Minister of State</em>), le Général V. K. Singh. Il sera également Ministre en charge des micros, petites et moyennes entreprises mais perd en revanche le transport maritime (<em>Shipping</em>) confié à un Secrétaire d’Etat "autonome" (<em>Ministry of State (Independant Charge)), </em>M. Mansukh L. Mandaviya.</li>
<li style="text-align: justify;">Ministère de l’environnement, de la forêt et du changement climatique (<em>Ministry of Environment, Forest and Climat Change</em>) : ce portefeuille est attribué à M. Prakash Javadekar, qui l’avait occupé il y a quelques années, notamment lors de la COP21. Il sera appuyé par un Secrétaire d’Etat, M. Babul Supriyo. Dans la mandature précédente, ce ministère était dirigé par M. Harsh Vardhan (qui reste par ailleurs Ministre des Sciences et Technologies, et Ministre des Sciences de la Terre).</li>
<li style="text-align: justify;">Ministère des chemins de fer (<em>Ministry of Railways</em>) : M. Piyush Goyal conserve son poste et voit ses attributions élargies puisqu’il occupera également le poste de Ministre du commerce et de l’industrie. Il sera appuyé par un Secrétaire d’Etat, M. Suresh Angadi Channabasappa, sur la thématique ferroviaire.</li>
<li style="text-align: justify;">Ministère du pouvoir de l’eau (<em>Ministry of Jal Shakti</em>) : un nouveau ministère regroupant les anciens ministères de l’eau potable et de l’assainissement, des ressources en eau, des voies fluviales et du rajeunissement du Gange est créé. Promesse de campagne du BJP, il s’agit d’un changement significatif qui doit permettre de relever l'immense défi de gestion de la ressource en eau dans un contexte où les signes d’une crise à court terme sont déjà présents. Le Ministre, M. Gajendra Singh Shakhawat, sera appuyé par un Secrétaire d’Etat, M. Rattan Lal Kataria.</li>
<li style="text-align: justify;">Ministères de l’électricité (<em>Ministry of Power</em>) et de l’énergie nouvelle et renouvelable (<em>New and Renewable Energy</em>) : tous deux restent dirigés par M. R. K. Singh, déjà en charge de ces portefeuilles dans la mandature précédente, avec le statut de Secrétaire d’Etat autonome.</li>
<li style="text-align: justify;">Ministère du logement et des affaires urbaines (<em>Ministry of Housing and Urban Affairs</em>) : M. Hardeep Singh Puri reste au poste de Secrétaire d’Etat autonome en charge du logement et des affaires urbaines. Les portefeuilles de l’aviation civile et du commerce et de l’industrie lui sont également confiés, respectivement en tant que Secrétaire d’Etat autonome et de Secrétaire d’Etat en appui de M. Piyush Goyal.</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;"><strong>2. Népal – Evènement : Forum d’affaires bilatéral à l’occasion du 70ème anniversaire des relations diplomatiques France Népal</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Dans le cadre du 70<sup>ème</sup> anniversaire des relations diplomatiques France Népal, l’Ambassade de France au Népal a organisé le 9 avril 2019 à Katmandou un forum d’affaires franco-népalais, en lien avec le Service Economique Régional (SER) « Asie du Sud » de New Delhi.</p>
<p style="text-align: justify;">Des représentants de 15 entreprises françaises, implantées pour la plupart en Inde, se sont rendus à Katmandou. Ils ont eu l’occasion d’échanger pendant deux heures avec le ministre des Finances népalais – M. Yuba Raj Khatiwada – avant de participer à des rencontres B2B avec des entreprises membres de la Fédération Nationale népalaises des CCI.</p>
<p style="text-align: justify;">Dans le secteur de la ville durable, le Ministry of Urban Development a invité les entreprises françaises présentes à participer aux programmes pilotes de la nouvelle politique népalaise en matière de développement urbain, qui s’appuie sur 5 piliers : réponse aux besoins des populations, performance des infrastructures, développement économique, efficacité des modes de gouvernance et respect de l’environnement. Trois villes pilotes ont été choisies pour évaluer la faisabilité d’un déploiement à plus grande échelle de cette politique. Dix autres villes pourraient suivre à court terme.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>3. Bangladesh </strong><strong>– Eau/assainissement : Tensions à Dhaka autour de la qualité de l’eau et du sous-approvisionnement </strong></p>
<p style="text-align: justify;">Un rapport publié le 17 avril 2019 par Transparency International Bangladesh met en avant la très mauvaise qualité de l’eau et une offre très inférieure à la demande dans la capitale. D’après l’enquête, près de 45 % des usagers ne reçoivent pas suffisamment d’eau par rapport à leurs besoins. Ce chiffre cache une très grande hétérogénéité en fonction des quartiers : de 19 % dans les zones industrielles, il culmine à 72 % dans les bidonvilles ; en passant par 46 % dans les zones résidentielles. Le rapport pointe également la mauvaise qualité de l’eau, rapportant que 93 % des personnes enquêtées retraitent l’eau afin de la rendre potable. Après l’affirmation du directeur de l’autorité de gestion de l’eau (DWASA) indiquant que 100 % de l’eau était potable, des manifestations ont eu lieu plusieurs jours de suite devant le siège de l’organisation.</p>
<p style="text-align: justify;">Outre cette tension avec certains citoyens, la ville connait une véritable situation de tension dans les secteurs de l’eau et de l’assainissement.</p>
<p style="text-align: justify;">La demande quotidienne s’établit actuellement entre 2,45 et 2,52 M m3 d’après DWASA. L’autorité annonce produire 2,55 M m3 par jour. Toutefois, le réseau public n’atteint pas les quartiers précaires et informels, qui représenteraient près de 30 % de la population de la ville. De plus, le réseau d’alimentation est vieillissant et comporte de nombreuses fuites.</p>
<p style="text-align: justify;">Trois projets importants permettront d’augmenter la capacité de production et de réduire la dépendance de la ville aux prélèvements dans les nappes phréatiques. Le projet de Saidabad phase 3 (sud) permettra en 2023 de produire 450 000 m3 additionnels. Ce projet est cofinancé par l’AFD, la KfW (Allemagne), DANIDA (Danemark) et la Banque Européenne d’Investissement. Le projet Gandharbpur (est), dont le marché a été remporté en mai 2018 par le consortium Suez Veolia, permettra de produire 500 000 m3 d’eau. L’usine sera située à l’est de Dhaka et un pipeline long de 22 kilomètres acheminera l’eau jusqu’à la ville. Ce projet est financé par la Banque Asiatique de Développement et l’AFD. Enfin, un projet de 450 000 m3 /jour est en cours à Jashaldia (sud), financé principalement par l’Exim Bank of China.</p>
<p style="text-align: justify;">Dans le secteur assainissement, le manque d’infrastructures est encore plus criant, la ville de Dhaka ne disposant que d’une seule station de traitement, située à Pagla (sud-est). DWASA prévoit la rénovation de cette station obsolète et la construction de 4 usines supplémentaires. Seuls les travaux de l’unité de Dasherkandi (est) ont d’ores et déjà débuté en août 2018. Financée par l’Exim Bank of China et le gouvernement, elle permettra de traiter 500 000 m3 d’eaux usées dès sa mise en service prévue pour décembre 2019.</p>
<p style="text-align: justify;">Ces tensions ont lieu dans un contexte de croissance démographique très forte (Dhaka et son agglomération devraient ainsi franchir en 2030 le seuil des 25 M habitants) et alors même que le Bangladesh a pris des engagements ambitieux en la matière dans le cadre des objectifs de développement durable.</p>
<p style="text-align: justify;">Rédacteur : Julien Deur</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>4. Pakistan – Energie : Potentiel de déploiement des énergies renouvelables</strong></p>
<p style="text-align: justify;">Confronté à une crise énergétique profonde, le Pakistan a considérablement augmenté sa fourniture en électricité au cours des six dernières années, essentiellement à travers la construction de centrales électriques à charbon ou au gaz naturel. La capacité de production électrique installée du Pakistan se situe aujourd’hui autour de 30 000 MW à comparer à 23 725 MW fin juin 2013. Le mix énergétique local demeure dominé par les hydrocarbures à hauteur de 62,9 % en juin 2017 (dont 33,9 % pour le gaz, 25,9 % pour le fioul et 3,1 % pour le charbon), contre 27,2 % pour l’hydroélectricité, 5,6 % pour les énergies renouvelables et 4,4 % pour le nucléaire. Le potentiel en énergies renouvelables du pays est considérable.</p>
<p style="text-align: justify;">Alors que le pays dispose d’une capacité de production d’électricité d’origine hydraulique théorique de 54 GW, seuls 9 389 MW sont actuellement exploités. En enregistrant une augmentation de 36 % de sa capacité en seulement un an (6 902 MW en 2017), le Pakistan se place toutefois au 3<sup>ème</sup> rang mondial en termes de capacité de production hydroélectrique nouvellement installée en 2018.</p>
<p style="text-align: justify;">Le gouvernement souhaite par ailleurs porter la part des sources d’énergies renouvelables dans la production d’électricité, hors gros hydraulique, à 30 % d’ici 2030. La capacité de production de source éolienne se limite actuellement à 1 200 MW contre un potentiel estimé à plus de 50 GW en exploitant le couloir de vent Gharo-Keti bandar. Les provinces du Sindh et du Baloutchistan enregistrent par ailleurs les plus importants niveaux d’irradiation solaire, quand la quantité de matière première de biomasse à partir des seuls résidus industriels et agricoles est estimée à 25 millions de tonnes par an. Le développement de petits projets hydroélectriques pourrait également jouer un rôle essentiel pour garantir la disponibilité d’une offre énergétique abordable dans les territoires les plus reculés du nord du pays.</p>
<p style="text-align: justify;">Rédactrice : Anaïs Boitiere</p>c41277cc-a51b-4bab-ada8-3cb8e60863e3Aide financière indienneUn crédit concessionnel de 800 M USD a été octroyé par le gouvernement indien pour le financement de projets d’adduction d’eau et d’assainissement sur 30 îles du pays, et de la relocalisation du port commercial de Malé. 2019-05-10T00:00:00+02:00<p>L’accord a été signé le 18 mars entre le Ministre des Finances maldivien et le Directeur Général de l’<em>India’s Export-Import Bank</em>. Ce financement de 800 M USD, prendra la forme d’une ligne de crédit à un taux d’intérêt de 1,75%, avec une durée de remboursement de 15 ans et une période grâce de 5 ans. Il avait été promis par le Premier Ministre indien Narendra Modi suite à la visite officielle du Président maldivien Ibrahim Mohamed Solih à New Delhi en décembre dernier. Le ministre a annoncé que ces fonds seraient destinés à la réalisation de projets d’adduction d’eau et d’assainissement sur 30 îles du pays, et au transfert du port commercial de Malé vers l’île de Thilafushi. Une aide budgétaire de 200 M USD sera par ailleurs accordée par le gouvernement indien à son homologue maldivien.</p>da8766fb-f1df-444e-b51c-dfdcb3e6f1eeInfrastructures - Eau & assainissementTensions à Dhaka autour de la qualité de l’eau et du sous-approvisionnement2019-04-26T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;">Un rapport publié le 17 avril 2019 par Transparency International Bangladesh<a title="" href="#_edn1" name="_ednref1">[i] met en avant la très mauvaise qualité de l’eau et une offre très inférieure à la demande dans la capitale. D’après l’enquête, près de 45% des usagers ne reçoivent pas suffisamment d’eau par ra</a>pport à leurs besoins. Ce chiffre cache une très grande hétérogénéité en fonction des quartiers : de 19% dans les zones industrielles, il culmine à 72% dans les bidonvilles ; en passant par 46% dans les zones résidentielles. Le rapport pointe également la mauvaise qualité de l’eau, rapportant que 93% des personnes enquêtées retraitent l’eau afin de la rendre potable. Après l’affirmation du directeur de l’autorité de gestion de l’eau (DWASA) indiquant que 100% de l’eau était potable, des manifestations ont eu lieu plusieurs jours de suite devant le siège de l’organisation.</p>
<p style="text-align: justify;">Outre cette tension avec certains citoyens, la ville connait une véritable situation de tension dans les secteurs de l’eau et de l’assainissement.</p>
<p style="text-align: justify;">La demande quotidienne s’établit actuellement entre 2,45 et 2,52 M m3 d’après DWASA. L’autorité annonce produire 2,55 M m3 par jour. Toutefois, le réseau public n’atteint pas les quartiers précaires et informels, qui représenteraient près de 30% de la population de la ville. De plus, le réseau d’alimentation est vieillissant et comporte de nombreuses fuites.</p>
<p style="text-align: justify;">Trois projets importants permettront d’augmenter la capacité de production et de réduire la dépendance de la ville aux prélèvements dans les nappes phréatiques. Le projet de <strong>Saidabad phase 3</strong> (sud) permettra en 2023 de produire 450 000 m<sup>3</sup> additionnels. Ce projet est cofinancé par l’AFD, la KfW (Allemagne), DANIDA (Danemark) et la Banque Européenne d’Investissement. Le projet <strong>Gandharbpur </strong>(est), dont le marché a été remporté en mai 2018 par le consortium Suez Veolia, permettra de produire 500 000 m<sup>3</sup> d’eau. L’usine sera située à l’est de Dhaka et un pipeline long de 22 kilomètres acheminera l’eau jusqu’à la ville. Ce projet est financé par la Banque Asiatique de Développement et l’AFD. Enfin, un projet de 450 000 m<sup>3 </sup>/jour est en cours à <strong>Jashaldia</strong> (sud), financé principalement par l’Exim Bank of China.</p>
<p style="text-align: justify;">Dans le secteur assainissement, le manque d’infrastructures est encore plus criant, la ville de Dhaka ne disposant que d’une seule station de traitement, située à Pagla (sud-est). DWASA prévoit la rénovation de cette station obsolète et la construction de 4 usines supplémentaires. Seuls les travaux de l’unité de Dasherkandi (est) ont d’ores et déjà débuté en août 2018. Financée par l’Exim Bank of China et le gouvernement, elle permettra de traiter 500 000 m<sup>3</sup> d’eaux usées dès sa mise en service prévue pour décembre 2019.</p>
<p style="text-align: justify;">Ces tensions ont lieu dans un contexte de croissance démographique très forte (Dhaka et son agglomération devraient ainsi franchir en 2030 le <u>seuil des 25 M habitants</u>) et alors même que le Bangladesh a pris des engagements ambitieux en la matière dans le cadre des objectifs de développement durable.</p>
<div><br clear="all" /><hr align="left" size="1" width="33%" />
<div id="edn1">
<p style="text-align: justify;"><a title="" href="#_ednref1" name="_edn1">[i]</a> <a href="https://www.ti-bangladesh.org/beta3/index.php/en/research-policy/92-diagnostic-study/5808-dhaka-wasa-governance-challenges-and-way-forward">https://www.ti-bangladesh.org/beta3/index.php/en/research-policy/92-diagnostic-study/5808-dhaka-wasa-governance-challenges-and-way-forward</a></p>
</div>
</div>6ac03b5c-6666-4bc6-b7ea-b021fd3f850cActualités Japon - Énergie, Environnement, Transport, Construction - Avril 2019 (II) EnergieFocus : La banque Mitsubishi UFG souhaite réduire les prêts pour les centrales à charbon Et aussi : Le Keidanren prône l'utilisation continue du nucléaire / Extraction de combustible nucléaire à Fukushima / Création d'une filiale pour la démolition des vieux réacteurs nucléairesEnvironnement & Climat Focus : Le recyclage thermique pointé du doigtEt aussi : Effets limités de l'interdiction des plastiques à usage unique / Diminution de 1,2% des gaz à effet de serreTransportFocus : Forte implication du Japon dans la construction du premier métro d'Indonésie Et aussi : Normes de sécurité communes pour la conduite automatisée / Toyota Denso investit dans les composants pour véhicules hybrides et électriques / Toyota dévoile son premier SUV électrique / IHI découvre 7000 nouveaux cas d'inspections incorrectes de moteurs à réactionVille & InfrastructuresRéouverture imminente du pont menant à l'aéroport du Kansai / Toray investit pour le traitement de l'eau en Chine / Le com2019-04-19T00:00:00+02:00<p style="text-align: right;"> </p>
<div class="focus">
<p style="text-align: justify;"><strong>Energie<br /></strong></p>
<ul style="text-align: justify;">
<li><strong>Focus : La banque Mitsubishi UFG souhaite réduire les prêts pour les centrales à charbon <br /></strong></li>
<li><em>Et aussi : Le Keidanren prône l'utilisation continue du nucléaire / Extraction de combustible nucléaire à Fukushima / Création d'une filiale pour la démolition des vieux réacteurs nucléaires<br /></em></li>
</ul>
<p style="text-align: justify;"><strong>Environnement & Climat <br /></strong></p>
<ul style="text-align: justify;">
<li><strong>Focus :</strong><strong> Le recyclage thermique pointé du doigt<br /></strong></li>
<li><em>Et aussi : Effets limités de l'interdiction des plastiques à usage unique / Diminution de 1,2% des gaz à effet de serre<br /></em></li>
</ul>
<p style="text-align: justify;"><strong>Transport<br /></strong></p>
<ul style="text-align: justify;">
<li><strong>Focus : Forte implication du Japon dans la construction du premier métro d'Indonésie <br /></strong></li>
<li><em>Et aussi : Normes de sécurité communes pour la conduite automatisée / Toyota Denso investit dans les composants pour véhicules hybrides et électriques / Toyota dévoile son premier SUV électrique / IHI découvre 7000 nouveaux cas d'inspections incorrectes de moteurs à réaction<br /></em></li>
</ul>
<p style="text-align: justify;"><strong>Ville & Infrastructures</strong></p>
<ul>
<li style="text-align: justify;"><em>Réouverture imminente du pont menant à l'aéroport du Kansai / Toray investit pour le traitement de l'eau en Chine / Le comité Olympique fait don de climatiseurs aux zones sinistrés / Le projet "Super City" avance à petits pas<br /></em></li>
</ul>
</div>
<h4><strong>Energie</strong></h4>
<h6><strong><strong>La banque Mitsubishi UFG annonce une réduction des prêts destinés aux centrales à charbon d'ici l’année fiscale 2030</strong></strong></h6>
<p>Le groupe financier Mitsubishi UFG (MUFG), l'une des plus grandes sociétés financières du Japon, aspire à réduire de moitié ses prêts pour les centrales à charbon d'ici l’année fiscale 2030. MUFG souhaite en principe mettre fin à l'octroi de nouveaux crédits, et réduire de 30 à 50% son volume de prêts, qui s’élève actuellement à environ 9 milliards de dollars. La nouvelle ligne directrice devrait être officiellement arrêtée d'ici la fin du mois de mai et appliquée à partir de juillet.</p>
<p><img class="marge" style="float: right;" src="/Articles/6ac03b5c-6666-4bc6-b7ea-b021fd3f850c/images/68ae216c-b3a2-4c6e-a5a5-07884d157e18" alt="End coal" width="422" height="281" />Cette opération vise à indiquer clairement la position de la banque en faveur de l’environnement. Pourtant, aux yeux du monde, les grandes banques japonaises semblent continuer à soutenir les centrales à charbon avec des prêts colossaux, comme le suggère un rapport rédigé par des organisations non gouvernementales allemandes et néerlandaises à la fin de l'année 2018. De 2016 à septembre 2018, les méga banques japonaises figuraient en tête de liste parmi les institutions accordant des crédits pour les centrales à charbon. Selon le rapport, Mizuho Financial Group Inc. (MFG) arrive en tête avec 12,8 milliards de dollars, tandis que MUFG se classe deuxième avec 9,9 milliards de dollars. Sumitomo Mitsui Banking Corp. (SMBC) s'est classée quatrième avec 4,2 milliards de dollars.</p>
<p>Selon le nouveau plan énergétique approuvé par le gouvernement en juillet 2018, le charbon représentera 26% du mix électrique du pays en 2030, un niveau identique à celui qui précédait la catastrophe nucléaire de Fukushima en 2011.</p>
<p>Cependant, si la décision de MUFG se répercute sur d'autres banques, les centrales nouvellement établies se retrouveront dans une impasse commerciale. Les revirements des méga banques sur leur politique de prêts aux centrales à charbon pourraient donc, dans un futur proche, avoir une incidence sur la politique énergétique du gouvernement japonais.</p>
<p><em>Sources : <a href="http://www.asahi.com/ajw/articles/AJ201904120063.html">The Asahi Shimbun</a>, 12 avril 2019 et <a href="https://newsbase.com/topstories/japan%E2%80%99s-mufg-stop-bankrolling-coal-fired-power-plants">Newsbase</a>, 16 avril 2019.</em></p>
<div class="focus">
<p><strong>Et aussi…</strong></p>
<ul>
<li>Le Keidanren, syndicat patronal des entreprises du Japon, finalise sa proposition sur la politique énergétique japonaise et prône le renforcement du réseau de transport de l'électricité, ainsi que l'utilisation continue du nucléaire | <em><a href="https://www.nikkei.com/article/DGXMZO43388170V00C19A4EA2000/">Nikkei</a>, 5 avril 2019, <a href="http://mainichi.jp/english/articles/20190409/p2a/00m/0na/011000c">The Mainichi</a> et <a href="http://www.asahi.com/ajw/articles/AJ201904090062.html">The Asahi Shimbun</a>, 9 avril 2019.</em></li>
<li>TEPCO commence l’extraction du combustible nucléaire de la centrale n ° 3 de Fukushima |<em> <a href="https://asia.nikkei.com/Business/Companies/TEPCO-begins-fuel-removal-at-Fukushima-plant-No.-3-unit-pool">Nikkei Asian Review</a>, <a href="https://www.japantimes.co.jp/news/2019/04/15/national/tepco-begins-removing-fuel-rods-unit-3-reactor-pool-crippled-fukushima-nuclear-plant/"><span style="text-decoration: underline;">The Japan Times</span></a> et <a href="http://mainichi.jp/english/articles/20190415/p2g/00m/0na/052000c">The Mainichi</a>, 15 avril 2019.</em></li>
<li>La compagnie japonaise de l’énergie atomique envisage la création d’une filiale spécialisée dans la démolition des vieux réacteurs nucléaires | <em><a href="https://www.japantimes.co.jp/news/2019/04/16/national/japan-atomic-power-considers-launching-unit-specializes-scrapping-nuclear-plants/#.XLlfxf4Uncs">The Japan Times</a>, 16 avril 2019.</em></li>
</ul>
</div>
<h4 style="text-align: justify;"><strong>Environnement & Climat</strong></h4>
<h6 style="text-align: justify;"><strong>L’industrie japonaise du plastique en proie aux critiques concernant le recyclage thermique </strong></h6>
<p style="text-align: justify;">Un nouveau rapport de l’OCDE a estimé le taux de recyclage du plastique au Japon à 22%, alors que la JCIA (Japan Chemical Industry Association) l’évaluait à 86%. En effet, le Japon comptabilise le recyclage thermique, c’est-à-dire l’utilisation de la chaleur perdue lors de l’incinération des déchets plastiques pour la production d’eau chaude ou d’énergie.</p>
<p style="text-align: justify;">Dans les pays occidentaux, et contrairement au Japon, le recyclage thermique n’est pas considéré comme du recyclage et les émissions de CO2 générées par ce processus sont pointées du doigt. Le Japon s’inquiète de se retrouver isolé, si la norme européenne venait à être considérée comme norme internationale.</p>
<p style="text-align: justify;">De plus, l’arrêt de l’import des déchets plastiques par la Chine a des répercussions importantes sur l’industrie japonaise. Sans possibilité d’exporter ses déchets plastiques, le taux de recyclage du Japon diminuera à environ 10%.</p>
<p style="text-align: justify;">Dans ce contexte, le conseil pour la lutte contre les déchets plastiques marins créé par la JCIA accélère la recherche sur l’impact environnemental du recyclage thermique et produira un rapport en mai. Le Keidanren, syndicat patronal des entreprises japonaises, a par ailleurs établi des objectifs de réduction des déchets plastiques au sein de 20 secteurs différents. Ainsi, l’association des grands magasins envisage une réduction de moitié du volume des emballages plastique en 2030, par rapport à 2000, et l’association japonaise de papier travaille au développement de produits alternatifs aux plastiques.</p>
<p> </p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Répartition du traitement du plastique au Japon</strong> (Source : Plastic Waste Management Institute)</p>
<p style="text-align: justify;"><img class="marge" style="float: left;" src="/Articles/6ac03b5c-6666-4bc6-b7ea-b021fd3f850c/images/57da508d-21d7-4f09-8161-e76f3e3c63fc" alt="Diagramme" width="245" height="231" border="0" /></p>
<p style="text-align: justify;">5,24 millions de tonnes : recyclage thermique (incinération avec l’utilisation de la chaleur perdue)</p>
<p style="text-align: justify;">2,11 millions de tonnes : réutilisation du plastique comme ressource</p>
<p style="text-align: justify;">400 000 tonnes : utilisation comme carburant ou matière première après décomposition chimique</p>
<p style="text-align: justify;">760 000 tonnes : simple incinération</p>
<p style="text-align: justify;">520 000 tonnes : enfouissement</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><em>Sources : <a href="https://www.nikkei.com/article/DGXMZO43594060Q9A410C1SHA100/"><span style="text-decoration: underline;">Nikkei</span></a>, 10 avril 2019 et <a href="https://www.nikkei.com/article/DGXMZO43794580W9A410C1EE8000/"><span style="text-decoration: underline;">Nikkei</span></a>, 16 avril 2019. </em>[Sur cette question, revoir <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2019/03/07/actualites-japon-energie-environnement-transport-construction-mars-2019-i"><span style="text-decoration: underline;">Actualités Japon - Énergie, Environnement, Transport, Construction - Mars 2019 (I)</span></a>]</p>
<p style="text-align: left;"><em> </em></p>
<div class="focus" style="text-align: left;">
<p style="text-align: justify;"><strong>Et aussi...</strong></p>
<ul style="text-align: justify;">
<li>La mise en œuvre de l’interdiction des plastiques à usage unique dans les établissements publics se révèle limitée, à cause du manque d’alternatives | <em><a href="http://mainichi.jp/english/articles/20190407/p2a/00m/0na/004000c"><span style="text-decoration: underline;">The Mainichi</span></a></em><em> , 7 avril</em> <em>2019. </em>[Sur cette question, revoir <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2019/02/21/actualites-japon-energie-environnement-transport-construction-fevrier-2019-ii"><span style="text-decoration: underline;">Actualités Japon - Énergie, Environnement, Transport, Construction - Février 2019 (II)</span></a>]</li>
<li>Le Ministère de l’Environnement a annoncé une diminution de 1,2% des émissions de gaz à effet de serre au Japon au cours de l’année fiscale 2017 | <em><a href="https://www.japantimes.co.jp/news/2019/04/16/national/japans-greenhouse-gas-emissions-fell-1-2-fiscal-2017-use-renewables-increased/"><span style="text-decoration: underline;">The Japan Times</span></a></em><em>, 16 avril</em> <em>2019</em></li>
</ul>
</div>
<h4 style="text-align: justify;"><strong>Transport</strong></h4>
<h6 style="text-align: justify;"><strong>Inauguration du premier métro en Indonésie : de nombreux acteurs japonais impliqués dans le projet </strong></h6>
<p style="text-align: justify;"><img class="marge" style="float: right;" src="/Articles/6ac03b5c-6666-4bc6-b7ea-b021fd3f850c/images/81a7f29f-dc56-46f4-8ee2-7a6990089bad" alt="metro" width="446" height="238" />Le premier métro d’Indonésie a été inauguré le 24 mars 2019, avec l’ouverture de 15,7 km de lignes et de 13 stations. Le projet avait commencé en 2013 avec le financement de l’Agence de Coopération Internationale du Japon (JICA) et de nombreuses entreprises japonaises ont par la suite pris part aux travaux.</p>
<p style="text-align: justify;">On note la participation des entreprises du BTP Shimizu, Obayashi, Sumitomo Mitsui Construction et Tokyu Construction, mais également celle de Sumitomo Corporation et Nippon Sharyo pour la fourniture des matériels roulants, de Mitsui & Co., Toyo Engineering et Kobé Seiko pour le système de signalisation, et du consortium composé par Oriental Consulting, JIC, Pacific Consultants et Padeco pour la supervision de la construction.</p>
<p style="text-align: justify;">Le projet d’aménagement général comprend 2 lignes de métro (une ligne Nord-Sud et une ligne Est-Ouest) et avait été lancé afin de résoudre le problème de congestion dans le centre-ville de Jakarta.</p>
<p style="text-align: justify;"><em>Source : Kotsu Shimbun, 16 avril 2019. <strong><strong><strong><em><em><br /></em></em></strong></strong></strong></em></p>
<div class="focus" style="text-align: justify;">
<p><strong>Et aussi…</strong></p>
<ul>
<li>Toyota Motor travaillera avec General Motors et Ford Motor pour établir des normes de sécurité communes pour la conduite automatisée | <em><a href="https://asia.nikkei.com/Business/Companies/Toyota-GM-and-Ford-team-on-autonomous-driving-standards">Nikkei Asian Review</a>, 4 avril 2019.</em></li>
<li>Le fournisseur Toyota Denso, premier fabricant japonais de pièces automobiles, investit 1,6 milliards de dollars pour renforcer sa capacité à produire des composants pour les véhicules hybrides et électriques | <em><a href="https://asia.nikkei.com/Business/Companies/Toyota-supplier-Denso-invests-1.6bn-to-boost-parts-for-electrics">Nikkei Asian Review</a>, 6 avril 2019.</em></li>
<li>IHI découvre 7000 nouveaux cas d'inspections incorrectes de moteurs à réaction |<em> <a href="https://asia.nikkei.com/Business/Companies/IHI-finds-7-000-more-cases-of-improper-jet-engine-inspections">Nikkei Asian Review</a>, 9 avril 2019. </em>[Sur cette question, revoir <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2019/03/20/actualites-japon-energie-environnement-transport-construction-mars-2019-ii">Actualités Japon - Énergie, Environnement, Transport, Construction - Mars 2019 (II)</a>]</li>
<li>Toyota met à profit les nouvelles technologies des véhicules hybrides et dévoile son premier SUV électrique au salon de l'automobile de Shanghai | <a href="http://www.asahi.com/ajw/articles/AJ201904120076.html">The Asahi Shimbun</a><em>, 12 avril 2019, <a href="https://asia.nikkei.com/Spotlight/Electric-cars-in-China/Toyota-takes-wraps-off-first-electric-vehicle-in-China2">Nikkei Asian Review </a>et <a href="https://www.japantimes.co.jp/news/2019/04/16/business/corporate-business/toyota-unveils-first-electric-suvs-shanghai-motor-show/#.XLlFeP4Uncs">The Japan Times</a>, 16 avril 2019.</em></li>
</ul>
</div>
<h4 style="text-align: justify;"><strong>Ville & Infrastructures</strong></h4>
<ul style="text-align: justify;">
<li>Le pont menant à l'aéroport du Kansai, violemment touché par un typhon en septembre dernier, rouvrira complètement avant la Golden Week |<em> <a href="https://asia.nikkei.com/Economy/Typhoon-hit-Kansai-airport-bridge-fully-reopens-ahead-of-Golden-Week">Nikkei Asian Review</a>, 8 avril 2019.</em></li>
<li>Le fabricant japonais Toray Industries double la production de filières de traitement de l'eau en Chine | <em><a href="https://asia.nikkei.com/Business/Companies/Toray-to-double-production-of-water-treatment-membranes-in-China">Nikkei Asian Review</a>, 8 avril 2019.</em></li>
<li>Les miliers de climatiseurs utilisés dans le village olympique seront envoyés dans les régions dévastées par le séisme et le tsunami de 2011, après la fin des Jeux | <em><a href="http://www.asahi.com/ajw/articles/AJ201904080001.html">The Asahi Shimbun</a>, 8 avril 2019.</em></li>
<li>Malgré un risque de conflit avec la Constitution, le projet "Super City" qui vise à promouvoir l'utilisation de l'IA dans les projets d'urbanisme, sera examiné en conseil des ministres avant la fin du mois d'avril | <em><a href="https://headlines.yahoo.co.jp/hl?a=20190409-00000018-jij-pol">Jiji</a>, 9 avril 2019 et <a href="https://www.nikkei.com/article/DGXMZO43851350X10C19A4PP8000/">Nikkei</a>, 17 avril 2019.</em></li>
</ul>
<div class="focus">
<p style="text-align: justify;"><em><em>Les informations présentées dans cette revue d'actualité bimensuelle sont identifiées par le <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Pays/JP/energie-environnement-transport-construction"><span style="color: #15c7d2;">Pôle Développement Durable</span></a> du <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Pays/JP"><span style="color: #15c7d2;">Service Economique Régional de l'Ambassade de France à Tokyo</span></a> (Direction Générale du Trésor / Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire). Elles n'ont aucune vocation d'exhaustivité. Les avis exprimés sont les résumés des articles sources.</em></em></p>
<ul>
<li style="text-align: justify;"><em><em><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2017/08/30/revue-d-actualites-japon-energie-environnement-transport-construction"><span style="color: #15c7d2;">En savoir plus / S'abonner à la lettre d'actualités Energie, Environnement, Transport, Construction Japon</span></a></em></em></li>
<li style="text-align: justify;"><em><em><a href="https://twitter.com/frtreasuryjapan?lang=fr"><span style="color: #15c7d2;">Suivre le SER de Tokyo sur Twitter</span></a></em></em></li>
</ul>
</div>
<p style="text-align: right;"><em>Edition préparée par <a href="https://www.linkedin.com/in/albane-demaret-074470156/"><span style="color: #0066cc;"><span style="text-decoration: underline;">Albane Demaret</span></span></a> </em><em>avec l'appui de </em><em>Machi Yôda. <br />Relecture : </em><a href="https://www.linkedin.com/in/stefanledu/"><em><span style="text-decoration: underline;"><span style="color: #0066cc;">Stéfan Le Dû</span></span></em></a><em>.</em></p>9ba99732-4a08-42ba-a2db-49fe01da53f5Informations économiques d'Afrique de l'Ouest anglophone semaine 13 du 25 au 31 mars 2019Faits saillants :- Régional : Lagos et Kumasi sélectionnées pour participer à un réseau de « smart cities » africain lancé par l’Agence française de développement (AFD) ;- Nigéria : La Banque centrale du Nigéria (CBN) abaisse son taux directeur de 50 pdb à 13,5% ; l’Assemblée nationale ratifie la proposition de loi d’un salaire minimum de 30 000 NGN ; lancement d’un régime de retraite pour les travailleurs indépendants du secteur informel ; une délégation française menée par l’ADEPTA était présente à la 5ème édition d’Agrofood ;- Ghana : La centrale électrique de Takoradi n’a fonctionné que six mois en 6 ans ; Ghana Water Company Ltd (GWCL) à la recherche de financement pour la 2nd phase du projet d’approvisionnement en eau de Kpong ; cinq accords de partenariats signés avec Malte ;- Libéria : le Fonds international de développement agricole (FIDA) accorde 24 M USD pour le développement du secteur arboricole au Liberia.2019-04-01T00:00:00+02:00<p><strong>Faits saillants</strong> :</p>
<p>- <strong>Régional </strong>: Lagos et Kumasi sélectionnées pour participer à un réseau de « smart cities » africain lancé par l’Agence française de développement (AFD) ;</p>
<p>- <strong>Nigéria </strong>: La Banque centrale du Nigéria (CBN) abaisse son taux directeur de 50 pdb à 13,5% ; l’Assemblée nationale ratifie la proposition de loi d’un salaire minimum de 30 000 NGN ; lancement d’un régime de retraite pour les travailleurs indépendants du secteur informel ; une délégation française menée par l’ADEPTA était présente à la 5ème édition d’Agrofood ;</p>
<p>- <strong>Ghana </strong>: La centrale électrique de Takoradi n’a fonctionné que six mois en 6 ans ; Ghana Water Company Ltd (GWCL) à la recherche de financement pour la 2nd phase du projet d’approvisionnement en eau de Kpong ; cinq accords de partenariats signés avec Malte ;</p>
<p>- <strong>Libéria </strong>: le Fonds international de développement agricole (FIDA) accorde 24 M USD pour le développement du secteur arboricole au Liberia.</p>8e1f7fb4-ab0c-4e1e-b58c-9708fedffd94Informations économiques d'Afrique de l'Ouest anglophone semaine 12 du 18 au 24 mars 2019Faits saillants :- Nigéria : La notation de Standard & Poor’s pour le Nigéria reste stable ; la Banque centrale souhaite soutenir la production locale d’huile de palme ; projet de 64,75 M EUR en faveur du secteur de l’eau à Kano financé par l’Agence française de développement ; Themis et Kingline Development Nigeria signent un partenariat pour le développement d’une centrale à gaz de 550 MW ;- Ghana : Succès de l’émission obligataire de 3 Mds USD ;- Libéria : Firestone prévoit la suppression de 800 postes face à l’apathie du cours du caoutchouc ; 70 M USD de financements pour la construction d’infrastructures routières ;- Sierra Leone : L’Association internationale de développement (groupe Banque mondiale) approuve une subvention de 40 M USD.2019-03-22T00:00:00+01:00<p style="text-align: justify;"><strong>Faits saillants</strong> :</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>- Nigéria : </strong>La notation de Standard & Poor’s pour le Nigéria reste stable ; la Banque centrale souhaite soutenir la production locale d’huile de palme ; projet de 64,75 M EUR en faveur du secteur de l’eau à Kano financé par l’Agence française de développement ; Themis et Kingline Development Nigeria signent un partenariat pour le développement d’une centrale à gaz de 550 MW ;</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>- Ghana : </strong>Succès de l’émission obligataire de 3 Mds USD ;</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>- Libéria : </strong>Firestone prévoit la suppression de 800 postes face à l’apathie du cours du caoutchouc ; 70 M USD de financements pour la construction d’infrastructures routières ;</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>- Sierra Leone : </strong>L’Association internationale de développement (groupe Banque mondiale) approuve une subvention de 40 M USD.</p>1ef88a3b-1f38-4ed0-9fc3-52f5ad179729Informations économiques d'Afrique de l'Ouest anglophone semaine 50 du 10 au 16 décembre 2018Faits saillants :- Régional : L’Afrique de l’Ouest anglophone a reçu 2/3 des transferts de migrants vers l’Afrique sub-saharienne en 2018 ;- Nigéria : Hausse du PIB de 1,81% au 3e trimestre 2018 tirée par le secteur non-pétrolier ; recul de 48,2% des flux de capitaux au 3e trimestre 2018 ; signature d’un partenariat de 170 MUSD entre la Compagnie de transmission du Nigéria et General Electrics, financé par l’Agence française de Développement (AFD) ; l’Afreximbank accorde un prêt de 600 MUSD à Heirs Holdings ;- Ghana : L’inflation a atteint 9,3% en novembre ; le gouvernement s’associe à Ethiopian Airlines pour créer une compagnie aérienne nationale ; la fusion entre les banques publiques Agricultural Development Bank (ADB) et National Investment Bank (NIB) finalement suspendue ;- Libéria : Signature entre l’Etat libérien et MBH Power Limited d’un contrat de 18,9 MEUR pour la construction d’un réseau de distribution d'électricité à Monrovia ;- Sierra Leone : La Guma Valley Wa2018-12-14T00:00:00+01:00<p>Faits saillants :</p>
<p>- Régional : L’Afrique de l’Ouest anglophone a reçu 2/3 des transferts de migrants vers l’Afrique sub-saharienne en 2018 ;</p>
<p>- Nigéria : Hausse du PIB de 1,81% au 3e trimestre 2018 tirée par le secteur non-pétrolier ; recul de 48,2% des flux de capitaux au 3e trimestre 2018 ; signature d’un partenariat de 170 MUSD entre la Compagnie de transmission du Nigéria et General Electrics, financé par l’Agence française de Développement (AFD) ; l’Afreximbank accorde un prêt de 600 MUSD à Heirs Holdings ;</p>
<p>- Ghana : L’inflation a atteint 9,3% en novembre ; le gouvernement s’associe à Ethiopian Airlines pour créer une compagnie aérienne nationale ; la fusion entre les banques publiques Agricultural Development Bank (ADB) et National Investment Bank (NIB) finalement suspendue ;</p>
<p>- Libéria : Signature entre l’Etat libérien et MBH Power Limited d’un contrat de 18,9 MEUR pour la construction d’un réseau de distribution d'électricité à Monrovia ;</p>
<p>- Sierra Leone : La Guma Valley Water Company (GVWC) signe un protocole d'accord avec Ghana Water Company.</p>ef9f0a34-2268-4d97-9b1e-44f8e0b41df1Actualités Japon - Énergie, Environnement, Transport, Construction - Décembre 2018 (I)EnergieFocus : Le gouvernement japonais assouplit les conditions de réduction des subventions aux projets de génération solaire approuvés mais pas encore lancésEt aussi : Difficultés de lancement des projets de génération biomasse / Développement d'une "centrale à gaz flottante" / Développement de l'IA pour les éoliennesTransportFocus : Un partenariat Japon/Europe/Asie pour collaborer au développement et à la promotion d’un OS pour la voiture autonomeEt aussi : Test de véhicules autonomes dans des aéroports / Réglementation des trains automatiques / Réunion du Ministère avec les compagnies aériennes sur l'alcoolémie des pilotes / Livraison du HondaJet EliteEnvironnement & ClimatFocus : Près de 70% des plastiques recyclés au Japon le sont sous forme thermique (i.e. brûlés)Et aussi : Baisse (ralentie) des émissions du Japon / Conséquences du ban des importations de déchets plastique par la Chine / Politiques climat et soutien au charbon du JaponInfrastructures Focus : Le Japon ad2018-12-13T00:00:00+01:00<div class="focus">
<p><strong>Energie</strong></p>
<ul>
<li><strong><strong><strong>Focus : Le gouvernement japonais assouplit les conditions de réduction des subventions aux projets de génération solaire approuvés mais pas encore lancés</strong></strong></strong></li>
<li><em>Et aussi : Difficultés de lancement des projets de génération biomasse / Développement d'une "centrale à gaz flottante" / Développement de l'IA pour les éoliennes</em></li>
</ul>
<p><strong>Transport</strong></p>
<ul>
<li><strong><strong><strong>Focus : Un partenariat Japon/Europe/Asie pour collaborer au développement et à la promotion d’un OS pour la voiture autonome</strong></strong></strong></li>
<li><em>Et aussi : Test de véhicules autonomes dans des aéroports / Réglementation des trains automatiques / Réunion du Ministère avec les compagnies aériennes sur l'alcoolémie des pilotes / Livraison du HondaJet Elite</em></li>
</ul>
<p><strong>Environnement & Climat</strong></p>
<ul>
<li><strong><strong>Focus : Près de 70% des plastiques recyclés au Japon le sont sous forme thermique (i.e. brûlés)</strong></strong></li>
<li><em>Et aussi : Baisse (ralentie) des émissions du Japon / Conséquences du ban des importations de déchets plastique par la Chine / Politiques climat et soutien au charbon du Japon</em></li>
</ul>
<p><strong>Infrastructures </strong></p>
<ul>
<li><strong><strong>Focus : Le Japon adopte une loi autorisant les compagnies privées à opérer les services d’approvisionnement en eau</strong></strong><em><br /></em></li>
</ul>
</div>
<h4><strong>Énergie</strong></h4>
<h6><strong>Le gouvernement japonais assouplit les conditions de réduction des subventions aux projets de génération solaire approuvés mais pas encore lancés</strong></h6>
<p><img class="marge" style="float: right;" src="/Articles/ef9f0a34-2268-4d97-9b1e-44f8e0b41df1/images/6d96e137-e5bc-47a8-aa2a-bbd5169e71c5" alt="japan news solaire" width="447" height="300" />Le gouvernement japonais avait annoncé en octobre vouloir révoquer l’approbation ou réduire le tarif d’achat pour les opérateurs de centrales solaires ayant souscrit au système de tarifs d'achat (FIT) à son lancement en 2012 mais ne produisant pas encore d’électricité. Le Ministère de l’Economie, du Commerce et de l’Industrie (METI) avait ainsi indiqué que les compagnies ayant reçu un permis sous le système FIT entre 2012 et 2014 devraient soumettre leur candidature à connexion au réseau d’ici mars 2019 ou accepter une réduction des subventions octroyées.</p>
<p>Les producteurs d’électricité solaire et investisseurs s’étaient insurgés contre cette annonce, dénonçant la remise en cause d’accords établis. Le gouvernement a finalement assoupli les conditions pour les projets d’au moins 2MW, reculant à la fin septembre 2019 la date limite de dépôt de candidature à connexion au réseau et à fin septembre 2020 la date limite de lancement des opérations. Les entreprises ne respectant pas ces contraintes verront leur prix garanti passer de 32¥-40¥/kWh à 21¥/kWh.</p>
<p>Le METI estime que cette réduction des subventions affectera 23,5GW de capacité solaire, soit 44 % du volume approuvé au cours des trois années suivant la mise en place du système en 2012.</p>
<p><strong><em>Source : </em></strong><em><a href="http://the-japan-news.com/news/article/0005395205"><span style="text-decoration: underline;">The Japan News</span></a></em><em>, 6 décembre 2018. [Sur cette question, revoir <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2018/10/09/actualites-japon-energie-environnement-transport-construction-octobre-2018-i"><span style="text-decoration: underline;">Actualités Japon - Énergie, Environnement, Transport, Construction - Octobre 2018 (I)</span></a> et <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2018/09/28/actualites-japon-energie-environnement-transport-construction-septembre-2018-ii"><span style="text-decoration: underline;">Actualités Japon - Énergie, Environnement, Transport, Construction - Septembre 2018 (II)</span></a>]<em><br /></em></em></p>
<div class="focus">
<h6><strong>Et aussi…</strong></h6>
<ul style="list-style-type: disc;">
<li>Plus de 80% des projets de génération électrique à partir de biomasse approuvés sous le système de FIT n’ont pas encore démarré du fait de difficultés d’approvisionnement en combustible | <em><a href="https://www.nikkei.com/article/DGXMZO38774900R11C18A2000000/?n_cid=TPRN0001"><span style="text-decoration: underline;">Nikkei</span></a></em><em>, 11 décembre 2018.</em> <em>[Sur cette question, revoir <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2018/04/25/actualites-japon-energie-environnement-transport-construction-avril-2018-ii"><span style="text-decoration: underline;">Actualités Japon - Énergie, Environnement, Transport, Construction - Avril 2018 (II)</span></a>]</em></li>
<li>Kawasaki Heavy développe une « centrale à gaz flottante » avec pour cible les pays émergents d’Asie | <em><a href="https://asia.nikkei.com/Business/Companies/Kawasaki-Heavy-develops-floating-gas-fired-power-plant"><span style="text-decoration: underline;">Nikkei Asian Review</span></a></em><em>, 3 décembre 2018.</em></li>
<li>Développement d’une technologie IA permettant d’optimiser le volume de production des éoliennes | <em><a href="https://www.nikkei.com/article/DGKKZO38720140Y8A201C1EA1000/"><span style="text-decoration: underline;">Nikkei</span></a></em><em>, 9 décembre 2018.</em></li>
</ul>
</div>
<h4><strong>Transport</strong></h4>
<h6><strong>Un partenariat Japon/Europe/Asie pour collaborer au développement et à la promotion d’un OS pour la voiture autonome</strong></h6>
<p>Afin de rivaliser avec les précurseurs dans le domaine tels que Google ou Baidu, une vingtaine d’entités japonaises, européennes et asiatiques (dont une filiale de Toyota Motor, Toyota Research Institute Advanced Development (Japon), ARM Holdings (Royaume-Uni), Nagoya University (Japon), LG Electronics (Corée) ou encore Velodyne (Etats-Unis)) ont créé l’« Autoware Foundation ».</p>
<p>Cette entité vise à collaborer au développement d’un OS qui jouera le rôle de « cerveau » des voitures autonomes. En particulier, elle assurera la promotion de l’OS « Autoware » développé, entre autres, par Nagoya University et l’AIST et sera en charge du développement, de l’obtention du certificat de sécurité, de la marque déposée, etc. Autoware sera mis à disposition en open source. Une centaine d’entreprises utilise déjà cet OS pour expérimentation.</p>
<p><em><strong>Source </strong>: <a href="https://www.nikkei.com/article/DGXMZO38720520Y8A201C1MM8000/"><span style="text-decoration: underline;">Nikkei</span></a>, 9 décembre 2018.</em></p>
<div class="focus">
<h6><strong>Et aussi…</strong></h6>
<ul style="list-style-type: disc;">
<li>Marubeni s’associe à la startup ZMP pour tester des véhicules autonomes dans deux aéroports japonais <strong>| </strong><em><a href="https://asia.nikkei.com/Business/Business-Trends/Self-driving-cars-planned-for-2-Japanese-airports"><span style="text-decoration: underline;">Nikkei Asian Review</span></a></em><em>, 7 décembre 2018.</em></li>
<li>Le gouvernement japonais réfléchit à l’évolution de la réglementation pour les trains automatiques | <em><a href="https://www.nikkei.com/article/DGKKZO38727840Q8A211C1CR0000/"><span style="text-decoration: underline;">Nikkei</span></a></em><em>, 10 décembre 2018.</em></li>
<li>Réunion de 25 compagnies aériennes domestiques avec le Ministère des transports pour discuter du problème d’alcoolémie des pilotes suite aux scandales récents | <em><a href="http://mainichi.jp/english/articles/20181204/p2g/00m/0dm/511000c"><span style="text-decoration: underline;">The Mainichi</span></a></em><em>, 4 décembre 2018. [Sur cette question, revoir <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2018/11/16/actualites-japon-energie-environnement-transport-construction-novembre-2018-i"><span style="text-decoration: underline;">Actualités Japon - Énergie, Environnement, Transport, Construction - Novembre 2018 (I)</span></a>]</em></li>
<li>Honda Motor Co. annonce la livraison domestique du HondaJet Elite à partir du 20 décembre | <em><a href="http://the-japan-news.com/news/article/0005399872"><span style="text-decoration: underline;">The Japan News</span></a></em><em>, 8 décembre 2018.</em></li>
</ul>
</div>
<h4><strong>Environnement & Climat</strong></h4>
<h6><strong>Près de 70% des plastiques recyclés au Japon le sont sous forme thermique (i.e. brûlés)</strong></h6>
<p><img class="marge" style="float: right;" src="/Articles/ef9f0a34-2268-4d97-9b1e-44f8e0b41df1/images/c0779445-f1ba-4b35-9c35-353e3f52d9fa" alt="japan news plastique " width="181" height="318" />Au Japon, près de 70% du plastique destiné à être recyclé est brûlé à des fins de « recyclage thermique » (i.e. production d’électricité ou autre usage) ou récupération de chaleur. Or, le brûlage de plastiques dérivés du pétrole produit des émissions de CO<sub>2</sub> et contribue également au réchauffement climatique. Ces méthodes sont ainsi graduellement montrées du doigt par les spécialistes, qui appellent à une réduction de l’incinération des plastiques et à empêcher la construction de nouveaux incinérateurs.</p>
<p>Le Secrétaire d’Etat à l’Environnement, Minoru Kiuchi, avait exprimé, lors d’une conférence de presse le 1<sup>er</sup> novembre dernier, son souhait personnel que d’autres formes de recyclage soient privilégiées. D’après le <em>Plastic Waste Management Institute</em>, à ce jour, 84% de tous les déchets plastique est recyclé, 9% est simplement incinéré et le reste enfoui<em>.</em> Parmi les déchets recyclés, 68% est soumis à recyclage thermique ou récupération de chaleur, seul 27% subit un recyclage de matériaux (i.e. réutilisation du plastique comme matériau pour la production de nouveaux produits) et 5% un recyclage chimique (i.e. production de nouveaux matériaux chimiques).</p>
<p><em><strong>Source :</strong> <a href="http://the-japan-news.com/news/article/0005386485"><span style="text-decoration: underline;">The Japan News</span></a>, 2 décembre 2018.</em></p>
<div class="focus">
<p><em><strong>Et aussi…</strong></em></p>
<ul style="list-style-type: disc;">
<li>Les émissions de gaz à effet de serre du Japon en baisse pour la 4<sup>ème</sup> année consécutive, mais à un rythme ralenti | <em><a href="https://www3.nhk.or.jp/nhkworld/en/news/20181130_21/"><span style="text-decoration: underline;">NHK</span></a></em><em>, 30 novembre 2018.</em></li>
<li>Le ban des importations de déchets plastique par la Chine pousse le Japon et d’autres pays développés à repenser leur système de gestion des déchets <strong>| </strong><em><a href="https://www.japantimes.co.jp/news/2018/12/04/national/chinas-import-ban-plastic-waste-pushes-rich-nations-rethink-trash-options/#.XBCmLyA9iUk"><span style="text-decoration: underline;">The Japan Times</span></a></em><em>, 4 décembre 2018. [Sur cette question, revoir <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2018/10/31/actualites-japon-energie-environnement-transport-construction-octobre-2018-ii"><span style="text-decoration: underline;">Actualités Japon - Énergie, Environnement, Transport, Construction - Octobre 2018 (II)</span></a>]</em></li>
<li>Les politiques en matière de changement climatique du Japon contrebalancées par sa stratégie d’exportation de centrales à charbon <strong>| </strong><em><a href="http://mainichi.jp/english/articles/20181206/p2a/00m/0na/025000c"><span style="text-decoration: underline;">The Mainichi</span></a></em><em>, 6 décembre 2018. [Sur cette question, revoir <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2018/11/29/actualites-japon-energie-environnement-transport-construction-novembre-2018-ii"><span style="text-decoration: underline;">Actualités Japon - Énergie, Environnement, Transport, Construction - Novembre 2018 (II)</span></a>]</em></li>
</ul>
</div>
<h4><strong>Infrastructures</strong></h4>
<h6><strong>Le Japon adopte une loi autorisant les compagnies privées à opérer les services d’approvisionnement en eau</strong></h6>
<p>Le parlement japonais a récemment révisé le <em>Water Supply Act</em>, autorisant désormais les collectivités locales à vendre les droits de gestion de leurs services des eaux à des compagnies privées pour une période allant jusqu’à 20 ans. Dans un contexte de vieillissement et de décroissance de la population, ces collectivités font de fait face à des difficultés croissantes de gestion et maintien à niveau de leurs infrastructures. D’après le Ministère de la santé, du travail et du bien-être (MHLW), en 2015, près du tiers des municipalités japonaises ne pouvaient couvrir les coûts de ces services.</p>
<p>Cette loi a soulevé de nombreux débats, notamment sur ses conséquences en matière de coût pour les ménages et de qualité de service. Les critiques s’inquiètent que cette décision conduise, à terme, à une privatisation de ces services, qui pourrait obérer une réponse adaptée en cas de désastre.</p>
<p>Afin de répondre à ces critiques, la loi modifiée prévoit qu’une limite au tarif de l’eau soit fixée par décret. Elle encourage également la coopération au niveau régional et permet aux départements de créer un comité d’étude avec les collectivités locales.</p>
<p><em><strong>Source : </strong><a href="https://www.japantimes.co.jp/news/2018/12/06/national/politics-diplomacy/japan-enacts-contentious-law-allowing-private-firms-take-charge-water-supplies/#.XBCk-CA9iUk"><span style="text-decoration: underline;">The Japan Times</span></a>, <a href="http://mainichi.jp/english/articles/20181206/p2g/00m/0fp/056000c"><span style="text-decoration: underline;">The Mainichi</span></a>, <a href="https://www.nikkei.com/article/DGKKZO38632480W8A201C1EE8000/"><span style="text-decoration: underline;">Nikkei</span></a>, <a href="https://www.nikkei.com/article/DGKKZO38634000W8A201C1EE8000/"><span style="text-decoration: underline;">Nikkei</span></a> et <a href="https://www.nikkei.com/article/DGKKZO38655250X01C18A2EA1000/"><span style="text-decoration: underline;">Nikkei</span></a>, 6 et 7 décembre 2018.<strong><br /></strong></em></p>
<div class="focus">
<p>Les informations présentées dans cette revue d'actualité bimensuelle sont identifiées par le <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Pays/JP/energie-environnement-transport-construction"><span style="color: #15c7d2;">Pôle Développement Durable</span></a> du <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Pays/JP"><span style="color: #15c7d2;">Service Economique Régional de l'Ambassade de France à Tokyo</span></a> (Direction Générale du Trésor / Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire). Elles n'ont aucune vocation d'exhaustivité. Les avis exprimés sont les résumés des articles sources.</p>
<ul>
<li><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2017/08/30/revue-d-actualites-japon-energie-environnement-transport-construction"><span style="color: #15c7d2;">En savoir plus / S'abonner à la lettre d'actualités Energie, Environnement, Transport, Construction Japon</span></a></li>
<li><a href="https://twitter.com/frtreasuryjapan?lang=fr"><span style="color: #15c7d2;">Suivre le SER de Tokyo sur Twitter</span></a></li>
</ul>
</div>
<div class="ephox-sloth-bin ephox-sloth-bin_14036617011543476882116" style="left: -100000px; top: 0px; width: 100px; height: 100px; overflow: hidden; position: fixed; opacity: 0;" contenteditable="true">
<p style="margin: 0cm 0cm 6pt;"><strong><span style="font-family: 'Times New Roman',serif;"><span style="color: #000000;">Adoption par le gouvernement japonais d’un plan d’adaptation aux changements climatiques</span></span></strong></p>
</div>
<div class="ephox-sloth-bin ephox-sloth-bin_71243637411543477192804" style="left: -100000px; top: 0px; width: 100px; height: 100px; overflow: hidden; position: fixed; opacity: 0;" contenteditable="true">
<p style="margin: 0cm 0cm 6pt;"><strong><span style="font-family: 'Times New Roman',serif;"><span style="color: #000000;">Adoption par le gouvernement japonais d’un plan d’adaptation aux changements climatiques</span></span></strong></p>
<p style="margin: 0cm 0cm 6pt; text-align: justify; -ms-text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-family: 'Times New Roman',serif; mso-bidi-font-weight: bold;"><span style="color: #000000;">Le gouvernement japonais a adopté ce 27 novembre son plan d’adaptation aux changements climatiques, établi sur la base de la loi pour l’adaptation aux changements climatiques qui entrera en vigueur à compter du 1<sup><span style="font-size: small;">er</span></sup> décembre 2018. Cette loi requiert 1/ l’établissement d’un plan d’adaptation dans les différents secteurs et le développement d’une méthode de suivi et d’évaluation de son implémentation, et 2/ la réalisation d’une enquête sur les conséquences des changements climatiques tous les 5 ans.</span></span></p>
<p style="margin: 0cm 0cm 6pt; text-align: justify; -ms-text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-family: 'Times New Roman',serif; mso-bidi-font-weight: bold;"><span style="color: #000000;">Le plan liste ainsi les conséquences prévues des changements climatiques d’ici la fin du siècle et les mesures à mettre en œuvre pour les contrer dans 7 secteurs. Parmi celles-ci, on compte par exemple, dans le domaine de la prévention des désastres naturels, la nécessité d’aménager des digues de taille suffisante et, dans le domaine agricole, le développement et déploiement de variétés résistantes aux hautes températures (riz, clémentine, etc.) et l’introduction progressive de technologies robotiques permettant d’éviter le travail humain sous de fortes chaleurs.</span></span></p>
<p style="margin: 0cm 0cm 6pt; text-align: justify; -ms-text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-family: 'Times New Roman',serif; mso-bidi-font-weight: bold;"><span style="color: #000000;">Les collectivités locales doivent également promouvoir leurs propres mesures, adaptées à la situation locale.</span></span></p>
<p style="margin: 0cm 0cm 6pt; text-align: justify; -ms-text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-family: 'Times New Roman',serif; mso-bidi-font-weight: bold;"><span style="color: #000000;">L’évaluation des conséquences des changements climatiques sera réalisée à nouveau en 2020 pour une révision du plan autour de 2021, puis tous les 5 ans.</span></span></p>
<p style="margin: 0cm 0cm 6pt;"><em style="mso-bidi-font-style: normal;"><span style="font-family: 'Times New Roman',serif;"><span style="color: #000000;">Sources : </span><span style="mso-bidi-font-weight: bold;"><a href="https://www.env.go.jp/press/101722.html"><u><span style="color: #0563c1;">Ministère de l’environnement</span></u></a><span style="color: #000000;">, </span><a href="http://www.env.go.jp/earth/tekiou.html"><u><span style="color: #0563c1;">Ministère de l’environnement</span></u></a><span style="color: #000000;">, </span><a href="https://headlines.yahoo.co.jp/hl?a=20181127-00000067-mai-pol"><u><span style="color: #0563c1;">The Mainichi</span></u></a><span style="color: #000000;">, </span><a href="https://www.agrinews.co.jp/p45941.html%20/"><u><span style="color: #0563c1;">Nihon Nogyo Shimbun</span></u></a><span style="color: #000000;">, </span><a href="https://www3.nhk.or.jp/nhkworld/en/news/20181127_33/"><u><span style="color: #0563c1;">NHK</span></u></a><span style="color: #000000;">, </span><a href="https://www.jiji.com/jc/article?k=2018112700282&g=eco"><u><span style="color: #0563c1;">Jiji</span></u></a><span style="color: #000000;">, 27 novembre 2018.</span></span></span></em></p>
</div>3869b3d5-547c-49f0-afac-d23e6dc55a60Informations économiques d'Afrique de l'Ouest anglophone semaine 43 du 22 au 28 octobre 2018Faits saillants :- Nigéria : Le gouvernement approuve une proposition de Budget 2019 d’un montant de 8 730 Mds NGN (21 Mds EUR) ; avancées dans le projet de corridor routier transfrontalier Abidjan-Lagos ; démission du président du C.A. et de trois directeurs non-exécutifs de la Diamond Bank Plc ; l’Entrepreneurship Forum 2018 de la Tony Elumelu Foundation s’est tenu à Lagos ; le Brésil devrait investir 1,1 Md USD pour la fabrication de tracteurs ; lancement opérationnel du programme E-WASH de 60 MUSD sur quatre ans par USAID ;- Ghana : L'inflation au mois de septembre atteint 9,8% ;- Libéria : Le Président George Weah annonce la gratuité des droits d’inscription aux universités publiques pour les étudiants de premier cycle.2018-10-26T00:00:00+02:00<p>Faits saillants :</p>
<p><strong>- </strong>Nigéria : Le gouvernement approuve une proposition de Budget 2019 d’un montant de 8 730 Mds NGN (21 Mds EUR) ; avancées dans le projet de corridor routier transfrontalier Abidjan-Lagos ; démission du président du C.A. et de trois directeurs non-exécutifs de la Diamond Bank Plc ; l’Entrepreneurship Forum 2018 de la Tony Elumelu Foundation s’est tenu à Lagos ; le Brésil devrait investir 1,1 Md USD pour la fabrication de tracteurs ; lancement opérationnel du programme E-WASH de 60 MUSD sur quatre ans par USAID ;</p>
<p><strong>- </strong>Ghana : L'inflation au mois de septembre atteint 9,8% ;</p>
<p><strong>- </strong>Libéria : Le Président George Weah annonce la gratuité des droits d’inscription aux universités publiques pour les étudiants de premier cycle.</p>d163baa1-0d54-4922-b152-1bfe966613f0Le secteur de l'eau en Egypte Avec une population croissante (94 M d’habitants en 2017 et plus de 150 M d’ici 2050) et une consommation totale qui avoisine actuellement les 80 mds m³ par an, la ressource en eau est l’un des défis de l’économie égyptienne, qui dépend à 70 % du Nil pour son approvisionnement. Selon la FAO, le pays devrait atteindre le seuil du stress hydrique absolu (moins de 500 m³/hab./an) d’ici 2030. Le Président Sissi en a fait l’une des priorités de son second mandat : la stratégie nationale 2017-2030-2037 a été présentée en octobre 2018 à l’occasion de la 1ère « Cairo Water Week ».Les ressources en eau de l’Egypte dépendent à plus de 70% du Nil, partagé avec 11 pays . L’accord sur le partage des eaux du Nil, signé en 1959 entre l’Egypte et le Soudan (mais non reconnu par les pays amont) attribue à l’Égypte un quota annuel de 55,5 mds m³ (soit 75% du débit annuel ). Ce quota est dépassé dans les usages depuis de nombreuses années en raison de la sous-consommation du Soudan, et ce sont en réa2018-10-18T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;">Avec une population croissante (94 M d’habitants en 2017 et plus de 150 M d’ici 2050) et une consommation totale qui avoisine actuellement les 80 mds m³ par an, <strong>la ressource en eau est l’un des défis de l’économie égyptienne, qui dépend à 70 % du Nil pour son approvisionnement</strong>. Selon la FAO,<strong> le pays devrait atteindre le seuil du stress hydrique absolu</strong> (moins de 500 m³/hab./an) d’ici 2030. Le Président Sissi en a fait l’une des priorités de son second mandat : la stratégie nationale 2017-2030-2037 a été présentée en octobre 2018 à l’occasion de la 1ère « <em>Cairo Water Week</em> ».</p>
<p style="text-align: justify;">Les ressources en eau de l’Egypte dépendent à plus de 70% du Nil, partagé avec 11 pays . L’accord sur le partage des eaux du Nil, signé en 1959 entre l’Egypte et le Soudan (mais non reconnu par les pays amont) attribue à l’Égypte un quota annuel de 55,5 mds m³ (soit 75% du débit annuel ). Ce quota est dépassé dans les usages depuis de nombreuses années en raison de la sous-consommation du Soudan, et ce sont en réalité près de 65 mds m³/an qui alimentent le barrage d’Assouan.</p>
<p style="text-align: justify;">C’est dans ce contexte que l’Éthiopie a entamé en 2011 la construction du gigantesque barrage « de la Renaissance » sur le Nil Bleu (affluent d’où proviennent 70% des volumes d’eau qui arrivent en Egypte) et d’une centrale hydroélectrique d’une capacité de 6,45 GW. <strong>Le remplissage doit débuter en 2019 pour une période d’environ sept ans, selon les dernières discussions tripartites entre l’Ethiopie, le Soudan et l’Egypte. La capacité du bassin de rétention de 74 mds m³ devrait retenir jusqu’à 10 mds m³ par an sur le quota égyptien pendant le temps de remplissage</strong>. Les trois pays se sont engagés à résoudre leurs différends de façon pacifique en vertu de l’accord de Khartoum du 23 mars 2015 mais les tensions subsistent, principalement sur la question non-réglée du délai de remplissage, que l’Egypte voudrait voir étendu à onze années.</p>
<p style="text-align: justify;">Trois ministères sont responsables de la gestion des ressources en eau : le ministère de l’Eau et de l’Irrigation, le ministère de l’Agriculture, et le ministère de l’Habitat et des Communautés urbaines (pour le volet assainissement). La régulation du secteur est assurée par l’Agence égyptienne de régulation de l’eau (EWRA), placée sous la tutelle du ministère de l’Habitat. Au sein de ce même ministère, la <strong><em>Holding Company for Water and Wastewater</em> (HCWW)</strong> regroupe les 25 filiales qui sont en charge de l’exploitation et de la maintenance des infrastructures pour l’eau et l’assainissement à l’échelle des gouvernorats (sauf pour le Caire et Alexandrie où il existe une société filiale pour chaque domaine).</p>
<p style="text-align: justify;">La planification et la réalisation d’infrastructures est effectuée par deux agences exécutives :<strong> l’Autorité de construction pour l’eau potable et l’assainissement (CAPW)</strong> dans les gouvernorats du Caire et d’Alexandrie, et<strong> l’Organisation nationale pour l’eau potable et le drainage sanitaire (NOPWASD)</strong> dans les autres gouvernorats.</p>
<p>Le ministère de l’Eau et de l’Irrigation a établi en 2005 des estimations des quantités d’eau qui pourraient être accessibles :</p>
<ul>
<li style="text-align: justify;">1 milliard de m³ par an pourraient être récupérés de <strong>la collecte des eaux de pluies et des crues subites</strong> ;</li>
<li style="text-align: justify;">La <strong>réutilisation des eaux de drainage</strong> pourrait être augmentée de 4,7 à 9 mds m³/an ;</li>
<li style="text-align: justify;">L’<strong>extraction des nappes phréatiques profondes</strong> (aquifère nubien ) pourrait être augmentée 0,57 à 3,5 mds m³/an ;</li>
<li style="text-align: justify;">L’<strong>extraction des eaux souterraines peu profondes</strong> dans le delta et la vallée du Nil pourrait augmenter de 4,8 à 7,5 mds m³/an ;</li>
<li style="text-align: justify;">La <strong>réutilisation des eaux usées traitées</strong> pourrait augmenter de 0,7 à 2 mds m³/an ;</li>
<li style="text-align: justify;">Le <strong>dessalement de l’eau de mer</strong> n’était à l’époque pas chiffré dans les objectifs mais néanmoins évoqué.</li>
</ul>
<p style="text-align: justify;">Ces estimations sont datées et les progrès technologiques, les évolutions démographiques et le changement climatique les invalident déjà en partie, mais elles donnent un ordre de grandeur des pistes explorées par le gouvernement pour pallier à la crise hydrique. La stratégie 2017-2030-2037 présentée lors de la <em>Cairo Water Week</em> reprend d’ailleurs en grande partie ces pistes. A ce jour, <strong>peu d’avancées ont été constatées concernant la collecte des eaux de pluie et la réutilisation des eaux de drainage ou des eaux usées</strong>. Il en est de même pour la <strong>limitation des pertes en eau dues aux défaillances des réseaux</strong> (estimées au minimum à 35% du volume total sur le réseau du Grand Caire). La rénovation des réseaux de distribution est également un enjeu de santé publique : selon l’ECESR (<em>Egyptian Center for Economic and Social Rights</em>), environ 95% de la population égyptienne accède à de l’eau non suffisamment traitée.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><em>Le dessalement : un objectif de plus d’1 M de m³ d’eau potable produite par jour d’ici 2037</em></p>
<p style="text-align: justify;">En Egypte, le dessalement a été initialement porté par des acteurs privés et des autorités locales (gouvernorats) , principalement sous la forme d’unités de dessalement par osmose inverse (filtrage) dans les zones touristiques côtières isolées et les bases militaires. Les fournisseurs de solutions d’osmose inverse, de cogénération (utilisation commune de la chaleur des centrales thermiques pour la production d’électricité et le dessalement) et stations dédiées (distillation) sont positionnés sur le marché depuis le début des années 2010, notamment Acciona (Espagne), SWCC (Arabie Saoudite) et les japonais de BHK. Orascom et Arab Contractors sont les principaux acteurs locaux de la construction des usines de dessalement.</p>
<p style="text-align: justify;">Les progrès technologiques, qui ont fortement réduit le coût des unités de dessalement (le prix des équipements principaux aurait été divisé par 10 en vingt ans), et le coût de l’énergie fortement subventionné ont poussé le gouvernement à investir dans le dessalement à grande échelle. <strong>L’objectif de production d’eau potable par dessalement présenté par HCWW en 2015 était ainsi de plus d’1 M m³ par jour à l’horizon 2037. En 2018, les capacités de dessalement sont de 235 600 m³/j, soit moins de 0,1% de la consommation quotidienne d’eau</strong> (environ 250 M m³/j). Si l’ensemble des projets annoncés sont réalisés, ce chiffre devrait s’élever à 473 000 m³/j, bien qu’aucune date ne soit donnée pour le passage de ce cap.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;"><em>Mise à niveau des STEP (stations d’épuration) et recyclage des eaux usées</em></p>
<p style="text-align: justify;">Le constat suivant a été fait en 2011 par les autorités égyptiennes : <strong>sur les 7 mds m³ d’eau potable produits par an en Egypte pour la consommation domestique, environ 3,7 mds m³ d’eaux usées collectées en sortie n’étaient pas traitées mais relâchées directement dans le réseau de drainage</strong>. Près de 2,4 mds de m³ bénéficiaient d’un traitement secondaire , 0,9 md m³ d’un traitement primaire et 68 M m³ d’un traitement tertiaire . Des 3,3 mds m³ traités, seuls 0,3 md m³ étaient recyclés dans l’agriculture ou l’industrie alors que le reste était relâché dans le réseau national de drainage, soit un usage sous-optimal des ressources qui s’explique en partie par la qualité insuffisante des eaux usées même après traitement. C’est sur cette base que la stratégie de mise à niveau des STEP a été élaborée. Au vu du coût élevé d’une mise à niveau générale (environ 19 mds € sur vingt ans), <strong>l’arbitrage final a décidé la mise à niveau des stations de traitement primaire vers un dispositif de traitement secondaire d’ici 2030 pour atteindre les 11 mds m³ traités</strong>, soit la quasi-totalité des eaux usées produites. Poursuivre la mise à niveau vers un réseau de traitement tertiaire permettrait de rediriger vers l’agriculture l’eau habituellement relâchée dans le réseau de drainage et de se conformer aux standards européens pour les importations agricoles.</p>
<p style="text-align: justify;">Plusieurs projets de stations d’épuration emblématiques ont été réalisés dans le cadre de cette stratégie : au Caire, les capacités de <strong>la station de Gabal El Asfar ont été étendues à 2,5 M m³/j. Il s’agit désormais de la plus grande station d’épuration du continent africain (3ème à l’échelle mondiale)</strong>. Une 3ème phase de travaux est envisagée pour porter la capacité totale à 3,5 M m³/j. Enfin, sur <strong>financements de l’AFD</strong>, d’autres projets sont engagés comme la <strong>construction d’une unité de traitement des boues dans la station d’Alexandrie Est</strong> (95,8 M€). Cette unité devrait permettre de réduire la quantité de boues produites, d’assurer une autonomie partielle en énergie de la station d’épuration (110 000 à 160 000kWh/jour soit 60 à 70% des besoins en électricité) et d’améliorer le taux de siccité (la part de matières sèches incinérables) des boues produites (80%) afin de permettre leur vente en combustible pour les fours industriels (cimenteries principalement).</p>b2744846-47ee-457a-8a87-5874ec6d3fdcLe Forum des investissements de la Cairo Water Week Le Forum des investissements de la Cairo Water Week s’est tenu le 17 octobre 2018. Lors de l’ouverture, le Ministre des Ressources en eau et de l’irrigation, Son Excellence Mohamed Abdel-Ati a énoncé ses trois priorités pour le secteur de l’eau : poursuivre le développement du dessalement, améliorer significativement la qualité de l’eau distribuée et traitée, et renforcer la sécurité hydrique en Egypte et dans la région dans le cadre de la lutte contre l’immigration illégale. L’ambassadeur de l’Union européenne Ivan Surkoš a pour sa part annoncé officiellement le programme « EU4Water in Egypt » (150 M€ sur 4 ans répartis entre assistance technique et financement de projets d’infrastructures sous forme de prêts syndiqués en partenariat avec les bailleurs européens et multilatéraux).L’Union européenne a présenté son Plan d’investissements extérieurs , réparti sur trois piliers, dont celui du Fonds européen pour le développement durable (EFSD) et son offre de garanties ouverte au sect2018-10-18T00:00:00+02:00<p style="text-align: justify;">Le Forum des investissements de la <em>Cairo Water Week</em> s’est tenu le 17 octobre 2018. Lors de l’ouverture, <strong>le Ministre des Ressources en eau et de l’irrigation, Son Excellence Mohamed Abdel-Ati</strong> a énoncé ses <strong>trois priorités pour le secteur de l’eau</strong> : <strong>poursuivre le développement du dessalement</strong>, améliorer significativement <strong>la qualité de l’eau distribuée et traitée</strong>, et renforcer<strong> la sécurité hydrique en Egypte et dans la région</strong> dans le cadre de la lutte contre l’immigration illégale. L’ambassadeur de l’Union européenne Ivan Surkoš a pour sa part annoncé officiellement le programme « <strong>EU4Water in Egypt</strong> » <strong>(150 M€ sur 4 ans répartis entre assistance technique et financement de projets d’infrastructures sous forme de prêts syndiqués en partenariat avec les bailleurs européens et multilatéraux)</strong>.</p>
<p style="text-align: justify;">L’Union européenne a présenté son Plan d’investissements extérieurs , réparti sur trois piliers, dont celui du <strong>Fonds européen pour le développement durable (EFSD)</strong> et son offre de garanties ouverte au secteur privé . L’une des quatre « fenêtres » d’investissement du fonds s’intitule « Villes durables » et fait la part belle au secteur de l’eau. <strong>Ces garanties peuvent être mobilisées notamment par les municipalités et par les entreprises dans le cadre de PPP</strong>. Des exemples de projets prioritaires sont les investissements dans <strong>la réduction des pertes en eaux (<em>non revenue waters</em>) par la rénovation du réseau de distribution et dans les systèmes d’optimisation de la gestion de la ressource</strong>.</p>
<p style="text-align: justify;">La session s’est poursuivie avec la présentation par M. James Corcoran , qui a rappelé que la réforme du secteur est particulièrement complexe avec neuf ministères et leurs agences respectives impliqués dans le processus. <strong>La Stratégie eau 2017-2030-2037 n’a finalement pas été présentée officiellement</strong> (mais ses grandes lignes ont été évoquées). Pour faire face à la situation de stress hydrique absolu que devrait connaître l’Egypte d’ici 2030, cette stratégie prévoit <strong>un minimum de 900 milliards EGP d’investissements</strong> dans le secteur. M. Corcoran a rappelé qu’il s’agit d’un minimum et qu’en réalité le double serait nécessaire. <strong>Le recours au secteur privé sous la forme de PPP est donc incontournable</strong> si l’Egypte veut se donner les moyens de faire face à la situation. Le ministre et ses équipes en sont pleinement conscients et réaffirment leur volonté de mettre en place de tels partenariats.</p>
<p style="text-align: justify;">M. Corcoran a ensuite présenté rapidement <strong>le cadre légal des PPP en Egypte</strong> tel que défini par la loi 67/2010, rappelant que <strong>l’investissement doit être au moins équivalent à 100 M EGP</strong> et que <strong>les contrats peuvent durer entre 5 et 30 ans</strong>. M. Atter Hannoura, directeur du département des PPP au sein du ministère des Finances précise que dans les projets de dessalement en PPP, dans les zones densément peuplées des côtes de la mer Rouge et de la mer Méditerranée, l’eau potable produite sera achetée par l’Etat tandis que dans les zones plus isolées, le concessionnaire distribuera directement à l’usager.</p>73f52a5a-9709-4496-a74d-dabd82816dceDéveloppement de projets sur les marchés de l’eau et de l’assainissement au ChiliL’eau constitue un enjeu stratégique majeur au Chili, tant en termes de disponibilité de la ressource, que d’optimisation de son utilisation ou de sensibilité sociale sur le sujet, en particulier dans le nord du pays, zone aride où les besoins du secteur minier sont importants alors que les bassins s’épuisent.Parallèlement, la privatisation du secteur à partir des années 90 a permis d’augmenter les taux de couverture proches de 100% en zone urbaine, mais la concentration des droits entre les mains de quelques opérateurs et grands consommateurs limite aujourd’hui la marge de manœuvre du gouvernement pour répondre aux préoccupations sociales et environnementales du pays. Dans ce contexte, le Chili présente à la fois des défis et des opportunités pour nos entreprises, traditionnellement très présentes sur ce marché, dans des domaines tels que la distribution et le traitement des eaux, la construction de stations de dessalement ou la valorisation des déchets des eaux usées. Accéder 2018-10-02T00:00:00+02:00<div>
<p><em>L’eau constitue <strong>un enjeu stratégique majeur</strong> au Chili, tant en termes de disponibilité de la ressource, que d’optimisation de son utilisation ou de sensibilité sociale sur le sujet, en particulier dans le nord du pays, zone aride où les besoins du secteur minier sont importants alors que les bassins s’épuisent.</em></p>
<p><em>Parallèlement, la <strong>privatisation du secteur à partir des années 90</strong> a permis d’augmenter les taux de couverture proches de 100% en zone urbaine, mais la concentration des droits entre les mains de quelques opérateurs et grands consommateurs limite aujourd’hui la marge de manœuvre du gouvernement pour répondre aux préoccupations sociales et environnementales du pays. </em></p>
<p><em>Dans ce contexte, <strong>le Chili présente à la fois des défis et des opportunités pour nos entreprises,</strong> traditionnellement très présentes sur ce marché, dans des domaines tels que la distribution et le traitement des eaux, la construction de stations de dessalement ou la valorisation des déchets des eaux usées. <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Pays/CL/developpement-de-projets-sur-les-marches-de-l-eau-et-de-l-assainissement-au-chili"><span style="text-decoration: underline;"><span style="color: #0563c1; font-family: Calibri;">Accéder à la note complète</span></span></a></em></p>
<p> </p>
</div>6b139659-a91c-4e62-8d9f-eb15cc5e7de5Politique de développement des partenariats public-privé pour les infrastructures au JaponDepuis 1999, le gouvernement japonais encourage le recours aux partenariats public-privé pour la construction et l’exploitation d’infrastructures et bâtiments de services publics. D’abord influencé par le modèle anglo-saxon « Private Finance Initiative », le Japon cherche désormais à développer le modèle des concessions. A cette fin, un plan d’action assorti d’objectifs chiffrés a été défini en 2013 et est révisé chaque année depuis 2016 ; pour les concessions, il fixe notamment un nombre de projets à réaliser dans des secteurs tels que les aéroports, l’assainissement, et plus récemment les terminaux de croisière ou encore l’hydroélectricité. Cette politique est pilotée par le Cabinet Office, avec l'appui des ministères sectoriels – en particulier le MLIT, mais la mise en œuvre opérationnelle repose largement sur les collectivités locales. Cette dynamique est porteuse d’opportunités pour les entreprises étrangères, notamment françaises.1. Les partenariats public-privé au Japon :2018-10-01T00:00:00+02:00<div class="focus">
<p><em>Depuis 1999, le gouvernement japonais encourage le recours aux partenariats public-privé pour la construction et l’exploitation d’infrastructures et bâtiments de services publics. D’abord influencé par le modèle anglo-saxon « Private Finance Initiative », le Japon cherche désormais à développer le modèle des concessions. A cette fin, un plan d’action assorti d’objectifs chiffrés a été défini en 2013 et est révisé chaque année depuis 2016 ; pour les concessions, il fixe notamment un nombre de projets à réaliser dans des secteurs tels que les aéroports, l’assainissement, et plus récemment les terminaux de croisière ou encore l’hydroélectricité. Cette politique est pilotée par le Cabinet Office, avec l'appui des ministères sectoriels – en particulier le MLIT, mais la mise en œuvre opérationnelle repose largement sur les collectivités locales. Cette dynamique est porteuse d’opportunités pour les entreprises étrangères, notamment françaises.</em></p>
</div>
<h3>1. <em> </em>Les partenariats public-privé au Japon : historique et définition</h3>
<p>Dans le cadre de la mise en œuvre de mesures de relance suite à l’éclatement de la bulle spéculative japonaise, les contrats d’initiative de financement privé (<em>Private Finance Initiative</em>, PFI) calqués sur le modèle anglais ont fait leur apparition au Japon en 1999. Il s’agissait alors d’un outil nouveau, permettant l’aménagement d’infrastructures et installations publiques à moindre poids sur les finances publiques. Le PFI s’est diffusé progressivement de 1999 à 2006, notamment dans la construction de bâtiments, pour atteindre un record de 43 projets en 2007, et ensuite amorcer une décroissance du fait de la crise économique de 2008 et de difficultés rencontrées sur certains projets (échecs financiers, échecs techniques…).</p>
<p>En 2009, face à la stagnation et au besoin de renouvellement et d’entretien des infrastructures publiques – pour la plupart construites au cours de la période de croissance économique –, le gouvernement relance une réflexion sur l’introduction des PFI/PPP. Cette dernière aboutit, en 2011, à la révision de la loi de 1999 afin d’y introduire le système de <strong>concession</strong>. Le cadre légal est de nouveau renforcé en 2013, et un plan d’action national est défini pour la période 2013-2022.</p>
<p>A travers le soutien à ces modèles, le gouvernement vise, par l’intégration de mécanismes de marché et de concurrence dans les services publics, à améliorer l’efficacité de ces derniers, réduire la charge financière pour les acteurs publics, créer de nouveaux emplois et promouvoir<em> in fine</em> la croissance économique.</p>
<p><strong>Les PPP japonais sont aujourd’hui classés en 4 catégories :</strong></p>
<p><strong>I. La concession </strong>(introduite en 2011) : l’acteur public confie la gestion d’une infrastructure existante à un opérateur privé, qui se rémunère sur les frais payés par les usagers et verse une redevance à l’acteur public. La construction de l’infrastructure est à la charge de l’acteur public, qui couvre les coûts engagés en collectant les redevances. Si les coûts de construction de l’infrastructure sont supérieurs aux redevances perçues sur la durée du contrat, le surcoût reste à la charge de l’acteur public.</p>
<p><strong>II. Le contrat PFI permettant de valoriser une installation publique en créant une activité commerciale :</strong> l’opérateur privé construit et gère des infrastructures commerciales autour ou à l’intérieur d’une installation publique et perçoit les revenus générés par ces activités commerciales tandis que l’acteur public perçoit des redevances liées à l’utilisation de l’installation publique.</p>
<p><strong>III. Le contrat PPP :</strong> l’acteur public confie la construction et la gestion d’infrastructures publiques et privées à un opérateur privé, qui se rémunère sur les revenus générés par les infrastructures privées tandis que l’acteur public collecte les redevances d’utilisation des installations ou terrains publics.</p>
<p><strong>IV. La méthode conventionnelle <em>Private Finance Initiative</em> (PFI) sous forme de paiement différé au partenaire privé :</strong> l’acteur public effectue un paiement différé au profit d’un opérateur privé pour la construction et/ou la gestion d’une installation publique. La charge du financement incombe à l’acteur public.</p>
<h3>2. Stratégie nationale et rôle des acteurs publics dans le déploiement des PPP</h3>
<p><strong>Le Cabinet Office (rattaché au Premier Ministre) définit le cadre réglementaire et la stratégie de promotion et de développement des PPP. En 2013, il a établi un Plan d’action<a title="" href="#_ftn1" name="_ftnref1"><sup>[1]</sup></a> afin d’accélérer le déploiement des PPP au Japon, incluant des cibles spécifiques sur les concessions.</strong></p>
<p>Le plan d’action initial contenait des objectifs chiffrés par type de contrat pour 2013-2022, avec pour dessein d’atteindre 10 à 12000 Mds JPY de projets au total. En 2016, cet objectif a été revu à la hausse ; le montant total visé pour 2013-2022 atteint désormais 21000 Mds JPY – dont 7000 Mds JPY en concession, 5000 Mds JPY en projets PFI permettant de valoriser une installation publique via l’adjonction d’une activité commerciale, 4000 Mds JPY en contrats PPP.</p>
<p>Le plan de 2013 définit également des <strong>objectifs spécifiques en termes de projets de concessions</strong>, à réaliser avant 2020 : 1 projet autoroutier, 6 projets aéroportuaires, 6 projets d’eau potable, 6 projets d’assainissement. Des cibles complémentaires ont été ajoutées en 2016 (3 installations culturelles/éducatives avant 2020, 6 immeubles de logements publics avant 2018), 2017 (3 terminaux de croisière et 6 centres de congrès/exposition avant 2019) et 2018 (3 centrales hydroélectriques et 3 réseaux d’eau industrielle avant 2020). Globalement, les résultats à ce jour sont très inégaux : ils sont atteints ou en passe de l’être pour l’aéroportuaire, l’autoroutier et l’assainissement, mais des retards sont constatés dans le logement public et l’eau potable.</p>
<p>Afin d’accompagner la réalisation du plan, le Cabinet Office dispose d’un budget de 170 millions JPY. Ce budget est employé, entre autres, pour la promotion des PPP/PFI auprès des collectivités locales, la réalisation d’études et l’amélioration des procédures visant l’émergence de projets dans les secteurs de l’aéroportuaire et de l’assainissement. Le Cabinet Office a également un rôle de contrôle sur la réalisation de ces projets.</p>
<p><strong>Les différents ministères sectoriels sont chacun en charge de la promotion du modèle PPP/PFI, pour les infrastructures des services publics de leurs domaines de compétence. </strong>Ainsi, le <strong>Ministère du Territoire, des Infrastructures, du Transport et du Tourisme</strong> (MLIT) est en charge de la promotion du modèle pour les aéroports, les logements publics, les routes et l’assainissement. C’est le ministère le plus concerné par cette politique, dans la mesure où il est en charge de la majorité des infrastructures pour l’aménagement du territoire. Toutefois, <strong>d’autres ministères sont également concernés</strong> : le Ministère de la Santé et du Travail (MHLW) pour le secteur de l’eau potable et pour les installations médicales ; le Ministère de l’Education, de la Culture, des Sports, de la Science et de la Technologie (MEXT) pour les installations sportives, les établissements éducatifs et les bâtiments culturels ; le Ministère de l’Industrie et de l’Energie (METI) pour l’énergie et l’eau industrielle, le Ministère de la Justice (MOJ) pour les prisons.</p>
<p><strong>Si le gouvernement a pour rôle de concevoir et promouvoir la politique nationale de soutien aux PPP, l’initiative des projets revient en revanche souvent aux collectivités locales (sauf infrastructures d’Etat). Ces dernières jouent donc un rôle majeur dans la mise en place de la stratégie du Cabinet Office.</strong></p>
<p align="center"><em>Nombre de contrats (toutes catégories) par secteur, de 2009 à 2017 (source Cabinet Office)</em> :</p>
<table border="1" cellspacing="0" cellpadding="0">
<tbody>
<tr>
<td rowspan="2" width="354">
<p align="center">Secteur</p>
</td>
<td colspan="3" width="180">
<p align="center">Acteurs principaux</p>
</td>
<td rowspan="2" width="47">
<p align="center">Total</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td valign="top" width="47">
<p align="center">Etat</p>
</td>
<td valign="top" width="76">
<p align="center">Collectivité</p>
</td>
<td valign="top" width="57">
<p align="center">Autre</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td width="354">
<p>Education et culture</p>
</td>
<td width="47">
<p align="right">3</p>
</td>
<td width="76">
<p align="right">179</p>
</td>
<td width="57">
<p align="right">38</p>
</td>
<td width="47">
<p align="right">220</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td width="354">
<p>Vie et bien-être (maisons de retraite, crèches…)</p>
</td>
<td width="47">
<p align="right">0</p>
</td>
<td width="76">
<p align="right">23</p>
</td>
<td width="57">
<p align="right">0</p>
</td>
<td width="47">
<p align="right">23</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td width="354">
<p>Santé et environnement (déchets, médical, funérarium…)</p>
</td>
<td width="47">
<p align="right">0</p>
</td>
<td width="76">
<p align="right">105</p>
</td>
<td width="57">
<p align="right">2</p>
</td>
<td width="47">
<p align="right">107</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td width="354">
<p>Industrie (tourisme, promotion agricole, etc.)</p>
</td>
<td width="47">
<p align="right">0</p>
</td>
<td width="76">
<p align="right">12</p>
</td>
<td width="57">
<p align="right">0</p>
</td>
<td width="47">
<p align="right">12</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td width="354">
<p>Aménagement (routes, parcs, assainissement, ports...)</p>
</td>
<td width="47">
<p align="right">18</p>
</td>
<td width="76">
<p align="right">129</p>
</td>
<td width="57">
<p align="right">1</p>
</td>
<td width="47">
<p align="right">148</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td width="354">
<p>Sécurité et sûreté (casernes, prisons...)</p>
</td>
<td width="47">
<p align="right">8</p>
</td>
<td width="76">
<p align="right">18</p>
</td>
<td width="57">
<p align="right">0</p>
</td>
<td width="47">
<p align="right">26</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td width="354">
<p>Bureaux et logements publics</p>
</td>
<td width="47">
<p align="right">43</p>
</td>
<td width="76">
<p align="right">15</p>
</td>
<td width="57">
<p align="right">4</p>
</td>
<td width="47">
<p align="right">62</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td width="354">
<p>Autres</p>
</td>
<td width="47">
<p align="right">7</p>
</td>
<td width="76">
<p align="right">60</p>
</td>
<td width="57">
<p align="right">1</p>
</td>
<td width="47">
<p align="right">68</p>
</td>
</tr>
<tr>
<td width="354">
<p>Total</p>
</td>
<td width="47">
<p align="right">79</p>
</td>
<td width="76">
<p align="right">541</p>
</td>
<td width="57">
<p align="right">46</p>
</td>
<td width="47">
<p align="right">666</p>
</td>
</tr>
</tbody>
</table>
<p>En amont des projets, les collectivités ont une mission de promotion du recours aux PPP qui implique la réalisation d’enquêtes visant à collecter l’opinion des citoyens. En aval, elles établissent à leur niveau les méthodes d’évaluation et de sélection des partenaires privés au moment des appels d’offres, et définissent<a title="" href="#_ftn2" name="_ftnref2">[2]</a> la réglementation traitant des projets à l’initiative du secteur privé.</p>
<p>La loi actuelle ne définit pas la limite des pouvoirs confiés à l’opérateur privé. Aussi, les collectivités locales ont exprimé des inquiétudes sur l’exécution des projets de concessions et craignent de perdre toutes leurs prérogatives sur les infrastructures publiques au profit des partenaires privés. Un autre obstacle à l’appropriation du modèle PPP par les collectivités est l’opposition des agents de ces collectivités, percevant le développement des PPP comme une menace pour l’emploi public.</p>
<h3>3. Exemples et opportunités d’affaires</h3>
<p>De façon générale, les acteurs privés japonais du secteur des infrastructures restent relativement peu familiers des modèles PPP – en particulier le modèle concessif, le plus récemment introduit au Japon. Ils peuvent donc se tourner vers des partenaires étrangers pour se positionner sur les projets portés par les collectivités japonaises. Le gouvernement japonais est également conscient de ce besoin de recours aux compétences étrangères. L’expertise française notamment est reconnue et recherchée, comme le démontrent de récents succès dans les secteurs aéroportuaires et du traitement de l’eau.</p>
<h5><strong>3.1 Secteur aéroportuaire</strong></h5>
<p><strong>E<img class="marge" style="float: right;" src="/Articles/6b139659-a91c-4e62-8d9f-eb15cc5e7de5/images/84bd19b2-b769-434e-b0dd-55e0099d7386" alt="Aéroport de Sapporo" width="471" height="258" />n 2011, le MLIT a présenté un plan d’envergure visant à privatiser tous les principaux aéroports japonais d’ici 2020.</strong> Cette privatisation implique un contrat de concession à long-terme, pour la gestion des pistes, des infrastructures et des parkings, sans inclure la gestion du contrôle du trafic aérien qui relève toujours de la compétence du gouvernement national.</p>
<p>Ce plan a enregistré ses premières concrétisations en 2016, d’abord avec l’aéroport de Sendai en février, puis les aéroports d’Osaka en avril (voir paragraphe suivant). Ont suivi les aéroports de Takamatsu (concession confiée à un consortium japonais constitué par Mitsubishi Estate, Taisei, Pacific Consultants), de Fukuoka en 2018 (consortium regroupant notamment Changi Airport et Mitsubishi Corp. Un ensemble de 7 aéroports de Hokkaido sera concédé à partir de 2020, avec une procédure de sélection du concessionnaire menée sur 2018-2019. Sont également prévues la mise en concession des aéroports de Kumamoto (projet lancé en 2019) et Hiroshima (sélection du concessionnaire en 2020).</p>
<p>Tous ces projets ouvrent des opportunités pour des acteurs étrangers disposant de compétences en gestion aéroportuaire, les acteurs domestiques ayant accumulé du retard technique et organisationnel dans ce domaine, par rapport à leurs concurrents étrangers. <strong>Les aéroports d’Osaka (en 2016) ainsi que celui de Kobe (en 2018) ont ainsi été concédés à Kansai Airports, consortium conduit par le groupe financier japonais Orix (40%) et l’entreprise française Vinci Airports (40%), associés à des acteurs locaux (20%).</strong> Le contrat porte sur une durée de 44 ans et représente une redevance annuelle de 49 Mds JPY (env. 368 M€) versée par Kansai Airports. Le projet des aéroports de Hokkaido suscite quant à lui l’intérêt de Vinci Airports et de Groupe ADP.</p>
<h5><strong>3.2 </strong><strong>Secteur du traitement de l’eau</strong></h5>
<p><strong>Les services d’assainissement et d’approvisionnement en eau sont traditionnellement gérés par les autorités municipales.</strong> Cette mission de la municipalité est confiée à une compagnie publique locale qui dispose d’un budget séparé du budget général de la municipalité (modèle comparable à la « régie à caractère industriel et commercial » en France). Plusieurs opérations ponctuelles, telles que la construction de stations de filtration ou les audits sur l’état des infrastructures, ont été réalisées par des entreprises privées avant le mouvement de développement des concessions, sans que cela implique des contrats à long-terme sous la forme de PPP<a title="" href="#_ftn3" name="_ftnref3">[3]</a>. Les coûts de rénovation et de maintenance dans ce secteur sont prévus pour augmenter de 70% d’ici 2030, en raison du vieillissement et de la détérioration des infrastructures d’assainissement et d’approvisionnement en eau. Des projets de concession dans le domaine du traitement de l’eau sont actuellement à l’étude dans les villes d’Osaka, Nara et Miura, et au sein de la préfecture de Miyazaki, avec des niveaux d’avancement inégaux (projet peu actif à Osaka, calendrier publié pour Miura…).</p>
<p>Le MLIT s’interroge actuellement sur la possibilité de réaliser des projets en PPP pour la rénovation et la maintenance des réseaux d’assainissement en réponse au vieillissement et à la détérioration des infrastructures. Le coût de ces projets de rénovation et gestion étant élevé, le MLIT cherche la meilleure façon de rentabiliser les projets de concession dans ce domaine. Dans ce contexte, la Diète travaille actuellement sur un projet de loi visant à améliorer l’efficacité de la gestion de l’eau (eau potable et eaux usées), incluant les questions de privatisation. En février 2018, le Cabinet Office a lancé un appel à projet pour la réalisation « d’études pour une meilleure gestion des réseaux d’eau » ; les villes sélectionnées sont Eniwa (Hokkaido), Sakata (Yamagata), Tsubata (Ishikawa), Wakayama (Wakayama), Awaji (Hyogo) et Akaiwa (Okayama).</p>
<p><strong><img class="marge" style="float: right;" src="/Articles/6b139659-a91c-4e62-8d9f-eb15cc5e7de5/images/c22f3728-22d4-40ae-a82f-3ad6357cfed5" alt="Concession d'assainissement Hamamatsu (source image : Veolia)" width="440" height="248" />En octobre 2017, Veolia a remporté avec un consortium (incluant JFE Engineering et Orix) la première concession à long terme de la gestion d’eaux usées municipales au Japon – la principale classe d’actifs du pays en termes d’infrastructures, un marché estimé à 90 trillions JPY (environ 747 Mds EUR)<a title="" href="#_ftn4" name="_ftnref4">[4]</a>. </strong>Le contrat couvre les travaux, l’exploitation et la maintenance des infrastructures de traitement des eaux usées de la ville de Hamamatsu. Le consortium souhaite par ailleurs utiliser les boues d’épuration (biomasse) pour produire de l’électricité renouvelable afin de réduire les coûts d’exploitation. Le chiffre d’affaires cumulé est estimé à 450 millions EUR pour la durée du contrat (20 ans).</p>
<h5><strong>3.3 </strong><strong>Autres secteurs et perspectives</strong></h5>
<p>Comme indiqué précédemment, les PPP se développent au Japon dans de nombreux secteurs. Ils devraient donc logiquement accompagner les politiques prioritaires de services publics locaux des prochaines années. On peut ainsi supposer que le recours aux PPP devrait continuer de se développer dans le secteur des <strong>bâtiments de santé et d’accueil de personnes âgées</strong> (en lien avec la problématique de vieillissement de la population), dans <strong>celui des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique des bâtiments</strong> (en réponse à la nécessaire transition énergétique du pays, qui mobilisera les collectivités locales), ou encore autour des infrastructures liées au <strong>tourisme</strong>, ce secteur constituant un axe majeur de la politique de développement économique du pays. En matière d’urbanisme, la politique <strong>Compact City</strong> portée par le MLIT amène les villes à revoir l’organisation spatiale et les modèles économiques des bâtiments publics et des réseaux de transport ; ce mouvement pourrait trouver dans les PPP une réponse aux défis posés sur le plan financier. A plus court terme, les Jeux Olympiques de 2020 pourraient entraîner dans leur sillage un besoin de recours aux PPP pour la gestion des infrastructures dont le développement aura été accéléré à leur occasion.</p>
<hr align="left" size="1" width="33%" />
<p> </p>
<div>
<div id="ftn1">
<p><a title="" href="#_ftnref1" name="_ftn1">[1]</a> “Action Plan for Fundamental Reforms of PPP/PFI”.</p>
</div>
<div id="ftn2">
<p><a title="" href="#_ftnref2" name="_ftn2">[2]</a> Il existe une règlementation générale pour les projets PPP, formalisée par la loi PFI. Les collectivités locales définissent des directives pour réguler les projets PPP sur leur territoire. Cependant, pour la mise en œuvre d’un projet PPP, il faut appliquer les dispositions définies par la loi PFI. Suivant l’article 18 de la loi PFI, il est nécessaire de fixer le principe de la mise en œuvre par un arrêté pour le projet de la concession.</p>
</div>
<div id="ftn3">
<p><a title="" href="#_ftnref3" name="_ftn3">[3]</a> Les contrats conclus s’assimilent plus à des marchés publics classiques.</p>
</div>
<div id="ftn4">
<p><a title="" href="#_ftnref4" name="_ftn4">[4]</a> Ce montant correspond à la valeur du marché japonais des systèmes de traitement des eaux usées, en d’autres termes le montant des revenus qui peuvent être générés dans le cadre de l’exploitation de ce marché.</p>
</div>
</div>4dbbe20f-54fe-4dc1-8d24-9ac5a23435f1Actualités Japon - Énergie, Environnement, Transport, Construction - Septembre 2018 (II)Energie : Le gouvernement japonais annonce la réduction de plus de moitié du montant des Feed-in-Tariffs pour l’électricité solaire d’ici le milieu de la décennie 2020. Environnement & climat : La maison de commerce Marubeni annonce arrêter d’investir dans de nouvelles centrales à charbon et réduire de moitié ses capacités existantes d’ici 2030. Transport : La ville de Tokyo va proposer des subventions à l’achat de véhicules électriques neufs aux particuliers.2018-09-28T00:00:00+02:00<div class="focus"><strong><strong>Energie</strong></strong>
<ul>
<li><strong>Focus : Le gouvernement japonais annonce la réduction de plus de moitié du montant des Feed-in-Tariffs pour l’électricité solaire d’ici le milieu de la décennie 2020</strong></li>
<li><em>Et aussi : Autorisation de redémarrage de centrale nucléaire</em></li>
</ul>
<p><strong>Environnement & climat</strong></p>
<ul>
<li><strong>Focus : La maison de commerce Marubeni annonce arrêter d’investir dans de nouvelles centrales à charbon et réduire de moitié ses capacités existantes d’ici 2030</strong></li>
<li><em>Et aussi : Climat au G20 2019 / Possible retrait du Japon de la Commission Baleinière Internationale / Commercialisation de pailles en papier biodégradables / Investissement de Toyota dans les EnR / Décret de Tokyo sur les déchets plastique / Association Japan Climate Initiative et America's Pledge</em></li>
</ul>
<p><strong>Transport</strong></p>
<ul>
<li><strong>Focus : La ville de Tokyo va proposer des subventions à l’achat de véhicules électriques neufs aux particuliers</strong></li>
<li><em>Et aussi : Retour à la normale à l'aéroport du Kansai / Evolution de la stratégie de Toyota en faveur du partage plutôt que de la possession de véhicules / Scandale sur les inspections de véhicules Nissan et Suzuki / Association de Toyota et JR East pour le train à hydrogène / Mise en place d'un hub véhicules autonomes / Aménagement réglementaire pour la commercialisation des navires autonomes</em></li>
</ul>
<p><strong>Ville & construction</strong></p>
<ul>
<li><em>Démonstration de compteurs d’eau intelligents à Tokyo</em></li>
</ul>
<p><strong>Infrastructures</strong></p>
<ul>
<li><em>Réunion pour la promotion de projets d'infrastructures conjoints Japon-Chine / <em>Association Mitsubishi/-emasek pour des projets de développement urbains</em></em></li>
</ul>
</div>
<p> </p>
<h3><strong>Énergie</strong></h3>
<h6><strong>Le gouvernement japonais annonce la réduction de plus de moitié du montant des Feed-in-Tariffs pour l’électricité solaire d’ici le milieu de la décennie 2020</strong></h6>
<p><img class="marge" style="float: right;" src="/Articles/4dbbe20f-54fe-4dc1-8d24-9ac5a23435f1/images/575a944a-cca7-4ddb-95b0-cfe1047ec2e2" alt="Japan Times solar" width="288" height="202" />En vue de réduire le coût supplémentaire pesant sur la facture d’électricité des Japonais, le gouvernement a décidé de réduire de plus de moitié l’aide accordée à l’électricité solaire via le système FiT d’ici le milieu des années 2020.</p>
<p>Le METI a pour ambition que le prix de l’électricité solaire atteigne 8,5 JPY/kWh autour des années fiscales 2022 à 2024 (contre 18 JPY/kWh en 2018) pour celle produite par les entreprises, et 11 JPY/kWh aux alentours de 2025-2027 (contre 26 JPY/kWh en 2018) pour celle produite par les ménages. Les subventions japonaises atteindraient alors les niveaux pratiqués dans les pays européens.</p>
<p><em>Source : <a href="https://www.japantimes.co.jp/news/2018/09/15/business/japan-halve-solar-power-feed-tariffs/"><span style="text-decoration: underline;">The Japan Times</span></a> et <a href="http://the-japan-news.com/news/article/0004737670"><span style="text-decoration: underline;">Japan News</span></a>, 15 septembre 2018</em></p>
<div class="focus">
<p><strong>Et aussi…</strong></p>
<ul>
<li>Tokai N°2, première centrale nucléaire affectée par le tsunami de 2011 à recevoir une autorisation de redémarrage | <em><a href="https://www.japantimes.co.jp/news/2018/09/26/national/tsunami-hit-nuclear-plant-near-tokyo-wins-formal-restart-approval/#.W63IaCA9jcs"><span style="text-decoration: underline;">The Japan Times</span></a>, 26 septembre 2018.</em></li>
</ul>
</div>
<h3><strong>Environnement & Climat</strong></h3>
<h6><strong>La maison de commerce Marubeni annonce arrêter d’investir dans de nouvelles centrales à charbon et réduire de moitié ses capacités existantes d’ici 2030</strong></h6>
<p><img class="marge" style="float: right;" src="/Articles/4dbbe20f-54fe-4dc1-8d24-9ac5a23435f1/images/f5189e24-446f-4a4b-8a35-4b10f1d392b0" alt="japan times marubeni" width="412" height="227" />La compagnie Marubeni a annoncé qu’elle ne lancerait plus de nouveau projet de centrale à charbon et qu’elle réduirait de moitié sa capacité de production d’électricité en provenance de centrales à charbon (aujourd’hui de 3 GW) d’ici 2030. En revanche, les projets déjà lancés « impliquant la meilleure technologie disponible et compatibles avec les politiques gouvernementales » pourront être poursuivis.</p>
<p>Marubeni est la maison de commerce nippone détenant la plus importante capacité de production d’électricité à travers le monde – 12 GW au total. Elle vise à accroître la part des renouvelables dans sa capacité de production de 10% aujourd’hui à 20% d’ici 2023. Les autres maisons de commerce cherchent également graduellement à se tourner vers les renouvelables. Ainsi, Mitsui – détenant une capacité de génération de 9,3 GW – vise à faire croître la part des EnR dans son mix de 16% aujourd’hui à 30 % en 2030 ; Sumitomo à la faire croître de 20% aujourd’hui à 30 % en 2035 (tout en réduisant la part du charbon de 50% à 30% à la même échéance) ; et Mitsubishi à la faire doubler de 10% aujourd’hui à 20% en 2030.</p>
<p><em>Source :</em> <em><a href="https://www.japantimes.co.jp/news/2018/09/19/business/corporate-business/marubeni-halve-coal-fired-power-capacity-2030/"><span style="text-decoration: underline;">The Japan Times</span></a></em><em>, </em><em><a href="https://www.nikkei.com/article/DGKKZO35435680V10C18A9MM8000/"><span style="text-decoration: underline;">Nikkei</span></a></em><em> et </em><em><a href="https://asia.nikkei.com/Business/Companies/Marubeni-pulls-back-from-coal-power-business"><span style="text-decoration: underline;">Nikkei Asian Review</span></a></em><em>, 19 septembre 2018</em></p>
<div class="focus">
<p><strong>Et aussi…</strong></p>
<ul>
<li>Le changement climatique aura une place importante à l’agenda du G20 2019 présidé par le Japon | <em><a href="https://www.japantimes.co.jp/news/2018/09/25/national/politics-diplomacy/climate-change-will-high-next-years-g20-summit-agenda-abe-says/#.W63IuyA9jcs"><span style="text-decoration: underline;">The Japan Times</span></a>, 25 septembre 2019.</em></li>
<li>Suite au rejet par la Commission Baleinière Internationale de sa proposition de relance de la chasse à la baleine commerciale, le Japon envisage de quitter l’institution | <em><em><a href="https://asia.nikkei.com/Politics/International-Relations/Japan-hints-at-leaving-IWC-after-whaling-proposal-nixed"><span style="text-decoration: underline;">Nikkei Asian Review</span></a> et <a href="https://www.japantimes.co.jp/news/2018/09/15/national/science-health/japan-brink-leaving-international-whaling-commission-commercial-whaling-proposal-blocked/#.W63VryA9jcs"><span style="text-decoration: underline;">The Japan Times</span></a>, 15 septembre 2018.</em></em></li>
<li>Nippon Paper vise la commercialisation avant la fin de l’année de pailles biodégradables aussi résistantes que les pailles en plastique | <em><em><em><a href="https://asia.nikkei.com/Business/Companies/Nippon-Paper-develops-paper-straws-just-as-strong-as-plastic-ones"><span style="text-decoration: underline;">Nikkei Asian Review</span></a>, 20 septembre 2018.</em></em></em></li>
<li>Toyota investit 10 milliards JPY dans un fonds d’énergies renouvelables et cherche à réduire les émissions de ses usines et concessionnaires | <em><em><em><em><a href="https://asia.nikkei.com/Spotlight/Environment/Toyota-to-chip-in-for-270m-renewables-fund"><span style="text-decoration: underline;">Nikkei Asian Review</span></a>, 20 septembre 2018.</em></em></em></em></li>
<li>La ville de Tokyo envisage de mettre en place un décret en faveur de la réduction et du recyclage des déchets plastique | <em><em><em><em><em><a href="https://www.nikkei.com/article/DGKKZO35522820Z10C18A9L83000/"><span style="text-decoration: underline;">Nikkei</span></a>, 20 septembre 2018.</em></em></em></em></em></li>
<li>La Japan Climate Initiative s’associe à America’s Pledge, un groupe mené par le milliardaire Michael Bloomberg et le gouverneur de Californie Jerry Brown | <em><em><em><em><em><em><em><a href="https://www.japantimes.co.jp/news/2018/09/15/national/japan-climate-initiative-joins-forces-americas-pledge-bid-curb-emissions/#.W63VqCA9jcs"><span style="text-decoration: underline;">The Japan Times</span></a>, 15 septembre 2018.</em></em></em></em></em></em></em></li>
</ul>
</div>
<h3><strong>Transport</strong></h3>
<h6><strong>La ville de Tokyo va proposer des subventions à l’achat de véhicules électriques neufs aux particuliers</strong></h6>
<p>Le gouvernement métropolitain de Tokyo (TMG) va créer en 2019 une subvention à l’achat de véhicules électriques destinée aux particuliers résidant à Tokyo. Le montant de l’aide sera fonction du type de véhicule, mais il est estimé de l’ordre de 200 000 JPY/voiture (environ 1500 euros). Cette subvention viendra en complément de celle fournie par l’Etat. Il existe d’ores et déjà une subvention destinée aux PME ; la ville prévoit par ailleurs d’élargir à terme le périmètre aux motos électriques pour particuliers.</p>
<p><em>Source : <a href="https://www.nikkei.com/article/DGXMZO35692090U8A920C1MM8000/"><span style="text-decoration: underline;">Nikkei</span></a>, 24 septembre 2018</em></p>
<div class="focus">
<p><strong>Et aussi…</strong></p>
<ul>
<li>L’aéroport du Kansai de retour à la normale 17 jours après le passage du typhon Jebi |<em> <a href="https://asia.nikkei.com/Economy/Kansai-airport-fully-back-in-business-17-days-after-typhoon-havoc"><span style="text-decoration: underline;">Nikkei Asian Review</span></a>, 21 septembre 2018.</em></li>
<li>Toyota fait évoluer la stratégie de son réseau de concessionnaires afin de réduire sa dépendance aux ventes de véhicules face à la tendance en faveur de l’accès plutôt qu’à la propriété de véhicules |<em> <em><a href="https://asia.nikkei.com/Business/Companies/Toyota-retools-Japan-dealerships-for-car-sharing-age"><span style="text-decoration: underline;">Nikkei Asian Review</span></a>, 28 septembre 2018.</em></em></li>
<li>Nissan et Suzuki reconnaissent de nouvelles tricheries et malfaçons dans les inspections réalisées sur leurs véhicules |<em><em> <em><a href="https://asia.nikkei.com/Business/Companies/Cheating-scandals-continue-to-plague-Japanese-automakers"><span style="text-decoration: underline;">Nikkei Asian Review</span></a>, <a href="https://asia.nikkei.com/Business/Companies/Suzuki-admits-to-more-improper-emissions-checks2"><span style="text-decoration: underline;">Nikkei Asian Review</span></a>, <a href="https://asia.nikkei.com/Business/Companies/Nissan-reveals-more-misconduct-in-its-final-report-on-falsified-data"><span style="text-decoration: underline;">Nikkei Asian Review</span></a> et <a href="http://www.asahi.com/ajw/articles/AJ201809270049.html"><span style="text-decoration: underline;">The Asahi Shimbun</span></a>, 26 et 27 septembre 2018.</em> | <em>Revoir <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2018/08/16/actualites-japon-energie-environnement-transport-construction-aout-2018-ii"><span style="text-decoration: underline;">Actualités Japon - Énergie, Environnement, Transport, Construction - Août 2018 (II)</span></a>.</em></em></em></li>
<li>Toyota s’associe à JR East pour développer des trains à hydrogène | <em><em><em><em><em><a href="https://mainichi.jp/english/articles/20180927/p2g/00m/0bu/103000c"><span style="text-decoration: underline;">The Mainichi</span></a>, 27 septembre 2018.</em></em></em></em></em></li>
<li>Le Ministère des Transports vise la mise en place d’un hub pour véhicules autonomes à Tokyo en 2027 | <em><em><em><em><em><em><a href="https://asia.nikkei.com/Economy/First-self-driving-car-hub-in-Japan-set-for-Tokyo-s-Shinagawa"><span style="text-decoration: underline;">Nikkei Asian Review</span></a>, 14 septembre 2018.</em></em></em></em></em></em></li>
<li>Débuts de l'aménagement réglementaire en vue de la commercialisation de navires autonomes | <em><em><em><em><em><em><em><a href="https://www.nikkei.com/article/DGKKZO35584170Q8A920C1CR8000/"><span style="text-decoration: underline;">Nikkei</span></a>, 21 septembre 2018.</em></em></em></em></em></em></em></li>
</ul>
</div>
<h3><strong>Ville & Construction</strong></h3>
<ul style="list-style-type: disc;">
<li>La ville de Tokyo annonce le lancement d’une démonstration de compteurs d’eau intelligents à partir de 2025 | <em><a href="https://www.nikkei.com/article/DGKKZO35440860W8A910C1NN1000/"><span style="text-decoration: underline;">Nikkei</span></a>, <a href="https://www.nikkei.com/article/DGXMZO35447340X10C18A9CR8000/"><span style="text-decoration: underline;">Nikkei</span></a> et <a href="https://www.nikkei.com/article/DGKKZO35449070X10C18A9CR8000/"><span style="text-decoration: underline;">Nikkei</span></a>, 17 et 18 septembre 2018.</em></li>
</ul>
<h3><strong>Infrastructures</strong></h3>
<ul style="list-style-type: disc;">
<li>Tenue de la première réunion du comité public-privé de coopération économique entre la Chine et le Japon en vue de promouvoir des projets conjoints d’infrastructures en pays tiers |<em> <a href="https://asia.nikkei.com/Politics/International-Relations/China-and-Japan-kick-off-joint-effort-on-foreign-infrastructure"><span style="text-decoration: underline;">Nikkei Asian Review</span></a>, 26 septembre 2018.</em></li>
<li>Mitsubishi s’associe à une filiale du singapourien Temasek en vue de réaliser pour 2,5 milliards USD de projets de développement urbains en Asie du Sud-Est sur les cinq prochaines années | <em><a href="https://asia.nikkei.com/Business/Companies/Temasek-unit-and-Mitsubishi-partner-on-urban-development-projects"><span style="text-decoration: underline;">Nikkei Asian Review</span></a>, 14 septembre 2018.</em></li>
</ul>
<div>
<div class="focus">
<p>Les informations présentées dans cette revue d'actualité bimensuelle sont identifiées par le <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Pays/JP/energie-environnement-transport-construction">Pôle Développement Durable</a> du <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Pays/JP">Service Economique Régional de l'Ambassade de France à Tokyo</a> (Direction Générale du Trésor / Ministère de la Transition Ecologique et Solidaire). Elles n'ont aucune vocation d'exhaustivité. Les avis exprimés sont les résumés des articles sources.</p>
<ul>
<li><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2017/08/30/revue-d-actualites-japon-energie-environnement-transport-construction">En savoir plus / S'abonner à la lettre d'actualités Energie, Environnement, Transport, Construction Japon</a></li>
<li><a href="https://twitter.com/frtreasuryjapan?lang=fr">Suivre le SER de Tokyo sur Twitter</a></li>
</ul>
</div>
</div>
<div style="text-align: right;"><em>Contenu : <a href="https://www.linkedin.com/in/marine-malacain-170b76a0/"><span style="text-decoration: underline;"><span style="color: #0066cc;">Marine Malacain</span></span></a> avec la contribution de Machi Yoda. Supervision : <a href="https://www.linkedin.com/in/stefanledu/"><span style="text-decoration: underline;"><span style="color: #0066cc;">Stéfan Le Dû</span></span></a>.</em></div>d82ca934-67ac-4d5d-928f-57199062b4d5La gestion de l’eau : un secteur porteur bénéficiant de toute l'attention de l'UE et des IFI Grâce à une richesse naturelle et à un appui important de la part des fonds structurels européens et des IFIs comme la BERD et la Banque Mondiale, le secteur de l’eau en Croatie est un marché porteur pour les entreprises françaises spécialisées dans la gestion et la construction de projets liés à l’eau.La définition d’une stratégie dans le programme opérationnel « Compétitivité et cohésion » permettra à la Croatie de débloquer une enveloppe d’1 Md EUR dédiée au secteur de l’eau et de moderniser ses infrastructures souvent vétustes qui lui ont fait accumuler du retard en Europe en termes de distribution d’eau (40% de pertes) et de traitement (3% des eaux usées traitées au maximum). Cependant, une grande différence existe entre la distribution d’eau potable réservée à un monopole public national et le traitement des eaux usées, théoriquement ouvert aux entreprises mais limité dans les faits à l’ingénierie et à la construction d’infrastructures. La Croatie bénéficie d’une grande ric2018-08-01T00:00:00+02:00<div>
<p style="text-align: justify;"><em>Grâce à une richesse naturelle et à un appui important de la part des fonds structurels européens et des IFIs comme la BERD et la Banque Mondiale, le secteur de l’eau en Croatie est un marché porteur pour les entreprises françaises spécialisées dans la gestion et la construction de projets liés à l’eau.</em></p>
<p style="text-align: justify;"><em>La définition d’une stratégie dans le programme opérationnel « Compétitivité et cohésion » permettra à la Croatie de débloquer une enveloppe d’1 Md EUR dédiée au secteur de l’eau et de moderniser ses infrastructures souvent vétustes qui lui ont fait accumuler du retard en Europe en termes de distribution d’eau (40% de pertes) et de traitement (3% des eaux usées traitées au maximum). </em></p>
<p style="text-align: justify;"><em>Cependant, une grande différence existe entre la distribution d’eau potable réservée à un monopole public national et le traitement des eaux usées, théoriquement ouvert aux entreprises mais limité dans les faits à l’ingénierie et à la construction d’infrastructures. </em></p>
<h5 style="text-align: justify;">La Croatie bénéficie d’une grande richesse en eau, mais la gestion de cette ressource pourrait être significativement améliorée.</h5>
<p style="text-align: justify;"> <strong>La Croatie est un des pays d’Europe les mieux dotés en ressources renouvelables d’eau</strong> avec près de 23 000 m³/an par habitant, contre 2 400 m³ en moyenne en Europe centrale. Cette richesse s’explique par les nombreux fleuves qui traversent le pays comme la Save, la Drave et le Danube.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong> <strong>Même si la Croatie est dotée de grandes ressources en eau, la répartition et l’utilisation de cette dernière ne sont pas optimales.</strong> La distribution géographique de la ressource fait que 64% de l’eau renouvelable dont la Croatie dispose provient de pays tiers et que cette dernière est donc dépendante des pays d’amont (Hongrie, Bosnie). De plus, dû à la vétusté du réseau, le pays connaît des pertes d’eau de 40% lors de la distribution au consommateur. </strong></p>
<p style="text-align: justify;"><strong>En ce qui concerne le traitement des eaux usées, 80% sont traitées contre une moyenne de 95% dans l’Union Européenne (UE) . De plus, seulement 3% des eaux usées sont purifiées au maximum (traitement tertiaire), contre une moyenne de 85% dans l’UE .</strong> Le retard accumulé dans le secteur de l’eau par la Croatie peut s’expliquer par l’urbanisation anarchique qu’a connue le pays avant et après son indépendance, mais il est renforcé par certaines spécificités du secteur. Par exemple, il existe plus de 160 régies distributrices d’eau, dont 70% distribuent moins d’1 M m³ / an, contre 45 M m³/an en moyenne dans l’UE. Cette fragmentation du marché aboutit à une qualité de service qui varie fortement et représente une difficulté supplémentaire pour absorber les fonds européens à cause du manque de savoir-faire en matière de préparation et de mise en œuvre de grands projets. </p>
<h5 style="text-align: justify;">La Croatie a une volonté ambitieuse d’amélioration de la gestion de l’eau, mais possède aussi un contexte législatif rigide et incertain qui peut représenter un frein à l’investissement</h5>
<p style="text-align: justify;"><strong>La Croatie dispose d’un cadre législatif ambitieux puisque les lois sur l’eau de 2009 et sur le financement de la gestion de l’eau de 2010 ambitionnent de diviser par deux la perte d’eau lors de l’approvisionnement et de connecter 60% de la population à un réseau de traitement tertiaire des eaux</strong> <strong>usées en 2020</strong>. Ceci afin de respecter la réglementation européenne qui stipule que toute la population des agglomérations supérieures à 2 000 habitants soit reliée à un système de traitement des eaux usées de type au moins secondaire. </p>
<p style="text-align: justify;"><strong>Cependant, l’environnement juridique du secteur de l’eau reste rigide</strong>. Malgré l’intégration d’une grande partie de l’acquis communautaire sur l’eau par la <em>Water Act </em>de 2009, le cadre législatif croate en vigueur interdit la gestion des ressources en eau par toute initiative privée. <strong>La distribution d’eau potable reste une obligation publique avec stricte interdiction de privatisation. <strong>Nonobstant, ce secteur est amené à évoluer du fait des capacités limitées de gestion des régies municipales actuelles et du manque de fonds.</strong> </strong></p>
<h5 style="text-align: justify;">Le secteur de l’eau en Croatie connaît des investissements importants de la part des IFIs et des fonds européens, d’où un grand nombre de projets à prévoir dans le futur</h5>
<p style="text-align: justify;"><strong>Avec des besoins de plus en plus concrètement définis, la Croatie bénéfice et bénéficiera dans le futur du soutien des IFIs, en particulier la BERD et la Banque Mondiale qui sont très présentes dans le secteur de l’eau</strong>. La BERD a accordé son soutien à 12 projets d’infrastructures communales depuis 1996, en particulier l’amélioration du service d’approvisionnement en eau d’un million de personnes. La Banque Mondiale a accordé plus de 400 M EUR de prêts ces vingt dernières années pour des projets en lien avec l’approvisionnement en eau et le traitement des eaux usées.</p>
<p style="text-align: justify;"><strong>En outre, la Croatie bénéficie des fonds européens depuis le commencement de son processus d’adhésion.</strong> Le pays a ainsi bénéficié de 2007 à 2016 des fonds de préadhésion IPA, dont 47,7 M EUR destinés au secteur de l’eau, soit la moitié des fonds mis à disposition pour le programme opérationnel « <em>Environnement</em> » 2007-2011. Désormais, en tant que pays membre de l’UE, la Croatie a accès aux fonds structurels et d’investissement européens sur la période 2014-2020 pour un montant de 10,7 Mds EUR. Dans ce cadre, <strong>le Fonds de cohésion consacrera 1 Md EUR au secteur de l’eau au sein du programme opérationnel croate « <em>Compétitivité et cohésion</em> » (axe prioritaire 6), dont 840 M EUR pour le seul traitement des eaux usées.</strong> Les objectifs visés par ces investissements sont la réduction de la perte d’eau, l’augmentation du taux de connexion, la prévention des inondations et la finalisation de l’intégration des directives européennes.</p>
<p style="text-align: justify;">Cependant, la mise en œuvre effective et intégrale du programme opérationnel en matière d’eau reste un véritable défi pour les capacités administratives limitées du pays. Ainsi, <strong>le taux d’absorption n’atteint que 4% pour les fonds européens dédiés à l’environnement au sein de l’axe prioritaire 6 du programme opérationnel « <em>Compétitivité et cohésion</em> ».</strong> <strong>Cette faiblesse du taux d’absorption en Croatie fait peser un risque sur l’utilisation complète de l’enveloppe attribuée à l’eau avant 2023.</strong></p>
<p style="text-align: justify;"><strong><strong> </strong></strong></p>
</div>12307292-c1ef-4b12-8911-d66b14a2d9c0EU Gateway : missions commerciales au Japon et en AsieLe programme européen EU Gateway vise à approfondir la coopération et les interactions économiques entre l’Europe et l'Asie (Japon, Corée, Asie du Sud-Est, Chine). A travers 50 missions commerciales entre 2016 et 2020, EU Gateway permet à des PME françaises de participer à des salons et rencontres B2B dans des secteurs stratégiques. Pour le Japon, les secteurs concernées sont ceux de l'environnement, de l'énergie durable, du bâtiment, du ferroviaire et du médical. La majorité des frais pour les entreprises sont pris en charge par l'Union européenne.EU Gateway : des missions commerciales organisées par l'Union EuropéenneLes missions commerciales EU Gateway constituent des tickets d'entrée pour les entreprises européennes vers des marchés dont l’accès est parfois difficile en raison des différences de culture et des contraintes réglementaires. Entre 2008 et 2014, plus de 1500 entreprises européennes ont été sélectionnées pour faire partie de ces missions. L’assistance à la mise en 2018-06-15T00:00:00+02:00<div class="focus">
<p style="text-align: justify;">Le programme européen EU Gateway vise à approfondir la coopération et les interactions économiques entre l’Europe et l'Asie (Japon, Corée, Asie du Sud-Est, Chine). A travers 50 missions commerciales entre 2016 et 2020, EU Gateway permet à des PME françaises de participer à des salons et rencontres B2B dans des secteurs stratégiques. Pour le Japon, les secteurs concernées sont ceux de l'environnement, de l'énergie durable, du bâtiment, du ferroviaire et du médical. La majorité des frais pour les entreprises sont pris en charge par l'Union européenne.</p>
</div>
<p style="text-align: justify;"><img class="marge" src="/Articles/12307292-c1ef-4b12-8911-d66b14a2d9c0/images/17a1abbb-369f-4eaa-97fc-f331524e42a2" alt="Japan" /></p>
<h3>EU Gateway : des missions commerciales organisées par l'Union Européenne</h3>
<p>Les missions commerciales EU Gateway constituent des <strong>tickets d'entrée pour les entreprises européennes vers des marchés dont l’accès est parfois difficile</strong> en raison des différences de culture et des contraintes réglementaires. Entre 2008 et 2014, plus de 1500 entreprises européennes ont été sélectionnées pour faire partie de ces missions. L’assistance à la mise en relation avec des réunions d’affaires est un service essentiel du programme avec 22000 réunions individuelles organisées entre 2008 et 2014.</p>
<p>Le nouveau programme, <a href="https://www.eu-gateway.eu/about/editions/new-edition">EU Gateway | Business Avenues</a>, lancé en 2016, organise des missions commerciales au Japon, en Corée, en Asie du Sud-Est et en Chine. Plus de 50 missions commerciales d'une durée d'une semaine, incluant la présence sur un salon professionnel d'envergure et l'organisation de rencontres B2B, sont ainsi prévues entre 2016 et 2020.</p>
<p>Pour le Japon, les secteurs couverts sont les suivants :</p>
<p style="text-align: left;"> <img class="marge" src="/Articles/12307292-c1ef-4b12-8911-d66b14a2d9c0/images/7ea84826-9a27-46e4-80c2-a28b1b222f53" alt="EU" width="267" height="96" /><img class="marge" src="/Articles/12307292-c1ef-4b12-8911-d66b14a2d9c0/images/eb0ebf0c-79f5-4c12-a279-b859fd5b35ef" alt="EU" width="270" height="97" /></p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" style="float: left;" src="/Articles/12307292-c1ef-4b12-8911-d66b14a2d9c0/images/8feb6a49-bb95-4de9-8065-cf771c114da0" alt="EU" width="268" height="96" /></p>
<p style="text-align: center;"><img class="marge" style="float: left;" src="/Articles/12307292-c1ef-4b12-8911-d66b14a2d9c0/images/b45d926c-8faf-453d-aff1-159b6162c89c" alt="EU" width="270" height="97" /></p>
<p style="text-align: justify;"><img class="marge" src="/Articles/12307292-c1ef-4b12-8911-d66b14a2d9c0/images/af389896-3506-4e66-8777-8f7d914b9d66" alt="EU" width="272" height="98" /></p>
<p style="text-align: center;"> </p>
<p style="text-align: left;">A titre d'exemples, en 2017, EU Gateway a organisé des missions autour des salons <a href="http://www.wsew.jp/en/">World Smart Energy Week</a> (énergie durable), <a href="http://www.mtij.jp/english/">Mass Trans Innovation</a> (transports ferroviaires et urbains) et <a href="http://www.jma.or.jp/homeshow/">Japan Home & Building Show</a> (bâtiment, logement, construction). Chaque mission regroupe une quarantaine d'entreprises en provenance de toute l'Europe. Les prestations EU Gateway peuvent être complémentaires de l'offre d'accompagnement proposée par <a href="https://export.businessfrance.fr/">Business France</a> ; ainsi, un pavillon conjoint France-Europe était organisé par Business France et l'Union européenne sur le salon Mass Trans Innovation 2017.</p>
<h3 style="text-align: left;">L'UE et le Japon, de grandes opportunités économiques</h3>
<p>Au cours des dernières décennies, l'UE et le Japon ont développé des liens économiques solides. Le Japon, troisième plus grande puissance économie du monde, est devenu le 7<sup>ème</sup> partenaire commercial de l'UE.</p>
<p>Le commerce entre les deux partenaires devrait continuer d'augmenter grâce à l'accord de libre-échange dont les négociations ont abouti en 2017. Mais malgré les efforts conjoints déployés pour favoriser la coopération économique, <strong>les PME rencontrent encore des difficultés lorsqu'elles pénètrent sur le marché japonais </strong>:</p>
<ul type="circle">
<li>Coûts d'entreprise élevés liés aux impôts, salaires, à l’achat ou la location de bureau, la sécurité sociale ; aux restrictions juridiques et aux procédures administratives compliquées requises pour les permis d'exploitation et les licences ;</li>
<li>Absence de mobilité sur le marché du travail entraînant des difficultés à trouver des ressources humaines ;</li>
<li>Spécificités du marché japonais et difficulté à communiquer en langues étrangères.</li>
</ul>
<p><img class="marge" style="float: right;" src="/Articles/12307292-c1ef-4b12-8911-d66b14a2d9c0/images/960a8866-aef2-4b53-9362-0f32b47ec275" alt="EU Gateway" width="319" height="223" /></p>
<p>EU Gateway propose aux PME européennes de :</p>
<ul>
<li>Sonder les opportunités d'affaires dans les marchés prometteurs</li>
<li>Minimiser les coûts permettant d’entrer sur un nouveau marché</li>
<li>Obtenir de nouveaux contacts et renforcer le réseau de l'entreprise</li>
<li>Discuter des défis et des opportunités avec les acteurs de l'industrie</li>
<li>Bénéficier d'un coaching professionnel ainsi que d'un suivi à toutes les étapes</li>
</ul>
<p>Pour accéder à EU Gateway, il suffit pour les entreprises <a href="https://www.eu-gateway.eu/content/eligibility-criteria">éligibles</a> de déposer une candidature pour <a href="https://www.eu-gateway.eu/business-missions/missions-calendar">une des missions</a>. Les entreprises sont sélectionnées par l'Union européenne.</p>
<h3 style="text-align: left;">Bilan de l'édition précédente - 2008-2014</h3>
<p>A titre d’exemple, voici les <strong>faits marquants de la dernière édition </strong><a href="https://www.eu-gateway.eu/about/editions/past-editions"><strong>EU Gateway</strong> (2008-2014)</a> :</p>
<ul>
<li>1500 entreprises ont participé à 46 missions commerciales au Japon et en Corée</li>
<li>22000 réunions individuelles ont été organisées</li>
<li>64% des entreprises ont établi des collaborations commerciales qui se sont traduites par une croissance des revenus</li>
<li>86% des entreprises européennes participantes étaient très satisfaites de EU Gateway</li>
<li>83% des participants ont trouvé les missions commerciales très utiles pour accroître leur compréhension du marché</li>
<li>La plupart des participants sont des microentreprises (30%), des entreprises de petites tailles (35%) et de tailles moyennes (25%).</li>
</ul>
<h3>En savoir plus sur EU Gateway</h3>
<ul>
<li><a href="https://www.eu-gateway.eu/">Site officiel du programme</a></li>
<li><a href="https://www.eu-gateway.eu/content/japan-0">EU Gateway - Programme sur le Japon</a></li>
<li><a href="https://www.youtube.com/watch?v=EPm2OtQcrxQ&feature=youtu.be">Présentation vidéo de EU Gateway Japon</a></li>
</ul>24486372-8b96-47e3-af24-ded110ddf9efActualités Japon - Énergie, Environnement, Transport, Construction - Janvier 2018 (I)SommaireEnergieCoopération sino-japonaise sur l’économie d’énergie et la protection environnementaleDe nouveaux objectifs pour le développement des bioénergies au JaponNouveaux objectifs d’efficacité énergétique dans le secteur de la distributionRenforcement des activités de cogénération de l’opérateur Tokyo GazTransportTokyo se positionne pour devenir leader de la promotion des véhicules électriques au JaponToyota dirige ses efforts vers le développement de bus et de camions à hydrogèneNouvelles batteries pour Shinkansen de nouvelle générationInfrastructures et constructionLes SDGs au centre des considérations dans la préparation des JO de TokyoNouvelle loi pour simplifier la privatisation d’infrastructures publiquesVers une privatisation des infrastructures de traitement de l’eau de TokyoEnvironnement/ClimatLe Japon se tourne plus résolument vers les obligations vertesMontée en popularité des SDGs auprès du secteur privé japonaisEnergieSignature de 23 projets de coo2018-01-10T00:00:00+01:00<div class="focus">
<h3><strong>Sommaire</strong></h3>
<ul>
<li><strong>Energie</strong></li>
<ul>
<li>
<p>Coopération sino-japonaise sur l’économie d’énergie et la protection environnementale</p>
</li>
<li>De nouveaux objectifs pour le développement des bioénergies au Japon</li>
<li>
<p>Nouveaux objectifs d’efficacité énergétique dans le secteur de la distribution</p>
</li>
<li>
<p>Renforcement des activités de cogénération de l’opérateur Tokyo Gaz</p>
</li>
</ul>
<li><strong>Transport</strong>
<ul>
<li>
<p>Tokyo se positionne pour devenir leader de la promotion des véhicules électriques au Japon</p>
</li>
<li>
<p>Toyota dirige ses efforts vers le développement de bus et de camions à hydrogène</p>
</li>
<li>
<p>Nouvelles batteries pour Shinkansen de nouvelle génération</p>
</li>
</ul>
</li>
<li><strong>Infrastructures et construction</strong>
<ul>
<li>Les SDGs au centre des considérations dans la préparation des JO de Tokyo</li>
<li>
<p>Nouvelle loi pour simplifier la privatisation d’infrastructures publiques</p>
</li>
<li>
<p>Vers une privatisation des infrastructures de traitement de l’eau de Tokyo</p>
</li>
</ul>
</li>
<li><strong>Environnement/Climat</strong></li>
<ul>
<li>
<p>Le Japon se tourne plus résolument vers les obligations vertes</p>
</li>
<li>Montée en popularité des SDGs auprès du secteur privé japonais</li>
</ul>
</ul>
</div>
<h4><strong>Energie</strong></h4>
<h6><strong>Signature de 23 projets de coopération sino-japonais sur l’économie d’énergie et la protection environnementale</strong></h6>
<p><strong><img style="float: right;" title="Forum Japon Chine" src="/Articles/24486372-8b96-47e3-af24-ded110ddf9ef/images/07e0ebc5-abe5-484b-b142-393ef6885491" alt="Forum Japon Chine" width="490" height="305" />A l’occasion du 11<sup>ème</sup> Forum sino-japonais sur l’économie d’énergie et la protection environnementale, qui s’est tenu à Tokyo en décembre 2017, 23 projets de coopération sino-japonais ont été signés dans de nombreux domaines, à savoir l’efficacité énergétique, la protection de l’environnement, le développement commun de technologies bas-carbone et les outils de financements de projets.</strong> Des officiels, des entreprises, des experts et des académiciens de Japon et de Chine ont notamment tenu des discussions sur la coopération en pays-tiers, la gestion intelligente et l’économie d’énergie, l’économie circulaire, les nouvelles énergies, le développement de véhicules connectés et la technologie de « charbon propre ». Le Forum, organisé conjointement par la Commission chinoise pour le développement national, la Chambre de commerce chinoise, le Ministère chinois en charge du Commerce, l’Ambassade chinoise au Japon, le Ministère japonais de l’économie (METI) et l’Association économique sino-japonaise, a rassemblé plus de 800 participants. La Commission chinoise pour le développement national et l’Organisation japonaise en charge du développement des nouvelles énergies et des technologies industrielles (NEDO) ont également signé un mémorandum visant à développer leur coopération dans les domaines de l’efficacité énergétique et la protection de l’environnement en renforçant la communication sur les projets communs, la coopération technologique et les échanges de bonnes pratiques. Le Forum sino-japonais sur l’économie d’énergie et la protection environnementale, dont la 1<sup>ère</sup> édition a été organisée en 2006, a été le théâtre de la signature d’un total de 337 projets de coopération sino-japonais entre les entreprises, les organisations de recherche et les gouvernements locaux des deux pays. <span style="text-decoration: underline;">Source :</span> <a title="Japan and China sign 23 energy-saving, environmental cooperation projects at Tokyo meet" href="https://www.japantimes.co.jp/news/2017/12/24/national/japan-china-sign-23-energy-saving-environmental-cooperation-projects-tokyo-meet/">Japan Times</a> ; <a title="Chinese, Japanese officials, entrepreneurs discuss cooperation on energy saving, environmental protection" href="http://www.ecns.cn/2017/12-25/285678.shtml">Ecns.cn</a></p>
<h6><strong>De nouveaux objectifs pour le développement des bioénergies</strong></h6>
<p><strong>Dans le cadre de sa nouvelle stratégie pour le <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2017/12/18/les-bioenergies-au-japon-etat-des-lieux-et-politique-de-developpement">développement des bioénergies</a>, le gouvernement japonais a prévu de maintenir son objectif défini en 2011 d’importer 500 millions de litres de biocarburants au Japon de 2018 à 2023.</strong> La définition d’objectifs plus ambitieux est rendue difficile par les difficultés d’organisation de la production de biocarburants au Japon. Le gouvernement japonais souhaite donner une place plus importante aux biocarburants en vue de réaliser ses engagements climatiques et renforcer l’indépendance énergétique du Japon. Le METI travaille en coopération avec l’industrie pétrolière pour organiser l’introduction des biocarburants sur le marché japonais et envisage de commencer à importer de l'éthanol produit à partir de maïs en provenance des Etats-Unis en vue de diversifier ses sources d’approvisionnement. Le Japon dépend actuellement des importations de biocarburants produits au Brésil, avec des coûts 30% plus élevés que l’essence. <span style="text-decoration: underline;">Source :</span> Nikkei</p>
<h6><strong>De nouveaux objectifs d’efficacité énergétique dans le secteur japonais de la distribution pour lutter contre le changement climatique<br /></strong></h6>
<p><strong><img style="float: right;" title="Energy saving" src="/Articles/24486372-8b96-47e3-af24-ded110ddf9ef/images/713871af-ef69-4a73-84d5-4ce40becca83" alt="Energy saving" width="423" height="317" />Le gouvernement japonais va définir des objectifs chiffrés en vue de promouvoir et développer l’efficacité énergétique dans les supermarchés et les centres commerciaux afin de réaliser les engagements climatiques japonais pris dans le cadre de l’Accord de Paris.</strong> Un plan détaillé devrait être publié par le METI en février 2018 et les amendements apportés à la loi nationale pour la conservation de l’énergie, qui seront décidés en fonction du nouveau plan, seront notifiés en avril 2018. Les nouveaux objectifs d’efficacité énergétique devraient prendre effet dans le courant de l’année 2018. Le gouvernement japonais se tourne également vers le secteur privé pour promouvoir la mise en place de pratiques permettant une réduction de la consommation d’énergie et une augmentation des investissements en faveur d’équipements performants au niveau énergétique. Des subventions (à hauteur de 50% des coûts engagés) seront accordées aux entreprises réalisant des investissements dans les équipements à haut rendement énergétique. Le METI aura également la charge de contrôler les entreprises qui n’engageront pas d’efforts pour améliorer l’efficacité énergétique de leurs installations. Le gouvernement japonais doit encore déterminer s’il est nécessaire de fixer un objectif d’efficacité énergétique plus ambitieux pour réaliser ses objectifs climatiques. Dans le cadre de l’Accord de Paris, le Japon s’est engagé à réduire de 26% ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030, par rapport au niveau de 2013. Pour réaliser cet objectif, le gouvernement prévoit une réduction des émissions de 40% dans le secteur commercial, 28% dans le secteur énergétique et 7% dans le secteur industriel. <span style="text-decoration: underline;">Source :</span> <a title="Japan to cut emissions for shopping centers, supermarkets" href="https://asia.nikkei.com/Politics-Economy/Policy-Politics/Japan-to-cut-emissions-for-shopping-centers-supermarkets">Nikkei</a></p>
<h6><strong>Renforcement des activités de cogénération de l’opérateur Tokyo Gas</strong></h6>
<p><strong>L’opérateur régional Tokyo Gas renforce ses activités de cogénération en utilisant des ressources GNL pour produire de la chaleur et de l’électricité, avec déjà plusieurs projets en vue sur l'archipel. </strong>Une nouvelle centrale à gaz devrait être mise en service en novembre 2018 à Fukushima. Dans la ville d’Utsunomiya, la mise en opération d’une centrale à petite échelle permettant d’approvisionner 7 usines de la zone industrielle est prévue en 2019. Enfin, une petite centrale équipée de trois moteurs à gaz, d’une puissance cumulée de 7,8 MW, sera construite au sein de la Smart City de Nihonbashi, développée par le groupe Mitsui Fudosan, afin d’approvisionner en énergie les nouveaux bureaux d’affaires et le quartier résidentiel. <span style="text-decoration: underline;">Source :</span> Nikkei</p>
<h4><strong>Transport</strong></h4>
<h6><strong>Tokyo se positionne pour devenir leader de la promotion des véhicules électriques au Japon</strong></h6>
<p><strong><img style="float: right;" title="Complexes résidentiels" src="/Articles/24486372-8b96-47e3-af24-ded110ddf9ef/images/f30ba402-8108-4508-9c52-4ae7759d78f5" alt="Complexes résidentiels" width="423" height="318" />Le gouvernement de Tokyo souhaite booster la diffusion de véhicules électriques en prenant des mesures visant l’installation gratuite d’équipements de recharge dans les complexes résidentiels, l’objectif étant d’arrêter complètement les ventes de véhicules à essence d’ici 2040.</strong> A la poursuite de cet objectif, le gouvernement de Tokyo a déjà prévu d'investir un milliard de yens en 2018. En réaction à la dynamique insufflée par la France, le Royaume-Uni et la Chine, la ville de Tokyo ambitionne de se poser en leader des efforts visant à réduire au maximum le recours aux véhicules polluants au Japon. Le METI a par ailleurs identifié les complexes résidentiels comme un emplacement de choix pour l’installation d’équipements de recharge et une solution permettant de rendre les véhicules électriques plus attractifs, avec près de 60% de la population de Tokyo vivant au sein d’appartements en copropriété. Les constructeurs automobiles japonais dirigent également leur attention vers le développement de véhicules électriques. Le groupe Honda Motor a déclaré que les ventes de véhicules électriques représenteraient 2/3 du total des ventes du groupe d’ici 2030, tandis que Toyota Motor a annoncé un objectif de ventes à hauteur de 5,5 million de véhicules électriques, soit environ la moitié de ses ventes mondiales, dans les années 2030. <span style="text-decoration: underline;">Source :</span> <a title="Tokyo plans subsidies for EV charging spots" href="http://the-japan-news.com/news/article/0004165415">Yomiuri Shimbun</a></p>
<h6>Toyota dirige ses efforts vers le développement de bus et de camions à hydrogène</h6>
<p><img style="float: right;" title="Bus hydrogène" src="/Articles/24486372-8b96-47e3-af24-ded110ddf9ef/images/054936ec-a39c-4e57-8f08-75b5de5e5942" alt="Bus hydrogène" width="302" height="170" /><strong>Le groupe japonais Toyota Motor souhaite accélérer ses efforts vers le développement de bus et de camions commerciaux alimentés aux piles à combustible avec pour objectif de promouvoir les technologies hydrogène en dépit de la dynamique mondiale insufflée en faveur des véhicules électriques.</strong> Le constructeur automobile prévoit d'assembler plus de 100 bus à hydrogène en vue des Jeux Olympiques de Tokyo, en 2020. <span style="text-decoration: underline;">Source :</span> <a title="Toyota boosting efforts to develop fuel cell buses" href="https://asia.nikkei.com/Business/Trends/Toyota-boosting-efforts-to-develop-fuel-cell-buses">Nikkei</a></p>
<h6>Nouvelles batteries pour Shinkansen de nouvelle génération</h6>
<p><strong><img style="float: right;" title="Batteries" src="/Articles/24486372-8b96-47e3-af24-ded110ddf9ef/images/07aa9dfe-93db-4ee8-ba2b-0f06fadb2d6e" alt="Batteries" width="222" height="200" />Les trains Shinkansen de nouvelle génération vont être équipés prochainement de batteries au lithium ionique permettant de circuler sur de courtes distances en cas de pannes électriques.</strong> L'objectif visé est de permettre aux trains de se déplacer jusqu'à un autre site pour déposer les passagers en cas d'urgences telles que les tremblements de terre obligeant les Shinkansen à s'immobiliser au milieu de ponts ou à l'intérieur de tunnels. Le groupe Central Japan Railways (JR Tokai) a annoncé son intention de développer, en coopération avec Toshiba Infrastructure Systems & Solutions Corp., ces batteries pour le modèle N700 S-séries, dont la mise en opérations est prévue en 2020. <span style="text-decoration: underline;">Source :</span> <a title="Power backup to give bullet trains push they need in emergencies" href="http://www.asahi.com/ajw/articles/AJ201801020025.html">The Asahi Shimbun</a></p>
<h4><strong>Infrastructures et construction</strong></h4>
<h6>Les SDGs au centre des considérations dans la préparation des JO de Tokyo</h6>
<p><img style="float: right;" title="SDGs" src="/Articles/24486372-8b96-47e3-af24-ded110ddf9ef/images/eca37469-2ff8-49d0-bee2-1d51dac1ffd8" alt="SDGs" width="416" height="260" /><strong>Le Japon réalise d'importants investissements pour placer les SDGs au coeur de l'organisation des Jeux Olympiques de 2020.</strong> Des standards de performances ont déjà été mis en place pour tout ce qui concerne l'achat de matériaux de construction et de produits alimentaires. Des directives générales visant à préparer les jeux dans l'esprit des SDGs sont également en cours de rédaction et devraient être diffusées courant 2019. Pour prendre l'exemple des matériaux de construction qui seront utilisés lors des JO, les entreprises impliquées ont reçu pour instructions de prendre sérieusement en considération la protection de l'environnement et les droits fondamentaux des habitants des régions dans lesquelles elles vont s'approvisionner en ressources, avant de réaliser des transactions. Concernant les produits alimentaires, des exigences environnementales relatives à la protection de la biodiversité sont à prendre en compte. Les Jeux Olympiques de Tokyo constituent la 1ère opportunité de présenter l'intégration des SDGs, définis par l'ONU en 2015, dans la préparation et le déroulement des jeux. Source : <a title="U.N. SDGs at the forefront of a highly successful Tokyo Olympics" href="http://www.asahi.com/ajw/articles/AJ201801080021.html">The Asahi Shimbun</a></p>
<h6><strong>Nouvelle loi pour simplifier la privatisation d’infrastructures publiques</strong></h6>
<p><strong><img style="float: right;" title="PPP" src="/Articles/24486372-8b96-47e3-af24-ded110ddf9ef/images/6e1bc296-812e-413e-92d9-204712b14fae" alt="PPP" width="355" height="266" />Le gouvernement japonais va soumettre un projet d’amendement à la loi PFI (<em>Private Finance Initiative</em>) à la Diète en janvier 2018.</strong> Cet amendement vise à simplifier la procédure de privatisation des infrastructures publiques telles que les aéroports et les systèmes de traitement de l’eau en vue d’augmenter les prérogatives des gouvernements locaux. En vertu de cet amendement, il ne sera plus nécessaire d’obtenir un accord du conseil municipal pour lancer un projet de privatisation. Cet amendement donnera également plus de libertés aux partenaires privés et leur permettra d’améliorer les performances des installations privatisées et la qualité des services fournis. Le gouvernement japonais prévoit également de fournir une aide technique en vue de conseiller et guider les autorités locales qui ne disposent pas de personnel qualifié sur ces sujets. Selon une étude réalisée par le gouvernement japonais, la proportion d’infrastructures de plus de 50 ans devrait atteindre 7% en 2021 et 23% en 2031 au Japon. <span style="text-decoration: underline;">Source :</span> <a title="Japan looks to remove hurdles for privatizing infrastructure" href="https://asia.nikkei.com/Politics-Economy/Policy-Politics/Japan-looks-to-remove-hurdles-for-privatizing-infrastructure">Nikkei</a></p>
<h6><strong>Vers une privatisation des infrastructures de traitement de l’eau de Tokyo</strong></h6>
<p><strong>Le gouvernement de Tokyo commence à envisager de mettre en concession la gestion des systèmes de traitement de l’eau de la capitale en vue d’améliorer le rendement et l’efficacité des installations.</strong> Une enquête sera lancée pour sélectionner des opérateurs privée entre 2018 et 2019 pour mettre en place un plan concret entre 2020 et 2021. La réflexion entamée sur ce sujet s’explique notamment par les inquiétudes que soulèvent le déclin de la population au Japon. <span style="text-decoration: underline;">Source :</span> Nikkei</p>
<h4><strong>Environnement / Climat</strong></h4>
<h6><strong>Le Japon se tourne plus résolument vers les obligations vertes</strong></h6>
<p><strong><img style="float: right;" title="Toda" src="/Articles/24486372-8b96-47e3-af24-ded110ddf9ef/images/9d878fd7-a51c-42c2-8018-17d9bc16f0c6" alt="Toda" width="376" height="212" />Le Japon a pris un grand retard sur l’émission d’obligations vertes et aspire à rattraper son concurrent chinois, qui est leader mondial dans ce domaine.</strong> Le montant des émissions d’obligations vertes réalisées par des entreprises japonaises, au Japon et à l’étranger, a atteint un total de 2,06 Mds USD en 2017, soit presque un 10<sup>ème</sup> des émissions privées chinoises, qui se sont élevées à un total de 25,4 Mds USD la même année. L’émission d’obligations vertes libellées en yens ne s’est faite qu’à deux reprises au Japon, le développement du marché étant considérablement ralenti par des procédures longues et complexes. L’avantage que présente un tel marché est matérialisé par les possibilités de croissance pour les investisseurs désireux d’investir au Japon. Les entreprises japonaises démontrent avec plus d’enthousiasme leur engagement dans les causes environnementales et sociales, ce qui a pour effet d’éveiller un intérêt croissant des investisseurs sur le marché japonais des obligations vertes. Nomura Research Institute a été la 1<sup>ère</sup> entreprise à émettre une obligation verte libellée en yens en 2016. En décembre 2017, l’entreprise de construction Toda a émis une obligation verte d’une valeur de 10 Mds JPY (88,3 M USD) en vue de construire une centrale éolienne en mer au large de Kyushu. De son côté, le groupe Nippon Life Insurance a déjà prévu d’acquérir des obligations vertes et éthiques à hauteur de 200 Mds JPY d’ici mars 2021. <span style="text-decoration: underline;">Source :</span> <a title="Japan plays catch-up with world leader China in green bonds" href="https://asia.nikkei.com/Markets/Capital-Markets/Japan-plays-catch-up-with-world-leader-China-in-green-bonds">Nikkei</a></p>
<h6><strong>Une montée en popularité des SDGs auprès du secteur privé japonais</strong></h6>
<p><strong>Les entreprises japonaises commencent à développer leurs activités en phase avec les SDGs (<a href="https://sustainabledevelopment.un.org/"><em>Sustainable Development Goals</em></a>).</strong> Le Keidanren, syndicat patronal d’entreprises japonaises, a notamment modifié sa Charte de Bonne Conduite de l’Entreprise en vue de promouvoir les SDGs et encourager ses entreprises membres à les prendre plus sérieusement en considération dans le cadre de leurs activités. Les groupes Omron et Sompo Japan ont déjà établit des plans stratégiques, comprenant des objectifs chiffrés, tenant compte des SDGs tandis que d’autres entreprises ont lancé des actions permettant une gestion durable des ressources (Nippon Steel), une amélioration de la sécurité alimentaire (Ajinomoto) et une meilleure efficacité énergétique (Fujitsu). <span style="text-decoration: underline;">Source :</span> Nikkei</p>
<div class="focus">
<p>Les informations présentées dans cette revue d'actualité bimensuelle sont identifiées par le Pôle Développement Durable du <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Ressources/pays/japon"><span style="color: #15c7d2;">Service Economique Régional de l'Ambassade de France à Tokyo</span></a>. Elles n'ont aucune vocation d'exhaustivité. Les avis exprimés sont les résumés des articles sources.</p>
<ul>
<li><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Ressources/17538_lancement-de-la-newsletter-actualites-japon-energie-environnement-transport"><span style="color: #15c7d2;">En savoir plus / S'abonner à la lettre d'actualités Energie, Environnement, Transport, Construction Japon</span></a></li>
<li><span style="color: #15c7d2;">Suivre le SER de Tokyo sur Twitter</span></li>
</ul>
</div>02bb79b6-5438-4a8f-8c46-6918c5ba3f16Coopération pour la société bas carbone : première réunion franco-japonaiseUne réunion franco-japonaise sur les questions de croissance bas carbone et respectueuse de l’environnement a eu lieu le 9 décembre 2016 à Tokyo.Cette réunion s’est inscrite dans le cadre du renforcement de la coopération des deux pays en matière de société et les technologies bas-carbone, la lutte contre la pollution de l’air, de l’eau et des sols, la préservation de la biodiversité, la gestion des déchets et de la sensibilisation des citoyens aux enjeux environnementaux.Cette coopération avait été renforcée à l’occasion de la signature, en décembre 2015 à Paris dans le cadre de la COP21, par la ministre française de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer, Ségolène Royal, et la ministre japonaise de l’Environnement, Tamayo Marukawa, d’une lettre d’intention franco-japonaise pour une société bas carbone et respectueuse de l’environnement.Au cours de l’année 2016, les échanges se sont concentrés autour des scénarios bas-carbone, avec des visites de chercheurs japonais en Fra2016-12-15T00:00:00+01:00<div class="focus">
<p>Une réunion franco-japonaise sur les questions de croissance bas carbone et respectueuse de l’environnement a eu lieu le 9 décembre 2016 à Tokyo.</p>
</div>
<p><img style="float: right;" src="/Articles/02bb79b6-5438-4a8f-8c46-6918c5ba3f16/images/81c8c498-d2ee-42a7-b588-7ec32b33a5e8" alt="Coopération France-Japon sur les stratégies bas-carbone de long terme" width="310" height="537" />Cette réunion s’est inscrite dans le cadre du renforcement de la coopération des deux pays en matière de <strong>société et les technologies bas-carbone</strong>, la lutte contre la <strong>pollution de l’air, de l’eau et des sols</strong>, la préservation de la <strong>biodiversité</strong>, la gestion des <strong>déchets</strong> et de la <strong>sensibilisation des citoyens</strong> aux enjeux environnementaux.</p>
<p>Cette coopération avait été renforcée à l’occasion de <a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2015/12/12/renforcement-de-la-cooperation-franco-japonaise-pour-la-societe-bas-carbone"><span style="text-decoration: underline;"><span style="color: #0066cc;">la signature, en décembre 2015 à Paris dans le cadre de la COP21</span></span></a>, par la ministre française de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer, Ségolène Royal, et la ministre japonaise de l’Environnement, Tamayo Marukawa, d’une <strong>lettre d’intention franco-japonaise</strong> pour une société bas carbone et respectueuse de l’environnement.</p>
<p>Au cours de l’année 2016, les échanges se sont concentrés autour des scénarios bas-carbone, avec des visites de chercheurs japonais en France, ainsi que la présentation de la stratégie française de développement bas-carbone auprès du conseil central de l’environnement japonais à Tokyo en novembre.</p>
<h4 class="spip">Première réunion de bilan annuel organisée à Tokyo</h4>
<p>La réunion du 9 décembre constituait la <strong>première réunion de bilan annuel de cet accord</strong>. Organisée à Tokyo en présence de délégations françaises (MEEM, ADEME, ambassade de France au Japon) et de représentants du MOE et de l’Institut de recherches IGES pour la partie japonaise, <strong>elle a permis de préciser les priorités françaises</strong> (climat, biodiversité, croissance bleue, territorialisation des politiques, participation du public) <strong>et japonaises</strong> (gestion des sols et déchets post-Fukushima, implémentation de l’Accord de Paris, économie circulaire). Les échanges entre le MEEM et le MOE en 2017 seront élargis à ces thèmes. Les deux pays souhaitent par ailleurs renforcer la visibilité auprès du public de ces sujets, avec des interventions d’experts français au Japon et d’experts japonais en France.</p>
<p>Sur les pays tiers, le plan franco-japonais pour le développement durable en Afrique (signé en octobre 2015) pourrait permettre au MOE de mener des actions en coopération avec la France. Ségolène Royal a rappelé en ouverture de la COP de Marrakech en novembre 2016 que les pays en développement, notamment africains, constituent la priorité en matière d’action pour le climat. De son côté, le MEEM est intéressé par les liens déjà établis par le MOE sur la zone Asie-Pacifique.</p>
<p>Concernant les technologies, une coopération existe depuis 25 ans entre les agences nationales ADEME et NEDO, confirmant que les priorités technologiques de la France et du Japon en matière d’énergie et de climat sont proches : efficacité énergétique, réseaux intelligents, énergies renouvelables, économie circulaire…</p>bbe946dd-3631-497b-92cb-bbe3960729c0Renforcement de la coopération franco-japonaise pour la société bas-carboneMme Ségolène Royal, ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, et Mme Tamayo Marukawa, ministre de l’Environnement du Japon, ont signé le jeudi 10 décembre 2015, en marge de la COP21, une lettre d’intention en vue de renforcer la coopération franco-japonaise pour une société bas-carbone, respectueuse de l’environnement.2015-12-12T00:00:00+01:00<p><img style="float: right;" src="/Articles/bbe946dd-3631-497b-92cb-bbe3960729c0/images/271915a7-b094-4ac0-a6bf-ea33d8f4190f" alt="Ségolène Royal / Tamayo Marukawa" width="328" height="217" />Les deux ministères travailleront notamment ensemble au développement et à la diffusion des technologies bas-carbone. Ils travailleront aussi sur plusieurs défis communs tels que la préservation de la biodiversité et de la ressource en eau ou encore la lutte contre la pollution de l’air et la promotion d’une économie circulaire.</p>
<div class="texte surlignable">
<p><strong>低炭素社会に向けて日仏協力を強化</strong></p>
<p>フランスのセゴレーヌ・ロワイヤル・エコロジー・持続可能開発・エネルギー大臣と丸川珠代環境大臣は12月10日(木)、環境に配慮した低炭素社会に向けて日仏協力の強化をめざす覚書に署名しました。</p>
<div class="texte surlignable">
<p>両省はとりわけ低炭素技術の開発と普及に共同で取り組みます。さらに生物多様性や水資源の保護、大気汚染対策、循環型経済の促進といった共通課題についても検討を進めます。</p>
<p>Pour en savoir plus sur les politiques environnementales de la France et du Japon :</p>
<ul>
<li><a href="https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/">Ministère de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie</a> (France)</li>
<li><a href="http://www.env.go.jp/en/index.html">Ministère de l'Environnement</a> (Japon)</li>
</ul>
<p>Voir aussi...</p>
<ul>
<li><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2016/12/15/cooperation-pour-la-societe-bas-carbone-premiere-reunion-franco-japonaise">Résumé de la rencontre MOE/MTES de décembre 2016</a></li>
<li><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2018/04/02/cooperation-franco-japonaise-pour-une-societe-bas-carbone-retour-sur-la-reunion-de-mars-2018">Résumé de la rencontre MOE/MTES de mars 2018</a></li>
<li><a href="https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/2019/11/26/cooperation-franco-japonaise-pour-une-societe-bas-carbone-retour-sur-la-rencontre-2019">Résumé de la rencontre MOE/MTES d'octobre 2019</a></li>
</ul>
</div>
<p> </p>
</div>